Voilà un sujet sur lequel je ne pouvais pas rester totalement muette alors qu’il revient à l’actualité avec plusieurs affaires, moi qui suis victime des harcèlements de très grande ampleur des cybercriminels de la bande du pédophile, mythomane et trafiquant de drogue notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis maintenant plus d’une douzaine d’années.
Pour l’aborder, je vous propose donc, outre les deux articles ci-dessous et les quelques commentaires qui suivent, la vidéo illustrant ce billet, qui m’a été communiquée il y a trois jours par le cybercriminel Jean-Marc Donnadieu, de la bande du précédent, qui continue à me harceler et me menacer de mort en douce… car pour une fois, ce faisant, il m’a fait découvrir un contenu assez intéressant : entre autres, l’auteur de cette vidéo explique bien ce qu’est la « déconnologie » de son complice le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, que le pirate informatique Jean-Marc Donnadieu pratique aussi lui-même, pour ce qui est de sa partie visible sur le net : « rire » ou « se moquer » en bande organisée (aujourd’hui, on dit « raids numériques ») des « folles » qui se prétendent victimes de harcèlement moral dans le travail, ce qui bien évidemment n’a jamais existé nulle part, comme l’avait expliqué à la Gendarmerie de Puy-l’Evêque lors de son interrogatoire du mois de mars 2011 son génial « inventeur » PEC Luraghi.
En fait, ces harcèlements n’ont jamais été gratuits, il s’agissait dès le début, comme ce fut également explicité à maintes reprises dans leurs écrits publics par les harceleurs eux-mêmes, de faire taire toutes les victimes de tels procédés, parfaitement rodés dans le monde du travail et ailleurs bien avant l’avènement des réseaux sociaux sur Internet, avec toujours les mêmes objectifs ou effets : conduire la cible au suicide ou à tout le moins obtenir sa mort sociale.
Il n’y a donc vraiment rien de nouveau dans tous les phénomènes aujourd’hui décrits ou décryptés à propos de cyberharcèlement ou de lynchage en ligne ou sous ces vocables. Simplement, comme pour tout le reste, aujourd’hui le harcèlement passe aussi par Internet, mais pas seulement, tous les autres moyens à disposition des harceleurs restant également usités.
Aussi, d’une part, il est inutile d’attendre qu’ils puissent s’estomper d’eux-mêmes dans l’hypothèse d’une plus grande ou meilleure réactivité de la « justice » quant à divers crimes et délits (attente par ailleurs tout aussi vaine à l’heure où quasiment toute la magistrature française manifeste pour être maintenue dans tous ses privilèges, notamment celui de tourner en roue libre…), puisqu’ils ne résultent absolument d’aucun besoin de « justice », mais toujours de la même volonté de détruire un concurrent ou un rival trop brillant, ou d’éliminer un témoin gênant ou une victime trop encombrante, et d’autre part, les victimes de longue date dont je suis restent totalement médusées à la lecture d’auteurs comme David Doucet qui, feignant de découvrir l’existence du harcèlement, continuent à le nier totalement dans toutes ses formes concrètes autres que celle dont ils se disent victimes, laquelle serait spécifiquement liée à Internet et au droit d’expression publique dont tout internaute y dispose, mais n’a en fait résulté dans son cas particulier que d’activité journalistique.
Comment ces gens a priori assez instruits peuvent-ils donc ignorer que les phénomènes dont ils parlent ou se plaignent ont en réalité toujours existé ?
Quand même, je lis bien sur la fiche Wikipédia de M. David Doucet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Doucet
« Il est titulaire d’un master d’histoire obtenu à l’université Paris-IV. »
Et il n’aurait jamais entendu parler ni de cabale, ni de quarantaine ou autres mises au ban ?
Je suis choquée.
Ligue du LOL, cancel culture : le plaidoyer de l’ex-rédacteur en chef des « Inrocks »
Interrogé par « L’Express », David Doucet revient sur cette affaire qui a secoué plusieurs médias français en 2019 et à l’issue de laquelle il a perdu son emploi.
Par LePoint.fr
« J’espère pouvoir laver mon honneur. » Pour David Doucet, le mot d’ordre est clair. L’ancien rédacteur en chef des Inrocks fait partie des journalistes qui ont été pointés du doigt dans l’affaire de la Ligue du LOL l’année passée. Un groupe sur Facebook dont il ne nie pas avoir fait partie, mais dont il n’était pas l’un des meneurs, comme cela a pu être présenté, et qu’il a été l’un des premiers à quitter. C’est ce qu’il explique dans un entretien accordé à L’Express. L’occasion pour lui d’évoquer cette affaire médiatique et l’emballement qui a suivi. Mais aussi son livre La Haine en ligne, dans lequel il s’interroge sur « le tribunal » d’Internet et ses conséquences à travers divers exemples.
« Cette enquête représente plus d’un an de travail, une centaine d’entretiens, et propose une analyse en profondeur du phénomène de mort sociale suite aux lynchages en ligne », explique le journaliste, licencié par Les Inrocks en mars 2019 pour son rôle présumé dans la Ligue du LOL. « Cette haine qui s’exprime sur les réseaux sociaux est malheureusement devenue un sujet d’actualité incontournable, et sans doute l’un des enjeux sociétaux majeurs de ces prochaines années. » Il est bien placé pour évoquer ce « lynchage en ligne », lui qui a reçu « des milliers d’insultes et de menaces de mort via les réseaux sociaux » quand son nom a été cité dans l’affaire de la Ligue du LOL.
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« Ma vie s’est effondrée »
« En l’espace d’un week-end, ma vie s’est effondrée. D’un seul coup, j’ai vu les gens se détourner de moi, je suis devenu radioactif », se remémore-t-il. Il confirme n’avoir participé à « aucun harcèlement », mais confesse un « canular téléphonique » qu’il « regrette puisqu’il a blessé quelqu’un ». « J’ai d’ailleurs longuement échangé avec cette personne pour comprendre la façon dont elle l’avait reçu, vécu, pour comprendre où j’avais fauté, et je m’en suis platement excusé… », explique-t-il. « Toutefois, perdre son poste pour un canular réalisé sept ans plus tôt, à cause d’un emballement médiatique aveugle, n’est pour moi que la cristallisation des dérives de notre époque », ajoute David Doucet, qui pointe du doigt l’attitude de la direction des Inrocks, lui qui a été soutenu par téléphone dans un premier temps avant d’être mis à pied. « Ensuite, le journal a tout fait pour accréditer l’image que j’étais une brebis galeuse et qu’avec mon départ on tournait la page d’un management toxique », regrette-t-il alors qu’il a attaqué son ancien employeur pour licenciement abusif.
« L’emballement médiatique » qui a suivi les premières révélations est comparé à « un trou noir journalistique » par David Doucet en raison du traitement qui a été fait de cette affaire. « Un an et demi après, plusieurs patrons de presse ont regretté auprès de moi cet emballement médiatique, mais ils n’ont pas encore osé le reconnaître publiquement. J’espère qu’ils le feront, mais je ne suis pas le porte-parole de cette ligue du LOL. Je ne suis même pas ami avec la majorité d’entre eux », ajoute le journaliste, qui évoque « des licenciements, mais aussi des dépressions et des tentatives de suicide » d’autres personnes liées à ce dossier, dont il ne cite pas les noms.
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Les revers de la « cancel culture »
Dans son livre, il revient sur « quelques histoires emblématiques » de personnes ayant subi un lynchage en ligne comme des membres de la Ligue du LOL, à l’image de « la chanteuse Mennel, l’éditorialiste Julie Graziani ou bien encore du comédien Philippe Caubère ». « Ce qui m’intéressait, c’était de raconter le processus de lynchage en ligne et de mort sociale, et de voir quelles étaient les conséquences psychologiques et sociales sur ces personnes. C’est un phénomène neuf, et assez peu documenté d’un point de vue universitaire », explique David Doucet. Il souligne au passage que la « cancel culture » a des aspects négatifs parfois oubliés et qui peuvent se révéler dévastateurs pour ceux qui « n’ont pas les clés pour se faire oublier ou se reconstruire ».
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« Le problème avec la « cancel culture », c’est quand cela se transforme en une sorte de magistrature totale, sans respect de la présomption d’innocence ou de bonne foi », plaide le journaliste. « Cette absence de contradictoire va à l’encontre des droits fondamentaux de la défense. Je nourris l’espoir que, le jour où la justice répondra plus rapidement aux sollicitations des personnes victimes, ce besoin de clouer au pilori s’estompera… » Mais son livre, dont la sortie est attendue le 30 septembre, n’est pas destiné à faire le « procès » d’Internet, assure-t-il : « Je continue de penser que c’est un formidable outil de démocratisation de la parole qui a fait sauter bien des chapes de plomb. À l’image de #MeToo qui a fait savoir aux femmes agressées qu’elles n’étaient pas seules. »
Gastronomie : le chef parisien Taku Sekine s’est suicidé
Le chef parisien Taku Sekine a mis fin à ses jours, a annoncé sa compagne sur les réseaux sociaux. Chef du restaurant Dersou, dans le XIIe arrondissement, il était l’une des étoiles montantes de la gastronomie parisienne.
Une figure montante de la gastronomie parisienne a mis fin à ses jours. Taku Sekine, 39 ans, chef du restaurant Dersou, dans le XIIe arrondissement de la capitale, s’est suicidé, a annoncé ce mardi sa compagne sur les réseaux sociaux.
Dans un message posté sur Instagram, celle-ci déclare que le chef, « a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique » sur fond de rumeurs de violences sexuelles.
« Les conditions de la mort de Taku SEKINE ne sont ni ordinaires ni accidentelles. Taku SEKINE a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé -, avec une récurrence s’apparentant à un véritable acharnement. Certains acteurs, notamment de la presse, ont sciemment, en quelques semaines et en l’absence totale de plainte, ruiné la réputation de Taku SEKINE.
Ces personnes mal intentionnées, bafouant toute déontologie et toute règle de respect de la présomption d’innocence, ont fait courir des ragots mensongers sur les réseaux sociaux et ont organisé une brutale campagne de destruction du réseau de Taku SEKINE, appelant chaque acteur du milieu de la gastronomie pour répandre des calomnies et les mettant en garde de travailler avec lui. Ils n’ont bien sûr jamais osé le contacter directement », a affirmé l’épouse du chef sur son compte Instagram.
Une enquête publiée au cœur de l’été
Au mois d’août le journal gastronomique en ligne Atabula publiait une grande enquête consacrée aux violences sexuelles en cuisine. Le nom du chef n’y était pas mentionné, aucune des personnes interrogées n’ayant porté plainte. Quelques semaines plus tard, face aux spéculations, le journal décide de dévoiler l’identité du chef, avec l’explication suivante : « Il y a quelques semaines, nous avons publié une longue enquête sur les violences sexuelles en cuisine, et que de nombreux noms ont été cités pendant les multiples entretiens menés. Un seul revenait sans cesse, avec des faits précis et graves. Ce nom lâché ne sortait donc pas de nulle part, il était le fruit d’un travail journalistique, avec des sources croisées. Peut-être aurions-nous dû publier son nom à ce moment-là. Mais tel n’a pas été mon choix, espérant peut-être que d’autres s’en chargeraient et que, surtout, cela pousserait les victimes à déposer plainte, un acte aussi difficile que salutaire. »
Né au Japon, Taku Sekine s’était formé à la cuisine aux côtés d’Alain Ducasse et d’Hélène Darroze, avant d’ouvrir Dersou, micro-restaurant élu Meilleure Table du Fooding en 2016. Trois ans plus tard il inaugure, Cheval d’Or, cantine chic franco-asiatique du XIXe récompensée du Fooding d’honneur 2020. Ce site lui a donné » la possibilité d’élargir [sa] palette créative et de se confronter à d’autres challenges culinaires », affirmait-il dans une interview accordée à GQ, qui plaçait parmi les 25 personnes les plus influentes de la gastronomie.
Réactions & Commentaires
Bole FARI
24 Septembre 2020 à 19h48
Comment faire confiance à une justice qui ment ?
La séparation des pouvoir n’est pas mise en danger, ce sont des magistrats qui vont enquêter en particulier sur une retraité qui a refusée de répondre à une convocation ! Que je sache la garde des sceaux a aussi le pouvoir de saisir le CSM lorsqu’il qu’il juge qu’il y a manquement d’un juge !!
Quelle honte de voir le parvis d’un palais de justice occupé par des juges qui devraient juger !
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MAR LEF
24 Septembre 2020 à 17h04
Manifestation corporatiste. Les juges seraient donc au-dessus des lois ? Ils ne pourraient jamais être mis en cause ?
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