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samedi 29 février 2020

La DGSI poursuit un journaliste pour "compromission du secret-défense"


Je profite de cette information pour rappeler que lorsqu’au mois de juin 2010, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a révélé à son public mon identité et toutes les « informations » (fausses pour la plupart) concernant ma vie privée que lui soufflait sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, il était conseillé par plusieurs personnes, celle-là comme des journalistes, qui tous savaient pertinemment que j’avais jadis travaillé pour la Défense nationale sur des projets classés et rêvaient depuis longtemps d’attaquer à travers moi les autorités militaires du pays et leur chef suprême, le chef de l’Etat, à cette époque Nicolas Sarkozy, sans oser le faire eux-mêmes en raison des risques encourus.

Le psychopathe Cyprien Luraghi était lui-même très bien informé à ce sujet depuis l’été 2008 au moins et je lui avais rappelé avec la publication suivante du 2 juin 2010 tous les problèmes auxquels, théoriquement, il se heurtait en s’acharnant sur moi comme il le faisait alors, menaçant déjà de faire des « révélations » fracassantes à mon sujet (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire les textes) :


2010-06-02 A tous ceux qui s'obstinent à m'injurier, me diffamer, me calomnier - Un petit coucou


Voilà pourquoi, certainement, en parallèle aux premières « révélations » publiques d’importance me concernant se préparait la sortie du premier numéro du magazine Inspire d’Al-Qaïda, support de propagande pour les attentats islamistes à venir, tandis qu’à Toulouse Mohammed Merah commençait à s’agiter et se préparer lui-même pour la première série de ces attentats, au mois de mars 2012.

Je rappelle que les premières victimes en seront des militaires. Je m’y attendais depuis un moment et avais bien repéré avec effroi la toute première dépêche AFP concernant le premier assassinat, le 11 mars 2012, craignant (avec raison) que ce ne fut cela. Je verrai par ailleurs disparaître définitivement de mes statistiques de blog mon régulier lecteur d’Auterive après l’arrestation d’Abdelkader Merah, frère du tueur. A compter de ma première publication sur ces assassinats dans le Sud-Ouest, le 18 mars 2012, celui-ci s’était mis à consulter mon blog plusieurs fois par jour. J’aurai donc dès la fin mars 2012 la quasi certitude d’avoir toujours eu pour lecteurs ces islamistes toulousains et de leurs complices, parmi lesquels un peloton de Belges comptant aussi parmi mes très réguliers lecteurs de blog, à compter de l’année 2010.

Rappelons ici que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a toujours vécu pour l’essentiel de trafic de drogue, d’abord entre la France et l’Afghanistan sous la couverture d’une activité de guide de trek dans l’Himalaya dans la décennie des années 1980, puis dans le Sud-Ouest à compter des années 1990.

Je ne sais comment expliquer l’énorme raté de son premier et unique interrogatoire à la gendarmerie de Puy-l’Evêque le 14 mars 2011 à la suite de mes premières plaintes à son encontre, alors même qu’entrait en vigueur la loi LOPPSI 2.

Pour commencer, la policière de Brest qui m’avait interrogée le 15 février 2011 à la suite de mes premières plaintes avait refusé de joindre à ma déposition les éléments de preuve que je lui présentais, arguant que son collègue de Puy-l’Evêque irait de toute façon les rechercher sur les blogs du cybercriminel. Mais le gendarme en question n’a en définitive jamais consulté que les articles de l’unique blog public du délinquant, alors que l’essentiel de ses textes publics me concernant se trouvait dans les commentaires sur ces articles, et que les plus sensibles de ses textes me concernant étaient tous supportés par un autre blog m’étant celui-là exclusivement dédié, son blog Tique Toc ouvert en juin 2010 et devenu entièrement privé fin août 2010. S’abstenant d’interroger le mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi sur tous les commentaires de son blog public me concernant, il l’avait cru sur parole à propos de l’intégralité des contenus du second blog, Tique Toc, qui depuis sa fermeture au public ne supportait plus que des discussions de comploteurs à mon encontre. L’auteur de toutes les horreurs publiques de l’été 2010 sur ce blog Tique Toc (injures, diffamations et atteintes à l’intimité de la vie privée à profusion additionnées de menaces diverses, de harcèlement moral et d’un harcèlement sexuel évident), et de toutes les discussions privées qui désormais trahissaient bien d’autres infractions pénales à mon encontre, lui avait en effet déclaré tout ce blog très « propre » et ne contenant aucune « saloperie »…

J’ai publié quelques extraits de ce blog Tique Toc (pas les pires) ici, pour la journée de la femme de l’année dernière, afin que chacun puisse en juger par lui-même :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/03/08/juin-2010-pascal-edouard-cyprien-luraghi-ouvre-son-blog-tique-toc/

Par ailleurs, j’avais ainsi justifié en 2016 une demande de retrait de ses articles de blog où, cette année-là, il révélait encore au public mon identité, toutes mes coordonnées et bien d’autres éléments relevant de l’intimité de ma vie privée :


Justifiant sa demande de retrait de ces quatre articles, Madame (Petitcoucou) produit de nombreuses pièces et souligne en outre la circonstance particulière que Monsieur LURAGHI et ses amis l’ont en fait toujours harcelée pour son appartenance supposée ou réelle à l’un des services « secrets » de la République française.

Ils se plaisent à révéler les identités d’agents de l’Etat pour les mettre en danger.

Ce danger est bien réel pour Madame (Petitcoucou) qui par le passé a déjà fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat en relation avec ses fonctions sur des projets classés de la Défense nationale et s’est de ce fait à plusieurs reprises retrouvée sous la protection de services spécialisés.

Ce fut notamment le cas au cours de l’année 1994.

Or, le jour même de l’interrogatoire de Monsieur LURAGHI à la gendarmerie de Puy-l’Evêque, le 14 mars 2011, était promulguée une loi renforçant la sécurité des agents que Monsieur LURAGHI recherche à travers toutes ses « enquêtes » concernant Madame (Petitcoucou).

L’article 413-13 du Code de la Défense qui en résulte est ainsi rédigé :

« Art. 413-13.-La révélation de toute information qui pourrait conduire, directement ou indirectement, à la découverte de l’usage, en application de l’article L. 2371-1 du code de la défense, d’une identité d’emprunt ou d’une fausse qualité, de l’identité réelle d’un agent des services spécialisés de renseignement mentionnés à l’article 6 nonies de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires ou de son appartenance à l’un de ces services est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.
« Lorsque cette révélation a causé une atteinte à l’intégrité physique ou psychique à l’encontre de ces personnes ou de leur conjoint ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou de leurs descendants ou ascendants directs, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 € d’amende.
« Lorsque cette révélation a causé la mort de ces personnes ou de leur conjoint ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou de leurs descendants ou ascendants directs, les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 150 000 € d’amende, sans préjudice, le cas échéant, de l’application du chapitre Ier du titre II du livre II.
« La révélation, commise par imprudence ou par négligence, par une personne dépositaire soit par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire ou permanente, de l’information mentionnée au premier alinéa est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.
« Le présent article est applicable à la révélation de toute information qui pourrait conduire, directement ou indirectement, à l’identification réelle ou supposée d’une personne comme source ou collaborateur d’un service spécialisé de renseignement. »


En vertu de ce texte, Monsieur LURAGHI est passible, au bas mot, d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende.

Il conviendra de noter qu’aucun journal n’a jamais fait preuve de son extraordinaire témérité, puisqu’à ce jour il reste le seul à révéler l’identité de Madame (Petitcoucou) et publier cette décision de justice.


A la suite de son interrogatoire du 14 mars 2011, au cours duquel le gendarme l’ayant reçu à cet effet l’avait en fait laissé lui raconter tout ce qui lui chantait sans en exiger aucun justificatif, mes premières plaintes à son encontre avaient été très rapidement classées sans suite sans aucune autre mesure d’enquête et dans la foulée, le gendarme de Puy-l’Evêque avait été muté en Guadeloupe tandis que ma policière de Brest quittait carrément la police.

Des Brestois très proches des magistrats ultra CORROMPUS qui en fait auraient dû intervenir très rapidement dès le tout début au cours de l’été 2010 sont depuis passés par les sommets de l’Etat et s’y trouvent toujours pour certains.



https://www.lepoint.fr/societe/un-journaliste-dans-le-collimateur-de-la-dgsi-28-02-2020-2364909_23.php

Un journaliste dans le collimateur de la DGSI


VIDÉO. La direction du service français de renseignement intérieur poursuit en justice l’auteur d’un livre pour « compromission du secret-défense ».


Par
Modifié le 28/02/2020 à 14:20 – Publié le 28/02/2020 à 11:34 | Le Point.fr


On ne dévoile pas impunément « les succès » et les « ratages » du renseignement intérieur français dans la lutte antiterroriste. Pour avoir publié un livre-enquête sur les guerres de l’ombre de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le journaliste Alex Jordanov est aujourd’hui poursuivi en justice pour « compromission du secret-défense ». Il a été convoqué, le 27 février au matin, par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne pour interrogatoire.

Convoqué à 10 heures du matin, le journaliste n’est ressorti libre qu’en début d’après midi. « Le capitaine que j’avais en face de moi a été très courtois. Il m’a posé énormément de questions. Il m’a notamment demandé si je connaissais les textes de loi qui protègent le secret-défense. Je lui ai demandé, en retour, s’il connaissait l’article 2 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse (cette disposition concerne la protection des sources, NDLR). » Le policier a, en effet, demandé à M. Jordanov de divulguer les sources de son enquête au sein des services, ce qu’il a refusé. Cette procédure porte « directement atteinte au droit d’informer, mais également au secret des sources », a dénoncé son avocat, maître William Bourdon, dans un communiqué.

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Les enquêteurs ont multiplié les questions sur un certain Franck A. cité dans le livre: un agent qui devait ouvrir un kebab en Égypte face à une mosquée servant de point de ralliement à des personnes ciblées par les services. « Pour ce faire, la DGSI a donné 200 000 euros à l’intéressé. Or, avec cet argent, Franck a ouvert un web-café à l’autre bout du pays. Et sa hiérarchie n’était vraiment pas contente », relève Alex Jordanov. Lequel s’amuse que la police l’ait également interrogé sur un autre capitaine de l’ex-Direction Centrale du Renseignement Intérieur (devenue la DGSI): un officier surnommé dans les services « le pâtissier » car il avait passé un CAP en pâtisserie. « Je leur ai répondu que je m’étais contenté d’étoffer ce que Le Point avait publié », sourit Alex Jordanov.

Lire aussi Alex Jordanov, l’homme qui confessait les espions

Paru en avril 2019, Les Guerres de l’ombre de la DGSI, plongée au cœur des services secrets français, le livre incriminé, raconte des dizaines d’opérations visant à la fois les milieux islamistes et des cellules d’espionnage, notamment russes, dans notre pays. « Nous ne visions qu’à apporter au grand public des éléments de compréhension des difficultés d’adaptation et de mutation de la DGSI face à la menace terroriste. Et nous avions bien fait attention à ne dévoiler aucune donnée susceptible de mettre en danger des agents ou des opérations en cours », précise Yannick Dehée. C’est ainsi qu’un chapitre consacré à une mission visant des agents étrangers opérant sur le sol français, qui figurait au manuscrit initial, a finalement été retiré.

Manœuvre d’intimidation ?


« Cette procédure s’inscrit dans une logique d’intimidation à l’égard des journalistes d’investigation en France depuis plusieurs années », dénoncent d’une même voix Me Bourdon et son éditeur, Yannick Dehée (Nouveau Monde). La DGSI avait déjà convoqué, en mai dernier, huit journalistes ayant enquêté sur les conditions dans lesquelles la France avait livré des armes françaises au Yémen. Une journaliste du Monde ayant enquêté sur l’affaire Benalla avait également été questionnée par des enquêteurs de la DGSI.

Ces convocations avaient été dénoncées par une vingtaine d’associations et de syndicats comme représentant une atteinte à la liberté de la presse. Fin janvier, le parquet de Paris avait d’ailleurs fini par classer sans suite l’enquête pour « compromission du secret de la défense nationale » concernant les révélations sur les livraisons d’armes au Yémen.

Une caméra chez un journaliste ?


Il y a cependant une atteinte « plus grave encore », explique Alex Jordanov. Le journaliste affirme que « (s)on domicile a fait l’objet en son absence, fin 2019, d’une visite frauduleuse (sans effraction), d’évidence à des fins de collecte d’informations sur (s)on ordinateur ». Il est apparu qu’une caméra miniature avait été installée dans un couloir à l’insu de M. Jordanov. « Cette caméra qui ne disposait pas de carte mémoire, a été remise à la police », expliqué l’intéressé qui a porté plainte.

« J’ai appris avec surprise qu’un magistrat pouvait autoriser ce genre de « visites » dans le cadre des nouvelles techniques de renseignement. Avant, les agents, conscients de l’illégalité d’une telle action, disaient qu’ils « rentraient à la mexicaine ». Mes amis journalistes américains à qui j’ai raconté l’épisode me disent que la France ressemble de plus en plus au Congo », grince le journaliste. Son éditeur Yannick Dehée déclare qu’« il y a tout lieu d’être préoccupé si, dans la France actuelle, on use, à l’égard des journalistes enquêtant sur les éventuels dysfonctionnements de l’État, de moyens d’action qui semblaient jusqu’ici réservés aux terroristes ».

L’interrogatoire de M. Jordanov intervient au moment où se tient à Londres le procès de Julian Assange, dont les États-Unis demandent l’extradition et qui encourt 175 années de prison, pour avoir publié sur le site WikiLeaks des données que Washington estime confidentielles. Yannick Dehée indique qu’il ne retirera pas de la vente l’ouvrage d’Alex Jordanov, sauf à y être contraint par une décision de justice.

La DGSI poursuit un journaliste pour
Les Guerres de l’ombre de la DGSI, plongée au cœur des services secrets français, d’Alex Jordanov, Nouveau Monde éditions, 296 pages, 19,90 €.

vendredi 28 février 2020

Coronavirus à Brest, menace internationale "très élevée", merci mon Dieu !


Je ne devrais pas me réjouir, c’est sérieux : des tas de gens en souffrent déjà, d’autres sont morts et cela va continuer.

Et pourtant, quoique mal foutue comme dit précédemment, je me sens vraiment libérée d’un poids énorme : au moins le temps de cette première vague d’épidémie, voire de pandémie, je ne risque plus trop d’être atteinte par les « contacts » physiques non sollicités que mes harceleurs Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque, Jean-Marc Donnadieu de Béziers, leur cheftaine la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest et tous leurs complices « déconnologues » et autres s’ingénient par tous les moyens à provoquer à mon encontre depuis une bonne dizaine d’années pour les deux premiers et beaucoup plus pour la troisième.

Du coup, je me sens pousser une paire d’ailes toutes neuves et vais faire brûler un cierge pour mon Dieu Coronavirus.



https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/coronavirus-premier-cas-confirme-bretagne-brest-1792817.html

DIRECT. Coronavirus : “deux nouveaux cas suspects en Bretagne” annonce l’Agence régionale de Santé


Stéphane Mulliez, directeur de l'ARS Bretagne fait le point sur le Coronavirus dans la région / © T. Bouilly - France Télévisions
Stéphane Mulliez, directeur de l’ARS Bretagne fait le point sur le Coronavirus dans la région / © T. Bouilly – France Télévisions

Un premier cas de Coronavirus confirmé a été relevé en Bretagne, à Brest. Un homme âgé de 72 ans est actuellement hospitalisé au CHU, en réanimation. L’Agence régionale de santé a tenu une conférence de presse ce vendredi en précisant que deux nouveaux cas suspects ont été identifiés.

Par E.C & L.H Publié le 28/02/2020 à 07:56 Mis à jour le 28/02/2020 à 17:43

Stéphane Mulliez directeur général de l’ARS Bretagne s’est exprimé ce vendredi 28 février à la suite du premier cas de Coronavirus confirmé et l’évolution de la situation dans la région.

Le patient hospitalisé à Brest dans un état stable

« Le patient breton atteint du coronavirus est hospitalisé au CHRU de Brest en réanimation médicale. Son état de santé est stable. Son épouse qui a voyagé avec lui en Egypte est également hospitalisée à Brest dans le service des maladies infectieuses pour être diagnostiquée » affirme Stéphane Mulliez.

Le CHU de Brest accueille un cas confirmé de Coronavirus. Une cellule de crise a été mise en place indique l'Agence Régionale de Santé au sein de l'établissement hospitalier / © S. Ben Cherifa - France Télévisions
Le CHU de Brest accueille un cas confirmé de Coronavirus. Une cellule de crise a été mise en place indique l’Agence Régionale de Santé au sein de l’établissement hospitalier / © S. Ben Cherifa – France Télévisions

« L’ARS et Santé publique France ont établi une liste des personnes ayant été en contact étroit avec eux pour procéder à leur surveillance« .

De nouveaux cas suspects

« Deux nouveaux cas suspects ont été identifiés en Bretagne. Des tests sont actuellement effectués à Rennes pour diagnostiquer s’il s’agit de cas confirmés ou non. Les résultats sont attendus dans la journée« .

« Plusieurs dizaines de cas possibles ont été infirmées. A l’heure actuelle, seul le patient de Brest est un cas confirmé de coronavirus« .

Quelle organisation sanitaire en Bretagne ? 

« Deux établissements bretons dits de premier rang sont en capacité de prendre en charge les cas confirmés de patients atteints du coronavirus. Les CHU de Rennes et de Brest ».

« Les centres hospitaliers de Vannes, Saint-Brieuc, Lorient et Quimper sont des établissements de deuxième rang. Ils sont armés pour, si besoin, prendre aussi en charge les patients contaminés ».

« Nous finalisons des tests au CHRU de Brest pour que l’établissement puisse procéder lui-même à des diagnostics« .

Revoir la conférence de presse de l’ARS Bretagne, en intégralité

 

Climat particulier à Plougonvelin


Le patient hospitalisé au CHRU de Brest, contaminé par le coronavirus, est originaire de Plougonvelin. Dans la commune, située à une vingtaine de kilomètres de Brest, les habitants n’ont pas tous accueilli la nouvelle de la même manière.

Plusieurs d’entre eux affirmaient continuer à « vivre normalement« , comme l’explique une habitante qui promenait son chien dans la rue cet après-midi. Une attitude sereine qui contraste avec l’inquiétude de certains, bien plus préoccupés par la situation.

Selon nos informations, la mairie de Plougonvelin a reçu ce vendredi « une quinzaine d’appels » de la part de personnes résidant en la commune. Ces dernières cherchaient à savoir quel comportement adopter et quelle procédure suivre aujourd’hui pour éviter toute contamination.

Mais l’homme hospitalisé aurait déjà pris des précautions lors de son retour d’Egypte, il y a quelques jours. Selon les informations recueillies par nos journalistes de France 3 aux alentours de Brest, le septuagénaire, se sentant mal lors de son retour de voyage, se serait lui-même isolé dans son logement. En demandant même à la femme de ménage qui passait d’habitude chez lui de ne pas venir pour éviter une propagation d’une quelconque maladie. Les analyses révéleront finalement que l’homme est contaminé par le coronavirus.

Un premier cas identifié jeudi


L’Agence régionale de Santé (ARS) et le Ministère de la Santé annoncent un premier cas de Coronavirus confirmé en Bretagne. Le patient est actuellement hospitalisé dans le service de réanimation du CHU de Brest. Il s’agit d’un homme âgé de 72 ans qui a récemment séjourné en Egypte, dans le cadre d’un voyage organisé. Selon l’ARS, « les investigations ont immédiatement commencé pour déterminer la source de cette contamination. »

Une enquête est également en cours pour identifier l’ensemble des personnes ayant été en contact avec ce patient, y compris parmi le personnel soignant. « Une cellule de crise a été immédiatement mise en place au CHRU de Brest. » 

Conformément au protocole prévu, si les sujets contacts proches de ce patient présentent des symptômes de type fièvre, toux et difficultés respiratoires, des prélèvements sont alors effectués à des fins de détection d’une éventuelle présence du virus. L’ARS rappelle :  « En l’absence de signes cliniques, un isolement à domicile doit être observé pendant 14 jours. Dans ce cas, l’ARS appelle quotidiennement ces personnes pour suivre l’évolution éventuelle des signes cliniques. »

La rentrée scolaire approche, des précautions à prendre


Alors que la rentrée doit avoir lieu lundi prochain, le rectorat invite toutes les personnes revenant des zones à risques (Chine continentale, Hong Kong, Macao, Singapour, Corée du Sud et les régions de Lombardie et de Vénétie en Italie) à rester confinées à leur domicile durant les 14 jours suivant leur retour. Cette consigne s’applique particulièrement aux élèves scolarisés ou aux enfants des crèches.

38 cas en France


« Nous faisons face à une augmentation sensible du nombre de cas sur notre territoire. » 38 cas ont été recensés ce 27 février à 19 h, par le Ministère de la Santé. Le gouvernement tient à rassurer : « Notre système de santé est prêt. Nous ne sommes pas en réaction puisque nous sommes depuis des semaines dans l’anticipation. Nous avons et nous garderons un temps d’avance. » « 138 établissements hospitaliers sont prêts à recevoir des malades. »
 
En France, deux patients sont décédés à la suite de cette maladie dont un originaire de l’Oise, âgé de 60 ans.

La carte des cas de Coronavirus en France


Dans une carte, France Inter rend compte des contaminations, des guérisons et des décès.

Un numéro vert gratuit est à la disposition de toutes personnes souhaitant des informations non médicales : le  0 800 130 000.




https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-oms-qualifie-la-menace-de-tres-elevee-son-niveau-le-plus-haut-6757331

Coronavirus. L’OMS qualifie la menace de « très élevée », son niveau le plus haut


L’Organisation mondiale de la santé a relevé le niveau de la menace internationale que fait planer le Covid-19. Le nouveau coronavirus a déjà contaminé plus de 80 000 personnes et fait près de 3 000 morts.

Une carte des cas de coronavirus dans le monde, présentée par l’Organisation mondiale de la santé.
Une carte des cas de coronavirus dans le monde, présentée par l’Organisation mondiale de la santé. | DENIS BALIBOUSE / REUTERS

Ouest-France avec AFP. Publié le 28/02/2020 à 17h19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, ce vendredi 28 février 2020, avoir porté à très élevé, son degré le plus haut, le niveau de menace liée au nouveau coronavirus, qui a contaminé quelque 79 000 personnes en Chine et plus de 5 000 dans le reste du monde.

L’augmentation continue du nombre de cas, et le nombre de pays touchés ces derniers jours sont clairement préoccupants, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

Nos épidémiologistes ont suivi ces développements en permanence et nous avons maintenant augmenté notre évaluation du risque de propagation et du risque d’impact du Covid-19 à un niveau très élevé au niveau mondial, son niveau le plus haut, a-t-il ajouté.

Il a également indiqué que plus de 20 vaccins sont en cours de développement dans le monde et plusieurs produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques. Les premiers résultats sont attendus dans quelques semaines, a-t-il détaillé.

Près de 3 000 décès


Si la Chine était jusqu’à peu l’unique foyer mondial de coronavirus, le risque s’est démultiplié avec l’émergence de nouveaux pays-sources comme la Corée du Sud, l’Iran et l’Italie. Une cinquantaine de pays sont désormais touchés, selon l’OMS.

En Chine, d’où est partie l’épidémie fin décembre, le virus a tué 2 791 personnes. Dans le reste du monde, 67 personnes en sont décédées, selon l’agence spécialisée de l’ONU.

Ce que nous voyons actuellement, ce sont des épidémies liées au Covid-19 dans plusieurs pays, mais la plupart des cas peuvent encore être attribués à des contacts connus ou à des groupes de cas, a relevé le patron de l’OMS.

La clé pour contenir ce coronavirus est de briser les chaînes de transmission, a-t-il dit.

Pas au stade de la pandémie


Bien que l’OMS ait élevé le niveau de la menace à l’international, l’organisation ne considère pas qu’il s’agisse d’une pandémie.

Une pandémie est une situation dans laquelle tous les citoyens sont exposés, ce qui n’est pas le cas actuellement, a expliqué aux journalistes le directeur des programmes d’urgence de l’OMS, le Dr. Michael Ryan.

S’il s’agissait d’une épidémie de grippe, nous aurions parlé de pandémie, mais dans le cas du nouveau coronavirus, nous avons constaté qu’avec des mesures d’endiguement, le cours de l’épidémie peut être arrêté de manière significative, a-t-il dit.


Attention, je suis contagieuse !


Je préviens tous ceux qui seraient tentés de venir m’agresser chez moi, ce n’est vraiment pas le moment s’ils souhaitent rester en bonne santé.

En effet, depuis deux jours, j’ai mes petits symptômes saisonniers, voire plus : nausée permanente, mal de tête pas possible, que je commence tout juste à calmer un peu, sinon je ne serais toujours pas devant l’écran, nez qui coule, frissons, courbatures, etc…

Je ne sais pas ce que c’est, ça devrait passer tout seul ou presque, comme d’hab.

Voili, voilà.

mercredi 26 février 2020

Des vidéos américaines tournées à Brest après les bombardements, en 1944







Petit intermède sur ma ville, avec ces vidéos très émouvantes, au moins pour moi qui cherche à comprendre comment et pourquoi, aujourd’hui, on y assassine au vu et au su de tous des familles entières d’ingénieurs aux noms bretons.


https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/recit-un-chercheur-americain-deterre-des-videos-impressionnantes-de-brest-detruite-en-1944-6753895

RÉCIT. Un chercheur américain déterre des vidéos impressionnantes de Brest détruite en 1944


Ces images sont impressionnantes. Elles dormaient dans les archives nationales américaines. Un doctorant américain, Jeff Nichols, en partage des extraits sur son compte Twitter. On y voit des vidéos de Brest (Finistère), totalement détruite, après le siège des Américains, qui a duré 43 jours. C’était en 1944.


Un soldat américain face à deux femmes.
Un soldat américain face à deux femmes. | DR/CAPITAINE CLAXTON RAY


Ouest-France Gaëlle COLIN. Publié le 26/02/2020 à 11h00


« De Brest, dont il ne restait rien », comme l’écrivait Jacques Prévert. Cette phrase colle on ne peut mieux avec ces vidéos numérisées qui dorment dans les archives américaines. On y voit Brest (Finistère) complètement ravagée. Ces films-là documentent le siège de la cité du Ponant par les Alliés. 43 jours, où libération rime avec explosions. Les Allemands se sont rendus le 18 septembre 1944….

RÉCIT. Un chercheur américain déterre des vidéos impressionnantes de Brest détruite en 1944

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D’autres vidéos ici :

https://twitter.com/backwards_river/status/1217161321327648769


mardi 25 février 2020

Cyberharcèlement : comment le harceleur Cyprien Luraghi tente de dissuader des victimes de porter plainte


Il le fait régulièrement dans ses propos publics sur Twitter, comme par exemple dans les échanges récents dont copies ci-dessous, toujours en se présentant mensongèrement comme une victime que la justice n’aurait pas entendue, ce qui est totalement faux : s’il a effectivement perdu dans toutes ses procédures à mon encontre, à Brest pour commencer en 2015 et 2016, puis à Paris de 2016 à 2018, c’est uniquement parce qu’à chaque fois j’ai pu prouver qu’il inversait la situation, m’accusant mensongèrement de faits que je n’avais pas commis, faits de même nature que ceux dont il se rendait, lui, véritablement coupable à mon encontre.

Non, je ne l’ai jamais ni harcelé ni diffamé d’aucune manière, tout ce que je publie à son sujet est toujours rigoureusement exact, je n’ai jamais manqué de preuves pour en justifier, et même, comme il le sait parfaitement bien pour me pirater et m’écouter illégalement depuis au moins douze ans, j’en sais et j’en ai bien au-delà de ce que je rapporte publiquement, ayant à coeur – contrairement à lui – de ne commettre aucune atteinte à l’intimité de la vie privée contre quiconque.

Voilà pourquoi il perd systématiquement quand il m’attaque en justice et n’a plus rien tenté depuis sa dernière défaite, au mois d’avril 2018.

En revanche, comme il l’a toujours fait depuis le début, il continue à manipuler des tiers pour diverses exactions à mon encontre, dont des dénonciations calomnieuses.

Par ailleurs, en tant que pédophile, il bénéficie toujours auprès d’un certain nombre de magistrats, notamment ceux du Tribunal de Grande Instance de Brest, d’un pouvoir considérable.

Voilà pourquoi, en ce qui me concerne, j’éprouve effectivement de telles difficultés à me faire entendre de la justice comme victime de ce cybercriminel, pervers et mythomane notoire que ce n’est toujours pas fait au jour d’aujourd’hui, quoique plusieurs magistrats de différentes juridictions se soient déjà prononcés dans ce sens et que la Cour d’appel de Rennes ait déjà plusieurs fois renvoyé des dossiers d’informations judiciaires à mes juges d’instruction finistériens avec injonction d’informer : en effet, même cette juridiction de contrôle n’est toujours pas entendue par mes magistrats ultra CORROMPUS du Finistère qui restent autant que possible et irrémédiablement aux ordres du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Aussi, de grâce, ne vous laissez donc pas retourner la tête par ce pervers, il vous ment, à vous comme à tout le monde.






Affaire Griveaux : quel est vraiment le projet de Piotr Pavlenski ?


Selon son éditrice, il serait contre tout pouvoir, quel que soit le pays.

Cependant, selon l’avocat qui dit l’avoir conseillé avant qu’il ne publie les vidéos de Benjamin Griveaux se masturbant face à la caméra, il « veut provoquer une bascule sociétale avec un discours : la politique est devenue pornographique, révélons la pornographie de la politique. » 

Ce discours n’est pas vraiment nouveau, c’est celui des pédophiles, également en lutte contre tout « puritanisme », ou tout au moins de deux d’entre eux, et non des moindres : Gabriel Matzneff (voir exemple ci-dessous) et Pascal Edouard Cyprien Luraghi – le second n’ayant jamais fait preuve de la moindre idée personnelle doit copier sur le premier qu’il dit bien avoir toujours lu et dont il collectionne les écrits pédoponographiques.

Or, en France, pédophilie et pouvoir sont intimement liés.

Le Russe Piotr Pavlenski, peut-être pas au fait des réalités du pouvoir en France, ne serait-il pas en train de se fourvoyer sous l’influence pernicieuse des militants de l’extrême-gauche française dont il est manifestement entouré ?

Je rappelle à l’attention de ceux qui ne le sauraient pas encore que ces gens sont des spécialistes de l’inversion : inversion des faits, des personnes, des caractères, des idées, des valeurs, de tout.

Critiqués pour leurs écrits véritablement pornographiques, ils qualifient de « pornographiques » les écrits de tous ceux qui les dérangent, les contredisent ou pointent leurs écrits et comportements inadmissibles.

C’est notamment ce que fait avec moi le pédophile et pornographe Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis maintenant une bonne dizaine d’années : auteur à mon encontre de violentes campagnes de calomnies publiques dans un style revenge porn tellement évident que tous les professionnels que j’ai dû consulter à ce sujet se sont montrés très étonnés qu’il ne me connaisse absolument pas avant de se lancer dans une telle entreprise à mon encontre, il ne s’est pas gêné pour porter plainte contre moi en qualifiant tous mes propos publics anonymes, depuis les tout premiers sur le site Rue89 en 2008 et 2009, d’ « obscènes », de « répugnants » et d’ « orduriers », alors que ce sont bien les siens me concernant qui le sont, et non les miens, à quelque sujet que ce soit.



https://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-sextape-de-benjamin-griveaux-les-declarations-glacantes-dune-proche-de-piotr-pavlenski-675139

24/02/2020 à 16h13  | par La Rédaction | Crédits photos : SIPA
« Jusqu’à la mort »
 

VIDEO Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski


24/02/2020 à 16h13  | par La Rédaction | Crédits photos : SIPA
VOICI Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski
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VOICI – Sextape de Benjamin Griveaux : comment Alexandra de Taddeo est entrée en contact avec Piotr Pavlenski


VOICI Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski


Invité du Morandini Live ce lundi 24 février, Natalia Turine, éditrice de l’artiste Piotr Pavlenski, à l’origine de la diffusion des vidéos non authentifiées de Benjamin Griveaux, en a dit plus sur le caractère et la détermination de son client.

Le 14 février dernier, Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, annonçait le retrait de sa candidature. Au cours de la nuit, des vidéos à caractère sexuel non authentifiées le concernant étaient publiées sur les réseaux sociaux. Ces « attaques ignobles », comme il les a qualifiées, sont signées Piotr Pavlenski. Le militant russe de 35 ans, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire depuis, ne compte pas s’arrêter là. Dans une interview pour CNN, le compagnon d’Alexandra de Taddeo – à qui Benjamin Griveaux aurait envoyé les fameuses vidéos – faisait part de sa détermination à aller jusqu’au bout de sa « démarche artistique » : « Pour moi, c’est seulement le début ». Le jour de la diffusion des vidéos sur son site porno-politique, Piotr Pavlenski déclarait d’ailleurs à BFM TV : « Griveaux est le premier, cela va continuer ».

« Il cherche à semer la pagaille »


Natalia Turine, son éditrice, connaît bien le personnage. Pour avoir travaillé de longues années à ses côtés, elle sait que Piotr Pavlenski n’a peur de rien. Conviée sur le plateau du Morandini Live ce lundi 24 février, elle a même expliqué les motivations de son client : « Comme tout artiste, il cherche à semer la pagaille. C’est trouver une faille dans une société et taper dedans. En l’occurrence, ce n’est pas la société qui l’intéresse, c’est le pouvoir. Il est contre tout pouvoir quelque soit le pays » a-t-elle précisé à Jean-Marc Morandini. Toujours selon elle, quand Piotr Pavlenski a un objectif en tête, tous les moyens sont bons pour y arriver : « Je ne sais pas s’il a d’autres vidéos. Moi, ce que je sais, c’est que Pavlenski va aller jusqu’à la mort ».



https://www.lepoint.fr/justice/affaire-griveaux-nouvel-imbroglio-autour-de-l-avocat-juan-branco-25-02-2020-2364278_2386.php

Affaire Griveaux : nouvel imbroglio autour de l’avocat Juan Branco


« Je ne suis pas le troisième homme. En quoi suis-je devenu le sujet de cette affaire ? » s’interroge l’avocat trentenaire dans les colonnes du « Parisien ».


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Modifié le 25/02/2020 à 09:28 – Publié le 25/02/2020 à 09:08 | Le Point.fr
 
Il a joué un rôle flou dans ce qui est devenu « l’affaire Griveaux ». Juan Branco, avocat de 30 ans, avait assuré avoir « conseillé » Piotr Pavlenski sur les vidéos à l’origine du retrait de Benjamin Griveaux, avant leur diffusion. Une proximité qui avait poussé le bâtonnier de Paris à demander à Juan Branco de renoncer à défendre l’activiste russe. C’est finalement Me Yassine Bouzrou qui a été désigné pour assurer la défense de l’artiste de 35 ans.

Lire aussi Sur Wikipédia, la biographie sur mesure de Juan Branco

L’avocat pourrait être entendu prochainement par les enquêteurs, comme le révèle Le Parisien. « Ils peuvent aller se faire voir pour que j’aille trahir le secret professionnel ! On fait témoigner des avocats contre leurs clients maintenant ? On est dans l’Inquisition ? Cela relève soit de la cabale politique soit d’une panique du pouvoir. Je ne suis pas le troisième homme. En quoi suis-je devenu le sujet de cette affaire ? » s’interroge le trentenaire. Lui se défend de faire partie d’un quelconque trio. « Quand je dis « nous », c’est un « nous » de plaidoirie. Je me mets devant le client symboliquement. Je le couvre, c’est une stratégie de défense et non une coaction. »

Lire aussi Michel Richard – Lettre d’un Français honteux à Piotr Pavlenski

Un « discours intellectuellement audible »


Cité par le quotidien, l’avocat raconte avoir rencontré Piotr Pavlenski lors d’une conférence à la Sorbonne organisée par Alexandra de Taddeo. Celui-ci lui confie alors avoir « élaboré secrètement une grande action, sans dire quoi précisément », raconte Juan Branco. Qui poursuit : « Et, dans la foulée, il me demande si j’accepte de l’accompagner comme avocat. Je m’attends à une action à la Pavlenski comme en Russie. Puis celui-ci me recontacte à la fin du mois de janvier, je crois, pour me dire que cette action est quasiment prête. De façon très secrète, il arrive avec son ordinateur. Il me dit avoir un site Internet appelé Pornopolitique. Il parle de relations épistolaires, de photos diverses. Je lui conseille de flouter les images. » Et le Russe d’expliquer vouloir « créer une banque de données sur le rapport pornographique aux politiques. Il veut provoquer une bascule sociétale avec un discours : la politique est devenue pornographique, révélons la pornographie de la politique. C’est un discours intellectuellement audible. »

Piotr Pavlenski lui aurait alors demandé s’il voulait participer à cette action. Une proposition qui aurait également été faite à la figure des Gilets jaunes Maxime Nicolle. « J’ai refusé, choisissant de rester strictement dans mon rôle d’avocat. De plus, j’avais peur que ce soit faux, que Pavlenski soit manipulé par son entourage ou qu’il s’agisse d’un coup de Trafalgar visant à me discréditer. Jusqu’à ce que Griveaux démissionne, j’ai un fort doute qu’il s’agisse de lui sur la vidéo. » L’avocat confirme avoir formulé des conseils juridiques à l’artiste russe et l’avoir averti du risque encouru. Il ajoute avoir transmis des noms de journalistes qui pouvaient être intéressés par cette affaire.

Lire aussi Sébastien Le Fol – Et maintenant, la gauche Branco !

« La stratégie de Juan »


Dans les colonnes du Parisien, Juan Branco livre certains doutes. « Je me suis demandé, reconnaît-il, si cette action était intéressante et avait une pertinence politique. C’est un symptôme d’ensauvagement de la société. Pour ma part, je n’aurais jamais diffusé ces vidéos. Ce ne sont pas mes méthodes. Ceux qu’il faut interroger sur la complicité, voire le recel, ce sont ceux qui ont relayé la vidéo, comme Joachim Son Forget. Ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font quand ils le font. »

D’après une information révélée par LCI, Juan Branco aurait été le destinataire de SMS envoyés par Alexandra de Taddeo juste avant son arrestation. Dans un message, elle aurait même évoqué « la stratégie de Juan », confient certaines sources. Joint par TF1, l’avocat nie toute stratégie. « Ma seule et unique stratégie était de l’aider en cas de garde à vue, de savoir ou non si par exemple je devais prendre la parole. Rien d’autre. »

Lire aussi Affaire Griveaux : les zones d’ombre d’Alexandra de Taddeo

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Vidéos intimes de Griveaux : Juan Branco sème la zizanie chez les avocats



https://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/gabriel-matzneff-l-atmosphere-devient-irrespirable-08-11-2019-2346101_1885.php

Gabriel Matzneff – L’atmosphère devient irrespirable


Liliana Segre, sénatrice italienne de 89 ans, est victime d’un féroce lynchage de la part des réseaux sociaux.


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Publié le 08/11/2019 à 15:38 | Le Point.fr
 
Liliana Segre, senatrice italienne et survivante des camps de concentration.
Liliana Segre, sénatrice italienne et survivante des camps de concentration. © Francesco Militello Mirto / NurPhoto

Liliana Segre. Peut-être ce nom ne dit-il pas grand-chose au public français. Eh bien, Mme Liliana Segre est une sénatrice italienne âgée de quatre-vingt-neuf ans. Née en septembre 1930, elle en avait treize lorsqu’en janvier 1944 le train plombé parti de la Station centrale de Milan la porta jusqu’au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Elle fut une des rares enfants italiens de moins de quatorze ans qui survécurent à la déportation.

Si sa photo figure ces jours-ci à la une de tous les journaux italiens, c’est parce que, nonobstant son grand âge, la sénatrice reçoit chaque jour, via des blogs d’adversaires politiques et ce qu’on appelle les « réseaux sociaux » (les Italiens, aussi friands que nous de ridicules anglicismes, les appellent « i social »), plus de deux cents messages de menaces et d’insultes pour son combat contre les néofascistes, son inlassable rappel des persécutions totalitaires du siècle dernier. La violence des attaques qu’elle subit a conduit le gouvernement à la mettre sous protection de la police. Désormais, cette très vieille dame ne se déplace qu’escortée par des carabiniers gardes du corps, tel le jeune Saviano, journaliste spécialisé dans les enquêtes sur la mafia.

Ici, les insultes et les menaces mafieuses ; là, les menaces et les insultes antisémites. Certes, l’âge de Mme Liliana Segre rend la situation particulièrement choquante. Je dirais même plus : ahurissante. Cependant, ce qu’il faut, une nouvelle fois, noter est le rôle délétère que joue Internet en permettant à des imbéciles incultes, à des fanatiques qui ont un pois chiche à la place du cerveau de se constituer en tribunal, de distribuer les bons et les mauvais points, de mettre au pilori toute personne qui leur déplaît, de souhaiter publiquement sa mort.

Nos contemporains deviennent des voyeurs pornographes


En 1990, c’était avant l’invention des nauséabonds « réseaux sociaux », la revue Globe avait consacré un dossier à l’antisémitisme. Le lisant, j’avais été frappé par la similitude du vocabulaire utilisé par les antisémites et les néo-inquisiteurs de l’ordre moral qui – une mode venue d’outre-Atlantique – commençaient à nous expliquer qui nous avions le droit d’aimer, ce qu’il nous était permis d’écrire, et surtout qui nous n’avions pas le droit d’aimer, ce qu’il nous était interdit d’écrire sous peine d’excommunication. On y trouvait les mêmes ingrédients : la haine, la jalousie, la caricature destinée à rendre l’adversaire odieux, à le détruire.

J’en fis la remarque à Philippe Sollers qui m’avait alors cité ce mot révélateur d’Hitler : « L’antisémitisme est la seule forme de pornographie qui soit autorisée dans le IIIe Reich. »
Le lynchage médiatique, qu’il atteigne une respectable sénatrice italienne, un fameux cinéaste new-yorkais ou n’importe lequel d’entre nous, est en effet la forme la plus vulgaire de la pornographie. Nos contemporains, chaque jour davantage, deviennent des voyeurs pornographes, des justiciers pornographes. Si nous n’ouvrons pas grand les fenêtres, l’atmosphère va vite devenir irrespirable.


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lundi 24 février 2020

Affaire Griveaux : Piotr Pavlenski dit avoir parlé de son projet dès le 13 janvier 2020


Comme j’avais remarqué durant la journée du lundi 13 janvier 2020 une étrange absence du web du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, absence indiquant comme un mois plus tôt, le 13 décembre 2019, qu’il avait mieux à faire que de papoter sur Twitter et devait être occupé à comploter, j’en poste les preuves ici, après l’article qui suit.


https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/piotr-pavlenski/affaire-griveaux-piotr-pavlenski-affirme-avoir-demande-de-l-aide-a-maxime-nicolle-l-une-des-figures-des-gilets-jaunes_3839133.html

Affaire Griveaux : Piotr Pavlenski affirme avoir demandé de l’aide à Maxime Nicolle, l’une des figures des « gilets jaunes »


« Maxime Nicolle a refusé de diffuser des articles », a expliqué à France Inter Piotr Pavlenski.

L\'activiste russe Piotr Pavlenski, à Paris, le 22 février 2020.
L’activiste russe Piotr Pavlenski, à Paris, le 22 février 2020. (MARTIN BUREAU / AFP)


L’activiste politique russe Piotr Pavlenski affirme lundi 24 février sur France Inter avoir rencontré « entre le 13 et 15 janvier » l’avocat Juan Branco et Maxime Nicolle, l’une des figures du mouvement des « gilets jaunes ». Il explique ainsi avoir mis les deux hommes au courant de son projet de diffuser les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, pour lesquelles il a été mis en examen pour atteinte à l’intimité de la vie privée et diffusion, sans l’accord de la personne, d’images à caractère sexuel.

>> Clef USB jetée dans les toilettes, enregistrement des vidéos… Ce qu’a dit Alexandra de Taddeo aux enquêteurs sur l’affaire Griveaux

L’activiste russe, réfugié en France depuis 2017, assure avoir détaillé son projet à l’avocat Juan Branco : « Je lui ai dit que j’avais quelques documents à caractère pornographique, mais qu’on ne voyait pas le visage. Juan m’a dit que je devais comprendre que ça pouvait poser des problèmes juridiques, j’ai répondu ‘T’inquiètes pas, s’il y a des problèmes juridiques, c’est pas grave », explique-t-il. Piotr Pavlenski affirme avoir demandé au « gilet jaune » Maxime Nicolle, « si après [la publication], il pouvait m’aider à diffuser des contenus, mais il a refusé de diffuser des articles, il m’a dit qu’il pourrait juste, peut-être, diffuser l’adresse du site internet ».

Une « guerre contre mon amour avec Alexandra »


Piotr Pavlenski affirme n’avoir jamais entendu parler de l’ancien porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux jusqu’à ce que son « amoureuse depuis un an », Alexandra de Taddeo lui confie avoir eu une liaison avec lui : « Je croyais que c’était un fonctionnaire, j’ai fait des recherches, j’ai vu qu’il avait été de gauche avant de rejoindre Macron », explique-t-il. Piotr Pavlenski répète à France Inter que ce qui l’a poussé à publier les vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux, c’est parce que l’ancien candidat La République en marche (LREM) à la mairie de Paris a « parlé aux électeurs de sa famille » comme d’un modèle, « tout en écrivant à Alexandra de Taddeo » que « sa famille était une prison ».

Piotr Pavenski entend bien reconstruire son site Pornopolitique, bloqué depuis le 15 février : « Bien sûr que le projet Pornopolitique doit continuer. » Il dit ne pas comprendre sa mise en examen pour l’affaire de la publication de vidéos intimes et son interdiction, dans le cadre de son contrôle judiciaire, d’entrer en contact avec Alexandra de Taddeo : « Le gouvernement a commencé une guerre contre mon amour avec Alexandra, c’est cruel. »





Suite des tweets actuellement disponibles sur le fil de Cyprien Luraghi pour les journées des 13, 14 et 15 janvier 2020 :




































































































Seules discussions auxquelles Cyprien Luraghi a participé en date du 13 janvier 2020 :










Portrait du pédophile Cyprien Luraghi par une écolière du Népal

Très belle entrée dans le signe des Poissons et non moins superbe cadeau d'anniversaire pour la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest, née le 23 février 1952 à Aunay-sur-Odon, dans le Calvados.


dimanche 23 février 2020

samedi 22 février 2020

Alexandre Djouhri interrogé par les juges dans l'affaire libyenne


Né Ahmed Djouhri le 18 février 1959 à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis, Alexandre Djouhri fait partie des natifs du Verseau qui n’ont pas du tout aimé la pleine lune du 9 février dernier.

Voir ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2020/02/16/9-fevrier-2020-une-pleine-lune-sensationnelle-anti-menteurs/

Et ci-dessous le compte rendu de son premier interrogatoire dans l’affaire libyenne, mercredi.

Très fâché avec des juges qui cherchent à lui extorquer quelques confidences sur sa vie privée, il n’a trouvé que des méchancetés à leur jeter à la figure et son avocat lui en a fait retirer pour les calmer.

Il n’a qu’à leur parler de moi, ils seront contents.



https://www.lepoint.fr/justice/exclusif-affaire-libyenne-ce-qu-alexandre-djouhri-a-dit-aux-juges-22-02-2020-2363929_2386.php
 

EXCLUSIF. Affaire libyenne : ce qu’Alexandre Djouhri a dit aux juges


VIDÉO. Lors de son premier interrogatoire, le 19 février, l’homme d’affaires, que la justice cherchait à entendre depuis des années, a dénoncé un « kidnapping judiciaire ».


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Modifié le 22/02/2020 à 15:10 – Publié le 22/02/2020 à 10:04 | Le Point.fr

Pour son premier interrogatoire face aux juges, Alexandre Djouhri aura fait en sorte que ses réponses – « C’est faux », « Je l’ai appris par la presse », « Des mensonges » – ne permettent en rien d’assembler les pièces du « puzzle » que constitue sa vie. Détenu à Fresnes depuis fin janvier et son extradition en provenance de Londres, l’homme d’affaires, considéré par les enquêteurs comme la clé de l’énigme libyenne, passé par les réseaux de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, a enfin été entendu par la justice.

L’homme avait mis en place depuis des années une stratégie d’évitement, consistant, comme il l’avait confié à l’ancien député Alain Marsaud en 2015, à fuir la France ou à ne venir discrètement qu’en fin de semaine : « Parce que s’ils [les policiers, NDLR] me font une gardave [garde à vue, NDLR], ils la feront pas le week-end. »

Ce premier interrogatoire, qui s’est tenu dans la plus grande discrétion le 19 février dernier devant Aude Buresi et Marc Sommerer, a surtout été l’occasion pour les juges et Alexandre Djouhri de mesurer le rapport de force. Ce dernier réfutant la moindre assertion des magistrats – même devant l’évidence –, refusant de donner des indications sur son patrimoine ou l’état de ses affaires, et se permettant quelques sorties dont il a le secret : « Je sais qu’un complot médiatico-politico-judiciaire s’est mis en œuvre et je ne veux pas y participer. J’ai à faire à la face obscure de la justice », a-t-il expliqué.

Badge « Airbus »


Sur le fond de l’affaire, point de révélations. Les soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 n’ont pas été abordés à ce stade et feront l’objet d’une audition ultérieure. Les juges sont en revanche longuement revenus sur le rôle joué par Alexandre Djouhri dans l’obtention par Airbus de contrats juteux signés avec la Libye en juillet 2006. « Je n’ai pas joué le rôle d’intermédiaire ou de consultant pour Airbus. J’ai juste fait en sorte que Bechir Saleh [l'ancien président d'un fonds d'investissement libyen gérant plusieurs milliards de dollars, NDLR] choisisse Airbus contre Boeing », a assuré Alexandre Djouhri.

Lequel poursuit : « Cela consistait à lui dire qu’il serait en sécurité et que la Libye serait soutenue par la France pour retrouver sa place dans le concert des nations […] Après le règlement des indemnités pour les victimes du DC-10 d’UTA [un attentat ayant fait 170 morts, dont 54 Français en 1989, NDLR] pour aller de l’avant, il fallait acheter français. Il ne fallait pas laisser Boeing passer. » Le contrat se signera au Salon aéronautique de Farnborough en juillet 2006, en présence de Bechir Saleh. Une transaction pour laquelle Alexandre Djouhri jure aujourd’hui ne pas avoir touché de commission, ni en son nom ni en faveur du dignitaire libyen.

Et qu’importe si des photos le montrent sur place, un badge « Airbus » accroché au veston – « Je n’ai pas fait attention », dit-il – ou si des anciens cadres dirigeants du groupe d’aviation, comme Marwan Lahoud, ont fait état devant les enquêteurs de pressions amicales venues de l’Élysée en 2009 : « En sortant du bureau de Claude Guéant, il m’a très poliment indiqué qu’Alexandre Djouhri prétendait qu’on lui devait de l’argent. Claude Guéant me demandait de regarder », raconte l’ancien directeur général du groupe.

« Il est incorruptible, Bechir »


La question d’éventuelles commissions sur ces contrats libyens de 2006 intéresse particulièrement les enquêteurs, qui y voient une possible contrepartie. Selon eux, Alexandre Djouhri se cacherait en effet derrière le virement de 500 000 euros adressé à Claude Guéant en 2008, et que ce dernier a justifié par la vente de deux toiles flamandes à un obscur avocat malaisien – les toiles ne vaudraient en réalité, après expertise, pas plus de 40 000 euros. Interrogé, Alexandre Djouhri a déclaré avoir appris cette affaire par la presse et a nié que Claude Guéant ait pu intervenir en sa faveur auprès d’Airbus et d’EADS en 2006.

Il a rejeté, de la même façon, l’idée que Bechir Saleh ait pu, lui aussi, toucher une commission sur les contrats : « Il n’a pas besoin de commissions. Il est multimilliardaire. Il gère des centaines de milliards. C’est comme si, vous, vous vouliez corrompre Bill Gates. Il est incorruptible, Bechir. » Si l’apporteur d’affaires admet avoir parfois pris en charge certains frais pour le compte du président du fonds libyen, c’est parce que « c’est un ami ». « Ce sont les us et coutumes de la culture bédouine », ose Alexandre Djouhri, avant de poursuivre : « C’est une relation d’amitié, de fraternité. Ce n’est pas une relation de business. »

Un patrimoine très opaque


Alexandre Djouhri n’a pas davantage voulu s’expliquer sur son patrimoine qui, selon des documents bancaires d’UBS aux mains des juges, représentait 50 millions d’euros en 2006. « C’est faux, ils ont menti. » Et l’intermédiaire de jurer ne pas avoir le nez sur sa fortune : « Je ne sais pas, franchement. Je ne m’occupe de rien […] Peut-être maximum un million d’euros […] Quand j’ai besoin d’argent, j’appelle des amis qui me donnent de l’argent. Ils s’en foutent. C’est une autre culture. » L’argent ? « Je marche dessus, répond-il aux magistrats. Ce n’est pas important. Ça n’a jamais été ma motivation. »

L’homme d’affaires reste également sans explication plausible sur ces 465 000 euros de diamants acquis en 2011, et qui semblent avoir disparu : « J’ai dû en faire cadeau. Vous me demandez à qui ? C’est vieux. C’est ma vie privée quand même ! » Et les juges de se moquer gentiment de lui : « [Les cadeaux], c’est une tradition bédouine ? » « C’est une tradition universelle », rétorque Djouhri, qui s’est opposé, le 20 janvier dernier, à ce que UBS transmette ses relevés bancaires à la justice française : « Ce n’est pas moi qui décide, c’est mon avocat suisse. »

Guéant ? « On s’appelait pour se raconter des bêtises »


L’homme est brièvement revenu sur ses amitiés politiques : « J’aime bien que les gens s’entendent. J’aime bien que Nicolas Sarkozy s’entende bien avec Dominique de Villepin. Ce sont deux hommes d’État, deux vrais patriotes qui agissent pour le bien de notre pays. » Un Nicolas Sarkozy avec qui il dit avoir commencé à entretenir des relations amicales dans les années 2000. « C’est bonjour, bonsoir, tu fais du vélo ? […] C’est surtout à partir de 2006 que j’ai commencé à le fréquenter, à échanger sur lui, au sujet de la géopolitique, de ses relations avec Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo. On parlait aussi de foot, de vélo. Je fais beaucoup de vélo. »

Guéant ? « Un ami », lui aussi. « On déjeunait, on dînait, on s’appelait pour se raconter des bêtises », dit Djouhri. Lequel voit dans les procédures entamées à son encontre une véritable injustice : « Je fais l’objet d’un kidnapping judiciaire. »

Lire aussi Affaire libyenne : tournant ou impasse ?

Un complot politique visant à anéantir Nicolas Sarkozy


Mais c’est lorsqu’il dépeint un complot politique visant à anéantir Nicolas Sarkozy que l’homme d’affaires se fait le plus prolixe. Selon lui, « il y a un monsieur qui s’appelle Ziad Takieddine qui essaye de faire perdre Nicolas Sarkozy dans sa campagne de 2012. Il fallait coûte que coûte l’abattre avec un pseudo financement qui serait venu de Libye. Ensuite on fabrique un PNF [Parquet national financier, NDLR] en 2014 qui devient juste le glaive de la justice, et non plus le glaive et la balance. Le PNF est créé pour détruire la droite ».

Alors que les magistrats lui font remarquer que le PNF a été créé à la suite de l’affaire Cahuzac, un ministre de gauche, Djouhri répond qu’il s’agit d’un « subterfuge. Vous savez très bien que c’est M. Bauer avec Valls et Hollande qui ont orchestré tout cela. Le PNF a été créé dans le but de détenir un pouvoir coercitif sur tous ceux qui ne pensent pas comme eux. C’est l’exécutif qui commande […] Après la création du PNF, tout s’accélère. Il n’y a que les hommes politiques de droite qui se retrouvent poursuivis [une affirmation fausse, NDLR]. Ceux de gauche n’avaient plus d’idées, le Parti socialiste est mort. »

Et Djouhri de s’exaspérer auprès des juges de cette arène judiciaire, après avoir lui-même lancé la joute verbale : « Si je suis incarcéré, c’est parce que cela vous fait bien plaisir. » Avant, aussitôt, de regretter son propos : « Sur les conseils de mon avocat, je retire ce que je viens de dire. »

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INFO LE POINT. Affaire libyenne : Thierry Gaubert mis en examen



https://www.lepoint.fr/politique/info-le-point-affaire-libyenne-thierry-gaubert-mis-en-examen-03-02-2020-2361032_20.php

INFO LE POINT. Affaire libyenne : Thierry Gaubert mis en examen


INFO LE POINT. Après un jour et demi de garde à vue, l’ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 31 janvier pour association de malfaiteurs.


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Modifié le 03/02/2020 à 19:28 – Publié le 03/02/2020 à 18:09 | Le Point.fr
 
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L’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy Thierry Gaubert a été présenté à un juge d’instruction le 31 janvier. © BERTRAND GUAY / AFP

Cascade de rebondissements dans l’affaire libyenne. Après l’extradition et la mise en examen d’Alexandre Djouhri vendredi dernier pour, entre autres, faux et usage de faux, corruption active, complicité de détournement de fonds publics et blanchiment de fraude fiscale, c’est au tour de Thierry Gaubert de connaître de nouveaux démêlés avec la justice. Selon nos informations, l’ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget en 1994 et à la mairie de Neuilly a été mis en examen le 31 janvier pour association de malfaiteurs.

Jusqu’à présent, aucune personne concernée par cette enquête à tiroirs, qui dure maintenant depuis huit ans, n’avait été mise en examen pour ce chef de prévention. Un réquisitoire supplétif a été accordé fin janvier aux juges d’instruction pour pouvoir enquêter sur ces faits qui, selon le Code pénal, répondent à « tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement ». Un délit particulièrement fourre-tout et qui permet de ratisser large.

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Association de malfaiteurs


Cette mise en examen fait suite à un article de Mediapart, publié début décembre, selon lequel Thierry Gaubert aurait reçu, en février 2006 de la part de la société Rossfield, 440 000 euros versés sur un compte offshore. Or, selon le site d’information en ligne, Rossfield appartient à l’intermédiaire Ziad Takieddine et n’aurait été « alimentée que par de l’argent du régime de Kadhafi », à hauteur de 6 millions d’euros en 2006.

Lors d’une audience devant le tribunal correctionnel en décembre dernier, pour fraude fiscale et blanchiment aggravé, Thierry Gaubert n’avait pas eu à s’expliquer sur le lien entre l’argent qu’il avait reçu de Takieddine et la Libye de Mouammar Kadhafi. Mais il avait justifié ce virement par des opérations immobilières en Colombie, où Thierry Gaubert possédait une splendide villa qu’il avait dissimulée au fisc.

Des retraits en cash


Fin janvier, les policiers qui enquêtent sur des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ont donc tenu à entendre Thierry Gaubert. Ce dernier a assuré qu’il n’avait jamais su que l’argent viré par Ziad Takieddine était d’origine libyenne. L’argent est arrivé en 2006 sur son trust offshore, Cactus, dont il ne possédait même pas les relevés bancaires, a-t-il plaidé, concédant avoir retiré en liquide, en plusieurs fois, une somme totale de 180 000 euros entre 2006 et 2007.

Ces retraits en cash alimentent de nombreux soupçons. Alors que lui assure n’avoir utilisé cet argent que pour financer son train de vie, les enquêteurs cherchent à savoir si ces espèces n’ont pas servi à alimenter la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. Plusieurs témoins ont en effet indiqué que des espèces avaient circulé au QG de campagne.

« Ce sera abandonné à l’audience »


Une thèse qui paraît peu crédible aux yeux d’une source proche de Thierry Gaubert : « On parle de quelques dizaines de milliers d’euros, on ne finance pas une campagne avec ça. » Contacté, l’avocat de l’ancien homme politique, Me Esclatine, prédit l’abandon des charges : «  On accuse Thierry Gaubert d’un financement politique comme dans l’affaire Karachi et, comme dans l’affaire Karachi, ce sera abandonné à l’audience. »

De nouveau auditionné mi-janvier, Ziad Takieddine a répété, quant à lui, qu’il s’agissait d’opérations immobilières et qu’il n’y « avait aucun lien avec la Libye », précise son avocate, Me Élise Arfi, qui conclut : «  Il n’y avait pas un compte pour la Libye, un compte pour la Colombie, un pour le Liban. L’argent est fongible. » De nouvelles révélations devraient en tout cas avoir lieu dans les prochains jours alors que les enquêteurs tentent d’éplucher l’intégralité des flux financiers issus des comptes en banque détenus par Rossfield, la société de Ziad Takieddine, dans plusieurs pays à travers le monde, dont le Liban.