C'est ainsi que je le vois à chaque fois :
- en 2002, lorsque je suis victime d'un empoisonnement criminel, à peine plus de six mois après le 11 septembre 2001,
- en 2016, à Bruxelles, après le 13 novembre 2015 à Paris,
- en 2024, à Moscou, moins de six mois après le 7 octobre 2023.
A quelle heure, cette fois-ci ? 7h58 PM ?
http://satanistique.blogspot.com/2023/12/bruxelles-le-22-mars-2016-7h58.html
De toute façon, le 22 mars, c'est déjà signé.
Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices vivent encore, voilà ce qu'ils nous disent alors qu'une armada de forces anti-terroristes sont à leurs trousses ou leur ont promis guerre ou extermination totales.
L'attentat du 22 mars est assez narquois, en fait.
Cette année encore.
À Rennes, une alerte à la bombe provoque l’évacuation du Parlement de Bretagne
Ce vendredi midi, les personnes présentes dans le Parlement de Bretagne, siège de la cour d’assises et de la cour d’appel, ont été forcées d’évacuer, suite à un appel malveillant.
Vers 11 h 45, ce vendredi 22 mars, un appel malveillant menaçant de faire exploser le Parlement de Bretagne, dans le centre historique de Rennes, a provoqué son évacuation. Les audiences en cours, notamment un procès d’assises en appel, ont dû être interrompues. Tout comme le colloque qui s’y tenait en cette fin de semaine.
Alertée, la police a rapidement mis en place un périmètre de sécurité autour du bâtiment. Avec l’appui d’un chien spécialisé dans la recherche d’explosif, une opération de reconnaissance et de sécurisation a permis d’écarter la menace. Vers 13 h 30, l’activité a pu reprendre son cours normal.
Qu’est-ce que l’État islamique Khorasan, principal suspect dans l’attentat à Moscou ?
FOCUS - Le groupe de djihadistes, réputés pour leur «extrême brutalité», est notamment connu pour être l’auteur de l’attentat de l’aéroport de Kaboul en août 2021.
Alors que l'attaque dans la salle de concert Crocus City Hall au nord-ouest de Moscou était toujours en cours, l'État islamique (EI) a revendiqué l'attentat qui a fait au moins 133 morts et 121 blessés. La branche afghane de l’EI est la principale suspecte de cette attaque, selon des sources sécuritaires américaines citées par le New York Times . L’État islamique du Khorasan, connu sous le terme «EI-K», a été fondé en 2015 et est considéré comme le «plus sanguinaire d'Afghanistan», selon une note publiée en 2021 par l'Institut français des relations internationales (IFRI). On ignore pour l’heure si les quatre assaillants présumés – parmi les 11 personnes interpellées en Russie- sont affiliés au groupe terroriste.
Le renseignement américain avait collecté des éléments indiquant que l'État islamique au Khorasan (EI-K) préparait une attaque à Moscou : «Au début de ce mois, le gouvernement américain disposait d'informations sur un projet d'attentat terroriste à Moscou, visant potentiellement de grands rassemblements, y compris des concerts, et Washington a partagé ces informations avec les autorités russes», a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
«Fixation sur la Russie»
L’EI-K serait issu d’une scission au sein des talibans pakistanais. Les djihadistes formant ce groupe ont alors «adopté une version plus violente de l’islam», précise le New York Times, qui cite des sources sécuritaires américaines. Le Khorasan, qui signifie en persan «là d’où vient le soleil», est le nom médiéval de l’Afghanistan qui englobait alors une partie du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et du Tadjikistan. Selon Reuters, ces djihadistes sont réputés pour leur «extrême brutalité».
Après une période de tranquillité, le groupe de terroristes multiplie à nouveau «les attaques extérieures», d’après des responsables américains de la lutte contre le terrorisme cités par le New York Times . «L'EI-K s'est imposé comme la branche de l'EI la plus tournée vers l'international. Il a produit de la propagande dans plus de langues que n'importe quelle autre filiale depuis l'apogée du califat (autoproclamé) en Irak en Syrie», ajoute Lucas Webber, cofondateur du site spécialisé Militant Wire, auprès de l’AFP. Et de rajouter : «Cette vision internationale inclut une campagne ambitieuse et agressive pour renforcer ses capacités opérationnelles extérieures et frapper ses différents ennemis à l'étranger». Le New York Times rappelle que «la plupart de leurs projets terroristes en Europe ont été déjoués, ce qui a conduit à estimer que le groupe avait des capacités réduites».
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Mais la Russie est aujourd’hui dans le viseur du groupe. «L’EI-K fait une fixation sur la Russie depuis deux ans, critiquant fréquemment le président Vladimir Poutine dans sa propagande», déclare au journal américain Colin P. Clarke, un analyste antiterroriste au Soufan Group, société de conseil en sécurité basée à New York. «L’EI-K accuse le Kremlin d’avoir du sang musulman sur les mains, en référence aux interventions de Moscou en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie.» Pour Michael Kugelman, du Wilson Center, basé à Washington et cité par Reuters, l'EI-K «considère la Russie comme complice d'activités qui oppriment régulièrement les musulmans».
Attentats en Afghanistan et en Iran
Ce groupe de djihadistes est principalement connu pour être à l’origine de l’attentat commis contre l’aéroport international de Kaboul en août 2021, en plein renversement du gouvernement afghan par les talibans. Cette attaque avait coûté la mort de 13 soldats américains et jusqu’à 170 civils. Depuis, les talibans ont mené une bataille à ces djihadistes en Afghanistan. L'un des leaders du groupe, et cerveau de l'attentat, avait ainsi été tué par les talibans en avril 2023. Les dirigeants afghans ont empêché les djihadistes de l’EI-K de «s'emparer de territoires ou de recruter un grand nombre d'anciens combattants talibans qui s'ennuyaient en temps de paix – l'un des pires scénarios envisagés après l'effondrement du gouvernement afghan soutenu par l'Occident», rappelle le New York Times.
Plus récemment, l'État islamique Khorasan a revendiqué un attentat à la bombe qui a tué 84 personnes à Kerman, en Iran, lors d’une procession commémorative en l’honneur du général de division Qassem Soleimani. En septembre 2022, des militants de l'EI-K avaient par ailleurs revendiqué un attentat suicide meurtrier contre l'ambassade de Russie à Kaboul.
Après la création du groupe en 2015, l'une de ses filiales régionales les plus actives a vu le nombre de ses membres diminuer vers 2018. Les talibans et les forces américaines leur ont en effet infligé de lourdes pertes, contextualise Reuters. Mais les États-Unis ont récemment déclaré que leur capacité à développer des renseignements contre les groupes extrémistes en Afghanistan tels qu'EI-K a été réduite depuis le retrait des troupes américaines du pays en 2021.
Dans le viseur des autorités
L’EI-K reste néanmoins dans le viseur des autorités occidentales. Les Allemands ont ainsi arrêté mardi dernier deux djihadistes afghans présumés, soupçonnés d'avoir préparé un attentat près du parlement suédois, dans un contexte de menace terroriste élevée dans le pays scandinave après les autodafés de Coran. L'un d'eux aurait rejoint l'EI-K depuis l'Allemagne, rappelle l’AFP. Mais plusieurs réseaux avaient été démantelés auparavant en Europe, notamment un premier réseau russo-tadjik en Allemagne en 2020. D'autres avaient subi le même sort en 2022 et 2023.
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Le 7 mars dernier, les autorités russes avaient affirmé avoir tué des membres présumés de l'EI-K lors d'une opération dans la région de Kalouga, au sud-ouest de Moscou, les accusant d'avoir préparé un attentat contre une synagogue de la capitale. Le Kazakhstan a confirmé la mort de deux de ses citoyens dans l'opération.
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