Evidemment, que c'est un attentat.
Reste à le qualifier : islamiste ou pas ? La revendication tarde à venir, mais elle n'est pas systématique. Les cris rituels et le doigt levé ne le sont pas non plus, et la radicalisation islamiste connue de l'assaillant pas davantage (voir par exemple l'attaque du marché de Noël de Nantes du 22 décembre 2014 : la conversion et la radicalisation de Sébastien Sarron étaient inconnues, mais il avait bien crié « Allahou akbar »).
En attendant, cet attentat, comme tous ceux du malade mental "islamigré" Pascal Edouard Cyprien Luraghi, outre qu'il est quand même bien le fait d'un expatrié ou d'un immigré, est clairement masculiniste : un seul homme tué, un agent de sécurité ayant tenté de s'interposer, toutes les autres victimes étant des femmes, l'une d'elles ayant été attaquée avec son bébé - un petit rappel de l'attaque d'Annecy du 8 juin 2023, également atypique, le terroriste en chef s'étant amusé à l'automne 2022 à programmer une "petite déconnosophie", une variante chrétienne de ses attaques habituelles, commise par un "Apache" coiffé d'un keffieh et repoussée jusqu'en juin 2023 à la suite de contretemps.
Il s'inscrit bien dans la suite de l'attaque rebond du 22 mars 2024 à Moscou, que l'on voit en fait ricocher (jusqu'à Bondi hier), un peu comme la série des attaques de l'année 2002, jusqu'à l'attentat final de Karachi, le 8 mai.
Du 11 septembre 2001 jusqu'au 8 mai 2002, les avions constituaient le thème central des attaques.
Actuellement, il s'agit de rappels appuyés du 13 novembre 2015 à Paris et de son rebond du 22 mars 2016 à Bruxelles.
Le 22 mars à Moscou : remake du Bataclan.
Le 10 avril : menace d'attentat au Parc des Princes.
Et le 13 avril : attentat dans un centre commercial, comme prévu à la Défense par l'équipe du 13 novembre 2015, si elle n'en avait été empêchée par les forces de l'ordre.
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Attaque à Sydney. Qui était l’assaillant tué par la police ?
Un homme a poignardé mortellement six personnes, dans un centre commercial, à Sydney, en Australie, samedi 13 avril. Âgé de 40 ans, l’agresseur a été tué par une policière sur place. Il souffrait de problèmes psychologiques et menait une vie itinérante.
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Terribles scènes d’angoisse, samedi 13 avril, à Sydney, en Australie. Les clients du centre commercial Bondi Junction Westfield se sont retrouvés face un homme armé d’un couteau, déambulant et frappant les clients, aléatoirement. Six personnes sont mortes (5 femmes et un homme), plusieurs autres ont été blessées, dont un bébé.
L’attaquant, Joel Cauchi, 40 ans, a été stoppé dans sa folie meurtrière par une policière, Amy Scott, dont la réaction est jugée héroïque par les médias locaux. Seule, elle l’a suivi. Lorsqu’il lui a fait face, elle a tiré, le tuant.
Un homme avec des « problèmes de santé mentale »
Rapidement, la police locale a identifié cet assaillant, comme Joel Cauchi, sans d’abord dévoiler son identité. Elle a indiqué qu’un mobile terroriste lui semblait peu probable. « À ce stade, nous ne disposons d’aucun élément, d’aucune information, d’aucune preuve ni d’aucun renseignement laissant penser qu’il y ait une motivation particulière, une idéologie ou autre » à son acte, a déclaré le commissaire adjoint de la police de Nouvelle-Galles du Sud, Anthony Cooke, cité par l’Agence France Presse (AFP)
« Nous savons que l’assaillant a souffert […] de problèmes de santé mentale », a précisé Anthony Cooke. Et ce, dès l’âge de 17 ans. Il avait reçu un traitement. Malgré tout, sa santé déclinait depuis quelques années, selon la police. Joel Cauchi était connu de la police de l’État voisin du Queensland. Il avait eu affaire à la police ces quatre ou cinq dernières années sans être toutefois arrêté ni inculpé d’aucun crime, a précisé la police.
« Les actes de Joel ont été vraiment horribles »
« La famille, lorsqu’elle a vu les images à la télévision, a pensé qu’il pouvait s’agir de son fils, et elle a contacté les autorités », a raconté le commissaire adjoint de la police du Queensland, Roger Lowe, cité par l’agence Reuters.
Plus tard, la famille de Joel Cauchi a publié un communiqué. « Les actes de Joel ont été vraiment horribles et nous essayons toujours de comprendre ce qui s’est passé », indique-t-elle. « Il luttait contre des problèmes de santé mentale depuis qu’il était adolescent. » La famille a aussi déclaré que la policière Amy Scott, qui a tué son fils, faisait simplement son travail pour protéger les autres. « Nous espérons qu’elle fait face », ont-ils déclaré, cité par le Sydney Morning Herald .
Une vie itinérante
Ce dimanche, davantage d’éléments ont filtré sur la personnalité de Joel Cauchi. Il menait une vie itinérante, il dormait dans sa voiture ou des auberges de jeunesse. Joel Cauchi aurait quitté Brisbane pour la Nouvelle-Galles du Sud, où se trouve Sydney, un mois avant l’attaque. Il aurait loué un tout petit emplacement de stockage à Sydney où il y avait entreposé ses quelques affaires.
The Guardian relève que son son activité sur les réseaux sociaux montre qu’il s’intéressait au surf sur la plage de Bondi, non loin du centre commercial. Il faisait aussi partie de groupes Facebook, à Sydney. « En janvier, il avait posté dans un groupe de backpakers [voyageurs à sac à dos] qu’il était à la recherche de personnes avec qui faire du covoiturage et explorer Sydney », décrit The Guardian. Il avait laissé des avis Google sur les sites et entreprises qu’il fréquentait dans la région.
The Guardian Australie a également recueilli le témoignage d’un aiguiseur de couteaux du Queensland. Il y a environ trois ans, Joel Cauchi lui avait demandé d’aiguiser ses « deux couteaux du quotidien ». « Ce que j’avais trouvé bizarre », a déclaré le professionnel. « Ce n’était ni un chef ni un boucher. » Joel Cauchi lui aurait répondu : « Je m’amuse un peu dans le jardin avec les couteaux et je les utilise tous les jours ».
Le jour de l’attaque, il a déjeuné dans un restaurant à quelques centaines de mètres du centre commercial. « Il semblait confus lorsqu’il a commandé. Normal mais confus », estime celui qui l’a servi.
À Sydney, l’enquête se poursuit notamment pour comprendre le parcours de cet homme.
Ligue des champions : ce que l’on sait de la « menace » de l’EI qui plane sur les quarts de finale
Le groupe terroriste État islamique a diffusé sur les réseaux sociaux des menaces d’attentats contre les quarts de finale de la Ligue des champions.
En conséquence, la sécurité de cette rencontre va être « considérablement renforcée », a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’un déplacement, ce mardi matin, à la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris, qui sera notamment engagée pour la sécurisation de la cérémonie d’ouverture sur la Seine des Jeux olympiques de Paris.
De quelles menaces parle-t-on ?
Plusieurs visuels ont été diffusés, ce mardi 9 avril, sur les réseaux sociaux, « via l’agence de communication » de l’État islamique, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP. Une première image montre un combattant de Daech, armé d’un fusil d’assaut, devant un photomontage de quatre stades, avec l’inscription « Kill Them All » (tuez-les tous, en français).
Il s’agit des stades qui doivent accueillir les matchs des quarts de finale de la Ligue des champions : l’Emirates Stadium à Londres, où Arsenal reçoit ce mardi soir le Bayern Munich, le Parc des Princes à Paris, avec le match PSG-FC Barcelone ce mercredi soir, et les deux stades de Madrid, le Santiago Bernabeu pour le match Real Madrid-Manchester City mardi soir, et le Metropolitano Arena qui accueille Atlético Madrid-Borussia Dortmund mercredi soir.
Dans un second visuel montrant à nouveau les quatre stades, Daech demande à ses « frères » de « préparer leurs armes » et « d’élaborer un plan ». Enfin, dans un dernier message, montrant uniquement le Parc des Princes, l’État islamique appelle ses « frères » à « recréer la gloire du raid de Paris en 2015 », en référence aux attentats du 13-Novembre. Sur chacun des visuels apparaît le nom et le logo de la Fondation Al-Azaim, le média officiel de la province du « Khorosan de l’État islamique ».
Les matchs sont-ils maintenus ?
À ce stade, les quatre matchs du quart de finale de la Ligue des champions sont tous maintenus. Dans un communiqué de presse envoyé à nos confrères de Sky Sports, l’UEFA, qui est « au courant des menaces terroristes », a indiqué « être en étroite liaison avec les autorités des sites respectifs ». « Tous les matchs devraient se dérouler comme prévu avec des dispositions de sécurité appropriées en place », a ajouté l’UEFA.
Contacté par Le Parisien, le Paris Saint-Germain n’a pas souhaité répondre aux sollicitations.
Des mesures supplémentaires ont-elles été prises ?
Il n’est pas rentré dans les détails, mais Gérald Darmanin a indiqué que la sécurité a été « considérablement » renforcée à Paris, à l’approche du match entre le PSG et Barcelone, prévu mercredi soir au Parc des Princes.
« Le préfet de police, avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin (mardi), a renforcé considérablement les moyens de sécurité », a déclaré le ministre de l’Intérieur, évoquant une « menace caractérisée évoquée publiquement par l’État islamique ». D’après L’Équipe, les forces d’élite de la BRI vont s’ajouter au dispositif de sécurité en marge de la rencontre de mercredi.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre pour être au rendez-vous d’un renseignement préventif ou, s’il le fallait, curatif », a ajouté le locataire de Beauvau.
Une réunion est prévue à 20 heures, ce mardi soir, autour du ministre de l’Intérieur. Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), Direction générale de la Police nationale (DGPN) et préfecture de police ont été conviées.
Les autres pays ont-ils eux aussi pris des mesures de sécurité ?
Lors de sa prise de parole, Gérald Darmanin a également indiqué que la France allait « communiquer les informations » à sa disposition « aux autres services des autres pays qui accueillent les quarts de finale », soit le Royaume-Uni et l’Espagne.
En début d’après-midi, les autorités espagnoles ont annoncé avoir renforcé leur dispositif de sécurité pour la rencontre entre le Real Madrid et Manchester City et celle entre l’Atlético de Madrid et le Borussia Dortmund.
« Nous allons procéder à un déploiement extraordinaire de sécurité, conformément au niveau d’alerte déterminé par les services de renseignement des forces de sécurité de l’État », a déclaré dans un message vidéo le préfet de Madrid, Francisco Martín Aguirre.
Cela se traduira par « un renforcement supplémentaire du plan déjà annoncé », avec « une augmentation » du nombre d’effectifs déployés dans la capitale espagnole, a-t-il ajouté, sans préciser l’ampleur de cette hausse.
La porte-parole du gouvernement espagnol Pilar Alegria a évoqué pour sa part mardi « plus de 2 000 agents » mobilisés « pour garantir une sécurité totale ». Le plan initialement annoncé lundi par la préfecture faisait état de près de 1 900 agents.
Le niveau d’alerte attentat est actuellement de 4 sur une échelle maximale de 5 en Espagne. Dans ce cadre, « tous les systèmes d’alerte et de protection » sont « activés » et les forces de sécurités sont « prêtes à intervenir », selon le ministère de l’Intérieur.
Côté britannique, les autorités ont tenu à « rassurer le public », affirmant avoir mis en place un plan de sécurisation pour le match Arsenal-Bayern Munich, prévu ce mardi soir à l’Emirates Stadium à Londres, selon des journalistes de Skynews.
La menace terroriste est-elle plus forte en France ?
Si les menaces ne concernent pas uniquement la France, deux attentats ont été déjoués depuis le début de l’année dans l’Hexagone, a rappelé le ministre de l’Intérieur, ce mardi matin. Sur les quinze derniers jours, « nous avons interpellé cinq individus dans trois affaires différentes », a-t-il poursuivi, ajoutant que « la France entière est visée, les lieux de culte, les lieux LGBT, les sites touristiques, mais aussi des lieux de sport. Tous sont des cibles terroristes ».
Gérald Darmanin a d’ailleurs rappelé que le stade de Munich avait été visé par des menaces, fin mars. « La communication de l’EI qui vise les stades, elle n’est pas nouvelle », a-t-il expliqué.
Daech « est le responsable des huit derniers attentats que la France a connus », a-t-il souligné, tout en appelant à ne pas « sombrer dans ce qu’essaye de faire la propagande terroriste, c’est-à-dire essayer de semer la peur, la terreur, partout ».
Mais l’attentat de Moscou, qui a fait 144 morts le 22 mars dernier, a brutalement replacé la menace djihadiste au cœur des priorités sécuritaires en France, notamment en raison des Jeux olympiques, avec une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine.
« Frapper les Jeux olympiques en France constituerait indiscutablement un rêve devenu réalité pour l’EI et je suis sûr qu’il y a déjà des projets », affirmait fin mars à l’AFP Tore Hamming, du Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR).
Le dispositif Vigipirate a été relevé le 24 mars à son niveau maximal, « urgence-attentat », deux jours après l’attentat de Moscou. À ce stade, « aucune menace terroriste caractérisée » ne pèse sur la cérémonie d’ouverture, rappellent régulièrement les autorités françaises.
PSG-Barcelone : face à la menace terroriste, quel dispositif de sécurité ce mercredi soir au Parc des Princes ?
Sept unités de forces mobiles ainsi que des unités spécialisées, dont la BRI, soit environ un millier de policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité du quart de finale ce mercredi au Parc des Princes.
Près d’un millier de policiers mobilisé
Selon une source policière au Parisien, « des unités de force mobile supplémentaires vont être déployées pour encadrer l’évènement sportif. » D’après cette même source, « le dispositif va mobiliser des policiers d’intervention aux abords immédiats du site. »
Un nombre renforcé de patrouilles et des moyens spécialisés, comme des drones, sont prévus, nous confirme notre source policière. Au total, sept unités de forces mobiles seront mobilisées pour assurer la sécurité du match PSG-Barça, ainsi que des unités spécialisées, dont la BRI, soit environ un millier de policiers, a dit à l’AFP une source policière.
La DGSI « à pied d’œuvre »
Le préfet de police « a renforcé considérablement les moyens de sécurité », avait assuré Gérald Darmanin mardi matin lors d’un déplacement à la Brigade fluviale. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre pour être au rendez-vous d’un renseignement préventif ou, s’il le fallait, curatif », a ajouté le locataire de Beauvau.
Une réunion s’est tenu mardi soir autour du ministre de l’Intérieur pour organiser le dispositif de sécurité. La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la Police nationale (DGPN) et la préfecture de police ont été convoquées, d’après nos informations.
« Pas de risque zéro »
« Il n’y a pas de menace avérée [concernant le match], mais notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant », a commenté Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, lors du point presse à la sortie du Conseil des ministres mercredi midi. Le dispositif de sécurité est renforcé « au regard du plan Vigipirate » relevé le 24 mars à son niveau maximal « urgence attentat », deux jours après l’attentat de Moscou, a-t-elle ajouté.
Interrogé sur les enjeux de sécurité autour du match au micro de BFMTV et RMC, Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme invite les supporters du PSG à se rendre au stade, malgré les menaces de l’organisation État islamique. « Sur un plan global, il ne faut jamais céder au chantage terroriste, c’est ce qu’ils veulent », justifie-t-il. Il l’assure : « Les autorités ont pris des mesures très concrètes, à la fois en termes de moyens humains et techniques pour parer à cette éventualité », tout en admettant que « le risque zéro n’existe pas ». Jean-Charles Brisard appelle à « prendre des précautions mais ne pas renoncer à a fête ».
Dans plusieurs messages postés sur ses réseaux sociaux, l’organisation terroriste État islamique a menacé d’agir lors des différents matchs des quarts de la compétition européenne de football.
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