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lundi 31 janvier 2022

Assassinat de Shaïna : comme d'habitude, la justice a laissé faire

 

Exit la question de la religion dans ce nouvel article sur cette affaire que j’ai commencé à commenter il y a deux jours, ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/29/assassinat-de-shaina-a-creil-en-2019-ce-nest-pas-une-question-de-religion/

Cette fois-ci, l’accent est mis sur l’absence de réponse adéquate de la justice à la suite des premières violences subies par la victime, pour lesquelles elle avait bien porté plainte.

Son frère dit : « Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice. [...] C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux.

Ah non, même pas. Plein d’autres se sont bien retrouvées dans cet état-là et n’en ont pas pour autant été davantage « prises au sérieux ».

Quand des animaux sont maltraités à ce point, la justice peut réagir, elle le fait de plus en plus. Mais pour les femmes et les enfants, il va encore falloir attendre…

 

https://www.bienpublic.com/faits-divers-justice/2022/01/31/le-calvaire-de-shaina-violee-a-13-ans-puis-tabassee-et-brulee-vive-enceinte

Le calvaire de Shaïna, violée à 13 ans, puis tabassée et brûlée vive, enceinte

 

Shaïna avait été violée par trois garçons de sa cité, avant d’être brûlée vive, deux ans plus tard par un autre. Elle avait porté plainte deux fois, sans que la justice n’empêche le drame.

Par La rédaction avec AFP – Aujourd’hui à 06:54 -

 

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Shaïna a vécu un parcours chaotique, dans sa cité de Creil, avant de mourir poignardée et brûlée vive. Photo DR

 

Une histoire française. Celle d’un martyre, Shaïna.

Une adolescente morte à 15 ans, brûlée vive dans un petit cabanon de Creil, au nord de Paris. Une martyre, violée à l’âge de 13 ans, frappée, harcelée, et finalement brûlée vive. Shaïna n’a rencontré dans sa courte vie que des garçons violents, et le poison des rumeurs. La conjuration de sa cité tout entière.

Elle avait pourtant prévenu la justice. Elle avait porté plainte, deux fois. En vain. Son frère dit : « Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice. [...] C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux. Mais Shaïna n’a pas été prise au sérieux, et elle est morte.

L’ex-petit ami risque trois ans et demi de prison

Ce lundi, un procès posthume s’ouvre. Il s’agit de juger le premier acte de cette tragédie : le tribunal correctionnel de Senlis jugera jusqu’à demain mardi quatre jeunes pour avoir agressé sexuellement Shaïna, quand elle avait 13 ans, en août 2017 à Creil, deux ans avant son assassinat.

Le procès se tiendra à huis clos, les prévenus, sous contrôle judiciaire, étant mineurs au moment des faits. Deux d’entre eux, dont le principal mis en cause, alors petit ami de Shaïna, étaient âgés de 14 ans, les deux autres de 16 et 17 ans.

Initialement mis en examen pour viol, les trois plus jeunes doivent finalement répondre d’agressions sexuelles et violences en réunion et d’enregistrement d’images pornographiques d’une mineure. L’ex-petit ami – qui encourt la peine la plus lourde, de trois ans et demi de prison – est aussi poursuivi pour « pressions graves » en vue d’obtenir des faveurs sexuelles.

Une photo dénudée pour la faire chanter

L’engrenage, selon la plainte déposée par Shaïna au soir des faits, le 31 août, s’enclenche quand son petit ami, au départ « gentil », prend une photo d’elle dénudée, dont il se sert pour la faire chanter. A sa demande, elle le rejoindra dans une clinique désaffectée, où le trio va la violenter, lui infligeant notamment une pénétration avec un stick à lèvres, et la filmer.

Une vidéo la montant partiellement dénudée, tentant de cacher son sexe sous les injures, sera retrouvée par les enquêteurs.

Le plus âgé des garçons comparaît, lui, pour une agression sexuelle commise une semaine plus tôt, le 24 août. Dénoncés par Shaïna en même temps que ceux du 31, ces faits ont été joints au dossier.

Réputation de « fille facile » dans la cité

Des images de la scène du 31 août sont diffusées sur Snapchat, valant à Shaïna, selon son frère Yasin Hansye, une réputation de « fille facile » et l’exposant, malgré le soutien sans failles de sa famille, à un « acharnement » dans sa cité.

D’autant que ses agresseurs présumés se retranchent derrière une version faisant d’elle la coupable: elle aurait harcelé son petit ami, qui n’aurait agi que pour repousser ses avances. Les parents de ce dernier font bloc, disent comme leur fils que « Shaïna leur a pourri la vie », déplore Me Zoé Royaux, conseil du Collectif féministe contre le viol, qui s’est porté partie civile.

« Lorsqu’on se retrouve à 13 ans, nue, cachant pudiquement son sexe, face à des garçons qui vous traitent de pute, on ne peut pas vraiment parler de consentement », relève l’avocate de la famille, Me Negar Haeri.

Une victime pour qui la justice a manqué de « considération »

Me Zoé Royaux espère que le procès aura « une valeur pédagogique surtout pour les différents professionnels impliqués dans le parcours judiciaire ». En effet, elle pointe des « commentaires surréalistes » sur le comportement de Shaïna dans le fil d’une justice « qui attend des victimes de violences sexuelles qu’elles soient parfaites ».

« Elle n’a pas bénéficié d’une grande considération de la part de la police et de la justice », déplore aussi son frère, Yasin Hansye. « C’est comme s’il avait fallu qu’elle soit pleine de sang en train de hurler » pour être prise au sérieux.

Passage à tabac, et deuxième plainte

Le 1er mai 2019, Shaïna, « une battante qui ne voulait pas baisser les bras » selon son frère, portera plainte à nouveau, cette fois pour avoir été passée à tabac par cet ex-petit ami, des faits encore en cours d’instruction.

Ce dernier avait fait l’objet d’une mesure d’éloignement, finalement levée par la juge d’instruction.

Brûlée vive par un garçon de 17 ans

Le dénouement de cette tragédie arrivera le 25 octobre 2019.

Enceinte de quelques jours, Shaïna sera poignardée puis brûlée vive dans un cabanon de sa cité, des faits pour lesquels un autre jeune de 17 ans, avec qui elle avait une liaison, a été mis en examen.

Renvoyé devant la cour d’assises des mineurs, ce jeune homme a fait appel de cette décision, clamant son innocence. « On peut peut-être se dire que cette rumeur qui lui a collé à la peau a contribué à sa fin terrible », spécule Me Royaux.

 

dimanche 30 janvier 2022

Michel Ucciani, ancien braqueur et du FLNC, sur tous les plateaux TV

 

  

 

  

 

  

 

  

 

 

 

 

Intéressant.

Ayant sorti son livre témoignage le 5 mars 2020, il a donné depuis plusieurs interviews et était encore invité d’une émission de télévision il y a trois mois.

Encore un dont le témoignage est édifiant quant aux pédophiles : même les policiers auxquels il s’est souvent confronté déplorent qu’ils soient très peu condamnés; comme tout le monde, ils aimeraient bien eux aussi les voir à l’ombre pour de très longues années, ce sont les magistrats qui ne suivent pas… Voir à ce sujet la première vidéo durant quelques minutes à partir de 1h03, et à nouveau à partir de 1h21, avec entre les deux une histoire de tableaux de Picasso volés qui va sûrement intéresser le brocanteur Jacques Fornès de Quimper, dont je sais qu’il est très concerné par ce genre de choses….

J’ai aussi beaucoup aimé ce que Michel Ucciani raconte de sa toute première garde à vue à 18 ans en 1978, pour des pneus volés (troisième vidéo) : il n’a jamais pris autant de coups de sa vie… avec des gendarmes qui ne peuvent être que d’anciens collègues du paternel de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest…

Bref, sans même parler des idéaux et motivations affichés par les uns et les autres, on voit bien qu’il ne peut être copain avec aucun de mes harceleurs.

Ce n’est donc pas dans son monde qu’il faut chercher les terroristes « islamistes » de ces dernières années, il en est à l’opposé.


 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/balagne/natio-du-flnc-au-grand-banditisme-livre-temoignage-michel-ucciani-1836572.html

« Natio, du FLNC au grand banditisme », le livre témoignage de Michel Ucciani

 

Publié le 23/09/2020 à 14h45 • Mis à jour le 23/09/2020 à 15h03
Écrit par Sébastien Bonifay
 
Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur.
Michel Ucciani, soldat du FLNC, braqueur, 20 ans de prison au compteur, et auteur. • © Bertini/ La Manufacture de Livres

 

Le récit de Michel Ucciani, ancien soldat du FLNC, et ancien braqueur, 20 ans de prison à son actif, est sorti une semaine avant le confinement. Cette semaine, il est en Corse pour présenter le livre aux lectrices et lecteurs insulaires. Nous l’avons recontré.

« Je ne regrette rien, mener cette vie m’aura plu du premier au dernier jour ».
Michel Ucciani annonce la couleur dès le début de son livre, Natio, du FLNC au grand banditisme, publié à la Manufacture de livres.

Celui qui avait été emprisonné pour la première fois à 18 ans, « j’avais volé quatre pneus à un couple de touristes hollandais dans la plaine de Cuttoli », n’est pas du genre à faire amende honorable.
Alors quand un journaliste de TV5 l’a appelé le repenti, il n’a pas vraiment apprécié.

« Moi, je me repens de rien du tout. Je regrette rien de ce que j’ai fait, au Front ou après. Si c’était à refaire, je referais pareil.
En essayant de me faire moins prendre, bien sûr. » 

Michel Ucciani part d’un petit rire de gorge, avant de rajouter :
« Et faut pas parler de confession, non plus. Les confessions, c’est pour les curés. »

On a compris le message. On fait une croix sur la confession, on va passer aux aveux. Même s’il y a peu de chances que l’expression convienne plus à notre homme.

 

Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani
Natio, du FLNC au grand banditisme, de Michel Ucciani • © Manufacture de livres

 

INTERVIEW

 

Ce livre, il aurait pu s’appeler « L’envers du décor » ?
Michel Ucciani : Pas sûr. C’est mon histoire à moi, que je raconte, pas celle du FLNC. 95 % des gars qui étaient militants en même temps que moi pendant les dix ans que j’y ai passé, ils n’ont pas bougé d’un iota. Ils sont restés purs et intègres.
C’est moi qui aie dérivé vers les braquages.
C’est mon histoire. Je ne parle au nom de personne d’autre, et encore moins au nom d’un mouvement.

Pourquoi écrire ce livre ?
J’avais pas mal de trucs à raconter, c’était un peu animé, ma vie ! Et je me disais que ça pourrait plaire. Quand j’étais incarcéré, en 2015, ça faisait un an que j’étais dedans, ça m’a traversé l’esprit. En fait, j’ai beaucoup d’amis qui ont écrit des livres, et qui avaient fait de la prison. Charlot Fiocconi, par exemple, qui a écrit Le Colombien…
Alors je me suis dit pourquoi pas moi, je suis pas plus bête qu’un autre, et puis j’en ai lu tellement, des livres de ce genre…
J’ai écrit sur deux ou trois cahiers, après je suis passé à l’ordinateur, j’ai travaillé encore deux ans, deux ans et demi, et voilà. J’avais mon livre.

Vous vous considérez plus comme un truand ou comme un militant du FLNC ?
Plus comme un truand. Aucun doute. Au final, quand je regarde en arrière, j’ai passé plus d’années de ma vie dans le banditisme qu’au FLNC.

 

C'est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents
C’est à Cuttoli que Michel Ucciani a passé une partie de sa jeunesse, chez ses grand-parents • © villages-de-corse.com

 

Comment vous avez basculé ?
Le déclencheur, c’est la fin des années 80. C’est là que ça s’est passé. J’étais déçu de la manière dont les choses tournaient, de ce que je voyais autour de moi. C’étaient les débuts de la scission. Moi, j’étais en Balagne, en cavale, et là-bas, c’était assez chaud. Règlements de comptes, morts, ça prenait une direction qui ne me convenait plus du tout. J’ai perdu des amis…
La lutte et moi, ça en est resté là.

Tout s’est arrêté pour moi fin juillet 1989, j’ai stoppé toutes mes activités au sein du FLNC. Un de mes amis venait d’être tué pour s’être trop exposé et engagé pour la cause. Je trouvais que le Front faisait marche arrière côté vengeance et voulait prendre ses distances avec la mort de mon ami, après s’être beaucoup servi de lui. Cela m’a déçu. De plus, j’avais toujours en tête le fait d’avoir été balancé par d’autres militants l’année d’avant sur Ajaccio et je leur en voulais. Si je m’en étais sorti, c’était grâce à l’amnistie de Mitterrand, sûrement pas grâce à eux car avec leurs dépositions diverses, j’étais dans une sacrée merde pour les années à venir. J’ai cessé d’y croire, trop de déceptions accumulées, j’ai démissionné du FLNC. – Extrait

Vous aviez déjà un peu basculé, même avant ça… Vous racontez que vous trafiquiez de la drogue tout en militant au Front.
C’est vrai. Mais on était discrets. Comme je l’écris dans le livre, le braquo était juste toléré par le FLNC, mais alors la came, même pas besoin d’y penser. Y avait trois militants sur l’ensemble du secteur, qui étaient mouillés. On faisait ca en douce. C’était pas le secteur de Balagne qui trempait dans la came. On le faisait à l’insu des autres.

Des dealers au Front, ça fait quand même tâche…
J’ai pensé qu’on me reprocherait d’avoir cassé le mythe, c’est vrai que j’y ai pensé. « Qu’est-ce qu’il raconte, lui, un militant du Front qui faisait de la came, il salit le mouvement »… Ce qui m’intéressait, c’était d’avoir le retour de certains militants de mon époque. Et je n’ai eu que des bons retours. Ils m’ont dit « Tu as assumé, tu as raconté les choses comme elles étaient ».

 

Michel Ucciani
Michel Ucciani • © Bertini/La manufacture de livres

 

Vous vous êtes interdit de raconter certaines choses, dans votre livre ?   
Oui. Y a des histoires que j’ai laissées de côté. Ca sert à rien de raviver certains mauvais souvenirs chez les gens. Ca remonte à 30 ans, le temps est passé, je ne voulais pas remuer certaines choses. Je suis resté vague sur certains sujets épineux, on dira.

Il y avait plus de tensions et de stress au FLNC ou chez les truands ?
Plus au Front. Ca risquait plus de mal tourner, on était vraiment sous surveillance en permanence. On s’attendait à se faire lever à chaque fois. On était clandestins, mais on était identifiés, on était fichés, en tant que natios notoires. De toute manière, même quand il se passait un truc et que ça nous concernait pas, on se faisait lever quand même. Quand tu braques les banques, il y a plus de chances que tu te fasses lever en flagrant délit. Ils te lèvent pas juste pour le plaisir. Et en Corse, c’est ce qui se passait en permanence.

 

Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme
Extrait de Natio, du FLNC au grand banditisme • © La manufacture de livres

 

Vous ne vous reposiez jamais ? 
Non, non ! (rires) Mais on en avait envie, ça nous plaisait. Même quand on savait qu’on avait les condés dessus, on continuait. On maintenait ce qu’on avait prévu de faire en essayant de les éviter. Mais arrêter, dans notre tête, ce n’était pas une option. Et puis quand j’étais au FLNC, ça l’était encore moins. On défendait une cause, et j’y croyais vraiment.

A l’époque des braquages, vous aviez des liens avec le grand banditisme insulaire ?
On n’en faisait pas partie. Je les connais tous, on a lié des liens d’amitié quand on s’est croisés dans les cours de prison, sur le continent, à Paris, Marseille ou Aix, mais c’est tout. On braquait, et on était des Corses, mais on faisait partie d’aucune structure.
Avec la Brise, ceux du sud, celle de Venzolasca, on est proches, mais on ne faisait pas partie des équipes.
On braquait pour nous.

Quel regard porterait le Michel Ucciani des années 80 sur la Corse d’aujourd’hui, où les nationalistes ont au pouvoir ?
Au départ, c’était un rêve, c’était un idéal, ça ne nous semblait pas possible. Y avait eu 1984, c’est vrai, avec les premières élections, les premiers élus, mais je ne pensais pas que ça allait prendre une telle ampleur…
Pour arriver à ce niveau-là, il a fallu mettre de l’eau dans son vin, et ce n’est plus les mêmes nationalistes. Ce sont des modérés maintenant qui sont à l’Assemblée.
Le pouvoir appartient aux modérés. Et ceux qui étaient virulents avant, ils sont devenus modérés.

 

Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse.
Illustration. Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse. • © FTV

 

Le dépôt des armes en 2014 vous l’avez vécu comment ?
La lutte armée c’est pas une finalité, il a bien fallu passer par le politique, le mouvement n’avait plus d’avenir…
Je ne sais pas s’il est définitif, néanmoins. Je l’espère, mais il faudra qu’il y ait des avancées parce que pour l’instant… Tout reste décidé à Paris, la liberté de mouvement à la Région n’est pas énorme. Mais est-ce qu’il reste des gens qui ont les capacités, l’envie, de reprendre la lutte armée ? Qui accepteraient de se sacrifier, de se mouiller, d’aller au charbon, au casse-pipe, en sachant qu’il y a des années à la clé ? J’en doute.

A la fin du livre, votre seul regret, c’est de ne pas avoir vu grandir votre fille et vos petit-enfants… Quel regard ils portent sur votre parcours ?
Ma fille ne m’a jamais jugé. Jamais aucun reproche. Elle n’a jamais porté aucun mauvais regard sur ce que j’ai pu faire. Mes petits-enfants, pareil. Je ne les vois pas très souvent, mais on se parle. Ils ont tous lu le livre bien sûr (rires) ! Ils savent ce qu’a été ma vie, ils ont grandi avec ça. Au moins il savent pourquoi ils ne me voyaient pas.

Dédicaces
  • Porto-Vecchio, mercredi 23 septembre de 16h30 à 19h à la librairie Le verbe du Soleil
  • Bastia, vendredi 25 septembre à la librairie A piuma lesta, à 16h30
  • Ajaccio, samedi 26 septembre à 10h30 à la librairie Les palmiers, à 15h à l’Espace culturel Leclerc de Baleone

 

Epidémie de suicides dans la police, le cas rennais très intrigant

 

On enregistre plusieurs suicides de policiers à Rennes ces derniers mois, dont un commissaire de la DGSI le 7 juillet 2021 et un informaticien il y a trois jours, et déjà une dizaine de suicides de policiers en France depuis le début de cette année 2022.

Sur quoi travaillaient-ils ?

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-decede-la-these-du-suicide-privilegie-e51eb4d4-bd72-11eb-9d87-eb28e77a8992

Rennes. Un policier décède, la thèse du suicide privilégiée

 

Les pompiers et des policiers sont intervenus ce mardi 25 mai, en milieu d’après-midi, au domicile d’un policier dans le quartier Arsenal-Redon à Rennes. Le fonctionnaire ne donnait plus de nouvelles. Il a été retrouvé décédé. L’hypothèse du suicide est privilégiée.

Ouest-France Modifié le 25/05/2021 à 19h58 Publié le 25/05/2021 à 18h20

 

« Le décès d’un policier a été constaté ce mardi 25 mai à son domicile », ​confirme Philippe Astruc, le procureur de la République de Rennes. « Un magistrat du parquet s’est rendu sur place. Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte et une autopsie ordonnée. L’hypothèse d’un acte suicidaire est très largement privilégiée », ​poursuit le magistrat.

Il aurait mis fin à ses jours avec son arme de service

N’ayant pas de ses nouvelles et s’inquiétant de son absence, un des proches de la victime avait alerté les secours qui se sont rendus à son domicile. Des pompiers et policiers sont entrés dans son appartement à l’aide d’une nacelle télescopique et ont trouvé son corps sans vie.

Selon nos informations, le fonctionnaire aurait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-policier-retrouve-mort-sur-le-parking-du-commissariat-l-hypothese-du-suicide-privilegiee-0bf14314-df3e-11eb-8946-f8f2f967b95a

Rennes. Un policier retrouvé mort sur le parking du commissariat, l’hypothèse du suicide privilégiée

 

Ce mercredi 7 juillet, un fonctionnaire de police a été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat de Rennes. Selon les premiers éléments, l’hypothèse d’un suicide est privilégiée.

Ouest-France avec AFP Modifié le 08/07/2021 à 09h43 Publié le 07/07/2021 à 18h35

 

Un policier a été retrouvé mort sur le parking de service du commissariat de Rennes, rue Pierre-Abélard, près du boulevard de la Tour-d’Auvergne, ce mercredi 7 juillet, en début d’après-midi. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était « commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes », selon une source policière. Le policier se serait tué « avec son arme de service, dans son véhicule ».

La thèse du suicide privilégiée

Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc indique que « l’hypothèse d’un acte suicidaire est fortement privilégiée ». Une enquête en recherche des causes de la mort confiée à la sûreté départementale de Rennes a été ouverte. Une autopsie a également été ordonnée. Il n’a pas été possible, pour le moment, de préciser la date des faits. Selon l’Agence France-Presse (AFP), peu auparavant, le policier, aurait envoyé un SMS à son directeur zonal.

Deuxième suicide d’un policier en six semaines

Il s’agit du deuxième suicide d’un policier en l’espace de six semaines, en Ille-et-Vilaine. Le 25 mai dernier, un fonctionnaire avait mis fin à ses jours avec son arme de service, à son domicile, à Rennes.

 

https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/suicide-d-un-policier-affecte-a-la-pj-de-rennes-20-12-2021-12893348.php

Suicide d’un policier affecté à la PJ de Rennes

 

Publié le 20 décembre 2021 à 21h45 Modifié le 20 décembre 2021 à 21h57

PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration
PHOTO Lionel Le Saux/LE TÉLÉGRAMME. RENNES (35) : Illustration (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

 

Un policier affecté à la police judiciaire de Rennes a mis fin à ses jours samedi.

 

Eric P., un policier de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ), affecté à Rennes, a mis fin à ses jours samedi. Il était âgé d’une cinquantaine d’années.

L’information a été rendue publique ce lundi 20 décembre en fin de journée par l’association PEP SOS policiers en détresse et confirmée au Télégramme par une source officielle. Les circonstances du drame n’étaient pas connues ce lundi.

Plus de 1 100 policiers se sont suicidés au cours des 25 dernières années, soit 44 suicides par an en moyenne, un taux de suicide supérieur de près de 50 % à celui de la population française, selon le baromètre de la Mutuelle des forces de sécurité publié en mars 2021.

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-un-agent-administratif-se-donne-la-mort-au-commissariat-1890eb9e-7f73-11ec-96be-f0c0563e9325

Rennes. Un agent administratif se donne la mort au commissariat

 

Ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, un technicien en informatique né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du commissariat central de Rennes, boulevard de la Tour d’Auvergne. Il est décédé, malgré les tentatives de réanimation du Samu.

Ouest-France Ouest-France. Modifié le 27/01/2022 à 14h30 Publié le 27/01/2022 à 14h27

 

Un drame s’est produit, ce jeudi 27 janvier, vers 12 h, au commissariat de Rennes. Un agent administratif né en 1987 a chuté volontairement du 7e étage du bâtiment. Il est décédé, malgré l’intervention du Samu et des sapeurs-pompiers stationnés dans la cour intérieure, rue Pierre-Abélard. Son corps aurait été découvert dans le patio du bâtiment. «Un magistrat du parquet de Rennes s’est rendu sur place dans le cadre de l’enquête en recherche des causes de la mort» indique Philippe Astruc, Procureur de la République de Rennes. Un magistrat qui exprime ses «condoléances à l’adresse de sa famille» et sa «solidarité auprès de l’ensemble des agents du commissariat à nouveau durement touchés par ce drame. »

En juillet, un commissaire mettait fin à ses jours sur le parking

Le 7 juillet dernier, un policier avait été retrouvé mort dans son véhicule, sur le parking de service du commissariat. Le fonctionnaire, âgé de 54 ans, était commissaire à l’antenne de la DGSI de Rennes. Il avait mis fin à ses jours avec son arme de service.

 

https://www.cnews.fr/france/2022-01-29/police-10-suicides-dans-les-rangs-depuis-le-debut-de-lannee-1176610

Police : 10 suicides dans les rangs depuis le début de l’année

 

Par Christian Taveira -

Mis à jour le 29/01/2022 à 13:43 Publié le 29/01/2022 à 13:42

Sous l’uniforme, le malaise est profond. Depuis le début de cette année 2022, dix policiers ont mis fin à leur jour. Dernier drame en date, le suicide, jeudi 27 janvier, d’un agent informaticien du commissariat de Rennes (Ille-et-Villaine).

Le corps de ce policier rennais a été découvert par ses collègues, quelques secondes après les faits, dans la cour intérieure de l’hôtel de police, situé boulevard de la Tour d’Auvergne, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’était jeté du toit du commissariat.

Le week-end précédent, dans la nuit de dimanche à lundi, c’est le suicide, à Marseille (Bouches-du-Rhône) d’un autre policier de 22 ans qui a marqué les esprits. Décrit comme un jeune homme brillant, il a mis fin à ses jours, chez lui, avec son arme de service, cinq mois seulement après son arrivée dans la cité phocéenne.

Dans la matinale CNEWS, ce samedi 29 janvier, Isabelle Moreau a rappelé qu’en moyenne, ce sont chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers qui sont dénombrés. Dès lors, avec 10 suicides rencensés en à peine un mois, la profession semble être aux prises avec une véritable «hécatombe».

Une prise de conscience «sérieuse» réclamée

Interrogé par la journaliste, Jean-Christophe Couvy, syndicaliste au sein de l’organisation Unité SGP Police FO a qualifié ce chiffre, «de chiffre de la honte». Pour lui, il signe «un échec collectif». Il faut de la part des responsables politiques et des pouvoirs public, a-t-il insisté, une prise de conscience «sérieuse».

Et de rappeler les difficiles conditions de travail d’une profession en contact direct «avec tout ce qui va mal dans la société». «Quand on part au travail, on enfile notre uniforme de police un peu comme des supers héros, on ne doit pas avoir de failles, mais on s’en prend plein la figure.»

 

De ce constat bien sombre, le syndicaliste esquisse toutefois quelques pistes de réflexion. «On n’a pas de salle de décompression, de moments de débriefing».

Pour Jean-Christophe Couvy, il devient donc urgent «de remettre de l’humain au travail et de la bienveillance au quotidien». La condition, selon lui, sine qua non, de prévenir au mieux le pire.

 

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/suicides-de-policiers-une-minorite-de-la-hierarchie-est-coupable-lance-un-policier-sur-rtl-7900118648

Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier sur RTL

 

RÉACTION – Un policier s’est suicidé à Rennes ce jeudi 27 janvier, c’est le neuvième depuis le début de l’année. Fabrice, policier, a réagi à ces drames successifs et pointe un « manque d’écoute » et la responsabilité de la hiérarchie.

 

Pascal Praud dans "Les Auditeurs ont la parole" le 27 janvier 2022
Pascal Praud dans « Les Auditeurs ont la parole » le 27 janvier 2022
Crédit : RTL
Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
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Suicides de policiers : « Une minorité de la hiérarchie est coupable », lance un policier
04:59

 

Un agent de police s’est suicidé à Rennes en se jetant du toit du commissariat ce 27 janvier.  Un drame qui témoigne du malaise au sein de la police. Depuis le 1er janvier 2022, neuf policiers se sont suicidés, huit hommes et une femme, c’est deux fois plus que la moyenne dans la population globale. Fabrice, policier en Savoie, a réagi à ce constat terrifiant dans Les Auditeurs ont la parole ce jeudi 27 janvier sur RTL.

« M. Darmanin fait preuve de bonnes intentions mais il annonce 20 psychologues en zones difficiles, vous croyez que franchir le cap des psychologues ça va servir l’intérêt d’un collègue qui est en totale détresse ?, interroge le fonctionnaire. Rien n’est anonyme chez nous donc aucun collègue ne décrochera son téléphone pour aller se livrer », assure-t-il.

Pour Olivier, « une minorité de la hiérarchie est coupable de voir nos collègues qui passent l’arme à gauche. Il y a un manque d’écoute totale, déplore-t-il. Vous avez un service médical qui vous dit ‘monsieur ça va aller ou on vous pénalise financièrement’. C’est totalement honteux. Vous croyez qu’un collègue qui vous connait, qui sent votre mal-être, va aller témoigner auprès de la hiérarchie ? C’est à double tranchant. »

« Un policier ne souhaite pas mourir mais veut arrêter de souffrir », poursuit Olivier. Ce qu’il attend ? Une « écoute » de « la hiérarchie qui est sur un piédestal » car « il y a des membres de la hiérarchie qui ne sont jamais passés par le terrain et qui vous commande. »

 

samedi 29 janvier 2022

Jean-Jacques Bourdin bête à concours...

 

Ah ben voilà, on s’y attendait…

Et… c’était qui les deux autres ?

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-jacques-bourdin-son-passe-de-seducteur-revele-cetait-a-celui-qui-choperait-le-plus-de-nanas_485977

Jean-Jacques Bourdin, son passé de séducteur révélé : “C’était à celui qui choperait le plus de nanas”

 

Nathanaël Bentura | 18h08 – Aujourd’hui à 18h08 – Mis à jour le sam. 29 janvier 2022 à 18h46

 

Alors que Jean-Jacques Bourdin fait l’objet d’une plainte pour tentative d’agression sexuelle, Le Parisien lui consacre une enquête, dans laquelle un ancien collaborateur du journaliste révèle son passé de séducteur.

 

Dominique Grimault est proche de Jean-Jacques Bourdin. Interrogé par Le Parisien, dans une enquête publiée ce samedi 29 janvier, le journaliste sportif a défendu son confrère de BFMTV et RMC dans la tourmente après une plainte pour agression sexuelle déposée contre lui. « Qu’on l’écarte de l’antenne, ça me gêne pour lui. D’autant plus que la plainte vient neuf ans après. Si, maintenant, chacun doit fouiller dans son histoireJe le vois mal séduire une femme autrement qu’avec ses atouts », avance Dominique Grimault.

Il a également évoqué leurs rencontres, à la fin des années 1970, dans toute la France, au fil des différents événements sportifs. Tous deux étaient alors journalistes sportifs, Bourdin pour RTL, et Grimault pour L’Équipe. Il a révélé au Parisien que durant ces déplacements, Jean-Jacques Bourdin aurait eu l’habitude de se mesurer à deux de ses confrères, lors d’un concours de séduction, qu’ils auraient nommé « le Slip jaune« , en référence au Maillot jaune du Tour de France. « Entre eux, c’était à celui qui choperait le plus de nanas possibles sur le Tour, a confié Dominique Grimault. Il y avait aussi un Slip vert pour le plus rapide. »

« Personne n’a été violé, jamais »

Dominique Grimault aurait vu Jean-Jacques Bourdin à l’œuvre, durant ces années. Il l’assure, cette version détournée du Tour de France n’a contraint personne : « C’étaient de très beaux mecs. On était bien avant #MeToo. C’était plus décontracté. Et surtout, les filles étaient consentantes. Personne n’a été violé, jamais. »

D’après le journaliste, Jean-Jacques Bourdin pouvait faire fondre n’importe quelle femme. C’est pourquoi il a du mal à croire que son confrère ait pu avoir recours à l’intimidation pour obtenir quoi que ce soit, lui qui avait de tels « atouts« . Une enquête a été ouverte contre le journaliste de BFMTV et RMC le 18 janvier. Tant qu’aucun jugement n’a été prononcé en justice, Jean-Jacques Bourdin reste innocent des faits qui lui sont reprochés.

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

 

Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n'est pas une question de religion

 

Elle a subi ce que subissent toutes les femmes, quels que soient leur âge, leur milieu, leurs véritables personnalités, dès l’instant où elles se trouvent montrées du doigt comme « prostituées » : leur vie s’arrête là, car c’est le mot-clé qui fait perdre aux hommes toute forme de raison, quels qu’ils soient eux aussi, à la seule exception de ceux qui ont grandi avec la victime ou l’ont vue grandir, mais ceux-là ne sont jamais assez nombreux pour faire le poids face à tous les autres.

Je suis bien placée pour en témoigner, j’ai un problème personnel tout à fait similaire à celui de Shaïna, depuis maintenant une bonne trentaine d’années.

Quand cela a commencé pour moi, j’étais ingénieur, je gagnais bien ma vie, je n’avais vraiment pas la moindre raison d’aller me prostituer, et je n’ai jamais eu, non plus, la personnalité d’une femme susceptible de s’adonner à la prostitution, mais peu importe : tout le monde a toujours cru à ce délire, sauf, bien sûr, ceux qui me connaissaient depuis toujours.

A partir de ce moment-là, donc, la victime est constamment harcelée voire agressée par des tarés comme l’assassin de Shaïna et tous ses soutiens, lesquels, soit prennent plaisir à harceler les « putes » et les violenter, soit en recherchent uniquement pour en consommer (et dans ce cas, pour la « pute », ça risque de très mal se passer si elle refuse), soit encore sont de ces deux types alternativement ou simultanément. Et pour ainsi dire, elle n’aura plus jamais de relations qu’avec ce genre de tarés, car les autres hommes, ceux qui se respectent, ont pris le large et continueront toujours à s’en détourner avec une mine de dégoût ou de mépris : eux non plus ne veulent pas d’une « pute » dans leur vie, pour rien au monde.

Il existe encore une petite catégorie d’individus qui ne sont pas forcément les moins puants : ce sont les compatissants, ou tous ceux qui feignent la compassion pour la « pute » que vous êtes.

Quant à ceux qui viennent me dire que ça ne les dérange pas que je sois une « pute », moi ils me dérangent tous, ils me font gerber.

Même chose dans la magistrature, avec une vraie violence à l’égard des présumées « prostituées » de la part de ceux dont la fonction est de rechercher la vérité : il n’en est toujours pas question, la parole de celui qui accuse la femme est d’or et n’est jamais remise en cause, il serait sacrilège de la mettre en doute au point de lui demander de la justifier.

C’est ainsi qu’en 2015, le procureur de la République de Quimper Thierry Lescouarc’h, que l’actuel ministre de la Justice s’est empressé de nommer comme conseiller à ses côtés à la Chancellerie à peine entré en fonction en 2020, avait requis contre moi une amende d’un montant de 10.000,00 euros (bien dix mille euros), sous prétexte que je contestais m’être jamais prostituée – une saloperie que par la suite j’ai fait annuler en appel à Rennes, comme toutes les autres…

A noter :

En 2015, la terroriste « islamiste » Céline Verdier, que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi appelle tout simplement Céline, tant leurs relations sont charmantes, était en poste à Quimper.

Selon mon avocat en 2013, c’est déjà elle qui avait insisté pour que je sois condamnée cette année-là par le tribunal correctionnel de Brest sur plaintes de Josette Brenterch, sa motivation étant non pas cette procédure-là mais ma propre plainte, dont elle était saisie, et qu’elle entendait me faire payer de cette manière, soit un total de 30.000,00 euros dont 20.000,00 euros d’amendes, celle d’OverBlog étant aussi pour moi puisque je m’étais engagée à tout assumer, ayant assuré mon hébergeur du fait que c’était bien moi qui disais la vérité concernant ma propre biographie, et non Josette Brenterch, dont je rappelle qu’elle m’a fait poursuivre pour avoir osé publier des droits de réponse dans lesquels je contestais sa version entièrement fausse de ma biographie, supportée depuis juin 2010 par les blogs de son complice le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Au surplus, toujours en 2013, après cette première condamnation qui sera ultérieurement annulée en appel à Rennes, le 2 décembre 2015, ayant déjà signifié oralement que de toute façon elle refusait d’informer et poursuivre qui que ce soit pour l’ensemble des faits délictueux dont j’étais victime, Céline Verdier avait exigé de mon avocat des travaux parfaitement inutiles pour un montant d’honoraires de 10.000,00 euros, une demande délirante à laquelle nous n’avons bien évidemment jamais donné suite. C’est donc une somme d’un montant total de 50.000,00 euros dont, entre 2013 et 2015, elle avait exigé qu’elle fut mise à ma charge, en plus de tous les frais d’avocat et autres que j’ai bien dû payer pour au moins une procédure inutile, celle de Josette Brenterch, qui n’aurait jamais dû pouvoir prospérer, car ses plaintes étaient d’emblée toutes nulles.

Le motif unique de toute cette baston extraordinaire est toujours ma contestation de la version entièrement fausse de ma biographie que cette dernière a fait publier sur les blogs de son complice le trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi en juin 2010, et qui s’était vite répandue partout à partir de là : il m’est interdit de la contester autant que de me plaindre de sa diffusion, et de toutes les conséquences de cette diffusion, surtout sur l’aspect prostitution, car les magistrats tout comme leur complice la mère maquerelle Josette Brenterch me reprochent en réalité, et depuis très longtemps, d’avoir toujours refusé de me prostituer.

En 1996, des magistrats du TGI de Brest m’avaient déjà fait dire par le médecin généraliste que je consultais à cette époque qu’il me fallait obéir à mes anciens employeurs harceleurs, c’est-à-dire abandonner toutes mes tentatives de retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme ils l’exigeaient depuis déjà longtemps. « Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait dit textuellement à propos des proxénètes cette femme médecin ayant son cabinet dans le centre ville de Brest, puis elle s’était fâchée alors qu’éminemment outrée je lui demandais des explications, et m’avait renvoyée à ses donneurs d’ordre du tribunal : « Vous n’avez qu’à vous expliquer avec eux ! »

Après mon premier refus catégorique de mettre mes compétences d’ingénieur informaticien au service de leurs activités criminelles, mes anciens employeurs mafieux avaient décidé de me prostituer et me faisaient passer mensongèrement pour une prostituée pour cette raison. Un homme aurait sans doute été assassiné tout de suite. Comme j’étais une femme, ils avaient décidé de me prostituer coûte que coûte, mais n’y sont jamais parvenus. Cependant, leurs complices de Brest n’ont jamais lâché et tentent encore par tous les moyens de me contraindre à la prostitution.

 

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/ce-n-etait-encore-qu-une-enfant-avant-le-proces-de-ses-agresseurs-la-colere-des-proches-de-shaina-violee-poignardee-et-brulee-vive_4914925.html

« Ce n’était encore qu’une enfant » : avant un premier procès, la colère des proches de Shaïna violée, poignardée et brûlée vive

 

écouter (5min)

Assassinat de Shaïna à Creil en 2019 : ce n'est pas une question de religion dans AC ! Brest
Le choix de franceinfo La rédaction de franceinfo Du lundi au vendredi à 8h14 et 15h14

 

Franceinfo a retracé la descente aux enfers de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, en 2019, parce qu’elle était enceinte. Son petit ami, soupçonné de l’avoir tuée, sera jugé par la cour d’assises des mineurs de l’Oise sans doute dans plusieurs mois.

Article rédigé par
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Radio France
Publié le 27/01/2022 11:08 Mis à jour le 28/01/2022 14:06
Temps de lecture : 8 min.
 
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)
De gauche à droite : Shakill, le père de Shaïna, Parveen, sa mère et Yassin, son grand-frère. (MATHILDE LEMAIRE / RADIO FRANCE)

 

C’est aux sources d’un terrible drame que le tribunal correctionnel de Senlis s’apprête à remonter lundi 31 janvier et mardi 1er février. Celui de Shaïna, 15 ans, poignardée et brûlée vive dans une cité de Creil, dans l’Oise, le 25 octobre 2019. Mobile du petit ami de 17 ans, soupçonné de l’avoir tuée : Shaïna était enceinte, et cette grossesse aurait jeté, sur lui, l’infamie. L’enquête révélera après sa mort que, deux ans avant la nuit du drame, Shaïna avait été la victime d’un viol en réunion par d’autres garçons du quartier, qui vont donc être jugés dans quelques jours.

Le drame était passé quasi inaperçu à l’époque. Une marche blanche dans la ville et à peine quelques articles dans la presse locale. Rien à voir avec le retentissement donné il y a 20 ans à la mort dans des conditions tristement proches de la jeune Sohane, brûlée vivante dans un local poubelle à Vitry-sur-Seine. Cette mort tragique avait provoqué la naissance de l’association « Ni putes, ni soumises ».

 

Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d'être aspergée d'essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Shaïna, 15 ans, a reçu trois coups de couteau dans le ventre, avant d’être aspergée d’essence et brûlée vive. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Tout débute quand Shaïna a 13 ans : elle rejoint dans un bâtiment désaffecté, une ancienne clinique, son petit ami qui la fait chanter avec des photos dénudées qu’il détient. Elle expliquera y avoir subi des violences sexuelles de sa part, mais aussi d’autres garçons. Ils auraient été en fait quatre ou cinq amis, réunis pour ce moment de grande humiliation, où ils exigent qu’elle se dévêtisse pour finir, racontera-t-elle, par lui introduire un bâton de baume à lèvres dans le vagin.

La scène est filmée, et des images diffusées sur Snapchat le jour même, construisent à la jeune fille en un éclair une réputation de « prostituée » qui circule alors dans le quartier. 18 mois plus tard, l’ex-petit ami, laissé libre par le juge pendant l’instruction, recroise Shaïna dans les environs et la passe à tabac avec ses amis. Sa faute ? Avoir eu l’audace de porter plainte.

Enfin, en octobre 2019, Shaïna, enceinte de quelques jours, est retrouvée morte dans un cabanon abandonné, près de jardins ouvriers. Elle a reçu trois coups de couteau dans le ventre, a été aspergée avec une bouteille d’essence puis brûlée vive. Un briquet sera retrouvé dans les décombres.

Son nouveau petit ami est inquiété, mis en examen puis incarcéré. Elle croyait se consoler dans ses bras. Il l’aurait en réalité choisie précisément pour sa réputation de fille de petite vertu, car il souhaitait avoir des relations sexuelles avec elle. L’annonce de cette grossesse aurait alors été une infamie pour lui et pour sa famille : il aurait donc préféré supprimer tout simplement Shaïna qui, elle, avait émis le souhait de garder cet enfant.

Deux ans de violences sur le plateau du Rouher

Ces violences se déroulent sur deux ans, dans le périmètre restreint du plateau du Rouher, une petite cité aux barres d’immeubles vétustes et aux pavillons modestes, située au-dessus du centre-ville de Creil. C’est dans l’un de ces pavillons que Yasin, 24 ans, le grand frère de Shaïna, accueille franceinfo. Il essaye en vain de comprendre l’enfer vécu par sa sœur, dont il était très proche au sein d’une famille soudée, et pourquoi, aujourd’hui encore, certains trouvent des excuses à cet assassinat.

« J’ai perdu une partie de moi. Vivre aujourd’hui sans ma sœur est un cauchemar. Ma sœur était une jeune fille très souriante. C’est elle qui apportait la gaieté dans notre maison. C’était un soleil. »

Yasin, le grand frère de Shaïnaà franceinfo

« Shaïna a toujours voulu vivre sa vie librement, ça n’a pas plu dans les environs, explique-t-il. On lui a collé la réputation d’une fille facile, notamment via les réseaux sociaux. » Il n’arrive pas à expliquer la mentalité de ses agresseurs : « Je ne pourrais pas vous dire comment ces personnes-là pensent, si c’est au nom d’une religion ou d’une certaine éducation. Mais c’est digne d’un film du Moyen-Âge. Pourquoi tant d’acharnement sur Shaïna qui n’a jamais fait de mal ? »

« Shaïna a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé »

La famille de Shaïna est d’origine mauricienne et de confession musulmane. C’est aussi la religion des familles de ceux qui sont accusés de s’en être pris à elle.. « Nous pratiquons un Islam moderne. Nous sommes des musulmans ouverts aux autres et à la culture française. Pour nous, jamais l’Islam n’a empêché des personnes de vivre comme elles le souhaitent si c’est dans le respect des autres et la tolérance », précise Shakill, le papa. Alors est-il dans ce drame une question de religion, de sexualité vécue comme un tabou honteux ou une question de culture populaire conservatrice ? Difficile de répondre. La maman de Shaïna, Parveen, 42 ans, dénonce cette loi du silence imposée aux femmes dans son quartier comme dans d’autres.

« Si vous êtes une femme, vous restez à votre place, c’est comme ça. Shaïna était forte, courageuse, elle a osé parler et ça, ils n’ont pas aimé. Même les grandes personnes ont considéré que ma fille n’était pas fréquentable, sans même savoir le vrai du faux. Ce n’était encore qu’une enfant ! »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Ce n’est pas parce qu’elle s’habillait, se maquillait un tout petit peu, se faisait belle pour elle-même, qu’on pouvait l’en empêcher », rajoute-t-elle. Mais le drame de Shaïna n’est pas un cas isolé : « Plusieurs filles du quartier sont venues me voir pour me dire qu’elles aussi avaient été agressées, mais qu’elles avaient peur de porter plainte, elles ont reçu des menaces. Elles se taisent pour ne pas finir comme Shaïna. Vous imaginez ? Je ne comprends pas, on est en France, pas en Afghanistan. Pourquoi ça arrive ici ? »

« On attend beaucoup de la justice »

Deux ans et demi après la mort de Shaïna, ses parents sont comme figés. Ils habitent toujours la même petite maison, à deux pas du cimetière où repose Shaïna. À l’étage, la chambre de l’adolescente est intacte, avec ses poupées de petite fille, ses autocollants de princesse Disney et ses peluches. Une maison située à quelques centaines de mètres des immeubles où vivent les familles de ceux qui devront rendre des comptes devant la justice. À l’approche du premier procès à huis clos, celui du viol en réunion de l’adolescente, ses parents Shakill et Parveen souhaitent que l’on parle de leur fille. Qu’elle soit morte dans ces conditions et dans l’indifférence la plus totale les sidère.

Rongé par le chagrin et la colère, le papa, Shakill, peine à s’exprimer longuement. Lui qui fait « confiance à la justice » attend tout de même une condamnation « assez sévère » pour les agresseurs de sa fille. Quand il parle, c’est souvent son épouse, Parveen, qui prend le relais pour finir ses phrases et porter la parole de toute la famille.

« La vengeance ne nous mènera à rien, elle ne va pas arranger les choses. On a confiance en la justice, on en attend beaucoup, car si le jugement est sévère, ça empêchera les agresseurs [de recommencer]. Voilà ce qu’on attend de la justice, que maintenant les agresseurs aient peur [avant d'agresser]. »

Parveen, la maman de Shaïnaà franceinfo

« Sa mort est à compter parmi les féminicides »

Pas un commentaire de l’avocat de celui accusé d’avoir violé Shaïna, Archibald Celeyron, qui rappelle seulement que son client conteste les faits qui lui sont reprochés. Lui et ses amis seront à la barre du tribunal correctionnel de Senlis les 31 janvier et 2 février 2022. Pas d’interview non plus d’ Adel Farès, l’avocat de celui qui est poursuivi pour l’assassinat de l’adolescente. On sait seulement que son client lui aussi nie. En détention provisoire, il ne sera jugé que dans plusieurs mois, sans doute devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise. L’avocate de la famille de Shaïna, maître Negar Haeri, a récupéré les deux dossiers.

« Elle a été très courageuse, à 13 ans, de porter plainte. Il est anormal qu’une victime d’agression sexuelle soit considérée comme une fille facile, c’est-à-dire qu’il y ait un renversement des valeurs. »

Maître Negar Haeri, avocate de la famille de Shaïnaà franceinfo

Pour elle, les deux affaires sont liées et doivent interroger notre société. « Un drame comme celui-ci est l’une des conséquences les plus poussées du patriarcat qui instaure une inégalité entre les deux sexes, puis une toute puissance de l’homme. C’est l’idée qu’un garçon n’est pas l’égale d’une femme et a la possibilité de la considérer comme un objet avec toutes les conséquences que ça entraîne, c’est à dire la réduire par des insultes ou la réduire par des coups ou la réduire par le feu. Et cela peut se jouer à tout âge. » Shaïna était dans une relation pré-établie avec ce garçon, sa mort est donc à compter parmi les féminicides conjugaux.

 

Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu'elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l'époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)
Le calvaire de Shaïna a commencé lorsqu’elle avait 13 ans : violée en réunion par son petit-ami de l’époque et ses amis, puis passée à tabac pour avoir porté plainte. (PHOTO REMISE PAR LA FAMILLE)

 

Avec Alisha, jetée dans la Seine à l’âge de 14 ans, à Argenteuil en mars 2021, Shaïna est parmi les plus jeunes victimes de féminicides en France ces dernières années, selon le recensement du collectif « Féminicides par compagnons ou ex ».

Aujourd’hui encore, dans la cité du Rouher à Creil, quasi personne n’accepte de parler à notre micro de ce qui est arrivé à Shaïna. Et il y a toujours – même si ça paraît insensé - les « pro-Shaïna » et ceux qui, au contraire, se rangent derrière celui qui est accusé de l’avoir tuée. Ce dernier, incarcéré depuis les faits, aurait expliqué à un codétenu, qui s’est lui-même confié aux magistrats, qu’il « préfère de toute façon prendre perpétuité que d’être le père d’un bâtard ».

 

vendredi 28 janvier 2022

Témoignages de David Vallat, ancien djihadiste

 


 

 

 
 

 

Il faut l’écouter, il est très intéressant.

D’une part, il raconte son parcours personnel de djihadiste, un parcours politique ayant commencé par le trotskysme, confirmant ce que je dis moi-même : la LCR renommée NPA en 2009 est bien la maison mère de tous les terroristes français.

D’autre part, il a bien compris comme moi le message très clair des attentats de janvier 2015, qui n’est rien d’autre que le programme habituel du NPA :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/23/faire-taire-tout-le-programme-du-npa/

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Vallat

      1. David Vallat

        David Vallat
        Image dans Infobox.
        David Vallat en 2017
        Biographie
        Naissance

        Villefontaine

        Nationalité
        Page d’aide sur l’homonymie

        Pour les articles homonymes, voir Vallat.

        David Vallat, né en 1971 à Villefontaine1, est un djihadiste français repenti. Converti à l’islam dans sa jeunesse, il a fait une tentative ratée pour rejoindre les rangs des moudjahidines étrangers partis soutenir les musulmans de Bosnie pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, puis est parti s’entrainer dans un camp de djihadistes en Afghanistan. À son retour, il a formé la cellule islamiste de Chasse-sur-Rhône qui a été démantelée dans le contexte des attentats de 1995. En 1998, Vallat est condamné à six ans de prison. Au cours de ses années de détention, il a décidé de rompre avec l’idéologie islamiste et s’est ensuite réinséré dans la société française. Dans les années 2010, il a décidé de sortir du silence pour témoigner sur son expérience.

        Parcours

        David Vallat est né en 1971 à Villefontaine en Isère2. Il grandit dans un quartier multiculturel de la commune et, au contact de ses amis d’enfance maghrébins, s’intéresse aux coutumes musulmanes, commence à apprendre l’arabe et se convertit à 15 ans3. À cette même époque, il bascule dans la délinquance, enchainant cambriolages, vols de voitures puis braquages4. À partir de l’âge de 19 ans, il se tourne vers une pratique plus poussée de l’islam afin d’échapper à la délinquance5.

        En 1991, il effectue son service militaire chez les Chasseurs alpins au 27e BIM6. En janvier 1993, Il part en voiture pour la Bosnie avec neuf autres jeunes hommes d’Isère et de la région lyonnaise, afin de s’engager auprès des Bosniaques dans le contexte de la guerre de Bosnie-Herzégovine7 mais le groupe se fait refouler à la frontière bosno-croate et rentre en France8. En avril 1994, il prend l’avion pour le Pakistan et rejoint de là l’Afghanistan. Il y suit pendant plusieurs mois un entrainement militaire dans un camp islamiste9.

        Il revient en France le 26 décembre 1994 et rejoint un autre converti qu’il a connu dans le camp d’entrainement afghan, Joseph Jaime, dit « Youssef ». Ensemble, ils forment la cellule djihadiste dite de Chasse-sur-Rhône et apportent leur soutien au Groupe islamique armé algérien10. Vallat aide le terroriste algérien Ali Touchent alors bloqué aux Pays-Bas à s’installer à Chasse-sur-Rhône en lui fournissant une pièce d’identité11.

        Dans le contexte des attentats de 1995 en France, le groupe est démantelé. Lors d’une perquisition menée au domicile de David Vallat et Joseph Jaime à Chasse-sur-Rhône le 31 août 1995, des armes et du matériel pour fabriquer des engins explosifs sont retrouvés10.

        Il est condamné à 6 ans de prison ferme le 18 février 1998 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, une peine ramenée à 5 ans en appel12. Il passe 52 mois de détention à la Santé, Nanterre et Villepinte. Il indique s’être « déradicalisé » grâce à la prison. Il profite de sa détention pour reprendre ses études, il suit des cours d’histoire de la faculté de Bordeaux et lit énormément. Il finit par abandonner ses études d’histoire pour suivre une formation de serrurier13.

        Dans les années 2010, Vallat décide de rompre le silence et de témoigner sur son parcours personnel de djihadiste repenti. Il le fait une première fois de manière anonyme dans Libération, à la suite des attentats commis par Mohamed Merah en 20129,14. Après l’attentat contre Charlie Hebdo, il témoigne sous son nom dans un article du Monde13,15 puis, en mars 2015 dans l’émission de France 2, Complément d’enquête qui revient sur l’assaut de Dammartin-en-Goële4.

        Le 10 octobre 2019, il est invité dans l’émission Balance ton post ! sur C8 à propos du sujet « Radicalisation dans la police : Sommes-nous en danger ? », après l’attentat de la préfecture de Paris survenu une semaine plus tôt, où il retrace notamment son parcours et participe au débat.

        Le 4 octobre 2021, il est invité dans l’émission Ça commence aujourd’hui sur la 2 à propos du sujet « Renaître après la haine ».

        Ouvrages

        Références

      2. Jean-Philippe Leclaire et Aziz Mouats, « Khaled Kelkal, premier djihadiste made in France », Le Monde,‎ 18 septembre 2015

      3. Marie-Pierre Joachy, « Biographie », Le Progrès de Lyon,‎ 21 juin 2016

      4. Vallat 2016, p. 30-32

      5. Vallat 2016, p. 39

      6. Vallat 2016, p. 40

      7. Vallat 2016, p. 49-50

      8. Vallat 2016, p. 71

      9. Vallat 2016, p. 84

Olivier Bertrand, «

Terreur de jeunesse : Grand angle

       »,

Libération

      ,‎

1er mai 2012

      ,

p.

       38

(lire en ligne [archive])

 

jeudi 27 janvier 2022

Années 2010 : comment les attentats islamistes ont débuté

 

Hier, afin de recadrer tous les débats sur les attentats islamistes qui ont pu être commis sur le sol français, j’ai publié cette liste montrant clairement que ceux des années 1990 et suivantes ont toujours été le fait de la même organisation terroriste, d’origine algérienne, à la fois très proche d’Al-Qaida et de l’extrême-gauche française (ancienne LCR devenue NPA), dont la cheftaine de Brest a elle-même vécu en Algérie à une époque où son père gendarme dont elle dit avoir hérité du « mauvais caractère » n’a sûrement pas été très tendre avec les Algériens qu’il devait interroger :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/26/des-attentats-islamistes-commis-en-france/

Egalement à voir ou revoir à ce sujet :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/30/qui-est-vraiment-josette-brenterch-du-npa-de-brest/

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/30/francois-verove-dit-le-grele-de-la-pedophilie-aux-attentats-islamistes/

Ayant donc infiltré la Ligue Communiste Révolutionnaire de Brest dans les années 1970 après avoir effectué son service militaire volontaire dans la gendarmerie, cette excellente amie du brocanteur Jacques Fornès, comme elle rapatrié d’Algérie en raison de la guerre et toujours resté fidèle à ses amis de la famille Le Pen, s’est ensuite rapidement imposée à la tête de cette organisation d’extrême-gauche qu’elle n’a plus jamais quittée depuis lors, tant elle éprouvait de plaisir à en manipuler tous les gogos pour assouvir tous ses désirs très personnels  – entre les graves déficients mentaux et les très gros consommateurs de femmes et de très jeunes filles à l’ego surdimensionné dont elle y était entourée, pour elle ce fut toujours un jeu d’enfant.

Or, dès ces années 1970, toute ma famille était bien déjà dans son collimateur, sans qu’aucun de nous n’en ait jamais entendu parler.

D’une part, elle surveillait déjà mon père qu’elle jugeait extrêmement dangereux pour ses activités publiques, dont une sensibilisation à l’écologie commencée au début des années 1970, et d’autre part, le profil de ses enfants, tous excellents élèves et réputés très intelligents, voire surdoués, l’inquiétait aussi énormément.

J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises, notamment au début de la pandémie :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/23/je-ne-sais-pas-ecrire-parait-il/

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/03/31/coronavirus-lextreme-gauche-francaise-a-bien-voulu-la-pandemie/

Et encore récemment :

http://petitcoucou.unblog.fr/2021/12/11/qui-suis-je-pour-etre-devenue-une-cible-si-importante-plusieurs-decennies-durant/

Dès les années 1970, nous dérangions à un point tel que mes parents recevaient déjà des lettre anonymes de menaces de mort accompagnées de photographies de leurs enfants prises sur nos lieux de villégiature, montrant que nous étions bien déjà traqués partout.

Les tentatives d’assassinat à répétition avaient effectivement commencé dans les années 1990 tandis que Josette Brentrech et ses amis du crime organisé ne nous lâchaient plus et nous calomniaient à outrance absolument dans tous les milieux où nous pouvions évoluer ou avoir quelques contacts.

Et l’ensemble de ces exactions dont elle a toujours été le chef dirigeant dans le Finistère venait de prendre un tour nouveau avec le début des campagnes de calomnies publiques nominatives auxquelles, au mois de juin 2010, elle avait décidé de se livrer à mon encontre avec toute la bande de cybercriminels et harceleurs de son complice le pédophile, trafiquant de drogue et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Simultanément, sachant que toutes ces calomnies publiques pouvaient faire réagir tout comme mes proches et moi-même tous ceux qui nous connaissent et savent donc à quel point elle ment et invente à notre sujet, elle décidait de les faire taire en les faisant tous assassiner et se lançait aussi pour obtenir plus facilement tout ce qu’elle voulait dans la préparation d’une nouvelle vague d’attentats terroristes dont les toutes premières manifestations surviennent bien en juin 2010, comme je l’ai déjà montré à plusieurs reprises et encore ici très récemment :

http://petitcoucou.unblog.fr/2022/01/22/la-criminelle-et-terroriste-celine-verdier-parle-de-son-quotidien-au-tribunal-de-brest/

La menace d’une reprise des attentats des années 1990, auxquels elle n’était déjà pas étrangère, devient tout à fait formelle et publique au mois de septembre 2010, très précisément le 20 septembre 2010 (voir article ci-dessous).

Où en étions-nous donc de nos « échanges » publics à cette date ?

Pour le savoir, il suffit de se reporter à l’intégralité des articles et commentaires de mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog pour cette année 2010, lesquels sont désormais supportés par ces trois blogs :

http://unpetitcoucou.unblog.fr/

http://unpetitcoucou2.unblog.fr/

http://unpetitcoucou3.unblog.fr/

Nos derniers échanges avant le 20 septembre 2010 font donc suite à un article publié le 16 septembre 2010 et concernent les actions judiciaires qui ne vont plus tarder à débuter à raison de toutes les infractions pénales qu’elle commet à mon encontre, c’est-à-dire que m’ayant publiquement interrogée à ce sujet, elle va dès lors comme à son habitude organiser sa défense au moyen de nouvelles attaques, de nouvelles inventions calomnieuses qui seront cette fois destinées aux autorités judiciaires.

Le tout se trouve dans ces deux copies (cliquer sur les images pour les agrandir et lire les textes) :

 

2010-09-16 David Sénat sort de l'ombre - Un petit coucou

 

2010-09-16 David Sénat sort de l'ombre - Un petit coucou - 2

 

Les premiers attentats, de mars 2012, feront suite à ma première mise en examen, et tous les autres vont continuer à rythmer l’avancée des procédures abusives de mes harceleurs à mon encontre.

 

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/risque-d-attentat-en-france-une-femme-kamikaze-recherchee-a-paris-20-09-2010-1075826.php

Risque d’attentat en France : une femme kamikaze recherchée à Paris

 

Risque d'attentat en France : une femme kamikaze recherchée à Paris

 

Par

Le 20 septembre 2010 à 08h52

Le risque d’un attentat s’est accru en France depuis ces derniers jours. «La menace est réelle», a confirmé lundi Brice Hortefeux, lors d’un déplacement à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne). «Notre vigilance est renforcée», a précisé le ministre de l’Intérieur, rappelant que le plan Vigipirate restait activé au niveau rouge, avant-dernier échelon avant le niveau écarlate, déclenché en cas de risque d’attentat imminent.

Plus tôt lundi, le ministère de l’Intérieur avait annoncé que le risque d’un attentat s’était renforcé depuis jeudi dernier. Selon une information de RTL, les services de renseignement intérieur (DCRI) ont appris dans la nuit de mercredi à jeudi qu’une femme kamikaze s’apprêtait à commettre un acte terroriste dans Paris dans la journée. Ce renseignement en provenance d’Algérie, et attribuant la menace à Al-Qaïda au Maghreb islamique, a alors été transmis à l’Elysée et à Matignon.

Dès 5 heures du matin, jeudi, le plan Vigipirate a été rehaussé et les fonctionnaires de l’anti-terrorisme mobilisés à la recherche de la suspecte. Brice Hortefeux a alors annulé un déplacement en province pour superviser les opérations et se rendre notamment à l’aéroport de Roissy-CDG et à la Tour Eiffel.

Lundi, on a appris de source judiciaire que le parquet antiterroriste de Paris avait confié à la Direction centrale du renseignement intérieur et à la section antiterroriste de la Brigade criminelle de Paris (SAT) une enquête préliminaire pour vérifier ce renseignement. Après avoir indiqué dans un premier temps que la menace visait les transports, le ministère de l’intérieur est revenu sur cette précision, parlant simplement de «types d’objectifs totalement indéfinis».

 

mercredi 26 janvier 2022

Des attentats islamistes commis en France

 

Voir ci-dessous la liste complète de ces attentats, montrant que depuis décembre 1994, ces attaques sont toutes le fait d’une seule et même organisation, le GIA, créé au début des années 1990 pour renverser le gouvernement algérien et le remplacer par un État islamique, tandis que les attentats des années 1980 avaient été commis par des associés d’Action Directe.

Cette nouvelle organisation terroriste ayant donc pris le relais d’Action Directe à partir des années 1990 est formée par d’anciens combattants algériens en Afghanistan dans les années 1980 et a toujours été très proche d’Al-Qaida.

Rappel : durant toute la décennie des années 1980, le malade mental et terroriste islamiste Pascal Edouard Cyprien Luraghi a pour activité principale un trafic de drogue entre l’Afghanistan et la France, avec pour couverture celle de guide de treks dans l’Himalaya, qu’il affiche toujours plus volontiers.

Par ailleurs, tout comme les attentats terroristes islamistes dont, avec sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, il est le premier commanditaire depuis mars 2012, ceux des précédentes vagues avaient déjà pour causes tous les échecs de ladite complice me concernant lors des négociations des contrats d’armement Agosta (Pakistan) et Sawari II (Arabie saoudite), en 1994.

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attentats_islamistes_en_France

Liste d’attentats islamistes en France

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Des attentats islamistes commis en France dans AC ! Brest 45px-2017-fr.wp-orange-source.svg

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2021).

Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références »

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cette page recense les attentats islamistes perpétrés en France, manifestations du terrorisme islamiste en France. On distingue trois grandes vagues d’attentats : une première entre 1985 et 1986, une seconde entre 1994 et 1996, et une troisième depuis 2012 qui a causé 271 morts et dont la dernière attaque est l’attaque au couteau dans un commissariat à Rambouillet le 23 avril 20211. Un certain nombre de ces attaques visent des représentants des forces armées françaises (militaires et policiers), ainsi que des membres de la communauté juive ou chrétienne. Les attaques contre des personnalités sont quant à elles une minorité.

La France est, selon une étude internationale publiée en juin 20172, le pays le plus touché par les attentats islamistes commis en Europe et en Amérique du Nord depuis la proclamation du « califat » de l’État islamique, le 29 juin 20143.

Années 1980

1980

  • Le 18 juillet 1980, tentative d’attentat à Neuilly-sur-Seine contre Chapour Bakhtiar, ancien premier ministre iranien : deux morts et trois blessés.4

1982

  • Le 9 août 1982, attentat de la rue des Rosiers à Paris : six morts et vingt-deux blessés.
  • Le 11 août 1982, attaque à la voiture piégée devant l’ambassade d’Irak à Paris revendiqué par le Mouvement de l’Action Islamique d’Irak : cinq blessés.5

1984

1985

  • 7 décembre 1985 : 43 personnes sont blessées aux galeries Lafayette et au Printemps Haussmann à Paris

1986

Entre fin décembre 1985 et septembre 1986, quatorze attaques à la bombe sont perpétrées à Paris et sur la ligne ferroviaire Paris-Lyon, au cours desquelles treize personnes perdent la vie et plus de 300 autres sont blessées. Ces attentats sont organisés par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient mené par Fouad Ali Saleh, terroriste du Hezbollah. Voici la liste exhaustive des attaques, ainsi que leur bilan7 :

  • 3 février 1986 : huit personnes sont blessées dans la galerie marchande de l’Hôtel Claridge, rue des Champs-Élysées à Paris
  • 3 février 1986 : un engin explosif est découvert dans les toilettes du 3e étage de la Tour Eiffel à Paris mais n’explose pas
  • 4 février 1986 : cinq personnes sont blessées dans la librairie Gibert Jeune à Paris
  • 5 février 1986 : vingt-deux personnes sont blessées dans le magasin FNAC du Forum des Halles à Paris
  • 17 mars 1986 : neuf personnes sont blessées lors d’une attaque contre un train sur la ligne ferroviaire Paris-Lyon
  • 17 mars 1986 : un engin explosif est découvert sur le quai du RER à Gare de Lyon à Paris mais n’explose pas
  • 20 mars 1986 : un engin explosif est découvert à la station de RER de Châtelet à Paris mais n’explose pas
  • 20 mars 1986 : deux personnes sont tuées et 29 autres blessées dans la librairie Gibert Jeune à Paris
  • 8 septembre 1986 : une personne est tuée et 21 autres blessées dans le bureau de poste de l’hôtel de Ville de Paris
  • 12 septembre 1986 : 54 personnes sont blessées à la Cafétéria Casino du centre commercial de la Défense
  • 14 septembre 1986 : trois personnes sont tuées et une autre blessée au Pub Renault à Paris
  • 15 septembre 1986 : une personne est tuée et 56 autres blessées au service des permis de conduire de la préfecture de police de Paris
  • 17 septembre 1986 : sept personnes sont tuées et 55 autres blessées lors de l’Attentat de la rue de Rennes à Paris

Années 1990

1991

  • Le 6 août 1991, assassinat de Chapour Bakhtiar et de son secrétaire à Suresnes.

1994

Entre décembre 1994 et décembre 1996, le Groupe islamique armé va perpétrer onze attaques sur le sol français, au cours desquelles douze personnes perdent la vie et plus de 300 autres sont blessées.

  • 24-26 décembre 1994 : Abdul Abdallah Yahia, Mustafa Chekienne, Makhlouf Benguetaff et Salim Layadila organisent la prise d’otages du vol Air France 8969 qui se solde par un assaut du GIGN au cours duquel seize otages sont blessés

1995

La France est particulièrement frappée par une série d’attentats en 1995, organisée par une cellule constituée de Ali Touchent, cerveau présumé du groupe, de l’artificier Boualem Bensaïd, des poseurs de bombe Khaled Kelkal et Smaïn Aït Ali Belkacem et financée par Rachid Ramda.

  • 11 juillet 1995 : Abdelbaki Sahraoui et son secrétaire sont abattus dans la mosquée de la rue Myrha
  • 25 juillet 1995 : huit personnes sont tuées et 117 autres blessées lors de l’attaque à la bombe de la gare de Saint-Michel de RER
  • 17 août 1995 : seize personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe près de la place Charles de Gaulle à Paris
  • 26 août 1995 : un engin explosif destiné à faire dérailler un TGV est découvert à Cailloux-sur-Fontaines
  • 3 septembre 1995 : quatre personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe sur le marché du boulevard Richard Lenoir à Paris
  • 4 septembre 1995 : un engin explosif est découvert dans des toilettes publiques de la place Charles-Vallin à Paris
  • 7 septembre 1995 : quatorze personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe à proximité d’une école juive de Villeurbanne
  • 6 octobre 1995 : douze personnes sont blessées lors de l’explosion d’une bombe près de la station de métro Maison-Blanche à Paris
  • 17 octobre 1995 : une trentaine de personnes est blessée lors de l’explosion d’une bombe dans une rame du RER C à Paris

1996

La France est frappée une dernière fois en 1996.

Années 2000

2004

Années 2010

2012

  • En mars 2012, tueries à Toulouse et Montauban faisant sept morts dont trois enfants et six blessés.
    • 11 mars : Mohammed Merah assassine un militaire à Toulouse
    • 15 mars : Mohammed Merah assassine deux militaires et en blesse un autre à Montauban
    • 19 mars : Mohammed Merah assassine quatre personnes devant une école juive de Toulouse. Il est abattu le 22 mars par le RAID.
  • 19 septembre 2012 : Jérémie Louis Sidney et Jérémie Bailly, membres de la cellule Cannes-Torcy, blessent une personne en lançant une grenade dans un épicerie juive de Sarcelles

2013

2014

  • Le 20 décembre 2014, attaque contre un commissariat de Joué-lès-Tours. Un homme criant « Allahu akbar » attaque un poste de police avec un couteau. Il blesse trois policiers avant d’être abattu10,11,12.
  • Le 21 décembre 2014, attaque de Dijon. Un homme souffrant de troubles psychiatrique fait une attaque à la voiture-bélier, criant selon les témoins « Allahu akbar »13. Treize personnes sont blessées, dont 2 grièvement14. Le procureur de Dijon exclut l’acte terroriste15, mais plusieurs observateurs, comme The Times16, le Financial Times17, The Globe and Mail18 et l’universitaire David C. Rapoport19, considèrent qu’il s’agit d’une attaque islamiste.
  • Le 22 décembre 2014, attaque de Nantes. Sébastien Sarron, souffrant de troubles psychiatrique, fait une attaque à la voiture-bélier, criant selon les témoins « Allahu akbar »20. Neuf personnes sont blessées et un homme meurt21. Le procureur de Nantes exclut l’acte terroriste (ce que pense également le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve)22, mais plusieurs observateurs, comme le Financial Times17, The Globe and Mail18 et l’universitaire David C. Rapoport19, considèrent qu’il s’agit d’une attaque islamiste.

2015

2016

  • Le 7 janvier 2016, un islamiste marocain portant une fausse ceinture explosif attaque des policiers à l’aide d’un couperet à viande ; il est abattu. Il s’agit d’un ressortissant marocain né en 1995 à Casablanca, mis en cause pour vol en 201327.
  • Le 11 janvier 2016, un adolescent turc âgé de 15 ans agresse à la machette un enseignant juif portant une kippa. Le blessé28 parvient à se défendre en parant les coups avec un exemplaire de la Torah. L’auteur dit avoir agi « au nom d’Allah » et de l’organisation État islamique. En mars 2017, l’agresseur est condamné à sept ans de prison et cinq ans de suivi socio-judiciaire dans ce qui est le premier procès terroriste criminel devant le tribunal pour enfants de Paris29.
  • Le 13 juin 2016, double meurtre à Magnanville. Un commandant de police et sa compagne, fonctionnaire du ministère de l’intérieur (Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider), sont assassinés devant leur domicile à Magnanville par Larossi Abballa. L’attentat est revendiqué par l’organisation État islamique30.
  • Le 14 juillet 2016 à Nice, le jour de la fête nationale, un Tunisien, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, fonce dans la foule venue voir le feu d’artifice au volant d’un camion sur la promenade des Anglais, tuant 86 personnes et en blessant 458, avant d’être abattu par les forces de l’ordre31. L’État islamique revendique cet acte32.
  • Le 26 juillet 2016, lors d’une messe, deux islamistes munis d’armes blanches prennent en otage plusieurs personnes dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, près de Rouen. Le curé de la paroisse, le Père Hamel, est égorgé, et un paroissien est blessé. Les deux terroristes sont abattus par les forces de l’ordre, l’un d’eux, Adel Kermiche, était fiché S. Selon le Président de la République, « les deux terroristes se réclament de Daesh »33,34. L’attentat est revendiqué via Amaq, l’agence de presse de l’État islamique35.
  • Le 4 septembre 2016, Bilal Taghi, détenu franco-marocain, purgeant une peine de cinq ans de prison pour avoir tenté d’aller faire le jihad en Syrie, blesse grièvement 2 surveillants, aidé par plusieurs complices36.
  • Le 4 septembre 2016, une tentative avortée d’attentat terroriste a lieu devant Notre-Dame de Paris à l’aide d’une voiture piégée par un commando de trois femmes, commanditées par Daesh.

2017

2018

2019

Années 2020

2020

  • Le 3 janvier 2020, dans le parc des Hautes-Bruyères à Villejuif, un jeune homme de 22 ans, attaque à l’arme blanche des passants, en répétant « Allah Akbar », tuant un homme et blessant gravement deux femmes. L’individu sera par la suite neutralisé par une patrouille de policiers. Le jeune homme récemment converti à l’islam58 a perpétré cette attaque d’une « extrême violence » avec une « extrême détermination », selon les déclarations du Parquet national antiterroriste qui s’est saisit de l’affaire.
  • Le 5 janvier 2020, un individu connu de la DGSI et fiché S, armé d’un couteau et criant « Allah Akbar », est interpellé à Metz après avoir tenté d’agresser des policiers59. La section antiterroriste ne s’est pas saisie de l’enquête.
  • Le 4 avril 2020, à Romans-sur-Isère, un réfugié soudanais, Abdallah Ahmed-Osman, crie « Allah Akbar », tue au couteau deux passants et en blesse cinq autres, leur demandant s’ils sont de confession musulmane.
  • Le lundi 27 avril 2020, en fin d’après-midi à Colombes (Hauts-de-Seine), le conducteur d’une voiture a percuté volontairement deux motards de la police à vive allure, les blessant gravement. L’auteur a fait allégeance à l’État islamique.
  • Le vendredi 25 septembre 2020, deux personnes sont grièvement blessées à l’arme blanche près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Selon l’AFP citant des sources concordantes, l’assaillant de nationalité pakistanaise assurait « assumer son acte qu’il situe dans le contexte de la republication des caricatures (de Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supportée ».
  • Le 16 octobre 2020, un enseignant, Samuel Paty, est décapité devant un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), car il a montré lors d’un cours sur la liberté d’expression les caricatures de Mahomet. Son assassin présumé (islamiste de nationalité russe) est abattu par la police dans la ville voisine d’Éragny (Val-d’Oise)60.
  • Le 29 octobre, un Tunisien tue trois personnes et en blesse plusieurs autres dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice avant d’être arrêté par la police61.

2021

Notes et références

  1. « Attaque au couteau à Rambouillet : une agente administrative tuée, le Parquet national antiterroriste se saisit de l’affaire », Le Monde,‎ 23 avril 2021 (lire en ligne [archive], consulté le 27 avril 2021)

Articles connexes

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_islamique_fran%C3%A7ais_arm%C3%A9

    1. Front islamique français armé

      Page d’aide sur l’homonymie

      Pour les articles homonymes, voir Front islamique.

      40px-Crime.svg dans Action Directe

      Cet article est une ébauche concernant la criminologie.

      Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

      Le Front islamique français armé, ou Front islamiste armé français, est un groupe armé d’inspiration terroriste islamiste responsable d’un attentat à la bombe le 8 octobre 2004 contre l’ambassade d’Indonésie à Paris. Cet attentat causa 10 blessés légers1.

      Ce groupe réclame dans un courrier électronique la libération de deux membres du GIA, Boualem Bensaïd et Smaïn Aït Ali Belkacem, l’appui de la France à l’intégration de la Turquie au sein de l’Union européenne ainsi que le retrait de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques2.

      En mars de la même année, un mystérieux groupe, Les serviteurs d’Allah le puissant et le sage, avait déjà menacé la France d’attentats ; en février c’était le numéro 2 d’Al-Qaida, Ayman al-Zawahiri qui proférait ces mêmes menaces.

      Notes et références

    2. http://www.cirpes.net/article288.html [archive]

http://www.elwatan.com/Ambassade-d-Indonesie-a-Paris [archive]

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_islamique_arm%C3%A9

Groupe islamique armé

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir GIA.

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Cet article n’est pas rédigé dans un style encyclopédique (août 2017).

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Groupe islamique armé
الجماعة الإسلامية المسلحة
GIA
Idéologie Islamisme, takfirisme, salafisme djihadiste
Objectifs Remplacer le gouvernement algérien par un régime islamiste
Statut inactif
Fondation
Date de formation juin 1992
Pays d’origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Fondé par Mansouri Meliani et Abdelhak Layada
Actions
Mode opératoire Attentats à la bombe, massacres, assassinats, enlèvements
Victimes (morts, blessés) 1 017 morts et 1 172 blessés1
50 à 100 000 personnes massacrées en Algérie
Zone d’opération Drapeau de l'Algérie Algérie
Drapeau de la France France
Période d’activité 1992-1999
Organisation
Chefs principaux Mansouri Meliani, Abdelhak Layada, Cherif Gousmi, Djamel Zitouni, Antar Zouabri et Nourredine Boudiafi
Membres 20 000 hommes
Branche politique islamisme
Financement Impôt révolutionnaire, pillage, hold-up
Groupe relié Al-Qaïda2, anciens liens avec le FIS
Répression
Considéré comme terroriste par Canada, États-Unis, Royaume-Uni
Guerre civile algérienne
modifier Consultez la documentation du modèle

Le Groupe islamique armé en abrégé GIA (en arabe : الجماعة الإسلامية المسلحة, al-Jama’ah al-Islamiyah al-Musallaha) est une organisation terroriste islamiste d’idéologie salafiste djihadiste créée lors de la guerre civile algérienne. Son but déclaré est de renverser le gouvernement algérien, pour le remplacer par un État islamique3.

L’organisation est une nébuleuse placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada4, des États-Unis5, du Royaume-Uni6 et de la France. L’organisation est considérée par l’ONU comme proche d’al-Qaïda et à ce titre sanctionnée par le Conseil de sécurité des Nations unies7.

Histoire

Le 26 décembre 1991, le Front Islamique du Salut (FIS), formation politique militant pour la création d’un État islamique arrive en tête du premier tour des élections législatives en Algérie8. Le gouvernement en place décide d’annuler le second tour9. À la suite de cette décision, le GIA se lance dans la lutte armée ; ses activités se caractérisent par la violence, les attentats et par une position intransigeante exprimée dans sa devise « Du sang, du sang, de la destruction, de la destruction. Ni trêve, ni dialogue, ni réconciliation ! »10. L’organisation est une fusion entre deux groupes : le Mouvement islamique armé (MIA) de Mansouri Meliani et celui d’Abdelhak Layada, en octobre 1992.

Le GIA est une organisation non centralisée et morcelée, dirigée par un émir, Abou Abd Ahmed (ou Mourad Si Ahmed, surnommé « Djafaar al-Afghani »), et Djamel Zitouni. L’effectif des combattants du G.I.A., répartis en plusieurs clans, demeure difficile à déterminer. Ils s’élèveraient à 27 000 membres en 1993 et à 40 000 membres en 1994. Tout comme le FIS, le GIA est divisé en deux clans, les salafistes qui cherchent à mettre au point une révolution islamique mondiale et les djazaristes qui cherchent à prendre le pouvoir en Algérie.

Le GIA est composé de quelques milliers de volontaires (dont Mokhtar Belmokhtar) formés militairement durant la guérilla dans les maquis d’Afghanistan qu’ils ont rejoints dès les années 1983-1984. Créée en juin 1990, l’organisation Le Jour du jugement d’Aïssa Messaoudi (en)(dit Tayeb el-Afghani) commet le 29 novembre 1991 le premier attentat de la période, en tuant trois sentinelles du 15e groupe des gardes-frontières de Guemar11.

En 1993, le GIA édite une publication en Angleterre, Al-Ansar. À la même époque, sa katiba Al-Maout (« Unité de la Mort »), commet et revendique plusieurs actions violentes partout en Algérie.

Le 26 mai 1998, deux semaines avant la coupe du monde de football, une opération visant des islamistes rattachés au GIA, est lancée dans cinq pays (Allemagne, Belgique, France, Italie et Suisse)12. Une centaine d’individus sont alors appréhendés, dont trois personnes influentes (Adel Mechat, un important représentant d’Hassan Hattab en Europe, Omar Saïki et Abdallah Khinai)12. Ces trois islamistes avaient vocation à ranimer les réseaux déjà créés en Europe et affiliés au GIA, et à recruter de nouveaux adhérents12.

Le canal médiatique du GIA

Les communiqués du GIA sont adressés par fax et par appel téléphonique à la radio marocaine arabophone Médi 1 par un homme se présentant comme Mohamed Redouane, chargé des « relations extérieures » du mouvement.

Le GIA, une organisation puissante

Grâce à ses réseaux de soutien de toutes sortes à partir de l’étranger (notamment les États-Unis, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et des pays arabes tels que le Maroc, l’Arabie saoudite ou le Yémen), le GIA prend en quelques années une stature médiatique de premier plan, et s’impose dans les consciences comme un acteur prépondérant du terrorisme islamique. Il entend rester le seul à conduire le « djihad » en Algérie, tolère difficilement la concurrence et s’en prend à quiconque se permet la moindre divergence quant à ses décisions. Dans cet esprit, Djamel Zitouni a envoyé son «officier exégète» au Soudan pour en avertir Ben Laden à la fin de l’année 1995. Cet émissaire, Radouane Makadour (dit Abou Bassir), lui a signifié que le GIA « égorgera quiconque présentera une aide quelle que soit sa nature et son volume à n’importe qui en dehors de [lui]. Personne ne doit s’ingérer en Algérie sans passer par [lui] ».

Rapport entre le GIA et le FIS

L’objectif du GIA et de l’Armée islamique du salut (AIS, branche armée du FIS) est le même mais l’AIS a plusieurs fois condamné les actions violentes du GIA. Pour l’organisation terroriste en revanche, un rapprochement avec l’aile modérée du FIS est exclu et ses membres, partisans à l’époque du dialogue avec le gouvernement, méritent la mort.

Le groupe terroriste est aujourd’hui largement marginalisé à la suite des initiatives d’amnistie générale du président Abdelaziz Bouteflika après les années 2000, qui ont permis à des milliers de combattants de retrouver une vie normale. Quant à l’armée régulière, elle considère officiellement avoir pratiquement anéanti l’organisation.

Le GIA manipulé ?

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Calomnie
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2020).

Selon l’étude menée par Nafeez Mosaddeq Ahmed, le GIA aurait vu sa création instrumentalisée par le régime algérien pour discréditer les milieux islamistes et contrôler la population qui avait porté le FIS au pouvoir en décembre 199113. Un courant dissident, à la suite de l’affaire de l’assassinat des moines du monastère de Tibhirine, impute désormais les manœuvres terroristes du GIA à des membres violents du FLN dans le but de mobiliser l’opinion internationale en faveur du gouvernement algérien.

Les divers témoignages et sources[Lesquelles ?] avancent que ces massacres étaient soit perpétrés par le GIA, à l’instigation d’agents du DRS infiltrés ou d’islamistes « retournés », soit directement organisés par le DRS et ensuite revendiqués par la publication de faux communiqués du GIA.

Les actions menées par le GIA

En France

Le 24 décembre 1994, un commando du GIA détourne le vol AF 8969 qui s’était envolé d’Alger, avec pour but de le faire s’écraser sur Paris, si les autorités algériennes ne libéraient pas deux des responsables du FIS : Abbassi Madani et Ali Belhadj14. Le GIGN parvient à reprendre le contrôle de l’avion, à l’aéroport de Marseille-Marignane, en tuant les quatre preneurs d’otages14.

Le 11 juillet 1995, le cheikh Abdelbaki Sahraoui est abattu d’une balle dans la tête15, avec son secrétaire personnel16, dans la salle des prières de la mosquée Khalid Ibn Walid, dans le XVIIIe arrondissement de Paris17.

Entre juillet 1995 et octobre 1995, le GIA organise une série d’attentats en France18.

En termes de bilan humain, l’attentat de la station Saint-Michel, commis le 25 juillet 1995, sera le plus lourd : il fera huit morts et environ 150 blessés19.

Le 11 juin 1999, par une lettre de menaces adressée à la presse, le GIA annonce un djihad sur le territoire français. Les raisons n’en sont pas clairement connues, bien que le changement de la politique française en Algérie ait pu être invoqué.[réf. nécessaire].

Outre la France, le groupe revendique également des implantations en Belgique, en Grande-Bretagne, en Italie, aux États-Unis, en Suède, au Maroc, ainsi que dans de nombreux pays d’Afrique du Nord et subsaharienne.

En Algérie

Contre des Français

Le 8 mai 1994, deux religieux français (le père Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond) sont assassinés, par deux hommes armés de revolvers, dans le quartier de la Casbah, à Alger20.

Le 3 août 1994, lors de l’attentat d’Aïn Allah à Dely Ibrahim, trois gendarmes français et de deux agents de l’ambassade de France sont pris en otages et assassinés21.

Le 27 décembre 1994, quatre Pères blancs, dont trois Français (Alain Dieulangard, Christian Chessel et Jean Chevillard) sont assassinés à Tizi Ouzou, en Kabylie22.

Le 5 mai 1995, cinq coopérants dont deux Français (Richard Machabert et Jean-Claude Corjon), un Britannique (Edward Wilson), un Canadien (Janer MacGari) et un Tunisien (Moustafa Zemirli) sont assassinés dans les locaux de la société algérienne Anabib, près de Ghardaïa23. Ces assassinats sont attribués au G.I.A., ce dernier ayant menacé d’éradiquer tous les étrangers qui viendraient à apporter leur soutien au maintien de « la junte au pouvoir »24.

Autres actions

Si le GIA se concentre à ses débuts sur les militaires, les intellectuels de gauche, les fonctionnaires et les étrangers25, le groupe organise par la suite des massacres de civils :

Le 29 aout 1997, près d’un millier de personnes sont tuées au village de Rais25.

Le 22 septembre 1997, plus de 400 villageois sont tués en quelques heures à Bentalha25.

En octobre 1997, le GIA tue 50 personnes à Sig, dans le Sud oranais25.

En décembre 1997, on dénombre 400 morts à Ai Moussa25.

En janvier 1998, le GIA fait plus de 1 000 morts à Had Chekala et 103 à Sidi Hamed25.

Doutes concernant l’implication du GIA

Le 1er août 1996, Pierre Claverie, évêque d’Oran, est tué avec son chauffeur, lors d’un attentat à la bombe26. Cette attaque est officiellement imputée au GIA, mais cette version des faits est contredite par l’ancien général français François Buchwalter, qui affirme que ce sont les autorités algériennes de l’époque qui sont en partie responsables de cette opération27, en rétorsion, de nouveau, au changement de politique décidé par la France envers l’Algérie.

Article détaillé : Assassinat des moines de Tibhirine.

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie, sont enlevés et séquestrés pendant deux mois28,29. L’assassinat des moines est annoncé le 21 mai 199630, dans un communiqué attribué au Groupe islamique armé. Les têtes des moines décapités ne sont retrouvées que le 30 mai 199628, non loin de Médéa29, mais pas leurs corps28. Ceci suscite des doutes concernant la thèse officielle expliquant leurs décès30.

L’identité des commanditaires de cet enlèvement, leur motivation ainsi que les causes réelles de l’assassinat font toujours l’objet de débats à ce jour.

Les modes opératoires du GIA

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Corruption
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).

Les modes d’action du GIA sont constitués d’actes isolés et spectaculaires, symptomatiques du terrorisme islamique quant au choix de leurs cibles, ou de leur portée symbolique, au milieu d’actes de droit commun commis par tout mouvement de rébellion armée indépendamment de son idéologie :

      • Assassinats de membres des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, militaires, gardes communaux, miliciens d’autodéfense…) ; assassinats d’intellectuels et d’artistes (écrivains, chanteur, chercheurs, professeurs d’université…) ; assassinats de ressortissants étrangers ; assassinats voire massacre de populations des zones semi-urbaines, notamment lors de faux barrages de contrôle31 ; assassinats d’Algériens ayant accompli leur Service national ou ayant répondu au rappel de mobilisation.
      • Enlèvements de femmes, considérées comme un butin de guerre ; enlèvements de futures victimes d’assassinats, entre autres.
      • Sabotages d’usines et fabriques ; destruction d’écoles, lycées et établissements culturels ; destruction et sabotage des installations d’énergie et d’eau ; destruction et sabotage des voies ferrées, ponts, trains, bus, camions.
      • Vols et opérations de racket.
      • Véhicules piégés : emploi systématique des véhicules piégés dans les cités urbaines et bombes pour faire le maximum de victimes.

Dirigeants du GIA

Dirigeants principaux

Émirs régionaux et autres membres du GIA

25px-2017-fr.wp-orange-source.svg dans Crime
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2017).
      • Mokhtar Belmokhtar ;
      • Rachid Abou Tourab, assassiné par ses proches en juillet 2004 ;
      • Nabil Moustafa Sahraoui, tué fin juin 2004 près de Béjaïa (Petite Kabylie, 260 km à l’Est d’Alger), devenu émir national de GSPC ;
      • Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud. Artificier de GIA devenu émir du GSPC, puis a fait allégeance à Al-Qaïda ;
      • Amari Saïfi, dit Abderrezak Le Para, ancien parachutiste, ancien numéro 2 du GSPC livré à l’Algérie par la Libye ;
      • Abdelmadjid Broche, alias Ikrima, émir (chef) de la région de Skikda (500 km à l’Est d’Alger) ;
      • Hassan Hattab, émir de la zone Est d’Alger ;
      • Abou el-Haïtham, bras droit de Hacène Hattab ;
      • Zerabib Ahmed (alias Abou el-Bara), originaire de Boudouaou, idéologue du GSPC Il signe les décrets appelant au djihad, supervise les actions de propagande et de diffusion idéologique du mouvement dans les couches populaires ;
      • Abdelkader Souane (alias « Abou Thoumama », alias « Hadj Belkacem »), ex-émir de la katiba « er-Rabbania » du GIA, qui serait mort de maladie en juillet 2002 ;
      • Mohammed Houti ;
      • Mohamed Berrachad ;
      • Yacine Napoli, émir local ;
      • Moh Flicha, émir local ;
      • Halouane Amrane, alias Hanzalah, 36 ans, natif de la ville de Thénia (w. de Boumerdès) éliminé au cours d’un ratissage mené par les services de sécurité dans le massif de Boukhenfer, région montagneuse enclavée entre le Nord-Est de Thénia et l’Ouest de la ville de Si-Mustapha. Il était monté au maquis en 1994 et faisait fonction d’« émir » de la « loudjna-el-askaria » (commission militaire) au sein de la seriat de la région Thénia-Si- Mustapha. Cette seriat fait partie de la katiba El Arkam ;
      • Sid-Ali Rachid alias Abou Amine, originaire d’Aïn-El-Hamra dans la commune de Bordj- Menaïel ;
      • Ali Benhadjar (émir de la « katiba Wafa’ » de Médéa et qui dirigera peu après la Ligue islamique de la Daawa et du Djihad, LIDD.) ;
      • Anouar Heddam, membre du GIA ;
      • Omar Eulmi, membre du GIA ;
      • Saïd Makhloufi ;
      • Hocine Kobbi ;
      • Aït Bouali Abdelkrim ;
      • Boutaf Ammar ;
      • Selmane Djamel ;
      • Mahdi Chemseddine ;
      • Azzouz Mokrane ;
      • Laalaoui Salim ;
      • Rahali Tahar ;
      • Mehdid Mohamed ;
      • Djelloul Bouhamdi, alias Abou Oubeïda, membre du GIA ;
      • Mohamed Saïd, ancien dirigeant du FIS devenus membres du GIA ;
      • Abderrezak Redjam, ancien dirigeant du FIS devenus membres du GIA ;
      • Djamel Zitouni, émir national du G.I.A ;
      • Antar Zouabri, émir national du GIA ;
      • Ali Benhadjar, émir régional du GIA, candidat du FIS aux élections législatives de 1991, il a bénéficié de la loi sur la « concorde civile » et vit aujourd’hui à Médéa. Il a été d’abord membre du GIA avant de fonder, en 1997, son propre mouvement armé, la LIDD ;
      • Kada Benchiha de la zone 4 (chef du GIA pour l’Ouest) ;
      • Amor Habchi, émir régional du GIA pour le Centre ;
      • Ahmed Benaïcha, de l’AIS ;
      • Chérif Gousmi, émir national du GIA ;
      • Farid Achi, dhabit charîi [officier légal, exégète] du GIA ;
      • Redouane Mohammed, dit Abou Bassir ou Makador [officier légal, exégète] du GIA ;
      • Anouar Haddam, réfugié à Washington ;
      • Mahfoud Tajin alias Abou Khalil émir national du GIA ;
      • Hassen Kobbi, dit Abou Mossaâb ;
      • Kerkar Rachid ;
      • Rachid Oukali, dit Abou Thourab, émir national du GIA ;
      • Chebouti, abattu en février 1994 ;
      • Rabah Kebir, président de l’instance exécutive du FIS à l’étranger ;
      • Abderezak Redjem, membre de la direction du F.I.S., qui avait rejoint le GIA en mars 1994 ;
      • Habchi Mohamed ;
      • Mahieddine Djamal, dit Merouan ;
      • Sayah Attia dit « El Khan », ou « Abou Younès », émir de la katiba EKhadra de Médéa. Neutralisé en 1993 ;
      • Belhout alias Abou Mouraïra, l’émir de la katibat EKhadra de Médéa ;
      • M’hamed Houti, émir de la katibat EKhadra de Médéa éliminé, sur les hauteurs de Ksar El-Boukhari ;
      • Kamareddine Kherbane ;
      • Abdelkrim Ould Adda ;
      • Rabah Kebir ;
      • Moussa Kraouche ;
      • Ahmed Zaoui ;
      • Anouar Haddam ;
      • Rabah Kébir.

Notes et références

Notes

    • Abattu par les forces de sécurité en février 1992.

    • De son vrai nom Mohamed Allel, abattu en août 1992.

    • Arrêté en 1992 à Draria lors d’un accrochage avec les forces de sécurité.

    • Émir national connu sous le nom de guerre d’Abou Adlène, arrêté au Maroc en 1993.

    • Tué dans un accrochage avec des forces de sécurité.

    • Alias Seyf Allah Djaâfar El-Afghani, tué à Bouzaréah Alger le 26 février 1994 dans un accrochage avec des forces de sécurité.

    • Dit Abou Abdellah Ahmed, abattu le 26 septembre 1994 à Birkhadem Alger, dans un accrochage avec des forces de sécurité.

    • Alias Abou Khalil, détrôné par Djamel Zitouni.

    • Dit Abou Abd al-Rahmane Amine, tué par ses acolytes le 16 juillet 1996 dans une embuscade dans la région de Bougara (Blida).

    • Alias Hassan Abou Walid, détrôné par Antar Zouabri.

    • Alias Abou Talha, tué le 8 février 2002 par les forces de sécurité à Boufarik.

    • Dit Abderrachid Abou Tourab, intronisé le 12 février 2002, tué par certains de ses proches en juillet 2004

    • Alias Hakim RPG, neutralisé le 5 novembre 2004 à Bab-Ezzouar.

  1. Dit Lyès, fraîchement « intronisé » à la tête du GIA, a été abattu à son tour le 1er décembre 2004 à Chlef. Il sera le dernier émir du GIA.

Références

  1. « Nouveaux massacres en Algérie » [archive], sur L’Humanité, 12 janvier 1998 (consulté le 19 mars 2021)

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes