Il convient de le rappeler de temps en temps, et de rappeler aussi qu'ils sont, ou qu'ils étaient pour ceux qui ne sont plus vivants, de très longue date liés au trafiquant de drogue Pascal Edouard Cyprien Luraghi, l'un des plus gros du Lot, bien connu de tous les toxicomanes de ce département, où il "deale" depuis qu'il s'y est installé dans les années 1980.
Je n'en avais pas parlé depuis janvier 2018.
Actualisons donc après un petit rappel.
A lire ou à relire :
http://satanistique.blogspot.com/2018/01/terrorisme-les-djihadistes-du-lot-sont.html
http://satanistique.blogspot.com/2018/01/a-figeac-dans-le-lot-meme-les-elements.html
http://satanistique.blogspot.com/2019/11/des-trafiquants-de-drogue-dans-le-lot.html
Plusieurs figures françaises du djihad arrêtées en Syrie par les Kurdes
Plusieurs djihadistes français ont été arrêtés mi-décembre par les Kurdes. Vont-ils être jugés en Syrie ou en France?
Vétéran de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest dans laquelle ont gravité Mohamed Merah et les frères Clain, Thomas Barnouin est tombé à la mi-décembre aux mains des combattants kurdes en Syrie, où il était parti se battre en 2014. Cet Albigeois de 36 ans a été arrêté le 17 décembre par les Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans la région d'Hassaké (nord-est). Celle-ci est située entre les villes de Mossoul (Irak) et Raqaa (Syrie), ex-capitales du "califat" du groupe djihadiste Etat islamique (EI) tombées au terme d'offensives d'envergure.
D'autres djihadistes français ont été arrêtés. Parmi eux: deux autres "convertis", Romain Garnier et Thomas Collange. Thomas Barnouin avait déjà été intercepté en 2006 avec une autre figure du djihadisme français, Sabri Essid, cette fois par l'armée syrienne, alors qu'ils se rendaient en Irak pour y prendre part au djihad contre les forces de la coalition internationale. Romain Garnier est un ancien champion régional de natation à la carrière compromise par un accident. Il envoyait régulièrement des vidéos pour appeler des jeunes Français à les rejoindre. Il avait quitté Vesoul avec sa compagne Caroline, et était devenu une sorte de chroniqueur francophone de la radio de l'Etat islamique, comme le racontait en 2015 le JDD .
Thomas Barnouin avait été condamné en décembre 2009
Barnouin et Essid ont eux été condamnés à Paris, en décembre 2009, à cinq ans de prison, dont un avec sursis, dans le cadre de la filière dite d'Artigat, village de l'Ariège où résidait Olivier Correl. Cet imam salafiste est souvent présenté comme le mentor de Mohamed Merah, auteur des tueries de Toulouse et Montauban en 2012, et de Fabien Clain, "voix" de la revendication par l'EI des attentats parisiens du 13 novembre 2015.
En 2014, Barnouin et Essid sont au coeur d'une nouvelle affaire de filière de départ vers la Syrie qui englobe encore une partie de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest, dont le frère de Fabien Clain, Jean-Michel. Converti à l'islam vers 2000, Barnouin s'est progressivement radicalisé en fréquentant des mosquées à Albi, Toulouse et Château-Chinon, selon une proche. En février 2014, il décidait de repartir en Syrie, avec sa femme et ses enfants, avant que les autorités ne perdent sa trace.
Six hommes, ayant pris le chemin du djihad en Syrie dans le cadre de cette filière où Barnouin est soupçonné d'avoir joué un rôle prépondérant, ont été condamnés en octobre à Paris à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison. Quel sort sera réservé à Thomas Barnouin? L'Albigeois est visé par un mandat de recherche délivré par la justice française.
(Avec AFP)
Morts, prisonniers ou disparus : que sont devenus les membres de la filière djihadiste de Toulouse autour des Merah ?
Avec l'annonce ce mardi de la mort de Jean-Michel Clain, les membres du groupe d'Artigat (Ariège) qui gravitaient autour des frères Merah sont aujourd'hui soit tués soit emprisonnés. Etat des lieux.
Jean-Michel Clain a été tué en Syrie.
C'est son épouse qui l'a confirmé ce mardi 5 mars à des journalistes
sur place. Tué par un bombardement de la coalition anti-Daesh, comme son frère Fabien quelques jours plus tôt.
Ce sont deux membres éminents de la filière toulousaine de djihadistes
qui disparaissent, connus notamment pour avoir été les "voix" françaises
de la revendication des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Membres
de ce que l'on a appelé la "filière d'Artigat", village d'Ariège où vit
toujours Olivier Corel, le mentor de ces jeunes, passés par son embrigadement, le plus souvent dans les années 1990 et 2000.
Que sont-ils tous devenus ?
Ceux qui sont morts
Fabien et Jean-Michel Clain, originaires de La Réunion, passés par la Normandie, ont grandi à Toulouse. Fabien a été condamné en 2009 à 5 ans de prison pour avoir participé à la filière d'acheminenent de combattants djihadistes au Moyen-Orient. En 2014, ils parviennent à déjouer la surveillance policière et gagnent la Syrie. Ils ont donc été tués tous les deux dans des attaques de la coalition en février 2019.
Membre actif de la filière d'Artigat au début des années 2000, condamné
comme Fabien Clain en 2009 pour l'acheminement de combattants, Sabri Essid aurait lui été exécuté en Syrie.
Beau-frère par alliance de la fratrie Merah (son père avait épousé
religieusement la mère des Merah), c'est lui qui avait organisé les
obsèques de Mohammed Merah en 2012.
Son frère cadet, Walid Essid est lui aussi considéré comme mort en Syrie.
Mohammed Merah a lui aussi fréquenté cette filière,
emmené à Artigat par son frère aîné Abdelkader. Il a ensuite gardé des
liens avec plusieurs de ses membres, dont Sabri Essid, avant de
commettre ses attentats à Montauban et Toulouse en mars 2012. Il a été
abattu par le RAID à Toulouse le 22 mars 2012.
Ceux qui sont en prison
Frère aîné de Mohammed Merah, Abdelkader Merah est incarcéré depuis le 21 mars 2012. Il a été condamné par la Cour d'assises spéciale de Paris à 20 ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes et acquitté pour le chef de complicité des crimes commis par son frère. Il sera rejugé en appel à partir du 25 mars 2019. Il a longuement fréquenté la filière d'Artigat. Lui dément avoir eu des velléités terroristes.
Imad Djeballi, condamné en 2009 pour la filière d'Artigat, parti en Syrie en 2014, est rentré de manière rocambolesque en France en 2017. Il a été condamné en 2018 à 15 ans de prison. Parmi ses comparses, Abdelouahed El-Baghdadi, époux de Souad Merah, a été condamné lui à neuf années d'emprisonnement.
Le Tarnais Thomas Barnouin a lui aussi, à Albi puis à
Toulouse, cotoyé le groupe, notamment Sabri Essid et les frères Clain.
Il a gagné lui aussi la Syrie et c'est là qu'il a été arrêté par les
forces kurdes fin 2017. Depuis, il y est détenu. La justice française aimerait l'entendre sur
ses liens avec les filières françaises d'acheminement de combattants et
surtout ses liens avec ceux qui ont commandité les attentats en
France.
Membre du même groupe, le Toulousain Mohamed Megherbi, lui aussi condamné en 2009 dans l'affaire de la filière d'Artigat, fait partie des combattants français de Daesh arrêtés fin 2017. Selon Le Point, il est marié avec une soeur Clain.
Thomas Collange, proche également d'Olivier Corel, a été arrêté en même temps et est aussi toujours détenu par les forces kurdes.
Celle qui a quitté la France
Soeur de Mohammed et Abdelkader, Souad Merah a été décrite au procès de son frère comme une islamiste dure. Après avoir déclenché une polémique après les attentats de Mohammed Merah en 2012, où filmée à son insu avec son autre frère Abdelghani elle affirmait être fière de ce qu'il avait fait, elle a quitté la France pour tenter de rejoindre la Syrie en 2014 avec ses enfants. Elle se trouverait actuellement en Algérie.
Celui qui n'a que très peu été inquiété
Reste
le cas d'Olivier Corel. "L'émir blanc" d'Artigat a vu graviter tous ces
personnages autour de lui. Selon les services de renseignement
français, il a été leur mentor, leur guide vers le salafisme.
Pour autant, il n'a eu que peu d'ennuis avec la justice : mis en examen
en 2009, dans l'affaire de la filière dite d'Artigat, il a bénéficié
d'un non-lieu. Après les attentats de 2015, une perquisition à son
domicile avait permis de découvrir un fusil de chasse, détenu sans
permis, ce qui lui avait valu une condamnation à 6 mois de prison avec
sursis.
Un djihadiste originaire du Lot condamné à mort en Irak
Kevin Gonot, né à Figeac et âgé de 32 ans, est condamné à mort par la justice irakienne. Le même verdict s'applique à un proche de la famille du terroriste toulousain Mohamed Merah, Léonard Lopez.
Le lotois Kévin Gonot a été arrêté, par les forces kurdes, en Syrie le 13 décembre 2018. Avec 14 autres djihadistes, il a ensuite été remis aux autorités irakiennes.
La cour de Bagdad vient de le condamner en raison de son appartenance à
Daesh. Selon l'AFP, Kévin Gonot a reconnu être entré illégalement en
Syrie via la Turquie. Il a rejoint le Front al-Nosra (ex-branche
d'Al-Qaïda en Syrie) avant de prêter allégeance au "calife" de l'EI Abou
Bakr al-Baghdadi. Kévin Gonot, rebaptisé Abou Sofiane, aurait évoqué
auprès des juges irakiens sa participation à des combats et notamment à
la bataille de Kobané, en Syrie, en 2015.
Parmi les autres condamnés figure un proche de la famille du terroriste
toulousain, Mohamed Merah : Léonard Lopez. Ce dernier a cotoyé le
demi-frère du "tueur au scooter", Sabri Essid.
La mère et la femme de Kevin Gonot, le djihadiste du Lot, ont été arrêtées en Turquie
Elles ont été arrêtées alors qu'elles venaient de franchir la frontière entre la Syrie et la Turquie. Le Lotois Kevin Gonot fait partie des djihadistes français condamnés à mort en Irak.
Trois françaises et leurs enfants ont été arrêtées mercredi 3 juillet en Turquie. Selon les informations du journal Le Point,
il s'agit de Jennifer Gonot, nièce de Fabien Clain et compagne de Kevin
Gonot, djihadiste originaire de Capdenac-le-Haut (Lot) condamné à mort
en Irak. Elle était accompagnée de la femme de Thomas Collange, pilier
de la nébuleuse islamiste toulousaine et demi-frère de Kevin Gonot, et
sa belle-mère, Christine alias Miriam.
Les trois femmes et les neufs enfants sont actuellement détenus en
Turquie. La France a émis un mandat d'arrêt à leur encontre, pour
association de malfaiteurs terroristes. Ils devraient rejoindre la
France d'ici quelques semaines.
Une famille radicalisée
Dans la famille Gonot, tout le monde est radicalisé. Kevin, 32 ans ancien chauffeur dans une société de nettoyage de Figeac se serait radicalisé au contact d'un ami, qui l'a convaincu d'aller se battre en Syrie en lui montrant des photos de guerre. Par la suite, sa compagne, son demi-frère et ses parents l'ont rejoint sur le territoire syrien.De ce que l'on savait avant leur arrestation, Jennifer Gonot, ses cinq enfants et sa belle-mère se trouvaient dans des camps de réfugiés. Thomas, le demi-frère de Kevin Gonot se trouverait, lui, dans une prison de sécurité. Son père serait mort lors de la bataille de Raqqa.
Quant à Kevin Gonot, il a été arrêté le 13 décembre 2018. Condamné à mort par pendaison le 26 mai dernier, il fait partie des onze français sous le coup d'une peine capitale en Irak pour leur implication au sein de l'organisation Etat Islamique.
Djihadisme : la nièce des frères Clain et l’épouse de Thomas Collange de retour en France avec leurs enfants
C’est une information exclusive de la
rédaction de France Inter : la nièce des frères Clain, piliers de
l’organisation de l’Etat Islamique, décédés en février dernier, ainsi
que l’épouse du djihadiste lotois Thomas Collange, sont de retour en
France avec leurs 9 enfants.
Jennifer Clain, nièce de Jean-Michel et Fabien Clain, ces deux frères piliers de la mouvance de Mohamed Merah, passés par la filière dite « d’Artigat », et identifiés comme étant les voix de la revendication des attentats du 13 novembre 2015, a été arrêtée ce mardi à son retour en France, et entendue par la DGSI, d'après une information de France Inter.
Des enfants confiés à l'Aide Sociale
Accompagnée
de ses 5 enfants, elle était aux côtés de l’épouse de Thomas Collange,
autre djihadiste d'origine lotoise. Les deux femmes ont été interpellées
par la DGSI à leur descente d'avion. Les 9 enfants ont quant à eux été
confiés à l'aide sociale à l'enfance de Seine Saint-Denis.
Jean-Michel et Fabien Clain, figures toulousaines incontournables dans
l'organisation de l'Etat Islamique, avaient tout deux été déclarés
morts par une frappe de la coalition en février dernier à Baghouz
(Irak). 5 mois plus tard, recherchée par des magistrats français, leur
nièce Jennifer Clain, épouse du djihadiste lotois Kevin Gonod, est
interpellée avec ses 5 enfants à la frontière de la Turquie et de la
Syrie alors que son mari vient d'être condamné en Irak pour son
appartenance au groupe Daesh.
Arrêtées par la Turquie
Elle est
alors accompagnée de Christine Allain, mère de Kevin Gonod. Dans le même
temps, les soldats turcs procèdent à l'arrestation d'une autre épouse
de djihadiste redouté, Thomas Collange (le demi-frère de Kevin Gonot).
Placées en rétention, les deux femmes, et leurs enfants, ont donc été
rapatriés en vertu d'un accord entre la Turquie et la France concernant
les djihadistes nationaux.
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