A cette heure, on n'en sait toujours pas beaucoup plus.
L'individu blessé par les gendarmes ne serait a priori pas radicalisé, mais son identité n'a pas été établie avec certitude. Son pronostic vital est engagé et le gendarme ayant fait feu a été placé en garde à vue.
Précisons que Mornas se trouve à environ 30 km de Sorgues et 23 km de Bagnols-sur-Cèze, d'où est originaire la pute Céline Verdier du TJ de Brest, qui n'est pas responsable de la mort de seulement 28 personnes (tueries du Brabant), mais de plusieurs centaines, sans compter tous les blessés (attentats islamistes dont elle complice depuis mars 2012).
Il convient également de noter que le bus attaqué samedi soir se rendait à Lyon.
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Vaucluse : l’homme blessé par des gendarmes après les avoir menacés a priori pas radicalisé
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La victime se serait précipitée vers des gendarmes en brandissant une barre en fer, un couteau et criant « Allah akbar »
L’homme qui avait été blessé dimanche dans le Vaucluse par des gendarmes après les avoir menacés était entre la vie et la mort lundi et « aucun élément » ne laisse penser à ce stade à « une potentielle radicalisation », selon le parquet de Carpentras. Toutefois, une évaluation est toujours « en cours sur la question de la saisine du parquet national antiterroriste au vu du contexte », a précisé Hélène Mourges, procureure de la République de Carpentras dans un communiqué.
Concernant son profil, « la consultation des fichiers sur les premiers éléments d’identité […], qui devront toutefois être confirmés par des éléments scientifiques, n’apporte, pour l’heure, aucun élément sur une potentielle radicalisation », selon la procureure.
L’identité de cet homme, hospitalisé dans un état grave et dont le pronostic vital est engagé, n’est pas pour l’heure établie, a précisé une source proche de l’enquête.
Le gendarme ayant fait feu a lui été placé en garde à vue, a-t-elle ajouté.
Un lien avec un accident de bus ?
Les faits se sont produits dimanche en début d’après-midi sur la commune de Mornas, près d’Orange. Appelés pour un feu de broussailles, des gendarmes du peloton autoroutier d’Orange ont voulu contrôler un homme, mais ce dernier les a menacés « à l’aide d’une barre en métal en criant + Allah akbar + (Dieu est le plus grand, NDLR) ». S’en est suivie « une altercation physique » puis « un des gendarmes a fait feu sur cet individu avec son arme de service », rapporte la procureure.
Ces faits se sont produits au lendemain d’un accident de bus sur l’autoroute A7 sur cette même commune de Mornas, provoqué par l’un des passagers qui « a voulu s’emparer du volant », a ajouté cette source. À ce stade des investigations, il n’est pas possible d’établir formellement un lien entre l’accident de bus, qui a fait 14 blessés légers selon les pompiers, et la personne blessée par les gendarmes dimanche.
Le parquet de Carpentras a de son côté ouvert trois enquêtes, l’une concernant l’accident de bus pour blessures involontaires par conducteur, une autre pour les violences sur les gendarmes et une dernière pour violences par dépositaires de l’autorité publique, a indiqué l’une des sources proches de l’enquête.
Les investigations sont confiées à la brigade de recherches d’Orange et la section de recherches de Nîmes.
Gendarmes attaqués à Mornas : le parquet national anti-terroriste pourrait se saisir de l’affaire
Les mots prononcés par le mis en cause laissent à penser à un acte à vocation terroriste mais la piste d'actes commis par un déséquilibré n'est pas non plus à écarter
Immédiatement après l'accident, qui s'est produit vers 21h30, ce 6 mai, Hélène Mourges avait tout d'abord saisi les gendarmes de la brigade de recherche d’Orange de faits qualifiés de blessures involontaires par conducteur par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité et de prudence imposée par la loi ou les règlements et non-assistance à personne en danger. Mais très vite, la piste de la responsabilité du chauffeur de ce bus Blablacar parti à 19h30 de Marseille en direction de Lyon a été écartée au profit de l'intervention d'un tiers, l'enquête étant recentrée du chef de violences avec arme. Ce sont les premières auditions de témoins qui ont permis de conclure qu’un individu entre 30 et 40 ans, de sexe masculin et qui avait pris la fuite, avait tenté de s’emparer du volant du chauffeur, causant ainsi l’accident. Un acte volontaire et réfléchi, l'homme s'étant levé du fond du car avant de le traverser et d'agir en quelques secondes. Treize personnes sur les 36 passagers avaient été conduites à l'hôpital, dont un bébé de 3 mois et une personne qui a dû être hospitalisée en soins intensifs.
Concernant les faits de dimanche, la procureure de Carpentras indique que "vers 14 heures, les gendarmes du peloton autoroute d’Orange intervenaient sur un feu de broussailles à proximité de l’aire de Mornas, et procédaient au contrôle d’un individu qui menaçait les gendarmes à l’aide d’une barre en métal en criant « Allah Akbar ». Suite à une altercation physique, un des gendarmes faisait feu sur cet individu avec son arme de service." Une témoin a confirmé à La Provence avoir entendu au moins six coups de feu, l'homme étant atteint de cinq balles.
Deux enquêtes ouvertes
Deux enquêtes ont alors été ouvertes, l'une confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie d’Orange du chef de violences sur dépositaire de l’autorité publique avec arme ayant entraîné une incapacité totale de travail n’excédant pas 8 jours. Elle vise l'homme qui a menacé les militaires et dont le pronostic vital est toujours à cette heure, engagé. L'autre a été confiée à la section de recherche de Marseille du chef de violences par dépositaire de l’autorité publique avec arme. Elle vise la militaire qui a tiré et qui a été placée en garde à vue à l'issue des faits. La question du mobile est évidemment centrale. Les mots prononcés par le mis en cause laissent à penser à un acte à vocation terroriste mais la piste d'actes commis par un déséquilibré n'est pas non plus à écarter. "Une évaluation est en cours sur la question de la saisine du parquet national anti-terroriste au vu du contexte", exprime d'ailleurs Hélène Mourges.
De nombreuses investigations sont en cours pour déterminer avec certitude que les deux faits ont été commis par la même personne même s'il n'existe que très peu de doutes à la vue de la localisation des deux passages à l'acte. L'homme qui a attaqué les gendarmes aurait pu se dissimuler toute la nuit dans cette zone très boisée, à proximité immédiate d'une habitation avant de surgir de bosquets au moment de l'intervention des militaires suite au léger incendie. La procureure de conclure que "la consultation des fichiers sur les premiers éléments d’identité relatifs à la personne blessée par arme à feu, qui devront toutefois être confirmés par des éléments scientifiques, n’apporte, pour l’heure, aucun élément sur une potentielle radicalisation".
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