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vendredi 26 février 2016

Nouvelles frappes françaises en Syrie

Si à l’instar d’un certain nombre de leurs protégés, notamment la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices les cyberdélinquants de la bande du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi, les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest s’amusent énormément à jeter en pâture à des tas d’individus dangereux des sous-traitants de l’Armée ainsi que des militaires, en revanche ceux-ci n’apprécient toujours pas d’être désignés ou pris pour cibles.


http://www.lepoint.fr/monde/syrie-la-france-detruit-un-depot-d-armements-a-raqqa-26-02-2016-2021322_24.php

Syrie : la France détruit un dépôt d’armements à Raqqa


Le communiqué du ministère ne fait pas mention de personnes tuées ou blessées lors de cette opération. Le raid était constitué de Mirage 2000.


Source AFP
Publié le 26/02/2016 à 17:57 | Le Point.fr

La France dispose actuellement sur le champ d'opérations Syrie et Irak de 14 avions chasseurs-bombardiers.
La France dispose actuellement sur le champ d’opérations Syrie et Irak de 14 avions chasseurs-bombardiers. © STEPHAN AGOSTINI

La France a mené jeudi un raid aérien en Syrie, en coordination avec les forces de la coalition dirigée par Washington, qui a permis de détruire un dépôt d’armements à Raqqa, principale base de l’organisation État islamique dans ce pays, a annoncé vendredi le ministère de la Défense. « Le 25 février 2016 dans la soirée, les chasseurs français de l’opération Chammal ont participé à un raid planifié au-dessus de la Syrie. L’objectif était un dépôt d’armement de Daech (acronyme arabe de l’EI) situé à Raqqa. Le site a été entièrement détruit », a annoncé le ministère. « Conduite en coordination avec les forces de la coalition, le raid était constitué de Mirage 2000 qui ont été engagés à partir de la base aérienne projetée de l’armée de l’air en Jordanie », ajoute le communiqué.

Le communiqué du ministère ne fait pas mention de personnes tuées ou blessées lors de cette opération. Le président français François Hollande a affirmé le 19 février que les frappes contre le groupe djihadiste EI en Syrie et en Irak « ont leur efficacité » et ont abouti à « des résultats ». « Nous continuons à intensifier ces frappes autant qu’il est possible. Elles ont leur efficacité, nous avons maintenant des résultats, pas simplement en nombre de victimes mais également en perte de moyens matériels pour Daech, moyens financiers, moyens pétroliers, moyens matériels, moyens de capacité d’entraînement », avait déclaré François Hollande.

La France dispose actuellement sur le champ d’opérations Syrie et Irak de 14 avions chasseurs-bombardiers : 8 Mirage 2000 en Jordanie – dont deux viennent d’arriver sur place – et 6 Rafale positionnés dans les Émirats arabes unis, ce dernier effectif devant être augmenté prochainement. Mais le porte-avions français Charles de Gaulle, avec ses 26 avions de chasse engagés jusque-là contre l’EI, a quitté le Golfe cette semaine pour la Méditerranée, après avoir passé le commandement de la composante maritime de la coalition aux États-Unis.

mercredi 24 février 2016

Des hackers s'attaquent à des sous-traitants de l'Armée


Capture santa cruz

Ha ! Ha !

Eh oui, voilà, c’est ça.

Je suis fatiguée mais suis toujours.


http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/02/23/des-informations-confidentielles-de-sous-traitants-du-ministere-de-la-defense-publiees-par-anonymous_4870272_4408996.html

Anonymous publie des informations confidentielles de sous-traitants de l’armée


Le Monde.fr | 23.02.2016 à 13h13 • Mis à jour le 24.02.2016 à 14h29 | Par Nathalie Guibert et Damien Leloup

Un site lié au mouvement informel Anonymous a publié lundi 22 février une série de documents se présentant comme des extraits de la base de données d’un sous-site du ministère de la défense, le Centre d’identification des matériels de la défense (CIMD). Cet organisme est chargé de la nomenclature et de l’identification des matériels utilisés par l’armée, en relation avec l’OTAN, et est donc en contact avec de nombreux sous-traitants, prestataires et fournisseurs.


Les documents publiés en ligne dévoilent des noms, titres, numéros de téléphone et adresses e-mail de nombreuses personnes dans des entreprises travaillant pour la défense – on y trouve par exemple les coordonnées de plus de 300 employés de Thalès. Une partie des informations est ancienne, avec des données remontant à 2004, mais certaines sont très récentes – mi-février 2016 –, et l’authenticité des documents fait peu de doute. Un site lié à Anonymous a également publié des images présentées comme des captures d’écran de l’interface d’administration du site.

Protestation contre l’état d’urgence et la vente d’armes à l’Arabie saoudite


« Les fichiers publiés en ligne contiennent relativement peu de données, environ 10 000 lignes de texte, mais ces informations sont sensibles, notamment parce qu’elles peuvent servir pour mener des attaques ciblées », note Damien Damuseau, de l’entreprise de sécurité informatique Cybelangel, qui a repéré la diffusion des documents. Les informations de ce type servent souvent de base à des attaques plus élaborées, visant quelques personnes-clés dans une entreprise, pour tenter d’installer un virus informatique sur leur machine.

Dans un court message accompagnant les documents, Anonymous explique avoir piraté ce sous-site du ministère de la défense pour protester à la fois contre la prolongation de l’état d’urgence en France, les ventes d’armes dans le monde – et notamment les ventes d’armes par la France à l’Arabie saoudite – et l’action de l’OTAN. Le site Web du CIMD est actuellement en maintenance.

Le ministère de la défense n’a pas communiqué de détails sur l’attaque – l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été alertée, mais l’enquête sera menée par les services spécialisés de l’armée. Des sources internes indiquent que cette intrusion, avec extraction de données non confidentielles sur des adresses appartenant à des fournisseurs du ministère, n’est pas d’une gravité significative : elle relève plus du coup de communication, et il n’est d’ailleurs pas certain selon ces sources que ce soit vraiment le groupe Anonymous qui en soit responsable.

Mais l’évènement est préoccupant car le CIMD est une structure qui sert à codifier les matériels de la défense selon les normes OTAN – il dresse une sorte de liste de critères de qualité pour les entreprises qui concourent aux marchés de défense – et abrite donc les informations des prestataires qui le consultent. Leur vol sur un site de la défense française n’est pas une bonne affaire pour la confiance. Il s’agirait d’une opération classique de piratage, menée après un repérage qui a fini par « pêcher » une vulnérabilité du site. Aucune information confidentielle n’a été dérobée, ni aucune opération militaire atteinte, puisqu’il s’agit d’un site Internet, donc situé hors des réseaux classifiés de la défense. Aucune autre attaque concomitante n’a été détectée ce jour sur d’autres sites ou réseaux du ministère.

Lire aussi :   Anonymous publie des données sur 1 400 participants de la COP21 



http://tempsreel.nouvelobs.com/tech/20160224.OBS5232/anonymous-pirate-un-sous-site-du-ministere-de-la-defense.html

Anonymous pirate un sous-site du ministère de la Défense

L' Obs
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Publié le 24-02-2016 à 12h43

Lundi soir, un sous-domaine du site du ministère de la Défense a été infiltré par des hackers de la mouvance. Ils ont publié des « leaks » tirées de six bases de données.


Des données confidentielles sur des sous-traitants de l'armée ont été divulguées LIONEL BONAVENTURE / AFP
Des données confidentielles sur des sous-traitants de l’armée ont été divulguées LIONEL BONAVENTURE / AFP


Des hackers de la mouvance Anonymous revendiquent le piratage de plusieurs bases de données du ministère de la Défense. Des informations confidentielles extraites d’un sous-domaine du ministère (cimd.interarmees.defense.gouv.fr) ont fuité, lundi soir, sur un site d’information participatif, qui compte parmi ses visiteurs réguliers des activistes du net (hacktivistes) ainsi que des internautes djihadistes.

Repérées mardi par l’entreprise de sécurité informatique Cyberblog, ces « leaks » (données extraites) proviennent d’un sous-site du gouvernement. L’organisme en question, le CIMD, est chargé de la classification du matériel militaire tricolore. Il est en lien avec l’Otan et de nombreux sous-traitants de l’armée.

Que dévoile cette infiltration ? Elle expose 51 tables de données (issues de 6 bases de données piratées), desquelles ressortent de nombreuses informations confidentielles, comme les identifiants, noms, adresses mails et numéros de téléphones d’une longue liste de fournisseurs de l’armée française. Cyberblog en relaye une partie, avec masquage :

Des hackers s'attaquent à des sous-traitants de l'Armée  dans Crime 14886947

Outre ces données internes, les pirates publient en ligne des informations sensibles qui touchent à la sécurité informatique du ministère. Parmi elles, des adresses IP locales, accompagnées des codes pour s’y connecter. Sont également étalés les identifiants et mots de passes permettant d’ouvrir le serveur SQL (qui héberge la base de donnée piratée), ainsi que des informations sur le serveur FTP (qui contient les fichiers du sous-domaine). Mercredi matin, les leaks n’étaient plus accessibles.

Protestation contre l’état d’urgence


Les hackers ont divulgué les étapes de leur infiltration. Par exemple, une succession de captures d’écran indique - fait guère surprenant – que les flibustiers ont utilisé le navigateur Tor (conçu pour consulter les pages web sans être tracé, via une structure en oignon). Quelques screenshots de l’espace administratif du sous-domaine de la Défense accréditent la thèse de l’authenticité de l’infiltration :

14886945 dans Folie

La documentation annexe (des liens qu pointent vers France24 et Amnesty) insinue que l’opération a été menée en guise de protestation contre la prolongation de l’état d’urgence en France, le commerce d’armes, et l’action de l’Otan. Ces annexes indiquent notamment que la France est le deuxième plus grand marchand d’armes au monde, juste derrière la Chine. Les hackers font également référence au groupe français Thalès, classé 10e plus grand groupe industriel axé sur le matériel de défense – et dont les coordonnées de 300 salariés sont dévoilées. Des motivations qui n’étonnent pas : les Anonymous sont réputés pour être anti-sécuritaires et anti-militaristes.

Mercredi matin, le ministère de la Défense n’avait pas encore commenté cette attaque.

Paul Conge



http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021718335427-anonymous-publie-des-informations-confidentielles-sur-des-clients-de-larmee-francaise-1202369.php

Anonymous : l’armée française confirme le piratage d’un sous-site de la Défense


Jean-Philippe Louis / Journaliste | Le 23/02 à 17:35, mis à jour le 24/02 à 18:41
 
  • Début février, un autre site gouvernementale avait été attaqué, cette fois par déni de service. – Shutterstock
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Un sous-site du ministère de la Défense a été piraté par des personnes aux revendications « proches de celles d’Anonymous » . L’armée indique que selon leurs premières informations, les données extraites n’étaient pas confidentielles.


Vers 20 heures lundi soir, un sous-site du ministère de la Défense a été piraté par des personnes aux revendications « proches de celles d’Anonymous », indiquait la start-up Cybelangel spécialisée dans la sécurité informatique. Ce sont alors des milliers d’informations provenant de la base de données du Centre d’identification des matériels de la défense (CIMD), qui ont été dérobées. L’organisme est habituellement chargé de l’identification et de la normalisation des matériels français utilisés à l’étranger.

Sur le site, « on trouve des informations sur les entreprises, des informations sur les employés des entreprises qui se sont connectés à cette plate-forme, des noms de mission… », indique Damien Damuseau, expert en sécurité pour Cybelangel.


Les informations concernent parfois de très grandes sociétés françaises est sur la plate-forme et même l’identifiant et le mot de passe permettant d’accéder au serveur utilisé pour mener à bien le piratage est dévoilé.

Ainsi, d’autres attaques pourraient encore voir le jour. De son côté, le site Internet du CIMD est toujours inaccessible officiellement « en raison d’activités de maintenance ».

L’équivalent d’une carte de visite


L’armée française confirme bien le piratage du site du CIMD mais reste prudent  : « Vraisemblablement, une faille a été trouvée », indique le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées, «  Il y a eu extractions des données, on les retrouvent aujourd’hui sur Internet, mais ce que l’on constate à ce stade, c’est qu’il s’agirait de données professionnelles qui ne présenteraient pas de caractères confidentielles, c’est un constat à prendre avec prudence… »

Le site du CIMD a vocation à servir d’interface entre le ministère et d’autres entreprises. Du coup, pour s’y connecter, il faut entrer des informations qui serait « l’équivalent de celles que l’on trouvent sur une carte de visite ».

Le boulet et la cuirasse


Les données ont été publiées sur un site de partage d’information « habituellement utilisé par les hacktivistes et certains acteurs jihadistes ». Pour justifier le vol de ces documents, le collectif qui se prétend d’Anonymous indique vouloir protester contre la prolongation de l’état d’urgence en France et les ventes d’armes dans le monde.

Une telle fuite de données est dommageable pour le ministère de la Défense sur la plate-forme d’une structure qui codifie les matériels de la défense selon les normes de l’Otan et est utilisée par de nombreuses entreprises. « C’est censé être une interface de confiance », dit Damien Damuseau. Mais pour le colonel Jaron, «  La lutte est permanente entre le boulet et la cuirasse, et la cuirasse a démontré une faille. Lorsque vous êtes face à quelqu’un qui cherche à pénétrer un site, vous pouvez vous retrouver dans une situation où ces gens-là font jouer une sorte de moteur de recherche où ils vont scanner des sites à la pelle et vont trouver une faille ». Ainsi, l’attaque pourrait avoir été dirigée vers le site de la CIMD simplement parce qu’il ne s’agissait pas d’un sous-site avec un réseau durcit.

Pourtant, avec les données présentes sur le site, il serait possible de cartographier les entreprises qui travaillent avec le ministère de la défense, ou analyser ces lignes de textes – à peu près 10.000 - à des fins d’intelligence économique, dit la start-up Cybelangel. Des coordonnées de 300 salariés Thalès seraient notamment présents sur le site.

De plus, la fuite intervient quelques jours seulement après qu’un collectif Anonymous a annoncé une attaque par déni de service sur le site internet de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), rattachée au Premier ministre via son affiliation au Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale.

 

samedi 20 février 2016

Des dates qui incriminent le cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi


Je viens de publier des preuves de piratages dont je suis effectivement victime depuis très longtemps.

Ces éléments portent deux dates, celles du mardi 4 décembre 2012, à 19h21, et du samedi 6 juillet 2013, à 11h10.

Voyons ce que publiait alors le psychopathe de Puy-l’Evêque :

1°/ au mois de décembre 2012 :

Il a publié deux textes intitulés respectivement « Lapin des haricots » et « La grande déperdition » les 4 et 9 décembre 2012, puis un troisième texte intitulé « Extinction des feux » le 13 décembre 2012 avant de supprimer son blog pour quelques mois ce même jour.

Il prévoyait ce retrait stratégique depuis le mois précédent.

Son souci était d’apparaître blanc comme neige alors qu’une information judiciaire censée porter sur toutes ses exactions à mon encontre avait été ouverte à Brest et que, précisément grâce aux piratages informatiques dont je me plaignais de sa part, il me voyait écrire à la juge d’instruction au fur et à mesure que je rédigeais, quasiment en temps réel.

La teneur de ses derniers textes publics de ce mois de décembre 2012, particulièrement celui du 4 décembre, reflète son obsession habituelle à l’égard des intellectuels, des diplômés ou des « bourgeois » dont à ses yeux je représente l’archétype et qu’il qualifie tous indistinctement de « paranoïaques », de « psychopathes », de « fous » ou de « dangereux malades mentaux ».

2°/ au mois de juillet 2013 :

Les magistrats ultra CORROMPUS de Tribunal de Grande Instance de Brest viennent de me condamner très lourdement pour avoir osé publier des démentis et droits de réponse à la suite des campagnes de calomnies publiques dont j’ai été victime sur Internet à compter de l’année 2008 de la part du cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de ses amis déconnologues, particulièrement sur leurs blogs et depuis juin 2010 lorsque l’instigatrice de tous leurs harcèlements à mon encontre, Josette Brenterch du NPA de Brest, les a rejoints sur le « noir et rose » et s’est enfin dévoilée.

Cette condamnation a depuis été annulée par la Cour d’Appel de Rennes, le 2 décembre 2015.

Mais au mois de juillet 2013, le cyberdélinquant exulte.

Les 3 et 10 juillet 2013, il publie deux textes intitulés respectivement « Goût de bambou » et « Gérard et le haschisch ».

Il est aux anges, c’est la « transe himalayenne ».

Je n’avais toujours pas remarqué le raccourci qu’il avait créé dans mes fichiers le 4 décembre 2012.

Il l’a enveloppé dans un dossier « noir et rose » probablement destiné à le rendre aussi visible qu’un « gros pétard à trois feuilles, assaisonné de tcharass himalayen premier grand cru classé, » sous le nez de l’hôtesse de l’air dans l’avion en vol.

D'étranges fichiers dans mon disque dur

Comme chacun de mes lecteurs les plus assidus a pu le remarquer, je fais de larges pauses depuis le début de l’année et consacre ainsi une partie de mon temps à des activités nouvelles ou des curiosités que je n’avais jamais eues plus tôt, comme par exemple aller fouiller dans mes propres disques durs.

Or, j’y ai fait des découvertes surprenantes.

Je me doutais bien que mes pirates ne m’avaient pas attendue pour se livrer eux-mêmes à pareille activité, délictueuse en ce qui les concerne, mais ne pensais quand même pas trouver des traces probantes de leurs visites clandestines régulières dans mon système informatique personnel.

Eh bien si, figurez-vous, ils m’en ont bien laissé.

En voilà un exemple, un dossier intitulé « noir et rose » qui a été créé le samedi 6 juillet 2013 à 11h10 et dont je ne suis pas l’auteur :


Capture noir et rose


L’unique fichier que contient ce dossier est un raccourci vers internet qui a été créé le mardi 4 décembre 2012 à 19h21 et dont je ne suis pas davantage l’auteur.

En voici les propriétés les plus saillantes :


Capture raccourci


Capture page web


Capture lien url


Et voilà à quoi il mène aujourd’hui :


Capture page internet


Vous pouvez faire l’essai en cliquant sur le lien suivant, la page n’existe plus :

http://a136.idata.over-blog.com/3/81/72/93/2012-01-20_140547.png


En fouillant dans mes archives personnelles, j’ai bien retrouvé l’image dont il s’agissait, c’est celle-ci :


2012-01-20_140547


Je l’avais incluse dans cet article du 8 mai 2012, intitulé « Chepita veut s’expliquer devant le juge et assumer ses écrits » et publié sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog (cliquer sur l’image pour l’agrandir et l’apprécier) :


2012-05-08 Chepita veut s'expliquer devant le juge et assumer ses écrits - Un petit coucou


Vraiment, on se demande qui peut bien être le pirate auteur de cette facétie…

mercredi 17 février 2016

Attentats de Paris : un responsable du nucléaire belge visé par les terroristes

Voilà qui n’est pas sans rappeler l’affaire de l’assassinat de Georges Besse par Action directe à Paris le 17 novembre 1986.


http://www.leparisien.fr/attentats-terroristes-paris/attentats-de-paris-des-suspects-avaient-filme-un-responsable-du-nucleaire-belge-17-02-2016-5554327.php

Attentats de Paris : des suspects avaient filmé un responsable du nucléaire belge


17 Févr. 2016, 17h22 | MAJ : 17 Févr. 2016, 17h19

Selon la RTBF, l'homme filmé est un haut responsable du centre nucléaire de Mol, en Flandre.
Selon la RTBF, l’homme filmé est un haut responsable du centre nucléaire de Mol, en Flandre. Capture écran / RTBF
 

Les centrales nucléaires étaient-elles ciblées par la cellule terroriste responsable des attentats du 13 novembre ? Dans le cadre des perquisitions effectuées en Belgique à la suite des attentats de Paris, une vidéo sur laquelle apparaît un homme «lié à l’industrie nucléaire» belge a été découverte, a indiqué mercredi le parquet fédéral belge, confirmant une information du quotidien belge La Dernière Heure.


Le parquet a en revanche refusé de révéler l’identité de la personne filmée «pour d’évidentes raisons de sécurité et de respect de la vie privée». Mais il s’agirait d’un haut responsable du site nucléaire de Mol, en Flandre, selon la RTBF. La Dernière Heure (DH) évoque quant à elle le «directeur du programme de recherche et de développement nucléaire belge». La justice n’a pas non plus souhaité donner d’information sur les «circonstances de la découverte des images».

Une caméra cachée dans un bosquet

Selon DH, la vidéo «d’une dizaine d’heures» montre «la porte d’entrée d’une habitation en Flandre», mais il n’est pas possible de la dater et donc de savoir si elle a été tournée avant ou après le 13 novembre. Les enquêteurs belges ont découvert que «ces images ont été captées au moyen d’une caméra cachée dans un bosquet sous de la paille et que celle-ci a été récupérée sur place par deux suspects, repartis à bord d’un véhicule tous feux éteints», ajoute la «DH», qui précise qu’elle a été découverte lors d’une des nombreuses perquisitions effectuées en Belgique, où ont été fomentées les attaques qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis en novembre.

L’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a rapidement été prévenue de l’existence de cette vidéo et des «mesures de sécurité supplémentaires» ont été prises, a déclaré à la RTBF Sébastien Berg, porte-parole de l’AFCN.

Depuis la mi-novembre, onze personnes ont été arrêtées et inculpées en Belgique dans le cadre de l’enquête. Huit d’entre elles sont toujours en détention provisoire. L’un des auteurs présumés de l’attaque, Salah Abdeslam, et son ami Mohamed Abrini, toujours en cavale, sont tous deux de Molenbeek, une commune de Bruxelles où ont été préparés les attaques de Paris.

Paris, 13 novembre 2015

Sur le même sujet



https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Besse

Georges Besse

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Besse.
Georges Besse
Données clés
Naissance 25 décembre 1927
Clermont-Ferrand
Décès 17 novembre 1986 (à 58 ans)
Paris
Nationalité Français
Profession
Dirigeant d’entreprise
Formation
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Georges Besse (né le 25 décembre 1927 à Clermont-Ferrand, et mort le 17 novembre 1986 à Paris) est un industriel français. Il dirigea plusieurs grandes entreprises françaises contrôlées par l’État. Il fut assassiné par le groupe armé d’extrême gauche Action directe.

Sommaire

 

Biographie

Carrière

Fils d’un poseur et réparateur de lignes aux PTT, Georges Besse effectue ses études à l’École polytechnique (promotion 1948), puis à l’École des mines.
Directeur général en 1958 de la société USSI travaillant dans le domaine nucléaire, il est chargé par le général de Gaulle de doter la France de l’arme nucléaire, ce qui fut fait à partir de 1960, et de promouvoir le domaine de l’énergie nucléaire civile.

Assassinat

Georges Besse est assassiné en bas de son domicile, boulevard Edgar-Quinet dans le 14e arrondissement de Paris, le 17 novembre 1986, par le groupe Action directe (commando Pierre Overney, du nom du militant maoïste tué par un agent de sécurité de Renault). Quatre personnes sont arrêtées trois mois plus tard : Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani.
Action directe a revendiqué son assassinat en raison de ses fonctions de PDG de la Régie Renault et des « dégâts sociaux provoqués par les décisions de licenciements massifs » (il faut rappeler que la Régie Renault, sous l’œil vigilant de l’Etat actionnaire, ne licencie jamais pour motif économique et, quant à Pierre Overney, il avait été tué par un vigile de Renault en 1972, lui-même assassiné en « représailles » en 1977… Georges Besse était bien loin)[réf. nécessaire]. Les assassins de Georges Besse ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité et seront mis en liberté conditionnelle après plus de 20 ou 25 ans d’emprisonnement, au cas par cas, souvent pour des raisons de santé. Deux d’entre eux seront à nouveau incarcérés pour des raisons de procédure, puis à nouveau libérés.
Des théories alternatives ont été émises sur les raisons de son assassinat :
  • Son implication dans les ventes françaises du nucléaire militaire à l’Iran et l’Irak de Saddam Hussein1.
  • Selon la journaliste Dominique Lorentz dans son enquête intitulée Une guerre, publiée en 19972, il pourrait exister un lien entre les attentats de l’époque en France et le non-paiement de la dette de la France à l’Iran concernant sa participation à Eurodif. Le même jour en effet, la France remboursa 330 millions de dollars à l’Iran pour Eurodif (fondé par Georges Besse), mais refusa « officiellement » de fournir toute livraison d’uranium enrichi.

 

Hommages

  • Eurodif a donné son nom à son usine d’enrichissement d’uranium du site nucléaire du Tricastin en 1988.
  • Renault a donné son nom à son usine de Douai.
  • En mars 1987 a été créée une fondation portant son nom, la Fondation Georges Besse (sous l’égide de la Fondation de France), chargée « d’aider des élèves ingénieurs particulièrement brillants, mais empêchés par de sérieuses difficultés matérielles, de développer le potentiel intellectuel et humain qui est en eux ».
  • L’entrée principale des visiteurs du Technocentre Renault de Guyancourt se situe place Georges-Besse.
  • Une des allées du boulevard Edgar-Quinet (lieu de son assassinat) porte également son nom.
  • Le collège de Loches porte le nom de Georges Besse.
  • Le parc scientifique de Nîmes porte son nom.
  • Son nom a été donné à une place du quartier Rive de Billancourt, sur les anciens terrains Renault réaménagés à Boulogne-Billancourt.
  • L’usine remplaçant Eurodif porte le nom de Georges-Besse II

 

Bibliographie

 

Documentaire télévision

 

Références

 

Voir aussi

Article connexe

Liens externes



https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurodif_Production

Eurodif Production

Eurodif Production
Création
Création 1973
Données clés
Forme juridique Société anonyme à conseil d’administration
Siège social Drapeau de France Pierrelatte (France)
Direction Francois-Xavier Rouxel
Actionnaires en 2010 :
Areva NC (44,65 %),
Sofidif (25 %),
Synatom (11,11 %),
Enusa (11,11 %)
Enea (8,13 %).
Activité Enrichissement et retraitement de matières nucléaires
Produits Uranium enrichi
Société mère Eurodif SA
Effectif 1270
Données financières
Chiffre d’affaires 190 057 901 Euros (2009)1.
Résultat net 213 490 Euros (2009) 1
modifier Consultez la documentation du modèle
Attentats de Paris : un responsable du nucléaire belge visé par les terroristes dans Corruption 330px-Tricastin
Localisation de l’usine George-Besse exploitée par Eurodif Production sur le site nucléaire du Tricastin.
Eurodif Production, créée en 1973, est une entreprise spécialisée dans l’enrichissement de l’uranium. La forme juridique est une société anonyme à conseil d’administration. Elle est filiale de la société Eurodif SA. Cette société est présente commercialement en France et à l’international. Elle exploite l’usine Georges-Besse, située en France dans le département de la Drôme sur le site nucléaire du Tricastin. Elle emploie environ 1 270 salariés.

Sommaire

 

Histoire

Fort de l’expérience acquise avec l’usine militaire de Pierrelatte et devant la nécessité de disposer d’une telle installation d’enrichissement pour développer un programme nucléaire autonome, le Président Georges Pompidou propose fin 1969, à La Haye, aux pays européens intéressés de s’associer à des études de faisabilité d’une usine d’enrichissement de taille internationale. Un accord est signé avec les principaux pays européens à Paris, le 25 février 1972, pour former une association qui, sous le nom d’Eurodif, avait pour mission d’étudier « les perspectives économiques liées à la réalisation, en Europe, d’une usine d’enrichissement de l’uranium par le procédé de diffusion gazeuse, compétitive sur le plan mondial »B 1. Font partie de cette association dont la durée de vie n’est statutairement que de deux ans : la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas et la république fédérale d’Allemagne. En 1972, l’Espagne et la Suède sont admises dans le groupement, avec respectivement les sociétés Empresa nacional del uranio S.A. (Enusa), société détenue à 60 % par l’État espagnol, et l’A.B. Atomenergi (société d’état). Mais en 1973 la Grande-Bretagne, les Pays-Bas décident de se retirer du groupementB 2.
Un protocole d’accord est finalement signé le 9 octobre 1973 entre le CEA et le Comitato Nazionale per l’Energia Nucleare (Italie), l’AGIP Nucleare, l’Enusa (Empressa Nacional del Uranio) (Espagne), l’AB Atomenergi (Suède), Synatom et le Centre d’Étude de l’Énergie Nucléaire (Belgique). Cet accord décide de la constitution d’une société commune (société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance) dénommée Eurodif pour les études et recherches dans le domaine de l’enrichissement par diffusion gazeuse, ainsi que la réalisation et l’exploitation d’usines et la commercialisation d’uranium enrichi2.
Eurodif Production est alors créée en tant que filiale de Eurodif. L’usine exploitée par Eurodif Production et dont Eurodif SA est propriétaire sera renommée « usine Georges Besse » en l’honneur de Georges Besse, premier président du Directoire de la société Eurodif, assassiné part le groupe Action directe en 1986.

 

Direction de l’entreprise

 

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires 2009 est de 190 057 901 Euros. Son résultat pour cette même année est de 213 490 Euros 3.

 

Effectifs

L’effectif de la société est de 1270 en 20094.

 

Références

  • Simone Courteix, La coopération européenne dans le domaine de l’enrichissement de l’uranium , 1974, (voir dans la bibliographie)
  1. p.  777
  2. p.  778

  1. a et b « Comptes de Eurodif Production » [archive], sur premedd.latribune.fr,‎ 1987 (consulté le 9 juin 2011).
  2. « Document de référence AREVA 2008 » [archive], sur www.areva.com (consulté le 6 juin 2011) p.  385
  3. « Fiche entreprise Eurodif Production » [archive], sur www.infogreffe.fr (consulté le 6 juin 2011)
  4. « Descriptif Eurodif Production » [archive], sur www.lyon-entreprises.com (consulté le 6 juin 2011)

Voir aussi

Articles connexes



https://fr.wikipedia.org/wiki/Usine_Georges-Besse

Usine Georges-Besse

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Eurodif et Georges Besse.
Usine Georges-Besse
Image illustrative de l'article Usine Georges-Besse
Les deux tours de refroidissement de l’usine
Type d’installation
Domaine Installation nucléaire
Sous-domaine Nucléaire civil
Type Transformation de substances radioactives
Type2 Enrichissement de l’uranium
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme
Commune Pierrelatte
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg dans Crime44° 19′ 50″ Nord 4° 43′ 18″ Est
Vie de l’installation
Exploitant Eurodif Production
N° INB 93
Année de construction 1978
Date de mise en service avril 1979
Date de fermeture 7 juin 2012
Statut en démantèlement
Production
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Usine Georges-Besse
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L’usine Georges-Besse, dénommée usine Eurodif de 1978 à 1988 (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), était une installation nucléaire spécialisée dans l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse. L’usine, désormais en phase de démantèlement nucléaire, est implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte dans la Drôme.
Sur l’initiative du président de la République Georges Pompidou fin 1969 afin de doter la France d’une autonomie complète sur le cycle du combustible nucléaire, un accord est signé entre la France, la Belgique, l’Italie et l’Espagne en 1972. L’usine est inaugurée en 1979 et exploitée pendant 33 ans par une filiale de Areva NC, Eurodif SA. Avec Urenco, qui fonctionne sur la base d’un accord entre l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, il s’agissait de la seule usine d’enrichissement d’uranium qui fonctionnait sur la base d’un accord multinational1.
Le site nucléaire du Tricastin comprend de nombreuses installations nucléaires dont les plus imposantes sont la centrale nucléaire du Tricastin, l’ancienne usine Georges-Besse et la nouvelle usine Georges-Besse II d’enrichissement par centrifugation.
L’uranium enrichi produit était utilisé comme combustible par les centrales nucléaires françaises et de nombreuses centrales étrangères. L’uranium enrichi produit par cette usine alimentait environ 90 réacteurs à eau pressurisée, la filière nucléaire la plus largement répandue dans le monde, dont les 58 réacteurs français. Eurodif SA comptait parmi ses clients EDF et plus de 30 compagnies d’électricité dans le monde avec pour principaux concurrents les États-Unis et la Russie.

Sommaire

 

Histoire

Genèse du projet

Fort de l’expérience acquise avec l’usine militaire de Pierrelatte et devant la nécessité de disposer d’une telle installation d’enrichissement pour développer un programme nucléaire civil autonome, le Président Georges Pompidou propose fin 1969, à La Haye, aux pays européens intéressés de s’associer à des études de faisabilité d’une usine d’enrichissement de taille internationale. Un accord est signé avec les principaux pays européens à Paris, le 25 février 1972, pour former une association qui, sous le nom d’Eurodif, avait pour mission d’étudier « les perspectives économiques liées à la réalisation, en Europe, d’une usine d’enrichissement de l’uranium par le procédé de diffusion gazeuse, compétitive sur le plan mondial »B 1. Font partie de cette association dont la durée de vie n’est statutairement que de deux ans : la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas et la république fédérale d’Allemagne. En 1972, l’Espagne et la Suède sont admises dans le groupement, mais en 1973 la Grande-Bretagne, les Pays-Bas décident de se retirer du groupementB 2.
Le 22 novembre 1973 le gouvernement français approuve le projet de construction de l’usine d’Eurodif, usine de séparation isotopique atteignant la capacité de 9 millions d’UTS. Sa réalisation est confiée au CEA. Parallèlement le capital de la société Eurodif est porté de 100 000 F à 100 millions pour faire face aux premiers besoins financiers B 3. Georges Besse est nommé Président du directoire de la société EurodifC 1. Deux sites sont en concurrence : le site français de Tricastin, dans la vallée du Rhône, et celui de Tarquinia en Italie. En février 1974, le site de Tricastin est retenu. Le coût est évalué à 7,4 milliards de francs 1973, auxquels il convient d’ajouter environ 5 milliards de francs pour la construction de quatre réacteurs nucléaires d’E.D.F. destinées à lui fournir les 3 600 MW électriques nécessaires à son fonctionnementB 4.
La conflit israélo-arabe et notamment la guerre du Kippour en 1973 ainsi que le premier choc pétrolier qui conduit le prix du pétrole à doubler deux fois en octobre 1973, mettent brutalement en évidence la dépendance énergétique des pays occidentaux et leur fragilité en la matière au moment où le pays connaît une extraordinaire croissance économique A 1. La mise en place d’un important programme électronucléaire est alors engagée sous le nom de « Plan Mesmer ». La mise à disposition de l’usine d’enrichissement devient urgente.

Entrée de l’Iran dans la société Eurodif

En 1974, la part suédoise de 10 % dans Eurodif était parvenue à l’Iran à la suite d’un accord franco-iranien datant du 27 juin. Cet accord prévoyait la vente par la France de cinq centrales atomiques américaines (licence Framatome, l’approvisionnement de l’Iran en uranium enrichi, la construction par Technicatome d’un centre nucléaire comportant trois réacteurs de recherche, l’exploitation en commun des gisements d’uranium qui pourraient être découverts en Iran et celle de gisements dans des pays tiers, la formation des scientifiques iraniens, ainsi que « l’accès de l’Iran à l’industrie de l’enrichissement de l’uranium »2.
Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) français3 et l’Organisation iranienne à l’énergie atomique ont alors fondé la Sofidif (Société franco–iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse), possédant respectivement 60 % et 40 % des parts. En retour, la Sofidif a acquis une part de 25 % dans Eurodif, ce qui donnait à l’Iran une minorité de blocage dans Eurodif3. Le reste des 75 % d’Eurodif étaient répartis entre le CEA (27,8 % des parts3), et trois actionnaires minoritaires (l’Italie, l’Espagne, la Belgique3).
En tant qu’actionnaire, l’Iran avait un droit d’enlèvement sur 10 % de l’uranium enrichi par Eurodif4.
Reza Shah Pahlavi a prêté un milliard de dollars US1 à la suite d’un accord signé en décembre 1974, lors du voyage officiel du Premier ministre Jacques Chirac à Téhéran, et prévoyant l’entrée de l’Iran dans Eurodif5,6, puis encore 180 millions USD en 19771, pour la construction de l’usine Eurodif, afin d’avoir le droit d’acheter 10 % de la production d’uranium enrichi du site7.
Les contrats sur la vente de centrales et d’équipements ont été signés à Téhéran le 18 novembre 1974 par Michel d’Ornano, Ministre de l’Industrie et de la Recherche, et son homologue iranien, la France vendant finalement deux centrales Westinghouse à l’Iran (fourniture partagée entre la France et la RFA)8.

Autorisation et construction

220px-Tricastin dans Folie
Localisation de l’usine George-Besse exploitée par Eurodif Production sur le site nucléaire du Tricastin
Le décret du 8 septembre 19779 autorise finalement la création, par la société Eurodif Production (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), d’une usine d’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte. Les Belges, Espagnols et Italiens participent au programme10. À la suite de l’assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986 par des terroristes du Groupe « Action directe », l’usine Eurodif est baptisée le 5 mars 1988 « Georges Besse » en sa mémoireC 1.
En avril 1979, le Premier ministre Raymond Barre inaugure l’usine d’Eurodif. Dans le même temps, l’ayatollah Khomeiny rompt le contrat de fourniture de centrales nucléaires passé avec la France. Mais il confirme l’actionnariat dans Eurodif de l’Iran qui possède toujours 10 % des parts de cette usine. La France refuse de laisser l’Iran exercer son statut d’actionnaire d’Eurodif.

Contentieux avec l’Iran et assassinat de Georges Besse

Lors de la Révolution islamique de 1979, l’ayatollah Khomeiny, exilé en France, revient en Iran et prend le pouvoir. Au départ soutenu par la France5 ainsi que par les États-Unis, qui ne songent alors qu’à faire tomber le chah11, les dirigeants de l’Iran vont bientôt se retourner contre Paris et Washington. Téhéran suspend alors ses paiements et réclame le remboursement du prêt en faisant pression sur la France.
En 1981, après la mise en service de l’usine Eurodif, l’Iran réclame 10 % de la production d’uranium enrichi auquel ils ont contractuellement droit, ce que la France refuse. De 1981 à 1991, le régime des mollahs est soupçonné d’avoir perpétré plusieurs assassinats, prises d’otages et attentats meurtriers : probablement des centaines de Français ont payé de leur vie avant que la France et l’Iran ne règlent le contentieux Eurodif12,13.
Le 17 novembre 1986, après plusieurs attentats meurtriers à Paris, attribués (pour ceux de septembre) aux FARL (dirigées par Georges Ibrahim Abdallah)14 et l’enlèvement de journalistes français (Jean-Paul Kauffmann, Michel Seurat, …) retenus en otage au Liban par des groupes liés à l’Iran, la France signe un accord partiel, prévoyant le remboursement de 330 millions de dollars (accord rendu public par un communiqué du Quai d’Orsay15), mais refuse de fournir toute livraison d’uranium enrichi. Le même jour se produit l’assassinat de Georges Besse, PDG de Renault mais surtout le fondateur d’Eurodif. Selon Dominique Lorentz, les terroristes l’avaient déjà désigné en prenant pour cible, le 14 septembre 1986, le Pub Renault16.
Selon Dominique Lorentz qui s’appuie en particulier sur Roland Jacquard, Action directe, qui accepta la paternité de l’assassinat de Besse, était lié aux FARL[réf. à confirmer], toutes organisations qui « agissaient en l’occurrence pour le compte de la République islamique, au même titre que le Jihad islamique et le Hezbollah »17. Ces informations, provenant des services de renseignement antiterroristes français, sont mises en doute par d’autre personnes, qui soulignent le paradoxe consistant à voir un groupe d’inspiration autonome et marxiste-léniniste à appuyer le « régime des mollahs ».
Le versement de 330 millions de dollars a lieu le 22 novembre 198618. Néanmoins, les Iraniens affirment alors que le contentieux comportait d’autres éléments19. Reza Amrollahi, vice-Premier ministre et président de l’Organisation iranienne à l’énergie atomique, voyage en France en décembre 1986 et visite l’usine Eurodif, proposant de reprendre la coopération nucléaire20, mais aucun accord n’est signé.

Otages au Liban et accord avec l’Iran

Selon D. Lorentz, l’affaire des otages du Liban est de part en part traversée par l’enjeu du règlement du contentieux financier qu’est Eurodif21. Ainsi, le 24 décembre 1986, un otage fut libéré ; mais le 13 janvier 1987, le journaliste Roger Auque fut enlevé à Beyrouth. Rappelant l’enquête de Lorentz, Le Dauphiné libéré écrit ainsi : « Les diplomates Marcel Carton et Marcel Fontaine, le journaliste Jean-Paul Kauffman retenus plus de 3 ans en otage au Liban, les attentats meurtriers de la Fnac, du Pub Renault, l’assassinat de Georges Besse, patron du nucléaire français et hostile aux négociations avec l’Iran, et d’autres encore, ont payé, dans les années 1980, le prix du contentieux Eurodif5. »
En décembre 1987 a lieu un 2e versement officiel de 330 millions de dollars par la France à l’Iran.
Le 6 mai 1988, entre les deux tours de l’élection présidentielle, les otages français sont libérés. Le Premier ministre Jacques Chirac assure dans un accord avec l’Iran des « garanties politiques sur l’octroi sans restrictions par le gouvernement français de licence d’exportation d’uranium enrichi » et le rétablissement du statut d’actionnaire de l’Iran dans Eurodif sous la condition du retour des derniers otages du Liban.
Le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas intervient dans le règlement du contentieux financier en discutant avec son homologue Ali Akbar Velayati en février 1989, bien que deux ans plus tard, l’assassinat de l’ancien premier ministre Chapour Bakhtiar met fin au rapprochement22. Roland Dumas déclarera d’ailleurs, en janvier 2008: « C’est moi qui ai négocié le remboursement de la dette iranienne dans Eurodif. L’Iran dispose encore d’une part infime dans ce consortium. Cela peut constituer un moyen de négociation pour permettre le contrôle des puissances occidentales sur l’armement nucléaire iranien, si tout le monde en était d’accord23. ». En septembre 1989, le président François Mitterrand confie au secrétaire d’État du Ministre des Affaires étrangères, François Scheer, la formalisation d’un accord définitif de règlement du contentieux franco-iranien.

Accord financier

Finalement un accord, dont certains points restent secrets5, est trouvé en 1991 : la France remboursa plus de 1,6 milliard de dollars1 tandis qu’Eurodif fut indemnisé de commandes annulées par l’Iran1. L’Iran est rétabli dans son statut d’actionnaire d’Eurodif via un consortium franco-iranien nommé Sofidif, avec le droit de prélever 10 % de l’uranium enrichi à des fins civiles1.
Selon Enerzine, « de source diplomatique française, on indique que l’Iran est bien membre d’Eurodif. Mais en l’absence de centrale nucléaire civile opérant en Iran, il n’y a pas de livraison d’uranium enrichi. »24. Le 11 avril 2007, le Ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l’actionnariat de l’Iran à Eurodif, tout en affirmant que selon les termes de l’accord de 1991, l’Iran n’a aucun droit à enlever de l’uranium enrichi ni d’accès aux technologies du nucléaire, mais seulement aux gains financiers qui résultent de sa présence dans le consortium25. Mais, en raison de la Résolution 1737 du Conseil de sécurité des Nations unies (23 décembre 2006), qui gèle les avoirs de l’Organisation Iranienne à l’Énergie Atomique, les fonds dus sont actuellement bloqués25.

Fermeture

La durée de vie de l’usine était estimée lors de la construction à 25 ans, ce qui aurait conduit à une fin d’activité en 2003. Toutefois des opérations de maintenance et de modernisation des bâtiments ont permis de prolonger cette durée de vie de 9 ansC 2.
La date de fermeture et de démantèlement d’Eurodif a été l’objet de négociations difficiles entre EDF et Areva, pour lesquelles l’ancien premier ministre français François Fillon avait demandé un accord rapide26.
En 2011, la catastrophe de Fukushima a entrainé une forte baisse de la demande mondiale en uranium enrichi. En particulier, l’usine Georges Besse alimentait jusqu’à l’accident de Fukushima en mars 2011 les centrales nippones, désormais pratiquement toutes à l’arrêt. La fermeture de l’usine a donc été avancée au 10 mai 2012, date à laquelle a commencé la procédure d’arrêt de production de l’usine27.

Démantèlement

Le 7 juin 2012, l’usine a cessé définitivement ses activités d’enrichissement. Le démantèlement débutera par la récupération d’environ 300 tonnes de matières radioactives et chimiques pour faire baisser le niveau de radioactivité. Pour cela, le procédé PRISME (projet de rinçage intensif suivi d’une mise à l’air d’Eurodif) devrait débuter dès février 201328. Ce procédé prisme utilisera des tonnes de trifluorure de chlore, c’est la première fois dans le monde qu’un tel tonnage sera utilisé, pour laver autant de tuyauteries29.
Selon le réseau sortir du nucléaire, le démantèlement de l’usine entraîne un risque pour les travailleurs ainsi que l’augmentation des rejets de l’installation30.

 

Descriptif

L’usine, baptisée en 1988 Georges Besse, du nom du premier président du directoire de la société d’Eurodif Production, était une installation nucléaire spécialisée dans la séparation isotopique de l’uranium par diffusion gazeuse. Elle fournissait en uranium enrichi une quarantaine de producteurs d’électricité dans le monde dont Électricité de France, soit une centaine de réacteurs nucléaires1. Elle produisait en 2007 un quart de la production d’uranium enrichi du monde31.
L’uranium contient naturellement 0,7 % d’uranium 235, l’isotope fissile à l’origine de la réaction en chaîne. Il était enrichi jusqu’à 5 % d’uranium 235 par un procédé de diffusion gazeuse utilisant l’hexafluorure d’uranium (UF6) : l’uranium était transformé sous forme gazeuse (hexafluorure d’uranium) puis poussé par des compresseurs à travers une cascade de diffuseurs contenant des barrières de diffusion poreuses pour séparer les atomes d’uranium 235 des atomes d’uranium 238 plus lourds. Le processus était répété 1 400 fois pour produire de l’uranium enrichi utilisable dans les réacteurs nucléaires (3 à 5 % d’uranium fissile).
À cette fin, les compresseurs de l’usine d’enrichissement (des moteurs électriques de plusieurs mégawatts) consommaient environ 15 TWh par an32, or la centrale nucléaire de Tricastin produisant environ 25 TWh/an, on peut donc en déduire que 60 % de la production de la centrale de Tricastin, soit près de trois des quatre réacteurs, était utilisés pour alimenter Eurodif, ce qui faisait d’Areva le plus important client d’EDF.
L’uranium enrichi par l’usine Georges Besse était assemblé à la FBFC puis envoyés en train jusqu’aux centrales nucléaire. L’usine George Besse était alimentée en hexafluorure d’uranium (UF6) par l’usine de Comurhex présente elle-aussi sur le site nucléaire du Tricastin (cf. Transport du combustible nucléaire).
L’eau chaude produite par l’usine possédait une température plus élevée que celle produite par la centrale nucléaire. Ceci explique le fait qu’Eurodif n’a pas eu l’autorisation d’utiliser l’eau du Canal de Donzère-Mondragon (canal du Rhône) pour la refroidir. C’est pourquoi il y a deux tours de refroidissement sur le site. Celles-ci étaient donc utilisées exclusivement par Eurodif. De plus, cette eau chaude permettait d’alimenter la Ferme aux crocodiles, les bâtiments sportifs, les serres agricoles et 2500 logements de la ville de Pierrelatte.

 

Sûreté nucléaire

Cadre réglementaire

L’usine a été autorisée par le décret du 8 septembre 1977 qui a été modifié par décret du 22 juin 198433.
La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, dite loi TSN, et notamment son article 29, précise que les installations nucléaires doivent être autorisées par un décret du Premier ministre après instruction des autorités compétentes. L’exploitant doit à cet effet déposer un dossier démontrant comment son installation fonctionnera en limitant au maximum les impacts sur l’homme et son environnement et en maîtrisant les risques associés. Après une instruction technique, le public est consulté dans le cadre d’une enquête publique et au travers d’éventuels autres organismes (Commission locale d’information, Autorité environnementale, Autorité de sûreté nucléaire). Le décret d’autorisation de création fixe le périmètre et les caractéristiques de l’installation, les règles particulières auxquelles doit se conformer l’exploitant et les prescriptions techniques34.
Dans le cadre de cette nouvelle réglementation, l’usine Georges-Besse II est l’installation nucléaire de base numéro 93, autorisée par décret du 27 avril 2007 qui a modifié le précédent décret de 198433.

Impacts sur l’environnement

Chaque année, près de 21 000 analyses en laboratoire sont effectuées sur 9 500 échantillons prélevés dans le milieu naturel (air et végétaux, eaux de pluie, d’irrigation et de pompage, nappes phréatiques, végétaux etc) en 200 points géographiques répartis sur le site et dans son proche environnement. Les résultats de ces analyses sont rendus publics après calculs spécialisés et vérifications.[réf. nécessaire]

 

Références

Sources

  1. p.  22
  1. a et b p.  43
  2. p.  17
  1. p.  777
  2. p.  778
  3. p.  779
  4. p.  782

Autres références

  1. a, b, c, d, e, f et g Olivier Meier, « Iran and Foreign Enrichment: A Troubled Model » [archive], Arms Control, janvier-février 2006
  2. Dominique Lorentz, Secret atomique, ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, pp.32-33
  3. a, b, c et d Lorentz, 2002, p.34
  4. D. Lorentz, 2002, p.35, qui cite Le Monde du 15 septembre 1976, du 7 février 1988, et un entretien avec François Scheer diffusé dans La République atomique
  5. a, b, c et d Jean-Xavier Piéri, « L’Iran détient 10 % du Tricastin : le contentieux Eurodif » [archive], Le Dauphiné libéré, 5 mars 2008
  6. D. Lorentz, 2002, pp.35-36
  7. Nader Barzin, Économie politique de l’industrie nucléaire iranienne [archive], Thèse à l’EHESS, 2004
  8. D. Lorentz, 2002, p.35
  9. décret du 8 septembre 1977 [archive]
  10. [PDF]Pierre Messmer, « Un premier ministre dans le premier choc pétrolier (octobre 1973 – mars 1974) » [archive], sur documents.irevues.inist.fr (consulté le 1er juin 2011) p.  35-36
  11. D. Lorentz, 2002, 1er chapitre (p.30-78)
  12. Le documentaire La République atomique, de David Carr-Brown et Dominique Lorentz, diffusé le 14 novembre 2001 sur Arte, et le livre Affaires atomiques de Dominique Lorentz, Les Arènes (ISBN 2-912485-22-3)
  13. Les pressions contre l’Iran sont émoussées par l’abstention de la Chine et de la Russie [archive], Le Figaro, 14 octobre 2007 (non signé)
  14. Dominique Lorentz, Secret atomique, ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, p.138, cite Le Figaro du 21 novembre 1986 et Le Monde du 19 septembre 1986
  15. Dominique Lorentz, Secret atomique, ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, p.136, cite Le Figaro, 18 novembre 1986
  16. Dominique Lorentz, Secret atomique, 2002, p.137
  17. Dominique Lorentz, Secret atomique, 2002, p.139
  18. D. Lorentz, Secret atomique, p.141, cite Le Matin du 24 novembre 1986
  19. D. Lorentz, 2002, p.141 (cite Le Matin du 24 novembre 1986)
  20. D. Lorentz, 2002, p.141-142, cite L’Express du 9 au 15 janvier 1987
  21. D. Lorentz, op.cit.
  22. Thierry Oberlé, « Roland Dumas en mission discrète à Téhéran » [archive], Le Figaro, 15 octobre 2007
  23. Roland Dumas, entretien publié par Géostratégiques, n°18, janvier 2008
  24. « L’Iran propose à la France d’enrichir son uranium » [archive], Enerzine, 4 octobre 2006
  25. a et b « Statements Made By The French Foreign Ministry Spokesperson » [archive], sur le site d’Iranwatch
  26. Bruno Sillard, « L’État remet à l’heure commune les patrons d’Areva et d’EDF » [archive], L’Agefi, 21 janvier 2010, consulté le 7 février 2010
  27.  : Areva tente de tourner la page Fukushima avec sa nouvelle usine du Tricastin [archive], 20 Minutes du 2 juin 2012
  28. Clap de fin pour l’usine Eurodif [archive], L’usine nouvelle – 4 juin 2012
  29. “Le gaz employé est proche du gaz moutarde !” [archive], Le Dauphiné – 13/03/2012
  30. Arrêt d’Eurodif : la fermeture immédiate d’au moins trois réacteurs est incontournable ! [archive], Réseau sortir du nucléaire du 7 juin 2012
  31. Marc Durin-Valois, « Flambée du pétrole, une chance pour la France, leader du nucléaire » [archive], dossier du Figaro magazine, 9 novembre 2007
  32. Les avantages du nucléaire en France [archive] – MINEFI/DGEMP, avril 2004
  33. a et b « Décision n° 2011-DC-0204 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 4 janvier 2011 établissant la liste des installations nucléaires de base au 31 décembre 2010 » [archive], sur asn.fr (consulté le 9 juin 2011)
  34. Loi no 2006-686 du 13 juin 2006 [archive] relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire


Voir aussi

Articles connexes