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lundi 3 avril 2023

Des pêcheurs en colère à Brest, Quimper et Paris

Les raisons de la colère sont multiples. 

Je pense qu'il y a toujours les mêmes difficultés avec le fisc et le Trésor Public que celles dont j'ai été témoin vers la fin des années 1990 : les représentants locaux de ces administrations se foutaient d'eux comme des chômeurs pour des problèmes à peu près similaires, c'est-à-dire des revenus très aléatoires, de bonnes pêches donnant lieu à de grosses impositions suivies de périodes très maigres ne leur permettant pas de payer. Pour les chômeurs qui très souvent ont des difficultés à obtenir leurs derniers salaires, puis leurs allocations de chômage ou éventuellement des indemnités de la Sécurité Sociale, c'est à peu pareil : après avoir dû faire avec strictement aucun revenu durant plusieurs longs mois, on perçoit tout d'un coup, avec beaucoup de retard, un gros rappel de salaires qui est alors imposé au tiers comme un revenu du capital, car différé, alors qu'on est au chômage et que dans l'intervalle, le montant des allocations de chômage est tombé à trois fois rien. L'administration fiscale française n'ayant jamais prévu que des patrons puissent être mauvais payeurs, leurs victimes en sont toujours plusieurs fois pénalisées.

En ce qui me concerne, de surcroît, on m'interdisait de déclarer mes frais professionnels réels comportant des frais de formation professionnelle assez importants au motif que mes parents étaient propriétaires de leur habitation - en sous-entendu d'abord, après une première réclamation, parce qu'au tout début il n'y avait strictement aucun motif, puis de manière très explicite : vous êtes une riche qui a refusé de donner l'héritage de ses parents à son ancien employeur qui lui aurait su comment le faire fructifier, parce que contrairement à vous ce n'est pas une femme, vous n'avez donc aucun besoin de travailler pour vivre, et d'ailleurs vous avez arrêté de travailler de vous-même, par choix personnel, en conséquence de quoi vos frais professionnels n'en sont pas, il ne s'agit toujours que de frais de pures convenances personnelles... et si vous pouvez contester ou vous défendre, vous avez aussi les moyens de payer, et on arrête là la discussion : payez ! Tout cela se faisait bien évidemment sur ordre de mes anciens employeurs mafieux et harceleurs avec qui par ailleurs j'avais toujours quelques contacts par l'intermédiaire de certains de leurs complices, lesquels ne me cachaient absolument pas qu'ils étaient bien à l'origine de tous ces délires fiscaux dont le but était de me priver de toute forme de ressource pour m'obliger à accepter de me prostituer. Au final, le Trésor Public a été condamné à me rendre ce qu'il m'avait carrément volé. En revanche, les magistrats brestois, notamment l'ordure Raymond André, et François Nicot pour le parquet, soutenaient déjà les proxénètes. A fond.


Voir ici :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/gerald-bronner-le-valet-plus-royaliste.html


https://www.leparisien.fr/finistere-29/on-tue-la-peche-artisanale-au-port-de-brest-les-pecheurs-montrent-les-dents-30-03-2023-Y2AILRNE3ZHPPJXTHPOJN55M54.php?ts=1680445614136

« On tue la pêche artisanale » : au port de Brest, les pêcheurs montrent les dents

 

Près de 700 pêcheurs ont manifesté ce jeudi à Brest pour dénoncer les restrictions dont ils s’estiment victimes, brandissant la menace de la mort de filière française.

« Laissez-nous travailler ! », « L’Europe et les ONG nous tuent ! », « Nous ne sommes pas des pilleurs de la mer ! », « Pêche artisanale = pêche responsable », « Serons-nous les prochains à la casse ? ». Tous ces slogans ont été scandés et brandis ce jeudi à Brest (Finistère). Alors qu’une nouvelle tempête de saison s’approche de la pointe bretonne, la colère gronde déjà chez les marins-pêcheurs. En Bretagne, notamment, dont la pêche représente près de 60 % de la filière française.

Le Finistère est le premier département français représentant la profession. C’est à Brest que les fusées de détresse ont été lancées par centaines ce jeudi. Des pêcheurs venus du Guilvinec, de Concarneau, d’Audierne, de Douarnenez, de Roscoff, de l’Aber-Wrac’h, du Conquet, d’Erquy et Paimpol (Côtes-d’Armor), mais aussi de Lorient (Morbihan), étaient réunis dans le premier port à amorcer l’opération désormais nationale « ports morts ». L’objectif : cesser ponctuellement de pêcher, fermer les criées et faire en sorte que les mareyeurs, transporteurs et poissonniers fassent de même.

Plus de 700 manifestants

Les raisons de la colère ? « Elles sont nombreuses », peste Philippe Perrot, vice-président du Comité des pêches du Finistère, coordinateur de l’événement qui a rassemblé près de 700 manifestants selon la police. « Outre les interdictions de zones de pêche liées au Brexit et le Plan d’accompagnement individualisé (PAI) qui en découle pour diminuer la flotte, surnommé par beaucoup plan casse, il y a aussi le prix toujours élevé (malgré les aides de l’État) du gazole, et surtout la nouvelle qui fait le plus mal, les restrictions de pêche des aires marines protégées lancées par l’Europe. »



« C’est plus de la moitié de nos zones de pêche, se désole Ronan, 34 ans. Ici, c’est surtout de la pêche artisanale et c’est elle qu’on tue. Comment allez-vous faire pour avoir du poisson frais, pêché le long de nos côtes, maintenant ? Vous n’en aurez bientôt plus… » Et Tristan d’ajouter : « Il restera quoi si on bloque tout ? La proportion de poissons importés est déjà énorme. »

Le mouvement se poursuit ce vendredi

« Nous, on pêche la sole dans le golfe de Gascogne cinq mois de l’année, raconte Philippe Branellec, patron du fileyeur de 22 m Judine. On fait partie des plus gros bateaux qu’on puisse trouver dans la région (de 8 à 24 m habituellement). Le reste du temps, on est dans la Manche (qui est parsemée de zones Natura 2 000) pour pêcher la lotte. Dans le golfe, on ne pourra plus pêcher à cause des dauphins dix fois plus nombreux et proches des côtes qu’il y a 50 ans. Ce n’est pas faute d’être équipé, comme beaucoup ici, de répulsifs acoustiques. On nous demande même d’acheter des caméras maintenant. Où va-t-on ? » Un groupe de jeunes, âgés de 17 à 20 ans, du lycée maritime du Guilvinec, glisse : « On est en formation. Mais la situation actuelle peut en décourager plus d’un. »

Une procession de navires de pêche et les centaines de manifestants à quai se sont dirigés vers les chantiers de déconstruction Navaleo (la cité du Ponant étant le premier port de réparation et de déconstruction navales), où reposent déjà les premiers chalutiers victimes du « plan casse ».

Le rassemblement a ensuite pris une tout autre ampleur. Un feu de pneus, palettes, poubelles et casiers géant a été allumé devant les locaux de l’Office français pour la biodiversité et un trentenaire a été blessé par l’une des centaines de fusées de détresse, de feux d’artifice, de pétards, mettant fin au mouvement. Ce dernier se poursuivra ce vendredi à Quimper et au Guilvinec. Un appel est également lancé pour se rendre lundi 3 avril devant le Conseil d’État à Paris.

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/brest-tentatives-dincendie-a-la-sous-prefecture-deuxieme-batiment-public-touche-en-deux-jours-02-04-2023-ESB6QCCGMBFBFB5LBMTSX3VPQE.php

Brest : tentatives d’incendie à la sous-préfecture, deuxième bâtiment public touché en deux jours

 

En quelques heures, les policiers ont constaté la présence d’engins incendiaires à deux reprises devant la sous-préfecture de Brest. Une enquête a été ouverte, tout comme pour l’incendie qui a en partie détruit le bâtiment de l’Office français de la biodiversité (OFB) vendredi matin.

 

Jeudi, les pêcheurs en colère avaient déjà allumé un important brasier devant l'Office francais de la biodiversité à Brest, avant qu'il ne soit en partie détruit par un incendie la nuit suivante. FRED TANNEAU / AFP
Jeudi, les pêcheurs en colère avaient déjà allumé un important brasier devant l'Office francais de la biodiversité à Brest, avant qu'il ne soit en partie détruit par un incendie la nuit suivante. FRED TANNEAU / AFP

La situation est extrêmement tendue en Bretagne, plus particulièrement à Brest. Deux tentatives d’incendie, l’une samedi soir, l’autre dimanche matin, ont visé la sous-préfecture de Brest sans faire ni victime ni dégât, a annoncé ce dimanche le procureur de la République, Camille Miansoni.

Samedi soir, suite à un appel peu avant 22 heures d’un riverain signalant « la présence d’une boule de feu devant l’entrée de la sous-préfecture de Brest », « les policiers constataient la présence d’un engin incendiaire artisanal en train de se consumer dans une haie située à droite du portail d’entrée », indique le magistrat dans un communiqué.

« Face au portail », les pompiers « constataient dispersés au sol un emballage en plastique, deux bombes aérosols, une canette de soda et de 50 rivets pop ». Dimanche matin, une autre tentative a eu lieu. Après avoir été alertés à 9h40 par le Codis, « les policiers dépêchés sur les lieux ont découvert devant l’entrée du service des étrangers un engin incendiaire artisanal avec une bouteille en verre en train se consumer », poursuit le communiqué.

Déjà un bâtiment public détruit par le feu vendredi

« Ces faits n’ont occasionné aucun dégât matériel, ni aucune blessure physique », précise le procureur. L’enquête a été confiée au service local de la police judiciaire de Brest et de Quimper. Un incendie qui rappelle celui qui a détruit, vendredi matin, une partie du bâtiment de l’Office français de la biodiversité (OFB) de Brest, cible la veille de nombreux tirs de fusées et feux de détresse de pêcheurs en colère, a-t-on appris auprès de la préfecture du Finistère.

L’incendie s’est déclenché dans les combles du bâtiment peu après 6 heures du matin. « La structure de la toiture ayant été complètement détruite, elle s’est affaissée et le deuxième étage a été complètement sinistré également par l’incendie », a indiqué à l’AFP le capitaine des pompiers Raphaël Le Bras, commandant des opérations de secours.



Jeudi, dans le cadre d’une manifestation nationale, des pêcheurs bretons avaient lancé des dizaines de feux et fusées de détresse vers le bâtiment de l’OFB, devant lequel un énorme brasier avait également été allumé. Des braises ou des cendres ont pu couver et, attisées par le vent violent qui a soufflé toute la nuit, provoquer le départ de l’incendie dans les combles. « C’est l’hypothèse la plus probable mais cela reste une hypothèse », a déclaré le sous-préfet de Brest Jean-Philippe Setbon. Une enquête a été ouverte par le parquet de Brest et confiée à la police judiciaire, a indiqué à l’AFP le procureur de la République, Camille Miansoni.

Le responsable du site brestois de l’OFB, Michel Peltier, a indiqué avoir été « très inquiet de l’intégrité du bâtiment » jeudi quand les pêcheurs ont tiré des fusées sur les bureaux de l’OFB, puis avoir finalement été rassuré en apprenant que seule une vitre avait été brisée. Le comité des pêches du Finistère, qui avait appelé à une « marche pacifique », a exprimé son « effarement » devant les images de l’incendie. « Notre première réaction est de condamner fermement les actes de violence et de destruction quels que soient les auteurs de ces actes. Rien ne doit et ne peut justifier cela ! », écrit l’organisation dans un communiqué reçu par l’AFP.

 

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