Un des gendarmes et activistes de l'extrême-droite suspectés d'être à l'occasion le "géant", Claude Delperdange, assassiné en 1991 par sa femme, organisait des orgies qui étaient filmées...
D'où les cassettes que conservait précieusement le concierge de l'Auberge du Chevalier, torturé et tué le 23 décembre 1982 ?
L'ancien gendarme Christiaan Bonkoffsky révèlera en 2015 avoir été le "géant".
Epilogue à Liège dans la mystérieuse affaire Delperdange L'épouse est reconnue coupable mais n'est pas condamnée!
Article réservé aux abonnésEpilogue à Liège dans la mystérieuse affaire Delperdange L'épouse est reconnue coupable mais n'est pas condamnée!
Exaspérée par les violences de son mari, elle l'avait froidement abattu en juillet 91 avant de se rendre et de passer aux aveux.
Jusqu'à son terme, l'affaire Delperdange aura donc conservé sa part de mystère. Et le jugement de ce dossier de meurtre a même ménagé une ultime surprise. La prévenue a été reconnue coupable, mais le jury, composé de professionnels, ne l'a pas condamnée!
Depuis le 12 juillet 1991 et la mort de Claude Delperdange, l'affaire a suscité commentaires et rumeurs. Rappel des faits et mise en contexte expliquent les précautions prises par la justice liégeoise. Pas une lenteur inadmissible.
Tueurs du Brabant: ce que l'on sait de Christian Bonkoffsky, soupçonné d'être le "géant"
Par RTBF
Les anciens collègues de Christian Bonkoffsky, interrogés ce lundi, vont-ils apporter de nouvelles informations sur les tueurs du Brabant?
Christian Bonkoffsky, décédé il y a deux ans, est en effet suspecté d'être "le géant", un des membres actifs de la bande qui a commis des braquages sanglants dans les années 80.
Il n'y a ce stade aucune certitude sur sa participation aux tueries du Brabant, qui ont fait 28 morts entre 1982 et 1985, mais plusieurs éléments troublants:
- Sa ressemblance physique avec les portraits-robots diffusés à l'époque, et ses lunettes quasiment identiques: il était effectivement très grand. Plus d'un mètre nonante.
- Lors de la deuxième vague de tueries en 1985, le gendarme était à chaque fois absent de son travail au moment des braquages
- Selon la DH, le lendemain de l'une des tueries, le gendarme aurait envoyé un certificat de maladie pour blessure au pied. Et lors d'une attaque ultérieure, l'un des agresseurs boitait.
- Le témoignage d'un membre de sa famille qui affirme que Christian Bonkoffsky lui a révélé sur son lit de mort être le fameux "géant" des Tueurs du Brabant.
"L'information initiale venant d'un membre de sa famille a pu être recoupée et contrôlée sur base d'autres éléments" confirme le procureur général de Liège Christian De Valkeneer.
Christian Bonkoffsky a terminé sa carrière au commissariat d'Alost, auparavant il faisait partie de la brigade Diane, une unité spéciale de la gendarmerie créée après les attentats des JO de Munich de 1972. Les agents engagés à l'époque avaient un profil bien particulier, comme en témoigne l'ancien commandant de la brigade Eric Liévin: "Il fallait engager des gens qui auraient suffisamment de sang froid pour risquer leur vie quand il le fallait. Mais ils avaient les défauts de leurs qualités, et il fallait pouvoir bien contrôler ces personnes qui pouvaient mal tourner."
Christian Bonkoffsky a quitté la brigade au début des années '80, c'est-à-dire au moment du début des attaques.
Les familles concernées veulent en tout cas croire à un sursaut de l'enquête, notamment chez Bozidar Djuroski, qui a vu mourir son père à ses côtés à Braine-l'Alleud en 1985 et qui a à l'époque croisé le regard noir du tueur. Un regard... qu'il dit avoir recroisé quelques années plus tard chez un policier du bureau d'Alost. Mais son témoignage avait été classé sans suite.
"Je ne l'ai pas dit directement, ça m'a bouleversé. Je ne savais pas trop quoi faire", explique-t-il. Le témoignage qu'il fera ensuite sera classé sans suite.
"Mon père m'a dit: couche-toi! Avant de me coucher, j'ai vu un individu devant moi occupé à tirer", raconte-t-il. "Il était à cinq ou six mètres de notre camionette", explique-t-il. "J'ai vu son visage, il avait un regard sombre et expressif."
"J'espère qu'un jour on pourra mettre un nom sur les faits, sinon je me dis que j'ai été blessé pour rien, que mon père est mort pour rien. C'est comme si c'était hier pour moi, je n'ai pas encore fait mon deuil. Ça a déstabilisé toute ma vie", poursuit Bozidar Djuroski.
Patricia Finné, fille d'une des victimes, espère maintenant que le pion "Christian B." fasse tomber d'autres pions, des gens qui seraient encore en vie, et dont elle espère qu'"ils vont payer".
https://www.7sur7.be/home/si-j-estime-que-christiaan-etait-capable-de-tuer-des-enfants-oui~a0962c9a/
"Si j'estime que Christiaan était capable de tuer des enfants? Oui"
Tueurs du Brabant"Ça me hantait. Pouvais-je vraiment considérer que mon copain était à même de tirer sur des enfants? En fait, oui. Il me l'a assez répété, tel quel: si on me donne un ordre, quel qu'il soit, je m'exécute sans réfléchir". Het Laatste Nieuws a glâné des détails sur celui qui serait le "Géant" auprès de ceux qui l'ont bien connu. Ils font le portrait d'un homme frustré, trahi, obsédé par son corps d'élite et les communistes et évoluant dans une police peu fréquentable.
Christian B. serait le Géant des tueurs du Brabant: solitaire passionné d'arme, il avait déjà été suspecté mais jamais interrogé
Le nom de l'ex-gendarme auquel s'intéressent les enquêteurs chargés de
faire la lumière sur les Tueries du Brabant, et qui pourrait avoir été
le "Géant" de la bande, était déjà apparu dans ce dossier en 1999, écrit
Het Nieuwsblad ce dimanche.
Une ressemblance entre l'image numérotée "19" et C. B., l'ancien gendarme d'Alost
Selon
le journal flamand, le nom de l'ancien membre des unités d'élites
Groupe Diane est apparu dans l'enquête sur les Tueries du Brabant en
1999, après la diffusion d'une deuxième série d'affiches présentant des
portraits-robots des présumés tueurs. Quelque 1.300 informations et
signalements étaient alors parvenus aux enquêteurs, dont plusieurs
pointaient une ressemblance entre l'image numérotée "19" et Christian
B., l'ancien gendarme de Termonde.
La raison pour laquelle cette potentielle piste n'a pas été poursuivie est un mystère
Le
fait qu'il était un ancien du Groupe Diane était un autre élément
interpellant, qui rendait son profil plausible. Le journal indique que
les enquêteurs se souviennent du nom, peu commun, de Christian B., mais
que la raison pour laquelle cette potentielle piste n'a pas été
poursuivie est un mystère. "Chaque nom était placé dans une sorte
d'ordre, en fonction des éléments qui le rendaient plus ou moins
intéressant par rapport à l'enquête. Peut-être qu'il manquait alors
d'éléments pour faire de C. B. un suspect potentiel", a appris le Nieuwsblad.
Des indices coïncident
Ce
gendarme de Termonde avait déjà été considéré comme un potentiel
suspect. Certains éléments sont troublants: les lunettes, le nez, les
certificats médicaux que remettait Christian B. pour ses absences les
jours des attaques, cette blessure au pied avant la tuerie d'Alost alors
que des témoins ont justement évoqué un assaillant qui boitait.
Un voisin de Christian B. le décrit
Christian
B. faisait partie de l'unité d'élite de la gendarmerie, avant d'être
mis à la porte en 1982. Il était alors retourné à la police de Termonde.
Un de ses anciens collègues gendarme a découvert son visage ce matin
dans la presse. Il se dit surpris et déçu. "Oui, c'était quelqu'un
de nerveux. Si je devais le décrire, je dirais qu'il était un peu
spécial, mais rien de vraiment particulier. En tout cas, rien qui
laissait présager ce qui s'est produit", confie le voisin.
Solitaire, brièvement marié, l'homme a longtemps vécu chez ses parents.
Il avait une passion pour les armes et le carnaval. Il était
vice-président d'une association carnavalesque de Termonde.
Avant de mourir en mai 2015, Christian B. aurait livré d'autres noms à son frère.
Tueries du Brabant: le «Géant» présumé aurait été renvoyé du Groupe d’élite après un incident
Chris B., l’ancien gendarme décédé considéré comme le «Géant» des Tueurs du Brabant, a été renvoyé de l’unité spéciale Groupe Diane au début des années 1980 après un incident de tir à Zaventem, écrit De Standaard mardi. L’information a été confirmée par Geert Lenssens, l’avocat du frère de Chris B.
Publié le 24-10-2017 à 11h49
Chris B. faisait partie de l’unité spéciale de la gendarmerie belge, Groupe Diane, au début des années 1980. Il en a été renvoyé après un incident de tir à Zaventem. Les circonstances restent floues mais B. a affirmé à sa famille que son arme avait été sabotée.
«Chris B. a confirmé à plusieurs reprises à mon client qu’il avait été piégé», signale Me Lenssens, l’avocat du frère du supposé Géant. «Il a toujours soutenu la version du sabotage.»
Selon son frère, Chris B. était très amer après l’incident. «Son frère se demande maintenant si cette mise à l’écart n’avait pas pour but de le recruter», explique Me Lenssens à la VRT. «Il pense que des collègues de Chris B. étaient peut-être déjà membres de la bande et qu’ils ont manipulé son arme. S’il était suspendu du groupe d’élite alors il pouvait peut-être rejoindre la bande.»
Chris B. a commencé à boire après son renvoi du Groupe Diane, écrit encore De Standaard. «Selon certaines sources proches de l’enquête, la possibilité existe que B. ait recherché d’autres anciens gendarmes frustrés. Les noms les plus fréquemment cités sont ceux de Madani Bouhouche, Robert Beijer, Martial Lekeu et Christian Amory – soit les noms le plus souvent mentionnés dans le dossier des Tueries du Brabant.»
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christiaan_Bonkoffsky
Christiaan Bonkoffsky
Termonde
(à 61 ans)Décès
AlostNationalité Activité Autres informations A travaillé pour Christiaan Bonkoffsky, né à Termonde le et mort à Alost le , est un gendarme belge soupçonné d'être l'une des trois personnalités ayant participé aux tueries du Brabant entre 1982 et 1985.
Biographie
Après ses études de commerce, il s'est inscrit à l'école de gendarmerie. En tant que gendarme, il est devenu membre du Groupe Diane1, une unité d'élite, où il a été formé pour combattre le banditisme et le terrorisme.
À la fin des années 1970, Chris Bonkoffsky est actif dans le milieu du carnaval de Termonde. Il est vice-président de l'association De Tijlvrienden2.
Dans les années 1980, il est sanctionné à la suite d'un incident de tir à Zaventem et muté à la brigade d'Alost. Fin 1992, il se marie mais son épouse le quitte trois mois plus tard. Il divorce officiellement en 1998. Sa femme a déclaré qu'il était déjà dépendant à l'alcool à ce moment-là3. En 2001, à l'occasion de la réforme de la police, il est muté à la police communale d'Alost où il travaille jusqu'à sa retraite en 20114.
Bonkoffsky meurt le 14 mai 2015 à Alost sans enfants5.
Tueries du Brabant
La Justice belge le suspecte d'avoir été le Géant des Tueries du Brabant lors de la seconde vague d'attentats en 19856,7. Son nom était déjà cité dans le dossier judiciaire. Il se serait confessé à son frère quelques instants avant sa mort.
Un ami de jeunesse qui le connaissait pendant la période des attentats, l'a décrit comme étant « extrêmiste et (...) militariste. »8 Selon lui, Bonkoffsky aurait dit : « Il faudrait faire un coup d'état et le pouvoir devrait retourner chez nous ». Un des motifs possibles des crimes des tueries du Brabant serait une tentative de coup d'état9,10.
Voir aussi
Notes et références
- (nl) « Biecht op sterfbed zet België op spoor Bende van Nijvel » [archive], NRC (consulté le )
- (nl) « Het dubbelleven van De Reus: ondervoorzitter bij lokale carnavalsvereniging en lid van Bende van Nijvel » [archive], HLN (consulté le )
- « Ex-vrouw schetst geen fraai beeld van Reus van Bende van Nijvel » [archive]
- (nl) « ‘Korpschef politie Aalst: Verschillende mensen bij ons hebben het moeilijk om hiermee om te gaan » [archive], VRTNWS (consulté le )
- (nl) « Broer, ik ben bij de Bende van Nijvel geweest » [archive], De Standaard (consulté le )
- (nl) Leen Vervaeke, « Bekentenis op sterfbed: rijkswacht was betrokken bij overvalreeks op Belgische supers in jaren tachtig » [archive], De Volkskrant (consulté le )
- (nl) « Na 32 jaar lijkt doorbraak ophanden in onderzoek Bende van Nijvel » [archive], Trouw (consulté le )
- (nl) « “Ik gaf naam van ‘De Reus’ al in 1998 aan de politie” » [archive], HLN
- VRT: de-bende-van-nijvel [archive]
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