Sur France Inter, Élisabeth Badinter a choqué ces victimes présumées de PPDA
Interviewée par Léa Salamé, Élisabeth Badinter a suscité un tollé en évoquant la prescription pour les violences sexuelles.
Par Le HuffPost
Elisabeth Badinter sur France Inter le 28 septembre
FÉMINISME - Alors que les mondes politique et médiatique se retrouvent secoués depuis plusieurs semaines par les affaires Bayou, Quatennens et PPDA, la philosophe Élisabeth Badinter était l’invitée de la matinale de France inter, ce mercredi 27 septembre.
Face
à Léa Salamé, la philosophe a notamment été interrogée sur les comités
contre les violences sexistes et sexuelles dans les partis mais aussi
sur la notion de prescription, une question centrale dans l’affaire
PPDA, ainsi que l’avait expliqué le HuffPost ici. Dans les nombreux témoignages qui visent l’ancien présentateur du JT, beaucoup relatent des faits a priori prescrits.
Élisabeth Badinter estime qu’il n’est pas possible de revenir sur cette notion de prescription et ose même une comparaison. « Si
on en finissait avec la prescription, cela voudrait dire qu’on assimile
les violences sexistes à la loi contre les nazis, qui est le crime
contre l’Humanité [imprescriptible], ce n’est pas possible. Il faut être
logique : les violences faites aux femmes sont punies, mais enfin
est-ce que ce sont des crimes de l’Humanité, il ne faut pas exagérer,
c’est même indécent » , défend-elle au micro avant d’ajouter plus loin. « Pourquoi
ne pas porter plainte avant la prescription (...) Il faut prendre ses
responsabilités. Je comprends très bien que ce soit difficile à évoquer
pendant un certain temps, mais quand même 10 ans [depuis la loi de 2017
la prescription pour viol est de 20 ans, NDLR], ce n’est pas si mal ».
Des
propos qui ont déclenché un tollé notamment parmi les féministes et les
femmes qui accusent PPDA d’agression sexuelle ou de viol. Cécile
Delarue, sur Twitter a tout simplement qualifié de « naufrage » l’intervention d’Élisabeth Badinter, jugeant la comparaison avec les crimes contre l’humanité, « honteuse ».
« Où
est la solidarité féministe que vous revendiquez Madame ? Vous
regrettez de ne pas voir certaines manifester pour l’Iran et vous jetez
l’opprobre sur celles qui, courageusement, racontent enfin l’horreur
qu’elles ont vécue. HONTE À VOUS », tonne-t-elle.
La journaliste Hélène Devynck qui a récemment publié Impunité, où elle raconte l’histoire des femmes victimes de PPDA, lui a emboîté le pas dans la matinée.
Caroline de Haas a de son côté repartagé une vidéo où elle indique tout simplement : « Je vous propose de ne plus prendre très au sérieux les propos d’Élisabeth Badinter ».
Quand la féministe Rokhaya Diallo, comme d’autres, s’est indignée de la
définition donnée par la philosophe sur l’intersectionnalité. « Les
trois groupes qui constituent l’intersectionnalité sont, les gens de
couleur, les néoféministes et les islamistes. Il y a une entente, on ne
bouge pas. Les islamistes ne disent jamais un mot contre les militantes
LGBT », avait-elle défendu de vive voix Élisabeth Badinter.
Accusée par Badinter, Rousseau lui répond
Plusieurs
élues sont également montées au créneau après l’écoute de l’interview.
Citée nommément par Élisabeth Badinter qui l’accuse de vouloir « tout faire flamber », Sandrine Rousseau a tancé un « combo de positions réactionnaires » avant de répondre plus directement à la philosophe : « Flamber le patriarcat, Madame, et avec enthousiasme de surcroît. »
L’élue
écolo Mélanie Vogel, et Audrey Pulvar, conseillère régionale PS, ont
également réagi. La première en partageant simplement une citation, la
seconde en pointant du doigt des approximations.
Il y a un an, François Vérove, un policier de 59 ans, s'était
suicidé en laissant une lettre, dans laquelle il avait reconnu
plusieurs meurtres commis avant 1997.Il était celui que l'on avait surnommé le "Grêlé", en raison de sa peau rongée par l'acné.La liste de ses victimes potentielles s'allonge.
FrançoisVérovea échappé aux recherches pendant 35 ans.Le tueur et violeur en série, que les policiers avaient surnommé le "Grêlé" en raison de sa peau rongée par l'acné, était l'un des leurs.Cet
ex-gendarme devenu policier de 59 ans n'a jamais été jugé, car il s'est
suicidé dans la petite maison qu'il possédait au Grau-du-Roi(Gard), le 29 septembre 2021.
La liste des victimes potentielles s'allonge
Lors de son suicide, FrançoisVérovea laissé derrière lui une lettre, dans laquelle il a reconnu plusieurs meurtres commis avant 1997.FrançoisVéroveétait un criminel très organisé.Il a été relié par son ADN à trois homicides commis à Paris, dont celui d'une fillette de 11 ans.L'un de ses anciens collègues se rappelle de son changement de comportement en 1997 : "C'est quelqu'un qui était en situation de dépression." Depuis la mort de FrançoisVérove, la liste de ses victimes potentielles s'allonge.Au total, une quinzaine l'identifient formellement.
On croit m'avoir saisie et pfft.. j'ai déjà disparu !
Je l'ai déjà fait plein de fois.
En 1996, par exemple.
J'avais sur les talons un sosie d'Elie Chouraqui, dans Paris.
Et brutalement... pfft ! Disparue, envolée...
En fait, j'étais passée derrière et le regardais me chercher un peu partout devant lui, à droite, à gauche, rien... Trop rigolo... Il n'a jamais pensé à se retourner et m'a menée tout droit à sa voiture dont j'avais pu ensuite relever le numéro d'immatriculation.
Puis je l'avais donné à qui de droit pour interrogation des fichiers ad hoc.
Ah merde ! Une doublette...
Il y en avait pas mal en circulation à cette époque.
C'est bien la Fox qui pue l'actrice après son décès, tout comme la criminelle Josette Brenterch pour moi depuis des lustres, mais cette dernière a toujours été associée à mes anciens employeurs harceleurs depuis l'année 1993 au moins.
Quant au psychiatre, il était bien lui aussi au service de la Fox... tout comme ce bon Michel Walter de l'hôpital psychiatrique de Bohars et tous ses collègues pourvoyeurs de mort aux barbituriques ou autres psychotropes travaillent bien eux aussi pour toutes sortes de pervers sans lesquels ils n'existeraient même pas : patrons harceleurs, violeurs, pédophiles, etc...
Ce n 'est pas à Brest que ça se passe. Ici, on préfère condamner très lourdement les victimes qui osent se plaindre ou leur faire mettre de "bonnes" raclées en hôpital psychiatrique.
Observons donc qu'à Lyon, c'est possible, mais dans un cas de figure où la victime fait quand même partie de ceux auxquels la "justice" française a coutume d'accorder des droits, puisqu'il s'agit d'un homme qui s'est rendu coupable de violences pour lesquelles il a bien été condamné et emprisonné - des violences sur un autre homme, donc assez graves pour qu'il soit poursuivi et condamné.
En outre, il semble que le faux en question résulte d'une erreur bien plus que d'un acte malveillant.
Habituellement, les faux en écriture publique des magistrats sont plutôt commis au profit de messieurs violents, voire extrêmement violents, de manière tout à fait volontaire, pour les disculper complètement et qu'ils puissent continuer en toute tranquillité à massacrer et/ou multiplier leurs victimes, le plus souvent des femmes ou des enfants.
Et ces dernières n'ont pas intérêt à venir se plaindre une seconde fois, car dans ce cas, c'est le magistrat lui-même qui risque de mettre un terme brutal à leur existence.
Ici, nous sommes en France, un pays que j'éviterai pour ma prochaine réincarnation.
Ce
mercredi 21 septembre, deux magistrates étaient jugées pour avoir, il y
a sept ans, falsifié un document. Un « faux en écriture » qui a envoyé
Éric Hager en prison où il s’est suicidé.
Tribunal correctionnel de Lyon (69) –
Maître Giuranna se lève. Il s’apprête à débuter sa plaidoirie, comme il
l’a fait des centaines de fois dans sa carrière. Son regard inspecte la
salle et se pose tour à tour sur ses confrères avocats, le tribunal
correctionnel de Lyon, la procureure et – fait plus particulier – sur
deux magistrates, qui doivent se succéder à la barre en tant que
prévenues.
Ce mercredi 21 septembre 2022, la 11ème chambre correctionnelle doit, en effet, juger ses pairs.
Deux magistrates en poste alors à Bar-le-Duc (55), sont poursuivies
pour « faux en écriture publique ou authentique » et « atteinte
arbitraire à la liberté individuelle » pour l’une, complicité des mêmes
faits pour l’autre. Dans cette affaire, qui tend un miroir peu reluisant
à la magistrature, le parquet a requis la relaxe, dénonçant une
tentative de « chasse aux sorcières ».
Marine D. est celle qui risque le plus gros. Sa silhouette gracile,
perdue dans une veste qui semble trop grande pour elle, s’avance à la
barre. Elle tombe presque instantanément en sanglots et admet :
« C’est terrible d’en être arrivé là. »
Le 12 juin 2015, cette jeune substitute du procureur à Bar-le-Duc,
28 ans au moment des faits, inscrit à la main « maintien en détention »
sur la fiche de liaison d’Éric Hager. Ce document, uniquement destiné à
l’administration pénitentiaire, informe les agents en charge du greffe,
de la situation carcérale d’un individu : remise en liberté ou
incarcération. Sauf qu’il s’agit là d’un faux. Une « bourde », selon elles, aux conséquences tragiques.
À l’issue de son jugement, Éric Hager est bien condamné à deux ans
d’emprisonnement dont six mois avec sursis. Mais la présidente du
tribunal correctionnel n’exige pas son maintien en détention. Après
avoir passé neuf mois en détention provisoire, Éric Hager aurait donc dû
sortir libre l’après-midi même. Mais la substitute du procureur va,
quelques instants plus tard, modifier au stylo sa fiche de liaison et renvoyer l’homme de 49 ans en prison.
Le rôle de la présidente du tribunal correctionnel de Bar-le-Duc,
jugée pour complicité, est plus flou. Catherine B-M. est soupçonnée, au
pire d’avoir encouragé sa collègue à falsifier la fiche de liaison ; au
mieux, de ne pas l’en avoir dissuadée. Un rôle indéfinissable à l’image de ses déclarations changeantes pendant l’enquête. Un point de l’affaire évoqué à plusieurs reprises pendant l’audience, mais vite évacué.
L’engrenage mortel
Un an plus tôt, Éric Hager avait été placé en détention provisoire
pour violences volontaires sur son beau-père lors d’une dispute
alcoolisée. Dans ce dossier, l’homme était derrière les barreaux depuis
le 18 septembre 2014 sous le régime de détention provisoire, c’est-à-dire sans avoir été reconnu coupable des faits.
Éric Hager avait eu un parcours difficile. Il souffrait d’alcoolisme
et avait été placé sous tutelle dix ans auparavant. Le 12 juin 2015,
quelques jours avant de célébrer ses 50 ans, Éric Hager avait été escorté au tribunal correctionnel pour assister à son jugement. L’audience a eu lieu en fin de matinée et à durée jusqu’à 13h.
Il laisse derrière lui une famille nombreuse : deux frères, quatre sœurs et une mère décédée l’année dernière. C’était la dernière personne à avoir entendu Éric Hager vivant.
Dix minutes après avoir appris son maintien en détention, dans un
ultime coup de fil passé depuis la cabine téléphonique de
l’établissement pénitentiaire, il lui fait part de son intention de
passer à l’acte :
« Je vais me pendre, voilà. »
Les surveillants de la maison d’arrêt de Bar-le-Duc l’ont retrouvé pendu dans sa cellule à 13h50 – six minutes après qu’il ait raccroché le téléphone.
Du côté du tribunal de Bar-le-Duc, la machine s’est mise en marche
pour tenter de mettre fin à sa détention arbitraire et ce « crash
judiciaire », comme l’évoque un avocat. Des coups de fil s’échangent.
Entre la présidente du tribunal correctionnelle, Catherine B-M., et la
juge d’instruction de l’époque. Puis, entre cette dernière et le
procureur qui émet finalement un ordre de remise en liberté immédiate.
Le document arrive à la maison d’arrêt à 14h15. Trop tard.
Je ne sais pas ce que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest peut encore raconter sur ma famille et moi-même, ni quels sont les faux criminels que ses complices la pute Céline Verdier et la folledingue Isabelle Johanny du TJ de Brest continuent à signer à notre sujet.
Autrefois, dans les années 1990, elle répandait dans mon entourage professionnel l'idée que mon père aurait été un "truand bien connu du milieu brestois".
En réalité, comme d'habitude, c'était exactement l'inverse, il dérangeait tous les truands de la région.
A compter de 2010, tout en publiant elle-même et faisant publier sur les blogs du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi énormément de choses très détaillées concernant nos vies privées respectives avec toujours des montagnes d'inventions calomnieuses, elle s'est mise à tenir un second discours, l'officiel, où nous étions présentés comme de parfaits inconnus à Brest.
Or, cette femme n'était pas encore née que mon père était déjà une vedette dans sa ville natale où il a toujours eu de très bons amis, comme je l'ai expliqué dans mon article d'hier.
Je ne vais pas en dresser la liste complète, c'est sans intérêt, et je ne les connais de toute façon pas tous moi-même.
Comme il s'agit pour les plus proches et les plus anciens de beaucoup de personnes nées comme lui avant la Seconde Guerre mondiale, depuis quelques années, on les retrouve tous les uns après les autres dans la rubrique nécrologique du journal, et très souvent avec un article élogieux dans Le Télégramme.
Un des derniers en date est celui-ci, un des meilleurs amis de jeunesse de mon père.
Pour lui, l'article retraçant la biographie avait été publié lors du départ en retraite en 1997.
Ce vendredi, à la veille de ses 58
ans, le commissaire divisionnaire Guy Ménez, Brestois de Lambézellec,
patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, va se séparer de son arme de
service, des menottes, du brassard et de la carte de police. Retraite
oblige. Un « grand flic » quitte la PJ après 33 ans dans la police. «
Ce qui va sans doute me surprendre, c'est d'avoir la tête libre de
toutes les affaires en cours ». Finies les astreintes permanentes.
Terminé, le stress du téléphone. La vie qui commence aujourd'hui aura de
nouveaux repères : le golf, le Stade rennais, et le vélo du côté de la
presqu'île de Rhuys, avec dans la tête une montagne de souvenirs.
Futur enseignant avant l'Algérie...
La guerre prive Guy Ménez de son
père pour cinq ans. C'est à Bourg-Blanc, au nord de Brest, dans la ferme
de ses grands-parents qu'il vit ses premières années. Il y a aussi
l'école Saint-Martin, les lycées de l'Harteloire puis de Kérichen,
toujours à Brest. C'est l'époque du virus du football au Stade brestois
avec en 1956, un quart de finale de la coupe Gambardella, perdu sur la
pelouse du Stade rennais face à Rouen. « On avait un très bon gardien,
un avant-centre excellent et d'autres joueurs comme moi. » Le futur
enseignant est en fac de sciences à Rennes en 57, puis à Brest, avant de
passer un an en Algérie. « J'étais démineur, et on a beaucoup déminé
entre le cessez-le-feu et l'indépendance. »
... policier après
L'Algérie l'éloigne de l'enseignement. Il sera
policier. Inspecteur à Caen en 64, il est reçu cinq ans plus tard au
concours de commissaire et sort major de sa promotion devant deux
inconnus, Robert Broussard et Yves Bertrand, aujourd'hui directeur des
renseignements généraux. Premier poste, « la crim », à Rennes de 70 à
79. C'est en 74 la rencontre avec un autre grand flic, Roger le
Taillanter qui dit de lui : « Ménez, c'est non seulement un excellent
policier, mais aussi un meneur d'hommes dont les coups de gueule et le
tempérament volubile de Nord-Finistérien n'ont rien à voir avec le
bavardage inconsidéré. C'est un homme d'une grande loyauté qui connaît
tous ses policiers et qui sait payer de sa personne ». Février 77, à
Saint-Brieuc, un forcené qui séquestre son épouse, tue un policier et en
blesse quatre autres dont le commissaire Ménez. « Côté tir, je ne suis
pas terrible. Je l'ai raté à trois mètres. Lui par contre ne m'a pas
manqué ». La balle touche le foie, l'estomac et les intestins.
FLB, Action Directe
Bretonnant dès l'enfance, Guy Ménez intervient dans
les dossiers du FLB. « Le Taillanter, en prenant la direction du SRPJ,
avait amené avec lui des hommes qui nous ont beaucoup appris en matière
de filature. Toutes les affaires ont été résolues, sauf celles qui ont
bénéficié de lois d'amnistie ». Sous-directeur du SRPJ de Dijon en 79,
il occupe la même fonction au SRPJ de Lyon en janvier 85. « C'était un
peu la totale en matière de grand banditisme avec en prime Action
Directe et l'arrestation de Max Frérot ». Lyon, c'est aussi le souvenir
d'un triple pontage avec un rappel lors d'une rencontre de football en
février 95 entre Cannes et Rennes. « J'ai eu beaucoup de chance. Il y
avait sur place le médecin du Stade rennais, celui de l'équipe de Cannes
et celui du SAMU. Survenu dans l'avion, le même malaise cardiaque
aurait pu être fatal ». Conséquence : la pose d'un stimulateur cardiaque
et l'achat d'un vélo d'appartement « pour les journées trop pluvieuses
».
Enigmes
Quelques autres images : Le professionnalisme des policiers de
la BRI de Lyon qui, en 89, ont pisté deux truands jusqu'à Guipavas. Les
braqueurs étaient arrêtés dès le lendemain. L'un d'eux avait pris une
journée de congé à Ouessant. La disparition restée inexpliquée d'une
pharmacienne de Belle-Ile-en-Mer, le meurtre d'une auto-stoppeuse à
Scaër et celui d'une jeune fille à Gestel. « Dans les énigmes que l'on
n'a pas pu résoudre, il y a le meurtre de Mme Schmitt, tuée de 19 coups
de couteau le 30 janvier 1975 dans le centre de Rennes ».
Une recrue pour le Stade rennais
Confidence du futur ancien policier à
la lumière de cette affaire non résolue : « La qualité première d'un bon
policier, c'est la rigueur, d'abord dans les constatations que l'on ne
peut pas refaire et ensuite dans le raisonnement comme dans le respect
de la procédure ». Il quitte aujourd'hui un service doté d'une équipe
qui, en matière d'identité judiciaire, fait référence au plan national.
La retraite se passera entre Rennes, « une ville qui évolue bien et où
la sécurité des gens est assurée » et Sarzeau, « parce que la presqu'île
mérite de longues découvertes à bicyclette ». Il y aura aussi le Stade
rennais où un poste important attend ce fou de foot.
Christian Tual Patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, le commissaire
divisionnaire Guy Ménez quitte la police après 33 ans de service. (Photo
Pascal Allée)
En principe, à l'âge adulte on double sa taille de deux ans. Le calcul est vite fait, j'aurais dû mesurer 1,68 m, soit très exactement la taille de Marilyn, mais j'ai perdu quelques centimètres en cours de route - c'est le changement de climat quand nous sommes arrivés à Brest : privée du soleil de ma prime enfance, je me suis arrêtée de grandir et n'ai repris ma croissance qu'à l'adolescence, trop tard pour rattraper tous les centimètres perdus; du coup, je fais une tête de moins que ma mère, ce qui est quand même peu commun pour les filles de ma génération.
J'ai donc presque toujours fait beaucoup plus jeune que mon âge réel, et en même temps, mentalement, j'étais bien en avance. Je ne vous dis pas les décalages... Comme j'étais quand même nettement plus en phase avec des filles plus âgées que moi, et que certaines me reconnaissaient bien pour ce que j'étais, j'ai eu des copines qui avaient déjà leur taille adulte quand pour ma part j'en étais encore vraiment très éloignée.
Cela dit, même à 40 ans, j'avais encore un physique d'adolescente, qui est d'ailleurs utilisé par les pervers narcissiques qui me harcèlent en bande organisée pour me faire passer mensongèrement pour une attardée mentale, mais je suis bien tout l'inverse du PN, qui lui est un enfant dans un corps d'adulte.
Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui a publié ce genre de saloperies sur mon compte, avec bien d'autres, toutes plus monstrueuses les unes que les autres, et qui continue encore à en diffuser massivement, n'aime pas les vélos, il en a même fait le symbole de sa haine des "bourgeois" (voir son "enfance du Cyp") - en fait, il jalousait les heureux propriétaires de vélos quand lui n'en avait pas et se plaisait pour cette raison à les saloper quand il pouvait, ce qui lui a valu au moins une fois une correction paternelle mémorable.
Chez nous, il y en a toujours eu.
Dès l'école primaire, mon père avait commencé à se faire de l'argent de poche en travaillant pour un marchand de cycles de Brest - comme quoi lui non plus n'a vraiment rien du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, mais mon QI de "surdouée" n'est pas sorti du néant, mes deux parents en ont eux aussi.
A l'adolescence, il était devenu, entre autres, le pilote d'essai de ce marchand de cycles pour ses motos, et était donc le jeune Brestois aux allures de James Dean que l'on voyait régulièrement faire des tours dans le centre ville, toujours avec une moto neuve, et jamais deux fois la même.
Il avait beaucoup de copains, dont plusieurs cyclistes, et participait lui-même à des courses cyclistes. Bien évidemment, la moto était aussi l'une de ses passions.
Il aurait pu séduire de très nombreuses jeunes filles, mais une seule l'intéressait, celle qui est devenue sa femme, puis ma maman - sa Natalie Wood.
Ma mère ressemble beaucoup à Jackie Kennedy, mais tient aussi de cette actrice. Plus fine que la première, elle est en fait bien plus jolie et je ne le dis pas parce que c'est ma mère mais la réalité.
Le couple de mes parents jeunes, c'est donc un peu celui-là, celui de la Fureur de vivre. Après le mariage, ce sont davantage les Kennedy, car ils sont très sages l'un et l'autre et ont fondé famille.
Là encore, donc, rien à voir avec les Luraghi qui de père en fils vont tirer leur coup à droite et à gauche sans discrimination, comme des chiens, puis se retrouvent coincés avec femmes et enfants, des femmes qu'ils n'aiment pas et des enfants qu'ils n'ont pas voulus, et se mettent à en haïr la terre entière.
Dans les années 1970, quand il commence à déranger très sérieusement la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses amis de l'extrême-gauche, le James Dean des débuts s'est arrondi et sa physionomie se rapproche un peu de celle de Clark Gable sans la moustache - enfin bon, il a toujours les yeux bleus et désormais des joues pleines avec pommettes, comme l'acteur que Marilyn Monroe assimilait à son père, mais n'a toujours rien ni d'Yves Montand ni d'Arthur Miller ni d'aucun autre de ses maris - marrant, quand même, non ?
Il est incorruptible et ne s'intéresse toujours pas à d'autres femmes que ma mère qui elle est sollicitée pour jouer les faire-valoir de socialistes locaux, mais le rôle de pot de fleurs ne l'intéresse pas.
J'ignore si la folledingue Josette Brenterch a tenté de séduire mon père pour le corrompre - si c'est le cas, je me demande un peu comment elle a pu s'imaginer qu'elle pourrait rivaliser avec ma mère, elle que même ses amis au couteau entre les dents ont toujours regretté d'avoir mis en tête d'affiche pour les élections législatives de 2002, sa tronche faisant fuir l'électeur bien plus sûrement que celle de Nathalie Ménigon, mais après tout, elle est bien folle à lier et avec elle tout est possible. En outre, il me paraît assez vraisemblable qu'elle ait tenté de le faire séduire par certaines de ses copines, comme elle en a l'habitude pour "contrôler" les messieurs susceptibles de la déranger, mais dans tous les cas, elle s'est forcément pris un râteau.
Aussi, l'incontrôlable incorruptible a dès lors commencé à recevoir des lettres anonymes contenant des photographies de ses enfants prises sur leurs lieux de vacances et assorties de menaces de mort et de propos dans le genre : nous savons toujours où les trouver.
Car mon papa n'est toujours pas une poule mouillée.
Depuis les années 1950, celui dont l'un des modèles a été entraîneur de Marcel Cerdan (un de ses oncles) et qui, enfant, a eu pour terrain de jeux le champ de ruines de l'après-guerre à Brest, a fait l'Armée. Or, à peine arrivé dans la Marine, il a exigé et obtenu d'avoir une carafe d'eau à table, ce qui ne s'était encore jamais vu, l'unique boisson qui jusque-là avait toujours été servie aux marins étant du vin rouge. Il s'était simplement levé, était allé demander, et en quelques mots, avait soudainement mis fin à une tradition millénaire dans la Marine française. Voilà un fait historique qui doit pouvoir se vérifier : dans les années 1950, un genre de James Dean venu de Brest a brutalement mis fin à cette tradition millénaire qui consistait à ne servir que du vin rouge aux marins dans la Marine française. Et il ne s'est pas arrêté là, il a continué à stupéfier.
A l'inverse des alcooliques de la LCR de Brest ou de la bande de malfrats du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, il n'a donc jamais été "tireur de litres", mais tireur d'élite, par contre, oui - avec 16/10 aux deux yeux et toutes ses facultés mentales, sans aucun problème.
Voilà, voilà. Le vrai dur marche à l'eau plate et ne trompe pas sa femme. Celui-là était de plus aidé par ses sens hyper-développés de "surdoué" - moi aussi, d'ailleurs, je l'ai été : les miens m'ont permis d'échapper à de multiples tentatives d'assassinat, notamment dans les années 1990.
De retour à Brest dans les années 1970, il était très vite devenu l'un des premiers écologistes de cette ville et menaçait ou dérangeait aussi tous les truands et mafieux locaux.
Très populaire auprès des honnêtes gens, il avait toujours beaucoup d'amis et a eu d'excellentes relations avec les magistrats brestois des années 1970 et 1980.
Cela a changé du tout au tout au début des années 1990 sans aucune raison apparente, après l'arrivée au TGI de Brest du dingue Raymond André qui nous a toujours haïs autant que sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest, pour des raisons très probablement similaires.
Même s'il n'a jamais été facile d'être la fille d'une forte personnalité - tous ceux qui le détestent et n'osent pas l'attaquer de front vont volontiers se venger sur l'élément a priori le plus faible de son entourage, c'est-à-dire le féminin, la fille - il me paraît évident que je serais morte assassinée depuis très longtemps si je n'avais pas bénéficié de la protection de mes parents.
C'est quand même vachement plus cool que d'être parent d'un Luraghi encoprésique qui en plus d'empuer tout le monde prend son pied à recomposer à sa manière tous les vélos esseulés qu'il peut trouver...
Le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi m'affuble du nom de Tique depuis 2009 au moins...
Comme il me qualifie aussi de "déchet humain" depuis aussi longtemps, je lui fais savoir au passage que je ne suis toujours pas à la décharge et que mes promesses du 12 septembre dernier seraient déjà tenues sans quelques contre-temps ces derniers jours.
Par ailleurs, j'ai réfléchi aux conditions de ma naissance.
Certains ont peut-être déjà remarqué que je suis arrivée à peu de choses près pour l'anniversaire d'Yves Montand. En fait, j'étais bien prévue pour le 13 octobre, soit pile poil le jour de son anniversaire, mais j'ai eu un peu de retard - que voulez-vous, c'est comme ça, on ne se refait pas... - cela dit, il me fallait peut-être aussi respecter la règle Shanti Devi...
Je suis donc arrivée pour son anniversaire... non loin de Marseille, d'où il venait et où Simone Signoret avait aussi une partie de ses origines.
Mais ce n'est pas tout : ma mère ressemble beaucoup à Jackie Kennedy, en plus fine, et mon père, Breton de type irlandais, pourrait très bien passer pour un Kennedy, quoiqu'il se rapproche encore plus de... Casque d'Or !
La fille de mes parents apparaît donc comme un genre de mélange des deux Françaises, Jacqueline Bouvier et Simone Signoret - qui tout comme Marilyn Monroe portait le nom de sa mère et a de plus vécu en Bretagne dans sa jeunesse.
Marrant, non ?
Notons encore que la mère de Norma Jeane lui avait donné pour noms ceux de ses deux maris successifs, Jack Baker (qui est presque Jacques Becker, réalisateur de Casque d'or) et Martin Edward Mortenson, mais le nom de Baker n'apparaît sur son acte de naissance que dans la case "profession", soit le boulanger.
J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne trouve aucun Baker ni même Becker dans ma petite vie. En revanche, un Boulanger, oui. Et je pense beaucoup à lui en ce moment...
En cadeau : voici mon profil à moi, le vrai de vrai - je suis hybride...
Publié le 13/09/2022 10:29 Mis à jour le 13/09/2022 20:09
Temps de lecture : 2 min.
Les cinq gardes à vue, dont celle du maire de Saint-Etienne Gaël
Perdriau, ordonnées mardi 13 septembre au matin dans le cadre de
l’information judiciaire sur un chantage à la sextape envers l’ancien
premier adjoint Gilles Artigues, sont désormais levées, a appris
franceinfo de source proche de l’enquête.
En plus du maire de Saint-Etienne, son directeur de cabinet, Pierre
Gauttieri, sa directrice de cabinet adjointe Claire Vocanson, ainsi que
les deux personnes soupçonnées d’avoir co-organisé le complot Gilles
Rossary-Lenglet et Samy Kéfi-Jérôme avaient été placées en garde à vue
ce mardi matin.
« Ces auditions avaient pour objet de recueillir les premières
déclarations des principaux protagonistes de cette affaire et notamment
celles de ceux qui s’étaient exprimés dans les médias au cours des
dernières semaines et en particulier postérieurement aux perquisitions
réalisées le 5 septembre 2022″, explique le parquet.
Ils sont soupçonnés d’être impliqués, à différents niveaux, dans un
chantage à la sextape qui a duré des années à l’encontre de Gilles
Artigues, l’ancien premier adjoint du maire de Saint-Etienne. L’affaire a
été révélée par Mediapart le 26 août dernier.
Gaël Perdriau a toujours nié
Gilles Rossary-Lenglet a affirmé à Mediapart avoir organisé, avec son
ex-compagnon Samy Kéfi-Jérôme, un rendez-vous à Gilles Artigues avec un
escort boy pour le piéger. La scène a été filmée et, selon lui, la
vidéo a permis à l’équipe municipale de Gaël Perdriau et à son directeur
de cabinet de faire pression sur Gilles Artigues pour le dissuader
d’une éventuelle dissidence. Gilles Rossary-Lenglet assure avoir touché
50 000 euros pour l’opération, par la mairie de Saint-Etienne.
Une information judiciaire pour « atteinte à l’intimité de la vie
privée, chantage aggravé, soustraction de bien public par une personne
chargée d’une fonction publique, abus de confiance et recel de ces
infractions ». Des perquisitions ont eu lieu à la mairie de
Saint-Etienne le 5 septembre.
Procédure d’exclusion des Républicains
En raison de cette affaire, Gaël Perdriau va être exclu du parti Les
Républicains, la procédure d’exclusion est en cours, a indiqué le
secrétaire général LR Aurélien Pradié ce mardi à franceinfo.
« S’il revient désormais à la justice, au vu des dernières
révélations de ce lundi, de se prononcer sur la culpabilité et le degré
d’implication de M. Perdriau, Les Républicains ne peuvent que condamner
les méthodes ignobles utilisées par le maire de Saint-Etienne à
l’encontre d’un rival politique. Ces méthodes sont indignes d’un élu de
la République et de tels actes sont totalement contraires aux valeurs
portées et défendues par Les Républicains au sein du débat public », explique le parti dans un communiqué ce mardi.
Les agissements mafieux de Gaël Perdriau sont intolérables pour notre famille politique comme pour notre vie publique.
Avec @ChJacob77,
nous l’avions déjà démis de ses fonctions nationales. Il ne
s’acquittait plus de ses cotisations d’élus. Il doit être et sera exclu.
Dehors !
Actuellement, les Luraghi attendent avec impatience que je leur donne
la signification du prénom du quatrième membre de leur famille, la
fille, Shanti Devi. Qu’ils ne s’inquiètent pas, cela va venir, c’est
tout vu depuis longtemps, c’est vraiment très simple, du moins pour
l’essentiel, car avant de le publier, j’ai quand même fait une petite
recherche Google sur ce prénom, laquelle m’a ramené l’histoire de
l’unique cas de réincarnation quasi attesté, celui, très documenté,
d’une Indienne née le 11 décembre 1926 à Delhi et qui se rappelait très
bien dans ses moindres détails toute sa vie antérieure, celle d’une
autre Indienne décédée le 4 octobre 1925 à Mathura, à environ 145 km de
Delhi, dix jours après avoir mis au monde un fils.
Je ne suis pas spécialement experte en hindouisme mais en sais quand
même quelques petites choses, un peu comme tout le monde, ou peut-être
un peu plus que la moyenne, vu que je me suis intéressée très tôt à
toutes les religions du monde, mais pas à celle-là plus qu’à une autre
et je n’avais de toute façon jamais pensé à approfondir cette question
de la réincarnation à partir du cas très concret de Shanti Devi.
Cette fois, je m’y mets. Premier constat : la réincarnation supposée
de Lugdi Devi en Shanti Devi s’est produite très exactement 14 mois et 7
jours après son décès, ce qui correspond approximativement à la durée
de la période la plus douloureuse après la perte d’un être cher.
Imaginons donc que ce délai de 14 mois et 7 jours avant réincarnation
soit très régulier.
Pour ma part, je suis censée avoir le karma d’une personne qui aurait
connu une très grande célébrité dans sa vie antérieure et serait
obligée d’en payer tous les excès dans sa nouvelle incarnation. Ce qui
est sûr, c’est que je paie, effectivement, je n’arrête pas de payer,
très cher et depuis très longtemps, sans trop savoir quoi exactement,
d’ailleurs, sinon, pour l’essentiel, un QI jugé beaucoup trop important
par des tas de gens qui me le font donc payer extrêmement cher,
notamment avec une interdiction absolue et définitive de toute forme de
vie qui m’est tombée dessus assez vite après mon entrée dans l’âge
adulte. Je ne serais donc même pas revenue à la vie pour vivre, puisque
cela m’est strictement interdit par la criminelle Josette Brenterch du
NPA de Brest et tous ses complices, mais simplement pour voir, car je ne
peux bien évidemment pas me contenter de payer.
Voyons, donc. Voyons, voyons.
Si j’ai été si célèbre dans ma précédente vie, je dois bien pouvoir
la retrouver assez facilement, elle est forcément connue, et même très
connue du public.
Il me suffit de la rechercher parmi celles de célébrités enterrées ou
incinérées (moment où l’âme est libérée du corps) 14 mois et 7 jours
avant ma naissance.
Je prends ma règle à calcul… tac tac tac… pof : 8 août 1962.
Avec cette date, je poursuis mes recherches de célébrités qui
puissent convenir… et en trouve bien une et une seule : Marilyn Monroe !
Alors là, je suis morte de rire. Pas Mortenson ni morte en scène mais
morte de rire, parce que c’est vraiment trop rigolo : au-delà de
différences évidentes, il existe effectivement de très nombreuses
similitudes et correspondances entre sa vie, sa personnalité et les
miennes.
Et même, on peut dire qu’à plusieurs reprises le Hasard s’est plu à
me rappeler son existence d’une manière très appuyée, par exemple avec
le prénom de Marilyne et les deux noms de Mortenson et Monroe.
Et pourquoi donc le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi
s’est-il accroché à ma personne comme il l’a fait à compter de 2008 ?
Avait-il pour mission de me faire ouvrir les yeux sur des choses que
j’avais en fait sous le nez depuis très longtemps sans y prêter grande
attention, lui le PN en recherche de célébrité ayant décidé de se
nourrir de mes qualités ?
Commençons par le début – puisqu’il le fait lui-même pour sa vie de
taré de PN depuis qu’il la raconte sur le net, cela permettra de plus de
faire quelques comparaisons des plus intéressantes.
J’ai donc été un bébé toujours de bonne humeur, très gai et drôle,
qui amusait beaucoup ses parents et ne leur causait aucun souci. Précoce
pour tout, j’ai marché à neuf mois mais dansais déjà avant. En effet,
dès qu’on me mettait un peu de musique, je dansais, par exemple en me
tenant aux barreaux de mon parc d’enfant. Sur la plupart de mes photos
de bébé, on me voit arborer un très grand sourire ou rire aux éclats, à
peu près comme Marilyn Monroe dans toutes ses photos les plus connues.
Rien à voir avec le taré de PN qui, lui, faisait déjà des « crises
nerveuses » assez inquiétantes pour que ses parents l’amènent chez le
médecin, et se caractérisera jusqu’à un âge très avancé par une
encoprésie sans autre cause que psychologique ou psychiatrique.
Le médecin qui me suivait disait déjà que j’étais très intelligente,
les autres ont toujours renchéri, et tous mes enseignants depuis la
maternelle de même. Les psychologues scolaires aussi, tests à l’appui,
comme je l’ai déjà dit ailleurs, par exemple ici :
Rappelons donc à ce sujet que Marilyn Monroe elle-même est bien connue pour avoir eu un QI de 168, ce qui est très élevé.
En revanche, nos conditions de vie respectives ne se ressemblent pas.
Je suis née dans une famille normale, avec un père et une mère qui
m’ont élevée eux-mêmes, ce qui lui a cruellement manqué, et je
profiterai aussi de l’ouverture récente des écoles d’ingénieurs à la
gent féminine pour suivre ce type d’études après l’obtention du
baccalauréat ad hoc. Malgré tout, je suis toujours en bord de mer.
Les acquis des vies antérieures sont censés rester. Ouais, pourquoi
pas. Musique, chant, danse, comédie ont bien fait partie de mes plaisirs
durant cette nouvelle vie, tout comme les joies de la plage. Mais ce ne
sont que des loisirs, des moments de détente. Je travaille sur tout
autre chose et ne dévie pas de ma route. La blonde peroxydée, c’est bien
fini, j’ai toujours gardé ma couleur naturelle, sauf pour quelques
amusements théâtreux avec des amis comédiens qui d’ailleurs me
trouvaient tellement « géniale » qu’ils auraient bien voulu que j’arrête
de travailler pour ne plus me consacrer comme eux qu’à la comédie –
mais non, vous dis-je, on se marre bien, c’est cool, oui, mais j’ai
vraiment autre chose à faire, maintenant…
Mes choix professionnels sont donc assez différents de ceux de Marilyn Monroe.
Mais pour finir, je me retrouve exactement dans la même merde, avec
la même image de merde, qui me correspond encore moins qu’à elle… Tout y
est, peut-être pas tout à fait dans le même ordre, mais c’est bien ça :
mafia, syndicat de pourris, affaires d’Etat, patrons marchands de
viande, écoutes illégales, assassinats, etc…
Et ce psychiatre…
Je rappelle ici que le corps médical et les autorités judiciaires me
savent depuis très longtemps physiquement inapte à tolérer le moindre
traitement psychiatrique, outre que de toute façon je n’en ai toujours
aucun besoin.
Cependant, le malade mental et néanmoins criminel Pascal Edouard
Cyprien Luraghi ainsi que tous ses complices tentent toujours d’obtenir
mon internement, ou plutôt mon assassinat, en psychiatrie…
Si je m’en réfère à ma vie d’aujourd’hui, les similitudes ou
répétitions de nos vies respectives induisent donc que le psychiatre de
Marilyn Monroe l’a assassinée sur commande.
Quant à l’ancien juge Raymond André du TGI de Brest, décédé en
février 2019, encore un taré qui lorsqu’il n’était pas au tribunal
passait tout son temps avec Marilyn Monroe qui l’obsédait autant que
moi-même très probablement depuis le début des années 1980 (nous
pouvions nous croiser assez souvent sans que je ne le connaisse et ne le
remarque, mais lui devait très bien savoir qui j’étais), en lui
appliquant la règle Shanti Devi, je lui trouve comme possible précédente
vie celle de Maurice Gamelin, responsable de la débâcle en l’an 40
(doit-on en rire ou en pleurer ?) :
« Gamelin » redirige ici. Pour les autres significations, voir Gamelin (homonymie).
Certaines informations figurant dans cet article ou cette
section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les
sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (mai 2015).
Maurice Gamelin est né le 20septembre1872 à Paris 7e où il vécut son enfance au no 262 du boulevard Saint-Germain, en face du ministère de la Guerre. Son père Zéphyrin, contrôleur général des Armées, s’était distingué au service de Napoléon III et fut blessé à la bataille de Solférino en 1859. Sa famille maternelle – les Uhrich – est de souche alsacienne.
Très jeune, il manifeste un intérêt pour les questions militaires mais,
comme on lui reconnaît également un certain talent pour les arts, ses
parents préfèrent d’abord l’encourager dans cette voie. Il fréquente le collège Stanislas de la rue du Montparnasse, puis, brillant élève désormais déterminé à s’engager dans une carrière militaire, il intègre Saint-Cyr le 31octobre18912 et en sort major de promotion en 1893.
Début de carrière militaire
C’est en Afrique du Nord qu’il commence sa carrière d’officier, d’abord au 3e régiment de tirailleurs algériens,
puis à la brigade topographique de Tunisie, où il peut mettre à profit
ses dons pour le dessin et l’observation. Revenu en métropole en 1897,
il prépare le concours d’entrée à l’École supérieure de guerre.
Huitième au concours d’entrée, il en sort deuxième. Esprit fin,
cultivé, travailleur et doué pour les études de tactique militaire, il
se fait remarquer par le futur général Lanrezac, alors commandant en second de l’école. Il poursuit ensuite comme stagiaire à l’état-major du 15e corps
une carrière qui s’annonce d’ores et déjà brillante. Passé en 1904 du
service d’état-major à la troupe (en tant que commandant de compagnie au 15e bataillon de chasseurs), il se montre toujours aussi efficace et fait l’admiration de ses supérieurs. En 1906, il publie son Étude philosophique sur l’art de la Guerre, qui le place d’emblée parmi les meilleurs penseurs militaires de son temps.
L’année 1906 marque le tournant de la vie de Gamelin. Cette année-là, en effet, il est nommé officier d’ordonnance du général Joffre qui commande alors la 6e division d’infanterie. Cette nomination doit beaucoup à l’entremise du lieutenant-colonel Foch,
qui était alors professeur à l’École de guerre et qui avait eu
l’occasion d’apprécier les hautes qualités de son ancien élève. Dès
lors, la carrière du jeune capitaine breveté se confond avec celle de
Joffre. En 1908, il le suit à l’état-major du 2e corps d’armée, puis en 1910 au Conseil supérieur de la guerre. Il est nommé chef de bataillon en 1911 et doit se séparer provisoirement de son chef pour prendre le commandement du 11e bataillon de chasseurs, à Annecy. Mais cette séparation est de courte durée puisque, le 23 mars 1914, Joffre le rappelle à son service à l’État-Major général.
Gamelin est toujours le collaborateur dévoué de Joffre lorsque commence la Première Guerre mondiale. À ce poste, il fait preuve d’un zèle et d’une efficacité de premier ordre, surtout lors de la bataille de la Marne
où il rédigea les instructions qui allaient conduire à la victoire.
C’est également à cette époque qu’il se rend compte de l’imbrication
étroite du politique et du militaire pour la conduite des opérations. Le
1ernovembre 1914, il est nommé lieutenant-colonel et quitte le Grand Quartier général (G.Q.G.) pour prendre le commandement de la 2e demi-brigade de chasseurs à pied. Avec elle, il combat en Alsace (sur le Linge notamment) puis dans la Somme.
Nommé colonel en avril 1916,
il poursuit son ascension et fait sans cesse l’admiration de ses
supérieurs : au feu, comme dans un bureau d’état-major, Gamelin semble
décidément un officier de très grande envergure. Le 8 décembre 1916, il est nommé général de brigade à titre temporaire : il ne sera resté colonel que huit mois. Après un bref retour au G.Q.G., il devient chef d’état-major du groupe d’armées de réserve du général Joseph Alfred Micheler. Le 11 mai 1917, il reçoit son dernier commandement de la guerre, celui de la 9e division d’infanterie, dont il garde la tête jusqu’à l’armistice.
Soucieux d’économiser la vie de ses hommes, il n’en témoigne pas moins
d’une grande habileté tactique, comme en attestent ses combats dans la
région de Noyon, durant le printemps 1918.
De 1919 à 1924, le général Gamelin dirige la mission militaire française au Brésil. Puis il est nommé commandant des troupes françaises au Levant (1924-1929). Il doit faire face à une révolte dans le djebel el-Druze et dégage la ville de Soueïda qui était assiégée depuis des semaines3. À ce poste, il achève la conquête du territoire. Rentré en France, il prend le commandement de la 20e région militaire à Nancy, un des plus beaux commandements métropolitains3. Quand le général Weygand, qui fait peur aux parlementaires de gauche, est nommé vice-président du Conseil supérieur de la guerre, Gamelin, dont la réputation de « républicain » est bien établie, est nommé à ses côtés3.
Soutenu tout au long de sa carrière par Édouard Daladier, il succède en 1931
au général Weygand au poste de chef d’État-Major général. C’est à cette
époque, selon Max Schiavon, que ses défauts, dissimulés jusque là,
commencent à apparaître : bien qu’il dispose de grandes capacités
intellectuelles, il manque de fermeté et d’esprit de décision3. Il est chargé de la direction du Grand Quartier général des forces terrestres françaises. À partir de 1935, il cumule cette fonction avec celle d’inspecteur général de l’Armée. Avant lui, seul Joffre avait eu autant de pouvoir.
Quand Hitler fait pénétrer la Wehrmacht en Rhénanie
le 7 mars 1936, le gouvernement français donne des instructions pour
une mobilisation partielle en vue d’une action militaire. Gamelin le
dissuade d’intervenir.
Alors que ses services de renseignement surévaluent les moyens de la Luftwaffe,
il a lui-même depuis des semaines délibérément exagéré la puissance des
forces terrestres allemandes pour tenter d’obtenir des crédits
supplémentaires. Il annonce devoir faire face à 22 divisions, qui
pourraient devenir 120 dans la guerre d’usure qu’il prévoit. Il
n’envisage donc pas d’action sans mobilisation générale, ce que le
gouvernement ne peut ordonner, l’opinion publique étant encore
pacifiste. On apprendra plus tard qu’Hitler ne disposait que de 7
divisions opérationnelles dans un pays qui n’avait rétabli la
conscription qu’un an plus tôt.
Il devient ensuite le premier titulaire du poste de chef d’État-Major de la Défense nationale, avec une mission de coordination entre les trois armées (terre, air, mer), à la suite du décret du 21 janvier 1938.
Gamelin joue ainsi un rôle déterminant dans la préparation de la
France au conflit à venir. Il imprègne de ses conceptions — aussi floues
ou obsolètes soient-elles — l’armement, l’organisation et
l’entraînement de l’Armée.
Chevalier de la Légion d’honneur depuis 1913, il est nommé grand-croix de l’ordre le 8 juillet 19324.
Seconde Guerre mondiale
La défaite
Maurice Gamelin, généralissime des Forces armées françaises. Photographie d’Henri Manuel, vers 1940.
Le généralissime des Forces armées françaises au cours de la Seconde Guerre mondiale était un des généraux les plus intellectuels de son époque. Il était respecté, même en Allemagne, pour son intelligence et sa subtilité. Malgré cette finesse et ses brillants états de service pendant la Première Guerre mondiale, son commandement des armées françaises jusqu’à la bataille de France en mai 1940 fut un désastre.
Gamelin soutint un plan stratégique défensif consistant à attendre
l’attaque allemande, en conservant un front continu de la Suisse à la
mer du Nord, derrière la ligne Maginot le long de la frontière allemande, puis avec des divisions de second ordre derrière l’obstacle naturel des Ardennes,
enfin grâce à des troupes mobiles jusqu’à la mer. Anticipant
l’agression de la Belgique et des Pays-Bas, il mit au point une manœuvre
consistant à avancer en Belgique jusqu’à la Dyle pour à la fois raccourcir la ligne de front et rallier les troupes belges. Il imposa la « variante Breda », consistant à placer à l’extrême nord du front la 7e armée du général Giraud, pour « tendre la main aux Hollandais ». [réf. souhaitée]
Le plan Dyle-Breda qui consiste à utiliser la seule armée placée en
réserve pour se porter jusqu’en Hollande est adopté en dépit du fait que
la quasi-totalité de ses grands subordonnés le désapprouvent3.
Cette manœuvre fut exécutée dès le début de la campagne, déplaçant les
meilleures unités françaises et leur soutien aérien très loin du lieu de
l’attaque véritable des Allemands.
Après la percée de Sedan, le président du Conseil Paul Reynaud
remplaça Gamelin, comme il avait déjà voulu le faire à la veille de
l’offensive allemande. Le 18 mai, alors que les armées françaises et
britanniques cèdent sur tous les fronts, il obtient du président Lebrun
le limogeage du généralissime Maurice Gamelin, vaincu par son manque de détermination. Il le remplace par le général Maxime Weygand (73 ans), qui s’est acquis un certain prestige en qualité de second du maréchal Foch à la fin de la précédente guerre.
Au rang des nombreuses erreurs de Gamelin, on peut citer :
une faible capacité à mener les hommes ainsi qu’à les organiser, et
un manque de charisme général. Ses subordonnés, dit-on, l’avaient
surnommé « Baudelaire », car on disait que toute sa doctrine se résumait dans le vers : « Je hais le mouvement qui déplace les lignes » ;
des conceptions obsolètes de l’emploi de l’aviation, des chars, des
éléments motorisés, de l’artillerie, des fortifications. Il ne tint
aucun compte des développements modernes et ne tira guère
d’enseignements de la rapidité de la campagne de Pologne,
restant attaché à l’expérience du conflit de 1914-1918, et arguant que
« la Pologne n’est pas la France ». S’il adhérait à cette doctrine
conservatrice, force est d’observer que le gouvernement et la plupart
des officiers de l’époque y souscrivaient également ;
la mauvaise organisation du plus haut niveau de l’armée, se
caractérisant par une dilution des responsabilités sur un front
crucial ; en Belgique, on ne sut trop qui commandait la coalition
interalliée : était-ce le général Billotte, chef du 1er groupe d’armées, le général Georges, commandant du front Nord-Est, ou le généralissime lui-même ? L’envoi d’un officier de liaison auprès du roi des Belges Léopold III, le 10 mai, ne pouvait être que trop tardif pour permettre une coordination efficace entre Belges et Alliés. Cependant, dans Servir,
ses mémoires parus en 1946, Gamelin souligne qu’il avait voulu empêcher
un déroulement fatal aux événements de la campagne de 1940 en
entretenant des rapports secrets avec le roi Léopold III, commandant en
chef de l’armée belge, ce qui lui avait révélé le plan allemand
d’offensive par les Ardennes connu des services belges de
contre-espionnage ; [réf. souhaitée]
un commandement privilégiant les contacts avec les hommes politiques parisiens — depuis son quartier général de Vincennes
— plutôt que la proximité du front. Ce point était encore exacerbé par
la réticence de Gamelin à employer la radio pour transmettre ses
directives, préférant le téléphone filaire ou les coursiers. Le
processus de décision français était ainsi plus lent que celui des
Allemands. En ce qui concerne le choix de rester à Vincennes, il
s’explique par la loi de 1938 sur la direction de la guerre. La
responsabilité de la direction de la guerre incombe au gouvernement.
C’est écrit en toutes lettres et c’est cette loi qui s’applique dès le 2
septembre 1939 ; [réf. souhaitée]
une vision du théâtre d’opérations qui lui fit regarder le secteur des Ardennes comme impénétrable (malgré les avertissements qu’il a reconnu avoir reçus de Belgique), au grand dam du général Corap, commandant la 9e armée française
dans ce secteur, qui ne cessa de signaler en vain l’insuffisance en
hommes et en matériel sur ce front et sa perméabilité de fait ; de même
le maintien de forces importantes derrière la ligne Maginot excessivement gourmande en personnel alors que celle-ci aurait dû permettre une grande économie de troupes.
Dans ses mémoires, Gamelin s’efforce de se justifier, soulignant par
exemple qu’il préparait une contre-attaque le jour même de son
remplacement par Weygand.
De fait, Paul Reynaud
avait également des raisons politiques pour le remplacer. La raison
essentielle pour laquelle il tenait à le remplacer c’est que Gamelin
était soutenu par Édouard Daladier.
Or une sourde hostilité opposait Daladier à Reynaud. Cet antagonisme
entre ces deux personnages est caractéristique de la fin de la IIIe République. Daladier fut conservé dans le cabinet Reynaud parce que sans lui les Radicaux
n’auraient pas soutenu le gouvernement. Même avec l’appui du
gouvernement, Reynaud n’avait été investi qu’à une seule voix de
majorité ; il aurait aimé prendre le portefeuille de la Guerre et de la
Défense nationale, mais Daladier tenait à le conserver et c’était le
prix de sa participation.
Pendant sa captivité en Allemagne il se réconcilia avec Reynaud, qui avoua avoir été abusé par Pétain et Weygand[réf. souhaitée].
Il faut noter que, lors des tractations politiques Daladier-Reynaud,
Pétain était ambassadeur de France en Espagne, y restant jusqu’à ce
qu’il soit rappelé à Paris par Reynaud qui en avait besoin comme
caution, alors que Weygand était au Levant. Mais ce dernier sera rappelé
le 17 mai pour remplacer Gamelin, tandis que Reynaud fera entrer Pétain
au gouvernement comme vice-président du Conseil.
Dès le début de son gouvernement,
le 22 mars, Reynaud était entouré de « bellicistes » et de
« pacifistes », et dans son entourage très proche les « pacifistes »
avaient une place prépondérante, notamment sa maitresse la comtesse Hélène de Portes.
Quant au général de Gaulle, Reynaud aurait voulu l’avoir à son
cabinet dès le 22 mars, mais Daladier s’y opposa ; il ne sera
sous-secrétaire d’État à la Guerre qu’au remaniement de mai-juin 40,
lorsque Daladier aura quitté le gouvernement.
Procès et emprisonnement
Après la défaite, Gamelin est arrêté le 6 septembre 1940 par le nouveau régime de Vichy, puis inculpé au procès de Riom qui s’ouvre en février 1942, aux côtés de Léon Blum, Édouard Daladier et Paul Reynaud.
L’accusation considère que les accusés portent la responsabilité de la
défaite. Gamelin garde le silence dignement en présence de ses
accusateurs, et refuse de se défendre6. Il en va autrement de ses co-inculpés qui mettent en cause le haut commandement6.
Devant les difficultés rencontrées par l’accusation, le procès est
prématurément ajourné le 14 avril 1942 après 24 audiences pour un
« supplément d’information ».
En l’attente de la reprise du procès, qui n’aura jamais lieu, les prisonniers, dont Gamelin, Léon Blum et Édouard Daladier, sont maintenus en détention au fort du Portalet dans les Pyrénées.
De retour en France, Gamelin choisit de se poser en victime, bien
qu’on ne lui demandât que peu de comptes. Il sera interrogé, comme
Weygand et de nombreux généraux, par la Commission parlementaire chargée d’enquêter sur les évènements survenus en France de 1933 à 19457,
qui cherchait à déterminer les responsabilités dans la débâcle de 1940
et ce qui en a suivi. Il publia ses mémoires, sous le titre Servir. Les Armées Françaises de 1940, en 1946 chez Plon, mémoires consacrés essentiellement à justifier sa conduite de la guerre durant la campagne de France en 1939-1940.
Étude philosophique sur l’art de la guerre, Chapelot, Paris, 1906. 107 p.
Trois étapes de l’avant-guerre, Les Œuvres libres, Paris, no 13, 1921.
Instruction sur l’organisation et le fonctionnement de l’aviation sanitaire en temps de guerre, Imprimerie nationale, 1932, 9 p.
Servir, vol. 1, Les Armées Françaises de 1940, Plon, Paris, 1946, 380 p.
Servir, vol. 2, Le Prologue du drame, 1930-août 1939, Plon, Paris, 1946, 479 p.
Servir, vol. 3, La guerre, septembre 1939-19 mai 1940, Plon, Paris, 1946, 537 p.
Manœuvre et victoire de la Marne, Bernard Grasset, 1954.
À propos de sa maladie
Selon certains historiens (mais pas la majorité), Gamelin souffrait de syphilis9.
Parmi cette minorité, un certain nombre prétendent que cette maladie
aurait eu des répercussions délétères sur sa lucidité (ce qui semblerait
bien surprenant pour un homme qui vécut jusqu’à 85 ans avec toute sa
lucidité et qui a écrit ses mémoires lui-même10).
Le journaliste Gérard Chauvy11 traite explicitement du cas du général Gamelin et emploie le terme de neurosyphilis dont l’origine remonterait avant 1930. Il cite « l’impaludation, appelée encore malariathérapie ».
Il parle d’une « terrible maladie », qui expliquerait une carence
intellectuelle. Il parle également des « effets d’une artériosclérose
généralisée ». En 1958, il meurt d’une paralysie générale, « phase
finale de la neurosyphilis »12.
Les affirmations de Chauvy s’appuient, en particulier, sur deux documents dont un du Service historique de la Défense13 et l’autre traite de « Ces malades qui nous gouvernent »14. Son biographe Max Schiavon qualifie l’hypothèse selon laquelle Gamelin aurait souffert de syphilis de « légende tenace »3.
Lors du décès de Gamelin ,le gouvernement Félix Gaillard
était en pleine crise politique, venant de se voir refuser la confiance
par la Chambre des députés trois jours plus tôt, le 15 avril, et il
n’assurait donc plus que les affaires courantes en attente de la
nomination d’un nouveau gouvernement.
Références
Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 7/1209/1872 ; avec mention marginale du décès. Autre mention : mariage en 1927 avec Eugénie Marchand.
Le Pays de France, 8 août 1918, p. 3.
Max Schiavon, Gamelin : La tragédie de l’ambition, Perrin, 2021
Jean Lopez, « La Seconde Guerre mondiale : 1940 : la France au fond du Gouffre », Science et vie Junior : Dossier Hors Série 38, octobre 2018, p. 34-40
« L’ŒUVRE DE LA COMMISSION PARLEMENTAIRE CHARGÉE D’ENQUÊTER SUR LES ÉVÉNEMENTS SURVENUS EN FRANCE DE 1933 A 1945 », Revue d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, no 3, juin 1951, p. 94-96 (lire en ligne [archive], consulté le 19 mai 2020)
« Le général Gamelin », in Le Pays de France, no 199, 8 août 1918, p. 3.
Jean Louis Paul Marie Petibon, La 9e Division en 1918. Étude tactique. Préface et annotations du général Gamelin, Paris, 1931, 181 p.
(en) Oscar Ray (pseudonyme de Sándor Forbát), General Gamelin, Pilot Press, Coll. « How They Did it » Life Stories no 18, Londres, 1940, 91 p.
Pertinax (pseudonyme d’André Géraud), Les fossoyeurs : défaite militaire de la France : armistice, contre-révolution. 1, Gamelin. Daladier. Paul Reynaud, Éd. de la Maison française, New York, 1943, 376 p.
James de Coquet, Le procès de Riom, A. Fayard, Paris, 1945, 296 p.
Capitaine Bodinier, « Gamelin, les fortifications et les chars à travers les rapports de l’E.M.A. (1935-1939) », in Revue historique des armées (Paris), 1979, no 4, p. 124-144.
(en) Nicole Jordan, « Maurice Gamelin, Italy and the Eastern Alliances », in Journal of Strategic Studies, 14/4, décembre 1991, p. 428-441.