« Je me constitue partie civile pour connaître le projet d’assassinat de l’extrême droite contre moi », a déclaré l’homme politique sur Twitter. « Pourquoi m’avoir laissé une fois de plus sans alerte ? Jusqu’à quel point un projet d’assassinat ne concerne pas sa cible ? Ça suffit ! », a-t-il ajouté.
Et moi, alors ? Il s'imagine peut-être que je suis avertie de tous les projets d'assassinat qui me visent depuis les années 1990 ?
Menacée, oui. J'ai toujours été menacée de mort et ai bien fait l'objet de plusieurs tentatives d'assassinat.
Même chose pour tous mes proches.
Et nous n'avons aucun parti politique ni service spécialisé pour veiller à notre sécurité.
On peut même dire que nous les avons à peu près tous sur le dos, en complicité avec des salopards comme Arnaud Hell à Brest.
Jean-Luc Mélenchon se constitue partie civile après avoir été visé par un projet d’attentat
Quatre hommes seront jugés en juin pour avoir projeté d’assassiner le leader de La France insoumise. Ce dernier souhaite avoir accès au dossier.
Visé par un projet d’attentat, Jean-Luc Mélenchon souhaite contre-attaquer. Le leader de La France insoumise (LFI) annonce vouloir se porter partie civile dans le procès de quatre hommes ayant projeté de l’assassiner, selon une information de France info. « Je me constitue partie civile pour connaître le projet d’assassinat de l’extrême droite contre moi », a déclaré l’homme politique sur Twitter. « Pourquoi m’avoir laissé une fois de plus sans alerte ? Jusqu’à quel point un projet d’assassinat ne concerne pas sa cible ? Ça suffit ! », a-t-il ajouté.
Le rappeur Médine et le Crif également visés
« Comme depuis six ans, campagne incluse, LFI veille sur ma sécurité. Je ne demande aucune protection au gouvernement. Mais je veux être informé des tentatives de meurtres quand elles sont découvertes pour organiser ma sécurité contre les complices. C’est trop ? », poursuit l’ancien candidat à la présidentielle. Le procès dans lequel Jean-Luc Mélenchon souhaite se constituer partie civile aura lieu fin juin devant la cour d’assises spéciale des mineurs.
Il verra comparaître quatre hommes membres d’un groupuscule d’ultradroite nommé « projet WaffenKraft », soupçonnés d’avoir planifié entre 2017 et 2018 un attentat visant le chef de LFI et ses meetings. Les suspects auraient également prévu de s’en prendre au rappeur Médine et au Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Des armes, munitions et produits servants à la fabrication d’explosifs avaient été retrouvés au domicile de l’un d’entre eux. La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) entend également se porter partie civile dans ce dossier.
Ce procès sera le premier aux assises concernant le terrorisme d’extrême-droite, les autres ayant eu lieu devant le tribunal correctionnel. Ces dernières années, une dizaine de procédures concernant ce type de terrorisme ont été ouvertes par le pôle antiterroriste de Paris. Selon un magistrat cité par l’AFP, cette menace est « prise très au sérieux » et « monte en puissance ».
Jean-Luc Mélenchon, Médine et le Crif visés par des projets d’attentat d’ultradroite
Quatre suspects, dont un gendarme, seront jugés aux assises en juin pour leur implication supposée dans des projets d’attentats. Parmi leurs cibles : la figure de la France Insoumise, le rappeur havrais ou encore la fédération juive.
TERRORISME - Quel rapport entre le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon et le rappeur Médine ? A priori aucun, si ce n’est qu’ils ont tous été visés par des projets d’attentats liés à l’extrême droite entre 2017 et 2018, selon une enquête de Politis parue mercredi. Alors que quatre suspects, dont un gendarme, doivent être jugés devant la cour d’assises spéciale des mineurs au mois de juin, la figure de La France insoumise a annoncé ce jeudi 11 mai son intention de se porter partie civile.
D’après l’ordonnance de mise en accusation dont l’Agence France presse (AFP) a eu connaissance, signée en mai 2022 mais révélée mercredi par Politis, les accusés adhéraient « aux idées véhiculées par l’extrême droite néonazie ». Ils avaient aussi participé à un forum de discussion privé nommé « projet WaffenKraft », créé par l’un des protagonistes, mineur de 17 ans.
Un projet de tir de sniper contre Mélenchon
D’après les juges, son objectif était « clairement, au-delà des échanges sur l’idéologie, de préparer des actions qui avaient très rapidement dérivé vers l’élaboration de projets terroristes sous l’impulsion d’Alexandre Gilet », âgé de 22 ans à son interpellation en 2018, et qualifié de « plus radical et plus motivé ». Parmi les « cibles et dates précises » évoquées par Alexandre Gilet, figurent « des meetings de Jean-Luc Mélenchon (avec un projet assez précis de tir de sniper dissimulé dans un coffre de voiture) ».
D’autres cibles, comme des dîners du Crif ou des concerts du rappeur Médine, tous deux régulièrement cibles de l’extrême droite radicale, étaient également citées par le gendarme, selon Politis.
« Je me constitue partie civile pour connaître le projet d’assassinat de l’extrême droite contre moi », a tweeté l’ancien candidat à la présidentielle, qui dénonce : « Pourquoi m’avoir laissé une fois de plus sans alerte ? Jusqu’à quel point un projet d’assassinat ne concerne pas sa cible ? Ça suffit ».
Le premier dossier terroriste d’ultradroite jugé aux assises
Le renvoi devant le tribunal ayant déjà été prononcé, Jean-Luc Mélenchon devra attendre le début du procès en juin pour faire sa demande de constitution de partie civile. L’enquête a révélé qu’Alexandre Gilet avait à son domicile des kalachnikovs, des munitions, un équipement de laboratoire et des produits précurseurs d’explosifs (TATP). Et qu’il s’entraînait à leur maniement.
« À la manière des tueurs de masse de l’ultra-droite », Alexandre Gilet a rédigé « un manifeste de passage à l’acte terroriste, détaillant notamment des fusillades ou des actions au camion-bélier ». Il a aussi effectué « des recherches » « sur ce qui s’apparentait à des cibles » : mosquées, institutions juives ou quartiers à fortes communautés étrangères, détaille l’ordonnance de mise en accusation. Un cinquième protagoniste, qui avait 14 ans à l’époque, sera, lui, jugé par le tribunal pour enfants au vu de son jeune âge au moment des faits.
C’est la première fois qu’un dossier terroriste d’extrême droite est jugé aux assises en France, tous les autres l’ayant été devant le tribunal correctionnel. Ces dernières années, une dizaine de procédures en lien avec l’ultradroite ont été ouvertes au pôle antiterroriste de Paris. Une menace « prise très au sérieux » et qui, selon un magistrat antiterroriste parisien à l’AFP, « monte en puissance ».
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