Son auteur vient d'être jugé et condamné à Versailles.
Or, il a donné des explications intéressantes, corroborant quelques-unes de celles que je livre ici au public de manière répétitive depuis maintenant plusieurs années.
Il s'agit à la fois de la date anniversaire à forte valeur symbolique du 24 juillet et de la recherche de vérité des djihadistes.
Leur chef terroriste le malade mental et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi a ouvert son premier site sur Internet le 24 juillet 2001 et l'avait fermé dix ans plus tard, le 24 juillet 2011, jour où il s'était aussi attaqué à plusieurs sites de préfectures françaises sous le pseudonyme de "SaMo_Dz", après avoir déjà fêté le 14 juillet 2011 par une cyberattaque contre la plateforme de blogs OverBlog.
Et comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, l'attentat qu'il avait commandité au mois de juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, tellement attendu par sa complice de Brest Julie Le Goïc et peut-être aussi par le "loleur" Alexandre Hervaud que l'un et l'autre y avaient réagi publiquement à peine celui-ci annoncé, cet attendu donc très attendu devait être lui aussi initialement programmé pour le 24 juillet, un dimanche, et non le mardi 26 juillet 2016.
Enfin, le fait qu'en septembre et novembre 2016 je sois allée me défendre seule avec succès devant le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris suite à son assignation à comparaître du 12 juillet 2016 fêtée à Nice deux jours plus tard, avait bien calmé ses troupes djihadistes dont de nombreux éléments avaient alors pu comprendre qu'il mentait à mon sujet depuis le début : je n'ai jamais été atteinte d'aucune maladie psychiatrique, suis même bien loin du "cas lourd psychiatrique" qu'il a toujours décrit publiquement depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, ne suis pas non plus débile mentale ni nulle en droit et n'ai jamais menti. C'est lui qui ment et affabule sans cesse, tout comme ses complices Josette Brenterch du NPA de Brest, Jean-Marc Donnadieu de Béziers et autres.
Rappelons encore qu'à son procès de mars dernier, la revenante de Syrie Amandine Le Coz avait elle aussi fait quelques allusions très claires aux propos publics de ces chefs terroristes me concernant :
http://satanistique.blogspot.com/2023/03/la-revenante-de-syrie-amandine-le-coz.html
Yvelines : l’ouvrier voulait commettre un attentat le 24 juillet
Il cherchait à s'armer sur le Darknet pour commettre un attentat. Un habitant des Yvelines, âgé de 25 ans, a été arrêté par la Police Judiciaire de Versailles.
Ses cheveux châtain clair et longs tombent sur son polo noir. Souvent, il triture de ses doigts sa petite barbichette. Dans le box du tribunal judiciaire de Versailles, ce vendredi 25 août 2023, Mézian a plus un look de surfeur que de terroriste.
Et pourtant, cet habitant de Noisy-le-Roi (Yvelines), âgé de 25 ans doit être jugé pour apologie d’un acte de terrorisme et une tentative d’acquisition d’arme de poing. Selon l’enquête, il projetait même de mener à termes « un projet ».
Mézian, converti dans sa jeune majorité, est entré dans le collimateur de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles après ses publications sur Snapchat et Tik Tok. Des vidéos dans lesquelles il vante le djihad, des positions très radicales. Il y prône les valeurs de la charia, comme « une nécessité ». Il y donne sa vision d’un mécréant, « un être humain qui rejette la vérité. »
Des bonbons contre du prosélytisme
À Noisy-le-Roi, commune de 7 600 habitants, Mézian n’est pas un inconnu. Il se promène en djellaba. Il attire aussi les jeunes à lui. Contre des bonbons ou de l’argent, il leur apprend des prières, les codes de l’islam. Dans la forêt, il leur confirme qu’ils seront « la prochaine génération de combattants. »
Le 11 juillet, il file sur le Darknet où il tente d’acheter une première arme de poing, un Colt 45. Il se fait arnaquer de 500 euros. Il y revient vite, le 15 juillet, pour en acquérir une autre, un pistolet 7.65. « Il faut attendre. Pendant les émeutes, la demande a été forte », le prévient son contact.
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En parallèle, les enquêteurs apprennent de son ancien codétenu de Condé-sur-Sarthe (Orne – dép. 61) qu’il a déjà parlé d’un « projet » criminel. L’homme n’a jamais caché pas sa radicalité, devenue plus puissante après sept ans de prison. Sept années pour un viol en réunion commis lorsqu’il était mineur.
Il est passé par le quartier de prise en charge de la radicalisation (QPR). Il y a beaucoup lu d’histoire, d’astrophysique et de livres religieux.
Le profil de l’homme est inquiétant. La brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles décide de l’arrêter. D’autant que Mézian a parlé d’une date : le 24 juillet. Mais pas d’un lieu. Car, selon lui, « c’est une date clé où les francs-maçons ont été contre les armées du prophète. »
Avant d’être placé en détention provisoire, il rédige une lettre de 6 pages au juge. L’écriture fine, serrée, penchée est très calligraphiée. Elle commence par une grande lettrine.
« La radicalité permet de me canaliser »
Dans ses phrases, il explique sa vision de « la radicalité qui n’est pas dangerosité. Elle permet de me canaliser. » Il explique aussi que le djihad est une purification et que « le seul maître à bord, c’est Dieu et son messager. »
Le prosélytisme ? « Je n’en fais pas plus que ça. Dieu m’a appelé à amener les gens à lui. »
Face à ses juges, Mézian conteste tout projet d’attentat. Il confirme son repli et un « certain renfermement », après son passage en QPR, où il pouvait être intégralement fouillé sept fois par heure.
En étant libéré, je me suis senti déboussolé agressé par l’extérieur, par l’afflux des informations.
Intérimaire aux Ecuries du roi à Versailles
Aux accusations d’attentat, il répond par la folie de son délateur. « Moi, je veux juste faire ma vie, travailler. Là, je suis ouvrier en intérim sur un chantier aux Écuries du roi, à Versailles. »
« Un loup solitaire et dangereux »
Pour la procureure de la République, tout cela prend une teinte plus que désagréable.
Les explications qu’il donne, il est le seul à les comprendre. Moi, je vois qu’il publie des vidéos où il montre les combattants comme des héros. Il dit que ces vidéos alimentent sa foi. Il raconte s’être fait vacciner contre la fièvre jaune pour faire une retraite spirituelle au Mali. Ce n’est pas une destination anodine. Un de ses amis le dit jusqu’au-boutiste, prêt à tomber en martyr. Sans oublier les écrits retrouvés chez lui, les tentatives d’achat d’une arme… C’est un loup solitaire et dangereux.
Et la magistrate de poursuivre : « Dans un pays comme le nôtre et un département comme les Yvelines, durement touchés par le terrorisme (Magnanville en 2016, Conflans-Sainte-Honorine en 2020 et Rambouillet en 2021), ce n’est pas entendable, ni acceptable. »
Dans ce cadre, le parquet prononce des réquisitions lourdes, à hauteur de 7 ans de détention, d’un suivi sociojudiciaire pendant 10 ans, d’une interdiction de se rendre dans les Yvelines pendant 10 ans et de détenir une arme pendant la même durée.
« Je ne suis pas quelqu’un qui veut verser le sang »
Pour ses derniers mots de défense, Mézian pose ses mots.
Le pragmatisme voudrait que je sois libéré car la réinsertion est là. La radicalité dont vous me caractérisez est une chose qui me stabilise, qui génère un apaisement. Je fais ça dans une bonne intention. J’ai foi en le seigneur que vous avez renié. Mais je veux le bien pour des gens comme vous. J’appelle les gens à la vérité pour leur bien. Je ne suis pas quelqu’un qui veut verser le sang.
La condamnation a été prononcée, suivant à la lettre les demandes du ministère public.
Sans un mot, Mézian a été menotté et reconduit dans les geôles.
Il dispose de dix jours pour faire appel de la décision.