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dimanche 30 juillet 2023

Identité bretonne en Bretagne : un pourcentage multiplé par 2 en 30 ans

Je modifie le titre (voir ci-dessous) parce qu'il y a quand même une évolution qui pose question : les Bretons auraient-ils tendance à se décomplexer, à ne plus avoir honte d'être bretons, ou s'agit-il d'un autre phénomène, de nature exactement inverse, les discriminations, insultes et affabulations diverse et variées dont nous sommes toujours victimes en Bretagne comme ailleurs, notamment à Paris, nous renvoyant à une identité bretonne ayant tendance à se perdre pour ceux qui ne parlent plus la langue ?

Les discriminations entre Bretons et non Bretons sont toujours une réalité en Bretagne. Elles sont le fait des pouvoirs publics ou de fonctionnaires ou d'individus généralement chefs d'entreprise ou exerçant une profession libérale qui ne sont pas d'origine bretonne ou viennent directement d'une autre région et considèrent toujours les Bretons comme une race ou un peuple de gens très inférieurs, arriérés, qu'ils méprisent et auxquels ils se refusent à accorder les mêmes droits qu'aux autres Français - et effectivement, le simple fait de porter un nom breton peut être source de très gros problèmes ou de très grosses difficultés totalement inimaginables tant que l'on n'a pas connu ces discriminations sur le nom ou l'origine.

Et c'est pareil à Paris où circulent encore et restent étonnamment vivaces des tas d'idées ou de représentations totalement délirantes sur les Bretons.

Je rappelle ce qui m'est arrivé alors que j'étais harcelée dans le travail pour avoir refusé de commettre des crimes et délits contre la Nation pour le compte d'anciens employeurs mafieux : certains de mes collègues de travail auprès desquels je subissais des campagnes de calomnies monstrueuses m'ont dit être très étonnés d'avoir ainsi appris que j'étais Bretonne, car je n'en avais paraît-il pas l'air (à quoi sommes-nous censés ressembler pour avoir l'air bretons ? mystère...), sans toutefois s'étonner d'avoir aussi "appris" que j'aurais été élevée dans une maison au sol en terre battue au milieu des cochons, puisqu'étant Bretonne, mais encore une fois, ça les surprenait quand même un peu, ils ne m'imaginaient pas, moi, dans la gadoue au milieu des cochons et m'interrogeaient avec respect sur mes conditions de vie en Bretagne durant mon enfance, parce que la question les intéressait, ils ne se moquaient pas du tout... Que Brest puisse être encore Paris au Moyen-Âge aujourd'hui, ils y croyaient dur comme fer... L'un d'eux disait savoir qu'il existait encore des maisons au sol en terre battue dans les campagnes autour de Rennes dans les années 1950. Aussi, Brest étant la ville bretonne la plus reculée ou la plus éloignée de la capitale, il lui paraissait vraisemblable que nous y vivions encore comme au Moyen-âge...

Mais l'année précédente, j'avais déjà appris de la même manière que mes anciens employeurs mafieux m'avaient décrétée mythomane deux fois, la première pour avoir répondu que je pouvais jouer du violon alors que j'étais interrogée de manière précise sur mes éventuelles capacités musicales, car "tout le monde sait bien que les Bretons ne savent pas jouer de la musique" (j'ai fréquenté l'Ecole Nationale de Musique de Brest durant plusieurs années), et la seconde pour avoir corrigé mon interlocuteur et dit que je connaissais bien le grec ancien alors qu'il me soutenait des bêtises à propos du breton et du grec ancien, deux langues qu'il ne connaissait ni l'une ni l'autre tandis que je sais quand même un peu à quoi ressemble le breton et connais par ailleurs assez bien le grec ancien pour l'avoir étudié durant plusieurs années (ce fut une de mes options au baccalauréat, l'ancien C, que j'ai obtenu avec mention avant d'intégrer les classes préparatoires aux Grandes Ecoles d'Ingénieurs, maths sup et maths spé). Ce taré qui n'a pas fait plus d'études que le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi s'imaginait que les matheux ne peuvent pas être des littéraires. Ce même taré est par ailleurs le tout premier individu à m'avoir jamais traitée de folle, parce que je refusais sa proposition de devenir prostituée à son service alors que selon lui, avec mon "joli minois", j'aurais pu gagner beaucoup plus d'argent en me prostituant qu'en continuant à travailler comme ingénieur d'études en informatique. Argument ultime du proxénète : "De mon temps, les Bretonnes qui montaient à Paris étaient toutes prostituées. Que voulez-vous de plus ? Je ne vous comprends pas."

Puis j'ai eu affaire à Brest à des fonctionnaires bretons souffrant de discriminations entre Bretons et non Bretons dans leurs administrations et qui, pour tenter d'obtenir un minimum de reconnaissance de leurs chefs français, tapaient comme des malades sur les locaux comme eux d'origine bretonne, en l'occurrence, en ce qui me concerne, pour tenter de me contraindre à la prostitution comme ordonné par leurs commanditaires parisiens (mes anciens employeurs mafieux).



https://www.lepoint.fr/societe/identite-bretonne-une-grande-partie-de-la-population-ne-se-sent-pas-concernee-29-07-2023-2530023_23.php

Identité bretonne : « Une grande partie de la population ne se sent pas concernée »

ENTRETIEN. Le Front de libération de la Bretagne a revendiqué plusieurs attaques dans la région. L’essayiste Benjamin Morel analyse ces événements pour « Le Point ».

Propos recueillis par Guillaume Mercier
 
L'independantisme breton retrouve une certaine vivacite dans la region, mais ne parle toutefois qu'a une population extremement minoritaire.
L'indépendantisme breton retrouve une certaine vivacité dans la région, mais ne parle toutefois qu'à une population extrêmement minoritaire. © Emeric Fohlen/NurPhoto via AFP

Temps de lecture : 5 min

Les rédactions du Télégramme et de France Bleu Breizh Izel ont reçu, lundi 24 juillet, un courrier de revendication d'actes terroristes en Bretagne, signé du Front de libération de la Bretagne (FLB). Ce texte revendique la responsabilité du groupe dans des incendies criminels ayant eu lieu dans six communes de la région en 2022 et 2023. Parmi les destructions revendiquées se trouve une voiture immatriculée dans un département d'Île-de-France, à Concarneau (Finistère) en 2022, et à côté de laquelle avait été retrouvé un tag « FLB ».

Plus récemment, une maison incendiée à Trébeurden (Finistère) en juin 2023 s'est avérée être la résidence secondaire d'un préfet. Le parquet de Quimper a ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire. Le FLB est pourtant censé avoir cessé ses activités après une amnistie de François Mitterrand en 1981.

Benjamin Morel, maître de conférences à l'université Paris Panthéon-Assas, et auteur du livre La France en miettes – Régionalismes, l'autre séparatisme*, décrypte pour Le Point cette affaire, et la crédibilité des revendications.

Le Point : Doit-on donner du crédit aux revendications du FLB ?

 

Benjamin Morel, maître de conférence à l'université Paris Panthéon-Assas. © Université Panthéon-Assas.

 

Benjamin Morel : Tout dépend de ce que l'on qualifie de « crédit ». Nous ne sommes plus face au FLB des années 1960 et 1970, qui était une structure organisée entre la branche politique du FLB, et l'ARB, l'Armée révolutionnaire bretonne, pour la branche militaire. Là, on a a priori affaire à des éléments plus modestes en termes de nombre et d'ambition. En revanche, depuis les procès du FLB dans les années 1980, il y a eu, à intervalles réguliers, des retours de flamme, avec des plasticages de résidences secondaires. Depuis un an, le rythme est relativement régulier, il y a une volonté d'ancrer l'action dans le temps.

Doit-on s'inquiéter de ces reprises d'actions ? Le FLB constitue-t-il une menace sérieuse ?

Encore une fois, il faut savoir ce que l'on entend par « inquiétude » et « menace sérieuse ». On ne doit pas, a priori, s'attendre à des attentats sanglants. On est très loin du terrorisme que l'on a connu avec l'organisation État islamique. En revanche, on peut avoir une mutation semblable à celle de la Corse, avec des plasticages structurels de certaines résidences secondaires, surtout dans un contexte de tension sur le logement en Bretagne.

Il y a un discours qui consiste à dire que la hausse du prix du logement est due aux Parisiens qui ont acheté après le confinement, et qu'en attaquant leurs maisons le prix de l'immobilier baissera. Or, ce sont surtout des Nantais et des Rennais qui ont acheté sur la côte.

Quelle est l'idéologie du FLB ?

Le FLB est d'abord né à proximité de Yann Fouéré, un ancien collaborationniste, avec une idéologie d'extrême droite mais dont l'entourage a beaucoup infusé dans la gauche régionaliste bretonne. Le FLB s'est plutôt inscrit dans une rhétorique de gauche. C'est une organisation qui s'est appuyée sur les milieux culturels et associatifs, et qui a vu notamment dans l'indépendance de l'Algérie une opportunité de revendiquer l'indépendance de la Bretagne.

À LIRE AUSSI« Les mouvements régionalistes créent une sorte de "Disneyland identitaire" »

Le FLB s'inspire donc de ce qui se fait ailleurs ?

Oui, et son modèle est notamment l'IRA, en Irlande du Nord. Ce modèle a été très fort dans les années 1960 et 1970. Aujourd'hui, le modèle en termes de mode d'action s'est déplacé vers les indépendantistes corses.

De quelle manière le FLB s'inspire-t-il des mouvements corses ?

Ce nouveau FLB, qu'il convient de ne pas assimiler au mouvement d'origine car les deux sont probablement différents, s'est relancé lorsque Gérald Darmanin a promis aux Corses l'autonomie après les manifestations violentes à la suite de la mort d'Yvan Colonna. Quelques jours après, le conseil régional de Bretagne a voté un souhait d'obtenir également l'autonomie. Il y a donc eu un effet de mimétisme jusque dans la classe politique traditionnelle. Quant aux régionalistes bretons, une partie d'entre eux considère alors que la violence va payer, comme ça a été le cas en Corse.

À LIRE AUSSIArthur Chevallier – Éloge de la Bretagne (unie)Le FLB dénonce une crise du logement, quel intérêt de brûler des maisons de particuliers ?

De manière très pragmatique, l'objectif d'un attentat, quel qu'il soit, est que l'on parle de vous et que votre sujet de prédilection soit maintenu en tête de l'actualité. Or, les mouvements régionalistes et indépendantistes peinent à se faire entendre en Bretagne : des sondages Ifop, lors des dernières régionales, montrent que seuls 13 % des Bretons voient les sujets identitaires et culturels comme des priorités. Le nouveau FLB estime que seules les violences permettent de se faire entendre, et qu'en les commettant, ils rendront audible la question centrale du logement, donc celle du statut du résident et, par conséquent, celle de l'autonomie ou de l'indépendance.

Que pense la population bretonne du FLB ?

Sur les sujets identitaires bretons, une grande partie de la population ne se sent pas concernée. Une autre partie se considère comme agressée par les remontées identitaires, notamment dans les zones où l'on parle le gallo, une langue d'oïl qui n'a rien à voir avec le breton. Ces groupes se voient imposer, par les militants et les collectivités, une culture qui n'a rien à voir avec leurs traditions.

Une petite portion est à l'aise avec le régionalisme, mais davantage sur un aspect folklorique que par un réel engagement autonomiste. On a tout de même 40 % de Bretons qui se disent plus bretons que français, contre 20 % il y a trente ans. Parmi ceux acquis au régionalisme, certains rejettent des méthodes violentes, les considérant comme un échec ; d'autres, au contraire, tombent dans le romantisme de la résistance du peuple breton face à l'impérialisme français.

À LIRE AUSSIEn Corse, la spectaculaire renaissance des confrériesLa justice s'interroge sur le caractère opportuniste de ces revendications, est-ce crédible ?

J'ai du mal à croire qu'il s'agisse uniquement de crimes et délits de droit commun revendiqués opportunément, car les dégradations matérielles sont cohérentes avec les revendications du mouvement régionaliste breton. Il est toutefois possible que derrière ces gestes se trouvent des individus isolés qui cherchent une identité et se radicalisent seuls, tout en entretenant des liens très lâches et ténus avec une organisation. Celle-ci peut alors être amenée à revendiquer des actions. On connaît le même phénomène dans certaines organisations extrémistes de droite comme de gauche, et évidemment dans l'islam politique.

* « La France en miettes – Régionalismes, l'autre séparatisme », de Benjamin Morel, Les éditions du Cerf, février 2023, 264 pages, 20 euros.

 

vendredi 28 juillet 2023

Mort d'Yvan Colonna : une lettre au procureur et une annonce du ministre...

Au printemps 2021, l'avocat brestois Ronan Appéré s'apprêtant à voir confirmer en appel sa condamnation de première instance pour des violences commises sur une femme avait fait son petit cinéma contre le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti et obtenu une très nette diminution de sa peine avec déclassement des faits en simple contravention...

Voir ici :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/le-barreau-de-brest-la-star-quil-merite.html

A un autre niveau, les personnels de l'administration pénitentiaire viennent d'obtenir du même Eric Dupond-Moretti des revalorisations inédites de leurs fonctions...

C'est quoi, ce ministre ?

 

https://www.bfmtv.com/politique/mort-d-yvan-colonna-deux-deputes-signalent-au-procureur-un-dysfonctionnement-majeur_AD-202307270659.html

Mort d'Yvan Colonna: deux députés signalent au procureur un "dysfonctionnement majeur"

 
H.G. avec AFP
Photo d'Yvan Colonna diffusée en 1999 après l'assassinat du préfet Érignac

Photo d'Yvan Colonna diffusée en 1999 après l'assassinat du préfet Érignac - AFP

 
Les députés Jean-Félix Acquaviva et Laurent Marcangeli ont dénoncé dans un courrrier écrit au procureur de Tarascon un "dysfonctionnement majeur" et un "possible effacement volontaire de données" sur Franck Elong Abé, l'agresseur d'Yvan Colonna.

Les députés Jean-Félix Acquaviva et Laurent Marcangeli, président et rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur l'agression mortelle d'Yvan Colonna en prison, ont écrit au procureur de Tarascon pour dénoncer un "dysfonctionnement majeur" et un "possible effacement volontaire de données" sur l'agresseur d'Yvan Colonna.

Dans une lettre datée du 5 juillet, transmise jeudi et partagée sur les réseaux sociaux par Jean-Félix Acquaviva (Liot), ce dernier et Laurent Marcangeli (Horizons) précisent que "conformément à l'article 40 du code de procédure pénale", ils portent à la connaissance de Laurent Gumbau, procureur de la République de Tarascon, "l'existence de faits pouvant constituer une infraction".

"Un possible effacement volontaire des données"

Dans le cadre des travaux de la commission d'enquête, une surveillante de la maison d'arrêt d'Arles (Bouches-du-Rhône) où a eu lieu l'agression a indiqué à plusieurs reprises avoir "reporté dans le logiciel Genesis (de traitement de données sur les détenus, ndlr) des faits importants", notamment un "changement d'attitude" de Franck Elong Abé, le détenu qui a mortellement agressé Yvan Colonna le 2 mars, poursuit leur courrier.

"Cependant, nous avons pu constater que ces observations ne figurent ni dans le logiciel de surveillance Genesis, ni dans l'onglet complémentaire transmis par la direction de l'administration pénitentiaire", écrivent les élus, estimant de leur "devoir" de signaler ce "dysfonctionnement majeur et un possible effacement volontaire des données relevant donc d'une infraction pénale".

"Si ces agissements venaient à être vérifiés à la suite des investigations menées sous votre autorité, il nous incombe également de vous signaler des faits de non-assistance à personne en danger ayant entraîné la mort de M. Yvan Colonna", ajoutent-ils.

Contacté, le procureur de Tarascon n'était pas immédiatement joignable.

De "graves défaillances" pointée par la commission d'enquête

Le 23 mars 2023, ces mêmes affirmations d'absence de données d'une surveillante dans le logiciel Genesis avaient été avancées par l'un des avocats de la famille du défunt, Me Sylvain Cormier, ce qui avait entrainé un démenti du parquet national antiterroriste (Pnat).

La mort d'Yvan Colonna aurait-elle pu être évitée ?
La mort d'Yvan Colonna aurait-elle pu être évitée ?
18:26

"A ce jour, les éléments figurant au dossier d'information judiciaire et notamment l'audition de la surveillante concernée, ne permettent pas d'attribuer de manière certaine à Franck Elong Abé les propos 'Je vais le tuer' qu'elle dit effectivement avoir entendus, ni de dire qu'ils concernaient Yvan Colonna", avait indiqué le Pnat.

"En outre, il n'est pas indiqué que le signalement sur ces propos menaçants aurait été intégré dans le logiciel Genesis et donc, par la suite, supprimé", avait-il ajouté.

Dans son rapport publié en mai, la commission d'enquête sur l'agression mortelle du militant indépendantiste condamné pour l'assassinat du préfet Erignac avait pointé de "graves défaillances" dans l'appréciation de la dangerosité de Franck Elong Abé, une "rigueur" excessive à l'égard d'Yvan Colonna, et des "dysfonctionnements" d'ordre général.

dossier :

Yvan Colonna

H.G. avec AFP

 

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/statut-carriere-salaires-dupond-moretti-confirme-les-avancements-promis-aux-agents-penitentiaires-20230725_G4T47WO3QFEGLEEVTNVAJGQ4SE/

Revalorisations

Statut, carrière, salaires : Dupond-Moretti confirme les avancements promis aux agents pénitentiaires

 
Le ministre de la justice avait annoncé en février un relèvement du statut des fonctionnaires du système carcéral, désormais assurés de voir leur salaire et leur prime augmenter.
par LIBERATION et AFP
publié le 25 juillet 2023 à 16h27

Après le statut, le salaire, les primes et les avancements de carrière qui vont avec. En février, Eric Dupond-Moretti avait annoncé faire passer le corps des surveillants pénitentiaires en catégorie B de la fonction publique et celui des officiers en catégorie A. Les syndicats avaient salué l’initiative et demandé une revalorisation salariale. C’est chose faite : en 2024, les agents gagneront en moyenne 216 euros de plus par mois (par rapport au 1er janvier 2022), quand la prime d’indemnisation pour charges pénitentiaires sera doublée, pour passer de 1 869 euros annuels à 3 835 euros en 2026.

«C’est une avancée historique car depuis longtemps réclamée et totalement méritée, vous qui incarnez la troisième force de sécurité de notre pays», avait plaidé Eric Dupond-Moretti devant la 215e promotion de l’Ecole nationale d’Administration pénitentiaire (Enap), en février. La réforme portée par le ministre de la Justice vise à rendre plus «attractifs» les métiers exercés dans le système carcéral, alors que 15 000 nouvelles places de prison ont été annoncées d’ici à 2027, et que les recrutements patinent.

Le syndicat FO Justice salue une victoire «historique» et une «avancée majeure», tout en précisant que «concernant le corps de commandement et son passage de [la catégorie] B en A, les négociations se poursuivent et devraient aboutir fin août ou début septembre», afin d’en fixer les modalités.

Recrutement de contractuels

En déplacement à Valence, le garde des Sceaux a également vanté l’accélération de l’avancement de carrière dû à l’ancienneté, avec un passage du premier au troisième grade en neuf ans, contre treize aujourd’hui. La mesure concerne 28 000 des quelque 40 000 agents pénitentiaires. En janvier 2019, l’évolution statutaire avait été refusée par la garde des Sceaux Nicole Belloubet au motif qu’elle «aurait pour effet d’interdire le recrutement (comme surveillants) de personnes n’ayant pas le baccalauréat», diplôme indispensable pour être candidat à un poste de catégorie B. Environ un tiers des surveillants de prison actuels n’ont pas ce diplôme, selon le ministère.

La loi pour la réforme de la justice, votée le 18 juillet, va aussi permettre de recruter, à partir de 2024, des agents contractuels en catégorie C pour «seconder» les titulaires. Une mesure qui, cette fois-ci, ne réjouit pas tout le monde. Le syndicat Ufap-Unsa a dénoncé, dans un communiqué du 13 juillet, la «véritable honte» de ces «contrats de trois ans, renouvelables une fois, sans perspective de carrière et sous-payés». Le ministère de la Justice défend au contraire un palliatif au manque de main-d’œuvre, et souligne que les contractuels auront la possibilité de passer un concours interne pour devenir agent pénitentiaire.

 

samedi 22 juillet 2023

Le barreau de Brest a la star qu'il mérite...

Il s'agit toujours de Ronan Appéré, qui continue à exercer en dépit d'une condamnation prononcée en janvier 2019 pour injures, coups et blessures ou violences commis sur une femme en mai 2013, laquelle condamnation fut confirmée en appel au printemps 2021.

J'avais évoqué cette affaire dans cet article de blog du 1er mars 2019 :

http://satanistique.blogspot.com/2019/03/violences-faites-aux-femmes-lavocat.html

Son avocat Me Vincent Omez n'a pu obtenir l'annulation de la procédure ni en première instance ni en appel. 

Pour moi non plus il n'avait rien obtenu de ce qu'il avait demandé en première instance à Brest en avril 2013, en dehors de l'irrecevabilité des plaintes éhontées de la criminelle Josette Brenterch à mon encontre pour leur partie relevant du droit commun, à savoir les atteintes à l'intimité de sa vie privée qu'elle m'accusait mensongèrement d'avoir commises en révélant au public son identité alors qu'elle s'exprimait sous les deux pseudonymes de "Chepita" et "amnlae" - elle avait en fait elle-même révélé son identité au public avant que je ne le fisse moi aussi, et tout étant toujours bon pour elle pour se "moquer" de moi ou me faire passer pour une débile, elle ne s'en était d'ailleurs pas privée sous le prétexte que j'avais patiemment attendu de n'être pas hors la loi pour faire moi-même cette "révélation", ce qu'elle avait décidé d'interpréter mensongèrement comme mon incapacité à la reconnaître alors qu'elle était à peine masquée, comme montré dans cet article du 28 décembre 2015 :

http://satanistique.blogspot.com/2015/12/des-denonciations-calomnieuses-de.html

Selon les juges brestois, mon avocat du barreau de Brest lors de ce procès tout à fait scandaleux de 2013, les plaintes de la plaignante Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre étant par ailleurs toutes nulles pour plusieurs motifs (la première des deux portant de surcroît sur des faits présumés d'injures ou de diffamations publiques tous prescrits, si bien que la juge d'instruction s'était illégalement auto-saisie de poursuites autres que celles demandées par la plaignante, mais je ne l'apprendrai qu'après la fin de l'information judiciaire au cours de l'été 2012, mon avocat qui ne m'informait de rien ayant alors daigné me remettre une copie de la première partie du dossier de l'information judiciaire, et la suite de ce dossier qui me fera encore sauter au plafond seulement une semaine avant l'audience du 9 avril 2013), ne se serait donc montré pertinent qu'à ce sujet.

Encore avais-je moi-même soulevé cette question de l'irrecevabilité d'une partie des dénonciations calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre lors d'un de nos rendez-vous à son cabinet, sinon nous n'aurions vraiment rien obtenu du tribunal correctionnel de Brest, pas même cette reconnaissance de l'irrecevabilité d'une partie des plaintes de la criminelle coupable-plaignante (elle s'était, elle, bien rendue coupable de multiples atteintes à l'intimité de la vie privée à mon encontre, depuis les années 1990, et particulièrement à compter de juin 2010 en complicité avec ses sbires de la bande du cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, dans le cadre de leurs monstrueuses campagnes de calomnies publiques à mon encontre, d'où la publication des droits de réponse qu'elle me reprochait devant les juges, et coupable aussi d'une multitude d'autres infractions pénales commises contre mes proches et moi-même à compter des années 1990 et jusqu'au jour de ma condamnation en juin 2013 et encore bien au-delà, puisque tous les crimes et délits dont il s'agit se poursuivent toujours aujourd'hui, après l'assassinat de plusieurs ingénieurs de ma famille, insuffisant pour nos assassins tant que nous ne sommes pas tous morts), qui restait de toute façon sans grand effet sur la condamnation prononcée le 11 juin 2013, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest ayant bien obtenu de ses complices magistrats ultra CORROMPUS de Brest exactement ce qu'elle avait demandé.

D'où ma reprise en main de ce dossier au cours de l'été 2013 et le changement d'avocat subséquent, qui auront conduit à l'annulation de toute la procédure en appel à Rennes le 2 décembre 2015, après qu'une exception de bonne foi, inexistante selon Me Omez qui comme tout le monde à Brest adhérait à toutes les inventions calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre et ne défendait en réalité que cette mère maquerelle et criminelle notoire, eût été plaidée lors de l'audience du 30 septembre 2015 à Rennes, avec production de nombreux éléments de preuve tous passés sous silence en première instance à Brest, ce qui n'était pour moi absolument pas prévu avant l'audience du 9 avril 2013 et fut une découverte extrêmement choquante au moment même où le président d'audience m'appelait à la barre - ce fut en effet le moment choisi par mon avocat pour m'annoncer qu'il n'allait plaider qu'une annulation de la procédure sans aborder le fond des différends m'opposant à la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest (pour l'essentiel, il s'agissait de ma propre biographie dont elle publiait et faisait publier par le malade mental Pascal Edourad Cyprien Luraghi une version entièrement fausse et particulièrement infamante, version qu'elle maintenait avec hargne être entièrement vraie en m'accusant de mentir et de m'inventer une vie qui n'aurait pas été la mienne) ni produire aucune des très nombreuses pièces que je lui avais remises avec moultes explications : bel effet coup de massue sur la tête m'ayant amenée à ladite barre vacillante, puis trois heures d'audience à lutter contre l'évanouissement alors que j'étais continuellement calomniée par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et son avocat Me David Rajjou qui à aucun moment n'auront été contredits par mon propre avocat, le tout dans une salle d'audience archi comble, toute la ville et même des élèves de 4ème ayant été conviés à assister à ce spectacle organisé par l'éminemment perverse Josette Brenterch du NPA de Brest pour aboutir à une condamnation tout aussi scandaleuse deux mois plus tard, voilà le sort réservé à Brest aux vraies victimes de la vraie criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, surtout lorsqu'il s'agit d'ingénieurs qui sont aussi d'anciens excellents élèves des meilleurs établissements scolaires brestois, très connus dans le fameux "microcosme" brestois (une vraie mafia).

Pour moi, la clé du succès en appel fut donc celle-ci : ce n'est pas moi qui mentais mais bien la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, qui n'a jamais cessé d'inventer absolument n'importe quoi pour me calomnier tout en commettant de très nombreuses autres infractions pénales à mon encontre et contre tous mes proches, comme l'ont toujours su magistrats et avocats locaux.

Quand les magistrats ne sont pas corrompus, dire la vérité s'avère plus efficace que toutes les comédies imaginées par certains coupables...

Juristes brestois : tous des demi ou quarts de cerveaux totalement tarés qui jalousent les ingénieurs pour leurs cerveaux complets et prennent leur pied à les massacrer ou les assassiner pour cette raison.

Plusieurs d'entre eux n'hésitent pas à se vanter publiquement d'avoir été des cancres... ce qui ne les a pas empêchés de "réussir" - entendez devenir des notables ayant beaucoup de pouvoirs, notamment celui d'assassiner tous ces anciens excellents élèves devant lesquels ils ont toujours crevé de jalousie, à l'égal de la mère maquerelle et criminelle notoire Josette Brenterch du NPA de Brest.

Magistrats, avocats et autres auxiliaires de "justice" du Finistère : de la merde, des racailles, rien que de la merde et des racailles, des assassins, des criminels.

Pour moi, la clé du succès en appel fut donc celle-ci : ce n'est pas moi qui mentais mais bien la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, qui n'a jamais cessé d'inventer absolument n'importe quoi pour me calomnier tout en commettant de très nombreuses autres infractions pénales à mon encontre et contre tous mes proches, comme l'ont toujours su magistrats et avocats locaux.

Quand les magistrats ne sont pas corrompus, dire la vérité s'avère plus efficace que toutes les comédies imaginées par certains coupables...

Juristes brestois : tous des demi ou quarts de cerveaux totalement tarés qui jalousent les ingénieurs pour leurs cerveaux complets et prennent leur pied à les massacrer ou les assassiner pour cette raison.

Plusieurs d'entre eux n'hésitent pas à se vanter publiquement d'avoir été des cancres... ce qui ne les a pas empêchés de "réussir" - entendez devenir des notables ayant beaucoup de pouvoirs, notamment celui d'assassiner tous ces anciens excellents élèves devant lesquels ils ont toujours crevé de jalousie, à l'égal de la mère maquerelle et criminelle notoire Josette Brenterch du NPA de Brest.

Magistrats, avocats et autres auxiliaires de "justice" du Finistère : de la merde, des racailles, rien que de la merde et des racailles, des assassins, des criminels.


https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/vienne-condamnation-confirmee-en-appel-pour-le-tenor-du-barreau-de-brest

Vienne: condamnation confirmée en appel pour le ténor du barreau de Brest

Publié le | Mis à jour le

Poitiers
La cour d’appel de Poitiers a révisé le partage des responsabilités dans une affaire de violences concernant un avocat pénaliste reconnu du barreau de Brest, Ronan Appéré.
La justice avait dépaysé loin de la Bretagne cette affaire de violences remontant à huit ans, comme c’est la coutume dans ce genre de circonstances.
Ce soir de mai 2013, la soirée alcoolisée avait tourné mal dans un restaurant finistérien. L’avocat avait reconnu avoir dépassé les bornes avec une femme lors de son premier procès.
Mais la suite des faits était contestée. La femme racontait que l’avocat l’avait ramenée chez elle, puis violemment extirpée du véhicule et jetée sur le bitume. Ahmed, un ami appelé à la rescousse était arrivé en collant un claque à l’avocat.
Ce dernier assurait que deux hommes l’avaient agressé alors qu’il regagnait son domicile. À aucun moment il ne parlait de la plaignante.
Au terme de leur décision, rendue lundi, les conseillers de la cour d’appel de Poitiers ont débouté l’avocat de sa demande d’annulation du jugement contesté rendu en janvier 2019.
Ils ont requalifié les faits qui lui étaient reprochés en violences contraventionnelles, prononçant une amende de 500 €.
L’homme poursuivi pour avoir frappé l’avocat a été condamné pour violences avec une ITT supérieure à huit jours, il écope d’une amende de 500 €. En première instance, il avait été relaxé par le tribunal.
Sur le volet civil, chacun des deux protagonistes de cet épisode doit indemniser sa victime.

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/toutes-les-infos/deux-avocats-finisteriens-requierent-contre-les-cours-criminelles-179398.php

Deux avocats finistériens requièrent contre les cours criminelles

 
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Thierry Charpentier

Une cour criminelle siégeant sans jurés, dès 2022, dans chaque juridiction française ? Les deux grands avocats pénalistes finistériens, Mes Omez et Appéré, s’insurgent contre cette disposition de la loi Dupond-Moretti.

 

Mes Vincent Omez et Ronan Appéré ne décolèrent pas contre « le revirement » d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux : « Les cours criminelles, sans jurés populaires, déshumanisent la justice. Leur logique est purement économique »
Mes Vincent Omez et Ronan Appéré ne décolèrent pas contre « le revirement » d’Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux : « Les cours criminelles, sans jurés populaires, déshumanisent la justice. Leur logique est purement économique » (Le Télégramme/Thierry Charpentier)

 

« La justice dans ce pays est rendue au nom du peuple français et le peuple en est exclu. […]. C’est un projet de la chancellerie fait par et pour les magistrats. On ne veut plus du jury populaire dans ce pays ! », tonnait Éric Dupond-Moretti, le 15 mai 2020, sur France Info, à propos des cours criminelles. Il était alors « Acquitator », l’avocat star qui allait ensuite chez Laurent Ruquier remettre une couche, « parlant de déstockage des affaires ».

Exit les jurés citoyens

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https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/finistere-on-deshumanise-la-justice-par-economie-20068b7e-a41b-11eb-881f-953d15c2ec2a

Finistère. « On déshumanise la justice par économie »

Le bâtonnier de Quimper, Me Vincent Omez, et son confrère Me Ronan Appéré, pénaliste à Brest (Finistère), sont opposés aux cours criminelles départementales dans la réforme du Garde des Sceaux.

Le bâtonnier de Quimper, Me Vincent Omez (à gauche sur la photo), et son confrère Me Ronan Appéré, pénaliste à Brest, sont opposés aux cours criminelles départementales dans la réforme du Garde des Sceaux.
Le bâtonnier de Quimper, Me Vincent Omez (à gauche sur la photo), et son confrère Me Ronan Appéré, pénaliste à Brest, sont opposés aux cours criminelles départementales dans la réforme du Garde des Sceaux. | OUEST-FRANCE

Ils ne citent pas le nom du Garde des Sceaux de tout l’entretien… Ce vendredi 23 avril 2021, le bâtonnier de Quimper, Me Vincent Omez, et son confrère pénaliste de Brest (Finistère), Me Ronan Appéré, disent tout le mal qu’ils pensent du projet de réforme judiciaire du Garde des Sceaux, l’ancien avocat Éric Dupond-Moretti. En particulier du projet d’installation, au 1er janvier 2022, des cours criminelles départementales, après deux ans d’expérimentation contre trois prévus initialement et sans conclusions sur cette expérimentation.

Pourquoi êtes-vous opposés au projet de réforme judiciaire ?

Vincent Omez : Parce que ce projet, qui s’intitule « Pour la confiance dans l’institution judiciaire », montre justement le contraire : une marque de défiance envers la justice en supprimant les jurés populaires des cours d’assises pour les peines encourues de moins de vingt ans de réclusion criminelle.

Dans une tribune parue le 14 avril 2021 dans Libération, Franck Berton ancien confrère du ministre de la Justice quand il était encore avocat, exprime exactement tout ce qu’on peut ressentir : une incompréhension totale du revirement de l’avocat devenu garde des sceaux : « On efface le peuple dans un processus judiciaire dont il est le cœur battant. »

Comment fonctionneraient ces cours criminelles à cinq magistrats professionnels, contre trois juges et un jury populaire aux assises ?

Ronan Appéré : La Chancellerie estime à 57 % le nombre de procès criminels où la peine encourue est de vingt ans maximum. Mais en appel, le dossier resterait jugé par la cour d’assises. Quelle image de la justice cela donnerait si la cour criminelle acquitte un accusé qui sera finalement condamné en appel par une autre composition, et inversement ?

Sans compter qu’il serait fait appel à des avocats honoraires par manque de magistrats ! Les jurés sont l’âme de la cour d’assises. Sans eux, pas de cour d’assises ! Et je ne suis pas d’accord avec le terme de cour criminelle : c’est un gros tribunal correctionnel avec cinq magistrats au lieu de trois.

Qu’est-ce qui vous dérange dans cette nouvelle répartition du contentieux pénal criminel ?

Vincent Omez : Les assises sont l’exemple le plus luxueux de la justice française. Pas financièrement, mais moralement : on prend le temps de juger. « Un juge habitué est un juge mort pour la justice », disait le poète Charles Péguy. Les jurés sont les juges d’un jour, ils ont un regard neuf alors que le regard des magistrats professionnels, comme celui des avocats, finit par s’émousser.

Il faut maintenir cette instantanéité. L’oralité permet à un dossier de papier de prendre vie et fait naître des vérités, des difficultés, de l’humanité. On est en train de déshumaniser encore davantage la justice en ne se basant que sur l’économie.

Où pourrait se trouver cette cour criminelle dans le Finistère ?

Ronan Appéré : Dans une logique comptable, il est possible que ce soit Brest, même si rien n’est défini pour l’instant.

Que pensez-vous du souhait du ministre de filmer la justice ?

Ronan Appéré : En dehors des procès à valeur historique, je suis totalement contre : la justice n’est pas un spectacle.

 

jeudi 20 juillet 2023

A Brest, 32 étrangers sans papiers n'ont plus d'hébergement

Pour cette occasion, Olivier Cuzon a demandé au Télégramme de préciser qu'il fait partie de la Ligue des Droits de l'Homme - une provocation suite à certains de mes récents propos publics ?

Je garde en effet un souvenir très net d'avoir entendu Olivier Cuzon se prononcer contre la Ligue des Droits de l'Homme et même expliquer qu'à l'extrême-gauche, on est contre la LDH et les Droits de l'Homme, lors d'une réunion de je ne sais plus quel collectif en 2005, alors que nous n'en avions plus aucune section à Brest qui par le passé en avait compté jusqu'à trois.

Mais depuis qu'elle a été réouverte en 2006 avec pour préoccupation exclusive le droit des étrangers, Olivier Cuzon n'a plus aucun problème avec la LDH et en fait donc lui aussi partie...

L'ancienne LCR devenue NPA en 2009 pratique l'infiltration dans toutes les associations locales, pour les pourrir et les anéantir de l'intérieur, ou pour virer leurs responsables alors tous violemment attaqués et les remplacer par des extrême-gauchistes qui naturellement vont en faire autre chose, uniquement ce qui les intéresse, eux.

Ce fut le cas pour l'association AC ! Brest dès les premiers mois de sa création en 1994, avec une récurrence constante à chaque fois que des chômeurs, précaires ou exclus y ont été assez actifs et nombreux pour s'y imposer, comme par exemple lorsque j'en ai fait partie en 2004 et 2005.

En 2006, ce fut le tour de la LDH dont faisait toujours partie en 2004 le fondateur de l'association AC ! Brest en 1994, lequel s'était fait virer de cette asso par les infiltrés de la LCR à peine celle-ci créée en 1994, car beaucoup trop "humaniste" à leur goût...

Puis en 2007, la LCR a avalé le gros morceau que constituait alors ATTAC, toujours dans la violence, avec pour conséquence immédiate la perte d'au moins la moité des adhérents de cette association.

On voit bien qu'elle contrôle aussi Anticor qui n'est pas ou plus une association de lutte contre la corruption, et encore bien d'autres.

Ces appétences de la LCR pour les associations qui la dérangent ont toujours existé, mais me semblent être devenues une vraie boulimie à la suite de la victoire du "non" au TCE en 2005.

En effet, les responsables des collectifs de l'extrême-gauche pour le non au TCE ne s'attendaient pas du tout à cette victoire dont en réalité ils ne voulaient absolument pas et qui leur aura fait prendre conscience d'une situation que jusque-là ils ne mesuraient pas. D'où, de leur part, une réaction ultra fasciste avec pour commencer une mainmise systématique aux fins de contrôle sur tous les moyens d'expression et de lutte contre des problèmes ou dysfonctionnements divers et variés.

N.B. : Pour la forme, on rappelle que sont automatiquement qualifiés de "très très très méchants individualistes" par l'extrême-gauche tous ceux qui entendent accorder des droits aux individus et/ou les faire respecter, notamment lorsque lesdits individus sont chômeurs, précaires ou exclus, d'où les violents conflits qui ont toujours secoué le réseau de collectifs AC !, particulièrement en Bretagne et à Brest, entre, d'une part, les premiers intéressés, chômeurs, précaires et exclus, et d'autre part, les militants de la LCR ou de l'extrême-gauche, pour la plupart des fonctionnaires qui même en cas de fautes extrêmement lourdes ne risquent pas de se retrouver au chômage ou sans emploi, tant leurs syndicats les défendent bien, au besoin en cassant tout ou en organisant des attentats "islamistes". Mais rassurez-vous, il existe quand même quelques dérogations à ce principe de base de l'extrême-gauche, parce qu'à la LCR ou au NPA, on n'est pas inhumain, on est humain. Ainsi, notamment, des droits individuels des étrangers, particulièrement ceux des sans-papiers, et aussi des droits individuels des fonctionnaires, notamment ceux qui arrondissent leurs fins de mois en acceptant de commettre diverses infractions pour des commanditaires tels des patrons, des employeurs, des politiques de tous bords ou des mafieux notoires : leurs victimes sont exterminées sans aucune pitié pour garantir à ces salopards le droit à la corruption et à la commission de crimes et délits parmi les plus variés.


 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/a-brest-32-etrangers-dormiront-dehors-ce-mercredi-soir-6396863.php

À Brest, 32 étrangers sans papiers et sans toit

 

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Valérie Gozdik

Cinquante-quatre étrangers sans papiers étaient hébergés par la Ville de Brest depuis le 13 juillet, en attente d’un réexamen de leur situation. La préfecture du Finistère vient de décider de leur sort et 32 personnes se retrouvent, ce mercredi, sans toit.

 

Soutenus par des associations locales, telles Digemer, le Secours catholique, l’ADé ou la Ligue des droits de l’homme, dont fait partie Olivier Cuzon, les réfugiés avaient obtenu un hébergement provisoire proposé par la ville de Brest.
Soutenus par des associations locales, telles Digemer, le Secours catholique, l’ADé ou la Ligue des droits de l’homme, dont fait partie Olivier Cuzon, les réfugiés avaient obtenu un hébergement provisoire proposé par la ville de Brest. (Photo d’archives Le Télégramme/Rémy Quéméner)

 

Depuis le 13 juillet, le Centre communal d’action sociale (CCAS) de la ville de Brest hébergeait 54 étrangers sans papiers, qui avaient dû quitter leur hébergement d’urgence. Ce mercredi, la préfecture du Finistère a fait part, en début d’après-midi, de sa décision de ne pas proposer d’hébergement à 32 de ces 54 étrangers sans papiers, dont des enfants et des personnes en attente de soins médicaux.

Des critères d’hébergement précis

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mercredi 19 juillet 2023

Attentat du 14 juillet 2016 à Nice : vers des poursuites des autorités locales...

... qui étrangement honorent le terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi, comme je l'avais fait remarquer le 5 mai denier, en le faisant découvrir aux enfants niçois sous un jour qui ne lui correspond pas exactement à la bibliothèque municipale :

http://satanistique.blogspot.com/2023/05/cyprien-luraghi-bien-la-cote-nice.html

Pour rappel : ce malade mental n'a jamais été édité que deux fois, la première fois par Albin Michel dont le correcteur avait entièrement réécrit le bouquin signé Luraghi, et la seconde fois par Jean-Bernard Pouy des éditions Baleine, piégé par son engagement public à éditer tous les romans qui lui étaient proposés pour sa collection "Le Poulpe", quel que soit le travail de correction à réaliser, parfois très important.

Précisons encore que la première fois, il s'agissait, non pas d'un récit, mais d'un vrai roman enrobant des photographies réalisées à l'occasion de la constitution de catalogues d'enfants à vendre ou à prostituer, et que la seconde fois, il s'agissait d'un roman principalement destiné à couvrir de boue la soeur de l'auteur de manière préventive alors qu'elle aurait pu porter plainte contre lui pour des faits suffisamment graves pour l'envoyer à l'ombre pour longtemps (nouveau vol d'enfants pour la prostitution).

Et c'est bien lui qui organise, ordonnne ou commandite tous les attentats "islamistes" commis en France ou contre des Français depuis mars 2012, avec préparation à compter de 2008.

Seuls les deux derniers, du 8 juin 2023 à Annecy et du 14 juillet 2023 à Paris, ont été commis au nom de Dieu, une variante qui amuse beaucoup le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et qu'il avait annoncée dès le 10 novembre 2022 en publiant à cette date le scénario de l'attaque d'Annecy du 8 juin 2023 :

https://satanistique.blogspot.com/2023/06/lattaque-dannecy-du-8-juin-2023.html

https://satanistique.blogspot.com/2023/07/nouvel-attentat-islamiste-paris-ce-14.html

https://satanistique.blogspot.com/2023/07/attentat-du-14-juillet-2023-paris.html

Une "petite déconnosophie", avait-il titré.

Sophie est le prénom d'une de ses cibles ayant pour particularité d'être chrétienne, très croyante et pratiquante. Il se fout d'elle, de nous, des autorités, de tout.

Voilà quelle est sa "déconnosophie" : désormais il fait des attentats "chrétiens" qui de ce fait ne sont plus traités par l'antiterrorisme, mais uniquement pas ses potes psychiatres du réseau psychiatrique passant par l'hôpital psychiatrique de Bohars où il ne manque pas de complices, et depuis très longtemps, c'est-à-dire l'année 2010 au plus tard.

A noter : l'attentat raté de Notre-Dame de Paris sur l'île de la Cité début septembre 2016, une semaine avant notre première audience devant le juge des référés du TGI de Paris sur la même île de la Cité, où se trouvait toujours ce TGI, la visait autant qu'il s'agissait de fêter ma très prochaine défaite judiciaire à Paris (qui n'est finalement jamais venue), l'attentat de Nice du 14 juillet 2016 étant quant à lui destiné à fêter mon assignation à comparaître à cette audience du 13 septembre 2016, délivrée par huissier le 12 juillet 2016. En effet, la très catholique Sophie allait tous les jours prier à Notre-Dame de Paris où elle passait beaucoup de temps... jusqu'à l'incendie du 15 avril 2019... dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, comptant bien des amis ou complices parmi les conservateurs du patrimoine, semblait encore ce 15 avril 2019, bien avant tout le monde, connaître les causes...

Rappelons que l'assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray le mardi 26 juillet 2016 (qui selon moi devait être plutôt prévu pour le dimanche 24 juillet 2016, jour anniversaire du fameux "sitacyp" ouvert le 24 juillet 2001), sitôt salué par des plaisanteries indignes de la Brestoise Julie Le Goïc et de l'ex-journaliste de Libération et ex-loleur Alexandre Hervaud, faisait aussi partie de cette série de 2016 liée à la procédure parisienne du terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi et inaugurée par l'assassinat de deux policiers à Magnanville (c'est la demande d'audience en référé), l'un des deux étant originaire de Pézenas dans l'Hérault où il avait pu croiser le malade mental Jean-Marc Donnadieu de Béziers.


 

https://www.lindependant.fr/2023/07/19/attentat-de-nice-le-procureur-requiert-la-requalification-des-faits-en-homicides-et-blessures-involontaires-a-lencontre-de-la-ville-11350213.php

Attentat de Nice: Le procureur requiert la requalification des faits en "homicides et blessures involontaires" à l'encontre de la ville

 

  • Le drame a eu lieu le 14 juillet 2016.
    Le drame a eu lieu le 14 juillet 2016. MAXPPP - Valerie Vrel
 
 
Publié le
Oriane Babik

L'enquête judiciaire concernant les dispositifs de sécurité mis en place à Nice pour la fête nationale en 2016 prend un nouveau tournant. Le procureur requiert la requalification des faits.

"Il y avait une insuffisance criante des moyens de sécurité logistiques, matériels et humains déployés sur la Prom-Party" déplore Virginie Le Roy, l’avocate de l’association Promenade des Anges.

Pour rappel, le 14 juillet 2016 Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait foncé avec un camion dans la foule, tuant 86 personnes et en blessant plus de 400 sur la Promenade des Anglais, à Nice. 

Dès 2017, une enquête avait été ouverte pour "mise en danger de la vie d’autrui par violation délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence" après la plainte déposée par plusieurs parties civiles, pointant un manquement dans la sécurité mise en place pour la Prom-Party 2016 niçoise à l'occasion de la Fête nationale.

"Des défaillances"

Dans cette procédure, quatre personnes sont placées sous le statut de témoin assisté : Christian Estrosi, actuel maire de Nice qui occupait le poste de premier adjoint en 2016, Philippe Pradal, maire en 2016 et actuel député des Alpes-Maritimes, ainsi que l’ancien préfet des Alpes-Maritimes et son ex-directeur de cabinet, comme le rappelle France Info.

"Depuis plus de six ans, les investigations diligentées par les magistrats instructeurs révélaient des défaillances, voire une suite de manquements susceptibles d’avoir directement contribué à la réalisation des faits", martèle le procureur de Nice, Xavier Bonhomme, dans son réquisitoire supplétif. Il réclame la requalification des faits, estimant qu'il s'agit plutôt d'"homicides et blessures involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi".

Auditionner 60 policiers nationaux

Le ministère public requiert également les auditions de 60 policiers nationaux et municipaux, et d’équipages postés sur certains carrefours de la ville.

Il souhaite par ailleurs que de nouvelles annexes soient rajoutées au dossier : le rapport d’analyse des risques terroristes 2016 commandé par la Ville de Nice, ou encore la copie de l’intégralité des images de vidéosurveillance du 14 juillet 2016 dans la préfecture des Alpes-Maritimes.

 

dimanche 16 juillet 2023

Attentat du 14 juillet 2023 à Paris : attaquant récidiviste et victime en hidjab

Cela ne change rien à l'analyse que j'en proposais hier sur la base des premières informations publiées sur cet assassinat :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/nouvel-attentat-islamiste-paris-ce-14.html

Islamistes ou pas, les auteurs des attentats pseudo "islamistes" commis depuis mars 2012 sur ordre du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi ont déjà tué des Musulmans. 

Et celui-ci a donné des explications montrant clairement que son attentat et ses autres projets d'assassinats sont de même inspiration que celui du 8 juin dernier à Annecy, dont le terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait établi et publié le scénario dès le 10 novembre 2022 :

http://satanistique.blogspot.com/2023/06/lattaque-dannecy-du-8-juin-2023.html

En outre, le même malade mental s'était encore vanté sur Twitter pas plus tard que le 9 juillet dernier d'avoir tué des gens pour selon lui faire le bien :

http://satanistique.blogspot.com/2023/07/le-terroriste-cyprien-luraghi-avoue.html

Rappelons qu'il écrivait notamment :

Les gens, je les imagine toujours comme si je les avais eus comme touristes dans mes groupes de treks autrefois. Lui, je lui aurais sans doute fait un croche-pied sur un sentier en corniche vertigineux, ni vu ni connu. Il n'aurait manqué à personne dans le groupe.

Un croche-pied sur un sentier en corniche vertigineux en montagne ou sur le quai du métro ou du RER juste au-dessus des rails, c'est bien à peu près le même geste.

Il convient donc de rechercher qui, éventuellement, pourrait avoir commandité l'assassinat de la femme qui a été tuée vendredi matin (d'autant que l'auteur des faits ne semble pas l'inclure dans les personnes "faibles" qu'il voulait ou devait aussi tuer) et de se poser les mêmes questions concernant le précédent d'octobre 2011.

Ce Guinéen dont on ne connaît toujours pas la religion quoique l'Islam soit très largement majoritaire en Guinée était peut-être déjà un lecteur assidu du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi en 2011.



https://www.bfmtv.com/paris/ce-que-l-on-sait-de-la-mort-d-une-femme-poussee-sur-les-rails-du-rer-b-a-paris_AV-202307150328.html

Ce que l'on sait de la mort d'une femme poussée sur les rails du RER B à Paris

 
Louis de Kergorlay avec Mélanie Vecchio


La femme âgée de 52 ans a été volontairement poussée par le suspect, interpellé quelques heures plus tard à Vitry-sur-Seine.

 

Ce vendredi, sur les coups de 9h30, une femme âgée de 52 ans a été "projetée sur les rails" de la station Cité-Universitaire, selon le parquet de Paris. Si elle a pu se relever, elle n'a en revanche pas pu éviter un train qui l'a mortellement percutée.

La femme de nationalité algérienne aurait été poussée "sans raison apparente". Le suspect, déjà auteur de faits similaires, a été arrêté quelques heures plus tard et placé en garde à vue.

· Une agression "sans raison apparente"

Ce vendredi 14 juillet, une femme âgée de 52 ans et de nationalité algérienne, a été poussée sur les rails de la station Cité-Universitaire du RER B à Paris. Vêtue d'un hijab, elle a été poussée "sans raison apparente" par un individu qui a pris la fuite en tramway avant l'arrivée des forces de l'ordre et des secours.

La victime a pu se relever, mais pas éviter l'arrivée d'un train qui l'a mortellement percutée.

Le trafic a été très perturbé toute la journée avant d'être rétabli sur l'ensemble de la ligne vers 18h30.

· L'homme interpellé et identifié

Un peu plus tard dans la journée, vers 15h40, le suspect a été interpellé pour vol à l'étalage dans un supermarché à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) par une patrouille de la brigade anticriminalité.

D'après les images de vidéosurveillance de la station RER, la personne interpellée correspondrait au suspect interpellé. Selon Le Parisien, l'homme âgé d'une quarantaine d'années répond au nom de Mamadou B. et serait de nationalité guinéenne.

· Le suspect connu pour des faits similaires

En octobre 2011, il avait été placé en garde à vue pour avoir poussé un homme de 25 ans sur les rails de la station Strasbourg-Saint-Denis.

Heureusement, le jeune homme avait chuté dans une fosse anti-suicide et le conducteur du train avait pu actionner à temps le freinage d'urgence.

Déjà à l'époque, aucun motif n'avait pu être établi. Selon une source policière, "[le jeune homme] n’a pas vu venir son agresseur. Ce dernier n’a pas dit le moindre mot. Il s’est juste dirigé vers lui, l’a empoigné fermement avant de le projeter sur les rails."

Une hospitalisation d'office avait alors été prononcée en octobre 2011, a appris BFMTV, avec une mesure d'hospitalisation sous contrainte pour une durée de cinq ans, qui a toutefois été abrogée après un avis favorable d'un collège d'experts psychiatriques en 2016.

· Des déclarations troublantes

Après son interpellation ce vendredi, l'homme a assuré aux policiers être "Dieu" et devoir "tuer des gens" en ciblant des "personnes faibles". Il a également avoué les faits qui lui étaient reprochés.

Toujours selon le Parisien, l'homme aurait avoué avoir caché un sac de couteaux à proximité du tramway de Vitry-sur-Seine dans le but de tuer des enfants ou des personnes âgées.

Des déclarations troublantes qui ont valu à Mamadou B. d'être confié à l'Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Police. Service qui permet d'accueillir des personnes "prises en charge par les services de police, dont les troubles mentaux peuvent présenter un danger pour elle-même ou pour autrui, en vue de leur orientation."

Une enquête a été ouverte pour assassinat et confiée au troisième district de la police judiciaire parisienne, précise le parquet.

Louis de Kergorlay avec Mélanie Vecchio



https://www.leparisien.fr/paris-75/mort-dune-femme-poussee-sur-les-rails-du-rer-le-suspect-deja-poursuivi-pour-des-faits-similaires-en-2011-15-07-2023-MUXLI7P4JFCGNKKTCHXTQ4SSYI.php

Mort d’une femme poussée sur les rails du RER : le suspect avait déjà commis des faits similaires en 2011

 

INFO LE PARISIEN. L’individu suspecté d’avoir projeté une femme d’une cinquantaine d’années sur les rails du RER B, vendredi matin, a déjà poussé un homme sur les voies du métro il y a près de douze ans. La procédure judiciaire de l’époque s’est achevée par un non lieu. 

 

La station de RER B Cité-Universitaire est restée fermée une bonne partie de la journée du 14 juillet pour les besoins de l'enquête. (Illustration) LP/Philippe de Poulpiquet
La station de RER B Cité-Universitaire est restée fermée une bonne partie de la journée du 14 juillet pour les besoins de l'enquête. (Illustration) LP/Philippe de Poulpiquet

Lors de son interpellation pour des faits de vol à l’étalage, ce vendredi 14 juillet dans l’après-midi, Mamadou B., un homme âgé d’une quarantaine d’années, a indiqué aux forces de l’ordre être celui qui avait poussé une femme de 52 ans sur les rails du RER B plus tôt dans la journée. Il a été placé en garde à vue pour assassinat avant d’être conduit à l’I3P, l’hôtel psychiatrique de la préfecture de police.

D’après nos informations, confirmées ce samedi soir par une source judiciaire, ce même individu est récidiviste. En effet, le 2 octobre 2011, Mamadou B., alors âgé de 30 ans, avait été placé en garde à vue après avoir projeté violemment un jeune homme sur les rails de la station Strasbourg-Saint-Denis. Il avait fait l’objet d’une procédure pour tentative d’homicide volontaire qui s’est terminée par un non lieu pour cause d’irresponsabilité pénale, le 11 février 2013. Hospitalisé d’office, le 30 octobre 2011, l’individu est resté sous le coup d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte pendant cinq ans, abrogée suite à l’avis favorable d’un collège psychiatriques en 2016.

A l’époque, la victime avait chuté, par miracle, dans la fosse anti-suicide et le conducteur de la rame avait eu le temps d’actionner les freins de sa machine. Le pousseur présumé, quant à lui, avait été interné à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police alors qu’il tenait des propos incohérents face aux enquêteurs.

L’individu correspond aux images de surveillance de la station

Le scénario semble donc s’être répété ce 14 juillet 2023, près de douze ans après les premiers faits. Avec une issue beaucoup plus tragique et le décès de cette quinquagénaire. Ce vendredi, interpellé par une patrouille de la brigade de police secours de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) à 15h40 dans un magasin Auchan, l’individu aurait à nouveau tenu « des propos incohérents », selon une source policière.

Il aurait notamment expliqué avoir caché un sac contenant des couteaux près du tramway de Vitry, vouloir tuer des enfants ou s’en prendre à des personnes âgées. Il aurait aussi précisé avoir déjà fait un séjour en psychiatrie, relate une source policière. L’enquête a été confiée au 3e district de la police judiciaire parisienne.

Quelques heures plus tôt, à 9h30, c’est donc ce même homme qui est soupçonné d’avoir poussé une femme de 52 ans, de nationalité algérienne, sur les rails du RER B à la station Cité Universitaire dans le XIVe arrondissement de Paris. Si elle est parvenue à se relever, indique le parquet de Paris, elle « n’a pu éviter le train — qui circulait en direction du nord — qui l’a percutée ». La victime n’a pas survécu.

Mamadou B. correspond physiquement aux images de vidéosurveillance de la gare étudiée par les enquêteurs, nous confirme une source policière. La perquisition du domicile du suspect n’aurait rien donné. Les investigations se poursuivent.

En 2011, la victime de 25 ans était « tombée vraiment au bon endroit pour éviter d’être électrocuté et de se faire écraser par la rame », soufflait, à l’époque, un policier. « Il n’a pas vu venir son agresseur, poursuivait la même source. Ce dernier n’a pas dit le moindre mot. Il s’est juste dirigé vers lui, l’a empoigné fermement avant de le projeter sur les rails. »

Raya, 14 ans, happée à la même station

Un cas « typique » du pousseur de métro. « Vous attendez tranquillement votre rame et soudain une personne dont vous avez juste croisé le regard vous fait chuter volontairement sur les rails. L’homme interpellé n’est pas en possession de toutes ses facultés mentales », nous expliquait alors une autre source policière.

En trois mois, la station Cité Universitaire a été le théâtre de deux drames. Au mois de mai, une adolescente de 14 ans, Raya, chutait accidentellement sur les rails juste avant l’entrée en gare du train. La jeune fille n’avait pas eu le temps de se mettre en sécurité et avait été mortellement happée par la rame.