Jean-Christophe Lagarde
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Lagarde.
Jean-Christophe Lagarde, né le 24 octobre 1967 à Châtellerault (Vienne), est un homme politique français, maire de Drancy de 2001 à 2017 et député de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis depuis 2002. Soutien de François Bayrou pendant la campagne présidentielle de 2007, il rejoint ensuite le Nouveau Centre, puis fonde, en 2012, le parti de centre-droit Force européenne démocrate. En septembre 2012, il rejoint l’Union des démocrates et indépendants (UDI), lancée par Jean-Louis Borloo. Il est élu président de ce parti le 13 novembre 2014.
Vie privée
Famille
Sa famille s’installe à Drancy en 1970. Son père est informaticien et sa mère secrétaire1. Il est marié avec Aude Lavail-Lagarde, ancienne militante de l’UDF du Languedoc2, élue conseillère départementale de Seine Saint-Denis en 2015 qui lui succède à la mairie de Drancy en septembre 20173.
Engagement
Il s’engage en politique en 1987 en militant pour la campagne de Raymond Barre4, en 1989 il est élu conseiller municipal de Drancy sur la liste d’union RPR/UDF. Il fait campagne pour la liste de Simone Veil aux élections européennes de 19895. En 1990, il adhère au Centre des démocrates sociaux. La même année, il devient président des Jeunes démocrates sociaux (JDS) de la Seine-Saint-Denis et délaisse ses études d’histoire6. Il rencontre François Bayrou lors d’un congrès dans les Pyrénées en 1991[réf. nécessaire].
Candidat de l’union UDF/RPR aux élections législatives de 1993 et de 1997 dans la cinquième circonscription de la Seine Saint-Denis, il est battu au premier tour par le député sortant Jean-Claude Gayssot.
Pendant les élections municipales de 1995, il est tête de liste de l’union de l’opposition à Drancy et met, pour la première fois de l’histoire locale, le maire sortant Maurice Nilès en ballotage, figure historique du Parti communiste français, résistant, ancien député et maire de la ville depuis trente-six ans. Celui-ci est cependant réélu.
Il est élu président national des JDS en 1996 puis des Jeunes UDF et conseiller régional d’Île-de-France en 1998 et le reste jusqu’en 2001.
Parcours professionnel
Maire de Drancy et député de la Seine-Saint-Denis
Jean-Christophe Lagarde remporte les élections municipales de la ville de Drancy du 11 mars 2001 dès le premier tour après 66 ans de gestion communiste dans une des villes de la ceinture rouge. Il est élu un an plus tard lors des élections législatives député dans la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis, par 22 voix de majorité. Il gagne alors une circonscription ancrée à gauche depuis plus de 70 ans. A cette période, Il fait partie de l’Union pour la démocratie française (UDF).
À l’automne 2005, il analyse les émeutes des banlieues7 en ciblant les conséquences de « ghettoïsation » d’une partie des Français. Son analyse, divergeant de celle de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, lui vaut l’opprobre de l’UMP : Éric Raoult disant de lui qu’il est un « Sarkozy de l’UDF dans le 9-3 », et Roger Karoutchi, patron de l’UMP d’Île-de-France déclarant « C’est un sectaire qui est en train de mal tourner »1.
Le 1er décembre 2006, il devient le plus jeune vice-président de l’Assemblée nationale.
Porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007, il affirme ses divergences en esquissant un rapprochement avec Ségolène Royal.
Après le premier tour de l’élection présidentielle, il prend ses
distances avec lui et se présente en candidat libre, après avoir refusé
d’appeler à voter pour Nicolas Sarkozy.
Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se
représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des
deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi sans l’avoir demandé par l’UDF[réf. nécessaire]. Il est réélu au second tour le 17 juin avec 59,87 % des voix.
Deux jours après son élection, il annonce son adhésion au groupe Nouveau Centre, composé d’anciens parlementaires UDF qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy entre les deux tours des présidentielles8,9. Pourtant, le 14 février 2008,
il signe, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords,
l’« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par
l’hebdomadaire Marianne10.
À la suite du refus de la loi rétroactive à l’Assemblée nationale, et
sur proposition de Jean-Christophe Lagarde, le Nouveau Centre fait
alliance avec le Fetia Api
(financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros
pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle étoile ») est un parti
politique de la Polynésie française, proche de l’UDF puis du Nouveau
Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bénéficier du
financement public des partis politiques, plus aisé pour les partis qui
se présentent outre-mer)11.
En 2008, lors des élections municipales,
Jean-Christophe Lagarde remporte à nouveau dès le premier tour la ville
de Drancy avec 69,5 % des voix et emporte 42 sièges des 49 qui
composent le conseil municipal12.
Membre du groupe d’études sur le problème du Tibet de l’Assemblée nationale13, il est élu vice-président de l’Assemblée nationale le 16 novembre 2010, en remplacement de Maurice Leroy, nommé ministre de la Ville dans le gouvernement Fillon 3, jusqu’à la fin de la mandature en juin 2012. Il est vice-président du groupe d’amitié France-Qatar à l’Assemblée nationale de 2007 à 201214.
Le 24 janvier 2012, alors qu’il s’était déjà montré hostile à la candidature du président de son parti Hervé Morin, il annonce son soutien à Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de la même année
en cosignant une tribune dans Le Figaro avec d’autres parlementaires du
Nouveau Centre et les ministres Maurice Leroy et François Sauvadet.
Candidat aux élections législatives de juin 2012 dans la cinquième
circonscription de la Seine Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget),
il est réélu le 17 juin 2012 pour un troisième mandat par 56,73 % des
suffrages exprimés. Il est élu le 20 juin 2012 porte-parole du nouveau
groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borloo à l’Assemblée nationale avant le lancement de ce parti à ce nom.
Le 31 janvier 2014, il annonce qu’il brigue un troisième mandat à la mairie de Drancy.
Il est réélu avec 75,06 % des suffrages exprimés, lors du premier tour
du 23 mars 2014, et sa liste remporte 45 sièges sur les 49 que compte le
conseil municipal.
Le 12 mai 2017, il annonce son intention de démissionner de son
mandat de maire de Drancy afin de se conformer à la loi sur le cumul des
mandats et de proposer son épouse Aude Lagarde, sixième adjointe chargée des affaires sociales et des personnes âgées, pour lui succèder15.
Le 18 juin 2017 il est réélu pour un quatrième mandat de député. Ainsi
qu’il l’avait annoncé, Aude Lagarde est élue maire le 2 septembre 20173. Il parraine la candidature de François Fillon (LR) pour l’élection présidentielle de 201716. Cette même année, il est candidat à sa propre réélection lors des élections législatives de 2017, qu’il remporte.
Président de l’UDI
Jean-Christophe Lagarde a été numéro deux du Nouveau Centre en
devenant président exécutif du nouveau parti centriste lors du congrès
de Nîmes du 17 mai 2008. Fonction qu’il quittera en même temps que le parti, en 2012[réf. nécessaire]. Le 10 juillet 2012,
afin de débloquer la construction d’un parti centriste à partir du
groupe parlementaire UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la création
d’un nouveau parti de centre-droit, baptisé Force européenne démocrate17. Il participe alors à la mise en place du parti, l’Union des démocrates et indépendants.
Le 29 juin 2014, il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l’UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin.
Il déclare que « le centre n’est pas le milieu, la moyenne, la synthèse
mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend
« conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant »18.
Il arrive en tête du premier tour, devançant Hervé Morin (35,9%
contre 31,5%), et obtient pour le second le soutien d’Yves Jégo, arrivé
troisième avec 21,5 % des voix19. La Seine-Saint-Denis et en particulier sa ville de Drancy
lui apportent un soutien massif. Son département compte 2 192 votants
(dont 1 377 pour Drancy), loin devant les Hauts-de-Seine avec 1 193 voix20. Il remporte le second tour et devient alors président de l’UDI21.
Le 11 décembre 2014, il est désigné vice-président du Parti démocrate européen22.
Il figure symboliquement en dernière place de la liste de la Seine-Saint-Denis Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Bruno Beschizza, dont la cheffe de file régionale est Valérie Pécresse, lors de l’élection régionale de 2015 en Île-de-France23.
Il soutient Alain Juppé, à titre personnel, dès le premier tour de la primaire française de la droite et du centre de 2016, tandis que le Nouveau Centre, autre composante de l’UDI qu’il préside, soutient François Fillon pour le second tour24,25.
Après la victoire de François Fillon, il intègre, au sein de
l’organigramme de l’équipe de campagne de ce dernier, son Conseil
stratégique aux relations avec les partis26. Il suspend le soutien de l’UDI le 1er
mars 2017 à la suite de l’annonce de la convocation du candidat par les
juges d’instruction en vue d’une probable mise en examen dans le cadre
de l’affaire Fillon27. En décembre 2017, il dit ne plus vouloir d’alliance entre l’UDI et LR en cas d’élection de Laurent Wauquiez à la tête de LR28.
En décembre 2018, Jean-Christophe Lagarde est désigné pour conduire la liste UDI aux élections européennes de 201929. Cette liste, Les Européens, obtient 566 057 voix (2,50 % des suffrages) et aucun élu au Parlement européen30
Positionnement politique
Fiscalité
Fin octobre 2017, il relaie à l’Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepôts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises31,32,33.
En mars 2018, il prend position contre la taxe sur les GAFA de Bruno Le Maire34,
annonçant que le monopole de Google, Facebook et Amazon leur permettra
de répercuter la taxe sur les PME et les artisans, ce qui se confirme en
août 2019 à la suite de la décision prise par Amazon35.
Institutions
Il estime que la baisse des dotations de l’État aux collectivités mise en place sous la présidence de François Hollande
(11 milliards d’euros en trois ans) représente un « effort [...] trop
violent sur un délai trop court, alors qu’il aurait pu être supérieur
sur un temps plus long »4.
En Ile-de-France, il est pour la suppression des départements, dont les
compétences scolaires reviendraient à la Région et les compétences
sociales aux établissements publics territoriaux, qui doivent selon lui devenir des « établissements publics classiques »4.
International
Jean-Christophe Largarde est pro-européen. Cependant, il n’approuve pas le cinquième élargissement de l’Union européenne contre lequel il vote en 2004, risquant, selon lui, de rendre l’Union européenne moins gouvernablenote 1,36,37. Pour les mêmes raisons, il s’oppose à la ratification du traité de Lisbonne
en 2008 considérant qu’on « ne pourra pas poursuivre la construction
européenne et l’intégration politique avec plus de 27 pays : l’Europe va
être paralysée avec les institutions actuelles »38. Lors du référendum sur le traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005,
Jean Christophe Lagarde fait campagne pour le « non », dénonçant la fin
de la volonté fédéraliste européenne et jugeant le texte trop timoré,
privilégiant une Europe uniquement économique contre la création d’une
Europe politique39.
En 2018, il prend position pour la création d’une politique migratoire
commune dirigée par un « Ministère européen des migrations » : Celui-ci
serait doté d’une administration fédérale de garde-côtes et de
garde-frontières et serait en gestion du droit d’asile à l’échelle européenne40.
Le 6 février 2019, il conteste le veto de la Commission européenne sur
le projet de fusion Alstom-Siemens, reprochant à l’UE de ne pas protéger
ses entreprises et ses salariés de la concurrence mondiale, notamment
chinoise41.
En mars 2018, Jean-Christophe Lagarde s’inquiète des conséquences d’un retrait des troupes américaines en Syrie pour les Kurdes42.
En janvier 2019, en tant que président du groupe d’études de
l’Assemblée nationale sur les Kurdes, il écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron43
pour lui demander d’anticiper un éventuel retrait des troupes
américaines, puis, en octobre 2019, à la suite de l’offensive de l’armée
turque dans le nord de la Syrie, il demande des sanctions financières
contre la Turquie : « il faut cesser d’être frileux par rapport à la
Turquie [...] il y a bien eu une réaction lorsque la Russie a envahi
une partie de l’Ukraine et de la Crimée [...] l’Union européenne a des
moyens de faire pression sur la Turquie : 50% des exportions de la
Turquie vont vers l’Europe, soit 84 milliards d’euros »44.
Numérique
En 2017, il alerte contre l’ingérence numérique du Cloud Act qui contraint les firmes américaines à fournir des données stockées sur leurs serveurs situés en Europe45.
En 2018, il prend position pour la création d’un règlement européen
sur la valorisation des données personnelles obligeant les opérateurs du
numérique à rémunérer les utilisateurs dont ils collectent les données34.
Société
Il s’est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis, estimant
que cela poserait certes « des problèmes de santé publique, qui se
posent de toute façon même avec la prohibition » mais que « les gains en
termes de sécurité publique seraient considérables, car on pourrait
ainsi éviter que se constituent à tous niveaux les mafias de la drogue »46.
En 2004, il a voté contre la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques47, parlant la veille des régionales une manipulation électoraliste, les cas problématiques étant peu nombreux. Dans son livre Les Hypocrisies françaises, Jean-Christophe Lagarde estime que l’État doit « trouver la place de l’islam en France ».
En 2007, il instaure la gratuité de la restauration scolaire dans la
communauté de communes Le Bourget-Drancy en Seine Saint-Denis et dépose
dans le même temps une proposition de loi pour généraliser la mesure
dans toute la France.48.
En 2013, Jean-Christophe Lagarde vote en faveur du projet de loi sur le mariage homosexuel49.
Controverses
Affaires judiciaires
- Après plusieurs procédures lancées en 2010 alors qu’était pressentie son entrée au gouvernement50, il est condamné en décembre 2012 à 5 000 € d’amende pour attribution illégale de marché public, dans le cadre confidentiel d’une procédure de plaider-coupable à Paris51. En 2013, l’association de soutien à son action municipale rembourse 51 712 €
à la municipalité de Drancy pour des frais qu’elle avait indûment
engagés au profit de l’association, ce qui lui permet d’éteindre les
poursuites51.
- Le 28 juin 2013,
il est relaxé des poursuites pour favoritisme dont il faisait l’objet
dans un dossier d’attribution de marché public accordé à un architecte
pour la tribune du stade Guy-Môquet, à Drancy52. Le jugement est confirmé en appel le 29 juin 201553.
- En février 2019, des perquisitions sont menées à son domicile dans
une enquête pour détournement de fonds publics dans le cadre d’une
enquête préliminaire du parquet national financier à la suite d’une plainte déposée en octobre 2017 par Hacène Chibane, conseiller municipal d’opposition à la marie de Drancy, qui s’interrogeait sur l’activité d’assistante parlementaire de son l’épouse, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 201454.
- Le 11 mars 2021, il est placé en garde à vue pour détention d’armes55. Ses proches auraient signalé une tentative de suicide56.
Polémiques
- Le 29 juin 2017, il estime qu’avec son indemnité de député de 7 209,74 euros brut mensuels hors avantages
(5 400 euros d’indemnité parlementaire) rapportée au nombre d’heures
par semaine et aux week-ends travaillés, il gagne moins que le salaire
moyen des Français qui s’élève à 2 957 euros bruts par mois57,58.
- En septembre 2007, dans un article titré « Quand le maire se félicite d’avoir menti… », le site du Parisien
a publié une déclaration où Jean-Christophe Lagarde reconnaissait avoir
caché la construction d’une mosquée à Drancy, pour éviter des tensions59. L’intéressé est revenu sur le sujet en 2008, dans son ouvrage Les Hypocrisies françaises (Le Cherche midi),
où il argumente sur la nécessité pour l’État de « trouver la place de
l’islam en France », afin d’éviter que cette religion ne soit une arme
aux mains d’États étrangers, et dénonce ce qu’il appelle « les blocages
et les illogismes de la société française ». Il a affirmé en 2010 qu’il
n’avait pas « caché » la construction de la mosquée, mais « simplement
voulu éviter d’en faire un symbole ou un sujet de polémique. […] Ayant
tenu la presse à l’écart […], je me suis attiré ce titre vengeur et
fallacieux du Parisien car ils n’avaient pas aimé ne pas être les premiers informés60. »
- Fin novembre 2017, un numéro de l’émission télévisée Pièces à conviction
dénonce la gestion de la ville de Drancy par Jean-Christophe et Aude
Lagarde. Selon le conseiller municipal d’opposition Hacène Chibane, les
associations sont pour les deux maires « le bras armé pour tenir la
ville », au moyen de subventions61. Ces pratiques auraient selon ses opposants également été constatées dans la mairie voisine de Bobigny
(passée à l’UDI après une domination communiste de plusieurs
décennies), afin de renforcer l’assise électorale de Jean-Christophe
Lagarde62.
- Le 13 février 2020, Jean-Christophe Lagarde publie un communiqué de presse en réponse au journal Le Point
après la publication d’un dossier consacré au « communautarisme »
illustré par la photographie du député. Il utilise alors une citation du
ministre de la propagande nazi, Joseph Goebbels, en mentionnant clairement le nom de son auteur63,64.
- Début 2020, il est l’objet d’un livre de la journaliste de l’AFP Ève Szeftel, intitulé Le Maire et les Barbares, une enquête sur le clientélisme à Bobigny
qui le met en cause. Selon elle, le député aurait eu recours à des
méthodes clientélistes, impliquant des personnes condamnées par la
justice ou des responsables religieux65. L’intéressé s’en défend66.
Publication
Détail des mandats et fonctions
- Mandats actuels :
- Anciens mandats :
- Partis politiques :
- Président de l’UDF de la Seine-Saint-Denis en 2004
- 19/06/2007 – 2012 : Membre du Nouveau Centre
- 17/05/2008 – 2012 : Président exécutif du Nouveau centre
- 10/2012 – 11/2014 : Secrétaire général de l’UDI
- Président de Force européenne démocrate (depuis juillet 2012)
- Président de l’UDI (depuis le 13 novembre 2014)
Notes et références
Notes
- Deux autres députés, Bruno Bourg-Broc et Roland Chassain, membres de l’UMP, votent également contre lors de ce scrutin mais ont déclaré a posteriori avoir voulu voter pour.
Références