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samedi 22 juin 2019
Le baccalauréat et les Brestois de Steven Le Roy, du Télégramme
C’est un article d’il y a trois jours.
Steven Le Roy s’est fait un petit plaisir en interrogeant huit
Brestois de son monde sur les souvenirs qu’ils ont gardés du
baccalauréat.
Constatons pour commencer qu’au moins quatre d’entre eux n’étaient pas brestois à l’âge de passer le baccalauréat.
Deux ne l’ont pas eu ou ne l’ont pas passé, dont un Brestois, Paul
Bloas, qui s’est fait connaître du public dans les années 1980 pour ses massives
silhouettes peintes sur les murs de Brest. L’autre est
commerçante.
Plus souvent, à Brest comme ailleurs, quand on n’a pas le baccalauréat, on est ouvrier ou employé.
Trois ont passé un bac C ou ES : encore un artiste, Stan, le chanteur de Matmatah, à Quimper, et deux sportives, à Brest.
Plus souvent, à Brest comme ailleurs, avec ce type de baccalauréat… je vous laisse compléter…
Restent trois personnages qui font partie des cadres de la ville et n’en sont pas des moindres.
Au moins deux d’entre eux ne sont pas brestois d’origine et au moins deux d’entre eux ont a priori des profils de littéraires.
La première est une animatrice socioculturelle devenue adjointe au
maire de Brest il y a deux ans. Originaire d’Alsace, elle est arrivée à
Brest sitôt après avoir obtenu son baccalauréat et s’est tout de suite
lancée dans le travail de proximité en devenant animatrice de rue. On ne
saura pas quel bac elle a passé, elle en indique seulement :
« Moi ? Mon bac ? Je l’ai raté la première année. J’étais alors
en Alsace et je pense que j’avais trop d’activités. Comme je ne bossais
pas en plus… Ma deuxième term’ était super chouette. J’en ai encore
moins fait, mais je l’ai eu et je suis partie à Brest. Je me suis formée
sur le terrain, je fais partie de ces élues sans trop de diplômes ».
Le second est le président de l’Université de Bretagne Occidentale. A
priori littéraire de formation, il indique à propos de son baccalauréat
:
« Mon meilleur souvenir de bac ? La fête des résultats ! Avec mes
amis et mes amies, on l’a tous eu, certains d’extrême justesse, et nous
avons fêté ça jusqu’à l’aube. Après, on est parti chercher nos
collantes au lycée. Pour l’anecdote, j’ai eu une meilleure note en sport
qu’en philo (NDLR : Matthieu Gallou est prof de philo). Qui pourrait le
parier aujourd’hui ? ».
Et le troisième est vice-procureur au Tribunal de Grande Instance de Brest. Celui-là rapporte sans honte :
« Je m’en souviens très bien. Dans un bac littéraire pur, je n’ai
pas eu la moyenne en français et pas eu la moyenne en philo. Je me
rappelle avoir disserté sur Hegel et la fin des empires pour un
coefficient 5. Brillantissime. Il fallait 254 points, j’en ai eu 254
pile. Quand elle a vu les résultats, il y avait de la foudre dans les
yeux de ma mère ».
Il fait partie des magistrats qui ont harcelé afin de la dissuader de
me défendre la dernière avocate qui m’a assistée contre eux à Brest.
Je comprends pourquoi ce genre d’individu hait autant les ingénieurs
et autres matheux ou scientifiques. Nous avons tous de vraies
compétences très pointues dans nos métiers respectifs, et cela ne nous
empêche pas d’être aussi artistes, sportifs, et même littéraires, bien
plus que ne le sera jamais le quasi nul en tout et néanmoins très
ambitieux, manifestement attiré par le pouvoir, qui a dû se diriger vers
un bac littéraire à défaut de pouvoir faire autre chose.
Que reste-t-il d’un bac, au fond ? Une photo, vieille
photo d’une jeunesse aux contours plus ou moins flous, aux réminiscences
plus ou moins importantes. Du tribunal à l’Olympia, de l’université à
la mairie en passant par une piste, une salle ou un magasin de thé,
voire un atelier d’artiste, huit Brestois se souviennent.
Stan, chanteur de Matmatah
« J’ai passé un bac C, comme on disait dans le temps. Je l’ai eu au
lycée de Cornouaille à Quimper, en 91. J’ai même eu mention assez bien
et, à l’époque, ben c’était assez bien, même si j’avais foiré la
physique et que je me suis effondré au bac de philo, ce qui m’a bien
fait ch… J’ai fait une prépa puis la fac de maths qui s’est
insidieusement transformée en fac de musique. Faut dire que pour mon
bac, j’ai pas fait spécialement la fête. Mon but était déjà de louer un
quatre-pistes… ».
Paul Bloas, plasticien
« J’ai tellement raté ma seconde technologique à la Croix-Rouge à
Brest que j’ai fait un BEP électromécanique. Je n’ai jamais eu de bac…
En même temps, je prenais des cours de dessin avec Jean Quéméneur, c’est
lui qui m’a donné le goût et les techniques. Je voulais entrer aux
Beaux-arts mais il fallait le bac. Il est allé voir le directeur pour
que j’aie une dérogation mais il me fallait à tout prix ce BEP pour
l’obtenir. Le même mois, j’ai eu le concours d’entrée, mon BEP et mon
permis de conduire… ».
Laëtitia Bleunven, athlète
« J’ai eu un bac ES en 2010 à la Croix-Rouge à Brest. C’était dans
mes souvenirs un moment très stressant où on se dit qu’il ne sert pas à
grand-chose mais qu’il faut l’avoir. Je courais déjà cinq fois par
semaine et je me souviens que c’est au moment du bac que se tiennent les
championnats de Bretagne. Mais pour courir, il faut avoir l’esprit
libre et, clairement, je n’ai pas fait ma meilleure course ce jour-là ».
Émilie Kuchel, adjointe au maire
« Moi ? Mon bac ? Je l’ai raté la première année. J’étais alors en
Alsace et je pense que j’avais trop d’activités. Comme je ne bossais pas
en plus… Ma deuxième term’ était super chouette. J’en ai encore moins
fait, mais je l’ai eu et je suis partie à Brest. Je me suis formée sur
le terrain, je fais partie de ces élues sans trop de diplômes ».
Matthieu Gallou, président de l’UBO
« Mon meilleur souvenir de bac ? La fête des résultats ! Avec mes
amis et mes amies, on l’a tous eu, certains d’extrême justesse, et nous
avons fêté ça jusqu’à l’aube. Après, on est parti chercher nos collantes
au lycée. Pour l’anecdote, j’ai eu une meilleure note en sport qu’en
philo (NDLR : Matthieu Gallou est prof de philo). Qui pourrait le parier
aujourd’hui ? ».
Maud-Eva Copy, hanballeuse au BBH
« J’étais au pôle espoir hand à Lesven à Brest où j’ai eu un bac ES
en 2010. C’est un bon souvenir parce qu’en dépit de la pression, je l’ai
eu assez facilement et pourtant, en français, je n’avais pas eu de
bonnes notes. Après le bac, j’ai continué mes études et j’ai réussi le
concours pour devenir prof d’EPS. C’est important de pouvoir faire autre
chose que sa carrière pro… ».
Bastien Diacono, vice-procureur au tribunal
« Je m’en souviens très bien. Dans un bac littéraire pur, je n’ai pas
eu la moyenne en français et pas eu la moyenne en philo. Je me rappelle
avoir disserté sur Hegel et la fin des empires pour un coefficient 5.
Brillantissime. Il fallait 254 points, j’en ai eu 254 pile. Quand elle a
vu les résultats, il y avait de la foudre dans les yeux de ma mère ».
Armelle Lebret, commerçante à Tôt ou Tard
« Moi, à 16 ans, je vivais ma vie ailleurs que chez mes parents. Je
suis allée jusqu’au bac à Rouen mais je ne l’ai pas eu. Faut dire que
c’était juste après les grèves Devaquet et qu’à l’époque, j’avais
soulevé trois lycées. Alors bon. Après avoir été collée, j’ai décidé de
ne pas retourner au lycée et d’essayer par correspondance. Vite fait… Je
me suis démerdée comme je pouvais, et j’ai fini par faire le métier que
je rêvais de faire ».
Bastien Diacono, un parquetier en charge des stupéfiants
Publié le 28 janvier 2010
Bastien Diacono arrive d’Aix, où il exerçait ses talents à
l’instruction. Mais ce magistrat connaît bien la Bretagne pour avoir
exercé à Saint-Brieuc.
Stéphane Le Tallec parti à Paris pour la chancellerie, un nouveau
parquetier a pris ses fonctions à Brest, à l’an neuf, mais a simplement
été installé, hier, dans ses fonctions de vice-procureur. Bastien Diacono
est natif d’Angoulême, mais est connu en Bretagne, puisqu’il va obtenir
ses galons de magistrat du ministère public à Saint-Brieuc. Nommé comme
substitut, en mars 2001, dans les Côtes-d’Armor, il en devient vice-procureur,
en 2004, puis part pour Aix-en-Provence, en 2008, en qualité de juge
d’instruction. Un an et demi après, il reprend le chemin de la Bretagne,
où il avait laissé sa famille, et est donc affecté au tribunal de
Brest. «La Bretagne vous ravit, a glissé le procureur Leclerc, le verbe a deux sens et c’est exprès: elle vous enchante et elle vous capture».
Spécialisé depuis longtemps
Procureur touche-à-tout, expérimenté, passionné d’audience et d’assises, Bastien Diacono
a cependant développé une compétence spéciale à Saint-Brieuc, où il a
pris en charge la problématique des stupéfiants; «un service où l’on
peut bâtir une politique pénale, où la spécialisation engrange les
résultats», selon le procureur Leclerc. Il occupera la même fonction ici, «car notre parquet a des besoins» en la matière, a estimé le procureur. Bastien Diacono
devra donc restructurer et diriger le service stupéfiants à Brest,
«donner consistance au stage alternatif de sensibilisation aux dangers
et tenter de réactiver l’injonction thérapeutique».
Matthieu Gallou a été élu président de l’UBO (université de Bretagne
occidentale) le 30 mars 2016 par le conseil d’administration de
l’université. Il en était le premier vice-président depuis novembre 2013.
Matthieu Gallou est professeur agrégé de philosophie
(1996). Il est spécialiste de l’histoire de la philosophie antique et
médiévale. Il est membre associé de deux unités de recherche : HCTI
(Héritages et constructions dans le texte et l’image) et l’équipe
d’accueil Éthique, professionnalisme et santé.
Ancien étudiant de l’UBO, il y débute sa carrière en 1998 comme Prag
(professeur agrégé) au département philosophie de l’UFR lettres et
sciences humaines. Il est responsable du département philosophie de 2003
à 2006, puis de 2008 à 2011. En parallèle, il assure pour l’UFR la
charge de responsable des salons étudiants, avant de devenir, en 2006,
assesseur du doyen jusqu’en 2007. En janvier 2008, il prend en charge la
mission Orientation active pour l’UBO et assure la mise en place de
l’application APB (Admission postbac) à l’UBO. Il est doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de 2011 à 2014.
De 2006 à 2008, Matthieu Gallou est membre du conseil scientifique de
l’UBO puis du Cevu (conseil des études et de la vie universitaire) à
partir de 2008. En 2012, il siège comme représentant de l’enseignement
supérieur et de la recherche au sein du conseil syndical régional du
Sgen-CFDT Bretagne. En 2014, il est secrétaire fédéral à l’enseignement
supérieur et à la recherche au sein de la fédération nationale des
syndicats Sgen-CFDT. Il siège au comité national ministériel de suivi de
la licence-licence pro (CSL-Lpro) et au comité national ministériel de
suivi du master (CSM). Élu en juin 2015 au Cneser
(Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), il
siégeait depuis juillet à la commission permanente. Élu à la présidence
de l’UBO, il s’engage à abandonner l’ensemble de ces mandats pour se
consacrer entièrement à l’université.
Compte Twitter : @matthieuGallou Biographie créée en mars 2016
Émilie Kuchel. Une nouvelle adjointe dans les rangs
Publié le 12 mai 2017
Émilie Kuchel remplace Marc Sawicki . Sa délégation d’adjointe sera dévoilée mardi.
La récente démission de Marc Sawicki du conseil municipal a conduit
le maire, François Cuillandre, à le remplacer. Celle qui était la
dernière non-élue sur sa liste aux municipales de 2014 a ainsi été élue
hier, avec 40 voix sur 43 exprimées, Julie Le Goïc et le groupe RPB
n’ayant pas voulu prendre part au vote. La nouvelle élue s’appelle donc
Émilie Kuchel, 37 ans. Elle occupe actuellement le poste de directrice
du centre social de Kérourien. « Mais je vais bientôt quitter cette
fonction, car je ne peux pas cumuler mon poste d’adjointe et celui-là,
sous peine de conflit d’intérêts », plaide-t-elle. Direction la Caf,
donc, après presque vingt ans passés au service de l’éducation
populaire, de l’éducation de rue.
Naissance d’un combat
Émilie Kuchel est arrivée à Brest
en 1999, « par hasard et par amour », raconte cette Alsacienne de
naissance. Elle a aussitôt embrassé le travail de proximité en devenant
animatrice de rue, avant de multiplier les fonctions les plus diverses.
Animatrice dans diverses structures comme la Maison pour tous du
Valy-Hir, déléguée syndicale de la FSU, militante dans diverses
associations comme « Les P’tits débrouillards » ou « Vivre la rue » de
Mireille Cann, directrice du centre social de Kérourien depuis 2013,
elle n’a jamais quitté ce militantisme qui l’habite depuis de nombreuses
années. « Je pense que ça m’est venu de ma région d’origine, qui est de
droite, voire d’extrême droite. Elle m’a donné envie de m’intéresser
aux autres, parce que j’ai été témoin d’injustices flagrantes. Cela a
créé une révolte intime, pour que les choses changent, pour que les gens
acceptent enfin de vivre ensemble ». C’est à Brest
qu’Émilie Kuchel avoue avoir appris à « penser différemment. Ma famille
n’est pas impliquée dans l’associatif, mais, ici, j’ai découvert des
dizaines de petits quartiers avec autant de projets ».
À la gauche du PS
Dans cette logique, la jeune femme a choisi d’adhérer au Parti
socialiste « il y a quelques années », parce que, « dans l’éducation
populaire, c’est important de comprendre les choses en agissant de
l’intérieur ». Dès le début de la campagne qui vient de s’achever, elle a
choisi Benoît Hamon, devenant même responsable de sa candidature aux
primaires dans la circonscription de Brest
rural. « Je suis frondeuse depuis longtemps, à la gauche du PS »,
glisse-t-elle, avant d’ajouter « que cette élection doit permettre de
reconstituer une gauche qui prendra en considération une politique de
vie sociale ». « Ça prendra du temps », prédit celle qui estime
toutefois « que les résultats ont été compliqués à vivre. Mais nous
remonterons la pente. Quand on est engagé, on est obligé d’y croire ».
Quant à la délégation qu’elle occupera, le maire devrait la dévoiler
mardi.
C’est un très beau territoire, qui est en mutation permanente
Publié le 30/04/2018
« Brest est la ville de tous les possibles »
Originaire de Rouen, Armelle Le Bret a posé ses valises à Brest il y a
17 ans. Elle y a créé “Tôt ou tard”, deux comptoirs de thé et d’épicerie
fine situés en plein centre de la Cité du Ponant. Pour elle, Brest est «
la ville de tous les possibles ».
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous installer ici ?
J’avais des attaches familiales en presqu’île de Crozon, et j’étais
attirée par ce côté “bout du monde”. Brest est vraiment une ville à
part. C’est un peu difficile à décrire, c’est probablement de l’ordre de
la magie celtique (rires). Mise à part son histoire, il y a ici un vrai
mélange des gens, et ce que l’on ressent le plus, ce sont les
possibilités. Et pas seulement en termes de commerce. On sent une
véritable fierté d’être brestois : les habitants se sont approprié leur
ville. Certes, les Brestois peuvent parfois paraître un peu abrupts au
départ, mais ça ne dure pas et ils sont fidèles.
Quelles forces et valeurs aimez-vous sur ce territoire ?
Cet esprit d’indépendance qu’ont les gens d’ici, et en même temps
cet esprit de groupe et l’importance de la notion de réseau. Et puis
c’est un très beau territoire, qui est en mutation permanente : j’ai vu
la ville évoluer d’une façon incroyable depuis mon arrivée ! Et puis
pour être passée par Paris, j’apprécie vraiment l’air pur, la facilité
pour se déplacer, etc…
Qu’avez-vous trouvé ici que vous n’auriez peut-être pas trouvé ailleurs ?
Sur le plan commercial, il y a une grande diversité de boutiques. Des
franchises, bien sûr, mais aussi beaucoup d’indépendants, ce qui crée de
l’émulation. Et puis il y a un véritable attrait touristique pour la
ville, comme on le voit avec l’arrivée du téléphérique qui a fait son
petit effet. J’aime aussi le fait qu’ici, les gens vont à la rencontre
les uns des autres… Il y a aussi de vrais amoureux du centre-ville, des
gens de tous horizons plein d’énergie qui arrivent à faire monter la
mayonnaise !
Paul Bloas est connu à Brest à partir des années 1980
pour ses « silhouettes » peintes, faites de simples contours blancs,
puis pour ses fresques murales dispersées dans les lieux délaissés de la
grande cité portuaire : port de commerce, quartier de Recouvrance, et
notamment en 1991 à la prison de Pontaniou, définitivement fermée en 1990, et qu’il a investie en y installant de nombreuses peintures inspirées des lieux.
Paul Bloas travaille d’abord en atelier à la réalisation de grandes
peintures, au trait brut et coloré, sur papier qu’il colle ensuite in
situ pour les insérer au mieux dans le décor qui reste le sujet
essentiel. Reconnu rapidement, il installe dès les années 1990 ses personnages jusqu’à Berlin, Budapest, Bilbao, puis Madagascar.
« À la pérennité de l’œuvre, à la toile pour traverser le
temps, Paul Bloas, artiste peintre, préfère l’éphémère absolu et ses
géants de papier, collés à même les murs et voués à disparaître. S’il
reste une trace, infime, c’est celle que le soleil, le vent ou la pluie…
auront bien voulu laisser.
Ces personnages massifs, « sur-humains », ont inscrit leur silhouette
dans des lieux à leur mesure – prison de Brest, bains turcs de Budapest,
base sous-marine de Bordeaux…2 »
Œuvres
Expositions
Interventions picturales in situ
Œuvre de Paul Bloas.
1980-1986 : Brest, premières interventions en ville et sur le port (îlot fortifié en rade, Bertheaume sweet home)
1987 : Berlin, Anhalter Banhof, Un pied dans le sable (expo internationale Mythos Berlin)
1988 : Brest, port et cale de radoub, Le manteau de papier
1989 : Tulle, chapelle Saint-Pierre, Ainsi soit Tulle
1990/93 La réussite de Boris (Belgrade, centre ville ;
Budapest, Bains turcs abandonnés ; Berlin, No man’s land ; Brest, Prison
de Pontaniou et port militaire)
1992 : Bilbao, usine sidérurgique et centre ville, Les nuques de plomb
1994 : Beyrouth, centre ville, Charmouta (Barcelone, Barceloneta, Demi-sommeil)
1995 : Paris, Butte-aux-Cailles, Paris au mois d’août
1996 : Brest, port de commerce
1997 : Bordeaux, quartier Bastide, Terminus (Calvi, la citadelle, Sentinelles
1999-2002 : Bordeaux, base sous-marine, Poussières (Madagascar, Diego Suarez, ancien camp de la Légion, Mada)
2001 : Toulouse, Théâtre de la cité, Recto / Verso
Depuis 1988, Paul Bloas présente régulièrement ses travaux in situ à
travers des expositions d’études et de photographies de ses
interventions : Bologne en 1988, le port de commerce de Brest entre 1988
et 1990, le Quartz de Brest depuis 1989, la galerie Loft à Paris, les
centres culturels français de Beyrouth, Bilbao, Barcelone, Berlin, les
musées de Tulle et de Brest, le théâtre de la cité à Toulouse, la base
sous-marine de Bordeaux, les fêtes maritimes de Brest 96 et 2000 au
Fourneau, Telgruc-sur-Mer, le no 15 square de Vergennes à Paris, phare de Penmarc’h en 2008. En 2017, suite à un imbroglio qui a vu la disparition de sa grande fresque « Le Lamaneur »
qui se trouvait sur la façade du bâtiment Grand Large depuis plus de 20
ans sur le port de commerce, un financement participatif et privé
devrait permettre l’installation d’une nouvelle version de cette œuvre
iconique qui symbolise si bien la fierté brestoise3.
Films et vidéos
1986 : Bertheaume sweet home – Objectif Bertheaume, J.A. Kerdraon et P. Bloas (Paul Émile Victor sont dans un bateau (7 min), J.A. Kerdraon)
1988 : Le manteau de papier (26 min), O. Bourbeillon, Lazennec Production/FR3
2001 : In situ (26 min), J.A. Kerdraon, Alligal Production
2003 : Mada ; Debout, de terre et d’eau (52 min), P. Bloas, Lamoot, Morgane Production (Prix de la création au festival international du film d’art de Montréal 2005)
2008 : Zones d’ombres de Sylvain Bouttet (26 min)
Publications
Berlin 88/ Brest 89/ Tulle 90/ Bilbao 92 (catalogues)
1993 : La réussite de Boris – Éditions Dialogues
1997/2000 : Visuels pour Noir Désir et Serge Teyssot-Gay d’après G. Hyvernaud
2002 : Brest de Mac Orlan – Éditions Dialogues
2003 : Mada, Éditions Alternatives
2008 : Ma vie s’appelle peut-être Paul Bloas, Laurence Mauriaucourt, Jean-Bernard Pouy, Ed La Voix du Nord, 2008
Hervé Géréec, « Paul Bloas : Transpirateur de murs », L’Œil électrique, Rennes, no 5, 1999 (ISSN1279-8711, lire en ligne [archive], consulté le 16 février 2016)
En juillet1997, Matmatah sort un premier single avec deux chansons liées à la Bretagne qui rencontrent le succès : Lambé An Dro et Les Moutons. L’album La Ouache, sorti en 1998, s’écoule à plus de 800 000 exemplaires. Emma et L’Apologie deviennent également des tubes.
Après avoir sorti quatre albums studio, le groupe se sépare en 2008.
Pour les 20 ans du groupe en 2015, Matmatah sort un double best of,
comportant des titres réenregistrés et deux singles inédits, Tricératops et Les demoiselles de Loctudy.
Le 23 septembre 2016, le groupe annonce sa reformation pour une nouvelle tournée et sort un nouvel album, Plates Coutures, le 3 mars 2017.
Le groupe a vendu 1 300 000 albums et récolté 3 disques d’or et un double disque de platine1.
Tout commence dans la ville de Brest où Tristan Nihouarn (Stan) et Cédric Floc’h (Sammy) tournent dans les bars sous le nom de Tricards Twins. À la suite de leur rencontre avec Jean-François Paillard (Fañch) et Éric Digaire (Éric), ils fondent un nouveau groupe, dont le nom, Matmatah, est tiré de celui de la ville Matmata, en Tunisie,
où Stan a passé des vacances durant son enfance. Cette petite ville a
la particularité d’être entièrement construite dans la roche : la
chanson Troglodyte (sur l’album La Ouache) y fait justement référence.
Leurs influences musicales sont sans conteste le hard rock old school de la fin des années 1960, début des années 1970, sévèrement mâtiné, dans un premier temps, de musique traditionnelle bretonne.
Les quatre rockeurs écument les rades brestois avec leur répertoire de
reprises et déjà quelques compositions originales. Le véritable déclic
survient en 1996, quand le groupe est programmé en première partie de FFF à Penfeld lors d’une soirée étudiante, triomphant devant un large public avec quarante minutes de compositions dont Lambé An Dro et L’Apologie.
De plus, « le chanteur de FFF était malade et leur prestation a été
raccourcie : le lendemain, la presse n’a parlé que de nous ! »2. Julien Banes, ami de Tristan, devient leur manager. Ils comptabilisent fin 1996 plus de 180 dates uniquement dans le Finistère3.
En 1997, Matmatah sort un premier single, véritable ovni dans le paysage musical, sur lequel figurent les titres Lambé An Dro et Les Moutons. Succès fulgurant à Brest, puis en Bretagne où ils enchaînent les concerts et gèrent un réseau de distribution grandissant (30 000 unités écoulées par le bouche-à-oreille)4.
Les jeunes Bretons découvrent un groupe de rock à brandir comme
porte-drapeau, les étudiants brestois surtout qui voient un motif de
fierté dans l’évocation des rues et des lieux de leur ville dans Lambé2. L’époque propice au rock celtique (retour d’Alan Stivell, Héritage des Celtes, Ar Re Yaouank) accueille à bras ouverts ces airs dansants issus du kan ha diskan ou de l’an-dro. Relayé par Radio Bretagne Ouest, le succès du 2 titres conduit RTL à diffuser Lambé an Dro début 1998, qui se hisse alors à la première place du classement des auditeurs.
La même année, le groupe s’inscrit aux Découvertes du Printemps de Bourges. Il termine premier dans son département, le Finistère,
mais ne passe pas le cap de la sélection régionale. Le groupe décide
tout de même de venir à Bourges et donne de nombreux concerts dans les
bars. « Je crois que nous sommes le groupe qui a le plus joué cette
année-là à Bourges, même si officiellement, nous n’avons eu aucune
date », déclare alors Éric Digaire, bassiste du groupe.
La Ouache : succès du premier album
Logo du groupe dès ses débuts.
Fin 1998, c’est la sortie nationale de leur premier album : La Ouache, produit par Claude Chamboissier (ex-Framboisier du Club Dorothée)
et enregistré en mars dans le sud de l’Angleterre, au Studio Parkgate.
Nouveau succès, mais cette fois-ci aussi en France, et ailleurs (La Ouache sera même édité en Russie). Plus de 800 000 exemplaires sont vendus5, notamment grâce aux tubes Lambé An Dro, Emma et L’Apologie.
L’album est probablement arrivé au bon moment, alors que le rock
retrouve une place de choix dans le cœur du jeune public, et qu’une
« vague celtique » s’abat sur l’Hexagone, voire sur une bonne partie de
l’Europe de l’Ouest. On retrouve en effet des airs traditionnels bien
connus des habitués de fest-noz avec des titres comme Lambé An Dro ou La Fille du Chat Noir. Autre exemple, La Complainte de Fanch, clin d’œil implicite aux gwerzioù (« complaintes » en breton, catégorie de chant lent, triste, a cappella).
Matmatah contribue à renforcer la popularité de la musique celtique en France à la fin des années 1990 (tout comme le groupe de rap celtiqueManau). Bien que cette musique, longtemps cantonnée au rang de folklore, se marie avec les musiques actuelles6,
cette étiquette leur devient rapidement pesante : ils se sentent
enfermés dans une vision ethnique de leur musique alors que c’est avant
tout un groupe urbain brestois qui puise ses influences aux sources du
rock’n roll, avec l’état d’esprit et le son seventies des guitares vintage qui vont avec. Ils considèrent ne pas rentrer dans une catégorie mais avoir une place à part dans le rock français7.
En janvier 2000, Matmatah est nommé dans la catégorie « groupe de l’année » à la première édition des NRJ Music Awards, qui a lieu pendant le Midem, à Cannes, et, le 11 mars 2000, nommé aux Victoires de la musique dans la catégorie « Groupe de l’année », le groupe chante sur le plateau L’Apologie, quelques mois avant le début du procès.
En juin 2000, les quatre membres du groupes comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nantes, pour « provocation à l’usage de stupéfiants » et « présentation sous un jour favorable de l’usage du cannabis ». Ce procès fait suite à un concert à Nantes en 1998, où un policier de la brigade des stupéfiants, présent parmi le public est intervenu pour constater que le public ne se privait pas de fumer du cannabis, mais aussi et surtout à cause des paroles de deux de leurs chansons : L’Apologie (« Un pétard ou un Ricard,
si t’as vraiment le cafard, à choisir y’a pas photo, moi je choisis le
marocco. Les alcools ont leurs soûlards, le canna c’est le panard. Y’en a
qui le mystifient, moi je fais son apologie. ») et Lambé An Dro (« Si t’as d’la beuh à partager, viens donc faire un tour à Lambé »)8. L’affaire est jugée malgré les protestations et une pétition de 10 000 signatures3. Les membres du groupe, qui risquent jusqu’à 5 ans de prison et 500 000 francs d’amende8, s’en sortent finalement avec 15 000 francs d’amende chacun9. Cet épisode leur inspire la chanson Quelques sourires présente sur leur deuxième album.
Rebelote
En mars 2001, Matmatah sort un deuxième album, Rebelote ;
résolument rock où s’alternent titres anglais et français et rappelle
le rock et le hard-rock des années 1970. Les textes et la musique sont
dénués de toute référence à la Bretagne ; bien que cette orientation
surprenne et déçoive leurs fans, il se vend quand même 200 000 albums et
les concerts de la tournée affichent complets10. Daniel Presley (producteur de Faith No More, Dionysos, Axel Bauer) est à la production, aidant les quatre musiciens à présenter le meilleur de leurs influences (Out, dernier titre de l’opus, est ouvertement inspiré des pièces les plus épiques de Led Zeppelin). Le groupe reçoit son disque d’or, pour 100 000 exemplaires vendus11, le soir du deuxième concert à l’Olympia le 9 juin12. L’été, Matmatah repart sur les routes en passant par Solidays, les Eurockéennes, la Foire aux Vins de Colmar, ou bien encore les Vieilles Charrues devant 70 000 personnes.
L’année suivante, Matmatah, qui continue d’enchaîner les scènes (dont un concert au Midem le 21 janvier), sort l’album live Lust for a Live (où apparaît la reprise saluée par son auteur Sam Bernett de Toujours un coin qui me rappelle, chanson popularisée par Eddy Mitchell en France) et le DVD Piste Off. Après une tournée en Russie (4 dates, à Moscou, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg), Fañch, en désaccords avec le groupe depuis Rebelote,
met un terme à l’aventure. Sans batteur, Matmatah fait une pause en fin
d’année avant de penser au futur album. Après la séparation de son
groupe Alpha Jet (qui a fait les premières parties de la tournée Rebelotour), Benoit Fournier, alias Scholl, rejoint Matmatah et participe à la création du troisième album studio3.
Archie Kramer
Matmatah au festival Saarang 2005
En octobre 2004, avec l’album Archie Kramer,
Matmatah essaye un retour en force. Bien que toujours auto-produit, le
groupe n’a pas oublié cette fois de créer des chansons calibrées FM, se
prêtant à la diffusion radio (même si le groupe critique cette tendance
dans les paroles du titre Radio Edit), en particulier Casi el Silencio et Au Conditionnel.
La musique continue dans la même veine rock anglo-américain et hard des
années 1970. Au fur et à mesure des hommages à peine déguisés, on y
croise toutes leurs références, de Serge Gainsbourg aux Beatles, en passant par les Sex Pistols, Ennio Morricone et Led Zeppelin.
Mais, peut-être contrairement à l’album précédent, Archie Kramer
n’est pas qu’un album à références, et le groupe essaye d’y imprimer
davantage sa patte. Ses prises de positions s’y font plus fines. La
chanson Au Conditionnel remporte cependant un franc succès et son clip est nommé aux Victoires de la musique13.
Les quatre membres (Benoît Fournier a remplacé Fañch à la batterie) sont invités en Inde (après le Canada, la Chine, la Russie)
pour une tournée exotique dont ils ont tâché de ramener de nouvelles
inspirations. La pochette de leur maxi CD suivant y fera d’ailleurs
clairement référence.
And Times Goes Friendly
En 2006, les quatre membres de Matmatah sortent un maxi CD de 6 titres comportant le titre Comme si de rien n’était, dont le clip de Christophe Acker est diffusé sur les chaînes musicales.
La Cerise
L’album La Cerise sort le 5 mars 2007.
Les guitares s’y font plus présentes et beaucoup plus agressives ;
certains titres sont du hard rock pur, quelquefois mâtinés de touches
très punky. Des ballades contrebalancent l’agressivité par la douceur
des voix (chœurs aériens) et des arrangements (cordes, claviers)3. Le succès est fulgurant, porté par les deux premiers titres La Cerise et Crépuscule dandy, sortis en singles. Il existe une édition double album intitulée 28, Capucines comprenant des extraits d’un concert enregistré à L’Olympia lors de leur précédente tournée14.
Le 6 novembre 2007,
après 13 ans d’existence, le groupe annonce dans un communiqué sa
séparation par consentement mutuel pour se consacrer à des projets plus
personnels. « Cette décision collective a été prise pour des raisons
aussi bien artistiques que professionnelles, chacun d’entre nous ayant
pour désir de continuer différemment son aventure musicale », ajoute le
groupe, qui poursuivra toutefois sa tournée d’hiver, comme prévu
jusqu’au 15 décembre 2007. Les derniers concerts présentent une
tristesse non dissimulée comme le 30 novembre pour le dernier à Paris,
dans un Olympia complet ou pour le dernier concert de la tournée à
l’Atabal de Biarritz.
En outre, le groupe remonte sur scène à l’été 2008 pour quelques concerts d’« adieux », notamment au festival de Poupet (Vendée), le 14 juillet 2008, sur la grande scène des Vieilles Charrues de Carhaix le 19 juillet 2008 et le 16 août 2008 à la Foire aux Vins de Colmar, avant de jouer, le 24 août 2008, au Brussels Summer Festival15. Le dernier concert a lieu le 30 août à Plougastel-Daoulas, dans la salle L’Avel-Vor, dirigée par Éric (le bassiste) à partir de mars 2010.
Matmatah tire sa révérence avec un dernier single intitulé Bande à part ;
les paroles, et plus particulièrement la pochette (Stan pointant un
revolver sur la tempe d’Eric), permettent de mieux comprendre les
ressentis et désirs réels de chacun des membres. Le départ annoncé de
Sammy marquait pour Stan la fin du groupe alors qu’Eric aurait envisagé
de continuer l’aventure avec un nouveau membre3. Le 24 octobre 2011, un best of intitulé Greatest Hits : 1998-2008 est édité par Barclay.
Antaology : retour virtuel
En décembre2014,
le groupe annonce la sortie d’un double CD et un DVD comportant des
inédits et des raretés à l’occasion des 20 ans du premier concert du
groupe. Antaology sort le 25 septembre 2015 et comprend 2 CD16 :
Le premier comporte les morceaux choisis par les membres du groupe.
Les chansons sont extraites des 4 albums studio ainsi que des Ep, plus
un inédit, Triceratops, enregistré en studio avec Emmanuel Baroux à la guitare17 ;
Le second contient des inédits et des raretés du groupe (versions
alternatives, remix, versions live), dont une nouvelle chanson, Les demoiselles de Loctudy, chantée avec Les Goristes.
Cet album sort en deux versions : un double digipack
avec deux CD et un petit livret ainsi qu’un coffret avec les 2 CD, 2
DVD et un livret de 60 pages (avec plus de 200 photos) réalisé par Stan18.
Plates Coutures : l’album de la reformation
Concert du groupe en février 2017.
En septembre 2016, le groupe se reforme avec l’arrivée du guitariste Emmanuel Baroux (ayant joué avec Astonvilla, Axel Bauer, Tristan Nihouarn) en remplacement de Sammy19. Une tournée démarre en février 2017 avec notamment un passage à l’Olympia le 2 mars 201720. Le single Marée haute est dévoilé le 17 janvier21, accompagné d’un clip le 17 février22. Les paroles dénoncent l’addiction au pouvoir et le détournement d’argent.
Matmatah au Festival du Roi Arthur en 2017.
Onze nouvelles chansons sortent le 3 mars dans un 5e album studio intitulé Plates coutures23. L’enregistrement est réalisé en Angleterre sous la direction artistique de Bruno Green (Détroit) et le mastering à Londres aux studios Abbey Road24. Résolument rock, l’album présente des textes concernés par les problèmes de société25. Leur premier festival en plein air aux Landes Génusson sera le début d’une longue série de concert et de festivals, notamment les Vieilles Charrues et les Eurockéennes de Belfort.
↑ Sylvain Siclier, « Matmatah. Rebelote », Le Monde, 21 avril 2001, p. 21.
↑ Solenn de Royer, « Matmatah, l’énergie de la scène bretonne », La Croix, 16 décembre 1998 (lire en ligne [archive]).
↑Siohan 2005, p. 49 : « On était trop jeunes pour copier Téléphone et trop vieux pour copier Noir Désir, du coup on a une place à part. »
↑ a et b Nicolas de la Casinière, « Le refrain de la fumette au tribunal. Le groupe Matmatah jugé pour «provocation à l’usage des stupéfiants». », Libération, 16 mai 2000 (lire en ligne [archive])
Le policier à l’origine de la procédure avait déjà alerté la justice quatre ans plus tôt, en entendant Mangez-moi ! Mangez-moi !, un tube du groupe rennais Billy Ze Kick et les Gamins en Folie, vantant les mérites de champignons hallucinogènes
↑ « Matmatah. « La fin d’une belle histoire » », Le Telegramme, 26 juin 2008 (lire en ligne [archive], consulté le 1er mars 2017)
↑ Victor Hache, « Matmatah, retour au rock », L’Humanité, 13 avril 2001 (lire en ligne [archive]).
↑ Stéphane Koechlin, « Rock. Matmatah, la grosse artillerie bretonne », Le Figaro (Le Figaroscope), 6 juin 2001, p. 4.
↑ « Victoires de la musique: meilleur clip pour Arthur H et M », AFP, 4 mars 2006.
↑
Le CD étant par nature limité à 80 minutes, le second disque ne
comporte pas l’intégralité du concert de l’Olympia. Manquent, par
exemple, les chansons Lambe An Dro et Le Souvenir.
↑ Jonathan Hamard, « Matmatah revient à « Marée haute » pour taper du poing sur la table. Écoutez ! », aficia, 17 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 février 2017)
Stéphan Siohan (photogr. Emmanuel Pain), « Matmatah : Rock’n roll attitude », Bretons, no 4, novembre 2005, p. 44-49
Ronan Gorgiard, L’étonnante scène musicale bretonne, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », 2008, 255 p. (ISBN2911434986), « Rock et dépendances », p. 206-209
Olivier Polard, 40 ans de Rock à Brest, La Blanche Production, 2005, 192 p. (ISBN2952472009) (CD, Sushi Bar live avec Miossec, 2002)
Ronan Gorgiard, L’étonnante scène musicale bretonne, Palantines, coll. « Culture et patrimoine », 2008, 255 p. (ISBN2911434986), « Rock et dépendances », p. 206-209
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