Et moi alors, c'est dès l'été 2009 que je suis publiquement qualifiée de "complotiste" par le terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi, notamment sur le site Rue89.
Policiers radicalisés: "A la place des terroristes, j'aurais fait péter l'Elysée"
Selon un rapport confidentiel dévoilé par Le Parisien, la police parisienne est confrontée à des cas de radicalisation. Si le phénomène est encore marginal, les témoignages recensés sont alarmants, entre appels à la haine et refus de se soumettre aux règles de la laïcité.
Le phénomène de radicalisation qui envahit la France depuis quelques années semble n'épargner aucune catégorie de population, y compris les fonctionnaires censés protéger les citoyens. Selon une note confidentielle émise par la préfecture de police de Paris et dont l'existence est révélée ce mercredi par Le Parisien, les parisiens franciliens sont eux aussi touchés par le fléau.
Le quotidien précise que les cas recensés sont "limités": 17 entre 2012 et 2015. Ils n'en demeurent pas moins troublants.
En grande majorité, il s'agit d'infractions à la laïcité qui ne témoignent pas forcément d'une volonté de commettre un acte violent. Le quotidien cite notamment l'exemple de fonctionnaires qui écoutent des chants religieux dans leur voiture de service ou refusent de serrer les mains de collègues du sexe opposé. Le Parisien décrit aussi le cas d'un policier qui profite d'une patrouille pour acheter une burqa pour sa compagne et celui d'une agent qui porte un voile islamique et qui qualifie son uniforme de "torchon de la République".
"Honte de porter du bleu"
D'autres témoignages, minoritaires, sont bien plus inquiétants. Ainsi, une policière d'Aulnay-sous-Bois, aurait, lors d'une conversation sur les attentats de janvier à Paris, qualifié des collègues de "complotistes". Convoquée en raison de propos déplacés, elle aurait aussi lancé "l'islam va dominer le monde" et refusé de se soumettre à une minute de silence en hommage aux victimes de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher.
"Si j'étais à la place des terroristes, cela ferait bien longtemps que j'aurais fait péter l'Elysée et tous les [censuré] qui y bossent (sic)", aurait également écrit sur Facebook une autre agent parisienne, affirmant avoir "honte de porter du bleu". Cette dernière a fait l'objet de poursuites judiciaires pour incitation à un acte terroriste.
D'après le directeur du cabinet du préfet de police, cité par le quotidien, l'Inspection générale de la police nationale, "la police des polices", est systématiquement saisie lors de cas de radicalisation. Les fonctionnaires risquent alors la suspension.
Des cas inquiétants dans la gendarmerie
En octobre 2014 déjà, Le Point révélait que le ministère de l'Intérieur avait lancé un audit au sein des forces de police et de gendarmerie afin d'identifier tous les individus qui auraient basculé dans l'islam radical. A l'époque, deux militaires de Rosny-Sous-Bois sont soupçonnés de vouloir se rendre en Syrie. "La police et la gendarmerie sont à l'image de la société, et peuvent être concernées à la marge par ce type de phénomène", expliquait alors le cabinet de Bernard Cazeneuve à l'hebdomadaire.
Autre affaire ayant eu retentissement au sein de la gendarmerie: une militaire de 34 ans travaillant ans le renseignement, convertie à l'islam, a été radiée en 2015 après la découverte que son compagnon n'est autre qu'un complice présumé d'Amedy Coulibaly, le terroriste de l'Hyper Cacher. Elle a notamment été suspectée d'avoir consulté des fichiers confidentiels concernant son ami, ce qu'elle dément.
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