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mercredi 30 septembre 2020

Ligue du LOL, David Doucet, Marvel Fitness, Taku Sekine et autres : où l'on reparle de cyberharcèlement...

 

 

 

Voilà un sujet sur lequel je ne pouvais pas rester totalement muette alors qu’il revient à l’actualité avec plusieurs affaires, moi qui suis victime des harcèlements de très grande ampleur des cybercriminels de la bande du pédophile, mythomane et trafiquant de drogue notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis maintenant plus d’une douzaine d’années.

Pour l’aborder, je vous propose donc, outre les deux articles ci-dessous et les quelques commentaires qui suivent, la vidéo illustrant ce billet, qui m’a été communiquée il y a trois jours par le cybercriminel Jean-Marc Donnadieu, de la bande du précédent, qui continue à me harceler et me menacer de mort en douce… car pour une fois, ce faisant, il m’a fait découvrir un contenu assez intéressant : entre autres, l’auteur de cette vidéo explique bien ce qu’est la « déconnologie » de son complice le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, que le pirate informatique Jean-Marc Donnadieu pratique aussi lui-même, pour ce qui est de sa partie visible sur le net : « rire » ou « se moquer » en bande organisée (aujourd’hui, on dit « raids numériques ») des « folles » qui se prétendent victimes de harcèlement moral dans le travail, ce qui bien évidemment n’a jamais existé nulle part, comme l’avait expliqué à la Gendarmerie de Puy-l’Evêque lors de son interrogatoire du mois de mars 2011 son génial « inventeur » PEC Luraghi.

En fait, ces harcèlements n’ont jamais été gratuits, il s’agissait dès le début, comme ce fut également explicité à maintes reprises dans leurs écrits publics par les harceleurs eux-mêmes, de faire taire toutes les victimes de tels procédés, parfaitement rodés dans le monde du travail et ailleurs bien avant l’avènement des réseaux sociaux sur Internet, avec toujours les mêmes objectifs ou effets : conduire la cible au suicide ou à tout le moins obtenir sa mort sociale.

Il n’y a donc vraiment rien de nouveau dans tous les phénomènes aujourd’hui décrits ou décryptés à propos de cyberharcèlement ou de lynchage en ligne ou sous ces vocables. Simplement, comme pour tout le reste, aujourd’hui le harcèlement passe aussi par Internet, mais pas seulement, tous les autres moyens à disposition des harceleurs restant également usités.

Aussi, d’une part, il est inutile d’attendre qu’ils puissent s’estomper d’eux-mêmes dans l’hypothèse d’une plus grande ou meilleure réactivité de la « justice » quant à divers crimes et délits (attente par ailleurs tout aussi vaine à l’heure où quasiment toute la magistrature française manifeste pour être maintenue dans tous ses privilèges, notamment celui de tourner en roue libre…), puisqu’ils ne résultent absolument d’aucun besoin de « justice », mais toujours de la même volonté de détruire un concurrent ou un rival trop brillant, ou d’éliminer un témoin gênant ou une victime trop encombrante, et d’autre part, les victimes de longue date dont je suis restent totalement médusées à la lecture d’auteurs comme David Doucet qui, feignant de découvrir l’existence du harcèlement, continuent à le nier totalement dans toutes ses formes concrètes autres que celle dont ils se disent victimes, laquelle serait spécifiquement liée à Internet et au droit d’expression publique dont tout internaute y dispose, mais n’a en fait résulté dans son cas particulier que d’activité journalistique.

Comment ces gens a priori assez instruits peuvent-ils donc ignorer que les phénomènes dont ils parlent ou se plaignent ont en réalité toujours existé ?

Quand même, je lis bien sur la fiche Wikipédia de M. David Doucet :

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Doucet

« Il est titulaire d’un master d’histoire obtenu à l’université Paris-IV. »

Et il n’aurait jamais entendu parler ni de cabale, ni de quarantaine ou autres mises au ban ?

Je suis choquée.

 

https://www.lepoint.fr/societe/ligue-du-lol-cancel-culture-le-plaidoyer-de-l-ex-redacteur-en-chef-des-inrocks-28-09-2020-2394032_23.php

Ligue du LOL, cancel culture : le plaidoyer de l’ex-rédacteur en chef des « Inrocks »

 

Interrogé par « L’Express », David Doucet revient sur cette affaire qui a secoué plusieurs médias français en 2019 et à l’issue de laquelle il a perdu son emploi.

 

Par

Modifié le 29/09/2020 à 06:32 – Publié le 28/09/2020 à 20:11 | Le Point.fr
 
L'ancien redacteur en chef des << Inrocks >> fait partie des journalistes qui ont ete pointes du doigt dans l'affaire de la Ligue du LOL l'annee passee.
L’ancien rédacteur en chef des « Inrocks » fait partie des journalistes qui ont été pointés du doigt dans l’affaire de la Ligue du LOL l’année passée. © Soumyabrata Roy / NurPhoto / NurPhoto via AFP

 

« J’espère pouvoir laver mon honneur. » Pour David Doucet, le mot d’ordre est clair. L’ancien rédacteur en chef des Inrocks fait partie des journalistes qui ont été pointés du doigt dans l’affaire de la Ligue du LOL l’année passée. Un groupe sur Facebook dont il ne nie pas avoir fait partie, mais dont il n’était pas l’un des meneurs, comme cela a pu être présenté, et qu’il a été l’un des premiers à quitter. C’est ce qu’il explique dans un entretien accordé à L’Express. L’occasion pour lui d’évoquer cette affaire médiatique et l’emballement qui a suivi. Mais aussi son livre La Haine en ligne, dans lequel il s’interroge sur « le tribunal » d’Internet et ses conséquences à travers divers exemples.

« Cette enquête représente plus d’un an de travail, une centaine d’entretiens, et propose une analyse en profondeur du phénomène de mort sociale suite aux lynchages en ligne », explique le journaliste, licencié par Les Inrocks en mars 2019 pour son rôle présumé dans la Ligue du LOL. « Cette haine qui s’exprime sur les réseaux sociaux est malheureusement devenue un sujet d’actualité incontournable, et sans doute l’un des enjeux sociétaux majeurs de ces prochaines années. » Il est bien placé pour évoquer ce « lynchage en ligne », lui qui a reçu « des milliers d’insultes et de menaces de mort via les réseaux sociaux » quand son nom a été cité dans l’affaire de la Ligue du LOL.

Lire aussi Ligue du LOL : notre contre-enquête

« Ma vie s’est effondrée »

« En l’espace d’un week-end, ma vie s’est effondrée. D’un seul coup, j’ai vu les gens se détourner de moi, je suis devenu radioactif », se remémore-t-il. Il confirme n’avoir participé à « aucun harcèlement », mais confesse un « canular téléphonique » qu’il « regrette puisqu’il a blessé quelqu’un ». « J’ai d’ailleurs longuement échangé avec cette personne pour comprendre la façon dont elle l’avait reçu, vécu, pour comprendre où j’avais fauté, et je m’en suis platement excusé… », explique-t-il. « Toutefois, perdre son poste pour un canular réalisé sept ans plus tôt, à cause d’un emballement médiatique aveugle, n’est pour moi que la cristallisation des dérives de notre époque », ajoute David Doucet, qui pointe du doigt l’attitude de la direction des Inrocks, lui qui a été soutenu par téléphone dans un premier temps avant d’être mis à pied. « Ensuite, le journal a tout fait pour accréditer l’image que j’étais une brebis galeuse et qu’avec mon départ on tournait la page d’un management toxique », regrette-t-il alors qu’il a attaqué son ancien employeur pour licenciement abusif.

« L’emballement médiatique » qui a suivi les premières révélations est comparé à « un trou noir journalistique » par David Doucet en raison du traitement qui a été fait de cette affaire. « Un an et demi après, plusieurs patrons de presse ont regretté auprès de moi cet emballement médiatique, mais ils n’ont pas encore osé le reconnaître publiquement. J’espère qu’ils le feront, mais je ne suis pas le porte-parole de cette ligue du LOL. Je ne suis même pas ami avec la majorité d’entre eux », ajoute le journaliste, qui évoque «  des licenciements, mais aussi des dépressions et des tentatives de suicide » d’autres personnes liées à ce dossier, dont il ne cite pas les noms.

Lire aussi Victor Hugo avait-il découvert l’ancêtre de la Ligue du LOL ?

Les revers de la « cancel culture »

Dans son livre, il revient sur « quelques histoires emblématiques » de personnes ayant subi un lynchage en ligne comme des membres de la Ligue du LOL, à l’image de «  la chanteuse Mennel, l’éditorialiste Julie Graziani ou bien encore du comédien Philippe Caubère ». « Ce qui m’intéressait, c’était de raconter le processus de lynchage en ligne et de mort sociale, et de voir quelles étaient les conséquences psychologiques et sociales sur ces personnes. C’est un phénomène neuf, et assez peu documenté d’un point de vue universitaire », explique David Doucet. Il souligne au passage que la « cancel culture » a des aspects négatifs parfois oubliés et qui peuvent se révéler dévastateurs pour ceux qui « n’ont pas les clés pour se faire oublier ou se reconstruire ».

Lire aussi Schiappa sur la Ligue du LOL : « Le sexisme se nourrit de la bêtise »

« Le problème avec la « cancel culture », c’est quand cela se transforme en une sorte de magistrature totale, sans respect de la présomption d’innocence ou de bonne foi », plaide le journaliste. « Cette absence de contradictoire va à l’encontre des droits fondamentaux de la défense. Je nourris l’espoir que, le jour où la justice répondra plus rapidement aux sollicitations des personnes victimes, ce besoin de clouer au pilori s’estompera… » Mais son livre, dont la sortie est attendue le 30 septembre, n’est pas destiné à faire le « procès » d’Internet, assure-t-il : « Je continue de penser que c’est un formidable outil de démocratisation de la parole qui a fait sauter bien des chapes de plomb. À l’image de #MeToo qui a fait savoir aux femmes agressées qu’elles n’étaient pas seules. »

 

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/gastronomie-chef-parisien-taku-sekine-s-est-suicide-1879014.html

Gastronomie : le chef parisien Taku Sekine s’est suicidé

 

Le chef parisien Taku Sekine a mis fin à ses jours, a annoncé sa compagne sur les réseaux sociaux. Chef du restaurant Dersou, dans le XIIe arrondissement, il était l’une des étoiles montantes de la gastronomie parisienne.

 

Publié le 29/09/2020 à 20h42 • Mis à jour le 30/09/2020 à 08h59
 
Ligue du LOL, David Doucet, Marvel Fitness, Taku Sekine et autres : où l'on reparle de cyberharcèlement... dans AC ! Brest 5f737f2d6529c_rdyzsrem-5022108

Une figure montante de la gastronomie parisienne a mis fin à ses jours. Taku Sekine, 39 ans, chef du restaurant Dersou, dans le XIIe arrondissement de la capitale, s’est suicidé, a annoncé ce mardi sa compagne sur les réseaux sociaux.

Dans un message posté sur Instagram, celle-ci déclare que le chef, « a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique » sur fond de rumeurs de violences sexuelles.

 

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© Capture d’écran du communiqué divulgué par l’épouse de Taku Sekine sur Instagram.

 

« Les conditions de la mort de Taku SEKINE ne sont ni ordinaires ni accidentelles. Taku SEKINE a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé -, avec une récurrence s’apparentant à un véritable acharnement. Certains acteurs, notamment de la presse, ont sciemment, en quelques semaines et en l’absence totale de plainte, ruiné la réputation de Taku SEKINE.

Ces personnes mal intentionnées, bafouant toute déontologie et toute règle de respect de la présomption d’innocence, ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku SEKINE, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. Ils n’ont bien sûr jamais osé le contacter directement », a affirmé l’épouse du chef sur son compte Instagram.

Une enquête publiée au cœur de l’été

Au mois d’août le journal gastronomique en ligne Atabula publiait une grande enquête consacrée aux violences sexuelles en cuisine. Le nom du chef n’y était pas mentionné, aucune des personnes interrogées n’ayant porté plainte. Quelques semaines plus tard, face aux spéculations, le journal décide de dévoiler l’identité du chef, avec l’explication suivante  : « Il y a quelques semaines, nous avons publié une longue enquête sur les violences sexuelles en cuisine, et que de nombreux noms ont été cités pendant les multiples entretiens menés. Un seul revenait sans cesse, avec des faits précis et graves. Ce nom lâché ne sortait donc pas de nulle part, il était le fruit d’un travail journalistique, avec des sources croisées. Peut-être aurions-nous dû publier son nom à ce moment-là. Mais tel n’a pas été mon choix, espérant peut-être que d’autres s’en chargeraient et que, surtout, cela pousserait les victimes à déposer plainte, un acte aussi difficile que salutaire. »

Né au Japon, Taku Sekine s’était formé à la cuisine aux côtés d’Alain Ducasse et d’Hélène Darroze, avant d’ouvrir Dersou, micro-restaurant élu Meilleure Table du Fooding en 2016. Trois ans plus tard il inaugure, Cheval d’Or, cantine chic franco-asiatique du XIXe récompensée du Fooding d’honneur 2020. Ce site lui a donné  » la possibilité d’élargir [sa] palette créative et de se confronter à d’autres challenges culinaires », affirmait-il dans une interview accordée à GQ, qui plaçait parmi les 25 personnes les plus influentes de la gastronomie.

YLG / ET /CR

 

vendredi 25 septembre 2020

Manifestation de magistrats corrompus du TGI de Brest contre leur ministre

 

 

 

 

L’une des premières organisatrices de tous les attentats islamistes commis sur le sol français depuis mars 2012, notamment ceux de janvier 2015 à Paris, se trouvait hier sur les marches du Palais de Justice de Brest pour protester avec ses collègues contre toute tentative d’ingérence dans ses sales affaires…

Quelle honte !

Fort heureusement, deux commentaires de lecteurs du Télégramme postés hier sur son site Internet témoignent qu’ils ne se laissent pas tous complètement abuser par cette bande de criminels.

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-des-magistrats-manifestent-contre-leur-ministre-video-24-09-2020-12624477.php

Publié le 24 septembre 2020 à 15h15 Modifié le 24 septembre 2020 à 16h16 
 

À Brest, des magistrats manifestent contre leur ministre [Vidéo]

 
Brest. Une trentaine de magistrats manifestent contre leur ministre
Lecture : 2 minutes
 

Une bonne trentaine de magistrats, greffiers et autres fonctionnaires du palais de justice de Brest, ont manifesté, ce jeudi midi, contre les récentes prises de position du garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti.

 

Tout à la fois plaidoirie et jugement, sans réquisition toutefois, ni de peine prononcée bien sûr : une bonne trentaine de professionnels du palais de justice brestois ont critiqué vivement leur ministre, Eric Dupond-Moretti, ce jeudi 24 septembre. Juges, procureurs, greffiers et autres fonctionnaires sont descendus sur les marches du bâtiment, vers 13 h, dans le cadre d’un mouvement national, à l’appel de l’Union syndicale des magistrats et du Syndicat national de la magistrature. Des déclarations récentes de l’ancien avocat et, c’était moins clairement verbalisé, l’arrivée de Nathalie Roret à la tête de l’École nationale de la magistrature, une avocate et non, pour la première fois, une magistrate, ont échauffé les esprits.

Conflit d’intérêts majeur ?

« Suite à la décision du garde des Sceaux de saisir l’Inspection générale de la Justice d’une enquête administrative contre trois magistrats, publiquement et nommément visés, du parquet national financier et aux propos [qu’il] a pu tenir ces derniers jours sur le corporatisme des magistrats », ils ont souhaité réagir dans une motion.

Ils dénoncent « le conflit d’intérêts majeur dans lequel se situe le garde des Sceaux, qui a mis en cause le parquet financier alors qu’il avait déposé plainte il y a moins de six mois, précisément au sujet de la procédure à l’origine de cette enquête administrative ». Ils rappellent que « l’inspection de fonctionnement ordonnée par Madame Belloubet (son prédécesseur) portait déjà en elle-même gravement atteinte à l’indépendance juridictionnelle, en ce qu’elle ne concernait pas le fonctionnement général d’un service mais une enquête en cours ».

« La séparation des pouvoirs mise à mal »

« Nous constatons que le ministre de la Justice, sous couvert d’un discours d’ouverture et de transparence, met à mal des principes démocratiques tel que celui de la séparation des pouvoirs, au profit d’intérêts privés », ont ajouté Audrey Berrier, magistrate du siège, déléguée de l’Union syndicale des magistrats, et Romain Liverato, vice-procureur de la République, devant leurs collègues.

Les avocats n’étaient pas présents. Nous avons interrogé Me Bertrand Audren, le bâtonnier. « Nous avons un dialogue régulier avec les magistrats et les chefs de juridiction, ici à Brest, et nous partageons un certain nombre de leurs préoccupations », a-t-il simplement déclaré.

 

David Cormier

Réactions & Commentaires

  • Bole FARI

    24 Septembre 2020 à 19h48

    Comment faire confiance à une justice qui ment ?
    La séparation des pouvoir n’est pas mise en danger, ce sont des magistrats qui vont enquêter en particulier sur une retraité qui a refusée de répondre à une convocation ! Que je sache la garde des sceaux a aussi le pouvoir de saisir le CSM lorsqu’il qu’il juge qu’il y a manquement d’un juge !!
    Quelle honte de voir le parvis d’un palais de justice occupé par des juges qui devraient juger !

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  •  

    MAR LEF

    24 Septembre 2020 à 17h04

    Manifestation corporatiste. Les juges seraient donc au-dessus des lois ? Ils ne pourraient jamais être mis en cause ?

    Signaler un abus Répondre

 

mercredi 23 septembre 2020

Michel Fourniret aurait enlevé et tué bien plus d'une trentaine d'enfants...

 

C’est une déclaration de son ex-épouse et complice Monique Olivier à une codétenue de la prison de Rennes qui selon les journalistes du Parisien fait « froid dans le dos », mais pas moins que le travail des juges d’instruction dans cette affaire et bien d’autres… à l’exception des récentes investigations entreprises dans le cadre de l’affaire Estelle Mouzin.

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/michel-fourniret-apres-l-affaire-estelle-mouzin-une-trentaine-de-cold-cases-reexamines-22-09-2020-8389515.php

Michel Fourniret : une dizaine d’ADN relevés sur le matelas au cœur de l’affaire Estelle Mouzin

 

Selon nos informations, les expertises réalisées sur un matelas de Michel Fourniret ont permis de découvrir une dizaine d’ADN inconnus. Une trentaine de cold cases devraient ainsi être réexaminés.

 

 Les enquêteurs s’interrogent toujours sur une période de neuf ans, pendant laquelle Fourniret n’aurait commis aucun crime.
Les enquêteurs s’interrogent toujours sur une période de neuf ans, pendant laquelle Fourniret n’aurait commis aucun crime. 
 

Par Vincent Gautronneau et Jérémie Pham-Lê

Le 22 septembre 2020 à 17h50, modifié le 23 septembre 2020 à 09h53

 

La question a obsédé des générations d’enquêteurs qui ont eu à croiser l’Ogre des Ardennes. À combien de reprises Michel Fourniret a-t-il réellement semé la mort au cours de sa longue itinérance criminelle? La décennie entre 1990 et 2000, cette fameuse « période blanche » durant laquelle aucun meurtre ne lui est imputé, a toujours nourri bien des soupçons.

« Comment avez-vous fait pour ne commettre aucun crime durant une période aussi longue ? » lui avait ainsi demandé un policier en 2017. « Parce que je travaillais. Je faisais partie de l’association des Castors », avait alors balayé Fourniret avec malice. Moqueur, voire provocateur, le septuagénaire se plaît à tourmenter les enquêteurs. « À votre place, je me poserais aussi la question », avait-il aussi glissé lors d’une autre audition.

Alors que Michel Fourniret vient d’être formellement relié à la disparition d’Estelle Mouzin en 2003, sa onzième victime potentielle, de nouvelles expertises génétiques accréditent la thèse d’un « chiffre noir ». Selon nos informations, pas moins d’une dizaine d’ADN inconnus ont été relevés sur un matelas du tueur en série retrouvé dans la maison de sa défunte sœur à Ville-sur-Lumes (Ardennes).

PODCAST. Disparition d’Estelle Mouzin : comment l’enquête a abouti, 17 ans après, à Michel Fourniret (Partie 1)

Il avait été saisi dès 2003, mais a fait récemment l’objet d’un nouvel examen avec les dernières technologies scientifiques par deux laboratoires dont un réputé de Bordeaux, ce qui a permis la découverte inattendue de traces partielles de l’ADN d’Estelle Mouzin. Ainsi que celui de Céline Saison, une autre victime de Fourniret. C’est semble-t-il dans cette demeure qu’il emmenait certaines de ses proies… La technique du « quadrillage » a été utilisée par les experts afin d’analyser chaque centimètre carré du matelas.

La santé de Fourniret décline, le temps presse

Ces nouvelles traces génétiques inconnues sont centralisées par les policiers de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) aux fins de comparaison avec les ADN de victimes ou disparues de dossiers non élucidés. Une trentaine de « cold cases » susceptibles d’impliquer Fourniret ont ainsi été sélectionnés, d’après nos informations. Le temps presse : la santé et la mémoire du septuagénaire, incarcéré à Fleury-Mérogis (Essonne) déclinent et la perspective de le voir jugé pour l’ensemble de son œuvre criminelle s’amenuise.

Parmi les comparaisons ADN prévues, au moins deux relèvent de dossiers très médiatiques : les affaires Marion Wagon, 10 ans, disparue en 1996 à Agen et Cécile Vallin, disparue en 1997 en Savoie alors qu’elle avait 17 ans. Spécialistes des cold cases et conseils du père d’Estelle Mouzin, Mes Corinne Herrmann et Didier Seban ont, de leur côté, proposé d’initiative « sept requêtes auprès de juges d’instruction ». « Nous voulons que soient comparés les ADN de victimes ou de disparues que nous représentons et ceux découverts sur le matelas, et tous les autres scellés, saisis chez Michel Fourniret », insiste la première. Car pour elle comme pour de nombreux enquêteurs, « il est inconcevable que Fourniret n’ait pas fait plus de victimes ».

 

Marion Wagon (à gauche), 10 ans, disparue depuis le 14 novembre 1996 à Agen, et Cécile Vallin  (17 ans) disparue en juin 1997./AFP ; PhotoPQR/Le Dauphiné Libéré
Marion Wagon (à gauche), 10 ans, disparue depuis le 14 novembre 1996 à Agen, et Cécile Vallin (17 ans) disparue en juin 1997./AFP ; PhotoPQR/Le Dauphiné Libéré

 

70 «victimes potentielles» de Michel Fourniret

Depuis son arrestation en 2003, l’ombre de Michel Fourniret a plané derrière de nombreuses affaires sans qu’aucun élément matériel ou corps ne permettent de le confondre. Dans un document édité en 2005 que nous avons pu consulter, la Direction centrale de la police judiciaire listait déjà 70 « victimes potentielles » de Michel Fourniret ! Des affaires qui s’étendent depuis 1987 sur des dizaines de départements et pour la majorité encore irrésolues 15 ans après. Selon plusieurs sources, les ADN de certaines des victimes ou disparues n’ont jamais été comparées avec les empreintes génétiques du dossier Fourniret…

C’est que, pendant longtemps, certains magistrats ou enquêteurs se sont forgé une image type de la cible du tueur : une jeune fille, vierge de préférence. « Il y a encore quelques semaines, un juge a rechigné à une comparaison ADN car la victime avait 30 ans, déplore Me Corinne Herrmann. Pour ce magistrat, Michel Fourniret ne pouvait s’attaquer qu’à des adolescentes. » Or, les deux dossiers les plus avancés sur la piste Fourniret viennent battre en brèche cette théorie. Il y a l’affaire Lydie Logé, disparue dans l’Orne en 1993. Des traces ADN partiels de cette jeune femme de 29 ans ont récemment été décelées dans la camionnette du tueur. Sa mise en examen est sérieusement envisagée. Et il y a bien sûr l’affaire Mouzin, qui semble prouver que l’Ogre des Ardennes peut aussi s’attaquer à des enfants de moins de 10 ans.

 

Michel Fourniret : une dizaine d’ADN relevés sur le matelas au cœur de l’affaire Estelle Mouzin

 

« Ces dernières affaires démontrent qu’il peut frapper partout, même loin de chez lui et cibler des victimes très différentes », estime un enquêteur. « Bien sûr, son intérêt pour la virginité a guidé la majorité de ses actes, note Jean-Luc Ployé, psychologue qui a expertisé Michel Fourniret et son ex-épouse Monique Olivier. Il a évidemment tendance à cibler un type précis de victimes, mais son parcours criminel prouve que s’il ne trouve pas ce qu’il veut, il peut élargir son spectre. »

Une pause de 10 ans difficile à imaginer

La « période blanche » est bien évidemment creusée en priorité par les enquêteurs de la police judiciaire comme de la gendarmerie. À l’époque, le tueur en série vit à Sart-Custinne, dans les Ardennes belges avec son épouse et son fils. C’est pourquoi les autorités belges ont été sensibilisées à la possibilité qu’il ait pu faire des victimes sur leur territoire, ou dans des pays limitrophes comme l’Allemagne.

Mais l’Ogre des Ardennes, qui travaillait dans une cantine scolaire ou enchaînait les boulots manuels, pouvait parcourir de vastes distances avec « Jojo », son Citroën C25. « Le pacte criminel passé par Monique Olivier et Michel Fourniret était le ciment de leur relation, souligne Jean-Luc Ployé. Il est donc difficile de les imaginer appuyer sur un bouton pause pendant 10 ans. »

 

Monique Olivier avait confié à une codétenue que le nombres d’enfants enlevés par son mari « dépassait largement la trentaine »./LP/Olivier Lejeune
Monique Olivier avait confié à une codétenue que le nombres d’enfants enlevés par son mari « dépassait largement la trentaine »./LP/Olivier Lejeune  

À ce titre, les confidences de Françoise B., une codétenue de Monique Olivier à la prison de Rennes, font froid dans le dos. Interrogée en décembre 2018 par la PJ, elle avait déclaré que l’ex-épouse de l’Ogre des Ardennes lui a un jour dit que le nombre d’enfants enlevés par son mari « dépassait largement la trentaine ».

En janvier, Monique Olivier elle-même a laissé entendre que le tueur en série n’avait pas encore livré tous ses secrets. Interrogée sur la fameuse « période blanche », elle a expliqué que son ancien mari était, à cette époque, rentré au domicile en affirmant à plusieurs reprises : « Au moins celle-là, on ne la retrouvera jamais »… À ce jour, le septuagénaire a été condamné pour huit meurtres et est mis en examen pour trois autres.

PODCAST. Michel Fourniret : sur les traces d’un monstre qui n’a pas livré tous ses secrets

 

lundi 21 septembre 2020

Alexandre Djouhri vient d'échapper de peu à une nouvelle incarcération

 

Dans ma boîte aux lettres ce matin. Comme ça, je ne risquais pas de passer à côté…

 

https://www.letelegramme.fr/france/la-grande-manip-21-09-2020-12621536.php

Publié le 21 septembre 2020 à 06h00 
 

[Édito] La grande manip’

 

Alexandre Djouhri, alors à Londres en 2018.
Alexandre Djouhri, alors à Londres en 2018. (Photo EPA)
 
Lecture : 2 minutes
 

Notre éditorialiste, Hubert Coudurier, donne son point de vue sur l’influent personnage Alexandre Djouhri.

« Qui que ce soit qui veut jouer avec moi a la roulette russe, je réponds présent. » C’est toujours intéressant pour un journaliste de rencontrer un personnage à la réputation sulfureuse au carrefour de nombreuses affaires politico-industrielles d’une décennie (2002-2012) durant laquelle la droite, malgré la guerre entre balladuriens et chiraquiens, détenait tous les leviers de pouvoir. Très proche du Premier ministre Dominique de Villepin, qu’il surnommait par ironie « le poète », puis finalement adoubé par le clan Sarkozy et son « vice-président », le secrétaire général de l’Élysée Claude Guéant, « monsieur Alexandre » est un personnage truculent, volontiers fanfaron. Un personnage de roman qui fera sûrement tôt ou tard l’objet d’un film.


Ne disposant pas de toutes les pièces d’un dossier complexe, il ne s’agit pas de le juger mais de reconnaître qu’il paie aujourd’hui au prix fort ses jeux d’influence après avoir connu une détention inhumaine comme s’il était le dommage collatéral de règlements de comptes entre la droite et la gauche soucieuse d’écarter définitivement du pouvoir Nicolas Sarkozy. « Celui-là, tu ne le verras plus », avait un jour lancé François Hollande à un petit garçon qui évoquait son adversaire. L’ancien chef de l’État, lui-même soupçonné d’avoir lancé une guerre pour destituer Kadhafi afin d’effacer les traces… d’un document pour le moins controversé diffusé par Mediapart entre les deux tours de la présidentielle qui vit l’élection de Hollande ! Qui a manipulé qui dans cette affaire, sachant que l’État profond, selon l’expression à la mode, souhaitait depuis longtemps se débarrasser de Kadhafi ? Et aurait su habilement instrumentaliser l’Élysée à cet effet ?

Notre sélection d’articles pour comprendre le dossier Affaire du financement libyen

 

https://www.letelegramme.fr/france/djouhri-je-suis-l-instrument-d-un-reglement-de-comptes-21-09-2020-12621553.php

Publié le 21 septembre 2020 à 06h00 Modifié le 21 septembre 2020 à 09h00 
 

Alexandre Djouhri : « Je suis l’instrument d’un règlement de comptes » [Exclusif]

Réservé aux abonnés

 

Alexandre Djouhri, à Londres, en 2018.
Alexandre Djouhri, à Londres, en 2018. (Photo EPA)
 
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[Exclusif] Sous le coup de neuf chefs de mise en examen dans le cadre de l’affaire du présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, Alexandre Djouhri nie en bloc les faits qui lui ont valu d’être interpellé à Londres, en 2018. Dans une interview au Télégramme, il se dit victime d’un « règlement de comptes ».

 

Comment expliquez-vous ce mandat d’arrêt européen ayant abouti à votre arrestation à Londres en janvier 2018 ?

On a prétexté que j’étais en fuite alors que je n’avais aucun antécédent judiciaire. Et la justice anglaise a été manipulée car on lui a dit qu’on m’avait perdu de vue en Suisse. Or mon avocat helvète avait déclaré au procureur du canton de Genève que je répondrai à une convocation légale. Les Anglais m’ont convoqué comme si j’étais résident français, faisant fi de mon permis C de résident suisse. J’avais pensé qu’en me rendant au pays de l’habeas corpus pour voir ma fille, je ne risquais rien. Pourtant ils m’ont incarcéré au département des drogués. J’ai été enchaîné pendant 18 jours, avec des gardes jour et nuit. J’ai fait deux arrêts cardiaques. Ils m’ont sauvé de la mort sans qu’aucun représentant de l’ambassade de France à Londres ne vienne me voir.

Un deuxième mandat, plus argumenté, a été émis avant votre extradition deux ans plus tard vers la France ?

Je ne correspondais à aucun cas justifiant un mandat d’arrêt européen (MAE). Après que son vice-président ait été présent en Suisse, lors de la perquisition du juge Tournaire à mon domicile, le Parquet national financier (PNF) est venu valider à Londres ce MAE. Le deuxième mandat était donc moins approximatif, évoquant un transfert de 500 000 euros à Claude Guéant (ancien secrétaire général de la Présidence de la République française et ancien ministre, NDLR) et une plus value de 8 millions d’euros sur la vente d’une villa à Mougins (Alpes-Maritimes, NDLR). Or, à mon domicile à Genève, ils ont mis un RIB de la femme de Claude Guéant que je n’ai jamais rencontrée. Quant à la villa, elle appartenait à une société dont je n’ai jamais été l’ayant droit. Qu’est-ce que je viens faire dans cette affaire où je n’ai pas de compte en banque ni de procuration ?

Marwan Lahoud, ancien directeur d’EADS, vous a accusé d’avoir voulu lui extorquer une commission sur une vente d’Airbus à la Libye ?

J’ai convaincu « Sergio » (Serge Dassault, NDLR) de faire un chèque contre l’avis du numéro deux du groupe Dassault, Charles Eldestenne, pour racheter les 26 % que Thales possédait dans EADS. Grâce aussi à Nicolas Sarkozy, j’ai réussi à lui expliquer que pour que le Rafale coûte moins cher, il fallait que 33 % de la charge industrielle de sa fabrication revienne au groupe Dassault. Lequel fit du coup une très belle opération. Quant à Marwan Lahoud, il voulait quitter EADS pour devenir président de Thales. Et Charles Eldestenne m’avait confié qu’il lui avait demandé de devenir président de Dassault Aviations. J’ai raconté tout cela dans ma déposition à la juge Aude Buresi.

Y a-t-il un agenda politique dans cette affaire ?

L’agenda politique, ce fut la primaire à droite. Je suis l’instrument d’un règlement de comptes visant à éliminer Nicolas Sarkozy. Le mandat d’arrêt s’appuie au départ sur cette somme de 50 millions d’euros selon un faux attribué à Bechir Saleh, le directeur de cabinet de Muammar Kadhafi qui prétend avoir financé la campagne électorale de Sarkozy. 50 millions d’euros dont on n’a jamais retrouvé la trace ! Et qui ont été ramenés par une contre-enquête menée par Hervé Gattegno dans le JDD, à 5 millions versés par Ziad Takieddine. Takieddine qui ce faisant s’incrimine lui-même d’avoir fait du lobbying en faveur d’Abdallah Senoussi, l’ex-chef des services secrets libyens, beau-frère de Kadhafi et organisateur des attentats de Lockerbie et du DC10 d’UTA.

Vous seriez un dommage collatéral de la gauche dans sa volonté d’empêcher Nicolas Sarkozy de se représenter ?

Manuel Valls avait dit à Hollande que j’étais le von Karajan (NDLR : célèbre chef d’orchestre) du financement politique et donc le meilleur moyen pour atteindre Nicolas Sarkozy. Valls a « rusé » Hollande en lui disant qu’en le nommant Premier ministre, il lui permettrait d’être réélu. Avant de lui expliquer qu’il ne pouvait plus se représenter. Avec Alain Bauer, Valls fit la tournée des capitales africaines pour dire aux chefs d’États que Hollande ne se représenterait pas. Mais au départ, ils n’y croyaient pas ! En ce qui me concerne, au départ j’ai été victime d’une lettre de cachet car les réquisitions du PNF ne peuvent être prises sans l’accord de l’Élysée. Je crains que ça ne recommence. Mais je dois rendre hommage à Alix Le Masson, vice-présidente, juge des libertés et de la détention près le tribunal de grande instance de Paris, d’avoir résisté aux pressions du Parquet national financier pour me faire réincarcérer. Ça, c’est la vraie justice

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https://www.letelegramme.fr/france/milieu-show-biz-affaires-l-incroyable-parcours-de-monsieur-alexandre-21-09-2020-12621444.php

Publié le 21 septembre 2020 à 06h00 
 

Milieu, show-biz, affaires : l’incroyable parcours de « monsieur Alexandre »

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Alexandre Djouhri (au centre), au côté de Dominique de Villepin, lors d’un match du PSG, le 23 avril 2014.
Alexandre Djouhri (au centre), au côté de Dominique de Villepin, lors d’un match du PSG, le 23 avril 2014. (Photo Arnaud Journois, Le Parisien, PQR)
 
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De Sarcelles à l’Élysée, des fréquentations du milieu des années 1980 aux grands patrons du CAC 40, Alexandre Djouhri a connu une trajectoire aussi mystérieuse que vertigineuse.

Il est une ombre qui a flotté dans les arcanes du pouvoir pendant plus de vingt ans. Essentiellement sous Chirac, puis Sarkozy. D’Alexandre Djouhri, à l’époque, aucune photo. Il est alors un très discret « intermédiaire », un « apporteur d’affaires », qui tutoie d’abord Dominique de Villepin (qu’il appelle « le poète »), puis Nicolas Sarkozy et les présidents d’Afrique centrale, les milliardaires saoudiens et les patrons du CAC 40 : Serge Dassault, Henri Proglio (Veolia puis EDF), Patrick Kron (Alstom)…

«Valeur montante du milieu »

Aujourd’hui âgé de 61 ans, « monsieur Alexandre » est soupçonné par la Justice française d’être au cœur de l’affaire de financement libyen (Kadhafi) de la campagne de Sarkozy de 2007 (Mediapart révèle entre les deux tours de la présidentielle de 2012 un document, contesté par la défense mais validé par la Justice, évoquant le versement de 50 M€ pour la campagne de Nicolas Sarkozy). Il est notamment mis en examen, depuis fin janvier dernier, pour corruption active, complicité (et recel et blanchiment) de détournement de fonds publics.

La vie de cet habitué des palaces de luxe, amateur de grands crus (et de boîtes de sardines millésimées, selon L’Obs), débute en 1961. Ahmed (son vrai prénom) Djouhri naît en Seine-Saint-Denis, d’un père kabyle, soudeur, et d’une mère kabyle au foyer, et grandit à Sarcelles aux côtés de neuf frères et sœurs. Il quitte l’école à l’âge de 16 ans et se met alors à fréquenter le milieu du banditisme. Il échappe à une première tentative d’assassinat, et est ensuite sérieusement blessé par balles (qui ne lui étaient pas destinées, selon lui) au cours d’une fusillade. Contre lui, la police ne retient alors rien, mais il est alors décrit comme « une valeur montante du milieu » et « un individu de moralité douteuse et dont les activités paraissent aussi lucratives qu’obscures ».

Anthony Delon, puis la voie de la Françafrique

Il multiplie les virées nocturnes parisiennes où il rencontre malfrats et jeunesse dorée. Se lie d’amitié avec le bouillonnant Anthony Delon, qui se brouille avec son père. Échappe encore à la mort, au guidon de la moto d’Anthony, dont les câbles de freins ont été coupés. Il rencontre aussi le fils d’un ancien directeur général de l’Unesco, qui lui ouvre les portes des réseaux de la Françafrique (Alfred Sirven, André Tarallo, pour Elf et le pétrole…) et Michel Roussin (cabinet Chirac), qui le connecte aux politiques (Marsaud, Villepin, Guéant)… Une étourdissante trajectoire racontée dans le détail, dans un livre coécrit par deux journalistes du Monde (Simon Piel et Joan Tilouine), publié fin 2019 : « L’Affairiste » (Stock, 19,50 €).

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https://www.letelegramme.fr/france/quand-le-medecin-de-djouhri-alertait-l-elysee-21-09-2020-12621439.php

Publié le 21 septembre 2020 à 06h00 
 

Quand le médecin de Djouhri alertait l’Élysée

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Les honneurs de la Garde républicaine lors de la réception de Kadhafi à l’Élysée, le 10 décembre 2007.
Les honneurs de la Garde républicaine lors de la réception de Kadhafi à l’Élysée, le 10 décembre 2007. (Photo EPA)
 
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La Justice française cherchait à l’entendre depuis 2015. Alexandre Djouhri, qui évitait la France, est finalement arrêté en janvier 2018 à Londres, en vertu d’un mandat d’arrêt européen. L’extradition demandée par la France ne sera autorisée que deux ans plus tard.

Durant sa détention au Royaume-Uni, il fait deux arrêts cardiaques, « dus à ses conditions d’incarcération avec stress intense », assure son médecin traitant. « Il a failli par deux fois perdre la vie et les séquelles sont irréversibles », poursuit le Dr Alexandre Nairi, qui s’inquiète dans un courrier adressé à l’Élysée le 24 février 2020, que « les autorités françaises ne tiennent pas compte de ces éléments ».

« C’est politique »

Déjà, le 10 mai 2019, dans un premier courrier, dont Le Télégramme a obtenu la copie, le même médecin alertait déjà l’Élysée. « À mon grand étonnement, monsieur l’ambassadeur (de France à Londres ; NDLR) m’a répondu « C’est politique », suivi d’un « Je vais me renseigner », sans suite ».

Placé en détention provisoire à l’hôpital pénitentiaire de la prison de Fresnes début février 2020, Alexandre Djouhri avait été libéré pour raison médicale (risque Covid) le 16 mars, et placé sous surveillance électronique. Selon nos informations, il aurait failli être de nouveau placé en hôpital pénitentiaire, vendredi dernier. Mais Alix Le Masson, vice-présidente, juge des libertés et de la détention près le tribunal de grande instance de Paris, aurait décidé sa remise en liberté.

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dimanche 20 septembre 2020

Denis Robert confronté aux méthodes de mes harceleurs...



 

 

Et hop ! Encore un…

Harcelé, il se fait traiter de harceleur…

 

https://www.ouest-france.fr/medias/remous-a-la-webtele-le-media-denis-robert-prie-de-quitter-la-direction-6971868

Remous à la webtélé Le Média : Denis Robert prié de quitter la direction

 

Le journaliste Denis Robert a été prié de renoncer à ses fonctions de directeur de la rédaction de la webtélé Le Média. Officiellement, le poste est devenu incompatible avec une réorganisation prévue, mais les relations sont aussi difficiles avec la rédaction.

Denis Robert en 2016.
Denis Robert en 2016. | PHOTO WIKIMEDIA COMMONS CC 4.0 / POTEREALPOPOLO
Ouest-France avec AFP. Publié le 13/09/2020 à 17h22

 

La webtélé Le Média a demandé au journaliste Denis Robert de renoncer à son poste de directeur de la rédaction, sa fonction étant incompatible avec une réorganisation de la chaîne, a-t-on appris dimanche auprès de la direction, qui lui reproche aussi d’avoir instauré un climat de mal-être.

Denis Robert, connu pour ses révélations sur le scandale Clearstream dans les années 2000, avait remplacé Aude Lancelin en avril 2019 à la tête de la rédaction du Média, une web TV de gauche financée par ses souscripteurs.

Vendredi, la direction de la chaîne a demandé au journaliste de ne plus exercer cette fonction, selon un courrier consulté par l’AFP, confirmant une information du Monde.

Choix structurel

Pour le président de l’entreprise de presse Le Média, Julien Théry, l’existence d’un directeur de la rédaction n’est pas compatible avec le projet de réorganisation de la chaîne, aujourd’hui association financée par ses souscripteurs, qui doit se transformer en coopérative.

Ce poste est donc supprimé, et structurellement, cette décision n’est pas liée à la personnalité de Denis, a affirmé à l’AFP Julien Théry, qui est son employeur. Il n’a jamais été question de demander à Denis de quitter Le Média, où il a toute sa place, a-t-il précisé.

Depuis le début, le projet du Média est un projet collectif, avec un idéal de collégialité dans la gouvernance, supposant une absence de directeur de la rédaction, a-t-il développé.

Mais il y a d’autant plus une volonté de supprimer ce poste que ça se passe très mal entre lui et la rédaction, a-t-il ajouté, parlant d’un climat de mal-être qui règne dans l’équipe. Et de facto, Denis Robert n’occupait plus sa fonction depuis six mois.

Climat délétère

De son côté, la Société des journalistes (SDJ) du Média a évoqué, dans un communiqué, un climat délétère que les méthodes de management de Denis Robert auraient instauré.

Sollicité par l’AFP, Denis Robert n’avait pas répondu dans l’immédiat.

La chaîne va lancer en octobre une campagne de souscription de parts sociales auprès de ses socios – ses 13 000 adhérents – pour devenir une coopérative en janvier. Depuis son lancement, elle a été secouée par plusieurs crises, notamment lors des départs de Sophia Chikirou et Aude Lancelin.

 

Une magistrate du parquet de Brest ne porte pas son masque au tribunal...

 

A tous les coups, c’est encore Isabelle Johanny, la vice-procureure auteure de nombreux faux en écriture publique me concernant, la même qui préfère s’exciter sur le tilde breton que sur certains trafiquants de drogue, pédophiles et cybercriminels notoires…

La madame qui fait la pluie et le beau temps au TGI de Brest entend rester au-dessus des lois…

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-la-representante-du-ministere-public-rechigne-a-se-masquer-a-l-audience-18-09-2020-12620349.php

À Brest, la représentante du ministère public rechigne à se masquer à l’audience

 

Pas de doute en entrant dans la salle d’audience correctionnelle de Brest, le masque est obligatoire.
Pas de doute en entrant dans la salle d’audience correctionnelle de Brest, le masque est obligatoire. (Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)
 
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Accrochage surréaliste, jeudi après-midi, au tribunal correctionnel de Brest, entre le président de l’audience et la représentante du parquet qui refuse de porter son masque en séance. La mise au point s’est produite en deux temps.

 

Dès son arrivée dans la salle, le président du tribunal correctionnel de Brest, Xavier Jublin, rappelle la consigne de porter le masque, même durant les interventions et le plus correctement possible, en recouvrant également le nez. « Ce n’est pas très agréable, mais c’est une obligation qui nous est faite ». « Je vous demanderai de le porter tout le temps et au cours de vos interventions ».

Amende aux contrevenants ?

En haussant la voix et en ajoutant, au second degré, qu’il ne vise personne en particulier, il enfonce le clou en rappelant que la représentante du ministère public, présente dans la salle, est susceptible de constater l’absence de masque et d’infliger une amende de 135 € à tout contrevenant. Sauf que la représentante du ministère public ne porte pas son masque et ne semble pas décidée à se couvrir le visage. La remarque insistante du président lui est prestement destinée.

La séance démarre, malgré tout, devant des prévenus, des avocats, un public et des journalistes scrupuleusement masqués. Au fil de l’après-midi, la température monte dans la salle, prévenus et avocats intervenant masqués. Il faut parfois faire répéter les uns et les autres pour une parfaite compréhension des propos. Une avocate demande au président s’il l’autorise à baisser le masque pendant sa plaidoirie. « C’est non ! Aucune exception ! », rappelle le président de séance, garant de la bonne tenue des débats et du respect des règles sanitaires en vigueur.

Le ton monte

Plus le choix : le président revient à la charge et doit s’adresser directement à la représentante du parquet. « Si vous ne portez pas votre masque, je serai dans l’obligation de suspendre la séance », tonne-t-il, sans remarque ni réponse de la part de l’intéressée. Flottement et silence gêné dans la salle, avec un président contraint de faire preuve d’autorité en direction du parquet !

Toujours sans un mot, la substitut du procureur finit par saisir le masque en tissu devant elle pour se couvrir la bouche et le nez.

En échangeant avec une avocate qui vient la voir à la pause, elle estime disposer de suffisamment de distance entre les prévenus, les juges et le public et que les protections en plastique constituent une protection supplémentaire dans cette vaste salle d’audience. Sauf qu’en qualité de représentante du ministère public, elle est, dans cette salle, la voix et le visage de la société. Décidément, cette crise de la covid, pas avare en contradictions en tous genres, ne nous aura rien épargné !

 

vendredi 11 septembre 2020

Covid-19 au tribunal de Vannes et seuil d'alerte bientôt atteint à Brest

 

On observe à Brest une flambée des cas depuis fin août, ce qui correspond aux retours de vacances, à la rentrée des classes dans l’enseignement supérieur avec l’arrivée de nouveaux étudiants en provenance pour certains de régions de plus forte circulation du virus, voire de pays étrangers et des aéroports, et bien sûr, au retour à Brest de David Rajjou après son premier périple africain en compagnie de son collègue marseillais…

Merci qui ?

 

https://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/suspicion-de-covid-au-tribunal-de-vannes-l-audience-perturbee-10-09-2020-12614494.php

Publié le 10 septembre 2020 à 16h02 Modifié le 10 septembre 2020 à 16h22
 

Suspicion de covid-19 au tribunal de Vannes : les affaires reportées

 

La séance du tribunal correctionnel de Vannes a été perturbée ce jeudi à Vannes en raison d’une suspicion de covid-19 concernant la juge qui devait présider la séance…
La séance du tribunal correctionnel de Vannes a été perturbée ce jeudi à Vannes en raison d’une suspicion de covid-19 concernant la juge qui devait présider la séance… (Photo d’archives François Destoc/Le Télégramme.)
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Le fonctionnement du tribunal correctionnel de Vannes a été fortement perturbé, ce jeudi après-midi, en raison d’une suspicion de covid-19 pour la juge qui devait présider la séance…

 

Ce jeudi après-midi, le fonctionnement du tribunal correctionnel a été sérieusement perturbé en raison d’une suspicion de contamination par la covid-19 pour la juge qui devait présider cette audience. Se sentant fébrile mercredi, cette magistrate a décidé de se soumettre à un test de dépistage, dont elle espérait connaître les résultats ce jeudi. L’audience n’a ainsi pu démarrer à 14 h comme prévu car les résultats du test n’étaient toujours pas parvenus.

À 15 h, toujours rien, pas plus qu’à 16 h 30, tant et si bien qu’il a été décidé qu’une autre juge assure temporairement la présidence pour renvoyer les affaires inscrites à l’ordre du jour. Car l’audience ne pouvait se tenir puisque seule la présidente, comme le veut la procédure, a connaissance des dossiers et ne pouvait donc être remplacée au pied levé pour mener les débats. Quatre dossiers ont été renvoyés au 27 mai et 10 juin 2021 ! L’un d’eux avait déjà été renvoyé à deux reprises… « Nous sommes dans une situation extraordinaire, à laquelle il va peut-être falloir désormais nous habituer », a alors expliqué la procureure Marie Bahuon à l’adresse des prévenus et des victimes présents dans la salle d’audience.

Une victime fait un malaise

En découvrant cette situation, l’une des victimes a fait un malaise. Son avocat a alors expliqué : « L’agression sexuelle dont elle est victime remonte à dix ans. Elle espérait que cette affaire allait enfin être terminée aujourd’hui ». Les juges ont compris la situation et ont décidé de renvoyer le jugement de cette cinquième affaire dans un délai plus court, fixé à jeudi prochain 17 septembre.

Si dans les prochains jours les résultats du test de cette juge s’avéraient positifs, c’est peut-être tout le fonctionnement de l’ensemble du tribunal qui serait remis en cause car cette magistrate a, selon toute vraisemblance, pu être en contact avec d’autres collègues juges mais aussi des greffiers puisqu’elle avait notamment présidé, en étant masquée, deux audiences, mercredi et jeudi de la semaine dernière.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/entretien-covid-19-brest-se-rapproche-de-la-zone-rouge-6968771

ENTRETIEN. À Brest, la circulation du Covid-19 accélère, la ville « se rapproche de la zone rouge »

 

Au CHRU de Brest (Finistère), il n’y a pas de tension pour les tests de dépistage du coronavirus. Et aucun patient n’est en réanimation. Cependant, le taux d’incidence a augmenté fortement depuis fin août 2020 et se rapproche du seuil d’alerte.

Le professeur Eric Stindel, président de la commission médicale d’établissement du CHRU de Brest : « Le taux d’incidence est de 30 pour 100 000 habitants dans l’agglomération brestoise. Brest se rapproche de la zone rouge de circulation active du virus qui est à 50 pour 100 000. » | ARCHIVES OUEST-FRANCE
 
Ouest-France Propos recueillis par Laurence GUILMO. Modifié le 10/09/2020 à 19h43 Publié le 10/09/2020 à 19h15

Entretien avec le professeur Eric Stindel, directeur de la commission médicale d’établissement (CME) du CHRU de Brest-Carhaix.

Est-ce que le laboratoire de l’hôpital est sous tension concernant les tests ?

Nous ne sommes pas sous tension. Actuellement, nous réalisons 349 prélèvements par jour, en moyenne. Mais le laboratoire peut en traiter jusqu’à 400 par jour. Le délai pour obtenir le résultat est d’environ 24 heures. Environ 2 % des tests du CHRU sont positifs au covid-19.

ENTRETIEN. À Brest, la circulation du Covid-19 accélère, la ville « se rapproche de la zone rouge »

 

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-test-covid-19-ou-en-est-la-situation-a-brest-6968734

Test Covid-19 : où en est la situation à Brest ?

 

En France, la demande de dépistages Covid flambe. Entraînant une augmentation du délai d’attente. Si le laboratoire brestois Cerballiance de Keraudren (Finistère), en charge des tests PCR, arrive encore à faire face aux demandes les plus urgentes, elles sont de plus en plus nombreuses.

La demande de tests PCR est de plus en plus importante à Brest. | OUEST-FRANCE
Ouest-France Jade SIMON. Publié le 10/09/2020 à 18h52

La demande est soutenue, en augmentation constante, de plus en plus élevée chaque semaine », constate d’emblée un biologiste du laboratoire Cerballiance de Keraudren, en charge de la réalisation des tests PCR à Brest. En France, la demande de dépistage Covid flambe. La cité du Ponant ne fait pas exception. Une situation en partie due au fait que l’on dépiste les personnes sans ordonnance, ce qui représente tout de suite beaucoup plus de monde », analyse le docteur.

Trois niveaux de priorité

Mais actuellement, à Brest, le laboratoire arrive encore à faire face. Ou du moins, à répondre le plus rapidement possible aux cas les plus importants. Trois niveaux de priorités sont établis. Le premier ? Les personnes symptomatiques et les cas contact, où un résultat en 24 heures est nécessaire. Là, dans la majorité des cas, on arrive à donner le résultat le lendemain », note le laboratoire. Problème ? Le nombre de cas positifs augmente. Ce qui entraîne inévitablement la hausse du nombre de cas contact. On va finir par arriver à un tel niveau de priorité 1 que l’on ne pourra plus répondre à ce délai de 24 heures. On ne pourra pas prioriser l’urgence dans l’urgence », explique le laboratoire. Pour le troisième niveau, le délai d’attente atteint déjà plusieurs jours. Ce qui peut être problématique pour les personnes qui en ont besoin pour partir en vacances par exemple, et qui rentre dans cette case 3.

Alors quelle solution proposer avant d’atteindre la saturation ? « On peut se poser la question de savoir s’il est toujours justifié de tester les personnes sans symptôme, sans cas contact. Est-ce qu’il ne faudrait pas revenir, dans les semaines à venir, sur un test prescrit via ordonnance ? », questionne le biologiste.

Se réorganiser pour faire face

En attendant, la situation demande au laboratoire d’être en perpétuelle réorganisation pour faire face. On a un plan au niveau des ressources humaines. Ça se traduit, entre autres, par des recrutements de secrétaires, de préleveurs… L’organisation est de plus en plus consolidée. » Mais il faut aussi que la technique suive, et là, c’est plus complexe pour les laboratoires. « Il faut obligatoirement augmenter la capacité technique pour avoir les résultats au plus vite. Si on n’arrive pas à avoir de machines en plus, cela va commencer à devenir compliqué », détaille le biologiste du laboratoire Cerballiance.

Quid des tests antigéniques ? Avec un résultat donné en moins de 30 minutes, il permettrait de lutter contre cette augmentation du temps d’attente. Pour l’instant c’est trop tôt pour les lancer à Brest. On attend d’avoir du recul sur l’efficacité de ces tests. Ils sont moins performants mais représente un vrai gain de temps. L’un se fait au détriment de l’autre.

lundi 7 septembre 2020

L'avocat brestois David Rajjou contaminé par le Covid-19

 

Des tests l’auraient révélé à Dakar à une date qui n’est pas précisée. On comprend toutefois qu’il s’agit d’une récente tentative d’entrée sur le territoire mauritanien des deux avocats français de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziza.

Et l’on en déduit qu’au préalable David Rajjou a pu contaminer tout le TGI de Brest ainsi qu’un certain nombre de ses clients, de ses confrères, collègues et partenaires divers et variés.

A suivre.

 

http://moroccomail.fr/mauritanie-les-autorites-senegalaises-confirment-la-contamination-au-coronavirus-des-avocats-francais-daziz/

 

L'avocat brestois David Rajjou contaminé par le Covid-19 dans AC ! Brest kajjou-brigant

 

Mauritanie : Les autorités sénégalaises confirment la contamination au coronavirus des avocats français d’Aziz

 

 

Les autorités sénégalaises ont confirmé la contamination à la pandémie du Covid-19 des deux avocats français et membres du collectif de défense de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, en l’occurrence Mes David Rajjou (cabinet David Rajjou) et Kevin Brigant (Denis Rebufat & associés).

Les deux avocats étaient arrivés par voie aérienne dans la capitale sénégalaise, Dakar, en perspective de l’entrée dans le territoire mauritanien à travers le passage frontalier de Rosso, où ils devront rejoindre leurs collègues de défense Mes Icheddou et Taghiyoullah Eida.

Mais des tests anti-Covid effectués sur eux ont montré leur contamination au coronavirus.

Ce qui les empêchera sans nul doute pour un bon moment, d’entrer en contact direct avec leur client, objet d’interdiction de la Sureté de quitter le territoire national et qui doit en découdre avec les limiers du pôle anticorruption et leurs convocations sans cesse renouvelées.

Source:alwiam.info