Ah si, quand même, on est passé des relations "égalitaires" aux relations "inégalitaires"...
Rappelez-vous ce que me disait la criminelle et mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest en septembre 2010, cela se trouve dans les commentaires sur cet article de mon ancien blog "Un petit coucou" chez OverBlog (cliquer pour agrandir les images et lire les textes) :
Vous n'avez jamais été contre aucun policier ou gendarme déviant, vous les soutenez tous et n'en dénoncez jamais aucun. Les seuls que vous ayez vraiment dans le nez, ce sont les militaires en retraite qui s'investissent localement dans des activités associatives, comme par exemple Christian Hamon dans l'association AC ! Brest jusqu'en 2005 :
Il vivait seul et a été retrouvé chez lui par sa femme de ménage, mort, baignant dans une mare de sang, et il y en avait paraît-il partout dans l'appartement. Officiellement, il a fait une chute tout seul. Mais nous savons tous que c'est lui qui en voulait le plus à Josette Brenterch pour toutes ses saloperies, avait envisagé de déposer des plaintes contre elle, ne se taisait pas, et par voie de conséquence, était l'un des plus menacés.
Du sang partout à mon domicile, n'est-ce pas aussi ce que vous projetez depuis assez longtemps, et encore en ce moment ?
Et pourquoi ce petit article de merde rédigé à la va-vite sans aucune mesure le 12 octobre 2023 alors que le dispositif critiqué était déjà en place depuis plusieurs années ?
Evènement déclencheur ?
Très probablement, c'est encore David Rajjou qui sera chargé d'aller déblatérer n'importe quoi aux audiences à venir si Céline Verdier ne parvient pas à "faire barrage" à la plainte du ministre comme aux miennes (voir ci-dessous le torchon de Steven Le Roy du 10 avril 2013).
"Que reste-t-il de trois heures d'audience, tendues
comme un commentaire anonyme agressif posté sur le « no-man's-land »
qu'est la toile du net ? Pas grand-chose du fond du problème."
Avec Josette Brenterch, je n'ai pas eu droit qu'à une audition libre à la suite d'une dénonciation calomnieuse, elle a continué jusqu'au procès où effectivement il n'était pas question d'évoquer le fond du problème mais uniquement de me calomnier durant trois heures d'audience dans une salle tellement pleine qu'un grand nombre de personnes avaient dû suivre les débats debout. La criminelle et perverse Josette Brenterch du NPA de Brest avait en effet invité bien du monde à son spectacle de démolition de la femme ingénieure anciennement toujours tête de classe durant sa scolarité brestoise, dont, notamment, une copine prof avec tous ses élèves de 4ème, venus là pour la leçon : voyez ce que sont et deviennent tous ces excellents élèves qui raflent toujours les meilleures notes en classe, ce sont tous des fous causes de tous les maux de la terre, ils ont inventé la bombe atomique, l'informatique, les OGM, etc... il était grand temps de leur faire des procès, prenez-en de la graine, ne soyez pas méchants comme eux, ne travaillez pas, et surtout, boycottez les maths - de toute façon, vous n'avez besoin que de bras et de jambes pour vous faire embaucher par ici... et de tous les trous là où il faut pour les filles... même pour devenir des notables, y compris des magistrats :
Ce fut différent en appel à Rennes où mes pièces attestant de la vérité furent enfin considérées, d'où ma relaxe totale et définitive. Même si celle-ci ne fut pas prononcée sur le fond, mais seulement sur la forme, toute la procédure ayant été annulée, nous n'aurions sans doute pas obtenu ce résultat si les magistrats avaient été convaincus de ma culpabilité. Je n'ai bien toujours été que la victime de Josette Brenterch et ses nombreux complices.
Je rappelle les condamnations de premières instance, le 11 juin 2013 : 20000 euros
d’amende et 7000 euros pour la plaignante, outre la condamnation à
faire publier dans les deux journaux locaux jusqu’à hauteur
de 3000 euros un communiqué portant sur cette condamnation, ce qui fait, financièrement, un total de 30000 euros, sans compter les frais d'avocat.
Un mois avant l'audience en appel du 30 septembre 2015 à Rennes, un parquetier du Finistère requérait contre moi une nouvelle condamnation à 10000 euros d'amende, cette fois sans aucune enquête préalable ni surtout aucun débat public contradictoire, pour avoir osé contester être une prostituée, alors que j'étais ingénieur, Josette Brenterch ayant toujours continué à me faire passer partout mensongèrement pour une prostituée débile mentale et folle à lier durant tout le temps de sa procédure contre moi, comme elle l'avait toujours fait depuis les années 1990, en association avec mes anciens employeurs mafieux et harceleurs, et tout particulièrement à AC ! en 2004 et 2005, puis sur la toile à compter de 2008 avec ses complices de la bande du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, tout en le niant dans le cadre de sa procédure. Cette nouvelle condamnation aussi scandaleuse que la première n'a été prononcée qu'à l'automne 2016 et je l'ai fait annuler par la suite en appel à Rennes, tout comme celle de juin 2013, cette fois sans l'aide d'aucun avocat.
Et le matraquage a continué, toujours par paquets de 10000 euros minimun...
C'est bien mon travail d'antan sur des projets classés de la Défense nationale qui me vaut toutes ces... "pressions" pour le coup véritablement "inédites"...
Hier,
une femme d'une cinquantaine d'années a comparu pour diffamation et
injures publiées sur son blog. Avec elle, à la barre, l'hébergeur
Internet conteste les débats de ce procès surréaliste, perdu quelque
part entre la cour de récré, la modernité des supports de publication et
le mouvement du droit applicable en la matière.
Que reste-t-il de trois heures d'audience, tendues
comme un commentaire anonyme agressif posté sur le « no-man's-land »
qu'est la toile du net ? Pas grand-chose du fond du problème. La
prévenue, petite femme élégante, continue à se dire persécutée de toutes
parts par celle qu'elle a habillée de toutes les tares criminelles, sur
son blog, pendant de longs mois.
Articles sulfureux
«
Elle a pour habitude de manipuler des hordes de malades mentaux qu'elle
envoie pour me violer », écrira-t-elle, entre autres, parmi les « Elle
m'en veut parce que j'ai refusé de me prostituer pour elle » et « Elle
fait partie de la mafia, elle et ses amis ». Pour synthétiser. À la
barre, elle continue, dit que c'est l'autre, croisée dans une
association brestoise il y a une dizaine d'années, qui a initié cette
guerre des blogs et que, finalement, elle ne fait que se défendre.
D'ailleurs, fait-elle savoir dans une ambiance ubuesque, elle a déposé
une quantité de plaintes qui se heurtent pour l'instant au barrage du
juge d'instruction. La victime de l'offense, sereine, dit bien avoir
commenté certains des articles sulfureux et « délirants », selon les
mots de Me Rajjou à l'occasion. Surtout, elle veut rétablir son honneur
bafoué par la diffamation, l'insulte et l'atteinte à la vie privée. Mais
pour cela, le tribunal doit affronter un véritable maquis juridique qui
a poussé autour de « cette ambiance de cour de récré », selon les
termes mi-agacés, mi-amusés du président Jublin. Une ambiance qui semble
même contaminer un instant les avocats suspectés « de mimétisme avec
leurs clientes ».
Quelle responsabilité pour l'hébergeur ?
Car
la bataille fait rage avec la loi protectrice sur la liberté de la
presse pour décorum général. Outre divers éléments de procédure vivement
contestés par Me Omez ? qui pourraient abattre l'intégralité du procès ?
se pose la question de la responsabilité de l'hébergeur. À la barre,
l'un de ses délégués fait barrage contre l'amende requise par le parquet
et approuvée par Me Rajjou. « Que fallait-il que je fasse ? Bien sûr
que nous connaissions les incendies qui existaient sur ces blogs peu
fréquentés, fait savoir l'hébergeur, mais il ne nous semble pas que nous
devions jouer les pompiers de service. Supprimer un foyer de feu aurait
eu pour conséquence d'en allumer dix autres, hébergés en Lituanie ou en
Asie. C'est à la justice de le faire », explique-t-il adroitement,
ajoutant que l'unique responsable des propos et finalement de l'édition,
c'était elle. « Nous ne sommes là que pour stocker. Nous hébergeons
environ deux millions de blogs. Je remarque qu'on en fait une histoire
d'argent, mais personne n'a ici demandé la suppression du blog ». Me
Rajjou a souri : « Vous ne pouvez pas agir dessus, mais vous pouvez y
ajouter de la publicité ». Encore une histoire d'argent. Et de
responsabilité. Le délibéré sera rendu le 11 juin.
Un jeune homme de 22 ans comparaissait vendredi devant le tribunal judiciaire de Brest pour trois délits commis à Brest le 24 février dernier : usage illicite de stupéfiants, violences conjugales et rébellion.
Or, il n'a pu être jugé en l'absence d'une expertise psychiatrique.
Il fait l'objet d'une hospitalisation sous contrainte depuis le 26 mars 2024, manifestement pas en conséquence de ces trois délits, auquel cas il aurait été interné tout de suite et pas seulement un mois plus tard, mais très clairement en raison d'une "enquête" qu'il dit avoir effectuée sur un "complot international" qui serait ourdi par des Qataris.
Des complots internationaux ou seulement brestois, il en existe à profusion. Et des complots ourdis par des Qataris, on en connaît déjà plusieurs.
De quoi s'agit-il donc ?
Est-ce vraiment un fou délirant, ou pas tant que ça, ou pas du tout ?
Comme d'habitude en pareil cas, les journalistes n'ont fourni à leurs lecteurs strictement aucun élément qui leur permette d'en juger par eux-mêmes.
Je rappelle à cet égard que l'hospitalisation en psychiatrie sous contrainte n'en est pas un à Brest, vu qu'ici c'est la sanction la plus commune pour les personnes qui dénoncent des "complots" tous plus réels les uns que les autres.
Dans ce cas particulier, on peut aussi s'étonner qu'aucun psychiatre n'ait pu fournir un avis ou une expertise psychiatrique en un mois d'internement psychiatrique.
Le tribunal a fixé un nouveau procès après expertise le 18 juin prochain.
Le public en saura-t-il plus d'ici là sur le "complot" qatari ?
Rien n'est moins sûr. Si les Brestois ont décidé de cacher l'existence d'un vrai "complot international", c'est qu'ils sont eux-mêmes impliqués. Ils vont donc continuer.
Tribunal de Brest : la justice à l’épreuve de la psychiatrie
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Ce
prévenu âgé de 22 ans n’a pas pu être jugé vendredi au tribunal
judiciaire de Brest, une expertise psychiatrique n’ayant pu être
réalisée. Le jeune homme tenait à remettre au président son enquête sur
« un complot international ».
À l’appel de son nom, au tribunal judiciaire de Brest,
l’homme de 22 ans quitte le banc où deux infirmiers l’encadrent depuis
le début de l’audience, ce vendredi 26 avril 2024. Il rejoint à la barre
son avocat, Me Quentin Copez, dont l’expression trahit une crainte. La
cause de cette appréhension se dévoile vite quand son client confie
d’emblée au président Christophe Subts qu’il lui a adressé son enquête
sur « un complot international » qui serait ourdi par « des Qataris ».
On avait déjà connaissance de plaintes croisées dans cette affaire, et Le Télégramme a bien publié un article signé par trois co-auteurs. Serait-ce celui-là qui aurait donné lieu à une plainte de plus, cette fois contre les journalistes ?
À Brest, le conseil municipal perturbé par le « Berger du quartier »
Le
conseil municipal de Brest a été perturbé, ce mardi 6 février 2024, par
« le Berger du quartier », un YouTubeur suspecté par le maire de faire
partie de « l’extrême-droite turque la plus violente ».
Surfant sur la dramatique mort de Cécile Le Lirzin, une octogénaire tuée lors d’un rodéo dans le quartier de Pontanézen, à Brest, un homme, Nazim Yenier,
s’est levé dans le public pour pointer du doigt l’inaction municipale,
suspectée de n’avoir pas pris en compte la souffrance de sa fille mais
encore de laisser « ses meurtriers » lui pourrir la vie. François
Cuillandre, qui n’avait pas laissé la parole au « Berger des Quartiers
», figure sécuritaire de YouTube, a demandé à l’homme de se retirer, «
un scandale quand on laisse autant parler des groupuscules
d’extrême-gauche », a rugi ce dernier.
Des
conseillers de la majorité sont alors sortis, les uns après les autres.
Au retour d’une suspension de séance, Karine Coz-Eleouet a dit que le
cas de la fille de Mme Le Lirzin avait été porté à la connaissance de la Ville,
il y a une semaine, reportant sa détresse « sur des mauvais conseils de
son avocate ». François Cuillandre a, pour sa part, a qualifié « le
berger de je ne sais pas quoi » comme une personne « prête à exploiter
la misère » au profit putatif des idées d’extrême-droite, « et peut-être
l’extrême droite turque la plus violente ».
À Brest, la mairie saisit le procureur après l’intervention du « berger du quartier »
Article réservé aux abonnés
Dans
un communiqué, la Ville de Brest indique qu’elle saisit le procureur de
la République à la suite de l’intervention de Nazim Yenier, dit le
« berger du quartier », mardi 6 février 2024, lors du conseil municipal.
Au
lendemain d’un conseil municipal agité, François Cuillandre a saisi,
mercredi 7 février 2024, le procureur de Brest contre Nazim Yenier,
« berger du quartier ». Lequel annonce porter plainte contre le maire
pour diffamation.
«
Qui se cache derrière le masque du berger ? Entre nous,
l’extrême-droite turque la plus violente qui puisse exister ». Il est un
peu moins de 17 h, au conseil municipal de Brest, ce mardi 6 février
2024. D’une formule sans détour, François Cuillandre croit clore l’incident qui vient de générer une suspension de séance.
Quelques minutes plus tôt, Nazim Yenier, porte-parole du collectif
baptisé « Les bergers du quartier » a surgi du public pour une prise de
parole impromptue en faveur de Laurence Le Lirzin, présente dans la
salle.
Bonjour
Brest ! Quoi de neuf en ce jeudi matin ? À la rédac’, on a repéré
quelques infos pour vous ce matin. Trafic, météo, actu du jour… C’est
parti !
Bonjour à tous ! Comment ça va ce matin Brestois et Brestoises ? Pas trop déçus par l’élimination du Stade en Coupe de France hier soir face à la bande à Mbappé ? Pour se consoler, sachez que les joueuses du BBH, elles, ont gagné leur match face à Strasbourg,
dans le même temps. Les filles du hand sont premières de leur
championnat, les gars du foot troisièmes. Elle est pas belle la vie ? Ce
jeudi 8 février, nous souhaitons un joyeux anniversaire au comédien
Guillaume Gallienne (52 ans), à l’un des deux Daft Punk Guy-Manuel de
Homem-Christo (50 ans) et à l’acteur Niels Arestrup (75 ans). La météo
du jour sera très perturbée, avec un peu de vent, de la pluie et une
température qui oscillera entre 12 et 13 degrés. Bonne fête aux
Jacqueline, Joséphine, Jacotte et Jacquette !
L’actualité chaude du matin : les travaux publics mobilisés au dépôt pétrolier
Ça
bouchonne sur la quasi-intégralité des entrées de Brest ce jeudi matin.
Pont de l’Iroise, Porte de Plouzané, secteur de Keraudren… Toute la
ville est touchée. Des ralentissements sont aussi constatés à Guipavas
et Gouesnou.
La question du jour : qui est vraiment le « berger du quartier » ?
Après un conseil municipal agité, le maire de Brest, François Cuillandre, a saisi, mercredi, le procureur de Brest contre Nazim Yenier, « berger du quartier ».
Lequel annonce porter plainte contre le maire pour diffamation. Steven
Le Roy, Arnaud Morvan et Jean-Luc Padellec dresse son portrait.
La deuxième question du jour : EasyJet va-t-il abandonner l’aéroport de Brest ?
À Brest, la mairie a-t-elle manqué d’attention après le décès de l’octogénaire renversée par une moto ?
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La
ville de Brest a-t-elle manqué d’attention envers la famille de Cécile
Le Lirzin, l’octogénaire tuée par deux ados à moto le 22 mars 2023 ?
C’est la thèse du berger des quartiers. Non, réfute la mairie.
Le 22 mars 2023, Cécile Le Lirzin, une femme de 84 ans, était tuée rue Corot à Pontanézen, en traversant le passage piéton après avoir vidé ses poubelles. Elle était victime d’un rodéo urbain. Dès le lendemain, deux jeunes de 16 ans
se rendaient à la police et le maire adjoint de Brest, Hosny Trabelsi,
déjà présent sur place le soir du drame, se rendait auprès de la famille
de la victime, habitant à proximité.
Nazim
Yenier, le « Berger du quartier » brestois, a entamé une procédure de
citation directe pour injure publique à l’encontre de François
Cuillandre, après son intervention lors du conseil municipal de février
dernier.
« Qui
se cache derrière le masque du berger ? Entre nous, l’extrême droite
turque la plus violente qui puisse exister ». Le 6 février 2024,
François Cuillandre s’interroge à voix haute, alors que Nazim Yenier
vient d’interrompre le conseil municipal. Celui qui incarne les « Bergers du quartier » sur les réseaux sociaux entendait dénoncer le peu de soutien exprimé selon lui par les élus envers Laurence Le Lirzin, dont la mère a été tuée en mars 2023 lors d’un rodéo urbain à Pontanézen.
C'est l'une des affaires brestoises où un élu a récemment été mis en cause.
Il conteste fermement les faits d'agression sexuelle pour lesquels il est poursuivi depuis début mars et son avocate avait rappelé le maire au respect de la présomption d'innocence fin mars.
On ne retrouve actuellement sur le site du Télégramme aucun article signé par trois co-auteurs :
À Brest, un adjoint au maire poursuivi pour agression sexuelle
Enseignant
de métier, un adjoint au maire de Brest a été placé en garde à vue pour
agression sexuelle sur une amie. Dans l’attente de son jugement, le
24 juin 2024, il est sous contrôle judiciaire.
Élu
socialiste au sein du groupe de la majorité à la Ville de Brest depuis
2001, maire-adjoint du quartier de l’Europe, Hosny Trabelsi, 59 ans, a
été placé en garde à vue le 6 mars 2024 au commissariat central de
police de Brest.
Parties génitales exhibées
Selon
le parquet de Brest, le mis en cause, également conseiller
départemental depuis 2015 et professeur de physique-chimie de métier,
« recevait une amie de longue date à son domicile pour un dîner » le 4
février dernier. Celle-ci va expliquer aux enquêteurs qu’au cours de ce
repas, elle aurait remarqué « une attitude étrange » de la part de son
ami.
Vêtu d’un seul peignoir, sans pantalon, celui qui conteste
les faits aurait exhibé « ses parties génitales à son invitée ».
Toujours selon le parquet, l’élu sans antécédents judiciaires se serait
ensuite assis près d’elle et lui aurait touché les parties intimes.
Selon le procureur de la République, la plaignante est alors parvenue
« à s’échapper du logement » avant de signaler les faits dès le
lendemain.
Entendu
par la police, l’élu brestois déféré ce jeudi 7 mars devant le
procureur fait l’objet de poursuites pour « atteinte sexuelle avec
violences, contrainte, menaces ou surprises sur sa victime ». Il est
convoqué le 24 juin 2024 devant le tribunal correctionnel de Brest.
Dans l’attente de son jugement, il a été placé sous contrôle judiciaire.
La réaction de François Cuillandre
Jeudi
soir, le maire de Brest, François Cuillandre, a réagi par communiqué :
« J’ai appris, en ce début d’après-midi (jeudi NDLR) la garde à vue de
M. Hosny Trabelsi, élu au conseil municipal de Brest, pour des faits qui
seraient qualifiés, par le parquet, d’agression sexuelle ayant entraîné
son renvoi en correctionnelle. Si ces éléments venaient à être
confirmés, je lui retirerais immédiatement ses délégations et son poste
d’adjoint et lui demanderais de présenter sa démission du conseil
municipal de Brest. Je n’apporterai pas d’autres commentaires à ce
stade, dans un souci de respect de la procédure désormais en cours ».
Élu
brestois poursuivi pour agression sexuelle : le socialiste Kévin Faure
demande à Hosny Trabelsi de se mettre en retrait au Département
Le
socialiste Kévin Faure, chef de file du groupe Finistère et Solidaires
au Département du Finistère, demande à l’élu brestois Hosny Trabelsi,
poursuivi pour agression sexuelle, de se mettre en retrait du groupe.
« J’ai
appris par voie de presse les poursuites judiciaires et le renvoi en
correctionnelle d’Hosny Trabelsi pour des faits d’atteinte sexuelle qui
lui sont reprochés, entame Kévin Faure. J’ai tout d’abord une pensée
pour la victime à qui j’adresse mon soutien dans cette épreuve. Par
ailleurs, j’ai un profond attachement à la présomption d’innocence qui
s’applique à tout citoyen, y compris aux élus de la République, poursuit
le chef de file. Conseiller départemental du Finistère, élu sur le
canton de Brest-5, seul Hosny Trabelsi dispose de la latitude pour
décider de sa démission ou non de son mandat départemental - lui seul et
la victime connaissent à ce stade la vérité des faits », développe
Kévin Faure, qui ne reste pas sans agir.
« Néanmoins, en
responsabilité dans la présidence du groupe politique Finistère et
Solidaires, en cohérence avec les valeurs humaines défendues par
Finistère et Solidaires et dans l’attente du jugement du 24 juin, j’ai
demandé à Hosny Trabelsi de se mettre en retrait à titre conservatoire
du groupe Finistère et Solidaires dès à présent. (…) D’autres
éventuelles décisions seront prises à l’issue du jugement », conclut
Kévin Faure.
Maël de Calan, sur l’affaire Trabelsi : « Si les faits sont avérés, l’élu (…) devra évidemment démissionner»
Maël
de Calan, président du Département du Finistère, réagit suite au renvoi
en correctionnelle pour agression sexuelle du Brestois Hosny Trabelsi
(PS), conseiller départemental d’opposition.
«
Des membres du PS finistérien ou certains de leurs alliés ont été mis
en cause à de nombreuses reprises ces derniers mois dans des affaires de
malversations financières, de violences sexistes et sexuelles, ou de
comportements inappropriés. Je me suis toujours abstenu de tout
commentaire » réagit Maël de Calan, président du Département du
Finistère, suite à
l’annonce jeudi 7 mars 2024 du renvoi en correctionnelle (le 24 juin
2024) pour agression sexuelle du Brestois Hosni Trabelsi (PS), conseiller départemental d’opposition.
La démission en cas de condamnation
«
Je porte le combat politique sur un autre plan, celui des idées, je
cherche à promouvoir avec la majorité départementale une vision aussi
irréprochable que possible de l’engagement public, et laisse aux
intéressés le soin de s’expliquer devant les juges et les Finistériens »
développe le patron du Département. Pour autant, Maël de Calan a une
idée précise de l’attitude à adopter en cas de condamnation.
« Dans le cas d’espèce, si les faits sont avérés, l’élu mis en cause devra évidemment démissionner ».
Affaire Trabelsi : à Brest, le groupe « Brest, c’est vous ! » au créneau
Le
groupe « Brest, c’est Vous ! », emmené par Bernadette Malgorn, réagit à
l’affaire Trabelsi. Il invite la mairie et la métropole à s’engager
davantage contre « les violences, le harcèlement et les actes
sexistes ».
Dans un communiqué, les élus du groupe « Brest, c’est Vous ! », emmené par Bernadette Malgorn, montent au créneau suite à l’affaire Hosny Trabelsi.
« En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, on
apprend la mise en cause d’un élu socialiste brestois, adjoint au maire
de Brest, pour des faits qualifiés par le parquet d’agression sexuelle,
entraînant son renvoi en correctionnelle », réagissent les élus du
groupe d’opposition de droite.
« Notre
première pensée va à la victime, comme à toutes les femmes et jeunes
filles qui subissent des violences sexuelles et sexistes dans l’espace
public, sur leurs lieux de travail, au sein de la cellule familiale.
Aucune excuse ne peut être trouvée contre de tels agissements, aucune
protection donnée aux auteurs de ces crimes et délits, quelle que soit
sa position », estime le groupe « Brest, c’est vous ! ».
Des réponses claires et fortes de la part de l’exécutif
« Alors
que l’exemplarité et la probité doivent être les règles absolues pour
tout élu et agent public, ces faits s’ils sont avérés, mériteront
au-delà des décisions de justice, des réponses claires et fortes de la
part de l’exécutif municipal brestois », embrayent les élus
d’opposition. « À l’occasion de l’examen des rapports pour l’égalité
femmes-hommes, s’agissant tant des élus que des agents, par nos
conseils, le groupe des élus « Brest, c’est Vous ! » a souligné
l’insuffisante prise en compte de ces questions par l’exécutif ».
Plus contre les violences sexistes
« Au-delà,
la parole des femmes doit se libérer partout et nous invitons les
instances internes de la ville et de la métropole à engager plus encore
une action contre les violences, le harcèlement et les actes sexistes au
sein de nos collectivités », concluent les élus du groupe Malgorn.
L’élu brestois Hosny Trabelsi « nie fermement les accusations » d’agressions sexuelles
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Poursuivi
pour agression sexuelle, l’élu brestois Hosny Trabelsi réserve ses
déclarations au tribunal correctionnel, où il est convoqué le 24 juin
2024. Son conseil, Elma Kraisnik, assure qu’il nie fermement les
accusations.
Maire-adjoint
du quartier de l’Europe depuis 2001, l’élu socialiste brestois Hosny
Trabelsi est dans la tourmente depuis ce jeudi 7 mars 2024 et la
révélation des poursuites pour agression sexuelle dont il fait l’objet.
François Cuillandre met fin à la délégation d’adjoint d’Hosny Trabelsi
Le
maire de Brest a annoncé, ce vendredi soir, mettre fin à la délégation
d’adjoint au maire en charge du quartier de l’Europe d’Hosny Trabelsi,
accusé d’agression sexuelle.
« Monsieur
Hosny Trabelsi m’a fait part de son choix de continuer de siéger au
conseil municipal de Brest. De par la loi, cette décision n’appartient
qu’à lui seul. En conséquence j’ai décidé de mettre fin à sa délégation
d’adjoint au maire en charge du quartier de l’Europe », écrit ce
vendredi soir le maire de Brest.
Pour rappel, Hosny Trabelsi, élu
socialiste siégeant dans la majorité municipale depuis 2001, est accusé
d’agression sexuelle suite un repas avec « une amie de longue date », le
4 février dernier. Placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son
jugement, il « nie fermement les accusations », selon son avocate Elma Kraisnik.
Poursuivi
pour agression sexuelle, Hosny Trabelsi a été lâché, vendredi 8 mars
2024, par François Cuillandre qui lui a retiré sa délégation d’adjoint
au maire de Brest. Retour sur l’affaire qui secoue l’Hôtel de Ville.
Poursuivi pour agression sexuelle, l’élu brestois Hosny Trabelsi suspendu du Parti socialiste
La
Fédération du Finistère du Parti socialiste vient de décider de
suspendre Hosny Trabelsi à titre conservatoire de sa qualité d’adhérent
du PS. L’élu brestois est poursuivi par le parquet pour agression
sexuelle.
La Fédération du Finistère du Parti socialiste a pris connaissance des faits reprochés à Hosny Trabelsi, qualifiés par le parquet d’agression sexuelle,
et son renvoi devant le tribunal correctionnel. Elle a immédiatement
convoqué un bureau fédéral extraordinaire qui s’est tenu dimanche 10
mars 2024.
Le
bureau fédéral, sur proposition du premier secrétaire fédéral, s’est
prononcé à l’unanimité pour la suspension d’Hosny Trabelsi à titre
conservatoire de sa qualité d’adhérent du Parti socialiste. Une mesure
prise dans le strict respect des statuts du Parti socialiste », précise
le communiqué du PS 29 signé de Tristan Foveau, le premier secrétaire
fédéral.
« Des interventions politiciennes malvenues »
Le
bureau fédéral a également décidé de saisir la commission nationale
compétente du Parti socialiste. Ces procédures s’inscrivent
naturellement dans le strict respect de la présomption d’innocence dû à
tout mis en cause dans une affaire judiciaire. « Par respect pour les
parties, nous estimons toute polémique parfaitement inconvenante. À ce
titre, nous trouvons particulièrement malvenues les interventions
politiciennes de Maël De Calan et Bernadette Malgorn, qui ne cherchent
qu’à jeter l’opprobre sur l’ensemble des élus de la majorité municipale
brestoise », écrit Tristan Foveau. « Le dossier est entre les mains de
la Justice. C’est à elle de se prononcer sur cette douloureuse affaire
qui, d’ici son dénouement, n’appellera pas d’autres commentaires de
notre part », conclut le communiqué.
Quatre
jours après l’annonce des poursuites judiciaires engagées contre l’élu
brestois Hosny Trabelsi, pour agression sexuelle, il y a encore plus de
questions que de réponses quant aux répercussions politiques. Résumé en
cinq points.
1 Les habitants entre indifférence et stupéfaction
Poursuivi
pour agression sexuelle, l’élu brestois Hosny Trabelsi a informé le
lycée Fenelon où il exerce comme professeur, qu’il ne reviendra pas dans
l’établissement.
Hosny Trabelsi et le lycée Fenelon, c’est fini. Soupçonné d’agression sexuelle
sur une femme qu’il avait invitée à son domicile le 4 février 2024,
l’élu socialiste à la Ville de Brest et conseiller départemental qui nie
les faits reprochés, a décidé de mettre sa carrière professionnelle
entre parenthèses.
À
Brest, Karine Coz-Elléouet et Patricia Salaun-Kerhornou vont se
partager les délégations d’Hosny Trabelsi dans le quartier de l’Europe.
Poursuivi pour atteinte sexuelle, ce dernier doit être jugé le 24 juin.
À
Brest, la vacance des délégations de pouvoir à la mairie de l’Europe
n’aura pas duré très longtemps. Une semaine seulement après l’annonce,
par le procureur de la République, des poursuites engagées contre l’adjoint Hosny Trabelsi pour des faits qualifiés d’atteinte sexuelle, le maire de Brest François Cuillandre, qui avait dès le lendemain retiré ses délégations à l’élu mis en cause, a trouvé une solution pour permettre la bonne marche des services municipaux et la continuité du service public.
Le
mardi 2 avril 2024, les élus du conseil municipal de Brest décideront,
par un vote, du maintien ou non d’Hosny Trabelsi dans sa fonction
d’adjoint.
Poursuivi pour atteinte sexuelle sur une femme
qu’il accueillait à son domicile le 4 février dernier, Hosny Trabelsi,
l’adjoint au maire de Brest, en charge du quartier de l’Europe avait
fait part au maire de sa volonté de continuer à siéger au conseil
municipal. De fait, quinze jours après la publicité de cette affaire par
le procureur de la République, il occupe toujours le poste de 18e
adjoint de la Ville de Brest.
L’avocate d’Hosny Trabelsi rappelle le maire au respect de la présomption d’innocence
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Alors
qu’Hosny Trabelsi pourrait se voir retirer sa fonction d’adjoint par un
vote du conseil municipal le 2 avril, son avocate pointe « la
singulière interprétation du principe de la présomption d’innocence »,
affichée par François Cuillandre.
Comme Le Télégramme l’a révélé ce jeudi 21 mars 2024,
le maire de Brest François Cuillandre devrait proposer au conseil
municipal de démettre Hosny Trabelsi de ses fonctions d’adjoint, lors du
prochain conseil municipal, le 2 avril prochain. Une décision
manifestement motivée par la révélation, le 7 mars dernier, des poursuites pour agression sexuelle
visant celui qui est encore le 18e adjoint de la Ville de Brest, et qui
a fait savoir depuis qu’il contestait fermement les accusations le
visant.
À Brest, Hosny Trabelsi démis de sa fonction d’adjoint
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Réuni
ce mardi 2 avril 2024, le conseil municipal de Brest a démis Hosny
Trabelsi de sa fonction d’adjoint. Mais en choisissant de laisser le
poste vacant, la municipalité ménage la possibilité de le réintégrer, si
la justice le juge non coupable.
C’était
la première délibération du jour, ce mardi 2 avril 2024, au conseil
municipal de Brest. Sans réel débat et à l’unanimité des votants (les
deux groupes d’opposition « Brest, c’est vous » et Brest progressiste
n’ont pas pris part au vote), l’assemblée a décidé du non-maintien
d’Hosny Trabelsi dans sa fonction de 18e adjoint au maire. Mais les élus
ont aussi voté dans la même délibération la vacance provisoire de son
poste, lequel ne sera donc pas pourvu dans l’immédiat.