Affaire Jeffrey Epstein : un médecin légiste remet en cause la thèse du suicide
Selon lui, le corps présentait des blessures « extrêmement inhabituelles dans les suicides par pendaison ».
Selon un médecin légiste engagé par le frère de Jeffrey Epstein, le financier américain ne se serait pas suicidé en prison, rapporte le New York Times,
dans un article publié mercredi 30 octobre. Le docteur Michael Baden,
qui a assisté à l’autopsie de Jeffrey Epstein, a expliqué, sur la chaîne
Fox News, que le corps présentait des blessures « extrêmement inhabituelles dans les suicides par pendaison ».
« Elles pourraient apparaître beaucoup plus souvent dans des cas d’homicide par strangulation », a-t-il poursuivi. Avant de conclure : « Je pense que des éléments indiquent qu’il s’agit d’un homicide plutôt que d’un suicide ».
L’affaire Jeffrey Epstein avait connu un coup de tonnerre, le 10
août, avec la mort du financier et figure de la jet-set américaine dans
sa cellule du Metropolitan Correctional Center, la prison fédérale de
Manhattan (New York). Début juillet, Jeffrey Epstein, 66 ans, avait été
inculpé d’agressions sexuelles et exploitation sexuelle de mineures. Il
était incarcéré en attendant d’être jugé. Une autopsie, pratiquée
quelques jours après la découverte du corps de Jeffrey Epstein, avait
alors confirmé qu’il s’était suicidé par pendaison.
Des gens du RPR et/ou très proches de ses têtes
m’affirmaient dans les années 1990 que le SAC n’avait jamais été
réellement dissout.
En fait, il n’a jamais été aussi puissant qu’après l’accès de Charles
Pasqua au Ministère de l’Intérieur, à compter de l’année 1986.
Et au moins à Brest, l’on voit toujours aujourd’hui (ou au moins
jusqu’à une époque récente) des magistrats organiser eux-mêmes des
assassinats…
Noter qu’aucun d’entre eux n’a jusqu’à présent réagi à mes
publications les concernant, et ce pour une raison très simple : ils
savent pertinemment que j’ai de quoi justifier mes dires à leur sujet.
Voilà pourquoi les pervers Pascal Edouard Cyprien Luraghi, Jean-Marc
Donnadieu et autres « déconnologues » perdent leur temps à leur
transmettre des copies de mes textes, que de toute façon ils ont déjà,
car eux aussi suivent bien tout ce que j’écris et publie…
RECIT. « Le crime a été maquillé en suicide » : 40 ans après la mort
du ministre Robert Boulin, le long combat de sa fille pour la vérité
Tout ça est très intéressant, cela confirme les contradictions du dossier. » Fabienne Boulin Burgeat semble satisfaite, lundi 28 octobre, de la « reconstitution citoyenne » organisée avec son avocate, près de quarante ans après la mort de son père, Robert Boulin.
Le 30 octobre 1979, le corps du ministre du Travail et de la
Participation de Valéry Giscard d’Estaing a été retrouvé sans vie, au
milieu de l’étang Rompu, une petite étendue d’eau située dans la forêt
de Rambouillet (Yvelines).
Avançant à pas prudents sur les feuilles jaunies par l’automne, la
fille de cet ancien résistant rappelle avec force qu’elle ne croit
toujours pas à la thèse du suicide. C’est pourtant cette version qui a
été retenue par la justice à travers un non-lieu rendu en 1991.
L’obstinée fille de ministre, âgée de 68 ans, a obtenu la réouverture du dossier en 2015, mais les choses ne vont pas assez vite à son goût. « Je tire une sonnette d’alarme pour dire que rien ne se passe au niveau de la justice. »
Confortée par les révélations des diverses enquêtes journalistiques,
Fabienne Boulin Burgeat demeure persuadée que son père a été victime de
la violence politique qui s’exerçait à l’époque. « Le crime a été maquillé en suicide », assure-t-elle. Elle est bien décidée à obtenir vérité et justice, même si cela lui demande encore quarante ans.
« On l’a retrouvé à genoux, asphyxié, dans 60 cm d’eau »
« Monsieur Robert Boulin est mort, le ministre du Travail s’est vraisemblablement suicidé. »
Il est un peu moins de 13 heures, mardi 30 octobre 1979, quand le
journaliste Patrick Lecocq prononce ces mots en ouverture du journal
d’Antenne 2. Rapidement, la journaliste Danièle Breem donne des
précisions : « Monsieur Boulin se serait bourré de barbituriques. Il
serait entré dans l’eau des étangs de Hollande et sans doute serait-il
tombé, car on l’a retrouvé, à genoux, asphyxié, dans 60 centimètres
d’eau. »
La version officielle de l’affaire Boulin est livrée vite, très vite. « Danièle Breem donne la version du suicide à la télévision, alors que le corps est encore sur la berge »,
ironise aujourd’hui Jean-Pierre Courtel, un ancien inspecteur de police
du SRPJ (Service régional de police judiciaire) de Versailles, présent
quand Robert Boulin a été sorti de l’eau. Cette précipitation médiatique
a pu entraîner des erreurs. Le corps a en effet été repêché dans
l’étang Rompu, et non dans les étangs de Hollande. « Par ailleurs, aucune trace de barbiturique n’a été retrouvée dans le corps de mon père »,
rappelle Fabienne Boulin Burgeat. Les analyses révèlent en revanche la
présence dans le sang du maire de Libourne (Gironde) de traces de
diazépam, le principe actif du Valium, un anxiolytique.
Au fil des semaines, le récit de la mort du ministre va s’étoffer.
Selon la thèse officielle, ce jour-là à 8h40, une brigade motocycliste
des Yvelines découvre un homme en costume, à la surface de l’étang
Rompu, en forêt de Rambouillet. Selon le rapport, le corps est à genoux
dans la position du « prieur musulman », c’est-à-dire le dos
tourné vers le ciel. Le cadavre flotte légèrement dans 50 centimètres
d’eau. Des pompiers et des gendarmes plongeurs arrivent sur les lieux.
Ils se mettent à l’eau et ramènent le corps du ministre du Travail en
exercice.
Sur la terre ferme, les gendarmes reconnaissent son visage. Ils
constatent que sa montre est toujours en état de marche. Les aiguilles
indiquent 9h09, raconte le journaliste Benoît Collombat dans son livre Un homme à abattre : Contre-enquête sur la mort de Robert Boulin (éd. Fayard, 2007).
La 305 Peugeot bleue métallisée de Robert Boulin est fermée à clé, à
quelques mètres de la berge. Un papier bristol à l’en-tête du ministère
du Travail se trouve sur le tableau de bord. Au recto, un message
manuscrit signale que les clés de la voiture sont dans la poche droite
du pantalon du ministre. Au verso, quelques mots adressés à sa famille :
« Embrassez éperduement [sic] ma femme, le seul grand amour de ma vie. Courage pour les enfants. Boby. »
Le style indirect pour s’adresser à sa femme et la faute
d’orthographe provoqueront plus tard le trouble dans la famille de
Robert Boulin. Mais dans l’immédiat, l’enquête ne traîne pas et le corps
est rapidement installé dans un hélicoptère, direction l’Institut
médico-légal de Paris.
Ce qui m’a étonné, c’est qu’il n’y a pas eu de constatations médico-légales faites sur le corps à sa sortie de l’eau.
Jean-Pierre Courtel, inspecteur au SRPJ de Versailles, à franceinfo
Les policiers terminent rapidement leurs investigations et concluent « à un suicide par noyade, précédé d’une forte absorption de Valium »,
selon les mots du dossier. Les légistes précisent que la mort est
intervenue dès le lundi 29 octobre, entre 17h30 et 20 heures. Le
ministre du Travail n’aurait pas supporté de voir son nom sali dans
l’affaire dite de Ramatuelle. Des révélations de presse ont en effet mis
en cause le maire de Libourne dans une affaire de transaction
immobilière irrégulière sur un terrain dans le Var. Ainsi, pour les
médias de l’époque, à l’image des journalistes de RTL, « le suicide ne fait aucun doute ».
« On nous manipule »
« A 9 heures du matin, Eric, mon mari, m’a appelée pour me dire qu’on venait de retrouver le corps de mon père, se souvient Fabienne Boulin Burgeat. Je suis en état de choc. On n’avait jamais imaginé ça. » Dans un premier temps, les enfants de Robert Boulin, contrairement à leur mère, se résignent à croire à la version du suicide. « On a été élevés dans l’idée du respect de l’Etat et toutes les autorités nous disaient que l’enquête avait été minutieuse », admet Fabienne Boulin Burgeat. Dans les semaines qui suivent, Bertrand Boulin écrit même un livre, Ma Vérité sur mon père (éd. Stock, 1980), dans lequel il imagine les derniers instants de son père : « Tu
refermes la serrure. Les clefs tombent. Il faut aller vite à l’eau, tu
tombes, tu te relèves, tu vas à l’eau, tu t’endors. »
Et puis il y a tous ces écrits attribués au ministre. Dans la
corbeille à papier de son bureau à son domicile, son gendre, Eric
Burgeat, retrouve dans la soirée du 29 octobre un morceau de papier où
Robert Boulin annonce son intention de mettre fin à ses jours. « Les visiteurs du soir l’ont sans doute placé là »,
confie-t-il aujourd’hui, en égrenant la liste des personnes venues au
domicile familial le soir où le ministre a disparu. Dans la semaine qui
suit la mort, neuf lettres postées le même jour arrivent également au
siège de plusieurs médias, chez des conseillers et des amis du ministre.
La missive commence par une simple phrase – « J’ai décidé de mettre fin à mes jours » –
elle se poursuit par une longue défense concernant l’affaire de
Ramatuelle et se termine par quelques lignes apportant un début
d’explication : « Je préfère la mort à la suspiçion [sic], encore que la vérité soit claire. »
Dans les médias, les premiers doutes apparaissent. Le sénateur Pierre Marcilhacy publie une tribune dans Le Monde intitulée « Je n’aime pas ça ».
Tournée vers son chagrin, la famille n’entend pas encore ces voix qui
s’interrogent. Mais difficile d’ignorer les pressions qui tombent
rapidement sur les Boulin. « Achille Peretti, maire de Neuilly et membre du Conseil constitutionnel, est venu voir ma mère pour lui dire :
‘Taisez-vous ! Vous n’aimeriez pas que Bertrand [le fils Boulin]
finisse comme Robert… Si vous voulez de l’argent, j’ai le feu vert’,
raconte Fabienne Boulin Burgeat. Ma mère lui a dit : ‘Je sais tout ». Et il a répondu :
‘Alors faites sauter la République’. » La séquence, enregistrée, a même
été diffusée au journal de 20 heures de TF1, mais depuis les bandes ont
disparu.
On nous avertissait régulièrement : ‘Attention, vous êtes
sur de la nitroglycérine’. Avec toutes ces pressions, on a passé dix
ans à avoir peur.
Fabienne Boulin Burgeat, à franceinfo
En octobre 1980, la famille de Robert Boulin découvre les
photographies prises par la police scientifique, grâce à l’intervention
de leur avocat, Robert Badinter. « Quand on a vu ces photos,
l’évidence, qu’on a voulu nous cacher, est remontée au grand jour. Ce
visage de boxeur, ces hématomes… souffle Fabienne Boulin Burgeat. Tout est là pour montrer qu’on nous manipule, qu’on nous raconte des choses fausses. »
Pour autant, la famille met du temps à se tourner vers la justice. « On avait la trouille ! On nous menace, on trafique les freins de notre voiture, on nous envoie des faux agents des PTT… » explique
la fille du ministre. Finalement, en 1983, conseillés par l’avocat
Jacques Vergès, les proches de Robert Boulin déposent une plainte contre
X pour « homicide volontaire ».
« Un mensonge d’état »
« Petit à petit, on s’aperçoit que tout ça n’est qu’une fiction,
un mensonge d’Etat et que rien ne vient montrer qu’il s’agit d’un
suicide », martèle Fabienne Boulin Burgeat. Au fil de sa
contre-enquête, la fille de l’ancien ministre se forge une conviction :
son père n’a pas mis fin à ses jours. Elle s’appuie sur divers éléments
venus affaiblir la thèse du suicide. En 1988, le journaliste James
Sarazin révèle ainsi dans L’Express l’étrange emplacement des lividités cadavériques sur le cadavre de Robert Boulin.
Quand le cœur d’un individu cesse de battre, le sang est soumis à
l’apesanteur et se dirige vers la partie basse du corps. Or, dans le
rapport d’autopsie de 1979, les médecins sont formels : « Les lividités siègent au niveau de la face postérieure du corps. » En d’autres termes, les marbrures se situent sur le dos, et non sur le ventre. « Cela veut dire que la mort a eu lieu à un autre endroit et que le corps a été déplacé », estime le médecin légiste Michel Sapanet dans l’émission « Envoyé spécial« . « Il y a là une anomalie flagrante et on est certains qu’il y a eu une action criminelle. »
Les partisans de la thèse du suicide tenteront plusieurs hypothèses
comme l’intervention d’un animal qui aurait pu retourner le corps sur
l’étang. Une « tentative pathétique d’explication », pour Fabienne Boulin Burgeat.
On voyait une bosse de buffle sur son dos. Les lividités cadavériques prouvaient qu’il était mort sur le dos.
Le médecin urgentiste qui a découvert le corps de Robert Boulin, à franceinfo
Par ailleurs, la seconde autopsie demandée par la justice après
exhumation du corps révèle plusieurs fractures sur le visage de l’ancien
ministre du général de Gaulle. « Pour nous, cela confirme qu’il a bien reçu des coups »,
estime sa fille. Cette nouvelle autopsie révèle aussi que la première
analyse de 1979 n’était pas aboutie. Sur demande du procureur de la
République, les médecins légistes n’ont pas réalisé l’examen du crâne
qui aurait pu permettre de déceler la trace de coups, officiellement sur
demande de la famille qui souhaitait préserver le corps. La famille
assure n’avoir jamais donné de telle directive.
En outre, le corps de Robert Boulin a subi des soins d’embaumement,
toujours sans l’autorisation des proches du ministre, privant la justice
de renseignements précieux. Fabienne Boulin Burgeat rappelle enfin que
de nombreux éléments du dossier se sont volatilisés, comme les
échantillons de sang du ministre ou encore ses poumons, conservés un
temps à l’Institut médico-légal de Paris. Ces derniers auraient pu
permettre d’effectuer des analyses pour confirmer ou non la mort par
noyade. « Ce sont des examens que l’on fait systématiquement pour toute personne SDF qui meurt dans l’eau », souligne-t-elle.
Enormément de choses ont disparu dans cette affaire. Il y
a quatre ans, je suis allée chercher les pièces à conviction du
dossier. Je suis arrivée avec une valise et je suis repartie avec une
petite enveloppe. Tout a disparu.
Fabienne Boulin Burgeat, à franceinfo
Concernant les lettres d’adieux attribuées à Robert Boulin, sa fille croit à une manipulation. « Ce n’est pas grand-chose pour les services secrets, c’est même rien du tout, affirme-t-elle.
Il y a bien l’ADN de mon père sur les enveloppes, mais pas sur les
lettres. Depuis le début, on dit que l’intérieur de ce courrier a été
changé. » La secrétaire de Robert Boulin au moment des faits
s’étonne d’ailleurs que cette lettre de quatre pages soit tapée sur un
vieux papier à lettre. « C’est n’importe quoi, c’est tapé sur du
papier ‘Ministère du travail’ et nous étions ‘Ministère et du Travail et
de la Participation’ », assure Armelle Montard dans « Envoyé
spécial ». Au sujet des mots manuscrits retrouvés sur les lettres, elle
assure par ailleurs que l’écriture de Robert Boulin était « facile à imiter ».
Enfin, plusieurs personnes, comme l’ancien Premier ministre Raymond
Barre, ont raconté avoir été mis au courant au milieu de la nuit de la
mort du ministre, bien avant l’heure officielle de découverte du corps.
Malgré toutes ces incohérences, de nombreuses personnes croient encore à
la thèse du suicide. Son ancien collaborateur Luc La Fay évoque dans L’Express l’état de nervosité du ministre le jour de sa disparition. « Il se tenait debout devant son bureau, très agité, et il a eu une sorte de crise de nerfs, affirme-t-il. Avec le recul, je pense qu’il avait déjà pris la décision de se tuer. » Pour Maxime Delsol, l’ancien garde du corps de Robert Boulin, il n’y a même pas débat. « Le ministre s’est suicidé, un point c’est tout, et tout le reste n’est que marketing pour vendre du papier », assure-t-il dans Sud Ouest.
La thèse de l’assassinat politique est une construction
intellectuelle. Elle se nourrit certes des insuffisances et des
incohérences de l’enquête.
Maxime Delsol, ancien garde du corps de Robert Boulin, à « Sud Ouest »
« Dans ce dossier, selon moi, il y a des personnes qui ont systématiquement menti, dont Max Delsol et Patrice Blank [conseiller presse du ministre]« , s’agace de son côté Fabienne Boulin Burgeat. « Et
ce sont les deux noms que cite la magistrate dans son ordonnance de
non-lieu de 1991 pour dire que Robert Boulin était très déprimé. »
En 1992, le non-lieu concernant la plainte pour homicide de la famille
Boulin est confirmée par la Cour d’appel puis par la Cour de cassation. « C’était difficile car j’y ai cru, se souvient Fabienne Boulin Burgeat. On retrouvait cette chape de plomb. » Elle n’abandonne pas pour autant et tente de comprendre ce qui a pu entraîner la mort de son père.
« La vie d’un homme ne pèse pas face à l’ambition du pouvoir »
Pour tenter de trouver un sens à cette histoire, il faut se remémorer
le contexte politique de la fin des années 1970, mélange des séries Baron noir et House of Cards.
Dans ces années-là, la droite se déchire. Le RPR (Rassemblement pour la
République) de Jacques Chirac mène une guerre ouverte au gouvernement
de Raymond Barre et à l’UDF (Union pour la démocratie française) de
Valéry Giscard d’Estaing. Les appétits présidentiels du maire de Paris
ne sont pas étrangers à ce conflit. Les ministres RPR, dont Robert
Boulin fait partie, deviennent alors un enjeu stratégique. VGE envisage
même de faire du maire de Libourne son prochain Premier ministre.
Giscard avait eu le nez de sentir que s’il plaçait Boulin à Matignon, il coupait l’herbe sous le pied de Chirac.
Eric Burgeat, gendre et collaborateur de Robert Boulin, à franceinfo
Dans ce contexte, l’affaire de Ramatuelle arrive sur le bureau des rédactions parisiennes. Trois articles sortent dans Minute, Le Canard enchaîné et Le Monde.
Il est reproché au ministre d’avoir acheté en 1974 un terrain dans le
Var à un escroc, Henri Tournet, alors même qu’une parcelle de ce terrain
avait déjà été vendu à des promoteurs normands. « J’ai acheté en
1974 un terrain dans la presqu’île de Ramatuelle par acte authentique
devant notaire… et puis mon affaire est terminée », assure Robert Boulin devant le club de la presse d’Europe 1, le 21 octobre 1979, peu avant sa mort. Le ministre a beau se défendre, le poison du soupçon se répand.
Aujourd’hui encore, Fabienne Boulin Burgeat est persuadée que cette
affaire a été instrumentalisée par certains cadres du RPR. Bernard Pons,
à l’époque secrétaire général du parti, confirme que les coups venaient
de partout : « Toutes les turpitudes qu’il a rencontrées, cela venait autant de ses ennemis politiques que de ses amis. J’en ai été témoin. »
Pour ce dernier, Robert Boulin a été tué. Selon sa fille, le ministre
du Travail se serait mis en danger lors de son interview sur Europe 1,
avec une phrase qui aurait pu être interprétée comme un avertissement. « J’ai
l’âme et la conscience tranquille et j’ai été exemplaire. Et peut-être
plus que vous ne le pensez, parce qu’il y a des choses que je ne peux
pas dire ici. »
« Il est mort à cause de cette menace », estime aussi la secrétaire de Robert Boulin dans « Envoyé spécial ». « Mon père disait à ma mère : ‘Ce sont des assassins, ils nous tueront tous. Cette histoire finira mal.’ Mais il ne voulait pas se laisser faire »,
se souvient Fabienne Boulin Burgeat. Selon elle, son père aurait pu
révéler des affaires gênantes, notamment sur le financement des partis
politiques. Le jour de sa disparition, l’ancien résistant aurait sorti
des dossiers du coffre-fort de son bureau, rappelle sa fille. Son frère
Bertrand affirmera, en 1984, avoir vu les noms de certaines de ces
chemises confidentielles : « Groupe Dassault Fonds publics alloués ;
Elf Aquitaine Transactions ; Sécurité sociale Détournements ; Arabie
saoudite Avions et dons. »
Il savait qu’il avait en face des gens sans scrupule et que la vie d’un homme ne pèse pas face à l’ambition du pouvoir.
Fabienne Boulin Burgeat, à franceinfo
La fille du ministre raconte également les avertissements reçus par
son père par plusieurs « amis ». Jacques Douté, un ami restaurateur,
affirme avoir entendu le ministre de la Justice de l’époque, Alain
Peyrefitte, conseiller à son collègue : « Reste tranquille, retire tes projets, parce que ‘le grand’ est prêt à tout. » Jacques Douté assure également à Rue89 avoir reçu une confidence inquiétante de son ami trois jours avant sa mort : « Le RPR et le SAC [Service d'action civique] ont reçu des ordres pour m’assassiner. »
Ce témoignage va dans le sens de celui de l’ancien ministre Jean
Charbonnel qui assure, sur France Inter, que, selon lui, l’affaire
Boulin est « un règlement de comptes politique ». Il affirme
avoir recueilli les confidences d’un des fondateurs du SAC, Alexandre
Sanguinetti, concernant les deux commanditaires de l’assassinat. Les
noms de ces derniers ont été remis à la justice par la femme de Jean
Charbonnel, après la mort de son mari.
Le SAC, police parallèle du mouvement gaulliste, n’est pas réputé à
l’époque pour sa finesse. L’association est d’ailleurs dissoute après la
tuerie d’Auriol en 1981, lors de laquelle six personnes d’une même
famille sont assassinées par sa section locale de Marseille. C’est
d’ailleurs un ancien barbouze du SAC qui livrera le témoignage le plus
troublant sur l’affaire Boulin en 1988. Hermann Stromberg assure à L’Humanité avoir vu le ministre s’enfoncer avec des hommes dans un sous-bois de la forêt de Rambouillet pour négocier un dossier. « Ne le voyant pas revenir, nous sommes allés à sa rencontre. Il gisait, mort, au pied d’un talus. »
« Ils veulent que je meure »
Dans la propriété familiale de Ramatuelle, celle-là même qui s’est
retrouvée au cœur de l’affaire Boulin quarante ans plus tôt, Fabienne
Boulin Burgeat montre l’impressionnante pile de dossiers consacrée au
combat de sa vie. Accompagnée de son mari, de ses enfants et de son
chien Mancha (en référence à Don Quichotte), la fille de l’ancien
ministre du Travail refuse de se laisser aller au découragement et
espère toujours obtenir la vérité. « C’est un combat citoyen. Je ne peux pas accepter que mon pays dysfonctionne aussi gravement. » Elle a publié un livre en 2011, Le dormeur du Val, pour raconter sa version de l’histoire. Et en 2015, elle obtient la réouverture du dossier, après avoir porté plainte pour « arrestation, enlèvement et séquestration suivis de mort ou assassinat ».
Après quarante ans, le dossier n’est toujours pas fermé, donc ça au moins c’est une belle victoire, au moins on a celle-là.
Fabienne Boulin Burgeat, à franceinfo
Elle avoue que toutes ces années ont laissé des traces, entre les
pressions subies, le sentiment d’isolement, la difficulté pour protéger
ses trois enfants. Mais elle ne lâche rien. Elle a continué, même après
la mort de son frère et de sa mère en quelques mois en 2002.
Aujourd’hui, elle s’exaspère de ne pas voir la justice avancer plus
rapidement. « Ils veulent absolument que tout le monde meure, que je meure, voilà comment cette affaire d’Etat sera enterrée »,
souffle-t-elle. Pour secouer l’institution judiciaire, elle a donc
décidé d’organiser une reconstitution en présence de témoins de l’époque
et de quelques journalistes. « Cette reconstitution sert à montrer à
la justice que, quarante ans après, il ne faut plus attendre parce que
les témoins encore vivants peuvent permettre d’expliquer que la thèse
officielle est inepte », explique-t-elle.
Fabienne Boulin Burgeat espère voir les langues se délier avec le
temps. Elle est parvenue à recueillir au fil des années de nouveaux
témoignages, comme celui du médecin urgentiste qui a rejoint les deux
gendarmes à l’étang Rompu peu avant 9 heures le jour de la découverte du
corps. « Il était là. Il avait la bouche hors de l’eau. La face, le nez, l’œil… Il était tout sanguinolent », raconte lors de la reconstitution ce médecin qui a immédiatement pensé à un règlement de comptes. « La
position du corps n’était pas une position naturelle pour un mort. On
aurait dit qu’il avait été transporté dans une malle. Et puis un noyé,
il coule, il ne flotte pas. »
Ce médecin urgentiste, aujourd’hui âgé de 69 ans, se dit sûr de lui
quand il indique l’endroit où il a aperçu le corps il y a quarante ans.
Problème : l’autre témoin présent lors de la reconstitution, l’ancien
inspecteur de police du SRPJ de Versailles, Jean-Pierre Courtel
(aujourd’hui âgé de 76 ans), arrivé sur les lieux vers 9h10 le 30
octobre 1979, a une autre version. Les témoignages divergent sur
l’emplacement de la voiture et surtout sur l’endroit où le corps a été
retrouvé. « Nous avons un problème sur l’emplacement du corps, constate Marie Dosé, l’avocate de Fabienne Boulin Burgeat. Peut-être a-t-il été déplacé pour des raisons logistiques ? Par exemple, pour l’approcher de l’ambulance ? » Au-delà des hypothèses, que le temps n’a toujours pas permis de trancher, l’avocate préfère retenir une chose : « Je constate surtout qu’il est invraisemblable de se suicider ici et de cette façon. » Quarante ans après, la famille Boulin attend toujours la vérité.
N’aurait-elle rien de mieux à faire que de repartir en guerre contre le tilde breton, s’interrogent certains.
A mon avis, elle a décidé de se changer les idées alors que se
déroulait à Toulouse le procès de l’alter ego féminin de son idole le
malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Une petite rage…
Rien de bien méchant…
Il n’y a pas à s’inquiéter, ça va lui passer et elle va
tranquillement reprendre ses rédactions de faux criminels et assassinats
d’ingénieurs au profit de tueurs en série et mafieux notoires.
Affaire Fañch. La vice-procureure de Brest relance la machine
La vice-procureure du tribunal de Brest (Finistère) demande, dans un
courrier, aux mairies de sa juridiction, de suspendre l’utilisation du «
ñ », une semaine après la décision en cassation du parquet général de
Rennes, autorisant le petit Fañch à garder son tilde.
Ouest-France Metig JAKEZ-VARGAS. Modifié le 25/10/2019 à 11h45 Publié le 25/10/2019 à 11h24
Le petit Fañch Bernard, de Rosporden (Finistère), peut, depuis le 17 octobre 2019, porter officiellement son tilde, après plus de deux années de bataille juridique.
Mais rien n’est moins sûr pour les futurs Fañch, Fañchig ou Frañsez. La
vice-procureure de Brest, Isabelle Johanny, demande, dans un courrier
adressé à l’ensemble des mairies de sa juridiction, mardi 22 octobre
2019, de l’aviser en cas d’usage du « ñ ».
« Erreur de saisine »
« Comme vous le savez, la Cour de cassation a rejeté le
pourvoi du parquet général de Rennes qui sollicitait l’interdiction
d’utiliser le tilde sur le prénom de Fanch. (Sans tilde dans le texte, n.d.l.r)
Cependant, s’agissant d’un rejet « technique », en
l’occurrence une erreur de saisine, la cour ne s’est pas réellement
prononcée sur la possiblilté d ‘utiliser ce signe. Par conséquent,, si
vous étiez confrontés à une telle demande, je vous demande d’y sursoeir
et de m’en aviser. J’interoge le parquet général sur ce qu’il convient
de faire et je ne manquerai pas de vous tenir infromés dans les
prochains jours. (sic) »
« C’est consternant »
« Nous n’en avons donc pas encore terminé avec cette histoire du tilde, s’étonne Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère. C’est
consternant. La justice doit pourtant bien avoir assez de travail sur
des dossiers bien plus importants plutôt que de participer à cet
acharnement », estime-t-il.
« Cas isolé »
Interrogé, le parquet général de Rennes affirme qu’il ne s’agit pas d’un mot d’ordre de sa part. « La décision de la Cour de cassation concerne la forme, pas le fond, répète Ronan Le Clerc, secrétaire général du parquet général de Rennes. Nous
restons sur l’application de la loi. La décision de la cour d’appel de
Rennes, concernant le petit Fañch Bernard, est un cas isolé. »
Il est particulièrement bien placé pour évaluer tout l'intérêt ou l'efficacité du système judiciaire français, lui qui devrait être à l'ombre depuis si longtemps et poursuit encore toutes ses exactions le plus tranquillement du monde, en toute liberté...
En ce qui concerne Sophie Masala, elle n’a pas tué sa victime comme
elle avait prévu de le faire. Le meurtre tel qu’il a été réalisé, dans
une explosion de violences incontrôlée, a finalement précédé
l’assassinat programmé et entraîné un changement de plan de la
criminelle.
On la voit ensuite s’accrocher à son idée de suicide initiale,
nettoyer le visage de sa victime avec un gant de toilette, mais rien n’y
fait, ce n’est plus possible, et il lui faut quelques jours pour
laisser maturer sa solution finale : le saloir à la Luraghi avec
digestion des différentes parties du corps au fil du temps, mais c’est
épuisant de tout ramener chez elle, et elle abandonne la majeure partie
de son butin en cours de route pour n’en garder que l’essentiel, la
tête, le siège de tous ces neurones qu’elle n’a jamais eus ni pu
pénétrer.
Ce soir, l’audition de Sophie Masala est terminée et je
n’hésite plus à parler d’assassinat, ce que je pressentais ayant été
confirmé dans l’après-midi :
D’une part, Sophie Masala a bien accusé sa victime de ses propres fautes en les avouant en son nom après l’avoir tuée :
Me Boguet, partie civile, lit un long texto envoyé par l’accusée
après la mort de la victime, où elle se fait passer pour Maryline
évoquant une supposée homosexualité ou le vol des tickets restaurant
faussement imputé à la défunte.
« Est-ce que ça n’a pas des allures d’alibi ? Elle serait encore en
vie et vous ne seriez pas concerné par sa mort ? Ce n’est pas un alibi
ça, si on est terre à terre ? » lance l’avocat.
« Non, pour moi, elle était en vie… »
La partie civile. L’accusée, s’assoie, lassée.
« Ce n’est pas la constitution d’un alibi tout ça ? »
« Non, je ne peux pas vous répondre ».
Et d’autre part, elle confirme avoir voulu la remonter chez elle :
« Le tronc est jeté plus loin, 4,5 km que les autres membres, pourquoi ? » poursuit David Senat, l’avocat général.
« J’ai marché sans but, je sais pas… On peut pas être bien dans sa
tête quand on a fait ça, je marche, je suis fatiguée ». »Pourquoi ne pas
avoir lesté ces éléments après vos recherches sur la poussée
d’Archimède ? » continue le représentant de l’accusation. »Je comptais
pas les jeter dans le canal, je voulais les enterrer chez moi ».
« Vous pensiez qu’il y avait la place chez vous ? ».
« Oui si vous creusez… Je voulais que Maryline soit à côté de moi,
j »ai pas cherché à savoir si c’était bien ou pas bien, je voulais pas
la laisser seule… »
L’avocat général termine son interrogatoire et s’étonne : « mais
vous la laissez agoniser, se putréfier, vous la démembrer, vous la jeter
au canal et vous dites à la fin « c’est un être humain il faut que je
la garde près de moi » ?
« Même son pire ennemi on lui garde une sépulture ».
« Et le canal du midi c’est une sépulture ? »
« J’ai pas eu la force de remontrer tout chez moi » répond Sophie Masala.
« Le canal ce n »est pas plutôt une volonté d’échapper aux poursuites, que l’on ne retrouve pas Maryline ? »
« Non, non ».
« Pourquoi ne pas l’avoir laissée dans l’appartement Maryline Planche ? ».
« Je sais pas ».
« La tête est à dix centimètres sous le sable, au pied de votre balcon, pourquoi si près ? »
« Je peux pas vous répondre, elle était à côté de moi… »
Maryline Planche est sa chose, elle entend avoir sur elle tout
pouvoir, notamment celui de lui faire dire ce qui l’arrange, mais doit
en passer par son assassinat pour l’obtenir. Le texto n’est pas rédigé
dans le but de fournir un alibi à la tueuse, c’est le but même de son
crime, qui a bien été prémédité comme le laissent supposer les
recherches sur le domicile de la victime un mois plus tôt (voir article
ci-dessous).
Le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien
Luraghi, dont la personnalité est si semblable à celle de Sophie Masala,
se comporte de même avec moi – comme également avec ses autres
victimes.
Il a cherché à me faire assassiner de multiples manières pour pouvoir
ensuite tranquillement publier toute sa version fantasmagorique de ma
« biographie » et me faire dire tout ce qui lui chantait sans que je ne
sois plus là à le déranger en le contredisant à tout instant.
Ses autres victimes et moi-même sommes ses « personnages », c’est
ainsi qu’il nous qualifie dans plusieurs de ses écrits publics, ceux où
il s’étale sur les « romans » où il nous met en scène comme cela
l’arrange pour se valoriser à nos dépens, après avoir dit-il « étudié »
nos « fonctionnements » respectifs – il emploie bien les mêmes mots que
Sophie Masala à propos de sa victime Maryline Planche -, en usant en ce
qui le concerne de moyens frauduleux tels piratages informatiques et
écoutes illégales.
Le pervers narcissique se nourrit de ses victimes, qu’il s’approprie entièrement.
Le « Konducator » autoproclamé Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses
complices « déconnologues » l’ont toujours exprimé à leur manière on ne
peut plus clairement (voir ci-dessous à titre d’exemple un extrait de
leur blog principal ICI-BLOG du mois d’octobre 2010).
Procès de la “démembreuse” de Toulouse : ce qu’ont raconté le téléphone et l’ordinateur de l’accusée
Mardi 22 octobre 2019, au deuxième jour du procès de Sophie Masala
poursuivie pour le meurtre de sa collègue Maryline Planche, des experts
en informatique et téléphonie en ont dit – presque – autant que les
enquêteurs.
Par Marie Martin Publié le 23/10/2019 à 11:51 Mis à jour le 23/10/2019 à 21:21
Il était un temps, en cours d’assises, où les seules preuves
étaient humaines (les témoins) ou biologiques (ADN). Désormais, il y a
le numérique.
Mardi 22 octobre 2019, deux experts en informatique et téléphonie
sont passés à la barre, devant la cour d’assises de la Haute-Garonne. Et
ils en ont dit beaucoup.
Leur mission : analyser l’ordinateur et le téléphone de l’accusée.
Que dit l’analyse du smartphone de Maryline Planche ? Trois
déclarations d’amour à l’adresse de Sophie Masala dont on sait
aujourd’hui qu’ils sont inventés et fabriqués par l’accusée. Par SMS. Après la mort de sa victime.
Mais qu’en est-il de l’ordinateur de l’accusée ? La navigation sur
internet indique que Sophie Masala, outre ses consultations de sites
« poour adultes », a fait des recherches multipliées sur la résidence de
Maryline Planche, sa victime. Et ce, un mois avant les faits.
Puis, après le meurtre, elle rentre à des dizaines de reprises le nom
de Maryline Planche dans un moteur de recherche. Avant de se renseigner
sur les thèmes suivants : « Tout corps plongé dans un liquide »,
« Nécrose », « Archimède pour les nuls », « SMS masqué », « J’ai
renversé du Destop sur ma peau ».
Par la suite, elle fait des recherches pour un voyage en Corse. « J’avais l’intention de faire croire que Maryline y partait. Pour continuer à gagner du temps« , explique, un peu confuse, Sophie Masala à la cour.
Ce que dit son smartphone est tout aussi troublant. Elle rentre sur
le moteur de recherche des phrases comme : « Pourquoi je gâche toujours
tout ? », « Géolocalisation SMS », « Kleptomanie », « Tickets resto »,
« Faute lourde et indemnisation Pôle Emploi », « résidence sous
vidoéo-surveillance », « comment chasser des odeurs de viande
avariée? ». Et pour finir, « Commissariat Minimes ».
Tout le déroulement d’une affaire, à travers un téléphone et un ordinateur…
Il y a quelques moments de sincérité ou presque, quand elle dit
clairement salir sa victime parce qu’elle est coupable, ce qu’ont fait
aussi l’intégralité de mes harceleurs et agresseurs à mon encontre,
magistrats CORROMPUS y compris, ou qu’elle déclare, confirmant en cela ce que j’expliquais hier soir :
« C’est pas de la haine, c’est un trop plein d’une vie familiale et
professionnelle pas terrible, ça m’a fait du bien de taper, il fallait
que ça parte, que ça sorte, je tapais sur la table, le mur ».
« Il fallait qu’elle paye la souffrance que je ressentais ».
« Oui il fallait un bouc émissaire finalement… Si ça avait été mon
mari, j’aurais pu avoir cette colère contre lui, malheureusement
Maryline était là, elle ne méritait pas ça. »
Elle a dit au juge : « j’en suis venue à me dire que cette femme je
la déteste, cette connasse me pourrit la vie, elle ne méritait pas ça
mais… » et aussi : « j’en étais arrivée à ne plus supporter de la
voir ».
« Tout ça c’est après la mort, je me suis dit que c’était ça… Mais
oui ça m’agaçait de voir Maryline se plaindre, j’évitais de la croiser,
ça s’accumule. Mais je n’avais pas de haine, plutôt de la pitié, de la
compassion, mais pas de haine. »
« La libération c’est toute la colère en moi, j’avais l’impression de
vider un sac de 300 kg avec l’accumulation de toute une vie ».
En effet, elle a parlé de « libération » après les faits.
Et encore, justifiant son « amertume » à l’égard de sa victime, elle dit aujourd’hui :
« Je me sentais acculée. »
Puis elle repart dans des inventions totalement délirantes et
grossièrement calomnieuses à l’égard de sa victime, laquelle est en
réalité parfaitement lisse, beaucoup trop à son goût (c’est ça le
problème, elle n’offre aucune prise à la manipulatrice), prétend avoir
agi en état de légitime défense et s’empêtre dans tous ses mensonges à
la manière d’un Luraghi, d’un Donnadieu ou d’une Brenterch, sauf que
contrairement à ceux-là, elle ne se trouve pas face à des magistrats
sautant de joie au plafond dès qu’ils peuvent recueillir ses
« témoignages » à charge contre la femme qu’elle a tuée puis dépecée en
faisant preuve d’un tel sang-froid que l’on peut se demander si c’était
bien la première fois qu’elle « gérait » ce genre de situation…
Comme elle a frappé sa victime avec une bouteille de rosé qu’elle
aurait trouvée sur la table, la préméditation du crime a été exclue.
Pour ma part, je ne suis pas du tout certaine que ce soit juste. En
fait, rien ne s’est passé comme elle l’avait prévu. Que faisait-elle
chez sa victime ? Elle a fouillé, dit-elle. Que cherchait-elle ? Ni ses
clés ni les dossiers retrouvés sur place, c’est à peu près certain, elle
affabule à propos des unes comme des autres. C’est elle qui a volé ces
dossiers quand leur disparition a été constatée et les a amenés chez sa
victime ce jour-là, peut-être dans l’idée de la tuer, de maquiller son
crime en suicide et d’accréditer cette version-là du décès de sa
collègue. Elle accuse sa victime de « magouilles ». Le pervers
narcissique accuse toujours mensongèrement ses victimes de faits dont il
se rend lui-même réellement coupable. Les cybercriminels et harceleurs
Pascal Edouard Cyprien Luraghi, Jean-Marc Donnadieu, Josette Brenterch
et autres « déconnologues » m’accusent bien mensongèrement de les
harceler…
Sa collègue étant morte, Sophie Masala peut l’accuser mensongèrement
de n’importe quoi, notamment des vols et autres possibles magouilles
auxquelles elle se livre déjà ou qu’elle envisage de commettre dans un
bref délai dans l’association où elle travaille, plutôt que de replonger
dans la prostitution, ce qu’elle doit aussi envisager, n’ayant
probablement que ces deux options-là pour se procurer l’argent dont elle
estime avoir besoin et qu’elle n’a pas.
En assassinant Maryline Planche, elle fait d’une pierre deux coups :
elle se débarrasse d’un témoin gênant et trouve une coupable à désigner
pour ses propres fautes, ses vols de tickets restaurants et autres.
D’où provient la bouteille de rosé avec laquelle elle a frappé sa
victime ? Maryline Planche s’offrait-elle réellement ce genre de plaisir
en solitaire, comme le prétend sa meurtrière ? Elle ne recevait jamais
chez elle et ses proches ne parlent que d’une passion pour la
pâtisserie.
Là, je ne peux m’empêcher de penser que trois semaines après
l’assassinat de Patricia Bouchon en février 2011, un ingénieur faisant
partie de mes correspondants informatiques et que Jean-Marc Donnadieu
s’était brutalement mis à menacer fin février 2011 a lui aussi été
assassiné selon ses amis ayant retrouvé son cadavre chez lui quelques
jours plus tard. Ils l’ont en fait trouvé pendu, mais parlent d’une scène
de crime grossièrement maquillée en suicide avec des bouteilles vides
jonchant le sol et laissant croire que le présumé suicidé était
alcoolique, ce qui n’était pas le cas.
Sophie Masala aurait-t-elle imaginé le même genre de suicide pour sa
victime ? Coupable de vols de dossiers et autres, elle s’alcoolisait,
prenait des médicaments et aurait décidé d’en finir…
Son appel au secours en petite tenue sur son palier a sans doute
précipité la fin de Maryline Planche, provoquant la volée de coups
qu’elle a reçue avec la bouteille de rosé, avant d’être probablement
étranglée, peut-être comme prévu. Mais comment faire croire à un suicide
quand le visage est tellement amoché que personne ne sera trompé ? Il
ne reste alors qu’à faire disparaître le corps.
Sophie Masala le découpe et le désarticule comme une pièce de viande,
sans aucun état d’âme, ce n’est pour elle qu’un exercice technique et
physique ne posant pas trop de problèmes à l’habituée des salles de
musculation qu’elle est. La perverse narcissique n’a toujours vu sa
proie que comme un objet, cela ne change pas après sa mort.
Pourquoi a-t-elle enterré sa tête tout près de son propre balcon ?
Rappelons qu’avant de disperser les autres parties du corps le long
du canal du Midi, elle semble avoir envisagé de les conserver dans un
réfrigérateur ou un congélateur : c’est toujours de la viande;
littéralement, elle l’aurait bien bouffée.
Elle a en tous les cas échoué à posséder sa victime. Donc, elle en conserve le corps, au moins la tête.
Ce n’est pas tout à fait un trophée. Il s’agit encore moins de laisser une trace de sa culpabilité.
Ce n’est pas de chance pour David Sénat, c’est le second de ses procès qui m’intéresse. Vraiment.
Je ne reviens pas sur le premier et ne commente ici que cette affaire
atterrante de meurtre suivi de dépeçage de cadavre entre collègues de
travail qui est actuellement examinée par la Cour d’Assises de Toulouse.
Elle m’intéresse au plus haut point en raison des profils de la
victime et de sa meurtrière, typiques de la harcelée et de la
harceleuse, car étant moi-même victime de faits de harcèlement
accompagnés de nombreux faits criminels dont les auteurs, pour ceux qui
sont toujours en vie, ne seront probablement jamais jugés, étant donné
qu’il s’agit pour l’essentiel de magistrats CORROMPUS
ayant recours à des crapules comme les deux psychopathes Pascal Edouard
Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque et Jean-Marc Donnadieu de Béziers pour
leurs basses oeuvres, elle me permet d’avoir un ersatz de procès par
procuration.
Les journaux locaux en rendent compte en direct et livrent sur cette affaire de nombreux détails appelant mes commentaires :
Observons pour commencer que ces directs semblent réalisés par de
vrais journalistes. Il ne s’agit ni de Jean-Pierre Amarger, de Midi
Libre, ni d’Hélène Sergent, de 20minutes.fr, qui acceptent l’un et
l’autre de publier comme des vérités vraies toutes les inventions
délirantes des deux psychopathes précités, aux personnalités très
proches de celle de la « démembreuse » de Toulouse, que ces deux
soi-disant « journalistes » auraient certainement présentée comme une
victime de la « déséquilibrée » Maryline Planche qui la harcelait
sexuellement, cachait bien son jeu et l’a obligée à la tuer pour se
défendre, c’est l’évidence même, puisque c’est Sophie Masala qui le dit,
une femme que tout le monde s’accorde à dire parfaitement normale, et
qui d’ailleurs a conjoint et enfants tandis que l’autre est restée
célibataire et sans enfant. Pour preuve du « déséquilibre » absolu de
Maryline Planche : elle n’a même pas de relations sexuelles. Au
contraire, sa victime Sophie Marsala s’est prostituée, c’est donc une
vraie femme parfaitement normale autant pour les deux psychopathes
précités que pour tous leurs complices, certains psychiatres y compris,
de ceux qui estiment nécessaire d’enfermer dans leurs hôpitaux
psychiatriques pour les y traiter comme des malades mentaux extrêmement
dangereux des femmes qui refusent de se prostituer – cela se voit à
Brest, peut-être aussi dans l’Hérault où vivent ou d’où sont originaires
plusieurs de mes harceleurs, par exemple le précité Jean-Marc
Donnadieu, lequel a exercé comme brancardier à l’hôpital psychiatrique
de Béziers durant sept ans.
Ce dernier est tout aussi « normal » que Sophie Masala dont la soeur
rapporte qu’elles ont toutes deux été abusées sexuellement par leur
grand-père dans leur enfance : lui regardait des films pornographiques
avec sa tata, dit-il, et est devenu à l’âge adulte adepte de pratiques
échangistes et BDSM semble-t-il assez violentes tandis que son complice
Pascal Edouard Cyprien Luraghi a été élevé dans une famille ouvrière de
Strasbourg où régnaient également selon ses dires violences en tous
genres et abus sexuels, sa tata Rollande exerçant comme prostituée.
Evidemment lui aussi fasciné par la pornographie, ce prétendu « écrivain
en ligne et à l’oeil depuis 2001″ est connu sur la toile, outre comme
mythomane, harceleur et calomniateur, pour avoir traduit de l’anglais le
journal d’une adepte américaine de pratiques BDSM et se plaît à mettre
lui-même en scène dans des romans pornographiques de ses victimes de
cyberharcèlements, moi en particulier. Mais c’est bien moi qui l’y ai
obligée, vous dit-on, puisqu’il le dit… Même sa soeur le décrit comme
mythomane… Tout comme Sophie Masala, Pascal Edouard Cyprien Luraghi,
Jean-Marc Donnadieu et tous leurs complices harceleurs ne cessent de
mentir et d’inventer n’importe quoi… et comme par hasard, eux aussi en
veulent beaucoup à l’argent de leurs victimes…
Leur personnalité commune est celle du pervers narcissique.
C’est celle de tous les harceleurs.
Et ces gens-là tuent lorsqu’ils se sentent démasqués.
L’acharnement haineux dont a été victime Maryline Planche est
d’ailleurs exactement le même que celui dont a été victime Patricia
Bouchon le 14 février 2011. Les assassins de cette dernière, à savoir
Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices cybercriminels, qui
manifestement craignaient qu’elle ne les dénonce ou les fasse poursuivre
pour toutes leurs exactions à mon encontre, comprenant notamment des
piratages informatiques et tentatives d’escroquerie au jugement, ont
continué à exprimer publiquement tous ensemble leur haine viscérale à
son égard en multipliant jeux de mots et plaisanteries sordides à propos
de toutes les violences qu’ils lui avaient fait subir quasiment tous
les jours durant trois bonnes semaines après les faits.
Non, Sophie Masala n’a pas reconnu sa mère en Maryline Planche, elle
ne lui reproche pas la même fausseté, elle présente tout simplement le
syndrome du pervers narcissique qui projette systématiquement sur sa
victime ses propres défauts et fautes : c’est de sa fausseté personnelle
qu’il s’agit… après que Maryline Planche l’ait bien démasquée…
Cette dernière était certes au courant du vol de tickets restaurants,
mais ce n’est pas le plus grave : elle reprochait aussi à Sophie Masala
d’être une fouteuse de merde, d’être malsaine, de se mêler de la vie
privée de ses collègues de travail bien au-delà de ce qui est
admissible, un comportement franchement anormal et inquiétant, pas
sympathique du tout.
Tous mes harceleurs ont eu eux aussi ce travers, et jamais de manière
gratuite : tous avaient un plan… tout comme Sophie Masala devait en
avoir un…
C’est donc elle qui est fausse, et personne d’autre.
Probablement était-elle à la recherche de moyens de pression sur ses
collègues, car elle devait viser la caisse comme elle l’avait déjà fait
ailleurs…
Maryline Planche a une attitude maternelle avec ses collègues de
travail, elle est bienveillante, ce qui en fait pour tous les pervers
narcissiques une personne forcément très stupide et naïve qu’ils pensent
pouvoir manipuler très facilement. De plus, elle est handicapée, entend
mal et ne voit pas grand-chose. Pour Sophie Masala, c’est l’aubaine,
elle est persuadée qu’avec elle elle parviendra à ses fins sans aucune
difficulté. D’où son immense déconvenue quand elle s’est rendu compte de
sa bévue, la proie a priori si facile n’en étant pas une. Elle dit
s’être sentie rejetée. C’est le début de la haine et de toutes les
inventions calomnieuses à l’encontre de celle qu’en réalité elle n’a pas
bernée.
A la décharge de l’accusée : encore une fois, je ne suis pas d’accord
avec tout ce qui se dit à son procès, il n’appartenait pas à son mari
de compenser ou de rattraper tous les défauts ou manquements de son
enfance et de son éducation, ni de juger si oui ou non des soins
psychiatriques étaient nécessaires et susceptibles de prévenir ou
d’empêcher de survenir ce qui s’est produit, ce n’est pas de son
ressort, il a lui-même ses faiblesses et se trouve manifestement de tout
temps dépassé par la situation; en revanche, c’était bien le rôle des
premiers magistrats auxquels elle a été confrontée, à Montpellier. Or,
ceux-ci l’ont condamnée sans même se soucier de la manière dont elle
allait rembourser ses dettes et elle n’a rien trouvé de mieux que de se
prostituer… Toutes les femmes qui ont participé ou participent toujours
aux harcèlements dont j’étais ou suis toujours victime présentaient et
présentent toujours cette même plaie béante : elles ont couché, se sont
prostituées… et ne supportent absolument pas celles qui peuvent s’en
dispenser… Ces magistrats inconséquents ont fait de Sophie Masala la
bombe qui explose chez sa collègue Maryline Planche le 12 mai 2016. Au
moins aussi choquant dans cette affaire : sa victime lors de cette
première grosse alerte restée sans réponse appropriée n’est autre que la
faculté de médecine de Montpellier, dont ni le doyen ni aucun des
autres pontes ne s’est jamais inquiété de rien…
La Cour de Cassation vient tout juste de confirmer la condamnation du
psychiatre en charge du schizophrène qui avait tué un étudiant à
Grenoble après s’être échappé de l’hôpital psychiatrique le 12 novembre
2008 (voir ci-dessous).
Il était temps que la responsabilité de ces « médecins » si particuliers soit reconnue.
Il reste encore à responsabiliser leurs collègues magistrats.
« Démembreuse » de Toulouse : Sophie Masala, une femme fragile qui bascule dans l’horreur
La première journée du procès a été consacrée à l’étude de la
personnalité de l’accusée, aînée d’une fratrie de 7 enfants, qui a
grandi au sein d’un famille ouvrière.
Publié le 21 Oct 19 à 21:13
Jugée aux assises pour avoir tué, puis démembré sa collègue de travail à Toulouse en 2016, Sophie Masala a été décrite lundi 21 octobre 2019 par les experts comme une femme minée par les traumatismes durant l’enfance et dépourvue de limites.
Cette mère de famille de 55 ans est accusée de s’être introduite en
mai 2016 dans l’appartement de Maryline Planche, 52 ans, de lui avoir
fracassé le crâne à coups de bouteille.
Elle a ensuite coupé le corps en morceaux et les a jetés dans le Canal du Midi qui traverse Toulouse,
sauf la tête qu’elle a enterrée dans un jardin public proche de son
propre appartement, « car elle méritait une sépulture », dira-t-elle
pendant l’instruction.
Lundi, la première journée du procès a été consacrée à l’étude de la personnalité de l’accusée, aînée d’une fratrie de 7 enfants, qui a grandi au sein d’un famille ouvrière à Valenciennes, dans le nord de la France.
Enfant, Sophie Masala est abusée par son grand-père, son père se
suicide alors qu’elle a 10 ans, elle voit les amants de sa mère défiler
dans l’appartement, doit s’occuper de ses six frères et sœurs et grandit
dans un climat de violence conjugale. Elle est élevée dans la culture
du mensonge.
De l’examen de personnalité, il ressort que Mme Masala dépense au
point de s’endetter, escroque, aime les jeux d’argent. Condamnée pour
détournement de fonds aux dépens de l’université de Montpellier, elle
exerce la prostitution pendant plusieurs mois pour payer les dettes
accumulées. Et son mari la soutient.
Après avoir obtenu des diplômes sur le tard, elle intègre le bureau
toulousain de l’Agefiph, organisme spécialisé dans l’insertion des
handicapés, fin 2015, et entre rapidement en conflit avec Maryline
Planche, décrite comme un employée-modèle.
Mme Masala a souffert pendant son enfance d’un manque d’affection de la part de sa mère, très absorbée par sa double vie.
Vêtue d’un tailleur noir, cheveux roux mi-longs, souvent tête
baissée, Sophie Masala s’exprime peu. Elle se contente de répondre à
certaines questions du président de la cour d’assises.
Vidéo. Le procès de la démembreuse du Canal du Midi débute ce lundi à Toulouse :
Pour l’experte-psychiatre, elle est « marquée par la pendaison de son père et les mauvaises relations avec sa maman ».
« Un désaccord sur l’archivage des documents, sur la position dans la
structure, sur la discrétion sur sa vie privée, il y a toujours des
jalousies dans un contexte professionnel, comment on en passe à cette
haine si forte ? », interroge le président de la cour d’assises, David
Senat.
« Elle trace des parallèles entre Maryline et sa propre mère (…) », selon l’experte.
On n’a pas d’élément pour dire qu’elle a un trouble
psychique, on repère des éléments traumatiques majeurs dans l’enfance,
un conflit avec l’image maternelle importante, donc une personnalité aux
bases fragiles, elle n’a pas de limites. Elle présente un défaut de
contrôle pulsionnel.
« Maryline, c’est une image d’autorité maternelle, tout l’énerve chez
Maryline, souligne la psychiatre, elle ne la supporte pas comme elle ne
supporte pas sa mère, car il y a des conflits qu’elle n’a pas réglés.
Elle reproche à Maryline ce qu’elle reprochait à sa mère: une fausse
image, une image falsifiée aux yeux des autres ».
L’expert-psychologue abonde. « Voir à 10 ans son père pendu, un
suicide liée à l’inconduite de la mère, ça laisse des traces », met-il
en avant. Il décrit pour sa part « une fragilité psychique », « une
personnalité obsessionnelle » et relève « une absence de troubles
mentaux ».
« On arrive petit à petit à l’idée fixe, à l’immense colère (…)
l’image de la mère qu’on veut détruire », sentence Me Georges Catala,
avocat de la famille de la victime.
Maryline Planche, célibataire sans enfants, était décrite à l’Agefiph
comme consciencieuse, discrète, appréciée par sa hiérarchie, à
l’attitude maternelle avec les autres employés.
« Elle reconnait les faits, mais pas l’intention d’homicide, elle est dans la culpabilité », plaide Me
Pierre Dunac, avocat de Mme Masala, qui veut convaincre les jurés que
le meurtre n’a pas été prémédité et mettre sa cliente à l’abri de la
réclusion criminelle à perpétuité.
Si elle a pu découper le corps et le disperser aux quatre coins de
Toulouse, c’est qu’elle a mis en oeuvre « des mécanismes de déni » de ce
qu’elle était en train de faire, selon le psychologue.
Étudiant tué par un schizophrène à Grenoble: le pourvoi du psychiatre rejeté
La Cour de cassation a confirmé mardi la condamnation du médecin en
charge de ce patient dangereux, qui avait tué en 2008 un jeune homme
après s’être échappé de son hôpital psychiatrique.
Le 12 novembre 2008, Jean-Pierre Guillaud, un patient schizophrène,
s’échappait sans difficulté du centre hospitalier de Saint-Égrève
(Isère), dans lequel il était enfermé. Après avoir gagné en bus le
centre de Grenoble, à une dizaine de kilomètres, il avait acheté un couteau et poignardé le premier venu:
Luc Meunier, un étudiant de 26 ans. Dans cette affaire, le psychiatre
Lekhraj Gujadhur a été condamné en 2016 à dix-huit mois de prison avec
sursis pour homicide involontaire. Jamais un praticien hospitalier
n’avait jusqu’ici été condamné pour homicide involontaire par la
justice.
Dans cette affaire, le médecin, aujourd’hui âgé de 73 ans, a fait
appel. Mais les juges grenoblois ont confirmé en 2018 qu’il ne s’était
pas assez préoccupé du suivi de son patient, auteur de multiples
agressions par le passé et souffrant d’une «psychose délirante chronique».
Considérant qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre la faute
retenue et le décès du jeune étudiant, le praticien avait formé un
pourvoi en cassation. Celui-ci a été rejeté mardi par les juges de la
chambre criminelle, peut-on lire sur cette décision, consultée par Le Figaro.
On pose ici les bases de la responsabilité pénale d’un
médecin psychiatre. Ceux-ci doivent prendre en considération la
dangerosité des patients et la sécurité du public
Hervé Gerbi, avocat de la famille meunier
Dans son arrêt, la Cour de cassation confirme la décision de la cour
d’appel grenobloise. Cette dernière avait conclu en mai 2018 que Lekhraj
Gujadhur n’avait «pas accompli les diligences normales compte tenu
de la nature de ses missions ou de ses fonctions, ses compétences ainsi
que du pouvoir et des moyens dont il disposait». Une faute «caractérisée», avaient estimé les juges, pointant du doigt la mise en place d’une autorisation de sortie «sans surveillance» pour un patient considéré comme dangereux.
«Un vrai poids qui tombe»
Cet arrêt signe la fin d’un marathon judiciaire de onze ans. «La
famille Meunier était en pleurs quand je leur ai annoncé la nouvelle.
C’est un vrai poids qui tombe pour eux. Ils vont pouvoir faire
totalement leur deuil», salue leur avocat, Hervé Gerbi, joint par téléphone. Pour le conseil de la famille, cette décision va «incontestablement» faire jurisprudence.
«On pose ici les bases de la responsabilité pénale d’un médecin
psychiatre. Ceux-ci doivent prendre en considération la dangerosité des
patients et la sécurité du public, y compris en différant parfois des
autorisations de sortie et en maintenant des personnes en
hospitalisation plus longtemps lorsque cela est nécessaire», indique-t-il.
Le meurtre de Luc Meunier avait provoqué en 2008 une véritable onde
de choc politique. Nicolas Sarkozy, alors président de la République,
avait réclamé une réforme de la psychiatrie comportant des dispositions
sur les malades dangereux, s’attirant une bronca des praticiens.
L’hôpital de Saint-Égrève, relaxé en première instance, avait par la
suite bénéficié de crédits pour clôturer tous ses pavillons.
C’est exactement la même que celle dont mes proches et
moi-même sommes tous victimes de la part de la criminelle Josette
Brenterch du NPA de Brest et de tous ses complices, dont les nuls en
tout ultra CORROMPUS
du TGI de Brest : ils ne supportent ni nos compétences professionnelles
d’ingénieurs, qualifiées d »excellentes », ni notre intégrité sans
faille.
De manière plus générale, les profils respectifs de ces deux femmes
sont typiques de la harceleuse ou du harceleur et de sa victime.
Le premier ayant toujours beaucoup de choses à se reprocher ne supporte pas que l’autre apparaisse parfaite ou irréprochable.
21 octobre 2019, 18h41 │ MAJ : 21 octobre 2019, 22h24
Sophie Masala, 55 ans, est jugée depuis ce lundi par la Cour
d’assises de la Haute-Garonne. Elle est accusée d’avoir tuée sa
collègue, Maryline Planche, en mai 2016 à Toulouse, avant de découper
son corps et d’en répandre les morceaux le long du canal du Midi.
Elle a été surnommée « la démembreuse du canal du Midi ». Son procès a
débuté ce lundi devant les assises de Haute-Garonne. A la fin de
l’année 2015, l’accusée, Sophe Masala, a décroché un CDI au sein de la
branche toulousaine de l’Association de gestion du fonds pour
l’insertion des personnes handicapées (Agefiph). Elle s’est installée
dans un studio à Toulouse, tandis que son mari et ses deux enfants sont
restés à Montpellier.
Durant plusieurs semaines, ses relations avec l’une de ses collègues
qu’elle connaissait seulement depuis quelques mois, Maryline Planche, se
sont dégradées selon elle, pour des raisons floues.
Cette dernière était conseillère et responsable de la logistique de la structure, décrite comme une « excellente professionnelle, calme et discrète », par ses collègues. A l’inverse, Sophie Masala est décrite comme « bavarde, impulsive et désordonnée » relate Le Parisien. Deux personnalités opposées. Mme Masala nourrissait une « obsession haineuse » à l’égard de sa collègue selon l’accusation.
Elle avait pénétré chez sa victime et l’attendait
Le jour où elle a été tuée, le 12 mai 2016, Maryline Planche qui
était mal voyante, venait d’être opérée des yeux et sortait d’un
rendez-vous chez l’ophtalmologue. Elle était en arrêt maladie. L’accusée
s’est introduite dans son appartement du quartier Saint-Georges à
Toulouse, sans que l’on sache à ce stade comment elle s’est procurée les
clefs.
Sophie Masala a donné plusieurs versions des faits aux enquêteurs
mais a fini par expliquer que la victime était rentrée chez elle et
qu’une dispute avait éclaté entre elles. A l’origine du différend, des
reproches au sujet de dossiers que Maryline Planche ramenait chez elle
pour travailler, selon Mme Masala.
L’accusée a ensuite raconté aux enquêteurs que pour se défendre, elle
avait saisi une bouteille de vin pleine et avait frappé la victime
avec, au visage et à la tête.
Un voisin a toutefois raconté aux policiers qu’il avait aperçu les
deux femmes sur le palier ce jour-là, alors que Maryline Planche était
en culotte et en t-shirt. Cette dernière avait été tirée par les cheveux
par Sophie Masala qui l’avait ramenée jusque dans l’appartement.
Après le meurtre, elle a passé un week-end en famille
Sophie Masala a découpé le corps de sa victime cinq jours après sa
mort. Durant ce laps de temps, elle a passé un week-end en famille à
Montpellier (Hérault) et s’est appropriée la carte bancaire et le
téléphone de la défunte. L’accusée était à ce moment là, allée jusqu’à
raconter que Maryline Planche, qu’elle savait morte, la harcelait
sexuellement.
Le corps de la victime qui avait 53 ans, a été découpé à la scie à
métaux. Sophie Masala a transporté les morceaux du cadavre à l’aide d’un
chariot de supermarché, 500 mètres plus loin, jusqu’au canal du Midi.
La tête avait été placée dans un sac à dos. Quelques jours plus tard,
l’accusée a été interpellée et a reconnu les faits.
Les restes du corps disséminés le long des rives du Canal du Midi
Les morceaux du corps avaient été disséminés le long des rives du
Canal du Midi. Sophie Masala a révélé avoir enterré la tête de la
victime dans un jardinet près de son balcon, au cours de sa première
audition devant le juge.
Sophie Masala avait été condamnée en 2011 pour détournement de fonds à
l’université de Montpellier, où elle travaillait. Elle risque cette
fois la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu ce
vendredi.