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lundi 15 avril 2024

Nouvel attentat à Sydney ce 15 avril 2024

Il est vrai qu'avec leur 444 du 4/4/24, je craignais bien un nouvel attentat...

Voir ici :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/ma-reaction-dhier-attendue.html

Satanistes !

Dans deux ans, pour le 6/6/26, ça donnera...

 


https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/15/australie-plusieurs-blesses-dans-une-attaque-au-couteau-dans-une-eglise-de-sydney_6227988_3210.html

Attaque au couteau à Sydney : plusieurs blessés dans une église, un adolescent arrêté

Un garçon de 15 ans soupçonné d’être l’auteur de l’attaque a été arrêté. Les victimes souffrent « de blessures ne menaçant pas leur vie ».

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

Publié aujourd’hui à 13h56, modifié à 19h04

Temps de Lecture 1 min.


Des agents de sécurité montent la garde devant l’église orthodoxe assyrienne de Sydney, en Australie, le 15 avril 2024.

 

Quatre personnes ont été blessées lors d’une attaque au couteau survenue dans une église de Wakeley, une ville de la banlieue de Sydney, en Australie, lundi 15 avril. L’auteur de l’attaque a été arrêté. Les victimes souffrent « de blessures ne menaçant pas leur vie », a précisé la police dans un message. Selon la police, l’agresseur est un garçon de 15 ans. Il est soigné pour des blessures à la main et a été conduit dans un endroit sûr, a affirmé Andrew Holland, un haut responsable de la police de l’Etat de la Nouvelle-Galles du Sud.

Une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux de l’église (assyrienne) Christ The Good Shepherd montre l’évêque Mar Mari Emmanuel prononçant un sermon lorsqu’il est attaqué par un jeune homme vêtu de noir. Des fidèles se ruent alors sur l’agresseur. Des incidents ont éclaté entre la police et des partisans du religieux qui s’étaient rassemblés aux abords de l’église. Au moins deux policiers ont été blessés et hospitalisés et des véhicules ont été endommagés.

Le premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, a déclaré qu’il avait été informé de la situation. « Mes pensées et mes prières vont aux victimes et aux premiers intervenants qui travaillent pour nous protéger », a-t-il précisé. Le chef du gouvernement a par la suite lancé un appel au calme dans un communiqué conjoint avec les autorités chrétiennes et musulmanes. « Nous appelons tout un chacun à agir avec bonté et respect pour l’autre », ont-ils écrit. « C’est le moment de montrer que nous sommes forts et unis. »

Selon The Sydney Morning Herald, Mar Mari Emmanuel est le leader d’une église ultraconservatrice de la foi orthodoxe assyrienne, connu pour ses sermons anti-LGBTQ et ses propos controversés pendant l’épidémie de Covid-19, opposé au confinement et au vaccin.

Cette attaque survient après celle qui s’est déroulée samedi dans un centre commercial de Sydney. Un homme souffrant de problèmes psychiatriques a poignardé mortellement six personnes et en a blessé une douzaine d’autres.

Les attaques au couteau sont rares en Australie, un pays d’environ 26 millions d’habitants doté de lois sur les armes à feu et les couteaux parmi les plus strictes du monde.

Le Monde avec AP, AFP et Reuters

 

Ma réaction d'hier attendue ?

J'observe en tous les cas pour la journée d'hier un nouveau petit pic de lectures que je ne m'explique pas d'une autre manière.

Voici les plus importants depuis trois mois :

- le 17 janvier : 1300 consultations,

- le 22 janvier : 487 consultations,

- le 24 mars : 282 consultations,

- le 13 avril : 239 consultations,

- le 14 avril : 444 consultations.




dimanche 14 avril 2024

Attaque au couteau à Sydney ce 13 avril 2024 : attentat ou pas ?

Evidemment, que c'est un attentat.

Reste à le qualifier : islamiste ou pas ? La revendication tarde à venir, mais elle n'est pas systématique. Les cris rituels et le doigt levé ne le sont pas non plus, et la radicalisation islamiste connue de l'assaillant pas davantage (voir par exemple l'attaque du marché de Noël de Nantes du 22 décembre 2014 : la conversion et la radicalisation de Sébastien Sarron étaient inconnues, mais il avait bien crié « Allahou akbar »).

En attendant, cet attentat, comme tous ceux du malade mental "islamigré" Pascal Edouard Cyprien Luraghi, outre qu'il est quand même bien le fait d'un expatrié ou d'un immigré, est clairement masculiniste : un seul homme tué, un agent de sécurité ayant tenté de s'interposer, toutes les autres victimes étant des femmes, l'une d'elles ayant été attaquée avec son bébé - un petit rappel de l'attaque d'Annecy du 8 juin 2023, également atypique, le terroriste en chef s'étant amusé à l'automne 2022 à programmer une "petite déconnosophie", une variante chrétienne de ses attaques habituelles, commise par un "Apache" coiffé d'un keffieh et repoussée jusqu'en juin 2023 à la suite de contretemps.

Il s'inscrit bien dans la suite de l'attaque rebond du 22 mars 2024 à Moscou, que l'on voit en fait ricocher (jusqu'à Bondi hier), un peu comme la série des attaques de l'année 2002, jusqu'à l'attentat final de Karachi, le 8 mai.

Du 11 septembre 2001 jusqu'au 8 mai 2002, les avions constituaient le thème central des attaques.

Actuellement, il s'agit de rappels appuyés du 13 novembre 2015 à Paris et de son rebond du 22 mars 2016 à Bruxelles.

Le 22 mars à Moscou : remake du Bataclan.

Le 10 avril : menace d'attentat au Parc des Princes.

Et le 13 avril : attentat dans un centre commercial, comme prévu à la Défense par l'équipe du 13 novembre 2015, si elle n'en avait été empêchée par les forces de l'ordre.


A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/22-mars-lattentat-rebond.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/lei-diffuse-sa-propre-video-de.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/cyprien-luraghi-soutient-volodymyr.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/les-tueurs-du-22-mars-moscou.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/148-visites-sur-ce-blog-aujourdhui-15h00.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/arrestation-de-147-islamistes-en.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/attentat-de-moscou-contribution-turque.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/attentat-de-moscou-les-terroristes-ont.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/03/lei-k-nouveau-joujou-de-cyprien-luraghi.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/lattentat-de-moscou-vu-de-moscou.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/attentat-de-moscou-une-preparation-dun.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/a-moscou-les-terroristes-du-22-mars.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/lenquete-russe-sur-lattentat-de-moscou.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/six-mois-dinfiltration-dans-des.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/menace-terroriste-paris-encore-un-juge.html

 

 

https://www.ouest-france.fr/monde/australie/attaque-a-sydney-qui-etait-lassaillant-tue-par-la-police-f52ec0f0-fa53-11ee-996f-cb486090b639

Attaque à Sydney. Qui était l’assaillant tué par la police ?

Un homme a poignardé mortellement six personnes, dans un centre commercial, à Sydney, en Australie, samedi 13 avril. Âgé de 40 ans, l’agresseur a été tué par une policière sur place. Il souffrait de problèmes psychologiques et menait une vie itinérante.

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04:27
La police continue son enquête ce 14 avril sur les lieux de l’attaque qui a fait six morts à Sydney, la veille, dans un centre commercial.
La police continue son enquête ce 14 avril sur les lieux de l’attaque qui a fait six morts à Sydney, la veille, dans un centre commercial. | EPA/MAXPPP / DEAN LEWINS

Terribles scènes d’angoisse, samedi 13 avril, à Sydney, en Australie. Les clients du centre commercial Bondi Junction Westfield se sont retrouvés face un homme armé d’un couteau, déambulant et frappant les clients, aléatoirement. Six personnes sont mortes (5 femmes et un homme), plusieurs autres ont été blessées, dont un bébé.

L’attaquant, Joel Cauchi, 40 ans, a été stoppé dans sa folie meurtrière par une policière, Amy Scott, dont la réaction est jugée héroïque par les médias locaux. Seule, elle l’a suivi. Lorsqu’il lui a fait face, elle a tiré, le tuant.

Un homme avec des « problèmes de santé mentale »

Rapidement, la police locale a identifié cet assaillant, comme Joel Cauchi, sans d’abord dévoiler son identité. Elle a indiqué qu’un mobile terroriste lui semblait peu probable. « À ce stade, nous ne disposons d’aucun élément, d’aucune information, d’aucune preuve ni d’aucun renseignement laissant penser qu’il y ait une motivation particulière, une idéologie ou autre » à son acte, a déclaré le commissaire adjoint de la police de Nouvelle-Galles du Sud, Anthony Cooke, cité par l’Agence France Presse (AFP)

« Nous savons que l’assaillant a souffert […] de problèmes de santé mentale », a précisé Anthony Cooke. Et ce, dès l’âge de 17 ans. Il avait reçu un traitement. Malgré tout, sa santé déclinait depuis quelques années, selon la police. Joel Cauchi était connu de la police de l’État voisin du Queensland. Il avait eu affaire à la police ces quatre ou cinq dernières années sans être toutefois arrêté ni inculpé d’aucun crime, a précisé la police.

« Les actes de Joel ont été vraiment horribles »

« La famille, lorsqu’elle a vu les images à la télévision, a pensé qu’il pouvait s’agir de son fils, et elle a contacté les autorités », a raconté le commissaire adjoint de la police du Queensland, Roger Lowe, cité par l’agence Reuters.

Plus tard, la famille de Joel Cauchi a publié un communiqué. « Les actes de Joel ont été vraiment horribles et nous essayons toujours de comprendre ce qui s’est passé », indique-t-elle. « Il luttait contre des problèmes de santé mentale depuis qu’il était adolescent. » La famille a aussi déclaré que la policière Amy Scott, qui a tué son fils, faisait simplement son travail pour protéger les autres. « Nous espérons qu’elle fait face », ont-ils déclaré, cité par le Sydney Morning Herald .

Une vie itinérante

Ce dimanche, davantage d’éléments ont filtré sur la personnalité de Joel Cauchi. Il menait une vie itinérante, il dormait dans sa voiture ou des auberges de jeunesse. Joel Cauchi aurait quitté Brisbane pour la Nouvelle-Galles du Sud, où se trouve Sydney, un mois avant l’attaque. Il aurait loué un tout petit emplacement de stockage à Sydney où il y avait entreposé ses quelques affaires.

The Guardian relève que son son activité sur les réseaux sociaux montre qu’il s’intéressait au surf sur la plage de Bondi, non loin du centre commercial. Il faisait aussi partie de groupes Facebook, à Sydney. « En janvier, il avait posté dans un groupe de backpakers [voyageurs à sac à dos] qu’il était à la recherche de personnes avec qui faire du covoiturage et explorer Sydney », décrit The Guardian. Il avait laissé des avis Google sur les sites et entreprises qu’il fréquentait dans la région.

The Guardian Australie a également recueilli le témoignage d’un aiguiseur de couteaux du Queensland. Il y a environ trois ans, Joel Cauchi lui avait demandé d’aiguiser ses « deux couteaux du quotidien ». « Ce que j’avais trouvé bizarre », a déclaré le professionnel. « Ce n’était ni un chef ni un boucher. » Joel Cauchi lui aurait répondu : « Je m’amuse un peu dans le jardin avec les couteaux et je les utilise tous les jours ».

Le jour de l’attaque, il a déjeuné dans un restaurant à quelques centaines de mètres du centre commercial. « Il semblait confus lorsqu’il a commandé. Normal mais confus », estime celui qui l’a servi.

À Sydney, l’enquête se poursuit notamment pour comprendre le parcours de cet homme.

 

https://www.leparisien.fr/sports/football/ligue-des-champions/ligue-des-champions-ce-que-lon-sait-de-la-menace-de-lei-qui-plane-sur-les-quarts-de-finale-09-04-2024-3XCP2AVFABAUJBWRZT7Q3LK2DY.php

Ligue des champions : ce que l’on sait de la « menace » de l’EI qui plane sur les quarts de finale

Le groupe terroriste État islamique a diffusé sur les réseaux sociaux des menaces d’attentats contre les quarts de finale de la Ligue des champions.

En conséquence, la sécurité de cette rencontre va être « considérablement renforcée », a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’un déplacement, ce mardi matin, à la brigade fluviale de la préfecture de police de Paris, qui sera notamment engagée pour la sécurisation de la cérémonie d’ouverture sur la Seine des Jeux olympiques de Paris.

De quelles menaces parle-t-on ?

Plusieurs visuels ont été diffusés, ce mardi 9 avril, sur les réseaux sociaux, « via l’agence de communication » de l’État islamique, a indiqué une source proche du dossier à l’AFP. Une première image montre un combattant de Daech, armé d’un fusil d’assaut, devant un photomontage de quatre stades, avec l’inscription « Kill Them All » (tuez-les tous, en français).

Il s’agit des stades qui doivent accueillir les matchs des quarts de finale de la Ligue des champions : l’Emirates Stadium à Londres, où Arsenal reçoit ce mardi soir le Bayern Munich, le Parc des Princes à Paris, avec le match PSG-FC Barcelone ce mercredi soir, et les deux stades de Madrid, le Santiago Bernabeu pour le match Real Madrid-Manchester City mardi soir, et le Metropolitano Arena qui accueille Atlético Madrid-Borussia Dortmund mercredi soir.

Dans un second visuel montrant à nouveau les quatre stades, Daech demande à ses « frères » de « préparer leurs armes » et « d’élaborer un plan ». Enfin, dans un dernier message, montrant uniquement le Parc des Princes, l’État islamique appelle ses « frères » à « recréer la gloire du raid de Paris en 2015 », en référence aux attentats du 13-Novembre. Sur chacun des visuels apparaît le nom et le logo de la Fondation Al-Azaim, le média officiel de la province du « Khorosan de l’État islamique ».

Les matchs sont-ils maintenus ?

À ce stade, les quatre matchs du quart de finale de la Ligue des champions sont tous maintenus. Dans un communiqué de presse envoyé à nos confrères de Sky Sports, l’UEFA, qui est « au courant des menaces terroristes », a indiqué « être en étroite liaison avec les autorités des sites respectifs ». « Tous les matchs devraient se dérouler comme prévu avec des dispositions de sécurité appropriées en place », a ajouté l’UEFA.

Contacté par Le Parisien, le Paris Saint-Germain n’a pas souhaité répondre aux sollicitations.

Des mesures supplémentaires ont-elles été prises ?

Il n’est pas rentré dans les détails, mais Gérald Darmanin a indiqué que la sécurité a été « considérablement » renforcée à Paris, à l’approche du match entre le PSG et Barcelone, prévu mercredi soir au Parc des Princes.

« Le préfet de police, avec lequel je me suis entretenu très tôt ce matin (mardi), a renforcé considérablement les moyens de sécurité », a déclaré le ministre de l’Intérieur, évoquant une « menace caractérisée évoquée publiquement par l’État islamique ». D’après L’Équipe, les forces d’élite de la BRI vont s’ajouter au dispositif de sécurité en marge de la rencontre de mercredi.

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre pour être au rendez-vous d’un renseignement préventif ou, s’il le fallait, curatif », a ajouté le locataire de Beauvau.

Une réunion est prévue à 20 heures, ce mardi soir, autour du ministre de l’Intérieur. Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), Direction générale de la Police nationale (DGPN) et préfecture de police ont été conviées.

Les autres pays ont-ils eux aussi pris des mesures de sécurité ?

Lors de sa prise de parole, Gérald Darmanin a également indiqué que la France allait « communiquer les informations » à sa disposition « aux autres services des autres pays qui accueillent les quarts de finale », soit le Royaume-Uni et l’Espagne.

En début d’après-midi, les autorités espagnoles ont annoncé avoir renforcé leur dispositif de sécurité pour la rencontre entre le Real Madrid et Manchester City et celle entre l’Atlético de Madrid et le Borussia Dortmund.

« Nous allons procéder à un déploiement extraordinaire de sécurité, conformément au niveau d’alerte déterminé par les services de renseignement des forces de sécurité de l’État », a déclaré dans un message vidéo le préfet de Madrid, Francisco Martín Aguirre.

Cela se traduira par « un renforcement supplémentaire du plan déjà annoncé », avec « une augmentation » du nombre d’effectifs déployés dans la capitale espagnole, a-t-il ajouté, sans préciser l’ampleur de cette hausse.



La porte-parole du gouvernement espagnol Pilar Alegria a évoqué pour sa part mardi « plus de 2 000 agents » mobilisés « pour garantir une sécurité totale ». Le plan initialement annoncé lundi par la préfecture faisait état de près de 1 900 agents.

Le niveau d’alerte attentat est actuellement de 4 sur une échelle maximale de 5 en Espagne. Dans ce cadre, « tous les systèmes d’alerte et de protection » sont « activés » et les forces de sécurités sont « prêtes à intervenir », selon le ministère de l’Intérieur.

Côté britannique, les autorités ont tenu à « rassurer le public », affirmant avoir mis en place un plan de sécurisation pour le match Arsenal-Bayern Munich, prévu ce mardi soir à l’Emirates Stadium à Londres, selon des journalistes de Skynews.

La menace terroriste est-elle plus forte en France ?

Si les menaces ne concernent pas uniquement la France, deux attentats ont été déjoués depuis le début de l’année dans l’Hexagone, a rappelé le ministre de l’Intérieur, ce mardi matin. Sur les quinze derniers jours, « nous avons interpellé cinq individus dans trois affaires différentes », a-t-il poursuivi, ajoutant que « la France entière est visée, les lieux de culte, les lieux LGBT, les sites touristiques, mais aussi des lieux de sport. Tous sont des cibles terroristes ».

Gérald Darmanin a d’ailleurs rappelé que le stade de Munich avait été visé par des menaces, fin mars. « La communication de l’EI qui vise les stades, elle n’est pas nouvelle », a-t-il expliqué.

Daech « est le responsable des huit derniers attentats que la France a connus », a-t-il souligné, tout en appelant à ne pas « sombrer dans ce qu’essaye de faire la propagande terroriste, c’est-à-dire essayer de semer la peur, la terreur, partout ».

Mais l’attentat de Moscou, qui a fait 144 morts le 22 mars dernier, a brutalement replacé la menace djihadiste au cœur des priorités sécuritaires en France, notamment en raison des Jeux olympiques, avec une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine.

« Frapper les Jeux olympiques en France constituerait indiscutablement un rêve devenu réalité pour l’EI et je suis sûr qu’il y a déjà des projets », affirmait fin mars à l’AFP Tore Hamming, du Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR).

Le dispositif Vigipirate a été relevé le 24 mars à son niveau maximal, « urgence-attentat », deux jours après l’attentat de Moscou. À ce stade, « aucune menace terroriste caractérisée » ne pèse sur la cérémonie d’ouverture, rappellent régulièrement les autorités françaises.

 

https://www.leparisien.fr/sports/football/ligue-des-champions/psg-barcelone-face-a-la-menace-terroriste-quel-dispositif-de-securite-ce-mercredi-soir-au-parc-des-princes-10-04-2024-DO3DOVTSAVFEXKPKDTFQAA6YEA.php

PSG-Barcelone : face à la menace terroriste, quel dispositif de sécurité ce mercredi soir au Parc des Princes ?

Sept unités de forces mobiles ainsi que des unités spécialisées, dont la BRI, soit environ un millier de policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité du quart de finale ce mercredi au Parc des Princes.



Près d’un millier de policiers mobilisé

Selon une source policière au Parisien, « des unités de force mobile supplémentaires vont être déployées pour encadrer l’évènement sportif. » D’après cette même source, « le dispositif va mobiliser des policiers d’intervention aux abords immédiats du site. »

Un nombre renforcé de patrouilles et des moyens spécialisés, comme des drones, sont prévus, nous confirme notre source policière. Au total, sept unités de forces mobiles seront mobilisées pour assurer la sécurité du match PSG-Barça, ainsi que des unités spécialisées, dont la BRI, soit environ un millier de policiers, a dit à l’AFP une source policière.

La DGSI « à pied d’œuvre »

Le préfet de police « a renforcé considérablement les moyens de sécurité », avait assuré Gérald Darmanin mardi matin lors d’un déplacement à la Brigade fluviale. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) « est particulièrement à pied d’œuvre pour être au rendez-vous d’un renseignement préventif ou, s’il le fallait, curatif », a ajouté le locataire de Beauvau.

Une réunion s’est tenu mardi soir autour du ministre de l’Intérieur pour organiser le dispositif de sécurité. La Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la Police nationale (DGPN) et la préfecture de police ont été convoquées, d’après nos informations.

« Pas de risque zéro »

« Il n’y a pas de menace avérée [concernant le match], mais notre prudence et notre responsabilité restent de chaque instant », a commenté Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, lors du point presse à la sortie du Conseil des ministres mercredi midi. Le dispositif de sécurité est renforcé « au regard du plan Vigipirate » relevé le 24 mars à son niveau maximal « urgence attentat », deux jours après l’attentat de Moscou, a-t-elle ajouté.

Interrogé sur les enjeux de sécurité autour du match au micro de BFMTV et RMC, Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme invite les supporters du PSG à se rendre au stade, malgré les menaces de l’organisation État islamique. « Sur un plan global, il ne faut jamais céder au chantage terroriste, c’est ce qu’ils veulent », justifie-t-il. Il l’assure : « Les autorités ont pris des mesures très concrètes, à la fois en termes de moyens humains et techniques pour parer à cette éventualité », tout en admettant que « le risque zéro n’existe pas ». Jean-Charles Brisard appelle à « prendre des précautions mais ne pas renoncer à a fête ».

Dans plusieurs messages postés sur ses réseaux sociaux, l’organisation terroriste État islamique a menacé d’agir lors des différents matchs des quarts de la compétition européenne de football.

 

En France, le harcèlement sexuel est réprimé pénalement depuis 1992

J'ai le souvenir d'une émission TV dans les années 1990, la loi étant déjà votée.

Elisabeth Guigou à ce sujet, assez "vénère" : on a fait une loi, il n'y a plus de problème, maintenant c'est interdit, donc on n'en parle plus, c'est terminé. Taisez-vous ! 

Avant, tant que le législateur n'avait pas pris conscience du phénomène et de toutes ses conséquences néfastes, il n'existait pas, et donc, fatalement, toutes les victimes qui osaient se plaindre mentaient, affabulaient ou déliraient. Et depuis que la loi existe, le harcèlement sexuel étant devenu interdit sous peine de poursuites et condamnations pénales, plus personne ne le pratique, c'est l'évidence même : celles qui s'en plaignent encore sont donc toujours des menteuses, des affabulatrices, des malades mentales délirantes...

Inès de La Fressange sur le même plateau, à propos du viol, cette fois : ce n'est quand même pas compliqué, il suffit de dire non... Les plaignantes sont encore toutes des menteuses, des affabulatrices ou des malades mentales délirantes ou éventuellement victimes d'hallucinations (thèse prisée des femmes médecins) s'il est avéré qu'elles ont bien l'usage de la parole (même en étant muette, ce n'est pas bien compliqué, t'as qu'à faire non de la tête pour pas te faire violer, surtout quand le type t'attaque par derrière et que t'as même pas remarqué sa présence avant, vu toutes les précautions qu'il a prises pour t'approcher dans le plus grand silence).

Je veux un Nuremberg pour toutes ces criminelles.

Qu'il y ait des tarés, bon, c'est un fait.

Mais que des femmes les soutiennent en tous leurs crimes et délits, accablent systématiquement leurs victimes, jusqu'à la mise au ban de la société, l'emprisonnement, l'internement psychiatrique ou même l'assassinat, ou organisent elles-mêmes viols et opérations de harcèlement sexuel, c'est réellement insupportable.

 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Harc%C3%A8lement_sexuel_en_France

Harcèlement sexuel en France


Le harcèlement sexuel est un enchaînement d’agissements hostiles et à connotation sexuelle, dont la répétition et l’intensité affaiblissent psychologiquement la victime. Il peut viser à intimider la victime, à la dominer, ou à obtenir un acte sexuel. En France, le harcèlement sexuel est réprimé pénalement depuis 19921, il connaît donc une définition spéciale au sein de ce code en vertu du principe de légalité des délits et des peines. Il fait également l'objet d'une disposition spécifique au sein du code du travail, permettant de l'apprécier plus largement.

Définitions

Suzanne harcelée dans l'épisode biblique de Suzanne et les vieillards (tableau de Giuseppe Bartolomeo Chiari).

Le harcèlement sexuel est un enchaînement d’agissements hostiles et à connotation sexuelle, dont la répétition et l’intensité affaiblissent psychologiquement la victime. Il peut viser à intimider la victime, à la dominer, ou à obtenir un acte sexuel2,3.

Le concept juridique s’est forgé dans plusieurs pays à partir du rapport sur le harcèlement sexuel Sexual Harassment of Working Women de l’avocate Catharine MacKinnon (1979).

Causes et conséquences du harcèlement sexuel

Causes du harcèlement sexuel

La pathologie: fausse explication

La cause pathologique rejetée par le corps médical

Selon Charles-Siegfried Peretti, chef de service à l’hôpital Saint-Antoine, peu de harceleurs sexuels peuvent être considérés comme « malades » au sens clinique du terme. Il explique notamment que « la pathologie mentale est très peu représentée dans ces situations ». De même, pour le psychiatre Mathieu Lacambre quelques cas de harcèlements sexuels ressortissent à la pathologie4.

À ce titre, dans un tiers seulement des cas le harcèlement peut être considéré comme pathologique et être associé le plus souvent à la perversion ou à l’addiction. On peut ainsi distinguer deux types de « malades » : les « pervers » et les « addicts » selon le Professeur Peretti[réf. nécessaire].

La fausse représentation du harceleur issue des médias

Pourtant, les médias ont tendance à présenter les agresseurs comme des figures d’exceptions5. Ce traitement médiatique conduit au stéréotype représentant la femme comme une proie fragile et vulnérable, et l’homme comme un fou, un prédateur, un dérangé… L’association Faire face relève que ce type de traitement conduit à « l’invisibilisation du caractère systémique de la violence de genre », c’est-à-dire que l’agresseur ferait figure d’exception et ne serait pas monsieur tout le monde ; cela conduit aussi à l’idée d’un profil type de l’agresseur comme un autre non identifiable : si les violences sont le fait d’inconnus, elles seraient invisibles, etc. Or, les femmes ayant vécu des violences sexuelles connaissent leurs agresseurs dans 86% des cas6.

Du point de vue du psychanalyste Samuel Lepastier, le harcèlement sexuel relève d'un fantasme incestueux7.

L'absence de profil-type et l'exclusion de la pathologie

Finalement, dans la majorité des cas, le harceleur ne présente pas de pathologie particulière qui apparaitrait comme une cause de son acte. D'ailleurs, d'un point de vue psychiatrique, certains, comme le professeur Roland Coutanceau, considèrent que les harceleurs ne sont pas des malades au sens psychiatrique, le harcèlement relevant du comportement. C’est pourquoi il faut sensibiliser toute personne car le harcèlement peut être commis partout et par tous. Il ne faut pas banaliser un acte isolé.

Il n'existe pas de profil type de harceleur8.

Conséquences du harcèlement sexuel

Conséquences pour la victime

Le code du travail français décrit le harcèlement sexuel comme étant « constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante »9. Ces conséquences sont, en tout état de cause, multiples et variées10.

Il faut relever aussi le sentiment de culpabilité que peut ressentir la victime, elle peut penser qu’elle est la cause de son propre malheur (en raison d’une tenue, d’un comportement, etc) or ce n’est pas le cas. Là encore, il faut sensibiliser les potentielles victimes mais aussi les potentiels harceleurs.

Le harcèlement sexuel peut aussi avoir pour conséquence une diminution de l’estime de soi, une perte de confiance en soi, l’impression d’être une victime-objet. Notamment, selon le professeur Charles-Siegfried Peretti, chef des services Psychiatrie de l’hôpital Saint-Antoine et Tenon, ce « type de harcèlement peut provoquer des troubles du sommeil, de l’estime de soi, des symptômes anxieux, une distanciation par rapport aux choses, comme si on cherchait à se mettre à l’abri »11. Par ailleurs, une étude américaine menée sur 304 femmes entre 50 et 60 ans, et publiée le dans le JAMA Internal Medicine de l'Association médicale américaine, a enregistré une forte corrélation entre le fait de subir ou d'avoir subi du harcèlement sexuel et le fait de souffrir d'hypertension, d'anxiété, de dépression et de troubles du sommeil12,13.

Il peut conduire à un sentiment de honte, ce sentiment dissuade les victimes de s’exprimer sur ce qui leur est arrivé.

Une possible typologie des conséquences sur la victime peut être dressée à ce stade :

  • Des conséquences physiques : traumatismes physiques, fatigue, douleurs, troubles du sommeil, troubles de l’appétit, dysfonctionnement hormonaux, marques corporelles, etc.
  • Des conséquences psychologiques : stress, anxiété, repli sur soi, isolement, dépression, idées suicidaires, sentiments d’impuissances, d’insécurité, de honte, de culpabilité, de dévalorisation, etc.
  • Des conséquences comportementales : consommation de substances (tabac, alcool, médicaments), etc.

Naissance du concept juridique de harcèlement sexuel en France

Concept juridique de harcèlement sexuel en France

Définitions juridiques

Le harcèlement sexuel est réprimé pénalement, il connaît donc une définition spéciale au sein de ce code en vertu du principe de légalité des délits et des peines. Il fait également l'objet d'une disposition spécifique au sein du code du travail, permettant de l'apprécier plus largement.

L’article 222-33 du Code pénal2 définit le harcèlement sexuel comme  « le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante. ».

L'article 1153-1 du Code du travail3 donne une appréciation plus large en ajoutant à la définition précédente des faits pouvant être condamnés pour assimilation au harcèlement sexuel, ces faits consistent en « toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers ».

Le harcèlement sexuel, d’un point de vue strictement juridique, est caractérisé par des agissements, des propos ou un comportement, répétés ou uniques, à connotation sexuelle ou sexiste portant atteinte à la victime ou créant un environnement hostile pour elle.

Le harcèlement, qu'il soit moral ou sexuel par ailleurs, est volontairement défini de manière très large (excepté dans le Code pénal pour la raison énoncée précédemment) afin d'inclure le harcèlement sous toutes les manifestations de celui-ci et tous les éventuels auteurs14,15.

La définition du harcèlement sexuel met en avant la prise en compte des ressentis de la victime, ce qui démontre l’impact psychique qu’il a sur celle-ci. La perception de la victime sur les actes commis à son encontre semble donc très important dans la reconnaissance du harcèlement.

Inscription du délit en 1992 au sein du Code pénal

En France, le délit de harcèlement sexuel a été introduit dans le code pénal par une loi de 199216, précisée en 1998. Le délit de harcèlement sexuel se retrouvait alors à l'article 222-33 du Code pénal, dans une section consacrée aux agressions sexuelles et indiquait que « le fait de harceler autrui en usant d'ordres, de menaces ou de contraintes, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, est puni d'emprisonnement et de 100 000 F d'amende ».

En 1998, le délit de harcèlement sexuel a été précisé. Depuis la loi relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles17 modifiant par son article 11 l'article 222-33 du Code pénal18, le harcèlement sexuel peut être constitué par l'exercice de pressions.

Jusqu'au , l'article 222-33 du code pénal indiquait : « Le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende »19.

La loi du a modifié cet article dans le but d'élargir le champ d'application du harcèlement sexuel en supprimant certains éléments qui permettaient de le qualifier20. L'article est alors devenu « Le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende »21.

Grâce à cette loi, le harcèlement sexuel va être dissocié de l'abus d'autorité. Par conséquent, il pourra être constitué en l'absence d'un tel abus. Cela signifie aussi que le harcèlement sexuel n'est pas nécessairement commis par une personne d'autorité (parent, ascendant, supérieur hiérarchique...).

Il s'agissait aussi d'une volonté du législateur d'harmoniser les définitions de harcèlement sexuel et harcèlement moral.

Lors des affaires portées devant un tribunal ou un juge d'instruction, toute la difficulté consistait pour le plaignant à apporter un faisceau d'éléments de preuves dans une affaire de type « ni vu ni connu » qui se passe sans témoin, éléments concernant à la fois la réalité de faits ou paroles. C'est là que se situait le problème juridique concret du fait de l'absence d'élément matériel et de la possibilité de quiproquos et mauvaise interprétation de propos ambigus.

Toutefois, depuis 2003, la victime n'avait plus à établir la réalité de son absence de consentement à ces pratiques, le harceleur présumé devait apporter des éléments objectifs justifiant son comportement.

Une décision rendue le 23 mai 2007, par la Cour de cassation, a reconnu que l'usage d'un SMS était de nature à établir la réalité des faits, en l'occurrence, un message envoyé par le harceleur22.

Abrogation du délit en 2012 par le Conseil constitutionnel

Le , saisi par Gérard Ducray, ancien secrétaire d'État, d'une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel a déclaré cet article inconstitutionnel car trop flou et l'a abrogé avec effet au jour de la publication23. Gérard Ducray s'interrogeait sur la conformité à la Constitution de l'article 222-33 du Code pénal en dépit du manque de clarté relatif aux éléments constitutifs du délit.

Certaines associations féministes reconnaissent le caractère ambigu de la loi24 mais c'est surtout le caractère immédiat de cette abrogation qui crée une polémique car certaines personnes disent qu'il était loisible au Conseil constitutionnel de revenir à la rédaction antérieure à 2002, plus précise25, en abrogeant seulement l'article 179 de la loi de modernisation sociale du qui avait élargi le champ du délit, ou en différant l'application de l'abrogation.

La décision, ayant eu pour effet l'abrogation de l'article 222-33 du Code pénal au jour de sa publication, supprime l'infraction de harcèlement sexuel. Elle a alors empêché la poursuite des litiges en cours: toutes les procédures en cours sont devenues caduques. De plus, la loi pénale n'étant pas rétroactive, les nouveaux faits de harcèlement sexuel ne pouvaient plus être poursuivis. Le juge devait donc procéder à une requalification des faits.

En outre, 2 000 personnes qui s’étaient engagées dans un « véritable parcours du combattant »26,27,28 ne peuvent pas se prévaloir du texte abrogé. La loi suivante du , non rétroactive, ne les concerne pas non plus29. Plusieurs associations féministes ont immédiatement réagi en appelant à un rassemblement à Paris30 et plusieurs personnalités politiques ont pris position en faveur de l'élaboration rapide d'une nouvelle loi31.

Accessoirement, Serge Slama, maitre de conférences en droit public, a allégué l'existence d'une cause de récusation d'un des membres du Conseil constitutionnel à l'occasion de cette décision : Jacques Barrot, secrétaire d’État au Tourisme sous le premier gouvernement de la présidence Giscard, a siégé dans cette affaire alors que Gérard Ducray, condamné pour harcèlement sexuel, et secrétaire d'État aux Transport dans le même Gouvernement, était l'auteur de la saisine32. Le journal Le Monde remarque qu'un autre membre du conseil constitutionnel, Hubert Haenel, connaissait également Gérard Ducray puisqu'il était conseiller pour les questions judiciaires à l'Élysée de 1975 à 1977, cependant le Conseil constitutionnel remarque que les conditions pour se déporter sont strictes : il faut avoir participé à l'élaboration de la loi. Or ni Jacques Barrot, ni Hubert Haenel n'ont participé à l'élaboration des versions successives de ce texte33.

Loi du 6 août 2012 comblant le vide juridique laissée par le Conseil constitutionnel

Face au « vide juridique » laissé par cette abrogation, il était alors nécessaire d'adopter rapidement une loi redéfinissant l'incrimination du harcèlement sexuel. Le Gouvernement en place avait déposé un projet de loi et a alors choisi une procédure accélérée d'adoption de la nouvelle loi.

La nouvelle loi apporte principalement une définition se voulant plus précise du délit de harcèlement sexuel. Ainsi, l'article 222-33 nouveau du code pénal dispose :

« I. - Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

II. - Est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers. »

Les peines sont de deux ans d'emprisonnement et de 30 000  d'amende. Des peines plus lourdes peuvent être prononcées dans des cas spécifiques (personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, mineurs de quinze ans...).

Cette loi n'a pu alors s'appliquer qu'aux faits commis après son entrée en vigueur34,35.

La constitutionnalité de cette loi a également fait l'objet d'une remise en cause mais la chambre criminelle de la Cour de cassation a déclaré qu'elle était dénuée de caractère sérieux, la question prioritaire reprochant à la nouvelle version de l'article 222-33 du Code pénal le manque de précision quant à savoir si le délit de harcèlement sexuel constitue une infraction d'habitude ou une infraction continue. En effet, les juges de cassation estiment que le fait que le texte exige une répétition de propos ou comportements à connotation sexuelle permet d'exclure tout risque d'arbitraire36.

La loi renforce également la législation relative au harcèlement sexuel sur le lieu de travail (art. L. 1152-2 [archive] et L.1153-1 [archive] du Code du travail), le harcèlement moral (art. 222-33-2 du Code pénal [archive]) et les discriminations qui peuvent être attachées au harcèlement sexuel (art. 225-1-1 du Code pénal [archive]).

Intégration de la notion de sexisme en 2015

Depuis la loi n° 2015-994 du , dite Rebsamen, relative au dialogue social et à l'emploi, les agissements sexistes sont prohibés et définis dans le Code du travail : « Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. » - article L1142-2-137,38.

La loi n°2016-1088 du fait obligation à l'employeur d'intégrer dans les mesures de prévention les questions de harcèlement sexuel et les agissements sexistes39. Les dispositions relatives au harcèlement sexuel font partie des clauses obligatoires du règlement intérieur.

A travers la loi n° 2018-771 du qui renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et la loi n° 2018-771 du pour la liberté de choisir son avenir professionnel, la répression du harcèlement sexuel est élargie, l'outrage sexiste est créé et elles permettent également de renforcer les obligations de l'employeur en matière d'information, de prévention, et de traitement des faits caractérisant le harcèlement sexuel40.

Démographie et sociologie du harcèlement sexuel en France

Enquêtes quantitatives en France

L’enquête Virage41 réalisée en 2015 permet une approche statistique du harcèlement sexuel. Dans son étude Virage41, l’Institut national d’études démographiques (Ined) fournit les données pour l’année 2015 puis les compare à des données précédentes. Pour 2000, il s’agit de l’enquête Enveff et pour 2010, l’enquête CVS (tableau 11, page 41)41. L’étude42,43 démontre notamment :  

Concernant les propos ou attitudes à connotations sexuelle répétés mettant mal à l’aise (questions sur la vie privée, remarques salaces, mimes de gestes sexuelles etc.)

En France métropolitaine, environ 1 million de femmes âgées de 20 à 69 ans et moitié moins d’hommes du même âge (470 000) ont été confrontés au moins une fois sur l’année de référence de l’enquête à l’une de ces situations de harcèlement sexuel au travail, dans les études ou dans l’espace public.

Concernant les contacts à caractère sexuel imposés qui recouvrent le « pelotage » des seins ou des fesses, le « frottage » ou encore les baisers forcés.

Parmi les 20-69 ans, 512 000 femmes (2,6%) et 166 000 hommes (0,9%) déclarent avoir subi au moins une fois dans l’année ce type de contact non sollicité qui constitue au regard de la loi une agression sexuelle sans pénétration.

Enfin, les exhibitions sexuelles et le voyeurisme: 34 000 femmes (1,5%) et 186 000 hommes (1,0%) déclarent avoir eu affaire au moins une fois dans l’année à un acte d’exhibitionnisme ou de voyeurisme sur l’année de référence de l’enquête.

En comparant les trois études de l’Ined avec des études d’autres organismes les données sont proches. Les femmes sont plus souvent victimes de harcèlement sexuel que les hommes (tableau 17, page 59)41.

Le harcèlement sexuel est perçu différemment selon les femmes et les hommes. Les femmes considèrent comme très graves (32,3 % sur une échelle de gravité) des actes de harcèlement sexuel alors que les hommes les considèrent comme sans gravité (graphique 5, page 52)41.

Par ailleurs l’enquête Virage permet d’identifier le cadre dans lequel se déroule les faits. Le couple, la famille, les proches, le travail, études ou espaces publics.

Milieux concernés

Le harcèlement sexuel peut se produire dans tous les milieux, aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée.

S’agissant de la sphère publique, on peut évoquer le « harcèlement de rue ».

S’agissant de la sphère privée, le harcèlement peut avoir lieu dans le cadre familial, dans le cadre professionnel, également dans un cadre sportif.

Travail

Harcèlement sexuel au travail par la menace

Selon l’Enquête sur le harcèlement sexuel au travail44 de l’Institut français d’opinion publique (Ifop), une femme sur cinq déclare avoir été harcelée sexuellement au travail (page 6)44.

Un Français sur cinq (20%) connaît quelqu’un qui a dû faire face à du harcèlement sexuel dans le cadre de son travail (page 9)44. Le harcèlement est l’œuvre d’un supérieur hiérarchique à 38 %. Plus de la moitié des hommes (59 %) estiment que des blagues à caractère sexuel ne sont pas du harcèlement sexuel (page 3)44.

Espace public

Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son Avis sur le harcèlement sexiste45 constate la même répartition entre les sexes. « Les témoignages et les études mettent en évidence que dans l’écrasante majorité des cas de harcèlement sexiste et de violences sexuelles dans les transports sur des femmes – et plus rarement sur des hommes – les auteurs sont des hommes (seuls ou en groupe) » (page 16)45.

Activités sportives

L’étude Un jeu interdit : le harcèlement sexuel dans le sport (page 24)46 confirme ce rapport harceleurs / harcelées. L’étude mentionne également que le harcèlement peut avoir lieu entre personnes du même sexe (page 13)46. De plus, le sport favorisant les contacts entre enfants et adultes, les victimes peuvent être des enfants (page 19)46.

Tous les milieux sociaux

La présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, en réaction à une affirmation selon laquelle les harcèlements sexuels auraient lieu « dans nos quartiers les plus difficiles où nos magistrats ont déjà énormément à faire » (minutes 2’25 à 2’29 de la vidéo), répond sur la chaîne de télévision LCI47 : « C’est un raccourci, une maladresse. On sait bien que les plaintes viennent de tous les commissariats. Et au-delà de ça, ce que nos associations nous remontent, c’est que malheureusement, ces faits viennent de tous les milieux. C’est la même chose en ce qui concerne les féminicides, il n’y a pas de profil-type, ce serait trop simple ».

Spécificité du harcèlement sexuel au travail en France

Le harcèlement sexuel peut se produire en tout lieu, dans la sphère publique ou dans la sphère privée. L’enquête « Virage »41,43 met néanmoins en lumière l’ampleur des atteintes sexuelles dans la sphère professionnelle[Où ?]. Ainsi 1 femme sur 40 en emploi a été confrontée au travail à une situation de harcèlement sexuel et 1 homme sur 100 à des « contacts imposés » sur l’année.

Harcèlement sexuel au travail en France

Cadre juridique

L’article.L1153-1 du Code du travail3 prévoit que:

« Aucun salarié ne doit subir des faits :

1° Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ;

2° Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers. ».

Dans le cadre du travail, le harcèlement sexuel (de même que le harcèlement moral) va être présumé par des faits rapportés par la victime et ce sera au présumé harceleur (partie défenderesse) de prouver qu’il n’y a pas harcèlement. La charge de la preuve est inversée uniquement dans le cadre d’une situation de harcèlement sur le lieu de travail. Il s’agit d’une mesure en faveur de la victime, la charge de la preuve lui incombant est allégée. Si le présumé harceleur ne peut pas prouver que ces agissements sont justifiés par rapport au travail, il sera reconnu coupable48.

Dénonciation des agissements subis

Face à ce type d’agression, une victime doit suivre un cheminement précis49 lors de la dénonciation des agissements subis.

  1. Identifier le type de harcèlement
  2. Rassembler les preuves: certificats médicaux, témoignages et attestations sur l’honneur de collègues, clients ou tiers régulièrement en contact dans le cadre de l’activité professionnelle, sms, mails…
  3. S’adresser aux bons interlocuteurs: l’employeur si possible, les représentants du personnels (CSE, CSSCT, le référent harcèlement sexuel et agissements sexistes…), le médecin du travail, l’inspection du travail, le médecin traitant… Cela a été rappelé par la Cour de cassation: la dénonciation de faits de harcèlements sexuel ou mort doit se limiter aux personnes habilitées au sein de l’entreprise50. Cela a pour objet d’éviter la diffamation et de respecter le principe de la présomption d’innocence.
  4. Exercer son droit de retrait: les juges reconnaissent à la victime de harcèlement le droit de cesser son activité si elle justifie qu’elle encoure un danger grave et imminent pour sa santé en raison des comportements réitérés menaçants, humiliants ou traumatisants de l’auteur du harcèlement. Elle ne peut être sanctionnée par son employeur dès lors qu’elle avait une raison de penser que la situation présenter un danger grave et imminent.

Sanctions punitives

Le harcèlement sexuel est un délit qui est sanctionné d'une peine de deux ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende51. Lorsque des faits particuliers sont commis, les peines peuvent être allongées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende2. De plus, l’auteur de harcèlement sexuel peut être condamné à l’allocation de dommages et intérêts.

Dans le cadre du travail, des sanctions disciplinaires peuvent être imposées au salarié du secteur privé52 ainsi qu’à l’agent public (en vertu de la circulaire du relative à la lutte contre les violences sexuelles dans la fonction publique) ayant commis des agissements de harcèlement sexuel53.


Actions menées contre le harcèlement sexuel en France

Prévention du harcèlement sexuel

Campagnes de prévention en France

À la suite d'une enquête[Où ?] datant de 2014 où le Défenseur des droits avait constaté qu'une femme sur cinq avait été victime de harcèlement sexuel au travail mais que peu d'entre elles osaient dénoncer et agir en justice, le , le Défenseur des droits a alors lancé la campagne "#UneFemmeSurCinq"54. Cette campagne vise à informer et à sensibiliser les femmes victimes de harcèlement au travail à parler. Les objectifs de cette campagne visent à prévenir, alerter et réagir face à ces situations.

Le une campagne de communication55 a été faite par la Région Ile-de-France, Ile-de-France Mobilités, la RATP et SCNF Transilien afin de sensibiliser les voyageurs à adopter de bons comportements pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les transports. Elle vise également à informer des moyens existants permettant de signaler le harcèlement (numéros d'alerte, bornes d'appel, prévenir les agents se trouvant dans les transports publics).

Obligation de prévention incombant à l'employeur

C'est à l'employeur que revient l'obligation de prendre les mesures nécessaires permettant de prévenir le harcèlement sexuel56,57. Il va pouvoir prévoir les modalités de diffusion et d'information de la législation à l'égard des salariés (affichage dans les locaux, inscription de la législation dans le règlement intérieur). Il peut également les sensibiliser à travers des formations.

Au sein du document unique d'évaluation des risques, les risques de harcèlement sexuel doivent être pris en considération, cela relève de l'obligation générale de l'employeur en matière de sécurité et de santé au travail. Ainsi, l’employeur doit intégrer, dans les mesures de prévention, les questions de harcèlement sexuel et celles des agissement sexistes (Loi n°2016-1088 du - article L4121-1 [archive] et article L4121-2 [archive]).

Lorsqu'un règlement intérieur existe il doit mentionner les dispositions du Code du travail relatives au harcèlement sexuel.

L'accord national interprofessionnel du pose l'obligation pour les entreprises d'élaborer une procédure de signalement et de traitement de faits de harcèlement sexuel qui vise à affirmer explicitement ce que type de faits est inadmissible et à indiquer les procédures à suivre en cas de faits commis.

En matière de négociation, depuis la loi du , une négociation doit avoir lieu, au moins une fois tous les quatre ans, au niveau des branches professionnelles, portant sur les modalités de "mise à disposition d’outils aux entreprises pour prévenir et agir contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes"58. Au niveau des entreprises, la prévention du harcèlement sexuel pourra être intégrée en matière lors de la négociation obligatoire sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail.

Depuis le , un référent harcèlement sexuel doit être nommé par tous les CSE, quel que soit l’effectif de l’entreprise. Dans les entreprises d'au moins 250 salariés, un référent RH, chargé d’informer et d'accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, doit être désigné. L’adresse et le numéro d’appel de ces deux référents doivent être affichés ou diffusés par tout moyen aux salariés, par l’employeur.

Un guide a été mis à disposition de tous par le ministère du travail59.

Médiatisation du harcèlement sexuel

Depuis l'affaire Harvey Weinstein où de nombreuses actrices ont dénoncé les agressions et harcèlements commis par ce célèbre producteur américain, des mouvements ont suivi poussant les victimes de harcèlement à témoigner davantage. Tel que le mouvement #MeToo, créé par l'actrice Alyssa Milano en sur Twitter qui a permis d'ouvrir la discussion sur le harcèlement sexuel et la prise de parole des victimes.

L'ampleur de ce phénomène a permis une réelle libération de la parole car par la suite d'autres hommes à la grande réputation ont été dénoncés (au Royaume-Uni le ministre de la Défense britannique Michael Fallon60).

En France, c'est le hashtag #BalanceTonPorc qui a été créé par la journaliste Sandra Muller pour permettre aux victimes de témoigner61.

Mais l'ampleur de ces témoignages sur les réseaux sociaux reste critiqué car pour certains cela fait de Twitter une sorte de « tribunal populaire ». Cette médiatisation peut conduire à la diffamation, constituer une entorse à la présomption d’innocence…. C'est pourquoi la chambre criminelle a rappelé qu'en la matière il était nécessaire de référer des agissements subis aux personnes compétentes50.

Notes et références


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  • http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Harcelement-des-femmes-en-colere-508726/ [archive] les associations féministes – qui critiquent, elles aussi, cette loi floue et mal rédigée – s’insurgent contre le caractère immédiat de la décision, qui crée un vide juridique "catastrophique".

  • rédaction de l'article 222-33 avant le 17 janvier 2002 : "Le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions"; rédaction du 17/01/2002 au 04/05/2012 de l'article 222-33 du code pénal :"le fait de harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle"

  • La nouvelle définition du harcèlement sexuel [archive], Paroles de juge, 12 Août 2012, consulté le 19 octobre 2017

  • Dénoncer un parcours du combattant [archive], L'Alsace du 15 avril 2014, consulté le 19 octobre 2017

  • Harcèlement sexuel : un phénomène répandu dans tous les secteurs [archive], Libération du 18 octobre 2017, consulté le 19 octobre 2017

  • Harcèlement sexuel : pourquoi la France pourrait être condamnée [archive], article sur le JDD.fr, consulté le 31 août 2013.

  • Harcèlement sexuel abrogé : rassemblement samedi à Paris [archive] sur Ouest France.fr, consulté le 4 mai 2012

  • Harcèlement sexuel : Hollande s'engage à proposer une nouvelle loi [archive] sur France Soir.fr, consulté le 4 mai 2012.

  • Impunité pour les harceleurs sexuels [archive] Arnaud Bihel, Les News, 4 mai 2012

  • https://www.lemonde.fr/societe/article/2012/05/05/harcelement-sexuel-quatre-sages-connaissaient-le-requerant_1696200_3224.html [archive] "Harcèlement sexuel : quatre "sages" connaissaient le requérant"

  • Code pénal : Article 111-3 (lire en ligne [archive])

  • Code pénal : Article 112-1 (lire en ligne [archive])

  • « Arrêt n° 3149 du 25 mai 2016 (16-82.377) - Cour de cassation - Chambre criminelle - ECLI:FR:CCASS:2016:CR03149 | Cour de cassation [archive] », sur courdecassation.fr (consulté le ).

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Théodore Papathéodorou, « Actualités du droit pénal héllénique », Revue de sciences criminelles et de droit pénal comparé, 2007, p. 199

    Articles connexes

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