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dimanche 27 août 2023

Un projet d'attentat islamiste pour le 24 juillet dernier

Son auteur vient d'être jugé et condamné à Versailles.

Or, il a donné des explications intéressantes, corroborant quelques-unes de celles que je livre ici au public de manière répétitive depuis maintenant plusieurs années.

Il s'agit à la fois de la date anniversaire à forte valeur symbolique du 24 juillet et de la recherche de vérité des djihadistes.

Leur chef terroriste le malade mental et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi a ouvert son premier site sur Internet le 24 juillet 2001 et l'avait fermé dix ans plus tard, le 24 juillet 2011, jour où il s'était aussi attaqué à plusieurs sites de préfectures françaises sous le pseudonyme de "SaMo_Dz", après avoir déjà fêté le 14 juillet 2011 par une cyberattaque contre la plateforme de blogs OverBlog.

Et comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, l'attentat qu'il avait commandité au mois de juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, tellement attendu par sa complice de Brest Julie Le Goïc et peut-être aussi par le "loleur" Alexandre Hervaud que l'un et l'autre y avaient réagi publiquement à peine celui-ci annoncé, cet attendu donc très attendu devait être lui aussi initialement programmé pour le 24 juillet, un dimanche, et non le mardi 26 juillet 2016.

Enfin, le fait qu'en septembre et novembre 2016 je sois allée me défendre seule avec succès devant le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris suite à son assignation à comparaître du 12 juillet 2016 fêtée à Nice deux jours plus tard, avait bien calmé ses troupes djihadistes dont de nombreux éléments avaient alors pu comprendre qu'il mentait à mon sujet depuis le début : je n'ai jamais été atteinte d'aucune maladie psychiatrique, suis même bien loin du "cas lourd psychiatrique" qu'il a toujours décrit publiquement depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, ne suis pas non plus débile mentale ni nulle en droit et n'ai jamais menti. C'est lui qui ment et affabule sans cesse, tout comme ses complices Josette Brenterch du NPA de Brest, Jean-Marc Donnadieu de Béziers et autres.

Rappelons encore qu'à son procès de mars dernier, la revenante de Syrie Amandine Le Coz avait elle aussi fait quelques allusions très claires aux propos publics de ces chefs terroristes me concernant :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/la-revenante-de-syrie-amandine-le-coz.html

 

 

https://actu.fr/ile-de-france/noisy-le-roi_78455/yvelines-l-ouvrier-voulait-commettre-un-attentat-le-24-juillet_60007986.html

Yvelines : l’ouvrier voulait commettre un attentat le 24 juillet

Il cherchait à s'armer sur le Darknet pour commettre un attentat. Un habitant des Yvelines, âgé de 25 ans, a été arrêté par la Police Judiciaire de Versailles.

 

          La police judiciaire de Versailles a arrêté un habitant de Noisy-le-Roi, radicalisé et qui voulait commettre un attentat.

La police judiciaire de Versailles a arrêté un habitant de Noisy-le-Roi, radicalisé et qui voulait commettre un attentat. (©78actu – archives)

Ses cheveux  châtain clair et longs tombent sur son polo noir. Souvent, il triture de ses doigts sa petite barbichette. Dans le box du tribunal judiciaire de Versailles, ce vendredi 25 août 2023, Mézian a plus un look de surfeur que de terroriste.

Et pourtant, cet habitant de Noisy-le-Roi (Yvelines), âgé de 25 ans doit être jugé pour apologie d’un acte de terrorisme et une tentative d’acquisition d’arme de poing. Selon l’enquête, il projetait même de mener à termes « un projet ».

Mézian, converti dans sa jeune majorité, est entré dans le collimateur de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles après ses publications sur Snapchat et Tik Tok. Des vidéos dans lesquelles il vante le djihad, des positions très radicales. Il y prône les valeurs de la charia, comme « une nécessité ». Il y donne sa vision d’un mécréant, « un être humain qui rejette la vérité. »

Des bonbons contre du prosélytisme

À Noisy-le-Roi, commune de 7 600 habitants, Mézian n’est pas un inconnu. Il se promène en djellaba. Il attire aussi les jeunes à lui. Contre des bonbons ou de l’argent, il leur apprend des prières, les codes de l’islam. Dans la forêt, il leur confirme qu’ils seront « la prochaine génération de combattants. »

Le 11 juillet, il file sur le Darknet où il tente d’acheter une première arme de poing, un Colt 45. Il se fait arnaquer de 500 euros. Il y revient vite, le 15 juillet, pour en acquérir une autre, un pistolet 7.65. « Il faut attendre. Pendant les émeutes, la demande a été forte », le prévient son contact.

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En parallèle, les enquêteurs apprennent de son ancien codétenu de Condé-sur-Sarthe (Orne – dép. 61) qu’il a déjà parlé d’un « projet » criminel. L’homme n’a jamais caché pas sa radicalité, devenue plus puissante après sept ans de prison. Sept années pour un viol en réunion commis lorsqu’il était mineur.

Il est passé par le quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR). Il y a beaucoup lu d’histoire, d’astrophysique et de livres religieux.

Le profil de l’homme est inquiétant. La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles décide de l’arrêter. D’autant que Mézian a parlé d’une date : le 24 juillet. Mais pas d’un lieu. Car, selon lui, « c’est une date clé où les francs-maçons ont été contre les armées du prophète. »

Avant d’être placé en détention provisoire, il rédige une lettre de 6 pages au juge. L’écriture fine, serrée, penchée est très calligraphiée. Elle commence par une grande lettrine.

« La radicalité permet de me canaliser »

Dans ses phrases, il explique sa vision de « la radicalité qui n’est pas dangerosité. Elle permet de me canaliser. » Il explique aussi que le djihad est une purification et que « le seul maître à bord, c’est Dieu et son messager. »

Le prosélytisme ? « Je n’en fais pas plus que ça. Dieu m’a appelé à amener les gens à lui. »

Face à ses juges, Mézian conteste tout projet d’attentat. Il confirme son repli et un « certain renfermement », après son passage en QPR, où il pouvait être intégralement fouillé sept fois par heure. 

En étant libéré, je me suis senti déboussolé agressé par l’extérieur, par l’afflux des informations.

Le prévenu.

Intérimaire aux Ecuries du roi à Versailles

Aux accusations d’attentat, il répond par la folie de son délateur. « Moi, je veux juste faire ma vie, travailler. Là, je suis ouvrier en intérim sur un chantier aux Écuries du roi, à Versailles. »

« Un loup solitaire et dangereux »

Pour la procureure de la République, tout cela prend une teinte plus que désagréable. 

Les explications qu’il donne, il est le seul à les comprendre. Moi, je vois qu’il publie des vidéos où il montre les combattants comme des héros. Il dit que ces vidéos alimentent sa foi. Il raconte s’être fait vacciner contre la fièvre jaune pour faire une retraite spirituelle au Mali. Ce n’est pas une destination anodine. Un de ses amis le dit jusqu’au-boutiste, prêt à tomber en martyr. Sans oublier les écrits retrouvés chez lui, les tentatives d’achat d’une arme… C’est un loup solitaire et dangereux.

Julie Gros,procureure de la République.

Et la magistrate de poursuivre : « Dans un pays comme le nôtre et un département comme les Yvelines, durement touchés par le terrorisme (Magnanville en 2016, Conflans-Sainte-Honorine en 2020 et Rambouillet en 2021), ce n’est pas entendable, ni acceptable. »

Dans ce cadre, le parquet prononce des réquisitions lourdes, à hauteur de 7 ans de détention, d’un suivi sociojudiciaire pendant 10 ans, d’une interdiction de se rendre dans les Yvelines pendant 10 ans et de détenir une arme pendant la même durée.

« Je ne suis pas quelqu’un qui veut verser le sang »

Pour ses derniers mots de défense, Mézian pose ses mots.

Le pragmatisme voudrait que je sois libéré car la réinsertion est là. La radicalité dont vous me caractérisez est une chose qui me stabilise, qui génère un apaisement. Je fais ça dans une bonne intention. J’ai foi en le seigneur que vous avez renié. Mais je veux le bien pour des gens comme vous. J’appelle les gens à la vérité pour leur bien. Je ne suis pas quelqu’un qui veut verser le sang.

Le prévenu.

La condamnation a été prononcée, suivant à la lettre les demandes du ministère public.

Sans un mot, Mézian a été menotté et reconduit dans les geôles.

Il dispose de dix jours pour faire appel de la décision.

 

samedi 19 août 2023

Cyberviolences : Franceinfo et France Télévisions "complotistes" ?

C'est une question que je pose à mes anciens avocats finistériens, puisqu'ils ont tous pris fait et cause pour les cybercriminels de la bande Luraghi / Donnadieu / Brenterch.

Mais entre le mâle et la femelle, ils choisissent toujours le premier, aussi - il est supérieur...

Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/le-barreau-de-brest-la-star-quil-merite.html

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/temoignages-j-etais-comme-une-bete-traquee-des-victimes-de-violences-conjugales-racontent-le-cyberharcelement-exerce-par-leur-conjoint_6005945.html

"J'étais comme une bête traquée" : des victimes de violences conjugales racontent le cyberharcèlement exercé par leur conjoint

 
Chaque année, 120 000 femmes portent plainte pour violences conjugales et, parmi elles, neuf sur dix sont victimes de cyberviolences. Six d'entre elles témoignent de cette surveillance sans répit.
Article rédigé par Marion Bothorel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min.
 
Les auteurs de violences conjugales utilisent parfois des logiciels espions pour traquer les moindres faits et gestes de leurs victimes. (JEREMIE LUCIANI / FRANCEINFO)

 

"Il était trop fort. Il savait tout sur moi, sur ce que je pensais. C'est comme s'il lisait dans ma tête. En fait, il lisait juste dans mon téléphone." Depuis 2016, et surtout depuis leur séparation en 2019, l'ex-conjoint de Lili* lui inflige violences physiques, psychologiques, mais aussi numériques.

Comme elle, chaque année, plus de 200 000 femmes sont victimes de violences conjugales en France. Parmi elles, neuf sur dix subissent des cyberviolences, selon une étude du centre Hubertine Auclert. Six femmes racontent à franceinfo comment leur compagnon ou ex-compagnon a pris le contrôle de leur smartphone pour les harceler.

>> Violences conjugales : que faire si vous soupçonnez votre conjoint de traquer vos activités sur votre smartphone ?

"Il a installé un logiciel espion dans mon téléphone, affirme Lili. Il avait accès à distance à mes messages, mes e-mails, mes conversations sur toutes les applications, avec quelques minutes seulement de décalage." Cette surveillance numérique se matérialise aussi dans le monde réel. "Je le découvrais à des endroits qu'il n'était pas censé connaître", témoigne cette trentenaire du nord de la France.

Un espion dans le téléphone ou sous la voiture

Après des mois de violences, Lili a trouvé la preuve que son ex-conjoint l'espionnait grâce à son smartphone : il avait renseigné le RIB de la jeune femme pour payer l'abonnement au logiciel espion. Derrière les prélèvements bancaires, Lili découvre l'une des multiples applications qui se présentent souvent comme des "outils de contrôle parental". En réalité, ces dizaines de logiciels servent à espionner son ou sa partenaire, en toute illégalité. Certains ne se cachent pas. "Ne restez pas sur une intuition, découvrez la vérité" pour "moins cher que votre café quotidien", vante l'un d'entre eux. Captation du micro du téléphone, blocage d'applications… Ces logiciels facilitent le contrôle coercitif exercé par les auteurs de violences conjugales grâce la cybersurveillance, l'une des formes de cyberviolences les plus fréquentes, selon le centre Hubertine Auclert.

Après des années de violences conjugales, Amélie* a fini par quitter son mari, car leur fille accusait son père d'inceste. Trois ans plus tard, un voisin alerte la quadragénaire : une nuit, alors qu'il fumait à sa fenêtre, il a aperçu deux hommes se glisser sous sa voiture.

"Mon ex-conjoint m'avait dit : 'J'entends tout, je vois tout, je sais tout. Tu as beau te débattre, tu es pendue.' Je ne pouvais pas y croire."

Amélie

à franceinfo

Après inspection du véhicule, ils découvrent un gros boîtier noir doté d'une puce téléphonique. "Sous le choc", Amélie fait le lien avec des propos tenus récemment par sa fille pendant leurs vacances : "Tu sais, maman, papa m'a dit qu'il a un copain qui lui raconte tout. Il lui dit où on va et ce qu'on fait toutes les deux." Amélie a porté plainte mais la carte SIM trouvée dans le boîtier, prépayée, n'a pas permis d'identifier formellement son propriétaire.

D'autres conjoints violents détournent les objets les plus anodins du quotidien. "Des petites caméras cachées dans une peluche" ou "dans un cadre", des enceintes connectées... Cette cybersurveillance extrême est "utilisée par les auteurs de violences pour faire croire à leur partenaire ou ex qu'elles deviennent folles", explique Laure Salmona, cofondatrice du collectif Féministes contre le cyberharcèlement et coautrice de Politiser les Cyberviolences. Jess*, elle-même ancienne victime devenue militante contre les violences conjugales, rapporte l'expérience d'une femme rencontrée dans une association. Son ex-mari "contrôle toute la domotique de la maison". A distance, il baisse les volets "à n'importe quel moment" et manipule "la caméra de vidéosurveillance" pour observer constamment son ex-conjointe.

Des victimes traquées sur Vinted ou Doctolib

Plusieurs victimes rapportent aussi des cyberviolences administratives, à travers le détournement de leurs comptes bancaires ou d'informations d'état civil, grâce à la numérisation croissante des services de l'Etat. "Qui pense à changer son mot de passe sur FranceConnect après une séparation ?, interroge Diane*, qui aide plusieurs femmes dans leurs procédures judiciaires. Pourtant, en y accédant, ils ont accès à presque tout."

Chaque détail compte. Quelques semaines après s'être débarrassée du logiciel espion, Lili découvre avec effroi que son ex-conjoint continue à accéder à ses messages, sa géolocalisation et son agenda, puisqu'il l'attend à la sortie de ses rendez-vous, raconte-t-elle. Il accède aussi à ses photos et efface les captures d'écran de ses menaces, qu'elle voulait conserver. Lili en déduit que son ex a piraté son compte Gmail. Elle change immédiatement ses mots de passe, dépose plainte et déménage à des centaines de kilomètres de lui. "J'étais comme une bête traquée, confie-t-elle. Parfois, je faisais des détours de 20 km pour ne laisser aucune trace."

Mais "un seul mot de passe" inchangé permet à son agresseur de localiser Lili et les enfants : "Celui de mon compte Vinted. Quand j'ai modifié mon point relais le plus proche, ça lui a permis d'identifier notre nouvelle adresse." L'homme la retrouve, la roue de coups et la laisse inconsciente. Pour ces faits, il a été condamné à douze ans de réclusion criminelle, mais une procédure en appel est en cours.

De façon similaire, l'agresseur de Diane l'a suivie en fouillant son compte Doctolib pour venir l'attendre devant la porte du praticien chez qui cette jeune femme de 29 ans avait rendez-vous. Grâce à Google Images, l'ex-mari parvenait aussi à trouver où les photos que Diane publiait sur les réseaux sociaux avaient été prises.

L'étau de l'emprise

Toutes racontent le même engrenage de l'emprise et un même point de départ : une scène de jalousie, parfois le besoin chez le conjoint de "vérifier qu'il n'est pas trompé". Céline* témoigne de l'escalade des violences. La trentenaire de la banlieue parisienne ne se doutait pas que les violences physiques succèderaient à des pluies de messages sur tous les canaux disponibles lorsqu'elle ne répondait pas à son compagnon dans le quart d'heure. "Même au travail, il a fini par me demander de sortir de réunion pour lui répondre", se souvient-elle.

Petit à petit, l'homme a resserré son étau. "Il regardait quand je m'étais connectée pour la dernière fois sur tous les réseaux sociaux", explique Céline. Si elle consultait les réseaux sociaux dans la nuit, il la questionnait d'un "tu dors pas ?" immédiat ou le lui reprochait au réveil : "Je pensais que tu voulais dormir parce que tu étais fatiguée, tu t'es bien foutue de moi." Elle s'est ensuite aperçue que son compagnon parvenait à déjouer le verrouillage biométrique de son téléphone. "Il posait mes doigts sur mon téléphone pendant que je dormais", décrit-elle. Il lui demandait ensuite des comptes sur des propos tenus dans des conversations privées avec ses amies, raconte-t-elle encore.

"J'ai eu des flashbacks où je le voyais tenir mon index appuyé sur mon portable. En somnolant, je lui demandais ce qu'il faisait et lui me disait de me rendormir."

Céline*

à franceinfo

Cette volonté de contrôle tend à se banaliser, selon l'association Féministes contre le cyberharcèlement. Dans une enquête réalisée par Ipsos en novembre 2021, une personne sur cinq déclare avoir déjà surveillé ou fouillé le téléphone de son ou sa partenaire sans son autorisation. Une sur dix admet même l'avoir fait à plusieurs reprises, sans forcément y voir une forme de cyberviolence.

L'ex-conjoint de Diane l'a ainsi obligée à connecter son compte Instagram sur son propre téléphone pour recevoir en même temps qu'elle ses notifications. "C'est une vie pleine d'angoisse en permanence, glisse la jeune mère. Dès que votre téléphone sonne, ça aggrave les violences, les coups et les insultes." Ces violences peuvent aussi avoir des conséquences lourdes en dehors du couple et menacer la santé des victimes. L'ancien conjoint de Jess a ainsi diffusé des vidéos intimes à tout son répertoire, y compris professionnel, alors qu'elle arrivait au bureau un matin. "Quand je me suis reconnue dans la vidéo, j'ai voulu sauter par la fenêtre", témoigne-t-elle.

Des violences peu condamnées

Au total, Lili a porté plainte à sept reprises contre son ex. "Pour les chefs d'accusation relatifs à la téléphonie ou aux réseaux sociaux, ça a été classé sans suite ou c'est resté sans nouvelle, rapporte-t-elle. On m'a répondu que les agents ne parvenaient pas à qualifier le fait qu'il m'ait retrouvé via Vinted." Si son ex a été condamné pour violences physiques, Céline regrette que ses plaintes pour violation de la vie numérique aient toutes été classées sans suite.

De son côté, la police nationale reconnaît devoir faire "des progrès", même si tous ses officiers sont désormais formés aux cyberviolences. Sa direction assure toutefois que, depuis 2019, la question du cyberharcèlement doit "automatiquement" être posée à chaque dépôt de plainte pour violences conjugales. Mais, pour l'avocate Nina Spotorno, "la justice ne semble pas être sensible à toutes les conséquences des cyberviolences", difficiles à qualifier juridiquement tant elles relèvent de différents textes de loi. Dans ses très nombreux dossiers de violences conjugales, l'avocate constate aussi qu'à "moins d'une preuve très claire, les cyberviolences vont se noyer" dans un tout, où les violences physiques objectivées par des incapacités totales de travail (ITT) sont davantage condamnées. "Cela minimise ces cyberviolences", déplore l'avocate.

Un sentiment d'impunité et de toute-puissance

Selon plusieurs victimes, l'absence de condamnation conforte les agresseurs dans un sentiment de toute-puissance derrière leur écran. Après avoir cessé toute activité en ligne, changé d'adresse e-mail, de numéro et de téléphone portable, Lili a fini par "abandonner les réseaux sociaux", deux ans après sa séparation. "Une centaine de faux comptes" la harcelaient, ainsi que des membres de son entourage. "Des sites permettent de créer des dizaines de faux avatars et chacun vous écrit une fois ou deux, explique-t-elle. Mon agresseur a bien compris que les forces de l'ordre n'allaient pas enquêter sur tous ces profils."

L'ancien mari de Valérie* a, lui, recommencé à la harceler dès sa sortie de prison, où il purgeait une peine pour violences conjugales. Malgré l'interdiction de l'approcher, de la contacter et deux rappels à la loi, Valérie est convaincue qu'il a créé des dizaines de faux comptes pour la menacer en ligne.

"Je recevais 'je sais où tu habites, ce que tu fais' et aussi 'tu vas payer les soixante jours de prison qu'il a fait par ta faute'."

Valérie*

à franceinfo

"Comme il parlait de lui à la troisième personne et que c'était souvent des profils féminins qui m'écrivaient, les forces de l'ordre m'ont dit que c'était sûrement des femmes jalouses", témoigne Valérie. "Ils n'ont jamais pris la peine de vérifier qui m'appelait jour et nuit", assure-t-elle encore.

Emilie confie être tout aussi épuisée par les contacts incessants du père de son fils, visé par une enquête pour violences conjugales. "Il m'appelle tout le temps et, quand je ne réponds pas, il m'accuse de couper le lien avec son enfant. Il exige que je sois tout le temps chez moi." "C'est toute une vie qu'on est obligées de baliser", confirme Valérie. Trois ans après la condamnation de son conjoint, elle a toujours en permanence sur elle un dispositif qui lui permet d'alerter les secours, au cas où il la retrouverait encore une fois. Constamment sur ses gardes, elle interdit à son compagnon actuel d'approcher son téléphone et à ses enfants d'aller sur internet. Pour les victimes, cette traque paraît sans limite. "Dans un film d'espionnage, il y a une fin. Moi, ça ne s'arrête jamais", soupire Amélie.

 * Les prénoms des témoins ont été modifiés pour préserver leur anonymat.

 

lundi 14 août 2023

Terrorisme islamiste : un risque élevé

Ben oui, c'est normal, le malade mental et terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices pensent encore qu'ils vont gagner et c'était bien couru d'avance, c'est toujours comme ça.

Pourquoi ne pas les arrêter au lieu de se contenter d'alerter tout le monde sur le risque élevé d'une nouvelle fête sanglante de ces tarés ?

Ce n'est quand même pas compliqué, on sait qui ils sont, pourquoi ils tuent ou organisent des attentats terroristes "islamistes" et quels sont les moments où ils ne cherchent qu'à passer à l'acte.

 

https://www.ladepeche.fr/2023/08/13/un-niveau-eleve-de-menace-terroriste-gerald-darmanin-demande-aux-prefets-de-renforcer-la-securite-des-lieux-de-culte-chretien-11393885.php

"Un niveau élevé de menace terroriste"... Gérald Darmanin demande aux préfets de renforcer la sécurité des lieux de culte chrétien

 

  • Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'école de police de Périgueux, ce vendredi 11 août.
    Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'école de police de Périgueux, ce vendredi 11 août. AFP - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT
Publié le
PS

l'essentiel Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin demande la présence "systématique" des forces de l'ordre à l'heure des offices ce 15 août, jour de l'Assomption.

Gérald Darmanin a adressé un télégramme, ce vendredi 11 août, aux préfets et aux directeurs de la police et gendarmerie nationales, selon franceinfo. Le ministre de l'Intérieur demande un dispositif de protection renforcé des lieux de culte chrétien pour le jour de l'Assomption, ce mardi 15 août.

"Identifier les sites les plus sensibles"

"La persistance d'un niveau élevé de la menace terroriste exige le maintien d'une forte vigilance vis-à-vis des lieux à caractère religieux (...) Je souhaite que votre attention se porte tout particulièrement sur les offices, rassemblements, processions et pèlerinages qui y sont habituellement associés" écrit Gérald Darmanin. Celui-ci indique que les forces Sentinelle pourront être mobilisées pour l'occasion. "Je vous demande également de contacter les maires afin qu'ils mobilisent leurs polices municipales et leurs dispositifs de vidéo protection". Il s'agira également d'"identifier les sites les plus sensibles".

 

mardi 8 août 2023

Des femmes réduites à l'esclavage au Liban

La réduction à l'esclavage de certains ingénieurs français, notamment les informaticiens qui travaillent en SSII, n'est pas très différente, surtout lorsqu'il s'agit de "migrants" venus de Bretagne ou d'autres contrées peuplées de sous-hommes, ou bien de femmes, les uns comme les autres ne se voyant accorder par certains employeurs et tous leurs relais dans l'administration et l'appareil judiciaire français strictement aucun droit.

Bien sûr, les pires situations sont celles des cumulardes dont je suis : ingénieur, femme, Bretonne, etc...

 

Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/identite-bretonne-en-bretagne-un.html

 

Et aussi : 


- Sur mon enfance et ma scolarité :

http://satanistique.blogspot.com/2021/12/qui-suis-je-pour-etre-devenue-une-cible.html

http://satanistique.blogspot.com/2020/03/je-ne-sais-pas-ecrire-parait-il.html

 

- Sur mon expérience professionnelle :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/on-samuse-encore-fact-checker-mon-cv.html

https://satanistique.blogspot.com/2023/06/cinq-ingenieurs-informaticiens-et-leur.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/six-femmes-ingenieures-se-sont-succede.html

http://satanistique.blogspot.com/2020/02/pourquoi-helene-sergent-de-20minutesfr.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/02/les-psychiatres-brestois-meilleurs.html

 

- Sur Josette Brenterch, les ingénieurs et mon expérience professionnelle :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/des-attaques-de-cyprien-luraghi-et-sa.html

http://satanistique.blogspot.com/2014/10/pourquoi-josette-brenterch-du-npa-de_5.html

http://satanistique.blogspot.com/2014/10/pourquoi-josette-brenterch-du-npa-de.html

http://satanistique.blogspot.com/2014/10/pourquoi-josette-brenterch-du-npa-de_4.html

http://satanistique.blogspot.com/2014/10/pourquoi-josette-brenterch-du-npa-de_72.html



https://www.blind-magazine.com/fr/stories/lesclavage-a-la-maison/?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

L’esclavage, à la maison

 
Peu après s’être installée à Beyrouth, au Liban, la photographe Aline Deschamps a rencontré des femmes réduites en esclavage. Des images qui par leur douceur, font ressortir la cruauté de la situation. 
 

 

Imaginez que vous vous rendiez dans un autre pays où un travail vous attend, dans l’espoir de subvenir aux besoins de votre famille restée au pays. Mais le travail n’est pas ce que vous pensiez. Votre passeport vous est retiré et vous devenez, dans la pratique, la propriété d’une autre personne. La photographe Aline Deschamps a rencontré de nombreuses femmes à Beyrouth qui partagent cette même histoire. 

La plupart d’entre elles viennent du Sierra Leone. Enseignantes ou infirmières, elles ont été incitées à se rendre au Liban en croyant que le pays avait besoin de leurs profils professionnels. « Elles ont été recrutées sur des marchés, ou par des connaissances qui leur ont promis qu’elles pourraient gagner l’équivalent de 600 dollars par mois au Liban. Le voyage leur coûtait entre 500 et 1 500 dollars, et les recruteurs locaux prenaient normalement une part d’environ 100 dollars. Cela peut paraître peu, mais le salaire moyen en Sierra Leone est de 30 dollars par mois », révèle la photographe.

 

Lucy porte sa valise dans le marché de Sabraa, la veille de son rapatriement en septembre 2020. Beyrouth, Liban. © Aline Deschamps

Une des maisons partagées à Sabraa, Beyrouth, Liban, où les travailleuses domestiques migrantes de Sierra Leone ont trouvé refuge après avoir échappé aux abus de leurs employeurs. © Aline Deschamps

 

Une fois arrivées au Liban, le rideau tombe. Elles sont forcées d’entrer chez un « employeur ». Elles y font la vaisselle, les tâches ménagères et dorment sur le balcon, souvent sans recevoir la moindre rémunération pendant des mois. Lorsqu’elles appellent leurs agents pour comprendre ce qui se trame, toujours la même réponse : « Travaillez encore deux ou trois mois, on s’occupe du reste ». Si elles demandent à changer d’employeur ou à être rapatriées, elles sont menacées, battues, violées.

Au cœur du mécanisme qui rend possible ce type de traite des êtres humains, se trouve la Kafala, un système de tutelle dont les origines remontent à plusieurs siècles, mais qui est toujours légalement actif au Qatar, au Bahreïn, au Koweït, au Liban, à Oman, en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis pour contrôler les travailleurs immigrés. 

La Kafala prévoit qu’un tuteur ou un sponsor, appelé “kafeel”, soit responsable du visa et du statut juridique du travailleur. Il établit également son salaire et ses conditions de travail. Ce système pernicieux permet aux tuteurs de retirer les passeports de leurs employés, de confisquer leurs téléphones et de les soumettre à des abus, le tout sans crainte de répercussions juridiques. 

Au fil des ans, la Kafala a attiré l’attention du public et a été critiqué par les organisations de défense des droits de l’homme, notamment parce qu’il facilite l’exploitation des migrants qui construisent des stades, des musées, des îles artificielles et des immeubles résidentiels, participant ainsi à la croissance rapide des riches métropoles du Golfe. Il en va de même pour les travailleurs domestiques migrants, dont la plupart sont des femmes.

 

Aminata se tient dans un champ à Makeni, en Sierra Leone. Elle a rencontré Lucy Turay à Beyrouth et s’est impliquée dans son organisation « Dowaunite ». © Aline Deschamps 

« En fait, votre vie dépend d’une seule personne », explique Aline Deschamps. « Peut-être que vous aurez un bon employeur qui vous paiera et qui ne vous enlèvera pas votre jour de congé, ni votre passeport, ou peut-être que vous aurez quelqu’un qui le fait. Les agents leur suggèrent de le faire. Elle ne se comporte pas bien ? Il suffit de l’enfermer et de lui retirer son passeport. C’est systématique ».

Alors que le recrutement et la contrebande depuis la Sierra Leone et d’autres pays sont illégaux, au Liban, un employeur potentiel peut se rendre dans de véritables agences, dont les vitrines proposent des salaires différents en fonction du pays d’origine du travailleur : « Disons que vous voulez embaucher quelqu’un d’un pays d’Afrique subsaharienne, vous paierez 250 dollars par mois. Les travailleurs asiatiques sont généralement plus chers. Les Philippins peuvent coûter environ 500 dollars parce qu’ils sont censés être plus doués pour le travail électronique. Tout cela est incroyablement raciste ».

Lorsqu’Aline Deschamps lance son projet en 2020, le Liban est au milieu d’un effondrement économique, dont il ne s’est toujours pas remis, causé par des années d’instabilité politique et économique. La pandémie du Covid aggrave la situation, et les travailleuses domestiques sont souvent jetées à la rue parce que leurs employeurs, ou leurs tuteurs, ne veulent plus être responsables d’elles. 

 

Fatmata profite des balançoires sur la plage publique de Ramlet el Baida, à Beyrouth, au Liban. À l’époque, Fatmata avait 17 ans et elle a été victime de la traite des mineurs. Ses deux parents sont morts d’Ebola. © Aline Deschamps

Doris dort dans le bureau de l’organisation « Dowaunite », à Makeni, en Sierra Leone, où elle a trouvé refuge. Ses parents l’ont chassée de chez eux parce qu’ils avaient payé un passeur pour elle, mais après avoir entendu parler du système de la kafala, elle a refusé de quitter la Sierra Leone pour le Moyen-Orient. © Aline Deschamps

C’est une organisation française qui signale à Aline Deschamps que plusieurs travailleuses migrantes sont bloquées dans un appartement. Leur nombre ne cesse d’augmenter, parce qu’elles accueillent d’autres femmes qui n’ont pas d’endroit où aller. Au fur et à mesure qu’Aline Deschamps apprend à les connaître, la façon dont elles répondent à ses questions dévoile un scénario bien plus sombre que celui qu’elle avait envisagé au départ.

« Elles n’avaient rien à manger. Elles ramassaient de la nourriture dans les poubelles. Elles n’avaient ni argent ni papiers, car ils avaient été confisqués. Au Liban, il n’y a pas d’ambassade pour la Sierra Leone qui puisse les aider à se faire représenter légalement, et les consulats sont gérés par des fonctionnaires libanais ».

Les femmes sans papiers ne sortent pas, même pour acheter des produits de première nécessité. Recluses, elles sont terrifiées à l’idée de tomber malades, car si elles se retrouvent à l’hôpital, elles risquent d’être envoyées en prison et expulsées. Certaines d’entre ayant perdu des proches à cause d’Ebola, elles redoutent le Covid, maladie contagieuse dont le niveau de dangerosité n’a pas encore été établi à l’époque.

 

Fatmata et son amie jouent sur la plage publique de Ramlet el Baida, à Beyrouth, au Liban. © Aline Deschamps

 

Les photographies ne s’inscrivent pas dans la tradition documentaire. Elles montrent la lutte de ces femmes, sans pour autant leur coller une étiquette. Aline Deschamps les considère d’abord comme des individus et offre au spectateur la possibilité de se connecter « à la joie plutôt qu’à la douleur ».

Elles montrent les moments de lumière qui illuminent même les pires réalités, la revanche la plus puissante sur la main qui tente de briser le corps et l’esprit d’une personne. 

Outre la fraternité qu’elles avaient établie entre elles, ce qui a aidé les protagonistes du projet à survivre à leur séjour au Liban, c’est le contact avec leurs familles. Pourtant, même cette relation était menacée : au fil du temps, certains maris ont perdu l’espoir de les voir revenir et ont décidé de couper les ponts. Envoyer une fille travailler au Moyen-Orient est un investissement coûteux pour les familles, qui vendent souvent des terres pour payer leur voyage, devenant ainsi vulnérables à la pression de leurs créanciers.

« Les femmes que j’ai rencontrées sont revenues à la maison sans argent, et parfois, en tant que parent, il est plus facile de dire d’accord, ma fille est une menteuse. Elle est allée travailler pendant quatre ans, mais elle a gardé l’argent pour elle. Il est plus difficile d’accepter que sa fille a été victime d’abus et de traite, et qu’elle a traversé de telles épreuves. » 

 

Des femmes du « Domestic Workers Advocacy Network », une organisation de survivants de l’esclavage fondée par Lucy Turay, manifestent sur le marché de Makeni pour sensibiliser au système Kafala. Sierra Leone. © Aline Deschamps
Lucy rend visite à sa tante, qui a élevé sa fille Ugyatu alors qu’elle était bloquée au Moyen-Orient depuis deux ans. Comme Ugyatu préfère vivre avec sa tante, elle continue à s’occuper d’elle et à l’allaiter. © Aline Deschamps

 

Pour éviter que d’autres ne tombent dans le même piège, des femmes se sont rassemblées et ont fondé une organisation. C’est le cas de Lucy Turay. Enseignante, elle est partie au Liban peu après avoir accouché. Lorsqu’elle est revenue en Sierra Leone, sa fille de 3 ne la reconnaissait pas comme sa mère. 

Dans les marchés où le recrutement a habituellement lieu, Lucy et d’autres femmes viennet protester, brandissant des pancartes et des haut-parleurs pour dénoncer le système les a réduites en esclavage. Lucy et ses alliées parlent également aux familles des autres femmes dès qu’elles reviennent du Moyen-Orient, essayant de leur expliquer ce qui est arrivé à leurs filles et de leur épargner le rejet. 

En écho au titre du documentaire « I Am Not your Negro », sur la vie du militant des droits de l’homme et écrivain afro-américain James Baldwin, le projet d’Aline Deschamps s’intitule « I Am Not your Animal ». Il rappelle que la justification implicite de l’exploitation actuelle des travailleurs migrants au Moyen-Orient et dans le Golfe est la même que celle qui a été au cœur des atrocités commises aux États-Unis et en Europe au cours de l’histoire récente : si vous considérez quelqu’un comme moins qu’humain, vous avez le droit de le maltraiter, voire de le tuer.

 

Lucy et son fils Patou, âgé de 6 ans, se reposent dans un champ à la périphérie de Makeni, en Sierra Leone. © Aline Deschamps
 
Le ciel au crépuscule est rempli de chauves-souris. Makeni, Sierra Leone. © Aline Deschamps

 

En Sierra Leone, la photographe a pu renouer avec les femmes qu’elle avait connues au Liban. Elle en a aussi rencontré d’autres, récemment rapatriées du Koweït, d’Oman, d’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe. En regardant les images de « A Life After Kafala », la deuxième partie de son projet, rien ne laisse penser que les protagonistes du projet sont des employées de maison, ni qu’elles ont été victimes de la traite des êtres humains ou de viols. 

« Je voulais que les photographies soient beaucoup plus douces et contemplatives, en contraste avec les dures réalités qu’elles ont endurées », explique Aline Deschamps. 

Les images ouvrent une fenêtre sur la psychologie des femmes à différents stades de leur histoire. Le choc de la traite, la nostalgie du pays d’origine, le réconfort des nouvelles amitiés, la force de la lutte et l’effort pour réparer les relations interrompues. Elles nous rappellent que lorsque nous regardons quelqu’un, nous ne savons jamais ce qu’il a vécu. 


Pour en savoir plus sur le travail d’Aline Deschamps, consultez son site web.

 

D’ex travailleuses domestiques migrantes se reposent le long d’une rivière, près de Makeni, en Sierra Leone, après leur retour du Moyen-Orient. La rivière devient un lieu de loisir et d’évasion. © Aline Deschamps
 

vendredi 4 août 2023

Disparition d'Emile : des précédents dans son entourage...

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet-sa.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-de-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/08/la-famille-du-petit-emile-disparu-deja.html

 

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/disparition-demile-un-corps-sans-vie-retrouve-ce-drame-qui-ressurgit_526564

Disparition d’Émile : un “corps sans vie” retrouvé, ce drame qui ressurgit

Julien Vattaire | à 07h06 - Mis à jour le ven. 04 août 2023 à 09h48

Émile, deux ans et demi, est toujours recherché par les enquêteurs, après sa disparition du Haut-Vernet, le 8 juillet dernier. Des auditions et nouvelles fouilles ont eu lieu. Les investigations pourraient bien mener à un autre drame qui a touché la famille de l'enfant en 2019.

Et si les deux enquêtes étaient liées ? Depuis le 8 juillet dernier, le petit Émile, âgé de deux ans, est toujours recherché. Au moment de sa disparition, il était sous la surveillance d'une partie de sa famille, au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Une information judiciaire, avec deux juges d'instruction co-saisis, a été ouverte le 18 juillet dernier. Quatre ans plus tôt, dans la nuit du 22 au 23 mars 2019, un autre drame avait touché les proches d'Émile. Comme le rappelle Le Parisien, ce jeudi 3 août, une maison appartement à la famille maternelle de l’enfant, plus précisément à l'un de ses arrière-grands-pères, avait été endommagée par un incendie.

Cette nuit-là, quatre maisons au total avaient brûlé dans le hameau du Boullard, à Beaujeu, à seulement une dizaine de kilomètres de la commune du Vernet. Au moment des faits, D'Ici Radio, média local implanté dans les Alpes du Sud, avait notifié que le "climat est particulièrement pesant" sur place, avec des rivalités et tensions ancrées dans le village de 150 habitants. La radio avait également indiqué qu'un an auparavant, "le corps sans vie d'un homme qui vivait justement dans l'une des maisons détruites", avait été retrouvé par les autorités.

Une idéologie politique au cœur des incendies ?

En 2019, après l'incendie de plusieurs maisons dans ce hameau composé de six habitations, la thèse de l’intention criminelle a pris le dessus sur celle de l'accident. Plusieurs départs de feu distincts ont été observés par les enquêteurs. Mais, aujourd'hui, les investigations n'ont pas avancé et le hameau sonne désormais bien vide, ont observé nos confrères du Parisien. Le motif lié à des idées politiques défendues proches de l'extrême droite résonne comme une possible explication à ces différents incendies.

De là à refermer la porte d'un possible lien avec la disparition d'Émile ? "C’est une piste qui existe, a indiqué une source judiciaire auprès du Parisien. Elle n’est ni privilégiée ni exclue par les enquêteurs à ce stade. Mais forcément, le fait que cette famille semble avoir été visée par des incendies criminels oblige à s’y intéresser".

Disparition d’Émile : une décision radicale a été prise… - Gala
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Crédits photos : Capture d'écran BFM TV

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https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/disparition-demile-cette-camera-de-surveillance-qui-fait-jaser_526583

Disparition d’Émile : cette caméra de surveillance qui fait jaser

Juliette Bastien | à 09h47

Cela fait bientôt un mois qu’Émile, deux ans et demi, demeure introuvable. Entre accident et acte criminel, les enquêteurs étudient plusieurs pistes possibles. Un détail a d’ailleurs attiré leur attention : une caméra de surveillance retirée peu de temps avant sa disparition, selon les informations du Parisien.

Le 8 juillet dernier, Émile S. se réveille de sa sieste dans la maison de ses grands-parents maternels au Haut-Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Il échappe à la surveillance de ceux-ci, dévale sur la place du village où il est aperçu par deux voisins à 17h15 et se volatilise. Depuis, aucune trace du petit garçon âgé de deux ans et demi. Les enquêteurs se démènent depuis 27 jours pour le retrouver, étudiant plusieurs pistes possibles, entre simple accident et acte criminel. Dans une enquête publiée ce jeudi 3 août, Le Parisien a fait ressurgir un sombre fait divers concernant la famille du garçonnet, datant de 2019. Un détail de cette histoire a particulièrement interloqué les gendarmes.

Dans leur reportage, nos confrères expliquent qu’avant de s’installer au Haut-Vernet, les arrière-grands-parents d’Émile auraient vécu dans le hameau du Boullard, à quelques kilomètres. Dans la nuit du 22 au 23 mars 2019, leur maison ainsi que deux autres résidences prennent subitement feu. Ayant retrouvé "plusieurs systèmes de mise à feu" au milieu des ruines, les gendarmes concluent qu’il s’agit d’incendies volontaires, sans toutefois parvenir à élucider l’affaire. La famille déménage et le hameau est peu à peu déserté de ses habitants. Les aïeux d’Émile entreprennent alors des travaux de rénovation de leur demeure. "Une caméra est placée au sommet de la petite chapelle, installée pour soi-disant contrôler l’avancée des travaux", indique le quotidien.

Ce dispositif est à l’origine de tensions au Boullard. La caméra prend en photo plusieurs maisons autour de celle des arrière-grands-parents d’Émile, ainsi que la voie publique, ce qui agace les autres habitants du hameau. "Deux ans durant à raison d’une image par minute, elle aurait capturé la quiétude de l’endroit". Fait interpellant : "Il y a un peu plus d’un mois, la caméra aurait été retirée." Est-ce un hasard si ce dispositif a été décroché juste avant la disparition d’Émile ? Pour l’heure, aucun élément ne permet de répondre à cette question. Mais cette étrange histoire d’incendie volontaire reste une piste intrigante. "Elle n’est ni privilégiée ni exclue par les enquêteurs à ce stade. Mais forcément, le fait que cette famille semble avoir été visée par des incendies criminels oblige à s’y intéresser", a fait savoir une source judiciaire.

La disparition d’Émile liée à une vendetta ?

Une hypothèse pourrait expliquer l’origine du feu criminel qui a ravagé la maison des arrière-grands-parents d’Émile. Son aïeul aurait acheté la demeure avec plusieurs amis dans les années 1960, créant ainsi un hameau dont les habitants soutenaient des idées "très à droite", note le journal. Tous étaient en effet partisans des thèses de Jean Raspail, un auteur et explorateur ayant dénoncé dans ses écrits une "submersion de l’Occident par une vague d’immigration massive". L'autre piste pour expliquer ces incendies serait celle de conflits au sein même du village. Quatre ans après l’incendie et son déménagement, la famille d’Émile est toujours officiellement "propriétaire" du Boullard. La disparition du petit garçon pourrait-elle donc être un acte de vengeance ? "Je ne peux m’empêcher de voir un lien entre ces incendies de 2019 et ce terrible drame qui les touche aujourd’hui", a conclu la source.

Disparition d’Émile : un “corps sans vie” retrouvé, ce drame qui ressurgit - Gala
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Crédits photos : Capture d'écran / TF1

 

jeudi 3 août 2023

La famille du petit Emile disparu déjà victime d'un incendie criminel il y a quatre ans

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet-sa.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-de-petit-emile-au-vernet.html

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/disparition-du-petit-emile-au-vernet.html

 

https://www.ladepeche.fr/2023/08/03/disparition-demile-il-y-a-4-ans-un-incendie-criminel-ravageait-la-maison-de-la-famille-maternelle-du-petit-garcon-11376428.php

Disparition d'Émile : il y a 4 ans, un incendie criminel ravageait la maison de la famille maternelle du petit garçon

 

  • Les flammes ont ravagé la maison en 2019.
    Les flammes ont ravagé la maison en 2019. Photo archives Sdis04
Publié le , mis à jour

l'essentiel 

Comment l'incendie criminel d'une maison des Alpes-de-Haute-Provence en 2019 peut-il donner une piste aux enquêteurs réunissant les éléments pour comprendre la disparition d'Émile survenue le 8 juillet dernier? 

Y a-t-il un lien avec la mystérieuse disparition du petit Émile au Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence ? Le Parisien révèle qu'en 2019, plusieurs maisons du Boulard, un hameau de ce même département, avaient été ravagées par les flammes. Un incendie dont l'origine criminelle ne fait alors aucun doute. Les enquêteurs découvrent en effet rapidement des systèmes de mise à feu dans les bâtiments détruits. Et l'une de ces maisons appartenait à l'arrière-grand-mère d'Émile. 

Si on ne sait aujourd'hui toujours pas les motifs de cet incendie volontaire, Le Parisien évoque plusieurs pistes, parmi elles, la piste politique. En effet, l'arrière-grand-père d'Émile aurait acheté la maison avec plusieurs amis dans les années 1960, y installant un petit hameau de jeunes aux idées plutôt marquées très à droite. 

A lire aussi : Disparition d'Emile : "Le petit garçon aurait pu être tué par un tracteur ou une moissonneuse-batteuse", la piste accidentelle évoquée

Toujours selon le Parisien, les amis étaient adeptes des thèses de Raspail évoquant une "submersion de l’Occident par une vague d’immigration massive". Une autre piste étudiée est celle d'un conflit intestin entre les habitants de cette petite communauté. Pourrait-il y avoir un lien entre cet incendie au Boulard et la disparition, le 8 juillet du petit Emile? C'est ce que doivent étudier les enquêteurs toujours à pied d'œuvre dans le hameau du Haut-Vernet pour tenter d'éclaircir le mystère de la disparition d'un petit garçon de 2 ans en pleine journée.