Rappelons pour commencer que cet attentat clôt la série entamée le 13 juin 2016 avec l’assassinat de deux policiers à Magnanville, celui-ci étant de mon point de vue à rapprocher des fréquentations ou anciennes fonctions de Jean-Baptiste Salvaing dans l’Hérault, comme je l’avais dit dès le début et l’ai répété plusieurs fois par la suite, toute cette série d’attentats étant par ailleurs directement liée à la procédure engagée à mon encontre à Paris par le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même.
Je rappelle encore que ce dernier a quasiment toujours parlé de déposer des plaintes contre moi ou de me dénoncer pour des faits imaginaires à diverses autorités en même temps qu’il m’attaquait de manière ahurissante ou me harcelait sur la toile au moyen d’éléments de ma vie privée auxquels il avait accès par piratages informatiques et écoutes illégales, en 2008, en 2009, et encore au cours de l’été 2010 alors même qu’il avait entrepris de publier quotidiennement des montagnes de saloperies sur mon compte en révélant illégalement à ses lecteurs mon identité et toutes mes coordonnées, sans oublier d’aller me dénoncer comme « mécréante » sur de nombreux sites islamistes et comme « poukave » sur un site fréquenté par des voyous, si bien qu’en définitive, estimant qu’il n’aurait aucune chance de me faire condamner pour quoi que ce soit alors que c’était bien lui qui multipliait les infractions pénales à mon encontre et non l’inverse, lui et ses complices, notamment la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et le non moins criminel Jean-Marc Donnadieu de Béziers, avaient décidé que ces deux-là, qui ni l’un ni l’autre n’étaient les auteurs de blogs m’étant consacrés, quoiqu’ils prissent tous deux une part très active aux campagnes de calomnies publiques nominatives de leur « Konducator » à mon encontre, monteraient au créneau les premiers pour obtenir à mon encontre des condamnations susceptibles d’appuyer dans un second temps les mêmes demandes du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Connaissant très bien toutes leurs culpabilités à mon endroit, ainsi que mon innocence totale (j’ai toujours été leur victime, et non l’inverse), ils savaient aussi parfaitement bien qu’aucun d’entre eux n’avait en fait la moindre chance d’obtenir ma condamnation dans le cadre d’un procès contradictoire tout à fait régulier. C’est pourquoi toutes leurs procédures à mon encontre ont toujours été volontairement viciées de manière à me priver de toute défense au fond, tandis que certains magistrats, notamment ceux de Brest, étaient de plus achetés.
Leur plan procédural à mon encontre fonctionnait donc comme sur des roulettes à Brest, mais pas en appel à Rennes, également en appel à Montpellier après échecs à Béziers, et pas du tout à Paris, où l’escroc Pascal Edouard Cyprien Luraghi sera débouté de toutes ses demandes à mon encontre en 1ère instance le 5 janvier 2017 et verra carrément sanctionner son détournement de procédure par une nouvelle annulation de procédure en appel le 11 avril 2018, toute la procédure de sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre ayant déjà été annulée par la Cour d’Appel de Rennes le 2 décembre 2015.
L’attentat du 23 mars 2018 devait donc annoncer ou préparer ma condamnation en appel à Paris, attendue pour le 11 avril 2018.
Il était tellement prévisible que je l’avais bien prédit et annoncé avec quelques semaines d’avance pour le 22 mars 2018, sachant comment mes harceleurs affectionnent tout particulièrement cette date du 22 mars pour commettre de leurs méfaits.
Mais en définitive, après mon avertissement qu’un nouvel attentat islamiste se préparait pour le 22 mars 2018, ils avaient décidé d’organiser ce jour-là une de leurs grandes manifestations de « gôche » et l’attentat avait donc été reporté au lendemain, 23 mars 2018.
Rappelons encore ce que tout le monde aura pu très facilement observer depuis le début de ces attentats « islamistes », quoique je sois la seule à le faire remarquer : ils ont toujours épargné toutes les manifestations de l’extrême-gauche – et celles de l’extrême-droite aussi, d’ailleurs, qui pour être moins nombreuses et massives n’en sont pas pour autant totalement inexistantes – jusqu’à éviter très soigneusement de leur faire de l’ombre.
Je l’avais dit notamment à propos de cet attentat du 23 mars 2018 dès l’époque des faits, évoqués dans ces deux articles d’avril 2018, et pas plus tôt, tant j’étais choquée autant par les faits eux-mêmes que d’avoir encore vainement alerté les autorités ad hoc sur ce qui allait se produire :
http://petitcoucou.unblog.fr/2018/04/04/reouverture-du-super-u-de-trebes-pourquoi-le-11-avril-2018/
On peut en dire autant de la Gendarmerie nationale et de la Bretagne, qui restent épargnées par les attentats islamistes à quelques exceptions près : 1°/ l’attaque des Champs-Elysées du 19 juin 2017, mais celle-ci n’aura pas fait d’autre victime que l’attaquant lui-même, comme il semble d’ailleurs qu’il l’avait lui-même prévu, indiquant dans sa lettre testament que son acte devait être traité comme une opération martyre, et ce, sans doute sans grande difficulté, tant il était surveillé et même encadré par les « services secrets français » (voir ci-dessous); 2°/ le Colonel de Gendarmerie Arnaud Beltrame, mais le coup fatal qu’il aura reçu résulte de son intervention lors de l’attentat du 23 mars 2018 et non d’une attaque dont il aurait été la cible primitive; 3°/ la très curieuse tentative d’assassinat de l’imam controversé de Brest en juin 2019, dont l’unique victime décédée sera finalement l’attaquant lui-même; 4°/ le coup de filet de janvier 2020 à Brest, avant même que les terroristes présumés, là encore très surveillés, n’aient commencé à passer à l’acte.
Mais c’est normal : la tête pensante ou dirigeante de tous ces attentats étant la folle de Brest à double casquette NPA et Gendarmerie Josette Brenterch, on ne touche pas à ses amis, alliés ou complices, et on évite de les ennuyer en allant commettre chez eux des actes de barbarie trop dérangeants.
Si militaires et policiers ont à maintes reprises été visés par des attentats meurtriers depuis mars 2012, ce n’est donc pas le cas des gendarmes qui ne déplorent à ce jour pas d’autre victime dans leurs rangs que le Colonel Arnaud Beltrame, dont on remarque avec étonnement après avoir pris connaissance du cas de François Vérove que :
- l’épouse est originaire de Marcq-en-Barœul, tout comme François Vérove;
- le père s’est suicidé en mer le 16 août 2017 au large du Grau-du-Roi, lieu également choisi pour son suicide par François Vérove le 29 septembre 2021; ils fréquentaient donc tous deux les communes voisines de La Grande Motte (Hérault) et du Grau-du-Roi (Gard).
Se connaissaient-ils ?
Quand on constate qu’Arnaud Beltrame, franc-maçon, avait été initié le 22 décembre 2008 au sein de la loge « Jérôme Bonaparte » de Rueil-Malmaison à la Grande Loge de France (GLDF), qu’il y était assidu et y avait été élevé au grade de maître en avril 2012, on pense immédiatement que oui, car on reconnaît là l’un des nids des plus fidèles amis du pédophile et terroriste « islamiste » Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Aussi, on peut raisonnablement se demander si l’acte héroïque (et non professionnel) au cours duquel Arnaud Beltrame a reçu un coup fatal ne faisait pas partie d’un scénario d’attentat auquel il avait lui-même participé.
Il reste à peu près clair qu’il attendait un assaut qui bizarrement a
énormément tardé et comptait donc bien s’en sortir vivant, avec tous
les honneurs qui naturellement seraient venus largement compenser ses
échecs répétés à l’Ecole de guerre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Beltrame
-
Arnaud Beltrame
Décès (à 44 ans)
CarcassonneSépulture Cimetière de Ferrals-les-Corbières (d)Nom de naissance Arnaud Jean-Georges BeltrameNationalité Formation Lycée militaire de Saint-Cyr (1991-1994)
École de l’artillerie (1995)
École militaire interarmes (1999-2001)
École des officiers de la gendarmerie nationale (2001-2002)
École européenne d’intelligence économique (2015-2016)
Institut supérieur du commerce de Paris (2015-2016)Activité GendarmeAutres informations Religion Membre de Armes Grades militaires Distinctions Liste détailléeArnaud Beltrame, né le 18 avril 1973 à Étampes (Essonne) et mort assassiné en service le 24 mars 2018 à Carcassonne (Aude), est un officier supérieur de gendarmerie français. Il est connu pour s’être volontairement substitué à un otage au cours de l’attaque terroriste du 23 mars 2018 à Trèbes et avoir succombé aux blessures reçues durant cet événement. Son sacrifice a eu un grand retentissement en France et à l’étranger, et lui a valu un hommage national.
Sommaire
Situation personnelle
Origines et famille
Arnaud Jean-Georges Beltrame naît le 18 avril 1973 à Étampes, en Essonne1. Fils de Jean-François Beltrame et de Nicolle Beltrame, il a deux frères : Damien et Cédric.
Sa famille maternelle est originaire de Trédion, dans le Morbihan, où ses grands-parents étaient agriculteurs2. Nicolle, sa mère, est revenue s’installer dans sa commune natale au moment de sa retraite3.
Le 16 août 2017, son père, âgé de 71 ans, prend la mer aux commandes de son bateau à Port-Camargue. L’embarcation est repérée vide un mois plus tard, non loin d’une plage des Bouches-du-Rhône. Jean-François Beltrame aurait laissé un courrier à la capitainerie du Grau-du-Roi indiquant qu’il ne reviendrait plus. Son corps est retrouvé au Grau-du-Roi en février 2018, dans les filets d’un bateau de pêche4,5. Il est inhumé le 16 mars 2018, une semaine avant la mort d’Arnaud Beltrame6.
Formation et carrière militaire
Arnaud Beltrame, lors d’une cérémonie militaire dans l’Aude en février 2018.Après des études en classe préparatoire de 1991 à 1994 au lycée militaire de Saint-Cyr-l’École7 (il échoue plusieurs fois à intégrer l’École spéciale militaire de Saint-Cyr)8, Arnaud Beltrame effectue en 1995 son service militaire, d’abord comme élève officier de réserve à l’École de l’artillerie, puis comme aspirant au 35e régiment d’artillerie parachutiste de Tarbes. Devenu par la suite officier de réserve en situation d’activité (ORSA) au 8e régiment d’artillerie de Commercy, le sous-lieutenant Arnaud Beltrame intègre en 1999 l’École militaire interarmes dont il sort major de la promotion Campagne d’Italie en 20019. Promu lieutenant d’active, il choisit alors la gendarmerie et rejoint l’École des officiers de la Gendarmerie nationale dont il sort à nouveau major de la promotion Capitaine Gauvenet10 en 20029.
À l’issue de sa formation, il est affecté de 2002 à 2006 au sein de l’escadron 16/1 du groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory, où il commande un peloton de VBRG (des véhicules blindés). En 2003, il fait partie des sept sélectionnés sur quatre-vingts candidats pour intégrer l’escadron parachutiste d’intervention de la Gendarmerie nationale (EPIGN), une des composantes du Groupement de sécurité et d’intervention de la gendarmerie nationale. Il y obtient notamment la qualification de chûteur opérationnel. Il est promu capitaine le 1er août 2005, année au cours de laquelle il assure, au cours d’une mission en Irak, l’exfiltration d’une ressortissante française11. Cette mission conduite par Arnaud Beltrame au péril de sa vie lui vaut d’être décoré de la croix de la Valeur militaire avec citation à l’ordre de la brigade12.
En 2006, il rejoint la Garde républicaine en qualité de commandant de la première compagnie de sécurité et d’honneur du 1er régiment d’infanterie de la Garde à Nanterre13. Il est promu chef d’escadron le 1er janvier 2010.
Il commande la compagnie de gendarmerie départementale d’Avranches de 2010 à 2014, puis devient conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l’Écologie14. En 2014, son ambition de devenir général est brisée par un troisième échec à l’École de guerre, mais l’obtention d’un MBA en 2015 lui permet d’envisager une nouvelle candidature en 201814. En 2015, il intègre une formation de l’Institut supérieur du commerce de Paris et de l’École européenne d’intelligence économique, dont il sort diplômé en 2016 avec le titre de consultant en intelligence économique. Il est promu lieutenant-colonel en 201615,16. En août 2017, il devient officier adjoint de commandement (OAC) au groupement de gendarmerie de l’Aude, pour pouvoir se rapprocher de sa nouvelle compagne14,17.
Vie privée
Il contracte un premier mariage religieux en 2001 (dont il obtient la nullité en janvier 2018) avec Anne-Gaëlle, une amie d’enfance.
Fin 2014, il rompt avec sa compagne Maria, une jeune femme russe avec laquelle il a vécu pendant six ans14.
Le 27 août 201618, Arnaud Beltrame se marie civilement à Marielle Vandenbunder, vétérinaire à la réserve africaine de Sigean, originaire de Marcq-en-Barœul19 dont il avait fait la connaissance sur un site de rencontres pour chrétiens14. Devenu catholique pratiquant à l’âge de 33 ans18, il devait l’épouser religieusement le 9 juin 201820, à Trédion.
Franc-maçon, il est initié le 22 décembre 2008 au sein de la loge « Jérôme Bonaparte » de Rueil-Malmaison à la Grande Loge de France (GLDF)14. Assidu, il est élevé au grade de maître en avril 201221. La GLDF lui rend un hommage par la voix de Philippe Charuel, grand maître de cette obédience22. Selon le journal catholique La Croix, il aurait pris ses distances avec la franc-maçonnerie quelques années avant sa mort23, ce qui est démenti par la GLDF22,24. Le 19 avril 2018, son obédience lui rend un hommage solennel à travers une « tenue funèbre » qui se déroule au siège de l’association en présence du grand maitre24. Lors de cette cérémonie en présence de nombreux dignitaires de la franc-maçonnerie française et de personnalités publiques, Philippe Charuel annonce qu’un temple portera son nom au siège de l’obédience25.
Acte de courage lors d’une attaque terroriste
Déroulement des faits
Article détaillé : Attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes.Le 23 mars 2018, alors qu’il se trouve confronté à une prise d’otages dans le Super U de Trèbes — le terroriste Redouane Lakdim venait d’abattre deux personnes — il « prend la place des otages au terme de négociations avec l’auteur des faits », comme l’explique le procureur de la République de Paris, François Molins. Il est 11 h 28 lorsque Arnaud Beltrame entre dans la salle des coffres du supermarché où le terroriste s’est replié. Il se substitue au dernier otage retenu, Julie, une caissière du magasin âgée de 40 ans26. Son face-à-face avec le terroriste dure près de trois heures26.
Puis, peu avant 14 h 3026, le gendarme livre probablement un corps à corps avec le terroriste pour tenter de le désarmer27 tout en criant « Assaut ! assaut ! » pour prévenir les forces d’intervention28. Lakdim ouvre alors le feu à plusieurs reprises sur l’officier avant de le poignarder. Le ministre de l’Intérieur indique qu’Arnaud Beltrame « avait laissé son téléphone ouvert sur la table (…) et c’est lorsque nous avons entendu les coups de feu que le GIGN est intervenu », et a abattu l’auteur de l’attaque, qui se réclamait du groupe djihadiste État islamique17. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est découvert dans un état très grave, touché par trois ou quatre balles non létales, à l’avant-bras, à la main et au pied. Des impacts de 9 mm qui laissent à penser que Radouane Lakdim a tiré avec le Sig Sauer du gendarme29. Ce dernier est transporté à l’hôpital de Carcassonne où il succombe à ses blessures dans la nuit du 23 au 24 mars 201816.
L’autopsie révélera que si les lésions par balles étaient non létales, sa mort est due à « une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche », en l’occurrence un couteau de chasse30, ayant entraîné une détresse respiratoire31. Arnaud Beltrame est donc mort d’avoir été « poignardé à la gorge »32, les autorités ayant tardé à communiquer sur cette blessure au cou par respect absolu de la dignité des victimes33.
Quelques heures avant sa mort, le père Jean-Baptiste Golfier, chanoine de l’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse, lui avait donné sa bénédiction apostolique et lui avait administré l’onction des malades20.
Sur RTL, Nicolle Beltrame, la mère d’Arnaud Beltrame, rappelle qu’il disait : « Je fais mon travail, maman, c’est tout. » Elle poursuit : « Ça ne m’étonne pas de lui, il a toujours été comme ça (…). Pour lui, c’est sa raison de vivre, défendre la patrie »34. Marielle Beltrame, son épouse, affirme quant à elle au magazine La Vie : « Il se sentait intrinsèquement gendarme. (…) Mais on ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C’est le geste d’un gendarme et le geste d’un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l’un de l’autre. Arnaud est revenu à la foi de façon forte vers la trentaine. (…) Les obsèques de mon mari auront lieu en pleine Semaine sainte, après sa mort un vendredi, juste à la veille des Rameaux, ce qui n’est pas anodin à mes yeux. C’est avec beaucoup d’espérance que j’attends de fêter la résurrection de Pâques avec lui »35.
Hommages et obsèques
Rue du Colonel-Arnaud-Beltrame à Évreux.Parvis Colonel-Arnaud-Beltrame devant la gare de Versailles-Chantiers (Yvelines).Le président de la République française Emmanuel Macron déclare que l’officier mérite « respect et admiration de la nation tout entière »17. L’Élysée demande aux Français d’honorer la mémoire de celui qui est tombé « en héros ». Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb déclare que « la France n’oubliera jamais son héroïsme, son courage, son sacrifice »36.
Le 25 mars, les drapeaux et étendards de la gendarmerie, comme ceux de l’Assemblée nationale, sont mis en berne. De nombreuses personnes font le déplacement pour y déposer des fleurs, des bougies, des dessins ou d’autres objets. Le 26 mars, la Gendarmerie nationale met en ligne un recueil de condoléances sur son site internet. En moins de quarante-huit heures, plus de 3 000 messages y sont inscrits37. Sur les réseaux sociaux, les hommages proviennent du monde entier. De nombreuses personnalités lui rendent hommage, tout comme la police nationale, la préfecture de police, les pompiers, l’armée de terre et d’autres organismes.
Le dimanche 25 mars, une messe de suffrage pour les victimes de cet attentat est célébrée par Mgr Alain Planet, évêque de Carcassonne, en l’église Saint-Étienne de Trèbes. Lors de son homélie, celui-ci souligne : « Je sais aujourd’hui, par les témoignages nombreux que j’ai reçus, que le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame joignait à son dévouement de soldat la foi d’un chrétien38 ». Pour sa part, l’hebdomadaire chrétien La Vie fait un parallèle entre le sacrifice du gendarme et celui de saint Maximilien Kolbe, qui prit volontairement la place d’un déporté à Auschwitz et fut exécuté en 1941 par les nazis39.
Le mardi 27 mars, la dépouille de l’officier quitte en avion militaire l’aéroport de Carcassonne pour la base aérienne de Villacoublay40, en région parisienne, où des hommages militaires de la gendarmerie lui sont rendus en présence du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, qui a rappelé sa bravoure et son héroïsme16. Le ministre décore Arnaud Beltrame, à titre posthume, de la médaille de la Gendarmerie nationale avec palme de bronze pour avoir reçu une citation à l’ordre de la Gendarmerie, de la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement (or) et de la médaille de la sécurité intérieure (or).
La dépouille d’Arnaud Beltrame est ensuite transportée à la caserne Tournon, dans le 6e arrondissement de Paris où, en accord avec la famille, une veillée pour ses « frères d’armes » est organisée.
Ce même jour, il est promu à titre exceptionnel au grade de colonel41 à titre posthume42,43 et cité à l’ordre de la Nation44.
Le lendemain, mercredi 28 mars, le cercueil est convoyé devant le Panthéon, d’où part un cortège funèbre jusqu’aux Invalides en passant par les quais de Seine. Le corbillard est précédé de motocyclistes de la gendarmerie et entouré de gardes républicains à cheval45. C’est la première fois, à la connaissance de l’historien Christian Amalvi, qu’un hommage national est précédé d’un tel cortège46.
La cérémonie de l’hommage national est présidée par le président de la République Emmanuel Macron dans la cour de l’hôtel des Invalides47, en présence de trois anciens présidents de la République (Valéry Giscard d’Estaing, Nicolas Sarkozy et François Hollande)45 et de nombreuses personnalités politiques. Les drapeaux sont mis en berne sur l’ensemble du territoire. La cérémonie est ouverte exceptionnellement au public. Dans son éloge funèbre48, le président de la République indique que « le nom d’Arnaud Beltrame devenait celui de l’héroïsme français, porteur de cet esprit de résistance qu’est l’affirmation suprême de ce que nous sommes »49. Il est fait, à titre posthume, commandeur de la Légion d’honneur.
Dans le monde, le sacrifice du lieutenant-colonel de gendarmerie suscite de nombreux hommages. Il est à la une de nombreux quotidiens étrangers et son histoire est largement commentée sur les chaînes de télévision étrangères50,51,52.
Dans un tweet daté du 25 marsNote 1, le président des États-Unis Donald Trump rend hommage à Arnaud Beltrame : « La France honore un grand héros53 ».
Le 26 mars, le pape François déclare : « Je salue particulièrement le geste généreux et héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a donné sa vie en voulant protéger des personnes »54.
Les obsèques religieuses se déroulent à la cathédrale Saint-Michel de Carcassonne le 29 mars et le colonel Beltrame est inhumé au cimetière de Ferrals-les-Corbières où il résidait55.
Le 17 juin, le square Arnaud Beltrame est inauguré à Marcq-en-Barœul, lieu d’origine de sa belle-famille56.
En octobre 2020, une polémique fait suite à la médiatisation de la plaque commémorative du défunt, allée Arnaud-Beltrame à Paris : l’expression « Victime de son héroïsme » est difficilement acceptée par certains commentateurs et décideurs politiques, du fait que la formulation ne mettrait pas en cause directement les terroristes57.
Polémique
Le 25 mars 2018, Stéphane Poussier, ancien candidat de La France insoumise dans la quatrième circonscription du Calvados aux élections législatives de 2017, est placé en garde à vue pour apologie d’actes terroristes. Poussier s’était félicité, sur Twitter et Facebook, de la mort du lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame en écrivant notamment : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi FraisseNote 2, là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins ». Les responsables de La France insoumise condamnent immédiatement et fermement les propos « honteux et abjects » de Stéphane Poussier. Ce dernier est aussitôt exclu du Parti de gauche dont il était membre et son nom est retiré de la liste des membres de La France insoumise, tandis que Jean-Luc Mélenchon annonce l’intention du parti de porter plainte contre son ancien candidat58,59,60,61. Le 27 mars 2018, Stéphane Poussier est condamné par le tribunal correctionnel de Lisieux à un an de prison avec sursis ainsi qu’à l’interdiction de ses droits civiques et civils pendant sept ans62.
Décorations
France
- À titre posthume (2018)
- Par le président de la République Emmanuel Macron, lors de l’hommage national à l’hôtel des Invalides le 28 mars :
- Par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, à la base aérienne 107 Villacoublay le 27 mars64 :
- Médaille de la Gendarmerie nationale avec palme de bronze pour citation à l’ordre de la gendarmerie63,65
- Médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement, or63
- Médaille de la sécurité intérieure, or63
- Pendant l’active
- Par décret présidentiel :
- Par arrêtés ministériels :
- Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze pour citation à l’ordre de la brigade (2007)67
- Médaille de la Défense nationale, échelon or (2009)68 avec agrafes « Troupes aéroportées » et « Garde républicaine »69
- Médaille d’honneur des affaires étrangères, échelon argent (2006)70
Allemagne
- Par le Deutscher Olympischer Sportbund :
Postérité
Promotions de grandes écoles portant son nom
- 124e promotion de l’École des officiers de la Gendarmerie nationale73.
- Promotion 2018 de l’École européenne d’intelligence économique, dont il avait été diplômé en 2016.
- Promotion 2018 de l’Institut national des hautes études de la Sécurité et de la Justice8.
- Promotion 2018 des inspecteurs de l’École nationale des finances publiques.
- 40e promotion (2017-2018) du master droit et politiques de défense et de sécurité nationale de l’université de Lille.
- 49e promotion (2019-2020) de l’Institut régional d’administration de Lille.
Lieux nommés en sa mémoire
Article détaillé : Liste de lieux portant le nom d’Arnaud Beltrame.Au printemps 2019, c’est plus de 150 communes qui ont déjà ou prévoient de baptiser à son nom une voie, une place ou un établissement communal. Il s’agit d’une approximation car il n’existe pas de liste officielle et exhaustive de cet engouement qualifié de « France Arnaud Beltrame »74.
En 2020, le jardin Arnaud-Beltrame est inauguré dans le 3e arrondissement de Paris75.
Dans la culture populaire
- Le 22 septembre 2021 Valve ajoute, dans le jeu Counter-Strike: Global Offensive, un personnage nommé Jacques Beltram en son honneur76.
- 2021 : Une bande dessinée intitulée Arnaud Beltrame. Le Don et l’Engagement, de Laurent Bidot (dessin) et Arnaud Delalande (scénario), paraît aux éditions Plein Vent77.
Notes et références
Notes
- En anglais : « France honors a great hero. Officer died after bravely swapping places with hostage in ISIS related terror attack. So much bravery around the world constantly fighting radical Islamic terrorism. Even stronger measures needed, especially at borders! »
- Jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police.
Références
- « Des roses blanches en hommage au lieutenant-colonel Beltrame, assassiné vendredi dans l’Aude » [archive], Libération Champagne, 24 mars 2018 (consulté le 24 mars 2018).
- « Attaques dans l’Aude. La famille du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame est du Morbihan » [archive], Ouest-France, 24 mars 2018 (consulté le 25 mars 2018).
- « Arnaud Beltrame. L’hommage de ses proches en Bretagne » [archive], Le Télégramme, 26 mars 2018 (consulté le 26 mars 2018).
- « Le corps du père d’Arnaud Beltrame avait été repêché en mer au Grau-du-Roi en février » [archive], La Dépêche du Midi, 26 mars 2018.
- « Jean-François BELTRAME : Décès » [archive], Midi libre, 15 mars 2018.
- Hocine Rouagdia et Cathy Mille, « Gard : le corps repêché au Grau-du-Roi mi février était celui du père d’Arnaud Beltrame » [archive], Midi libre, 26 mars 2018 (consulté le 26 mars 2018).
- Jean-Dominique Merchet, « Arnaud Beltrame, une belle figure militaire » [archive], Secret Défense, L’Opinion, 24 mars 2018 (consulté le 25 mars 2018).
- Vincent Nouzille, « Une génération Beltrame en gestation » [archive], Le Figaro Magazine, 19 octobre 2018, p. 72-79.
- « Qui est Arnaud Beltrame, l’officier de gendarmerie qui s’est sacrifié? » [archive], L’Essor de la Gendarmerie nationale, 24 mars 2018 (consulté le 17 avril 2019).
- Délégation au patrimoine Gendarmerie, « [Une date - Une histoire] 11 mai 1917 » [archive], sur Facebook, 11 mai 2017.
- « Arnaud Beltrame, la vocation d’un héros » [archive], La Dépêche du Midi, 25 mars 2018.
- Mathieu Delahousse, « Quand Arnaud Beltrame sauvait une otage en Irak au péril de sa vie » [archive], L’Obs, 26 mars 2018.
- Bureau des communications de la Garde républicaine.
- Jacques Duplessy et Benoît Leprince, « Arnaud Beltrame : le destin brisé d’un héros » [archive], Paris Match, 17 juin 2018 (consulté le 17 juin 2018)
- « Décision du 27 novembre 2015 portant inscription au tableau d’avancement pour l’année 2016 (armée active) », Journal officiel de la République française, no 286, 10 décembre 2015 (lire en ligne [archive]), NOR INTJ1527706S.
- « Arnaud Beltrame, le gendarme qui s’est livré en échange des otages du supermarché, est mort » [archive], Le Monde, 24 mars 2018.
- Yohan Blavignat, « Attentat de l’Aude : Arnaud Beltrame, le gendarme qui avait remplacé des otages, est mort » [archive], Le Figaro, 24 mars 2018.
- « Arnaud Beltrame raconté par le prêtre qui le préparait au mariage » [archive], le Figaro, 25 mars 2018.
- « À Marcq-en-Baroeul, où vit la belle-famille du gendarme Arnaud Beltrame, l’émotion est toujours vive » [archive], France 3 Hauts-de-France, 26 mars 2018 (consulté le 26 mars 2018).
- « Arnaud Beltrame : Le témoignage bouleversant du prêtre qui l’a accompagné jusqu’au bout » [archive], Famille chrétienne, 24 mars 2018.
- François Koch, « Le frère Beltrame dans un livre » [archive], sur blogs.lexpress.fr, 29 septembre 2018 (consulté le 1er octobre 2018).
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- Hommage à Arnaud Beltrame par Gérard Collomb, ministère de l’Intérieur, 27 mars 2018 [archive]
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- Arnaud Beltrame : de la sécurité de l’Élysée à l’Irak, Huffpost, 24 mars 2018 [archive]
- « L’hommage intégral du général Lizurey au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame » [archive], L’Essor de la Gendarmerie nationale, 24 mars 2018 (consulté le 17 avril 2019).
- Arnaud Beltrame, l’héroïque gendarme de l’attaque de Trèbes [archive]
- Arnaud Beltrame : une longue série de médailles, Le Parisien, 28 mars 2018 [archive]
- La Deutsches Sportabzeichen sur DSA France [archive]
- En 5e position aux couleurs bleu, jaune, noir, vert, rouge sur barrette dixmude. Confère photo d’illustration Arnaud Beltrame sur Commons.
- Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, « Promotion « Arnaud Beltrame » de l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie » [archive], sur interieur.gouv.fr, 28 juin 2018
- Robin Prudent, « « La France Arnaud Beltrame » » [archive], sur /www.francetvinfo.fr, 22 mars 2019
- Jardin Arnaud-Beltrame [archive]
- « Officer Jacques Beltram | Gendarmerie Nationale » [archive], sur csgostash.com
- « Arnaud Beltrame. Le Don et l’Engagement » [archive], sur Sceneario (consulté le 29 octobre 2021)
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Arnaud Beltrame, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
- Jacques Duplessy et Benoît Leprince, Arnaud Beltrame : Le héros dont la France a besoin, Paris, Éditions de l’Observatoire, 20 juin 2018, 192 p. (ISBN 979-10-329-0486-2, notice BnF no FRBNF45609708)
- Christophe Carichon, Arnaud Beltrame, gendarme de France, Monaco, Éditions du Rocher, 3 octobre 2018, 224 p. (ISBN 978-2-268-10087-6, notice BnF no FRBNF45596009)
- Pierre-Marie Giraud, Arnaud Beltrame. L’héroïsme pour servir, Mareuil Éditions, 2018, 300 p.
- Cédric et Damien Beltrame, Frère courage. Genèse d’un héros, Grasset, 2018, 240 p.
- Nicolle Beltrame, C’était mon fils, Albin Michel, 2019, 240 p.
Liens externes
:
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Attentat du 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris
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Attentat du 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris
Localisation Avenue des Champs-Élysées, 8e arrondissement de Paris, France Cible Gendarmerie nationale (France) Date 19 juin 2017
15 h 40Type Attentat-suicide à la voiture-bélier piégée Armes Voiture, Kalachnikov, Armes de poing, Bonbonne de gaz Morts 1 (le terroriste) Blessés 0 Auteurs Adam Lotfi Djaziri Organisations État islamique Mouvance Terrorisme islamiste modifier L’attentat du 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris est une attaque terroriste survenue le 19 juin 2017 sur l’avenue des Champs-Élysées à Paris, en France1. Une voiture chargée d’armes à feu et d’explosifs a percuté un convoi de véhicules de gendarmerie avant d’exploser, libérant de la fumée orange. Le conducteur, identifié comme étant Adam Lotfi Djaziri, a été tué, figurait sur les listes de surveillance du terrorisme pour l’extrémisme islamique depuis 2014 et a prêté allégeance au chef de l’État islamique Abu Bakr al-Baghdadi avant l’attaque1. Dans une lettre à sa famille, il a déclaré qu’il soutenait depuis des années « les moudjahidin qui se battent pour sauver l’islam et les musulmans », ayant pratiqué le tir « pour se préparer au djihad », et a déclaré que l’attaque devrait être traitée comme une « opération de martyre »1.
Contexte
Des policiers, des gendarmes et des soldats assurant la sécurité en France ont également été précédemment pris pour cible par des djihadistes, avec au moins douze attaques ciblées contre des policiers et des soldats entre 2012 et 20172. L’attaque est intervenue deux mois après une autre attaque sur les Champs-Élysées en avril, au cours de laquelle trois policiers et un touriste ont été prit pour cible par un homme brandissant un AK-47, tuant un policier1. L’État islamique a encouragé le ciblage de policiers et de soldats au motif qu’ils représentent l’État3,4,5. L’attaque est l’une des nombreuses attaques à la voiture-bélier inspirées de l’État islamique contre les villes européennes6,7. Le Monde rapporte que depuis janvier 2015, les attentats terroristes en France ont fait 239 morts8.
Attentat
Une berline Renault Mégane II argentée, similaire à celle utilisé dans l’attaque9.À 15 h 40, un convoi de fourgonnettes de gendarmerie conduisait sur les Champs-Élysées lorsqu’un terroriste a enfoncé sa berline Renault Mégane argentée dans le véhicule de tête du convoi de gendarmerie, la Mégane a immédiatement pris feu10,11. La voiture contenait un fusil d’assaut AK-47, des armes de poing, une bonbonne de gaz, ainsi qu’une quantité d’explosifs suffisante pour « faire exploser cette voiture »12,9. L’attaquant a été tué par la police et l’incident a fait l’objet d’une enquête antiterroriste11,12. Le ministère de l’Intérieur Gérard Collomb a déclaré que des explosifs avaient été trouvés dans sa voiture et qu’il s’agissait d’une attaque planifiée13. L’agresseur était connu de la police et une lettre écrite par ce dernier déclarant son allégeance à l’État islamique a été trouvée à l’intérieur du véhicule7.
Auteur
L’agresseur a été identifié comme étant Adam Lotfi Djaziri, 31 ans, habitant de la banlieue nord-ouest d’Argenteuil14. Il était le rejeton d’une « famille salafiste »15. L’auteur avait été fiché S16,17, c’est-à-dire qu’il était « un individu considéré comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale » et la raison de son inscription était son appartenance au « mouvement islamiste radical ». Il était connu de la police. Même s’il était considéré comme dangereux, il a obtenu une autorisation de détention d’arme car il pratiquait le tir sportif15,18.
L’agresseur avait obtenu un permis légal pour posséder une arme à feu à la suite d’une décision délibérée des services secrets français qui lui avait permis de garder ses armes à feu afin de ne pas éveiller les soupçons selon lesquels il était surveillé. Le lendemain de l’attaque, quatre proches du conducteur ont été placés en garde à vue11.
Le jour de l’attaque, l’auteur a envoyé par la poste des lettres confirmant son allégeance au chef de l’État islamique, Abu Bakr al-Baghdadi19.
Revendication
Le 13 juillet 2017, l’État islamique a revendiqué la responsabilité d’une attaque qu’il a menées pendant le mois sacré du Ramadan, dont un autre attentat raté à la gare centrale de Bruxelles le 20 juin, au lendemain de l’attentat des Champs-Élysées20.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « June 2017 Champs-Élysées car ramming attack » (voir la liste des auteurs).
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- (en) « A Brief History Of How ISIS Has Turned Vehicles Into Weapons Of Mass Destruction In Europe » [archive], sur IndiaTimes, 18 août 2017 (consulté le 25 juin 2021)
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- « Champs-Elysées : des gendarmes attaqués, Collomb dénonce une « tentative d’attentat » », Le Monde.fr, 19 juin 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 25 juin 2021)
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Par Le Parisien avec AFP Le 13 juillet 2017 à 20h32,
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