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jeudi 4 mai 2023
Héritage de François Léotard : quoi qu'est-ce ?
On va pouvoir en parler, oui ou non ?
Le politique, a fortiori le ministre ou l'ancien ministre, a toujours été protégé par des gardes du corps dont l'un était présent à ses obsèques et témoigne :
"Plus que son garde du corps, je faisais partie intégrante de sa famille.
J’ai eu la chance de participer à un voyage en Chine avec lui. Il a été
l’un des premiers hommes politiques à nouer des contacts avec Taïwan."
Ce n'est pas du tout le cas de tous ceux qui aujourd'hui continuent à payer le prix fort pour les contrats d'armement qu'il a signés en 1994 avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite, dont certaines anomalies étaient révélées par la presse dès août 2001, avant les attentats du 11 septembre.
L'affaire de l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 est actuellement au point mort. Les autres ne remontent jamais jusqu'aux véritables commanditaires et organisateurs.
Elles avaient bien commencé dès les années 1990 avec le GIA et se sont poursuivies allègrement à compter de mars 2012 avec le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, trafiquant de drogue et pédophile notoire, comme nouveau chef terroriste.
Désormais, quand un tel ou telle autre dérange un des criminels de l'organisation mafieuse, il lui suffit de claquer des doigts et les islamistes arrivent et décapitent. C'est cool.
"Avant François, j’avais déjà participé à la campagne électorale
de son papa, André. Puis, j’ai vu arriver François avec qui j’ai
également bataillé face à l’opposition socialiste."
"Plus que son garde du corps, je faisais partie intégrante de sa famille.
J’ai eu la chance de participer à un voyage en Chine avec lui. Il a été
l’un des premiers hommes politiques à nouer des contacts avec Taïwan."
"C’était un homme vraiment brillant. D’une très haute culture…"
<i>Libération</i>
révèle une affaire très similaire à celle des frégates de Taiwan et
mettant en cause François Léotard, alors ministre de la Défense.
Par L'Obs
·Publié le
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Le journal Libération
révèle dans son édition de vendredi une affaire très similaire à celle
des frégates de Taiwan, dont l'instruction judiciaire menée par Renaud
Van Ruymbeke est toujours en cours. Le quotidien affirme que la vente de
deux frégates armées, et d'une troisième en option, à l'Arabie Saoudite
suscite les mêmes interrogations que le premier dossier.
Cette vente, qui remonte à 1994, sous le gouvernement Balladur, porte
sur un montant de 20 milliards de francs, 28 avec la troisième frégate.
Les commissions s'élèvent alors à quelque 18% du montant, soit 5
milliards de francs. Avisé en 1996, soit quelques mois après son
élection à la présidence de la République, Jacques Chirac aurait fait
tout simplement disparaître l'accord, plusieurs anomalies de taille lui
ayant été signalées par son administration.
Anomalies
La première de ces anomalies concerne l'ampleur de la rétribution d'un
intermédiaire saoudien, Ali Ben Mussalam, qui, avec deux associés, doit
empocher 8% du marché, soit 2,2 milliards de francs sur les 5 milliards
de commission. "Deuxième bizarrerie", note Libération, "le
contrat passé avec cet intermédiaire verrouille pour cinq ans les
affaires à venir signées par la Sofresa" (Société française
d'exportation de matériels avancés), office de l'Etat français, avec
l'Arabie Saoudite. Enfin, troisième anomalie: l'intervention inédite, et
inhabituelle de la part d'un ministre de la Défense, de François
Léotard dans les négociations avec l'intermédiaire saoudien.
Jacques Chirac, en accord avec le roi Fahd, serait ainsi revenu sur la
signature du contrat lors d'une visite en Arabie Saoudite en juillet
1996, ce qui constitue une première dans le domaine des marchés d'armes.
Ali Ben Mussalam et ses deux associés menacent bien de porter l'affaire
devant les tribunaux mais s'en gardent, faisant face à la pression de
l'entourage du roi Fahd. Les trois intermédiaires auraient, de toute
façon, eu le temps d'encaisser une partie du pactole.
Blanchiment
Cette affaire pourrait rejoindre, selon Libération, la mise en
examen en août 1998 de François Léotard et de son ex-chargé de mission
au ministère de la Défense, Renaud Donnedieu de Vabres, pour
"blanchiment". Une mise en examen survenue après la découverte d'un faux
prêt destiner à habiller 5 millions de francs déposés en juin 1996 par
le Parti républicain au "Fondo sociale du Cooperazione Europa", une
banque franco-italienne. (N.O.)
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