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jeudi 23 mars 2023

Au moins 17 attentats en Corse depuis l'assassinat d'Yvan Colonna

Il y a deux jours, le FLNC a revendiqué 17 attentats depuis la mort d'Yvan Colonna l'année dernière, et une nouvelle tentative vient de se produire en périphérie d'Ajaccio (voir articles ci-dessous).

Or, que fait l'auteur de ce nouveau boxon ?

Le malade mental qui fout la merde partout dans quantité d'affaires qui ne le concernent absolument pas depuis maintenant une quinzaine d'années, à savoir le cybercriminel, pédophile, terroriste "islamigré" et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, a publié le 20 mars 2023 un texte dans lequel il dit qu'autour de lui, actuellement, on pleure à chaudes larmes, mais qu'il n'en a, lui, strictement rien à foutre, du moment qu'il peut continuer à s'amuser à assassiner individuellement ou en masse tous ceux qui lui déplaisent et ainsi, dynamiter gaiement toute la société française avec tous ses amis et complices pédocriminels et représentants de l'Etat tous corrompus.

 

N.B. : L'assassinat d'Yvan Colonna une vengeance de la Préfectorale ? Si c'était ça, ce serait peut-être fait depuis longtemps, quand même, non ?

En revanche, un nouvel attentat du pédophile et de sa bande : oui, c'est bien ça, tout colle.


 


 

https://www.francebleu.fr/infos/politique/le-flnc-sort-du-silence-et-revendique-17-attentats-5560731

Le FLNC sort du silence et revendique 17 attentats

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Un an jour pour jour après la mort d’Yvan Colonna, le FLNC sort du silence. Dans un communiqué transmis à Corse-Matin, les clandestins revendiquent 17 attentats, dressent un état des lieux de leurs actions passées et à venir et adressent des messages à la majorité nationaliste, à l’Etat et à la GCC.     

 

          Le triple attentat de villas à Villanova et Alata est revendiqué dans le communiqué du FLNC ce mardi 21 mars

Le triple attentat de villas à Villanova et Alata est revendiqué dans le communiqué du FLNC ce mardi 21 mars © Maxppp - Florent Selvini

 

Le FLNC sort du silence ce mardi 21 mars, un an jour pour jour après la mort d'Yvan Colonna. Les clandestins transmettent un communiqué à nos confrères de Corse-Matin, dans lequel ils revendiquent 17 attentats et annoncent la poursuite de leurs actions. Dans ce texte de trois pages, le FLNC s'adresse également à la majorité nationaliste, à l'Etat et à la Ghjuventù Clandestina Corsa (GCC), mouvement clandestin qui a officialisé sa création le 7 février dernier.

"À te fratellu, un abbracciu di sta Terra" : c’est par cette phrase, issue de la chanson À tè la Corsica regina, du groupe I Chjami Aghjalesi, que débute le communiqué. Un titre, écrit en hommage à Jean-Baptiste Acquaviva, repris et chanté lors des nombreux hommages à Yvan Colonna au printemps dernier, après son agression mortelle le 2 mars 2022, à la prison d'Arles.

Le communiqué revient d’ailleurs dès les premières lignes sur l’assassinat d’Yvan Colonna. "Un crime d'Etat", selon les clandestins qui qualifient de "mascarade" la commission d'enquête qui "nous conforte dans la certitude que les institutions françaises ont bien l'intention d'étouffer une affaire qui démontre une opération de vengeance des grands corps de l'Etat".

Message à la majorité nationaliste

Dans une seconde partie, le communiqué s'adresse sévèrement à la majorité nationaliste. "Le mandat qui leur a été confié est de faire avancer la Corse vers un statut d'émancipation politique. Aujourd'hui pourtant, l'essentiel du pouvoir reste assuré par le Préfet de région, ce qui est un recul majeur et nous ramène avant la création de l'Assemblée de Corse", dénonce le FLNC, critiquant l'absence de fermeté des nationalistes dans le dialogue avec l'Etat. Des discussions qualifiées de "une pseudo concertation (…) qui consiste à leurrer les membres de la majorité nationale".

Quant à l’issue des négociations entre les élus corses et Paris, pour les clandestins les choses sont claires : "nous ne voulons pas de négociations à minima nous octroyant un quelconque statut de décentralisation administrative". Le FLNC envoie également un message à l'Etat dont la stratégie, "consiste à nier les droit du peuple corse au bénéfice d'une colonisation de peuplement et d'un lobby de promoteurs lié à un cartel de monopoles".

Au surlendemain d'un triple attentat contre des villas à Villanova et Alata, les clandestins confirment la poursuite de leurs actions contre "les résidences secondaires et principales de ceux, qui viennent s'installer chez nous en pensant qu'ils sont chez eux", avant de mettre en garde les banques et assurances qui financeront ou assureront ces biens.

Enfin, sans jamais les citer, le communiqué évoque la GCC et "prend acte de l'apparition d'un nouveau sigle clandestin", dont il salue l'"engagement dans la lutte" mais tient à lui rappeler qu'après "bientôt 50 ans d'existence" il n'a jamais cessé son combat. "Chacun comprendra que nous souhaitons être maîtres de nos opérations (...) Sur leurs actions, notre sigle est parfois apposé à côté du leur sur les murs ou les engins de chantier. Cette méthode est à bannir", conclut le communiqué, avant de dresser le liste des 17 actions revendiquées depuis avril 2022.

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/corse-du-sud/le-flnc-revendique-15-attentats-et-menace-de-nouvelles-actions-2737078.html

VIDEO.Le FLNC revendique 17 attentats et menace de nouvelles actions

 
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Dans un communiqué de trois pages transmis à la presse le jour de la date anniversaire de la mort d’Yvan Colonna, le FLNC-Union des combattants et du 22 octobre se montre très critique sur l'attitude du gouvernement concernant le dossier corse. Les clandestins annoncent poursuivre leurs actions, notamment contre la « colonisation de peuplement ».

Le texte de 3 pages, reçu et authentifié par nos confrères de Corse-Matin, est d’abord un hommage à Yvan Colonna, mort il y a un an jour pour jour, des suites de son agression en prison.

Critiques contre la Préfectorale

En cette date anniversaire, le FLNC-Union des combattants et du 22 octobre consacre la première partie de son communiqué à cet assassinat.

S’appuyant notamment sur les éléments révélés par la commission d’enquête parlementaire, les  clandestins affirment que "les institutions françaises ont bien l’intention d’étouffer une affaire qui démontre une opération de vengeance des grands corps de l’Etat".

Ils se montrent très sévères quant aux discussions engagées avec le gouvernement, qualifiées par le mouvement de "pseudo concertation" visant à "leurrer les membres de la majorité « nationale » régulièrement élus depuis 2015".

La Préfecture dirige d'une main de fer l'aménagement de la Corse

Considérant que la volonté des gouvernements successifs, depuis un demi-siècle, est avant tout d’éteindre la revendication nationale corse, le FLNC pointe du doigt le préfet de région, qui détient entre ses mains "l'essentiel du pouvoir"

Pour le FLNC, plusieurs dossiers, tels que celui des prisonniers du commando Erignac, celui de la langue corse, ou encore celui de l'aménagement du territoire sont l’illustration du rôle de "la préfectorale" qui agirait "au gré des intérêts de Paris, et de ses alliés dans notre pays".

Manque de fermeté de la majorité nationaliste

Pour le FLNC-UC et du 22 octobre , la solution ne viendra pas de la représentation élue nationaliste, qui a accepté le dialogue selon "les règles strictes d’un légalisme artificiel qui ne peut que profiter à l’Etat".

Pour les clandestins, ces élus de "la majorité nationale" ne manifestent pas "la fermeté nécessaire (…) pour affirmer ses revendications fondamentales" face à l’Etat.

 

 

Ainsi le FLNC-UC et du 22 octobre affirme qu’il "continuera à agir contre la colonisation de peuplement effrénée en menant des actions contre les résidences secondaires ou principales de ceux qui viennent s’installer chez nous pensant qu’ils sont chez eux".

Nous ne voulons pas de négociations à minima

Le groupe armé met également en garde assureurs et banquiers qui financeraient "la construction ou l’achat de maisons aux français".

Tant qu’il ne connaîtra pas les tenants et les aboutissants de la future évolution institutionnelle, le FLNC se dit obligé de "garder actif son combat", s'éloignant un peu plus encore du processus de démilitarisation un temps envisagé.

Mise au point pour GCC

Le FLNC prend acte de l’apparition d'un nouveau sigle sur les murs de certains maisons visées par des attentats, sans pour autant jamais le nommer. C'est le signe "d’une vitalité politique" selon le mouvement.

Mais ce communiqué est également l'occasion d'une mise au point avec Ghjuventù Clandestina Corsa, puisque c'est d'eux dont il s'agit. 

Le FLNC prend soin de leur rappeler qu'il a bientôt 50 ans d’existence et n’a pas encore cessé son combat. Le mouvement dénonce l’utilisation de son sigle au côté de celui de Ghjuventù Clandestina Corsa.

Cette méthode est à bannir

"Cette méthode est à bannir", précise le FLNC. Indiquant que ce nouveau mouvement a pu s'attribuer la paternité de certains de ses actions, « par empressement ».

Même s'il ne cite aucun exemple, on devine que ce serait le cas de la villa visée à Santa Maria di Lota en novembre 2022. Sur place, à l'époque, pas de signature, hormis les tags GBA et YC.

 

 

Mais le groupe GCC s'est attribué cet attentat dans son communiqué fondateur du 8 février, alors que le même attentat figure dans la liste des actions revendiquées par le FLNC, jointe à son communiqué d'aujourd'hui. 

Au total, 17 actions contre des résidences et des villas, mais également la tentative contre le siège de Total à Bastia, ou une entreprise de BTP, sont revendiqués par le FLNC Union des combattants.

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Dans un communiqué de trois pages transmis à la presse le jour de la date anniversaire de la mort d’Yvan Colonna, le FLNC-Union des combattants et du 22 octobre se montre très critique sur l'attitude du gouvernement concernant le dossier corse. Les clandestins annoncent poursuivre leurs actions, notamment contre la « colonisation de peuplement ». ©Pierrick Nannini/France 3 Corse ViaStella

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/corse-du-sud/ajaccio/trois-maisons-detruites-par-des-attentats-a-villanova-2735830.html

VIDEO. Trois maisons détruites par des attentats à Alata et Villanova

 
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Trois maisons ont été détruites par des explosions ce dimanche 19 mars à Alata et Villanova. Des inscriptions "FLNC" et "Pà Yvan" ont été retrouvées.

Alertés un peu avant 22 heures, ce dimanche 19 mars, pour une maison détruite par une explosion, les sapeurs-pompiers d'Ajaccio se sont rendus sur place, à Alata, lieu-dit Scaglioli.

Aux abords de la résidence et sur la route, ils ont découvert gravats et restes de la construction soufflée par l'explosion. Des bouteilles de gaz ont également été retrouvées sur place par les démineurs, qui ont bloqué un temps la circulation.  

 

 

La résidence principale en construction, qui appartient à un couple résidant dans l'île, devait être livrée courant juin. 

Cet acte intervient dans un contexte de polémique autour d'un mur que la municipalité et les riverains estiment trop proche de la route et trop haut. Des pourparlers étaient en cours pour une éventuelle démolition. Présente sur place dans la matinée, ce lundi 20 mars, la propriétaire ne cachait pas son écœurement, considérant par ailleurs que les motivations de l'acte ne peuvent pas être politiques. 

Deux autres maisons visées

Un peu plus tôt dans le soirée du dimanche 19 mars, deux autres maisons ont elles-aussi été endommagées, à Villanova, lieu-dit I Costi di Villanova.

 

 

Vers 21 heures 30, la caméra de vidéo-surveillance d'une villa inachevée a capté deux personnes cagoulées. Le propriétaire, un entrepreneur insulaire qui possède plusieurs chantiers dans les environs, a avisé les gendarmes. 

Une troisième maison a été endommagée par une explosion. Il s’agit de la résidence secondaire en cours d’agrandissement d’une personne résidant sur le continent, ayant ses habitudes à Villanova depuis des années. Ce n'est pas la première fois que cette habitation est visée.

 

 

Des tags "FLNC" et "Pà Yvan" ont été retrouvés sur la maison située à Alata. Des inscriptions similaires auraient également été retrouvée sur l'une des deux autres résidences. Ces actions interviennent à la veille de la date anniversaire de la mort d'Yvan Colonna, le 21 mars 2022.

Elles ont lieu, par ailleurs, dans un contexte marqué par une reprise de la violence clandestine. Début février, un nouveau groupe baptisé GCC, pour Ghjuventu Clandestina Corsa, a annoncé sa création et revendiqué 17 attentats perpétrés sur l'île. De son côté, le FLNC revendiquait, en juillet dernier, 16 actions.

Depuis le début de l'année, 13 actions ont été revendiquées, 7 par la GCC, 6 par le FLNC.

Concernant ces trois nouveaux attentats, une enquête a été ouverte par le procureur de la République d'Ajaccio et confiée à la Section de Recherches de la gendarmerie. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été avisé et s'est désormais saisi de l'enquête.

Le reportage de nos équipes :

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Trois maisons visées par des attentats à Alata et Villanova. ©D. MORET / M. FIAMMA / FTV

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/haute-corse-apres-un-communique-du-flnc-un-attentat-contre-une-residence-secondaire-decouvert-2738262.html

Un nouvel attentat découvert après le communiqué du FLNC en Haute-Corse

 
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Mercredi 22 mars, les gendarmes ont découvert une résidence secondaire incendiée à Mansu en Haute-Corse. Les faits avaient été revendiqués par la FLNC, la veille, dans un communiqué.

Dans un communiqué de trois pages, publié le 21 mars dernier, le FLNC a revendiqué un attentat contre une résidence de Mansu perpétré, selon l'organisation clandestine, en décembre 2022.

Suite à ces informations, les gendarmes se sont rendus sur place, mercredi 22 mars, selon le quotidien Corse Matin.

Ils ont constaté qu’une résidence secondaire, de type bergerie a été incendiée dans le hameau de Montestremu. Selon nos informations, il s'agirait d'une mise à feu provoquant de légers dégâts, aucun explosif n'a été utilisé. 

Des tags retrouvés sur place

Des tags FLNC et IFF ont été constatés sur place. Selon le quotidien, la bâtisse appartiendrait à des personnes résidant sur continent qui en auraient hérité récemment. 

Mercredi, le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête sur le communiqué de l’organisation clandestine. Outre cette résidence secondaire, elle revendique 16 autres attentats sur l’ensemble de l’île.

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/une-mairie-visee-par-une-tentative-d-attentat-en-corse-20230323

Une mairie visée par une tentative d'attentat en Corse

«Une bouteille de gaz a été retrouvée jeudi sur les marches noircies, par ce qui semble avoir été un incendie, de la mairie d'Afa, un village en périphérie d'Ajaccio, et le parquet national antiterroriste s'est saisi», selon le procureur d'Ajaccio. «Un tag GCC [Ghjuventù Clandestina Corsa, organisation clandestine corse pour l'indépendance de l'île], a été découvert sur la façade du bâtiment», a confirmé à l'AFP le procureur d'Ajaccio, Nicolas Septe.

Condamnation et lassitudes

Gendarmes et démineurs se sont rendus sur place dans la matinée. Un «sentiment de tristesse» primait pour le maire de la commune, Pascal Miniconi. Son premier adjoint, nationaliste, Paul Miniconi, a lui condamné fermement la cible choisie: «La mairie est l'outil de tout le monde». Les attaques contre des résidences secondaires se sont multipliées en Corse ces derniers mois.

Mardi, premier anniversaire de la mort d'Yvan Colonna, décédé des suites de son agression en prison où il purgeait une peine à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998 à Ajaccio, le Front de libération nationale corse (FLNC), mouvement indépendantiste clandestin, a revendiqué 17 attentats, dans un communiqué, et dénoncé une nouvelle fois la politique de l'État dans l'île.


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