Encore !
Elle était déjà visée début septembre 2016 dans le cadre de toute la série des attentats islamistes commis dès les tout débuts de la procédure parisienne du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre, au printemps 2016, puis à chacune de ses étapes jusqu'à la toute dernière au printemps 2018... l'avait été de nouveau en juin 2017 dans le cadre de la même série (voir ci-dessous)... et avait flambé en avril 2019 dans des conditions dont le même Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait immédiatement donné sur Twitter une version très précise... tirée de son expérience personnelle et de celle de ses anciens collègues du ministère de la Culture...
Lire ou relire :
http://satanistique.blogspot.com/2019/04/des-amis-de-cyprien-luraghi-notre-dame.html
http://satanistique.blogspot.com/2019/04/incendie-de-notre-dame-debut-de.html
Et aussi, cet article que j'avais publié sur mes trois blogs alors actifs le 22 février 2018, et qui a depuis été retiré de ce blog à la demande de mes harceleurs, mais pas des deux autres, sur Unblog :
http://satanistique.blogspot.com/2018/02/policiers-tues-magnanville-un-nouveau.html
http://petitcoucou.unblog.fr/2018/02/22/policiers-tues-a-magnanville-un-nouveau-suspect-en-examen/
A noter :
En 2019, c'est le Sri Lanka qui avait été victime de toute une série d'attaques islamistes pour le dimanche de Pâques, le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi ayant par ailleurs exprimé haut et fort sa détestation de tous les édifices religieux, mais particulièrement ceux des Chrétiens :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_du_21_avril_2019_au_Sri_Lanka
Paris : un projet d'attentat contre Notre-Dame de Paris déjoué de justesse par la DGSI, un homme de 62 ans interpellé
Par Mathilde Ibanez
Un homme de 62 ans, d'origine égyptienne, a été interpellé le 5 mars dernier par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a révélé le JDD ce dimanche 31 mars. L'homme projetait un attentat en ciblant la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Le drame a été évité de justesse à la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Un sexagénaire a été interpellé le 5 mars dernier par des agents de la DGSI, a révélé le JDD ce dimanche 31 mars.
Âgé de 62 ans, l'homme projetait un attentat contre le célèbre monument, actuellement en cours de reconstruction après son incendie en 2019. Il a été mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle».
En plus du soixantenaire, quatre autres personnes ont été interpellées, dont un adolescent de 14 ans. L'enquête menée par le JDD ne relève aucun lien direct entre eux, mais ils feraient toutefois partie de la même branche de l'Etat islamique au Khorasan, qui est la plus active et la plus influente de l'organisation terroriste Daesh.
un Week-end de Pâques sous haute surveillance
En ce week-end de Pâques, les menaces contre les lieux de culte suscitent de plus en plus l'inquiétude des Français, et près de 10.000 policiers et gendarmes sont fortement mobilisés devant les zones jugées à risque.
Et pour cause, l'attentat survenu à Moscou vendredi 22 mars a précédé plusieurs menaces d'attaques terroristes en France.
Interrogé par le JDD, Gérald Darmanin a réaffirmé sa volonté d'assurer la sécurité des Français, rappellant que les effectifs de la DGSI ont été doublés et atteignent désormais les 5.000 agents.
Le ministre de l'Intérieur avait déjà voulu se montrer rassurant lors de son déplacement à Roubaix le 25 mars.
«La police française, les gendarmes, les préfets, les renseignements, seront prêts» pour assurer la sécurité aux Jeux olympiques et paralympiques à Paris cet été, avait-il indiqué au lendemain du relèvement du plan Vigipirate à son niveau maximal.
INFO JDD. Attentat manqué contre Notre-Dame de Paris, un Égyptien interpellé
Un Égyptien de 62 ans a été interpellé le 5 mars dernier à Paris alors qu’il voulait cibler la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cinq individus ont été interpellés ces dernières semaines dans des affaires de terrorisme, tous liés à l’État islamique.
Le drame a été évité de peu. Un sexagénaire affilié à l’État Islamique a été interpellé par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le 5 mars, alors qu’il envisageait de « cibler » la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, a appris le JDD de sources policières et ministérielles concordantes. Son arrestation avait été rapportée par Le Parisien, mais ni sa cible ni son origines n'étaient connues jusqu'alors.
Selon nos informations, le djihadiste est de nationalité égyptienne. Le travail minutieux des services de renseignement intérieur a permis d’intervenir à temps. Le terroriste a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire le 8 mars. Dans son intervention au JT de France 2, lundi soir, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a mentionné cette attaque parmi les récentes attentats déjoués.
Ce projet d’attaque avorté illustre le regain de la menace terroriste sur le territoire français. La semaine dernière, un jeune adolescent de 14 ans avait été interpellé et placé en garde à vue pour avoir projeté un attentat contre un centre commercial lillois. Les services du contre-terrorisme sont sur le qui-vive. Selon les informations du JDD, rien qu’au cours de ces trois dernières semaines, cinq individus qui « projetaient de commettre des actions violentes » ont été interpellés dans « trois affaires distinctes », relate une source policière.
Appel au djihad contre les ennemis de l'État islamique
Le « djihadisme d’atmosphère » est à son paroxysme. Les deux organisations terroristes les plus impliquées en France, Al-Qaïda et l’État islamique, notamment avec sa branche d’Asie centrale, l’État islamique au Khorasan (EI-K), cherchent à frapper « avant ou pendant les Jeux olympiques », confesse un policier du renseignement. Par ailleurs, l’État islamique a lancé un appel, le 4 janvier dernier, au djihad contre les « ennemis de l’organisation », c’est-à-dire les « juifs, les chiites ou les alliés chrétiens ».
Une menace qui plane sur toute l’Europe
La France n’est pas la seule concernée par le regain de la menace terroriste. En juillet 2023, huit terroristes affiliés à l’État islamique au Khorasan ont été interpellés par les autorités. Ils préparaient plusieurs actions violentes. En Belgique, trois individus suspectés d’appartenir à l’EI-K ont été interpellés avant d’être remis en liberté, faute de preuve.
Aux Pays-Bas, un ressortissant tadjik a été interpellé en janvier 2023. Il est suspecté d’être à la tête d’un vaste réseau djihadiste établi au sein de plusieurs pays européens, notamment les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. Un réseau de terroristes a été démantelé en Allemagne et en Autriche en décembre dernier. Ses 10 membres projetaient de viser la cathédrale de Cologne à l’occasion des fêtes du Nouvel An.
La menace prise au sérieux par la France
Face à ce climat particulièrement tendu, le ministère de l’Intérieur met les bouchées doubles. Contacté par le JDD, Beauvau précise : « Tout est fait pour assurer la sécurité des Français. Les préfets ont reçu des consignes très précises ; les personnes radicalisées sont suivies de près. Nous avons renforcé la sécurité des lieux de culte et des bâtiments à usage d’enseignement, mais aussi des transports et bâtiments publics ainsi que les rassemblements festifs, culturels et religieux. »
Et le ministère ajoute : « Depuis 2015, les effectifs de la DGSI ont été doublés, passant à plus de 5 000 agents. Le budget a aussi largement été revu à la hausse. Parallèlement, 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour exercer une surveillance accrue des lieux à risques ». Une nécessité en ce week-end de Pâques, où les chrétiens pourraient être ciblés.
Derrière l’attaque de Notre-Dame, un ancien journaliste doctorant en sciences de l’information
Blessé au thorax par un tir de riposte de la police, l’agresseur, âgé de 40 ans, a été placé mercredi matin en garde à vue dans un hôpital.
Après l’agression au marteau, mardi 6 juin, d’un policier qui patrouillait sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la police se concentre sur le profil et le parcours atypiques de l’agresseur, Farid I., âgé de 40 ans.
Blessé au thorax par des tirs de riposte, l’homme a été placé en garde à vue à l’hôpital, mercredi matin, et mis en examen pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste sur personne dépositaire de l’autorité publique et association de malfaiteurs terroriste.
Selon le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, qui s’exprimait à l’antenne de RTL, l’homme n’avait pas « donné de signes de sa radicalisation » et toutes les indications confirment la thèse « d’un acte isolé ».
« Aux antipodes de tout ce qu’on décrit »
Les papiers d’identité retrouvés sur lui indiquent que l’homme est né en Algérie en janvier 1977, et était inscrit depuis 2014 comme doctorant en sciences de l’information de l’université de Lorraine, à Metz. Farid I., qui n’a pas « d’antécédents psychiatriques connus à ce stade » selon une source proche de l’enquête, était « aux antipodes de tout ce qu’on décrit », a affirmé à l’AFP son directeur de thèse, Arnaud Mercier, le décrivant comme « doux comme un agneau ».
Titulaire d’une licence en traduction décrochée en Algérie en 2000, puis d’une licence de journalisme obtenue en Suède en 2011, il a exercé comme journaliste à la radio suédoise. Selon le tabloïd suédois Expressen, il a été marié jusqu’en 2005 à une Suédoise, avant de rentrer en Algérie pour travailler.
D’après une fiche à son nom sur le site professionnel LinkedIn, Farid I. a ensuite fondé et dirigé un journal local à Béjaïa, en Kabylie. Il a également travaillé pour le quotidien algérien El Watan, connu pour sa ligne radicalement anti-islamiste.
« Il a peut-être pété un plomb et agressé un policier mais de là à prêter allégeance à Daech [acronyme arabe de l’Etat islamique, EI], c’est inimaginable », a estimé Kamel Medjoub, qui l’avait recruté pour El Watan et a travaillé près d’un an avec lui. Farid I. ne présentait « aucun signe d’engagement religieux ou de radicalisation », affirme le journaliste, qui dit ne pas comprendre ce « grand virage ».
Un journaliste « sérieux, impliqué socialement »
Farid I. avait également collaboré à plusieurs reprises avec le média français Rue89, pour évoquer des actualités algériennes. « A deux reprises, en septembre 2013 puis en avril 2014, il a collaboré avec la rédaction », a fait savoir L’Obs, propriétaire du site, mercredi.
« Les deux articles publiés sur notre site, tout comme les autres sujets qu’il nous avait proposés, étaient engagés (la pauvreté et la corruption en Algérie, l’insuffisante prise en charge gynécologique des femmes à Béjaïa ou le portrait de Nourredine Belmouhoub, l’homme qui tient tête au général). »
L’ancienne rédactrice en chef adjointe de Rue89 Blandine Grosjean, qui a longuement échangé avec lui par mail, décrit un journaliste « sérieux, impliqué socialement, soucieux de la cause féministe ».
Vidéo d’allégeance à l’EI
En 2014, il avait réussi à s’inscrire en doctorat, par une candidature indépendante. D’après le président de son université, Pierre Mutzenhardt, interrogé par France Bleu Lorraine Nord, Farid I. ne « montrait rien de suspect ». Selon son directeur de thèse, que Farid I. avait suivi lorsqu’il avait été muté à Paris à la rentrée 2015-2016, « il était plutôt occidentalisé, défendait des valeurs de la démocratie, de liberté de la presse ».
« Son sujet visait à étudier la manière dont les médias maghrébins traitaient les élections nationales organisées dans les autres pays. Avec notamment une problématique tout à fait intéressante : la façon dont les médias couvraient ces élections pour délivrer implicitement des messages. »
Farid I. était domicilié à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Lors d’une perquisition dans sa résidence étudiante, la police a retrouvé une vidéo d’allégeance à l’organisation djihadiste Etat islamique. Un élément qui corrobore les propos tenus par Farid I. au moment où il porta son marteau au cou du policier en faction : « C’est pour la Syrie. » Puis, une fois atteint par les tirs, il murmura être « un soldat du califat ».
La section antiterroriste du parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance, confiée à la section antiterroriste de la brigade criminelle et à la direction générale de la sécurité intérieure.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/farid-ikken-ce-terroriste-fier-du-devoir-accompli-20201013
Farid Ikken, ce terroriste fier du «devoir accompli»
Attaque au marteau devant Notre-Dame en 2017: Farid Ikken condamné à 30 ans en appel
Le jihadiste Farid Ikken a été condamné en appel à trente ans de réclusion criminelle pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017 à Paris.
par LIBERATION et AFP
Deux ans de plus en appel. La cour d’assises spéciale de Paris a alourdi, ce vendredi soir, la peine prononcée en première instance à l’égard de Farid Ikken. Cet ancien étudiant algérien de 44 ans avait écopé, en octobre 2020, de 28 ans de réclusion pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame de Paris en juin 2017. Il est dorénavant condamné à trente ans de prison.
Farid Ikken a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs terroriste criminelle et de tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. Les magistrats professionnels ont assorti leur condamnation d’une peine de sûreté des deux tiers, ainsi que d’une interdiction définitive du territoire français et de l’interdiction de porter une arme soumise à autorisation pour une durée de 15 ans.
Allégeance à l’Etat islamique
Le 6 juin 2017, sur le parvis de Notre-Dame, l’assaillant avait bondi sur trois policiers, frappant l’un d’eux avec un marteau en criant «C’est pour la Syrie !» Le policier, légèrement blessé à la tête, et un de ses collègues avaient ouvert le feu et blessé Farid Ikken au thorax, avant de l’arrêter. Dans son sac et à son domicile, les policiers avaient retrouvé du matériel de propagande jihadiste et une vidéo dans laquelle il prêtait allégeance au groupe Etat islamique et annonçait : «c’est l’heure de la vengeance, c’est l’heure du jihad».
Si Farid Ikken avait rapidement reconnu les faits, il niait en revanche avoir voulu tuer les policiers. Lors de son premier procès, il avait affirmé avoir voulu les blesser dans un «acte de résistance politique» destiné à «attirer l’attention de l’opinion publique française sur le massacre de (ses) petits frères et sœurs à Mossoul (Irak) et en Syrie par l’armée française», qui bombardait l’Etat islamique au sein de la coalition occidentale. Des justifications qui rappellent les propos de Salah Abdeslam au début du procès du 13 Novembre.