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mercredi 29 mars 2023

Gérald Bronner, le valet plus royaliste que le roi

 

 

 

Il n'en a même pas conscience, c'est clair. Et pourtant ça crève les yeux.

Il y a quelques années, après le décès d'un de mes contradicteurs dans une série de procédures hallucinantes toujours initiées à mon encontre par certains de mes harceleurs agissant sur commande de mes anciens employeurs mafieux, j'avais appelé sa veuve pour lui présenter mes condoléances, sans lui dire qui j'étais par rapport à son mari, mais simplement que je l'avais connu, ce qui était vrai.

Il s'agissait d'un fonctionnaire brestois certainement d'origine assez modeste et portant un nom breton.

Sa femme m'a raconté qu'il avait toujours souffert du mépris de ses supérieurs hiérarchiques français vis-à-vis de leurs subalternes d'origine bretonne, dont il était. Dans son administration, les serviettes et les torchons ne se mélangeaient pas, disait-elle.

Il est mort d'un cancer du poumon - sans grande surprise pour ceux qui comme moi ont pu le rencontrer dans son bureau et voir tout ce qu'il fumait... Il était bien manifestement très stressé dans son travail.

En fait, il était tellement désireux d'obtenir de sa hiérarchie une reconnaissance qu'il n'a jamais eue qu'il a toujours continué à travailler pour son administration, même malade, et jusqu'aux tout derniers instants avant son décès, au lit, sur son ordinateur. Son boulot consistait à justifier par des tas d'inventions délirantes des taxations ou impositions arbitrairement mises à la charge de contribuables aux ressources très limitées, par exemple des chômeurs, en sachant qu'au moins ceux-là n'auraient pas les moyens de se défendre, et seraient par conséquent obligés de payer ou donner à l'Etat tout ce qui pouvait encore leur rester pour vivre. Jusqu'au tout dernier moment avant son décès, il a donc continué à s'acharner sur ces pauvres gens, pour la plupart eux aussi d'origine bretonne, jusqu'à en conduire certains jusqu'au suicide.

En Bretagne, dans toutes les administrations, on rencontre régulièrement de ces petits fonctionnaires aux noms bretons qui, investis d'une représentation de l'Etat qui les flatte au plus haut point, estiment n'en faire jamais trop pour détruire ceux de leurs voisins ou cousins bretons que l'Administration leur a désignés de manière arbitraire ou injuste, sans aucune raison valable. Ces fonctionnaires sont en fait toujours à la recherche d'une intégration ou d'une assimilation qu'ils n'obtiendront jamais.

Ce sont un peu nos harkis bretons.

Le cas de Gérald Bronner, qui nous met à peu près tous "complotistes" ou "paranoïaques", c'est-à-dire juste bons à être exclus de tout tissu social et détruits en psychiatrie pour des intérêts qui ne devraient pas être les siens, est exactement le même.


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