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mardi 12 octobre 2021

A Quimper aussi, déferlante de plaintes... contre un ancien élu...

 

… suite à la publication d’une enquête du Télégramme sur les raisons ayant conduit des magistrats non finistériens, en l’occurrence de Saint-Brieuc, à poursuivre chez eux cet élu de Quimper pour des faits d’exercice illégal de la médecine et d’agressions sexuelles…

Notons que le très curieux ou très intrigué journaliste du Télégramme auteur de cette enquête hallucinante qui n’aura jamais porté sur l’essentiel des questions qui s’imposaient, à savoir, celles concernant les manifestes défaillances de la justice locale, et non de présumées maladies mentales dont seraient atteintes les femmes qui se plaignent de pervers et/ou les font poursuivre, n’est-ce pas… n’est autre que Thierry Charpentier, qui se fait régulièrement bisouter sur Twitter par le trafiquant de drogue, pédophile, cybercriminel, mythomane, calomniateur public et harceleur notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, sans s’être jamais interrogé sur toutes les libertés dont jouit cet individu…

Tant qu’à enquêter sur cette affaire, il aurait peut-être pu aussi s’intéresser un peu à l’auteur des faits, au lieu de n’interviewer qu’une de ses victimes disant d’elle-même avoir été naïve et n’être pas traumatisée, contrairement à celles qui ont porté plainte…

Mais non…

On y supplée ci-dessous avec quelques éléments de parcours de l’individu.

 

P.S. : Celui des journalistes du Télégramme qui se fait régulièrement peloter sur Twitter par le pédophile et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi est le Brestois Hervé Chambonnière et non le Quimpérois Thierry Charpentier. On les confond assez souvent. Toutes mes excuses au second pour cette erreur.

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/en-bretagne-ce-faux-infirmier-qui-piquait-les-femmes-11-10-2021-12843787.php

Publié le 11 octobre 2021 à 06h00
 

Le faux infirmier qui piquait les femmes jugé au tribunal de Saint-Brieuc

 

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Peu banales, les lubies de ce chef d’entreprise et ex-élu quimpérois, qui réalisait des prises de sang sur des femmes. Avant son procès, à Saint-Brieuc, mardi, pour exercice illégal de la médecine et agressions sexuelles, l’une de ses victimes témoigne.

 

Le faux infirmier qui piquait les femmes jugé au tribunal de Saint-Brieuc
(Photo Lionel Le Saux)

 

Emilie (*) avait classé l’affaire dans un recoin de son cerveau, parmi les souvenirs « un peu perturbants ». Tout lui est revenu en pleine poire, en juillet, lorsqu’elle a appris, par hasard, que Nicolas Gonidec comparaîtra, le 12 octobre, à Saint-Brieuc, pour exercice illégal du métier d’infirmier. Après réflexion, elle a trouvé « important d’en parler, si je ne suis pas la seule et qu’il a été plus loin avec d’autres ».

Cooptée pour être bénévole

La trentenaire sud-finistérienne a dix ans de moins lorsqu’elle croise ce chef d’entreprise quimpérois. Elle travaille alors pour un fanzine nantais. À l’époque, un événement fait l’unanimité dans le monde culturel breton : le Cyber fest-noz. Ce défi technologique, créé à Quimper en 1999, fait se connecter, lors du festival de Cornouaille, les danseurs du monde entier. Pour écrire son article, Emilie contacte le responsable d’An Tour Tan, la société de production audiovisuelle qui capte et retransmet en direct l’événement. Lors de l’interview, elle lui fait part de son intérêt pour la photo. Échange de bons procédés : en retour, il la coopte pour être bénévole sur le festival de Cornouaille.

 

Le faux infirmier qui piquait les femmes jugé au tribunal de Saint-Brieuc
(Le Télégramme/Thierry Charpentier)

 

« Si tu veux bien, ce serait su-per-sym-pa ! »

L’hiver suivant, elle a retrouvé sa cité universitaire lorsqu’elle est recontactée par Nicolas Gonidec. « Il me demandait un coup de main : faire des photos pour illustrer un article sur les prises de sang. J’ai trouvé ça un peu bizarre mais bon, je me disais surtout que ça allait ensuite être un bon plan pour avoir des pass pour les prochains festivals », se remémore-t-elle. Elle lui envoie quatre clichés de son bras, manche relevée, avec un garrot. Plus aucune nouvelle jusqu’à ce qu’en mars 2012, un « hello ! » apparaisse sur sa page Facebook. Nicolas Gonidec lui demande si elle serait « dispo pour l’aider à nouveau ? ». Il lui révèle qu’il a « une formation médicale », qu’il fait partie « d’un groupe de travail qui met au point une méthode de relaxation simple mais efficace à réaliser avant les prises de sang ou vaccins, et je dois tester cette méthode… Donc si tu veux bien, ce serait su-per-sym-pa ! ».

 

Le faux infirmier qui piquait les femmes jugé au tribunal de Saint-Brieuc
(Le Télégramme/Thierry Charpentier)

 

« Il m’a eue à l’usure »

Le hic, c’est que Emilie n’est pas du tout stressée par les piqûres – elle donne régulièrement son sang -, et elle n’est pas trop dispo. « Mais je ne voulais pas lui répondre un non catégorique, pour ne pas me fermer la porte pour d’autres festivals ». Elle fait traîner les choses mais « il m’a relancé un paquet de fois ! ». Le 26 novembre, elle finit par dire oui, « pour être tranquille. Il m’a eue à l’usure ». Le lendemain, la voilà à Quimper, dans une pièce des locaux d’An Tour Tan. « Il est seul. Il y a un canapé, et, en face, une caméra sur un trépied. Il me réexplique le topo, qu’il teste une méthode de relaxation pour les personnes qui stressent avant une piqûre ». Elle s’installe sur le canapé. Il met la caméra en route. « Il me fait une première piqûre, sans rien injecter, de ce que je me souviens ».

« C’est là que j’ai fait un malaise »

Vient le second temps de l’expérience : La méthode de relaxation. « Ce dont je me rappelle, c’est qu’à un moment, il fallait se faire un massage de la poitrine. Il me dit : J’éteins la caméra. Je sors de la pièce. Il faut vraiment que tu sois relax pour faire ça ». Un brin interloquée, Emilie « (se) retrouve seule comme une conne. Je trouvais ça très bizarre. Je crois que je suis allée voir si la caméra était bien éteinte et puis je n’allais pas me tripoter la poitrine ! Je l’ai attendu… ». Lorsqu’il revient, Emilie lui assure qu’elle a suivi le protocole à la lettre. « Il me dit alors qu’il va faire une deuxième piqûre pour voir si la méthode a fonctionné ». La seringue contenait-elle ou non un produit ou son cerveau s’est-il mis en rideau devant l’étrangeté de la situation ? « C’est là que j’ai fait un malaise alors que ce n’est pas du tout mon genre ! Ça ne m’arrive jamais ».

Quatre parties civiles

Quand elle reprend ses esprits, il est à ses côtés, prévenant. « J’étais un peu dans les vapes et je me disais que c’était bizarre… Il a attendu que ça aille un peu mieux et puis merci, au revoir ! Il m’a dit qu’il me recontacterait. Ensuite, j’ai de nouveau été bénévole pour An Tour Tan. Il ne m’a rien demandé depuis », relate Emilie. Elle relativise : « Après coup, je me dis que j’ai été naïve, je n’avais qu’à dire non. Mais je ne suis pas traumatisée ». D’autres femmes le sont. Quatre d’entre elles se sont portées partie civile. Contacté par nos soins, le prévenu, qui fut conseiller municipal quimpérois délégué à la culture bretonne de 2014 à 2020, n’a pas souhaité livrer sa position avant le procès. Il est poursuivi pour exercice illégal de la profession d’infirmier – des faits commis à Rostrenen – mais aussi pour agression sexuelle, à Quimper et Bourg-Blanc.

(*) Prénom modifié

Thierry Charpentier

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/les-plaintes-s-accumulent-contre-l-ancien-elu-quimperois-qui-piquait-les-femmes-11-10-2021-12845168.php

Publié le 11 octobre 2021 à 20h33
 

Les plaintes s’accumulent contre l’ancien élu quimpérois qui piquait les femmes

 

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Nos révélations sur l’enquête menée contre un ex-élu quimpérois pour exercice illégal de la médecine et agressions sexuelles ont ravivé de nombreuses douleurs. De nouvelles plaintes ont été enregistrées à Quimper.

 

« L’idéal c’est de faire ça au bureau d’An Tour Tan quand je suis seul », écrivait Nicolas Gonidec aux femmes qu’il ciblait pour des prises de sang et des exercices de relaxation.
« L’idéal c’est de faire ça au bureau d’An Tour Tan quand je suis seul », écrivait Nicolas Gonidec aux femmes qu’il ciblait pour des prises de sang et des exercices de relaxation. (Yves Madec)

 

Ce lundi, suite à la parution dans nos colonnes des poursuites dont fait l’objet l’ancien élu quimpérois Nicolas Gonidec, 40 ans, pour exercice illégal de la médecine et agressions sexuelles, les appels ont afflué au commissariat de Quimper. Uniquement des femmes, désireuses de savoir comment déposer plainte contre le responsable de la société web média An Tour Tan, ou tout du moins d’être partie prenante du procès qui devrait s’ouvrir ce mardi à Saint-Brieuc.

 

Deux plaintes pour attouchements

Pour rappel, il est reproché au chef d’entreprise, ancien conseiller municipal délégué à la culture bretonne de 2014 à 2020, de s’être fait passer pour un infirmier auprès de jeunes femmes, et d’avoir pratiqué sur elles, entre autres, des prélèvements et des exercices de relaxation, en filmant le tout. Jusqu’à présent, seules quatre victimes avaient franchi le pas, pour des faits commis à Rostrenen, Quimper et Bourg-Blanc.

Ce lundi, le commissariat de Quimper a finalement enregistré deux nouvelles procédures pour attouchements, ce que confirme le parquet de Saint-Brieuc. La première émane d’une jeune femme qui évoque des premières propositions remontant à 2009, des relances pour le vaccin contre la grippe en octobre 2020 et dernièrement contre la covid-19. La seconde a été déposée par une employée d’une structure événementielle en lien avec l’agglomération de Quimper qui a tout arrêté lorsqu’on lui a proposé un atelier sur l’orgasme thérapeutique.

Menacée d’une diffusion de la vidéo si elle parle

Toutes les femmes impliquées dans cette affaire, qui s’étalerait sur près de vingt ans, ont en commun d’avoir répondu favorablement aux sollicitations de l’ancien élu, qu’il résumait ainsi dans un message : « J’aurais un petit service à te demander (confidentiel). Je fais actuellement une validation des acquis pour compléter ma formation dans le domaine médical, dans lequel je n’étais pas allé au bout. Je peux obtenir une certification de technicien préleveur mais pour cela, je dois justifier 60 actes, 30 sur des femmes et 30 sur des hommes, soit en faisant un stage quelque part, ce qui est impossible vu mon emploi du temps, soit de mon côté avec des personnes consentantes. Ce serait sympa si tu pouvais me consacrer dix minutes. Essentiellement des prises de sang, mais aussi de la relaxation. L’idéal c’est de faire ça au bureau d’An Tour Tan quand je suis seul ».

Maud (*), 35 ans, installée dans la région nantaise, évoque un choc lorsqu’elle a découvert l’enquête du Télégramme. « Moi, cela remonte à l’été 2010. J’étais danseuse dans un cercle et bénévole sur le Festival de Cornouaille, on se croisait souvent. Comme il était gentil, au centre d’un milieu dans lequel tout le monde se donne des coups de main, j’ai accepté. Comme chez le médecin, je me suis mise en sous-vêtements. Il m’a piqué sur les deux bras, et mis je ne sais quoi. J’ai dit non pour le massage de poitrine. Je l’ai recroisé à plusieurs reprises après. Il m’a dit que si j’en parlais, il diffuserait les vidéos de moi prises à moitié nue. Cet été, j’ai parlé à des copains pour la première fois de ce truc dégoûtant qui se rapproche d’une agression sexuelle ».

Une demande de report de l’audience

Au rang des victimes qui devraient déposer plainte dans les prochains jours, Sandrine (*) est convaincue qu’elles sont ainsi « des dizaines et des dizaines à avoir été abusées ». C’est pour cela qu’elle milite pour un report de l’audience de ce mardi. Ce qui ne semble pas être dans les intentions de la juridiction briochine. « D’où l’intérêt de se constituer partie civile pour demander ce report, argumente-t-elle, les victimes doivent avoir le temps d’agir ».

(*) Prénom modifié.

Yves Madec

Yves Madec

Journaliste adjoint au chef de rédaction

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-un-ex-elu-juge-pour-agressions-sexuelles-99fa4dd4-2a8b-11ec-bb25-d46a1755b908

Quimper. Un ex-élu jugé pour agressions sexuelles

 

Le tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) va juger, ce mardi 12 octobre, un ancien élu de Quimper pour exercice illégal du métier d’infirmier et agressions sexuelles.

L’ex-élu de Quimper (Finistère) sera jugé ce mardi 12 octobre 2021, au tribunal de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) pour exercice illégal de la profession d’infirmier et agression sexuelle. | ARCHIVES

Ouest-France Publié le 11/10/2021 à 17h51

Nicolas Gonidec, 40 ans, est un ancien élu quimpérois. De 2014 à 2020, il a été conseiller municipal délégué à la langue bretonne et aux événements culturels. Il est également responsable d’An Tour Tan, société de production audiovisuelle qui organise le cyber fest-noz. Il est appelé à comparaître, devant le tribunal de Saint-Brieuc, pour exercice illégal de la profession d’infirmier, commis du 31 juillet 2020 au 17 février 2021, à Rostrenen (Côtes-d’Armor) et d’agressions sexuelles commises du 31 juillet 2020 au 10 février 2021, à Quimper (Finistère) et le 2 septembre 2020, à Bourg-Blanc (Finistère).

 

 

https://copainsdavant.linternaute.com/p/nicolas-gonidec-1832723

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https://www.penhars-infos.com/article-17199402.html

29 Février 2008

Publié par Penhars infos

UMP Quimper : les p’tits loups tiquent !

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Si nos élus ne sont pas des saints, on les implore souvent pour faire des  » miracles « .
 
Par un courrier recommandé et signé Patrick Devedjian, secrétaire général de l’UMP, trois jeunes Quimpérois ont appris,cette semaine, qu’ils étaient exclus du parti. Une fessée « cul nu ».
 
Le premier est Guillaume Menguy, conseiller municipal et responsable des jeunes UMP de la circonscription de Quimper. Le deuxième est Nicolas Gonidec que l’on disait « conseiller national » de l’UMP. Tous deux sont suspectés de n’avoir pas dit que du bien de Marcelle Ramonet, avant les élections législatives où elle a perdu son siège de députée, et quand elle a reçu l’investiture officielle pour les prochaines élections municipales. Il semblerait, à la lecture de la lettre, que Devedjian pourrait « réexaminer (leur) situation » s’ils faisaient, rapidement, un gros bisou à Marcelle Ramonet. Slurp !
 
L’ouverture dans quel sens
Le troisième jeune homme exclu est Arnaud Delon qui a pratiqué l’ouverture tant prônée par Notre Seigneur et Président, en rejoignant la liste « Quimper nouvelles énergies » menée par Isabelle Le Bal (MoDem).
 
Dans sa découverte (jouissive, au demeurant) de la politique quimpéroise Penhars infos ne peut s’empêcher de se poser quelques questions et inviter le lecteur à y répondre. D’abord, sur le pourquoi de cette missive, à dix jours du scrutin. Est ce que ça règle les derniers problèmes, est ce que ça calme le jeu ? Est ce que le baiser des trois hommes soulèvera Marcelle Ramonet jusqu’au siège de maire ?
 
Fans d’Allain Le Roux
Dans la presse papier, les deux premiers s’étonnent de cette exclusion. Ils sont bien les seuls. Toute la droite en bruissait depuis fin septembre. Et l’on parlait aussi d’un autre homme. Allain Le Roux, l’adjoint au maire, chargé de Ergué Armel.
 
« Il faut sauver Allain », se téléphonait-on en octobre dans la solide (?) base RPR quimpéroise. Lui qui espérait devenir tête de liste aux municipales, lui qui avait créé, avec André Guénégan (nouveau centre), l’association éphémère « Convergences ».
 
Oui, il a sauvé sa tête, pour le moment. Même si, lui non plus, n’a pas toujours dit que du bien de l’ancienne députée de Quimper. Car après avoir claqué la porte de la liste de Marcelle Ramonet, Allain Le Roux s’est imposé comme candidat de la droite sur le canton de Quimper 2 Ergué Armel Ergué Gabéric. L’UMP y croit. Et sur le nouveau site www.allainleroux.fr , on découvre parmi ses « souteneurs » Nicolas Gonidec, Guillaume Menguy, Arnaud Delon et Hervé Peillet (UMP) conseiller municipal.
 
C’est pas clair
Tiens donc. Hervé Peillet est en 4e position sur la liste menée par Isabelle Le Bal. Pourquoi n’a-t-il pas été officiellement exclu de l’UMP, comme Arnaud Delon ? Deux poids (?), trois mesures ?
 
Dernière question. Le candidat de la droite, officiellement soutenu par l’UMP, sur la canton de Quimper 1 centre ville et Kerfeunteun est Jean-Yves Bozec. Après le retrait des candidatures de Jean-Louis Gagnepain (UMP), ami de Marcelle Ramonet, et de Christian Le Bihan (nouveau centre). Il a bien été exclu de l’UMP, il y a deux ans ? Il est maintenant inscrit au CNI, pas mal à droite, après avoir été Divers Droite ? Et il est en 14e position sur la liste de Marcelle Ramonet ?
 
Créer un nouveau parti
Un jour d’ouverture, on déplore souvent des dégâts. A l’ouverture des urnes, municipales et cantonales, ça va faire mal. Si Marcelle Ramonet gagne, elle peut viser le siège de sénateur. Si elle perd, elle sera conseillère municipale d’opposition, en opposition avec d’autres conseillers ou conseillères d’opposition (MoDem).
 
Si Allain Le Roux ne rentre pas au conseil général, il connaîtra un passage difficile jusqu’aux prochaines élections municipales. Quoi qu’il arrive, il a gagné des points. Et on retrouvera les jeunes loups. Dans quel parti ? Plus difficile à dire. L’UMP à Quimper, comme ailleurs, n’ose plus dire son nom. Les Gaullistes « purs et durs » sont déboussolés. Penhars infos a presque envie de dire que, dans quelques mois, on pourrait découvrir un nouveau parti, « L’Alliance », avec une base RPR gaulliste et les UMP déçus par Sarkozy. C’est d’ailleurs le seul nom qui apparaît sur les tracts des candidats de droite aux cantonales. « Alliance pour le Finistère ».
 

 

https://brest.maville.com/actu/actudet_-quimper.-pour-les-europeennes-des-elus-de-la-majorite-municipale-appellent-a-voter-lrem_52689-3727512_actu.Htm

Mercredi 22 mai 2019 12:43

Quimper. Pour les Européennes, des élus de la majorité municipale appellent à voter LREM

photo andré guenegan, guillaume menguy, allain le roux, alain guillou, jean-pierre doucen, ariane guillou, valérie gacogne, corine nicolas, didier lennon et nicolas gonidec, tous élus de la majorité municipale de quimper, appellent à voter lrem aux élections européennes. © archives ouest-france

André Guenegan, Guillaume Menguy, Allain Le Roux, Alain Guillou, Jean-Pierre Doucen, Ariane Guillou, Valérie Gacogne, Corine Nicolas, Didier Lennon et Nicolas Gonidec, tous élus de la majorité municipale de Quimper, appellent à voter LREM aux élections européennes.© ARCHIVES OUEST-FRANCE

 

André Guenegan, Guillaume Menguy, Allain Le Roux, Alain Guillou, Jean-Pierre Doucen, Ariane Guillou, Valérie Gacogne, Corine Nicolas, Didier Lennon et Nicolas Gonidec, tous élus de la majorité municipale de Quimper (Finistère), appellent à voter LREM aux élections européennes.

 

Dimanche 26 mai 2019, se tiendront les élections européennes. À Quimper (Finistère), plusieurs élus de la majorité municipale – le maire Ludovic Jolivet a l’étiquette LR – font savoir, ce mercredi 22 mai, qu’ils voteront pour la liste « Renaissance » d’union LREM – Modem – Agir – Mouvement radical.

Parmi ces élus, on retrouve André Guénegan, adjoint chargé des ressources humaines, Guillaume Menguy, adjoint à l’urbanisme, Allain Le Roux, adjoint à la culture, Alain Guillou, adjoint aux sports, Jean-Pierre Doucen, adjoint à l’éducation, Ariane Guillou, Valérie Gacogne, Corine Nicolas, Didier Lennon et Nicolas Gonidec.

« Le choix de l’efficacité »

« Cette année, l’enjeu est primordial pour que la France continue de peser dans l’Europe et que l’Europe pèse dans le monde. Nous appelons donc les électeurs à se mobiliser », indiquent les élus dans un communiqué.

« Alors que les autres puissances mondiales s’organisent pour prospérer (parfois contre nous), nous ne pouvons pas prendre le risque de la discorde en Europe. L’union des démocraties européennes est une nécessité absolue et l’exemple navrant du Brexit au Royaume-Uni ne doit pas se démultiplier car ce sont les peuples qui en souffriront les premiers. »

« Dans ce monde aux menaces économiques et militaires plus nombreuses, nous ne pouvons pas nous passer d’Europe. Au contraire, l’Europe est LA solution ! »

« Pour toutes ces raisons, nous, adjoints au maire de Quimper de tendances et sensibilités diverses de la droite et du centre, nous ferons, dimanche, le choix de l’efficacité et d’un vote utile pour la France et pour l’Europe », concluent-ils.

Ouest-France  

 

 

https://actu.fr/bretagne/quimper_29232/municipales-2020-quimper-decryptage-la-liste-maire-sortant-ludovic-jolivet_30335629.html

Municipales 2020 à Quimper : décryptage de la liste du maire sortant Ludovic Jolivet

 

Ludovic Jolivet, le maire sortant de Quimper (Finistère), candidat à sa succession, a dévoilé sa liste vendredi 20 décembre 2019. Qui rempile ? Qui part ? Qui arrive ? Décryptage.

 

Le maire sortant de Quimper, Ludovic Jolivet, a présenté sa liste vendredi 20 décembre 2019.
Le maire sortant de Quimper, Ludovic Jolivet, a présenté sa liste vendredi 20 décembre 2019. (©Côté Quimper)
 
Par Matthieu Gain Publié le 21 Déc 19 à 6:48

Côté Quimper

Vendredi 20 décembre 2019, le maire sortant de Quimper (Finistère) et candidat à sa succession sous l’étiquette Agir la droite constructive aux élections municipales de mars 2020 a présenté les 50 noms de sa liste Mon Parti, c’est Quimper.

Au sein de l’actuelle majorité de Ludovic Jolivet, quels élus repartent avec lui ? Qui s’en va ? Quelles sont les nouvelles têtes ?

 

Ils rempilent

Fin septembre 2019, de nombreux adjoints du maire Ludovic Jolivet se trouvaient à ses côtés lors de l’annonce de sa candidature. Voici la liste de ceux qui rempilent sur la liste Mon parti, c’est Quimper :

  • Guillaume Menguy, adjoint à l’urbanisme
  • Georges-Philippe Fontaine, adjoint aux finances
  • Danielle Garrec, adjointe aux affaires sociales et à la santé
  • André Guénégan, adjoint aux ressources humaines
  • Valérie Lecerf-Livet, adjointe au quartier de Penhars
  • Christian Le Bihan, adjoint au quartier de Kerfeunteun
  • Jean-Pierre Doucen, adjoint à l’éducation
  • Philippe Calvez, adjoint à la coordination des mairies annexes, à la démocratie participative et à la vie associative
  • Marie Le Gall, adjointe au handicap
  • Dominique Scoarnec, conseiller municipal délégué au commerce
  • Yves Gentric, conseiller municipal délégué à la gestion des espaces publics
  • Jean-Marc Quiniou, conseiller municipal délégué à l’agriculture
  • Anne-Marie Stenou, conseillère municipale déléguée aux rythmes de l’enfant
  • Claire Levry-Gérard
  • Karine Arz

D’autres élus de la majorité ont fait le choix de rallier Ludovic Jolivet dès le 1er tour. En 2014, ils étaient aussi candidats mais sur la liste Quimper Viva’cité d’Isabelle Le Bal. Il s’agit de :

  • Allain Le Roux, adjoint à la culture
  • Corine Nicolas, adjointe au quartier d’Ergué-Armel
  • Alain Guillou, adjoint aux sports
  • Valérie Postic, conseillère municipale déléguée à la tranquillité publique
  • Nicolas Gonidec, conseiller municipal délégué à la culture bretonne
  • Didier Lennon 
Nicolas Gonidec repart aux côtés de Ludovic Jolivet, cette fois dès le 1er tour. En 2014, il figurait sur la liste d'Isabelle Le Bal avant la fusion de l'entre-deux-tours.
Nicolas Gonidec repart aux côtés de Ludovic Jolivet, cette fois dès le 1er tour. En 2014, il figurait sur la liste d’Isabelle Le Bal avant la fusion de l’entre-deux-tours. (©Côté Quimper)

 

Ils arrivent

Lors de la présentation de ses co-listiers, Ludovic Jolivet a indiqué que la moitié des candidats avait été renouvelée par rapport à 2014. Voici celles et ceux qui arrivent :

  • Gilbert Hascoët
  • Priscillia David
  • Fabienne Laurence
  • Justine Derouault
  • Fabienne Ruelland
  • Vincent Le Gall
  • Marie-Thérèse Mazetier
  • Maryse Colin
  • Anne Kerisit
  • Pierre Le Corre
  • Mélanie Boué
  • Yann Jolivet
  • Catherine Le Borgne
  • François-Régis Friant
  • Benjamin Bourry
  • Danièle Douguet
  • Christelle Lecomte
  • Nicolas Micout
  • Valérie Laizé
  • Laurent Rivière
  • Anne Quéguiner
  • Julian Bourdelles
  • Suzanne Cayot
  • Patrick Kerleroux
  • Hélène Tanguy
L'ancienne maire du Guilvinec, Hélène Tanguy, est en 50e position sur la liste de Ludovic Jolivet aux élections municipales 2020.
L’ancienne maire du Guilvinec, Hélène Tanguy, est en 50e position sur la liste de Ludovic Jolivet aux élections municipales 2020. (©Côté Quimper)

 

Ils s’en vont

Plusieurs adjoints et conseillers municipaux de l’actuelle majorité municipale ne figurent pas sur la liste Mon parti, c’est Quimper. Voici ceux qui se trouvaient sur la liste Osons Quimper ! de Ludovic Jolivet avant le 1er tour des élections municipales, en 2014.

  • Ariane Faye, adjointe à la petite enfance
  • Agnès Tardiveau, conseillère municipale déléguée à la prévention sanitaire
  • Oumar Ndiaye
  • Thomas Couturier
  • Dominique Lambert 
  • Caroline Amiot
  • Marie-Christine Coustans 
  • Maëlig Le Nair 
  • Nathalie Angot
  • Karine Arz

 

Ils ont rejoint une autre liste

Enfin, d’autres se trouvaient aussi sur la liste Osons Quimper ! Ils ont effectué le mandat en cours aux côtés du maire Ludovic Jolivet. Ceux-ci seront candidats en 2020 mais sur une autre liste. C’est le cas du photographe de Penhars, Christian Rose.

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Le Brestois Herwann Asseh accusé de viols : enquêtes sur l'enquête...

 

Il faut bien dire qu’une mise en examen pour viol à Brest, ce n’est vraiment pas un fait banal…

Du coup, tout le monde s’interroge : quel vent mauvais souffle donc sur Brest en ce moment ?

Ou bien encore : la juge Céline Verdier aurait-elle pris un gros coup de soleil cet été ?

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/viols-et-agressions-sexuelles-enquete-sur-la-chute-d-herwann-asseh-choregraphe-star-de-brest-08-10-2021-12843330.php

Publié le 08 octobre 2021 à 20h30
 

Viols et agressions sexuelles : enquête sur la chute d’Herwann Asseh, chorégraphe star de Brest

 

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Lecture : 5 minutes.

 

Enquête sur la mise en examen, en août, pour viols et agressions sexuelles, du chorégraphe brestois Herwann Asseh.

 

Herwann Asseh a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineur le 6 août 2021.
Herwann Asseh a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineur le 6 août 2021. (Photo Alain Monot)

 

C’était le 10 avril 2021. Ce jour-là, Herwann Asseh modifie sa photo de profil Facebook. Il la remplace par un court texte, énigmatique. On y lit notamment : « Parfois, même en essayant de faire au mieux, nous sommes le méchant de l’histoire d’une personne ». Ses fans, davantage habitués aux photos de visages radieux et de corps en apesanteur, sont circonspects.

Ambassadeur de Brest

Herwann Asseh, 46 ans, c’était jusque-là l’itinéraire d’un enfant gâté par la danse. En 20 ans, l’ex-champion du monde de Street Dance a fondé sa compagnie, baptisée « Moral Soul », et est devenu l’ambassadeur de sa ville d’adoption, Brest. Il est de ceux que l’émission Métropolis, sur Arte, choisit, en novembre 2019, pour être l’une des figures de proue de son reportage sur la cité du Ponant. On l’y voit danser sur la terrasse du bureau du maire, dominant la rue de Siam, et vanter « Brest, bourrée d’histoires, bourrée de rencontres ».

« On était toutes fans de lui »

L’étape-clé de son ascension remonte à 1999, lorsque Jacques Blanc, directeur du Quartz, le propulse artiste associé de la Scène nationale brestoise. Depuis, nul besoin d’hologrammes : Herwann Asseh est omniprésent, de tous les stages, de tous les happenings dans les MPT, les écoles, les Ehpads… « On était toutes fans de lui », résume une admiratrice. Ses spectacles, conçus avec son alter ego féminin, sont très courus. Lui qui a commencé en dansant dans la rue obtient, en octobre 2015, une nouvelle reconnaissance des pouvoirs publics en installant sa compagnie dans le bel écrin de l’ancienne gare du Relecq-Kerhuon (29), rebaptisée « Fabrique des arts en mouvement ».

L’annonce de la paternité

Rien ne résiste à son charme, à son allant. Herwann Asseh a-t-il fini par s’en persuader ? La « success story » prend un tour plus sombre en décembre 2020. Un soir, à l’issue d’un cours, il réunit ses élèves danseurs dans les vestiaires et leur annonce qu’il est papa. Une adolescente sort précipitamment en sanglots. Une autre la rejoint, veut la consoler. En pleurs, la jeune fille lui explique qu’elle pensait être sa petite amie. Voilà qu’elle découvre qu’il a une compagne, et des enfants ! La confidente est interloquée : elle aussi vit une liaison avec le chorégraphe !

 

Courrier au procureur le 2 mai

Cet épisode sonne le glas d’un cloisonnement savamment entretenu par Herwann Asseh. Les jeunes femmes vont se confier les unes aux autres. Huit d’entre elles vont découvrir qu’elles ont été ses amantes et, selon elles, de manière forcée. Elles se tournent vers Sandrine Perirhin, élue en charge de la politique jeunesse. Cette dernière les oriente vers le planning familial de Brest, qui leur offrira un accompagnement sans failles.

C’est le maire du Relecq-Kerhuon qui, indirectement, leur fait franchir le pas du dépôt de plainte : en avril, Laurent Péron a connaissance d’informations jugées troublantes. « Fin avril, j’avais des éléments qui me laissaient penser qu’on n’était pas sur des rumeurs », dit-il. Il a en tête l’article 40 du code de procédure pénale : « Tout officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ». Son courrier part le 2 mai.

Pilote de drone

Pendant tout ce printemps 2021, la suspension des subventions à Moral Soul, puis la démission de son conseil d’administration, ont alimenté les discussions. Et puis, après 20 ans à la tête de Moral Soul, Herwann Asseh a pris la tangente et annoncé la naissance d’une nouvelle compagnie, nommée « Fenikkusu » (« phénix » en japonais). Ce virage est mis sur le compte du chambardement lié à la crise sanitaire. En fait, Herwann Asseh ne va pas tarder à entamer une formation pour devenir pilote de drone.

« Il avait un regard un peu particulier sur les grandes adolescentes »

Le 6 août 2021, il est mis en examen pour viols et agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité, viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, et corruption de mineur. Les faits couvrent une période allant de 2009 à 2021. L’instruction est confiée à la magistrate Céline Verdier. Herwann Asseh est laissé libre, sous contrôle judiciaire. À Brest, c’est le coup de tonnerre. Beaucoup tombent des nues. Pas tous. « La danse, dans le Finistère, c’est un petit milieu. Tout le monde se connaît de près ou de loin. Et quand même, il avait un regard un peu particulier sur les grandes adolescentes et on ne s’est pas toujours senti à l’aise », témoigne un danseur. « Quand on l’interrogeait sur cette proximité avec des jeunes filles, il nous parlait de fusion artistique », dit une autre.

 

« Tu es magnifique quand tu danses »

Les adolescentes, elles, racontent toutes, peu ou prou, la même histoire. Herwann Asseh les a repérées lors d’un cours ou un stage découverte de la danse. Ils ont échangé leurs numéros de téléphone. « Unique », « exceptionnelle », « Tu es magnifique quand tu danses »… Il ne tarit pas d’éloges sur chacune. Les SMS, longs et flatteurs, pleuvent. « Il parle de coup de foudre artistique et personnel. Ce sont des mots qui résonnent très fort chez des adolescentes ! », témoigne Me Emilie Bruézière, avocate des plaignantes, spécialisée dans les dossiers de victimes d’agressions sexuelles.

Danse et sexualité

Herwann Asseh leur aurait promis une carrière internationale dans la danse. Le Graal ! Mais, condition sine qua non, elles ne devaient pas en parler aux autres, qui ne comprendraient pas. Ce sera leur secret à eux. Ensuite, les textos prennent un autre tour. Herwann Asseh, adepte de la danse contact, aurait un credo : sans avoir connu la sexualité, on ne peut pas être vraiment à l’aise dans son corps. Particulièrement dans la danse, où l’un n’irait pas sans l’autre. Un couple de danseurs ne doit faire qu’un et se connaître intimement. D’après nos sources, sept des adolescentes sont mineures au moment des faits. La plupart ont connu des petits copains mais pas encore eu de relations sexuelles.

« Pressées d’être entendues par la justice »

Alors, étaient-elles consentantes comme l’aurait prétendu le chorégraphe à un élu ? Contacté, Me Fabrice Quantin, avocat d’Herwann Asseh, réitère qu’il « réserve sa position ainsi que ses éléments de défense au magistrat instructeur ». Les plaignantes, elles, racontent des faits d’agression sexuelle et de viol, commis par leur professeur de danse, dans sa voiture, dans des résidences lors de déplacements, sur des plages, au sein de la Fabrique des Arts en mouvement, au Relecq-Kerhuon…

Deux d’entre elles tomberont enceintes. L’une vivra une fausse couche, seule, désorientée. La seconde prendra une pilule abortive mais connaîtra des complications qui lui vaudront d’être hospitalisée. « Aujourd’hui, elles ont peur qu’on leur reproche de faire tomber quelqu’un de son piédestal, peur d’être traitées de menteuses. Elles sont pressées d’être entendues par la justice. Pour elles, ce sera important », explique Me Bruézière.

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/l-avocat-d-herwann-asseh-rappelle-la-presomption-d-innocence-aux-elus-brestois-07-09-2021-12820683.php

Publié le 07 septembre 2021 à 07h54
 

L‘avocat d’Herwann Asseh rappelle la présomption d’innocence aux élus brestois

 

Lecture : 2 minutes.

 

L’avocat d’Herwann Asseh regrette « la déclaration hâtive » des élus de Brest et Brest Métropole. Dans un communiqué adressé vendredi dernier à la presse, ces derniers avaient « condamné avec la plus grande fermeté les faits reprochés à Herwann Asseh ».

 

Le 6 août dernier, Herwann Asseh a été mis en examen suite à la plainte de neuf femmes mineures au moment des faits.
Le 6 août dernier, Herwann Asseh a été mis en examen suite à la plainte de neuf femmes mineures au moment des faits. (BST – F111A)

 

En fin de semaine dernière, le maire de Brest, François Cuillandre, et l’ensemble des élus de Brest et Brest métropole ont indiqué dans un communiqué qu’ils « condamnaient avec la plus grande fermeté les faits reprochés à Herwann Asseh ». Cette déclaration a fait réagir l’avocat du chorégraphe mis en examen le 6 août dernier pour viols et agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité, viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, mais aussi corruption de mineur.

 

« Déclaration hâtive »

« Une telle déclaration, qui tient pour acquis que ce dernier serait coupable des faits pour lesquels il est mis en examen, apparaît faire fi de la présomption d’innocence qui bénéficie à Herwann Asseh », tient donc à rappeler Fabrice Quantin, avocat au barreau de Brest. Lequel « regrette cette déclaration hâtive, alors même qu’une instruction est en cours, et réserve sa position ainsi que ses éléments de défense au magistrat instructeur ». « Monsieur Herwann Asseh souhaite que la Justice pénale puisse investiguer sereinement pour permettre la manifestation de la vérité », conclut maître Quantin.

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/face-aux-violences-sexuelles-le-quartz-de-brest-appelle-a-la-mobilisation-de-l-ensemble-du-secteur-culturel-04-09-2021-12818989.php

Publié le 04 septembre 2021 à 09h08
 

Face aux violences sexuelles, le Quartz de Brest appelle à la mobilisation de l’ensemble du secteur culturel

 

Lecture : 1 minute.

 

Après les élus brestois, c’est au tour du Quartz, la scène nationale brestoise, de réagir à la mise en examen du chorégraphe Herwann Asseh pour viols sur mineures.

 

Le Quartz salue l’action du Planning familial auprès des victimes de violences sexuelles.
Le Quartz salue l’action du Planning familial auprès des victimes de violences sexuelles. (Photo d’archives Le Télégramme)

 

En cette rentrée, l’équipe du Quartz réagit à son tour à la mise en examen du chorégraphe et danseur brestois Herwann Asseh le 6 août, des chefs de viols et d’agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité, viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, mais aussi corruption de mineur.

 

Dans un communiqué, l’équipe de la scène nationale de Brest, qui a contribué à l’ascension du chorégraphe, « affirme son soutien aux victimes de violences sexuelles et salue l’action du Planning familial. Elle est une oreille attentive pour toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient faire part d’une situation de violence, quelle qu’elle soit. Plus que jamais, la mobilisation du secteur culturel est absolument nécessaire ».

Ce vendredi, les élus de la ville de Brest et de Brest métropole avaient également affirmé leur détermination « à lutter contre de tels actes et leurs auteurs, aux côtés des partenaires, associatifs et services de l’État concernés ». La collectivité envisage de se porter partie civile dans cette affaire.

 

 
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-ville-de-brest-envisage-de-se-porter-partie-civile-dans-l-affaire-herwann-asseh-03-09-2021-12818660.php

Publié le 03 septembre 2021 à 15h28
 

La Ville de Brest envisage de se porter partie civile dans l’affaire Herwann Asseh

 

Lecture : 2 minutes.

 

Après la mise en examen du chorégraphe Herwann Asseh pour viols sur mineur, les élus de Brest et de Brest métropole annoncent que la collectivité envisage de se porter partie civile.

 

Depuis sa mise en examen, Herwann Asseh a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs.
Depuis sa mise en examen, Herwann Asseh a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs. (Tangi Thierry)

 

La sombre nouvelle est tombée au cœur de l’été, le 6 août dernier : Herwann Asseh, le chorégraphe et professeur de danse brestois à la réputation nationale, a été mis en examen des chefs de viols et agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité, viols et agressions sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction, mais aussi corruption de mineur. À l’origine de cette affaire, les plaintes de neuf jeunes femmes, toutes mineures au moment des faits, qui ont confirmé devant les enquêteurs des faits d’agressions sexuelles ou de viols. Ces faits s’étaleraient de 2008 à fin 2020.

 

Soutien aux victimes

« Les faits reprochés à Herwann Asseh, qui ont conduit après enquête à sa mise en examen, ont profondément surpris et choqué de nombreux Brestois et Brestoises, parmi lesquels de très nombreux acteurs et actrices culturels de Brest et du Finistère », indiquent dans un communiqué François Cuillandre et les élus de la Ville et de Brest métropole.

Tous disent « partager cette émotion et condamner avec la plus grande fermeté les faits qui sont reprochés à Herwann Asseh ». Ils souhaitent donc « manifester tout leur soutien aux jeunes filles victimes qui ont eu le courage de dénoncer les faits » et ils affirment leur détermination, « aux côtés des partenaires, associatifs et services de l’État concernés, à lutter contre de tels actes et leurs auteurs ».

Herwann Asseh sous contrôle judiciaire

Le communiqué précise que les avocats conseils de la collectivité examinent la possibilité de se porter partie civile aux côtés des victimes dans cette affaire. À la suite de la mise en examen du chorégraphe, un juge d’instruction a été saisi et dirige la poursuite de l’enquête. Herwann Asseh a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, avec interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs.

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/enquete-mis-en-examen-a-brest-le-choregraphe-herwann-asseh-paradoxe-ambulant-b552f0f0-1171-11ec-aae0-4d1212b14fe9

ENQUÊTE. Mis en examen à Brest, le chorégraphe Herwann Asseh, paradoxe ambulant

 

Le danseur et chorégraphe Herwann Asseh, 46 ans, directeur artistique de la Cie Moral Soul. | ARCHIVES ALAIN MONOT
 
Ouest-France Frédérique GUIZIOU. Publié le 11/09/2021 à 07h33

 

« Ce n’est pas possible. Je ne connais pas cette personne que vous décrivez. Ce ne peut pas être Herwann Asseh… » Cette sidération devant la mise en examen du chorégraphe, le vendredi 6 août 2021, à Brest (Finistère), pour corruption de mineurs, agressions sexuelles et viols, revient sans cesse.

Une sidération partagée par ceux et celles auditionnés pendant l’instruction. Choqués par les contradictions que révèle l’enquête sur une personnalité contrastée, un paradoxe ambulant.

Charisme hors cadres

« On ne peut nier son charisme, son aura, son pouvoir d’attraction hors normes », confirme un artiste connu. « Après les spectacles, Herwann Asseh était entouré d’une cour d’admirateurs. Les fans se bousculaient… » Un agent de sécurité se souvient : « Au final d’une représentation, on a dû faire évacuer la salle, le public ne voulait pas le lâcher. »

Aurait-il abusé de cette aura ? « Herwann Asseh a toujours évolué hors cadres, analyse une chargée de production. Mais ça ne l’a jamais empêché de réussir ses projets. Il était capable d’accomplir, seul, des travaux d’envergure dans un équipement prêté par la collectivité, sans demander d’autorisation. Et ça passait… »

Sidération, encore, parmi ceux qui ont croisé ce chorégraphe très actif en milieu carcéral : « Je n’aurais pas eu le même chemin de vie si je n’avais pas croisé Herwann Asseh ; je me suis reconstruit grâce à lui, à la capoeira et au hip-hop, raconte cet ex-détenu. Il m’a, littéralement, fait sortir de l’ombre. »

Idem pour ces jeunes athlètes révélés via le parkour, ce sport qui chorégraphie la mobilité et la course en milieu urbain : « J’étais un jeune de quartier mal barré, déclare ce « traceur ». Il m’a aidé à trouver ma voie, à me tenir droit. »

2 000 messages passés au crible

Très physique, Herwann Asseh montait des spectacles performants, en évoquant le dépassement de soi : « Je n’ai jamais vu un geste déplacé de sa part, jamais senti de dérapage, jure une interprète qui a, aussi, joué le rôle du « regard extérieur » pendant les répétitions. J’ai, parfois, senti des tensions dans la compagnie. Mais c’est normal qu’il y ait des frictions entre le chorégraphe et les interprètes. »

Comme l’immense majorité des mis en examen au XXIe siècle, son téléphone — 2 000 messages passés au crible ! — est devenu son pire ennemi. Difficile d’oublier avoir envoyé un message comme : « J’ai adoré cet après-midi passé ensemble. Il faudra le refaire. Mais surtout, n’en parle pas aux autres, elles seraient jalouses. »

Je me souviens voir débarquer, de nulle part, cette jeune fille persuadée d’intégrer la compagnie alors que son inexpérience était évidente.

— L’administratrice d’un théâtre

Elles se sont parlé, elles en ont parlé. « Polyamoureux, non exclusif, surtout pas polygame », ironise, amère, une ex-amie. Qui remarque que les jeunes femmes qui ont porté plainte contre le chorégraphe « sont présentes sur les images prises en octobre 2020, pour les 20 ans de Moral Soul ».

Des plaignantes qui, selon le communiqué du Planning familial, « souhaitent, en outre, pointer du doigt la glamourisation des relations abusives, notamment commises par des personnes influentes ».

« Je me souviens voir débarquer, de nulle part, cette jeune fille persuadée d’intégrer la compagnie alors que son inexpérience était évidente, confie l’administratrice d’un théâtre. Étrange ? Ou typique ? Si le chorégraphe, ce tout-puissant, l’imposait, qui pour le contredire ? »

« Fusion artistique »

Certaines relations, forcément, posent questions. « Vous êtes ensemble à la ville comme à la scène ? » Aux interrogations, fréquentes, sur la nature de la complicité qui pouvait lier sa danseuse vedette et le chorégraphe, le duo répondait, invariablement : « Nous vivons une fusion artistique. » Une contradiction, encore, que vient réveiller un autre SMS d’Herwann Asseh : « Pour bien danser, écrit-il à une danseuse, il faut être libéré sexuellement. »

De là à analyser sa trilogie, consacrée aux rapports femmes-hommes, à la sombre lumière des accusations portées ? Du-All met en scène un coup de foudre ; Manibus est centré sur les différences et les stéréotypes. Et F(h)ommes, axé sur le couple sous toutes ses formes…

Je n’ai jamais éprouvé de sensation de détournement, de posture subversive

— Une danseuse.

« Des amalgames absolument ridicules ! réagit une danseuse. Si ses spectacles se cristallisaient sur le corps des femmes, c’était une danse inscrite dans notre époque, avec un discours féministe, un ton militant. Je n’ai jamais éprouvé de sensation de détournement, de posture subversive. »

Par la voix de son avocat, le chorégraphe a récemment rappelé aux élus de Brest Métropole « qui tiennent pour acquis qu’il serait coupable », la présomption d’innocence : « Herwann Asseh réserve sa position ainsi que ses éléments de défense au magistrat instructeur, souligne maître Quantin. Il souhaite que la justice pénale puisse investiguer sereinement pour permettre la manifestation de la vérité. »

Troublant. « Ce n’est pas seulement une affaire de justice, observe un avocat. En plein #metoo, c’est, aussi, une affaire en vibration avec nos enjeux de société. »

Moral Soul : de la « standing ovation » à la débâcle

« De la “standing ovation” à la débâcle, des embrassades en public avec les élus à l’opprobre officielle, observe un élu désormais à la retraite, le crash de Moral Soul est vertigineux. »

Environ 1 500 personnes, de tous horizons, participaient, par an, aux actions culturelles de Moral Soul, qui conçoit « la danse comme vecteur de lien social ». En 20 ans, Moral Soul a fait travailler 200 personnes, des danseurs aux professionnels des costumes en passant par les administratifs. En parallèle à sa carrière artistique, Herwann Asseh est intervenu pendant plus de quinze ans dans tous types de structures, maisons d’arrêt, Maisons pour tous, centres spécialisés, maisons de retraite, écoles, collèges, lycées, instituts.

« Je suis à la fois extrêmement en colère et triste »

« C’est terrible, je suis à la fois extrêmement en colère et triste, confie une ancienne de Moral Soul. On dirait que cette affaire entache toutes les belles choses accomplies, toutes les super collaborations. Famille, proches, associés… C’est tellement dur. Les dommages collatéraux sont énormes. Avoir Moral Soul sur son CV, c’est désormais la garantie d’être examiné avec suspicion. »

La compagnie Moral Soul existe encore. Elle n’est pas dissoute. En février 2021, son conseil d’administration, avant de démissionner, s’est acquitté de ses devoirs : gérer les ruptures de contrat de la vingtaine de salariés, annuler tous les spectacles programmés, payer les taxes et factures…

Focalisé sur le parkour

Avant sa mise en examen, Herwann Asseh a cru pouvoir rebondir, « renaître de ses cendres ». Accompagné de quelques proches collaborateurs, il a lancé des plans pour une nouvelle compagnie, baptisée « Fenikkusu », « Phoenix » en japonais. Il se serait ainsi focalisé exclusivement sur le parkour, cet art du déplacement en milieu urbain qu’il a contribué à populariser à Brest. Un nom en référence, aussi, aux « Yamakasi », héros d’un film consacré aux fondateurs de la discipline acrobatique.

Cette entreprise a immédiatement ravivé l’affaire. Le Planning familial, qui accompagne les plaignantes, a communiqué sur la démarche des jeunes femmes. Pour préciser que « leur décision d’entreprendre une démarche juridique était notamment motivée par le souhait d’empêcher le chorégraphe de continuer à encadrer des jeunes femmes mineures ».

Un nouveau conseil d’administration a donc pris, en urgence, la relève à Moral Soul. Pas pour de nouveaux projets, mais pour assumer les impératifs, comme payer l’Urssaf, gérer les subventions déjà versées par le conseil départemental du Finistère et le conseil régional de Bretagne, régler la location de boxes pour entreposer le matériel de la compagnie…

Il reste environ 40 000 € sur le compte. Dans ses statuts, une clause stipule que, si Moral Soul est dissoute, cette somme devra aller à une ou d’autres compagnies de danse, choisies après discussion avec les instances publiques.

Le parcours chronologique d’Herwann Asseh

1975. Naissance à Libreville, capitale du Gabon, d’une mère bretonne et d’un père gabonais, qui, opposant au régime d’Omar Bongo, passera dix ans en prison au Gabon.

1982. Arrive, à 7 ans, en France, avec sa mère, son frère et ses deux sœurs. La famille s’installe à Ploudalmézeau. Commence l’athlétisme à l’Institut national du sport puis en équipe de France.

1994. S’initie à la capoeira et au hip-hop à Paris.

1999. Sacré champion du monde de « street dance » à Mexico. Crée sa compagnie Moral Soul qui assure cours et créations de danse contemporaine et hip-hop.

1999-2011. Artiste associé puis en résidence au Quartz, la Scène nationale de Brest.

2000. Premières pièces Maman regarde puis Les Émigrants.

2012. Pour les fêtes maritimes Tonnerres de Brest 2012, monte Avoir 20 ans dans un port européen, avec 30 jeunes danseurs de cinq villes jumelles, Brest, Kiel, Plymouth, Cadix et Constanta. Et fait danser la population brestoise sur la Danse du tram, place de la Liberté, samedi 23 juin 2012, pour l’inauguration de la première ligne du transport en commun de Brest Métropole.

2015. Installation au Relecq-Kerhuon de la compagnie Moral Soul à La Gare, « Fabrique des arts en mouvement ».

2020. En octobre, événements anniversaires des 20 ans de Moral Soul.

2021. Neuf femmes portent plainte contre le chorégraphe de 46 ans. En août, mis en examen pour corruption de mineures, agressions sexuelles et viols, entre 2008 et décembre 2020. Placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, avec interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un contact avec des mineurs.

 

lundi 11 octobre 2021

Patrick Poivre d'Arvor accusé par 23 femmes : rien...

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/insultant-meprisant-patrick-poivre-darvor-fait-grincer-des-dents_478310

« Insultant », « méprisant »… Patrick Poivre d’Arvor fait grincer des dents

 

Nina Siahpoush-Royoux | 11h14 – Aujourd’hui à 11h14 – Mis à jour le lun. 11 octobre 2021 à 12h38

 

@RACHID BELLAK / BESTIMAGE

Invité à un salon littéraire qui s’est déroulé à Saumur, Patrick Poivre d’Arvor a été visé par de nombreuses critiques, notamment parce qu’il a été accusé par 23 femmes d’agressions sexuelles, même s’il a nié les faits présumés et que l’enquête a été classée sans suite.

 

Les 9 et 10 octobre, la ville de Saumur, dans le Maine-et-Loire, a accueilli les Journées nationales du Livre et du Vin. Parmi les personnalités publiques présentes, il y avait Patrick Poivre d’Arvor. De quoi faire couler beaucoup d’encre, notamment parce que l’ancien journaliste de 74 ans, qui a décerné un prix à l’écrivain Thibault de Montaigu pour son livre intitulé La Grâce, a fait l’objet de nombreuses accusations de viols. Même si l’enquête a été classée sans suite en juin dernier, pas moins de vingt-trois femmes ont été auditionnées.

Parmi elles, il y avait Hélène Devynck, qui a réagi sur son compte Twitter. Elle a notamment déploré le fait que Patrick Poivre d’Arvor ait « joué Le petit prince : ‘On ne voit bien qu’avec le cœur’ » alors qu’il a été traîné en justice par plusieurs personnes. « 23 femmes se sentent méprisées, moi la première », a-t-elle ajouté. Interviewée par L’Obs, elle a fait part de son indignation. « PPDA fait des signatures, va à des festivals, il est reçu partout, comme si de rien n’était. À chaque fois, c’est comme si on n’existait pas. Ça nous blesse. C’est insultant », a-t-elle affirmé, en parlant au nom de toutes les victimes présumées, qui ont accusé le présentateur de les avoir violées. Elle n’est pas la seule à s’être exprimée puisque la journaliste Emmanuelle Dancourt, a également rappelé son « combat » contre l’ex-compagnon de Claire Chazal, qui l’aurait « agressée sexuellement et harcelée pendant un an ». « Je suis écœurée par sa présence à Saumur », a-t-elle souligné dans son tweet.

Ce week-end au Salon du livre et du vin de Saumur, #ppda va jouer Le petit Prince; « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Il remettra le « Prix Patrick Poivre d’Arvor ». 23 femmes se sentent méprisées, moi la première. pic.twitter.com/hTnkaOtMxB

— Devynck Hélène (@DevynckH) October 9, 2021

Au festival de #Saumur parmi les invités vedettes: @PPDA Personne n’a donc lu les témoignages des femmes violées? En France, #Metoo est une blague et la presse largement en dessous des enjeux comme le montre son silence autour du témoignage concernant @N_Hulot Étonnant, non? pic.twitter.com/jmFibmHGF1

— jean-michel aphatie (@jmaphatie) October 9, 2021

« Nous ne sommes pas des procureurs »

Autre coup de gueule, poussé cette fois par Jean-Michel Aphatie. Toujours sur le réseau social, notre confrère a exprimé son choc de voir ainsi Patrick Poivre d’Arvor mis sur le devant de la scène. « Personne n’a donc lu les témoignages des femmes violées ? En France, MeToo est une blague et la presse largement en dessous des enjeux », a-t-il regretté. Nos confrères de L’Obs ont contacté les organisateurs du festival pour chercher à en savoir plus et ces derniers ont expliqué que le journaliste « vient depuis de très nombreuses années à Saumur pour signer ses livres ». « Il y avait beaucoup de monde à son stand et à sa table ronde. On n’inviterait pas quelqu’un qui est en porte-à-faux avec des règles morales fondamentales et la justice. Nous, en tant qu’organisateurs de salons, nous ne sommes pas des procureurs de la République. On respecte la justice de notre pays à 200 % », ont-il affirmé, pour se dédouaner face aux critiques.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : RACHID BELLAK / BESTIMAGE

 

samedi 2 octobre 2021