Encore un assassinat qui pourrait être le fait des "barbouzes" de la loge Athanor, et il n'est pas mentionné sur la fiche Wikipédia de ladite loge.
L'avocat de la famille de la victime, partie civile, explique qu'il se passe toujours de longs mois entre l'arrivée sur le bureau du juge d'instruction de nouveaux résultats d'enquête et leur intégration dans le dossier de l'information judiciaire, de telle sorte qu'il n'est pas informé comme il devrait l'être.
La pute Verdier du TJ de Brest m'a fait exactement la même chose entre 2012 et 2014. Elle m'a auditionnée plusieurs fois durant cette période de manière parfaitement inutile pour l'information judiciaire qui avait été ouverte sur plainte avec constitution de partie civile de ma part pour toutes les exactions de la bande de cybercriminels du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre, puisque nous n'avions accès à aucun des éléments d'information à sa disposition depuis le début, qu'elle n'a fait coter au dossier de l'information que juste avant de clôturer celle-ci, et même ultérieurement pour une partie non négligeable des pièces en question, que je n'ai donc pu découvrir qu'avant l'audience devant la cour d'appel de Rennes à l'automne 2015, après avoir fait appel de l'ordonnance de non-lieu rendue en urgence un an plus tôt pour disculper les mêmes dans l'affaire de l'assassinat de Patricia Bouchon à Bouloc le 14 février 2011, dont ils sont bien les auteurs.
Ces auditions de la pute Verdier n'étaient toujours que prétexte à me crier dessus, m'injurier, m'outrager ou me calomnier auprès de mes avocats qu'elle tentait de dissuader de me défendre. Et allonger de manière vertigineuse et toujours parfaitement inutile les notes d'honoraires de ces derniers.
Et pour l'essentiel, les éléments qu'elle nous a toujours cachés provenaient du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, que mon avocat de 2011 à 2013 n'avait déjà pu obtenir du parquet de Brest.
Rappelons donc que son ancien camarade de Sciences Po Bordeaux Damien Abad est cité dans l'affaire des francs-maçons tueurs de la loge Athanor dont, à mon avis, est aussi très proche l'ancien conservateur du patrimoine Alain Pougetoux, qui en 2003 avait acheté la Maison de l'Horreur de Puy-l'Evêque pour son vieil ami le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, soi-disant par "amitié".
Je rappelle encore la présence dans cette affaire d'un autre malade mental, également complice de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, le dénommé Jacques Fornès de Quimper, qui se présente comme un vieil ami de Marine Le Pen et avait écrit sur son mur Facebook avant que n'éclate l'affaire de la loge Athanor :
C’est bien tout s’organise avec des gens compétents Souvenir de mes début au FN il y as très longtemps ou on s’organisait au jour le jour !!!!
J'en avais déjà parlé ici le 17 février 2021 :
http://satanistique.blogspot.com/2021/02/une-loge-franc-maconne-dissoute-pour.html
Cet individu qui m'a harcelée pour le compte du trio d'enfer Brenterch / Luraghi / Donnadieu durant plusieurs mois en 2012 est lui aussi tellement débile que je n'ai jamais pu croire un seul instant qu'il ait un jour travaillé avec de vrais agents de la DGSE. De simples agents de sécurité qui pourraient s'en prévaloir à tort ou de manière abusive, par contre, c'est toujours possible.
Qui a tué Daniel Forestier, ancien agent de la DGSE retrouvé mort en Haute-Savoie ?
L'affaire du dimanche
Daniel Forestier, un ancien agent de la DGSE a été exécuté le jeudi 21 mars 2019, sur un petit parking de Ballaison, en Haute-Savoie. Trois ans plus tard, le mystère autour de sa mort n’a toujours pas été résolu et les pistes sont aussi sulfureuses que nombreuses.
Jeudi 21 mars 2019, 18 h 30. La nuit tombe sur le village de Ballaison, petite commune de 1 500 habitants perdue dans les forêts de Haute-Savoie. Sur le chemin de campagne dit « des Arales », un père de famille récupère ses deux enfants, qui ont passé la journée chez leurs grands-parents. Il démarre sa voiture, s’engage sur les petites routes lorsque tout à coup, il arrête son moteur et blêmit. Sur un petit un parking caillouteux, un homme est étendu sur le sol, baignant dans son sang. Le père de famille appelle les secours mais il est déjà trop tard. La victime, âgée de 58 ans, a reçu cinq balles de gros calibre dans le corps. L’une d’elles s’est logée dans sa tête. Une autre a détruit son cœur.
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Quelques minutes plus tard, les gendarmes allument des groupes électrogènes et procèdent aux premières constatations. Alors qu’ils ramassent les douilles laissées au sol, ils comprennent que ce crime n’est pas l’œuvre d’un amateur. La piste de l’assassinat savamment orchestré saute aux yeux. Il y a ces tirs qui n’ont touché que des zones vitales. Ces douilles qui ne portent aucune trace. Il y a la petite 107 blanche de la victime, garée capot ouvert, comme si elle était en panne, mais dont le moteur tourne comme une horloge. « Tout donnait l’impression qu’un rendez-vous était fixé sur ce parking et que ce capot ouvert était un signe pour être reconnu », glisse une source au fait du dossier. Au-delà de ces éléments, ce qui intrigue les enquêteurs c'est la personnalité de la victime. L’homme tombé sous les balles s’appelle Daniel Forestier. Il s’agit d'un ancien espion français au service de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Au vu de la complexité de l’affaire, le parquet de Thonon-les-Bains décide de saisir la police judiciaire de Lyon. La vie de l’ancien agent secret est passée au crible.
Daniel Forestier a officiellement pris sa retraite en 2002, à l’âge de 42 ans. Cette année-là, il s’installe avec sa femme et ses deux grands enfants, dans le petit village de Lucinges, situé entre Annemasse et Genève. Cet homme à la carrure musclée connaît bien ce petit bourg paisible. Il y a passé sa jeunesse et sa mère vit toujours dans le village voisin. À Lucinges, Daniel Forestier s’intègre rapidement. Il rachète le bar tabac l’Escapade, situé sur la place du village, face à la mairie. Chaque jour, pendant cinq ans, il prend place derrière son comptoir. Il sert cafés et apéritifs, organise concerts et animations.
Opérations « homo » et magnétisme
Mais en 2007, l’adrénaline lui manque. Il vend son commerce et trouve un nouvel emploi à Genève. « Je travaille dans la sécurité », dit-il à ceux qui lui demandent ce qu’il fait. Pour autant, l’ancien militaire n’abandonne pas le petit village. En 2013, il accepte de devenir adjoint à la mairie. En parallèle, lui, qui est persuadé d’avoir des dons de magnétiseur raconte qu’il veut ouvrir sa société et devenir rebouteux. À Lucinges, la plupart des habitants savent que Daniel Forestier est un ancien de l’armée, mais pas ce qu’il y faisait. « Même ma femme ne sait pas dans quels pays je suis allé, je ne vais pas me mettre à tout raconter maintenant », répondait-il aux curieux. Seuls quelques passionnés de lecture avaient deviné que le retraité était un espion. C’est que sur son temps libre, Daniel écrivait des romans d’espionnage. Sous pseudonyme, il racontait des histoires de barbouzes, de missions clandestines au service de l’État français.
Les enquêteurs de la PJ, se plongent dans les détails dans sa carrière. Ils apprennent que l’homme a passé les années 80 et le début des années 90 au sein de l’unité d’élite, intégrée aux forces spéciales : le 13e régiment de dragons parachutistes. Il a combattu sur de nombreux théâtres d’opérations. Après ces années au front, l’homme a intégré le service action de la DGSE. Il a troqué son uniforme contre une tenue civile et le soldat Forestier est devenu « l’agent Boris ». Il mène alors des missions d’infiltration, de sauvetage, de renseignement mais aussi, se murmure-t-il, des opérations « homo » : des assassinats ciblés contre « des ennemis de la nation ». En fin de carrière, l’agent Boris est affecté comme instructeur au centre parachutiste d’entraînement spécialisé, une unité secrète dans laquelle on forme les futurs commandos clandestins.
Peut-on réellement raccrocher les gants quand on affiche une carrière comme celle-là ? La police judiciaire de Lyon en doute. Les enquêteurs auditionnent des proches de Daniel Forestier. Ils découvrent que quelques heures avant sa mort, l’homme a menti à sa femme. « Ce jeudi 21 mars 2019, il m’a dit qu’il partait chez un ami d’enfance, pour une consultation, liée à son activité de magnétiseur », explique-t-elle. Les policiers interrogent l’ami en question. Daniel n’avait pas rendez-vous avec lui. L’ancien espion cherchait à cacher quelque chose…
Tentative d'assassinat
Trois ans après ce crime minutieusement préparé, l’enquête n’a pas avancé. Les policiers suivent toujours de nombreuses pistes. À commencer par celle qui concerne le nouvel emploi « dans la sécurité » qu’occupait l’ex-espion. Il semble qu’à Genève, Daniel Forestier ait été plus qu’un simple garde du corps. Il était au service d’une des filles de l’ancien président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev. Une jeune femme à la fortune impressionnante, investissant dans l’exploitation de mines mais aussi dans la production de satellites et d’hélicoptères, passant des contrats avec plusieurs pays, dont la France.
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Son implication auprès de cette famille suscite des interrogations, d’autant que notre homme n’hésitait pas à partir de longs mois, un peu partout dans le monde, avec celle qu’il devait protéger et ses proches. Plus intrigant encore : en septembre 2018, Daniel Forestier avait fait part de problèmes personnels. Il paraissait en proie à une dépression, ne disait plus bonjour. Il avait démissionné de son poste d’adjoint à la mairie de Lucinges. « J’ai perdu mon boulot à Genève. J’ai des problèmes. Mais je ne peux pas t’expliquer » avait-il confié à l’édile. Le problème, c’est que des problèmes, Daniel Forestier en avait d’autres…
Pour comprendre, il faut remonter sept mois avant sa mort, au 31 août 2018. Ce jour-là, le retraité de la DGSE a rendez-vous au commissariat d’Annemasse avec deux membres de la DGSI, une autre branche du renseignement français : la Direction générale de la sécurité intérieure. Ces agents enquêtent sur un projet d’assassinat, en région parisienne, contre Ferdinand Mbaou, un opposant au président congolais Denis Sassou-Nguesso. Ils interrogent Forestier sans dresser le moindre procès-verbal. Ils le soupçonnent de faire partie de l’équipe cherchant à commettre le crime. Selon eux, l’ancien espion aurait reconnu son implication, et aurait donné le nom du commanditaire de l’assassinat en préparation. Étonnamment, malgré ces aveux, ils décident de laisser Daniel Forestier repartir libre.
Loge maçonnique et criminelle
Mais le 8 septembre 2018 : retournement de situation. Le retraité de l’armée est arrêté, son domicile perquisitionné. Durant sa garde à vue, l’ancien espion conteste les propos que les deux agents de la DGSI lui prêtent. Malgré tout, le juge d’instruction décide de le mettre, en examen pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre ». Une fois encore, Daniel Forestier ressort libre, contre l’avis de parquet. Quelques jours plus tard, l’affaire sort dans la presse. Le Monde écrit le nom de l’ancien espion dans ses colonnes. Daniel Forestier est perçu comme une « balance ». Il perd son emploi à Genève. Des photos de son domicile circulent sur les réseaux sociaux…
Cette affaire est-elle liée à son décès ? L’a-t-on tué pour le faire taire ? Ces questions n’ont toujours pas reçu de réponses. Et les rumeurs se multiplient. Certains évoquent un lien entre ce meurtre et la mafia corse, qui blanchit bien souvent son argent dans les établissements de ce pays de d’Afrique. D’autres imaginent même une affaire d’État...
Trois ans après le crime, ces deux pistes sont toujours ouvertes. Et, une nouvelle hypothèse est venue s’ajouter à ce dossier déjà bien épais. Cette nouvelle théorie a vu le jour à l’été 2020, lorsque des enquêteurs de la police judiciaire de Paris ont découvert l’existence d’une organisation criminelle qui aurait commandité plusieurs agressions voire meurtres. Une organisation dont les membres faisaient partie d’une loge maçonnique et utilisaient d’anciens agents de la DGSE pour faire le sale boulot. Cette affaire tentaculaire, dans laquelle 12 personnes ont déjà été mises en examen, intéresse les enquêteurs qui travaillent sur le dossier Forestier. La PJ a bien noté que les commandos soupçonnés dans cette affaire venaient de Cercottes, un camp d’entraînement de la DGSE. Là où Daniel Forestier a terminé sa carrière. Ils ont également appris que l’un des bras armés de cette officine criminelle a cité le nom de l’ancien agent dans l’une de ses dépositions… À l’heure où nous publions cet article, l’affaire Forestier mobilise toujours les enquêteurs. Trois ans après les coups de feu, le mystère de l’assassinat de Ballaison reste entier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_barbouzes_de_la_DGSE
Affaire des barbouzes de la DGSE
L'affaire des barbouzes de la DGSE est une affaire criminelle qui met en cause deux gardiens du camp de Cercottes (de la Direction générale de la Sécurité extérieure) qui auraient exécuté des assassinats rémunérés pour différents commanditaires. Le premier de ces contrats est mené à son terme en 2018, par l'assassinat de Laurent Pasquali.
Les enquêteurs envisagent l'hypothèse de leur participation dans une dizaine d'affaires (toutes n'ayant pas forcément conduit à des meurtres) comme la surveillance d'un concurrent à la mairie de Saint-Maur-des-Fossés en 2014 par le maire alors en place, Henri Plagnol mais aussi la tuerie de Chevaline.
Chronologie des différentes affaires
2012 : tuerie de Chevaline
La tuerie de Chevaline est un quadruple assassinat mystérieux le sur le bord d'un chemin forestier situé sur la commune de Doussard, à la limite de la commune de Chevaline.
En , la police retrouve chez le commanditaire présumé du projet d'assassinat de Marie-Hélène Dini, Jean-Luc Avella Bagur, des munitions de Luger P06. Ces munitions sont rares et ont été utilisées lors de la tuerie de Chevaline. Cette découverte entraîne le réexamen du dossier pour tenter de faire le lien entre les deux affaires1,2,3,4.
2014 : affaire Henri Plagnol
Henri Plagnol, qui fut secrétaire d’Etat de Jacques Chirac, aurait fait appel, avant les municipales de 2014 à Saint-Maur-des-Fossés, à la même cellule de barbouzes pour faire surveiller son concurrent, Sylvain Berrios qui est, à la suite de ces élections devenu maire. Par la suite, Henri Plagnol est condamné en 2017 à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité. Il a été considéré comme complice d’un système de fausses factures payées par la mairie de Saint-Maur à une filiale de Bygmalion, la société impliquée dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 20125.
Les enquêteurs semblent aussi faire un lien[évasif] avec l'agression de Jean-François Le Helloco, ami de Sylvain Berrios. Un matin d', le conseiller départemental Jean-François Le Helloco est attaqué par deux hommes cagoulés dans le jardin de sa maison de Saint-Maur. S'ensuit une pluie de coups, des injonctions « Faut que tu arrêtes ! » et une photo souvenir6.
2018 : meurtre de Laurent Pasquali
Laurent Pasquali, pilote automobile, disparaît inexplicablement en 2018 à Levallois. Le , un crâne et des ossements humains sont découverts dans un bois à Cistrières. Ils ne sont pas immédiatement identifiés7. On apprend par la suite qu'il s'agit du corps de Laurent Pasquali. Il a été abattu8 et enterré dans ce bois en Haute-Loire9,10,11. Laurent Pasquali aurait touché 200 000 euros pour apposer un logo sur sa voiture de rallye durant les courses et n'aurait pas respecté les termes du contrat12.
Le 23 janvier 2023, RTL révèle qu'un policier, en poste au sein la Direction générale de la Sécurité intérieure, a reconnu en garde à vue avoir fourni l’adresse privée du pilote de rallye13. Il est aussi suspecté d’avoir effectué, en 2014, des surveillances et photographies de Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur-des-Fossés14.
2020 : affaire du syndicaliste d'Izernore
Interpellé dans le cadre de l'affaire, un ancien journaliste au Dauphiné libéré, Frédéric Vaglio, reconnaît avoir reçu en janvier 2020 d'« amis » entrepreneurs dans le domaine de la plasturgie un versement de 75 000 euros, en règlement d'une mission d'élimination d'un syndicaliste appartenant à la CGT. Celui-ci n'aurait échappé à l'assassinat que par le repli rendu nécessaire par l'échec de la tentative de meurtre de Marie-Hélène Dini, exposée ci-après. Mis en examen le pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime », ces « amis » sont écroués ; ils démentent totalement les accusations qui pèsent sur eux15,16,17.
Le 20 mai 2022, Libération révèle que Damien Abad, alors ministre des Solidarités, apparaît dans des écoutes policières18. Il aurait cherché à obtenir des informations à propos de l'enquête visant deux de ses amis entrepreneurs19. Ignorant qu'ils sont sur écoute, il promet à ses amis de contacter la préfète du département de l'Ain pour recueillir des informations18. Damien Abad répond à Libération qu'il aurait simplement voulu se renseigner, sans volonté d’interférer dans l’enquête.
2020 : projet d'assassinat de Marie-Hélène Dini
Le , Marie-Hélène Dini chef d’entreprise, à la tête d’une école de formation de coach sort de chez elle en retard à Créteil (Val-de-Marne). Elle aperçoit une voiture de police avec des policiers en train d'interpeller deux hommes. Les deux hommes sont découverts en possession d'armes, et la police découvre qu'ils sont gardiens d'un camp de la DGSE. Ils auraient eu pour ordre d’éliminer Marie-Hélène Dini, supposée être un agent ou une informatrice du Mossad, mais surtout, initiatrice d'une tentative de structuration de la profession de coach en France. Le commanditaire, un de ses concurrents, avoue avoir demandé son exécution car il craignait que la création d'un syndicat national ne fasse de l'ombre à son affaire8,20,21.
Suspects
Exécutants présumés
Pierre B. et Carl E. seraient les deux exécutants présumés qui travaillent pour la DGSE. Ils n'appartiennent pas au service action de la DGSE mais ils sont simplement des gardiens du camp d’entraînement de la DGSE à Cercottes. Ils ont comme pseudonymes : Dagomar et Adelard22.
Commanditaires présumés
Les commanditaires présumés semblent avoir pour point commun d'appartenir à une loge maçonnique nommée « Athanor » (nom médiéval du fourneau des alchimistes). Cette loge appartient à l'obédience Grande Loge de l'Alliance maçonnique française (GL-AMF). Créée au printemps 2012 à la faveur de la scission d’une autre obédience, la GL-AMF compte quelque 15 000 membres et 680 loges en France. Le , la loge mise en cause, installée à Puteaux, dans les Hauts-de-Seine, a été fermée par le nouveau grand maître23.
Réaction des obédiences et des organes maçonniques
Le journal Le Parisien qui évoque l'affaire en Une, sous le titre « Victime des tueurs francs-maçons », voit ce titre qualifié de « racoleur et putassier » par l'auteur du blog maçonnique Hiram.be, jugeant l'amalgame entre les auteurs des méfaits et leur qualité de franc-maçon comme teinté d'antimaçonnisme et alimentant les fantasmes véhiculés contre la franc-maçonnerie dans les milieux qui lui sont hostiles24.
La Grande Loge nationale française précise dans un communiqué que les noms des deux suspects apparaissent dans leur registre entre 2009 et 2012, année de leur départ de l'obédience, sans jamais avoir occupé de postes significatifs. Elle affirme son indignation devant des agissements putatifs qui salissent la franc-maçonnerie tout entière25,26.
Le grand maître du Grand Orient de France, dans une publication précise que le Grand Orient n'a aucun lien, ni même aucune connaissance de l'existence de cette loge maçonnique n 1, mise en cause dans les chroniques criminelles des médias français. Il affirme, tout en respectant la présomption d'innocence, que de tels agissements sur lesquels toute la lumière doit être faite, rejaillissent sur la franc-maçonnerie qui reste un ordre et une association humaniste respectueuse sans conditions des lois de la République27,28.
Pour sa part la Grande Loge de l'Alliance maçonnique française à laquelle appartenait la loge Athanor, dissoute en février et à laquelle sont rattachés plusieurs protagonistes de l'affaire, rappelle « qu’en tant qu’obédience maçonnique, elle prône le respect strict et absolu de toutes les lois en vigueur dans notre République ». Elle suspend les membres incriminés jusqu'au rendu de l'enquête29.
Notes et références
Notes
- La loge maçonnique n'appartenant pas à son obédience.
Références
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- Daniel Lauret, « Un crâne et des ossements humains découverts dans un bois à Cistrières (Haute-Loire) » [archive], sur La Montagne, (consulté le ).
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- Lionel Ciochetto, « Les ossements découverts à Cistrières ont enfin été identifiés, le début de "l'affaire Pasquali" » [archive], sur La Montagne, (consulté le ).
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- « Corps de Laurent Pasquali trouvé dans les bois de Cistrières : le pilote devait de l’argent à un sponsor » [archive], sur L'Éveil de la Haute-Loire, (consulté le )
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- Fatima Bouyablane, « AIN : des tueurs à gage en lien avec les renseignements devaient tuer un syndicaliste, une cheffe d'entreprise écrouée » [archive], sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes, (consulté le )
- Thomas Prouteau, « Francs-maçons criminels : deux commanditaires d’un contrat présumé sur un syndicaliste interpellés » [archive], sur RTL, (consulté le )
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- Gérard Plumecoq (Geplu), « Tentative d'assassinat de Puteaux : « Athanor », une loge de la GL-AMF » [archive], sur Hiram.be, (consulté le ).
- Gérard Plumecoq (Geplu), « Un beau titre bien racoleur, bien putassier... » [archive], sur Hiram.be, (consulté le ) .
- Jean-Laurent Turbet, « GLDF : Le Grand-Maître réagit concernant les présumés tueurs, francs-maçons et membres de la DGSE dont il est question dans la presse. » [archive], sur Bloc notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités (consulté le ).
- « Communiqué du Grand Maître » [archive], sur gldf.orf, (consulté le ).
- Jean-Laurent Turbet, « GODF : Communiqué concernant l'affaire de la « Loge Puteaux » et les présumés assassins. » [archive], sur Bloc notes de Jean-Laurent sur les Spiritualités (consulté le ).
- « Communiqué de Presse du 4 février 2021 » [archive], sur godf.org, (consulté le ).
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