Sans surprise, le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui a fait partie de gangs népalais dans les années 1980 (trafics d'or, d'enfants, etc...) s'affiche aussi toujours très régulièrement comme un partisan du Dalaï-Lama et de ses moines.
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Anadolu Agency via AFP
De la "beauté des femmes" au "suce ma langue" à un enfant : quand le dalaï-lama ne reste pas zen
Bonze
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Le dalaï-lama a déclenché une vive polémique ce lundi 10 avril sur les réseaux sociaux, après la diffusion d’une vidéo où il demande embrasse un petit garçon sur la bouche et lui demande de lui « sucer la langue ». Auparavant le chef spirituel du bouddhisme tibétain avait déjà suscité un certain malaise à cause de ses propos controversés, notamment sur les femmes.
« Suce ma langue. » La phrase – lunaire – est sortie de la bouche du haut chef spirituel du bouddhisme tibétain. Dans un extrait vidéo diffusé ce lundi 10 avril sur les réseaux sociaux, on observe le dalaï-lama embrasser un petit garçon sur la bouche, en lui relevant le menton de la main. Puis, l’octogénaire se penche vers l’enfant et lui demande de lui « sucer la langue ». La séquence, qui date du 28 février, se déroule à Dharamsala, en Inde. Le dalaï-lama était alors invité par la Fondation M3M, la « branche philanthropique » du promoteur immobilier M3M. L’extrait a entraîné un tombereau de critiques sur les réseaux. Des internautes ont qualifié son attitude de « dégoûtante » et d'« absolument malsaine ».
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Dans la foulée, un communiqué a été partagé sur son compte Twitter officiel : « Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu'à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer […] Sa Sainteté taquine souvent les personnes qu'elle rencontre de manière innocente et ludique, même en public et devant les caméras. Il regrette cet incident. » Sauf que ce dérapage est loin d’être le premier. Le chef spirituel, censé incarner la tolérance qui symbolise la philosophie bouddhiste, s’est déjà illustré à plusieurs reprises par des propos sexistes ou sur les migrants.
Les femmes et la beauté
En 2013, le dalaï-lama accorde un entretien à CBS. Au départ, il se contente d’affirmer son penchant pour les « femmes séduisantes », avant d’ajouter « que pour les maris, une large partie de l’argent est utilisée par les épouses ». Rebelote en 2015 quand il donne une interview à la BCC. Il est cette fois interrogé sur la personne qui pourrait lui succéder. Et si le futur chef spirituel des bouddhistes se révélait être une femme ? Alors, « elle devrait avoir un visage très très séduisant », assume le dalaï-lama qui en rajoute une couche, à grand renfort de clichés : « Les femmes, biologiquement, ont plus de possibilités de montrer de l’affection et de la compassion. » Des propos qui résonnent étrangement quand on sait qu'en 2016, le dalaï-lama s'est distingué par son silence face aux scandales sexuels du lama Sogyal Rinpoché.
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Le chef spirituel bouddhiste est interrogé quatre ans plus tard, en juillet 2019, toujours par la BBC. La journaliste soulève à nouveau l’hypothèse d’une femme qui pourrait prendre sa suite. « Pourquoi pas, abonde le dalaï-lama. Mais elle devra être belle sinon elle sera inutile. » L’intervieweuse lui rétorque alors que la personnalité intérieure prime sur le physique, ce à quoi le dalaï-lama répond : « Les deux (comptent), je pense. » Malaise. Son service de communication tente de sauver les meubles : « Sa Sainteté s’est opposée à ce que la femme soit traitée comme un objet et a constamment mis l’accent sur la nécessité pour les gens de se lier à un niveau plus profond, plutôt que d’être otages ».
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