Certes, mais elle fait bien des hommes et des partis politiques, le sien pour commencer (LFI) - et des politiques de merde aussi, d'ailleurs, il y en a plein...
Je n'en reviens pas de la connerie de ce mec, à chaque fois qu'il ouvre la bouche, j'en reste médusée.
Sa fiche Wikipédia nous apprend qu'il est passé par le très chic lycée privé Sainte-Anne de Brest, comme Benoît Hamon et la juge ultra corrompue Céline Verdier (SM), dont la haine à l'égard des honnêtes gens est phénoménale, tandis que leur patronne à tous, celle de la LCR ou du NPA de Brest, la criminelle Josette Brenterch, qui a reçu une éducation catholique traditionnelle avec la messe tous les dimanches, est sortie, a priori, tout comme sa soeur, d'un lycée privé de Brest encore plus huppé, celui de la Retraite-Fénelon qui, de son temps, accueillait les jeunes filles de la plus haute bourgeoisie locale.
Voilà le profil de rigueur pour se faire un nom à l'extrême-gauche à Brest - n'y aurait-il pas un os quelque part ?
Après avoir enseigné à l'Institut d'études politiques de Paris et à l'UPEC, il est professeur vacataire à l'université de Bretagne-Occidentale depuis 2022. Il s'intéresse notamment aux relations de pouvoir autour des communs environnementaux[3].
Police municipale à Brest : pour le député Pierre-Yves Cadalen, « la démagogie ne fait pas une politique »
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Pierre-Yves
Cadalen, député de Brest, reste contre la création d’une police
municipale et dénonce une « surenchère sécuritaire à coups de solutions
factices ».
Député
de Brest, Pierre-Yves Cadalen, réagit sur le sujet d’une police
municipale à Brest. (Photo d’archives Le Télégramme/Lionel Le Saux)
À son tour, le député de Brest, Pierre-Yves Cadalen (LFI) réagit au sujet d’une police municipale à Brest.
« Brest est la seule ville de plus de 100 000 habitants à ne pas
disposer d’une police municipale. Est-elle pour cela moins sûre que les
villes qui en disposent ? Non. La sécurité est un problème sérieux :
elle implique des réponses sérieuses. Il faut rappeler qu’elle est une
obligation républicaine qui incombe à l’État », insiste le député.
Les autorités allemandes donnent à cette heure toujours très peu d'informations sur l'auteur des faits, une femme qui selon la police aurait pu agir « dans un état d’urgence psychiatrique »... sauf que j'ai bien eu la veille mon traditionnel avertissement, un petit pic de 364 consultations, assez modeste en comparaison de celui des 3 et 4 mai, mais quand même...
Depuis le 20 mai, je regardais les chiffres monter en attendant la suite...
La voilà donc qui s'étale à la Une de tous les journaux : un attentat aux Etats-Unis le 21 mai, et celui-ci hier soir à la gare de Hambourg...
Allemagne : 18 blessés, profil de la suspecte… Ce que l’on sait de l’attaque au couteau à la gare de Hambourg
Une
femme de 39 ans a poignardé des passants « au hasard » sur un quai de
la gare de Hambourg (Allemagne) vendredi soir, faisant 18 blessés. Elle
est de nationalité allemande et pourrait présenter des troubles
psychiatriques.
Par L.V. avec AFP
Le 24 mai 2025 à 09h56
Une attaque au couteau a fait 18 blessés le 23 mai à la gare de Hambourg, en Allemagne. AFP/Jonas Walzberg
D’après la police locale,
« une Allemande de 39 ans, agissant seule et apparemment au hasard, a
poignardé des passants, blessant grièvement certains d’entre eux ».
Selon un dernier bilan publié dans la nuit de vendredi à samedi,
dix-huit personnes ont été blessées dans l’attaque, dont au moins quatre
très grièvement.
L’attaque
a entraîné une importante opération de secours. Des photos publiées par
l’AFP montraient des blessés pris en charge sur des civières ainsi
qu’un quai ferroviaire bouclé par les forces de l’ordre.
Qui est la suspecte ?
L’autrice
présumée de cette agression a été arrêtée peu après les faits, en début
de soirée, « sans opposer de résistance », selon la police. Les motifs
de son geste restent à déterminer mais l’hypothèse d’un mobile politique
n’est pas privilégiée, a indiqué un porte-parole de la police.
Pour
l’heure, très peu d’informations sur elle n’ont filtré : elle est
allemande et a 39 ans. D’après la police, elle se trouvait encore en
garde à vue dans la nuit et « doit être présentée à un juge » ce samedi.
Selon le journal allemand Bild, elle était connue des services de police. Elle aurait déjà été admise en hôpital psychiatrique par le passé.
« Nous
n’avons, jusqu’à présent, aucune indication que la femme ait pu agir
pour des motifs politiques », a indiqué sur la chaîne ARD le
porte-parole de la police locale Florian Abbenseth, selon lequel les
enquêteurs examinent la possibilité que la suspecte se soit trouvée
« dans un état d’urgence psychiatrique ». Elle a « agi seule » s’en
prenant aux voyageurs présents sur un quai de la gare centrale de la
deuxième ville la plus peuplée d’Allemagne, très fréquentée en ce début
de week-end.
Quelles sont les réactions ?
Le chancelier Friedrich Merz
s’est dit « bouleversé » par cet acte de violence. « Mes pensées vont
aux victimes et à leurs proches. Mes remerciements vont à toutes les
forces d’intervention sur place pour la rapidité de leur aide », a-t-il
également écrit sur le réseau social X.
Dans
un communiqué rapporté par Bild, la Deutsche Bahn - la société
allemande des chemins de fer - a fait part de sa « profonde
consternation ». « Nos pensées et notre compassion vont aux blessés »,
écrit-elle.
Le
maire de Hambourg Peter Tschentscher s’est pour sa part dit « choqué ».
« De nombreuses personnes ont été blessées, certaines grièvement. Un
grand merci à la police et aux services d’urgence pour leur intervention
rapide », a-t-il écrit sur son compte X. « Je souhaite beaucoup de
courage aux victimes du crime et j’espère que les blessés graves seront
également secourus », a-t-il ajouté.
L’Allemagne a connu ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières à l’arme blanche qui
ont choqué le pays, ainsi que des attentats à motif djihadiste et des
violences d’extrême droite qui ont mis au premier plan les questions de
sécurité. Samedi dernier, quatre personnes ont été blessées lors d’une
agression au couteau dans l’ouest du pays. L’auteur présumé est un
Syrien de 35 ans arrêté par les autorités qui suspectent un attentat
islamiste. Il avait frappé un groupe de personnes devant un bar du
centre-ville de Bielefeld avant de prendre la fuite.
L’agression au couteau d’un écolier de 12 ans dans la cour de son école
par un de ses camarades de 13 ans a également fait les gros titres de la
presse cette semaine. Selon les statistiques de la police criminelle,
quelque 8 900 agressions à l’arme blanche ont été commises en Allemagne
en 2023, représentant un peu moins de 6 % de la catégorie des violences
« ayant entraîné des blessures corporelles graves et dangereuses ».
Employés d’une ambassade d’Israël tués à Washington : ce que l’on sait du drame
Par Le Figaro
Les deux victimes, un homme
et une femme, auraient été visées mercredi à l’extérieur du Musée juif
de la capitale. Donald Trump a condamné ces «horribles meurtres» motivés
par «l’antisémitisme».
Selon le quotidien israélien Yediot Ahronot, un homme et une femme ont été tués par balle mercredi 21 mai au soir à l’extérieur du Musée Juif de Washington, la capitale fédérale américaine, où se tenait un événement organisé par le Comité Juif Américain.
Selon la chaîne d’information en continu CNN, ces deux personnes seraient liées à l’ambassade d’Israël aux États-Unis. Le journaliste Barak Ravik, du média Axios, a précisé de son côté qu’ils avaient été abattus à bout portant.
Il s’agirait d’un jeune couple qui était «sur le point de se fiancer», a indiqué Yechiel Leiter, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis. «Un
jeune homme a acheté une bague cette semaine avec l’intention de
demander sa petite amie en mariage la semaine prochaine à Jérusalem.
C’était un couple magnifique», a-t-il ajouté.
«Libérez la Palestine»
D’après des responsables interrogés par des
médias locaux, un homme a été aperçu en train d’arpenter les abords de
ce musée de la capitale américaine avant d’ouvrir le feu. Selon le récit
recueilli par CNN d’un témoin présent sur place juste après la
fusillade, après avoir tiré sur les deux victimes, le suspect aurait
attendu l’arrivée de la police pendant dix minutes et se serait fait
passer pour un témoin de la scène. Une fois interpellé, il aurait crié «Free Palestine» («Libérez la Palestine»).
Pamela Smith, chef du département de la police
métropolitaine, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’un suspect a
été arrêté. «Nous pensons que la fusillade a été commise par un
seul suspect, actuellement en garde à vue. Avant la fusillade, le
suspect a été observé en train de faire les cent pas devant le musée», a-t-elle déclaré. L’homme, identifié comme étant Elias Rodriguez, 30 ans, est originaire de Chicago. «Il s’est approché d’un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu, touchant nos deux défunts», a complété Pamela Smith.
Le suspect actuellement interrogé par la police et le FBI
Selon Dan Bongino, le directeur adjoint du FBI,
Elias Rodriguez, le suspect serait actuellement entendu par la police
de Washington ainsi que par le FBI. «La fusillade a eu lieu à
proximité de notre bureau de Washington. Nos agents du FBI sont
immédiatement intervenus et ont porté secours après l’attaque. Les
premiers indices suggèrent qu’il s’agit d’un acte de violence ciblée», a écrit Dan Bongino sur X. «Notre
équipe du FBI est pleinement mobilisée et nous vous fournirons des
réponses dans les meilleurs délais, sans compromettre la recherche de
nouvelles pistes», a-t-il poursuivi.
Quelques minutes après le drame, le directeur
du FBI, Kash Patel, avait confirmé que son équipe et lui-même avaient
été informés de la fusillade. «Alors que nous travaillons avec la
police métropolitaine pour réagir et en savoir plus, priez pour les
victimes et leurs familles dans l’immédiat», a-t-il écrit sur X.
D’«horribles meurtres» motivés par «l’antisémitisme»
Donald Trump a aussitôt condamné ces «horribles meurtres» motivés par «l’antisémitisme».
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a par la suite assuré que
les autorités retrouveraient les responsables de la fusillade. «C’était
un acte éhonté de violence lâche et antisémite. Ne vous y trompez pas :
nous retrouverons les responsables et les traduirons en justice», a-t-il écrit sur le réseau social X.
«Deux membres du personnel de l’ambassade
israélienne ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif
de Washington. Nous enquêtons activement», a quant à lui écrit Kristi Noem, secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis, sur X.
La procureur générale des États-Unis Pam Bondi a déclaré de son côté être arrivée rapidement sur les lieux. «Je prie pour les victimes de ces violences alors que nous nous efforçons d’en savoir plus»,
a-t-elle simplement commenté, précisant s’être entretenue à plusieurs
reprises avec Donald Trump par téléphone ces dernières heures à ce
sujet.
«Ni la terreur ni la haine ne nous briseront»
Le président israélien Isaac Herzog a également réagi après l’attaque. «Je
suis dévasté par les scènes à Washington DC. Il s’agit d’un acte
méprisable de haine, d’antisémitisme, qui a coûté la vie à deux jeunes
employés de l’ambassade d’Israël. Nos pensées accompagnent les proches
des victimes et nos prières accompagnent les blessés. Je leur adresse
mes sincères condoléances», a-t-il écrit sur X. Avant d’ajouter : «Nous
soutenons l’ambassadeur et tout le personnel de l’ambassade. Nous
soutenons la communauté juive de Washington et des États-Unis.
L’Amérique et Israël resteront unis pour défendre notre peuple et nos
valeurs communes. Ni la terreur ni la haine ne nous briseront.»
L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations
Unies, Danny Danon, a réagi aux informations relayées par les médias
concernant la fusillade, déclarant dans un communiqué sur X : «La
fusillade mortelle survenue en marge de l’événement qui s’est tenu au
Musée juif de Washington, DC – au cours duquel des employés de
l’ambassade d’Israël ont également été blessés – est un acte de
terrorisme antisémite odieux.»
Le Télégramme parle bien d'extrême-gauche, mais Rennes Infos Autrement emploie encore le terme d'"ultra-gauche" qui ne correspond à rien... sauf qu'un des militants fautifs a bien été interpellé, que la presse rapporte les faits, et que dans ces conditions il ne s'agirait pas d'entacher la réputation toujours immaculée de partis politiques qui se réclament de grands intellectuels, même s'ils n'en comptent pas dans leurs rangs, et dont certains des membres ont la prétention d'incarner l'Etat ou la République... C'est pénible.
À Rennes, des militants d’extrême gauche empêchent une interpellation
Samedi
22 mars, à Rennes, des policiers en patrouille ont tenté d’interpeller
deux jeunes circulant à scooter, sans casque. Mais plusieurs individus,
qui participaient à une soirée organisée par l’extrême gauche, ont
empêché l’opération.
Une
personne a été interpellée après l’altercation avec a police et placée
en garde à vue. (Photo d’illustration Lionel Le Saux/Le Mensuel)
Samedi
22 mars 2025, vers 22 h 40, une patrouille de police qui circule dans
le quartier de Cleunay à Rennes repère un scooter avec deux personnes
sans casque. Les policiers invitent le conducteur du deux-roues à se
ranger sur le bas-côté pour procéder à un contrôle, mais les deux
individus abandonnent aussitôt l’engin pour partir en courant.
L’un
des policiers engagé à la poursuite des fuyards se retrouve alors à
proximité du « Bâtiment à Modeler », où se tenait une « soirée festive
», organisée dans la foulée des manifestations d’extrême gauche « contre
le fascisme et le racisme ».
Il
semble que l’interpellation qui s’annonçait aurait alors été contrariée
par les militants présents à cette soirée, comme le révèlent nos
confrères du site Rennes Info Autrement, évoquant une vingtaine d’individus s’étant interposés, invectivant les policiers, permettant au suspect de s’enfuir à nouveau.
Une
personne a été interpellée à ce moment et placée en garde à vue. Elle a
écopé d’une composition pénale à vocation citoyenne, indique ce mardi
25 mars le commissariat de police de Rennes.
Le
samedi 22 mars 2025, vers 22h40, dans le quartier de Cleunay à Rennes,
un équipage policier repérait un scooter avec deux individus démunis de
casque. Alors que les forces de l’ordre faisaient signe au conducteur de
s’arrêter pour un contrôle, les deux individus abandonnaient le
deux-roues et prenaient la fuite en courant. L’un des fonctionnaires
rattrapait l’un des fuyards devant le « Bâtiment à Modeler », situé 2
rue André Trasbot, où se tenait une soirée organisée par une population
appartenant visiblement à la mouvance ultra-gauche. L’interpellation
tournait alors à l’affrontement : une vingtaine d’individus
s’interposaient en saisissant le policier, permettant au suspect de
prendre la fuite. Un des auteurs de cette agression était toutefois
interpellé sous les cris hostiles d’une cinquantaine de personnes
scandant : « Tout le monde déteste la police ». L’individu interpellé
était placé en garde à vue.
A chaque fois, des usagers l'ont fait fuir avant qu'il n'ait fini le travail... comme pour moi pour une des tentatives d'assassinat commanditées par mon employeur en 1994, mais celui-ci ne s'est pas arrêté à une agression, il a attaqué deux femmes au même endroit à une heure d'intervalle.
Deux coup sur coup, ça ne passe pas inaperçu...
Deux attaques identiques pour deux membres de la même famille avec les mêmes commanditaires, ça frappe aussi les esprits normaux...
Un homme tente d’étrangler deux femmes dans le métro à Paris
Le
suspect, qui a agressé les deux femmes à une heure d’intervalle samedi
matin à la station Pyrénées, a été interpellé par des agents de la RATP.
Un examen devait avoir lieu pour évaluer son état psychique.
Le 17 mai 2025 à 19h33, modifié le 18 mai 2025 à 07h17
Illustration.
L'une des deux femmes agressées samedi matin, a subi un étranglement
alors qu'elle se trouvait dans l'escalator de la station Pyrénées.
LP/Frédéric Choulet
Matinée
cauchemardesque pour deux usagères du métro, ce samedi, à la station
Pyrénées (XXe), sur la ligne 11 du métro. À une heure d’intervalle, ces deux femmes ont été agressées par un même auteur. Toutes deux étranglées, au point, pour l’une, de perdre connaissance.
La
première victime a été agressée vers 8h30, alors qu’elle empruntait
l’escalator de la station Pyrénées. Un homme l’a étranglée alors qu’il
se trouvait derrière elle. Des usagers sont intervenus, mettant en fuite
l’agresseur, qui a quitté la station de métro, pour disparaître avenue
Simon-Bolivar.
Puis
il est revenu dans la station, et s’en est pris à une autre femme, une
heure plus tard. Cette fois, ce sont des agents RATP qui sont
intervenus. L’auteur, dans un premier temps, a été mis en fuite comme la
première fois et s’est volatilisé dans la rue. Pour peu de temps.
Les victimes conduites à l’hôpital
Un
appel général a été lancé, et le suspect a été repéré à quelques mètres
de là, près du McDonald’s. Il a finalement été interpellé par une
équipe du GPSR, les agents de Sûreté de la RATP.
Pendant
ce temps, les secours étaient au chevet des victimes. Les deux femmes
agressées ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers. L’une
serait enceinte. Elles ont été conduites à l’hôpital pour des examens
complémentaires, précise la RATP qui fait part de « sa vive émotion
suite à l’agression des deux voyageuses ».
Quant
au suspect, il a été confié à la Sûreté régionale des transports, rue
de l’Évangile (XVIIIe). Un examen doit notamment évaluer son état de
santé psychique. Sollicité, le parquet de Paris n’a pas répondu.
Une semaine auparavant, deux agentes de la RATP s’étaient fait agresser
à la station Châtelet, par un homme arrêté à la suite par des agents du
GPSR. Elles avaient été frappées à la tête et au ventre, l’une était
également enceinte.
Je soutiens à 100%, et il faut continuer : dans les entreprises aussi, il se passe des choses abominables. Par exemple des femmes enceintes ou supposément enceintes que leurs employeurs font massacrer par leurs hommes de main pour qu'elles ne puissent pas leur faire payer de congé maternité, ou même, stériliser à leur insu par leurs propres médecins corrompus à cet effet. Ou bien encore toutes les opérations dites de "harcèlement moral" dont le but est bien d'obtenir la mort des victimes par suicide, et pas seulement leur départ de l'entreprise.
Affaire Bétharram : "C’est inédit",
quatre anciens élèves de l’établissement Onazam déposent plainte pour
"crime contre l’humanité" contre la congrégation religieuse
La congrégation des prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de Bétharram se situe à Lestelle-Bétharram. - Wikimédia
Cette nouvelle fonctionnalité utilise une voix synthétique générée par ordinateur. Il peut y avoir des
erreurs, par exemple dans la prononciation, le sentiment et le ton.
"S’il faut, je ferai des kilomètres pour que l’on entende le son de ma voix et être reconnu", a insisté l'un des plaignants.
Quatre anciens élèves ont déposé plainte pour "crime contre
l’humanité" jeudi 15 mai contre la congrégation religieuse des Prêtres
du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram. Une démarche inédite qui pourrait faire basculer l’affaire du collège lycée Onazam de Limoges (Vienne), a rapporté France 3.
Cette action pourrait permettre de lever la prescription et d’obtenir une reconnaissance par la justice pénale des violences physiques et sexuelles
que les victimes disent avoir subies dans les années 1960. Les
plaignants se sont également lancés dans cette démarche afin d’éviter "que des mineurs de moins de quinze ans se fassent violer par des prêtres ou des laïcs dans un cadre éducatif",
a plaidé l’une des victimes à l’origine de cette action auprès de nos
confrères. Le sexagénaire a été scolarisé dans l’établissement
entre 1967 et 1975.
Des agressions en colonies de vacances
Les quatre hommes membres du "Collectif Limoges Onazam" ont déposé plainte individuellement entre février et mars 2025 pour des faits remontants entre 1960 et 1970. Ils dénoncent avoir subi pendant des années des châtiments corporels, attouchements, viols et humiliations.
Durant cette période, et depuis 1948, les pères de Bétharram
dirigeaient l’établissement catholique avec plusieurs fonctions :
surveillance, enseignement et encadrement des colonies de vacances dans
les Pyrénées-Atlantiques où y étaient envoyés les élèves de Limoges…
Jusqu’à présent, les violences physiques et sexuelles dénoncées par les plaignants sont soumises à un délai de prescription,
aujourd’hui largement dépassé. Déposer plainte pour "crime contre
l’humanité" pourrait bien faire sauter ce verrou, ces derniers étant
imprescriptibles.
Mais pour le moment, aucun autre collectif de victimes des pères de Bétharram n’a entamé une telle action. "La
dernière fois qu’une telle démarche a abouti remonte à 1994, dans le
dossier Papon. Tous nos espoirs reposent sur les épaules de la
procureure de la République de Limoges, explique l’une des victimes à France 3.
Car, en effet, c’est à cette dernière que revient le pouvoir de juger
la plainte recevable, et, dans ce cas, ouvrir une instruction.
Onze critères
Et pour que ces agressions et violences sexuelles soient reconnues
comme "crime contre l’humanité", elles doivent néanmoins cocher onze
critères, dont "le viol […] ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable" ou encore "les
actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de
grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou
psychique".
Si la procureure de Limoges Emilie Abrantès a confirmé à nos confrères avoir bien été informée de l’existence de ces plaintes,
elle n’a pas souhaité communiquer davantage à ce sujet. Du côté de la
congrégation de Bétharram, basée Lestelle, celle-ci n’a pas souhaité
répondre aux sollicitations des journalistes, qui ont été renvoyés vers
ses précédents communiqués. Cette dernière estime avoir "déjà eu l’occasion à plusieurs reprises de s’exprimer dans les médias" sur l’affaire Onazam par le passé.
Dans l’un d’eux publié le 14 mars, elle assurait par ailleurs "avoir pris la mesure de la gravité des violences commisses au sein de l’institution Notre-Dame de Bétharram (l’établissement des Pyrénées-Atlantiques visé par plusieurs dizaines de plaintes, NDLR) durant plusieurs décennies. […] La congrégation tient à assurer de son soutien et de ses profonds regrets […] et vatout
en œuvre pour que les victimes de violences sexuelles commises par des
religieux puissent obtenir reconnaissance et réparation."
Une vingtaine de victimes indemnisées
La congrégation religieuse a indemnisé une vingtaine de victimes,
tous anciens élèves de l’institution Notre-Dame de Bétharram via la
Commission de reconnaissance et de réparation. Cette instance
indépendante, née du rapport Sauvé, est financée par les différentes
congrégations religieuses chargées de traiter les abus au cas par cas et
d’évaluer les répercussions des violences subies pour proposer un
dédommagement financier.
"D’autres solutions existent, mais dans un contexte politique
délétère, elles ne peuvent aboutir par manque de volonté. Une loi
constitutionnelle aurait permis une prise de conscience nationale",
estime Bertrand, qui se bat aujourd’hui avec le collectif de Limoges
pour que la reconnaissance et la prise en charge des victimes viennent
de l’État. "Je veux que tout ça ne soit pas oublié, il faut que ce
soit jugé. Cela ne s’oublie pas, pour moi, il n’y a pas prescription.
S’il faut, je ferai des kilomètres pour que l’on entende le son de ma
voix et être reconnu", a encore fait valoir un autre plaignant, qui entend ne rien lâcher.