Le renseignement pénitentiaire affirme que l'agresseur n'était pas un de ses indicateurs.
Il n'a donc bénéficié pour cette raison des conditions de détention qui lui ont permis de commettre son crime.
Il aurait peut-être été préparé à sa sortie, programmée pour décembre 2023. Bof...
L'hypothèse que je propose reste très vraisemblable : il a plutôt été programmé pour assassiner Yvan Colonna dès le mois d'octobre 2019.
Et la coïncidence concernant ma publication du 30 janvier 2022 reste extrêmement troublante.
A lire ou à relire, dans l'ordre :
http://satanistique.blogspot.com/2022/01/michel-ucciani-ancien-braqueur-et-du.html
http://satanistique.blogspot.com/2022/03/assassinat-dyvan-colonna-encore-cyprien.html
http://satanistique.blogspot.com/2022/03/les-attentats-islamistes-commis-en.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-un-assassin.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-pas-une.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/dupond-moretti-triple-bras-dhonneur-et.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/de-jean-castex-lassassin-dyvan-colonna.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/dupond-moretti-passible-de-poursuites.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/aie-encore-une-mauvaise-nouvelle-pour.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-des-donnees.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-un-dementi.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/au-moins-17-attentats-en-corse-depuis.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/assassinat-dyvan-colonna-des-agents.html
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/des-attentats-islamistes-pour-des.html
L’agresseur d’Yvan Colonna n’était « pas une source du renseignement pénitentiaire »
C’est ce qu’affirment
deux responsables du renseignement pénitentiaire auditionnés le 23 mars à
huis clos par la commission d’enquête parlementaire. Cette dernière
cherche à déterminer comment un détenu aussi dangereux que Franck Elong
Abé a pu être laissé seul avec Yvan Colonna, le 2 mars 2022, dans une
salle de la prison d’Arles.
La commission parlementaire que préside le député corse Jean-Félix Acquaviva, cherche à comprendre. Comment un détenu aussi dangereux de Frank Elong Abé, parti combattre aux côtés des Talibans en Afghanistan et condamné pour terrorisme, a-t-il pu avoir un statut ordinaire à la maison centrale d’Arles et y obtenir un emploi au milieu des autres détenus ? C’est lui qui, le 2 mars 2022, a agressé mortellement Yvan Colonna qui y purgeait sa peine pour le meurtre du préfet Claude Erignac.
Après plusieurs auditions de responsables de l’administration pénitentiaire, du procureur national antiterroriste ou encore d’anciens ministres de la Justice, les députés se demandent si Franck Elong Abé n’a pas été utilisé comme indicateur par les services du renseignement pénitentiaire. Ce qui pourrait expliquer son intégration parmi les autres détenus.
« Le Renseignement pénitentiaire n’a pas tué Yvan Colonna »
Le 23 mars, à huis clos, les membres de la commission
d’enquête ont donc entendu deux membres du renseignement pénitentiaire
du sud-est de la France. Leur audition vient d’être publiée sur le site
de l’Assemblée nationale. Frank Elong Abé n’est pas une source et ne l’a jamais été
,
a affirmé d’entrée le chef de la cellule interrégionale du
renseignement pénitentiaire de Marseille. Et ce même responsable
d’ajouter un peu plus tard, de manière un peu plus surprenante, alors
que l’audition était sur le point de se terminer : Ces dernières
semaines, on a lu dans les médias des propos qui ont un impact négatif
sur le service du renseignement pénitentiaire. Il me semble important de
le dire clairement à la commission : le renseignement pénitentiaire n’a
pas tué ou fait tuer Yvan Colonna.
Jean-Félix Acquaviva reprend alors la parole et croit bon de préciser qu’aucun
membre de cette commission n’a dit que le service national du
renseignement pénitentiaire avait tué Yvan Colonna. Ce n’est pas en ces
termes que la question a été posée
.
Ce qui intéresse fortement les députés c’est en effet de de comprendre comment Franck Elong Abé a pu être affecté au service de nettoyage alors que son parcours en détention est émaillé d’une trentaine d’incidents avant son arrivée à la maison centrale d’Arles, dont la séquestration d’une infirmière.
A Arles, quatre incidents supplémentaires ont par ailleurs eu
lieu. Plusieurs CPU (commission pluridisciplinaire unique) s’étaient en
outre prononcées en faveur de son placement dans un quartier
d’évaluation de la radicalisation (QER). Ce qui n’a pas été ordonné. Et
au sein d’autres services de renseignement, en termes de dangerosité, ce
détenu était considéré comme se situant dans le haut du spectre
.
Des menaces qui n’apparaissent pas…
Le chef de la cellule interrégionale du renseignement
pénitentiaire rappelle toutefois qu’à la maison centrale d’Arles,
l’Administration pénitentiaire avait constaté une amélioration très sensible de son comportement
.
Les décisions de le sortir de l’isolement et de l’intégrer à une formation sur les espaces verts puis au service de nettoyage ont
été prises en ayant parfaitement conscience du fait qu’il présentait
une dangerosité et qu’il fallait rester vigilant vis-à-vis de son
évolution […] J’insiste lourdement, sa sortie approchait et il
s’agissait de le préparer. Il fallait absolument le resociabiliser. » Selon
ce responsable, ce serait donc la sortie programmée de Franck Elong Abé
(en décembre 2023) qui expliquerait son affectation à un emploi au sein
de la prison.
Un autre point interroge toutefois le député Jean-Félix Acquaviva.
Les détenus particulièrement surveillés – ce qui était le cas de ce
condamné de 37 ans – font l’objet d’observations régulières, quasi
quotidiennes, qui figurent dans un logiciel appelé Genesis. Or,
concernant Franck Elong Abé aucune observation n’y figure entre le
29 janvier et le jour où il a mortellement agressé Yvan Colonna, le
2 mars. Quelques indications ont bien été mentionnées dans un onglet à
part. Mais surtout, n’apparaissent nulle part les propos entendus par
une surveillante, la veille du drame, entre trois détenus dont Franck
Elong Abé : Je vais le tuer !
Ni le fait que le comportement de ce dernier avait changé depuis peu : il aurait notamment vidé sa cellule le 1er mars.
Je ne vous cache pas que je me pose des questions
,
nous confie ce lundi Jean-Félix Acquaviva. Lui et d’autres députés se
demandent si des indications ont été effacées du logiciel Genesis et si
la direction de la prison d’Arles a tardé à prendre en compte cette
menace Je vais le tuer
?
La surveillante qui a entendu ces propos, doit être auditionnée à huis clos, ce mardi 4 avril 2023, par la commission d’enquête parlementaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire