Pour lui aussi, tout l'entourage était bien au courant depuis fort longtemps...
« Ce que nous disions et ce que nous faisions est infaisable aujourd’hui, c’est sûr. Mais on rigolait bien », a-t-il dit.
Mais oui, on le sait, tous les violeurs et agresseurs sexuels rigolent bien entre eux... aux dépens de leurs innombrables victimes...
En revanche, ils ne font pas rire les femmes, hormis quelques salopes comme la criminelle et mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest qui a toujours haï les autres femmes parce qu'elles étaient toujours plus séduisantes ou attrayantes pour les hommes qu'elle ne pouvait l'être elle-même.
Rappelons donc à cet égard que cette alcoolique notoire a sombré dans l'alcool pour noyer ses frustrations perpétuelles, résultant d'une avidité sexuelle phénoménale, à la hauteur de ses ambitions politiques ou de toute puissance, que ses qualités personnelles ne lui permettaient nullement de satisfaire.
Aussi, elle jalouse assez les autres femmes pour éprouver du plaisir à les faire violer par des tarés ou jouir de toutes les agressions dont elles peuvent être victimes. Elle va même jusqu'à jalouser et haïr spécifiquement les victimes de viols ou d'agressions sexuelles, car ces avanies ne risquent pas de lui arriver, à elle.
Voir ici ses commentaires et ceux de son alter ego la "déconnologue" Monique-Aline Klaus alias "Mon-Al" sur l'affaire DSK / Tristane Banon en 2011 (cliquer sur l'image pour l'agrandir et lire les textes) :
#MeToo à l’hôpital : Roselyne Bachelot raconte l’« exfiltration » de Patrick Pelloux, accusé de harcèlement
L’infectiologue Karine Lacombe a accusé l’urgentiste Patrick Pelloux de « harcèlement sexuel et moral » lorsqu’ils exerçaient ensemble à l’hôpital Saint-Antoine de Paris.
#METOO - « Alors, les poulettes, ça piaille pas beaucoup dans ce poulailler ! » C’est ce genre de commentaire égrillard qui avait poussé, en 2008, les soignantes de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, à se plaindre de Patrick Pelloux auprès de leur direction. Depuis, l’urgentiste a même été accusé d’« être un prédateur sexuel » par l’infectiologue Karine Lacombe. Inquiétée en 2008, la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot, avait dû l’« exfiltrer » des urgences, relate-t-elle ce vendredi 12 avril, dans les colonnes de Paris Match.
Vexé comme un pou de ne pas avoir obtenu la direction du service des Urgences de l’hôpital Saint-Antoine, Patrick Pelloux serait devenu insupportable, selon le récit de la ministre d’alors. La directrice de l’hôpital Saint-Antoine avait même peur qu’il se « suicide », se souvient Roselyne Bachelot.
« Les infirmières et les aides-soignantes se plaignent de lui, elles indiquent ne plus vouloir continuer à travailler avec lui », décrit aujourd’hui Roselyne Bachelot, qui explique avoir par conséquent décidé de transférer Patrick Pelloux, qui a ensuite travaillé à l’hôpital Necker. Un choix pris en concertation avec son ministère et « Pierre Carli, patron du Samu de Paris », précise-t-elle. Des révélations qui interviennent alors que le président de l’Association des médecins urgentistes de France se trouve actuellement dans la tourmente, mis face à une série de témoignages sur son comportement et plus généralement sur le sexisme à l’hôpital.
« Les violences sexuelles sont coutumières à l’hôpital »
À ce propos, Roselyne Bachelot assure en revanche qu’« aucune agression sexuelle (...), qui aurait conduit à lancer un article 40 » ne lui a été rapportée lorsqu’elle était ministre. Avant d’ajouter : « Les violences sexuelles sont coutumières à l’hôpital, et bien souvent, le harcèlement moral conduit au harcèlement sexuel. »
Le comportement de Patrick Pelloux n’est en l’occurrence pas un secret dans le milieu. Une autre ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a également témoigné sur le sujet jeudi auprès de Paris Match : « On m’a appris que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire avec la gent féminine, c’est pourquoi il en a été exfiltré de Saint-Antoine. »
Toujours dans Paris Match, Patrick Pelloux avait réagi à ces accusations, réfutant toute agression, mais reconnaissant toutefois un comportement « grivois ». « Ce que nous disions et ce que nous faisions est infaisable aujourd’hui, c’est sûr. Mais on rigolait bien », a-t-il dit, avant de préciser qu’il va être « obligé de coller un procès » à Karine Lacombe. Qu’il mette ou non cette menace à exécution, Patrick Pelloux est en tout cas au cœur de ce qui s’apparente à un #MeToo de l’hôpital, à savoir une vaste libération de la parole des femmes sur les violences sexuelles et sexistes subies en milieu hospitalier.
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#MeToo hôpital : quand Patrick Pelloux était pris de quintes de toux en pleine cérémonie sur l’égalité femme homme à l’Elysée en 2017
Le médecin urgentiste Patrick Pelloux est accusé par l’infectiologue Karine Lacombe de harcèlement moral et sexuel. En regardant en arrière, son attitude lors de la cérémonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes élevée au rang de "grande cause du quinquennat" d’Emmanuel Macron en 2017, interroge. Patrick Pelloux semblait pris d’une incontrôlable toux face à Marianne Schiappa.
Dans son compte rendu de la cérémonie du 25 novembre 2017, Ouest-France relate le "discours ponctué de toux incessantes, a priori volontaires" du médecin urgentiste Patrick Pelloux. La secrétaire d’État d’alors, Marlène Schiappa avait même déclaré, sur une note d’humour : "S’il y a des personnes qui ont des maux de gorges, il y a des verres d’eau à disposition dans la salle à côté. Au pire, la ministre de la Santé ici présente pourra vous prescrire quelque chose si vraiment ça perdure".
Cette attitude interroge, maintenant que l’on sait les accusations portées contre le médecin urgentiste. Pour rappel, l’infectiologue Karine Lacombe assure avoir été témoin d’une agression sexuelle de Patrick Pelloux sur l’une de ses collègues. Elle décrit également un "prédateur sexuel", coutumier des blagues grivoises voire carrément sexistes.
A lire aussi : #MeToo Armées : après le recueil de nombreux témoignages de violences sexuelles, le ministère va lancer une mission d’inspection
Dans son enquête, Paris-Match assurait même que les ministres de la Santé Roselyne Bachelot, puis Agnès Buzyn étaient au courant des agissements supposés du médiatique médecin. Marlène Schiappa savait-elle, elle aussi, que l’invité d’honneur de la cérémonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes était accusé d’être un prédateur sexuel (1) ? C’est la question que pose le magazine ce vendredi 12 avril.
Accusations contre Patrick Pelloux : le syndicat des internes des hôpitaux de Paris lance un appel à témoignages
- France Bleu ,
- France Bleu Paris
Après les accusations de harcèlement sexuel et moral à l'encontre de Patrick Pelloux, médiatique médecin urgentiste, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris lance ce vendredi un appel à témoignages.
Après les accusations de harcèlement sexuel et moral à l'encontre de Patrick Pelloux, médecin urgentiste et président de l'Association des médecins urgentistes de France, révélées dans Paris Match mercredi, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a décidé de lancer un appel à témoignages, a appris franceinfo auprès du syndicat.
Cet appel à témoignage concerne les internes qui sont passés par les urgences et dans les SAMU/SMUR de l'hôpital Saint-Antoine et de l'hôpital Necker, où a travaillé l'urgentiste. Dans cet article publié par Paris Match, la Pr. Karine Lacombe qualifie Patrick Pelloux de "prédateur sexuel" et raconte avoir "fréquemment observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles : une main entre les cuisses, un effleurage de seins, des allusions grivoises".
Patrick Pelloux s'est défendu dans Paris Match en expliquant que les faits remontent à une époque où "on n'avait pas le même rapport au sexe, c'était pour rigoler". La présidente de l'Intersyndicale nationale autonome représentative des Internes de médecine générale (ISNAR IMG), Florie Sullerot, invitée de franceinfo ce vendredi, dénonce cette "culture carabine", "imprégnée" de "culture du viol", qui "va rendre plus acceptable et moins visible" des "actes et violences discriminatoires".
Deux anciennes ministres de la Santé, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn, ont confirmé à Paris Match avoir été mises au courant du comportement problématique de l'urgentiste.
L'hôpital, un lieu de "misogynie systémique"
Au-delà du cas de Patrick Pelloux, Karine Lacombe explique vouloir dénoncer "le système dans lequel se déroulaient les études de médecine, très viril, très sexué et l’universalité de la question".
Depuis les révélations de l'article, qui décrit des pratiques et des ambiances sexistes quasi systémiques et recense plusieurs agressions sexuelles dans d'autres établissements, des centaines de témoignages ont été publiés sur les réseaux sociaux. La vague #Metoo semble avoir atteint l'hôpital.
"Ce sont des choses qui sont connues par les équipes soignantes, par le milieu médical, depuis des années et des années, n'importe qui du milieu soignant n'est pas choqué de ces révélations", confirme Kahina Sadat, vice-présidente de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), en charge de la qualité de vie des étudiants, interrogée par franceinfo.
Son association reçoit d'ailleurs "régulièrement" des témoignages de victimes présumées, à une fréquence qui s'est accélérée "avec la vague actuelle". En mars 2021, l'ANEMF a mené une enquête sur les violences sexuelles et sexistes auprès des étudiants en médecine. L'étude révèle que 15% des étudiants déclarent avoir subi une agression sexuelle. Seule une victime présumée sur dix l'a signalée. "C'est énorme, c'est beaucoup d'étudiants", affirme Kahina Sadat.
En janvier, sur France Bleu, le docteur Anna Boctor, pédiatre et vice-présidente du syndicat Jeunes Médecins, expliquait de son côté avoir reçu plus de 300 témoignages sur son blog. "Ce que j'ai entendu de pire, c'est plusieurs femmes à qui on avait suggéré d'avorter au début de leur grossesse. Il y a eu aussi les interruptions de contrat pendant la durée du congé maternité, des postes retirés parce que des femmes annonçaient leur grossesse. On vérifiait nos moyens de contraception en début de stage", liste-t-elle.
"Le sexisme dans le milieu médical est ancré depuis très longtemps", c'est un lieu de "misogynie systémique", affirmait-elle.
Réunion prochaine des "associations, employeurs et professionnels de santé"
Dans ce contexte, le ministre délégué en charge de la Santé, Frédéric Valletoux, a annoncé sur X, ce vendredi, qu'il réunira "bientôt les associations, employeurs et professionnels de santé, afin d’amplifier les actions déjà menées et travailler sur une réponse globale et ferme" contre les violences sexuelles et sexistes à l'hôpital. "Le sexisme et les violences sexuelles n'ont pas leur place à l'hôpital", a-t-il écrit en promettant qu'"aucun écart ne doit être toléré".
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