Pour ce qui est des lieux ciblés, je me permets de
rappeler que le Bataclan était la propriété du groupe Lagardère depuis
le mois de septembre 2015, que plusieurs dirigeants d’EADS étaient
menacés au printemps 2002 avant l’attentat du 8 mai de cette année-là à
Karachi, ainsi que les raisons pour lesquelles la criminelle Josette
Brenterch du NPA de Brest les a toujours haïs depuis l’année 1994, année
où furent signés les contrats d’armement Agosta et Sawari II après
moult tergiversations et négociations dont les aléas furent tous
directement consécutifs à ceux de mon contrat de travail :
Les grosses opérations qu’elle a organisées en janvier et novembre
2015 avaient pour but, l’une comme l’autre, de préparer la nouba qu’elle
allait faire avec tous ses complices après la confirmation qu’elle
attendait de la cour d’appel de Rennes concernant ma condamnation du 11
juin 2013 à Brest, qu’en définitive elle n’a jamais obtenue, toute sa
procédure contre moi ayant été annulée le 2 décembre 2015, et
conséquemment ma relaxe totale pour les faits imaginaires dont elle
m’accusait mensongèrement depuis août 2011 prononcée le même jour, et de
manière définitive.
Au mois de janvier 2015, il s’agissait pour elle et ses complices
Luraghi & Cie d’obtenir l’accord de l’opinion publique pour une
limitation drastique de la liberté d’expression sur Internet, celle,
illégale et illégalement imposée à tous par Josette Brenterch et ses
complices magistrats brestois tous CORROMPUS
avec leur jugement absolument scandaleux du 11 juin 2013. Perdu ! C’est
exactement le contraire qui s’est passé, quasiment tout le monde
s’étant dès lors levé en faveur de cette liberté d’expression que le
malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi disait publiquement haïr
depuis des années – sauf, bien sûr, pour lui-même et ses complices qui
en ont toujours exigé une totale… tout comme ils ont toujours revendiqué
une totale liberté de voler, violer ou tuer qui ils veulent quand ils
veulent, sans devoir ensuite voir leur liberté de mouvement réduite de
quelque manière que ce soit, puisqu’ils militent aussi contre les peines
d’emprisonnement – ce sont leurs victimes qui d’après eux devraient
toutes être enfermées à vie en psychiatrie quand elles ne sont pas
mortes ou ne se sont pas suicidées.
Au mois de novembre 2015, les débats s’étaient recentrés sur les
questions de fond : la guerre, les interventions armées… et mon travail
en 1994… très dérangeant pour la criminelle Josette Brenterch du NPA de
Brest et ses complices trafiquants d’armes.
Procès du 13-Novembre. Les lieux ciblés par les attentats étaient au cœur des plaidoiries ce mardi
Le procès des attentats du 13-Novembre est entré cette semaine dans
sa dernière phase. Comme hier, des avocats de parties civiles ont
continué de plaider, ce mardi 24 mai 2022, au palais de justice de l’île
de la Cité. Plus de 330 conseils représentent les victimes et proches
de victimes des attaques survenues en 2015 à Paris. Revivez cette 127e
journée d’audience consacrée aux lieux ciblés par les commandos
terroristes.
Ouest-France Johan BESCOND. Modifié le 24/05/2022 à 19h18 Publié le 24/05/2022 à 12h32
La cour d’assises écoute les avocats. Ce sont ceux
des victimes et des proches de victimes qui plaident. Au total, les
plaidoiries par thématique auront lieu durant neuf jours. Tous ne
prendront pas la parole. Les conseils ont décidé de s’organiser entre
eux, car 2 400 parties civiles sont représentées par plus de 330 robes
noires. Si l’ensemble des avocats plaidait, une centaine d’heures
d’audience seraient nécessaires.
Cibles des attentats. Stade de France, terrasses
parisiennes, Bataclan… Aujourd’hui, les avocats appelés à la barre se
sont exprimés sur les lieux où sont survenues les attaques dans la
capitale, cette nuit-là.
Ce n’est pas impossible. Cet attentat « imminent » qui
fort heureusement a été déjoué à temps par les services idoines
correspond encore à l’expression de la joie que manifeste habituellement
le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi quand il pense que je
vais être poursuivie et/ou condamnée. Tout dépend maintenant de la
décision de ses complices magistrats, ceux-là même qui encore une fois
sont à l’origine de ce projet d’attentat qui aurait pu comme bien
d’autres précédemment faire de nouvelles victimes.
Terrorisme : un homme de 18 ans qui préparait un attentat au nom de l’Etat islamique mis en examen
L’homme était soupçonné de vouloir commettre un acte terroriste
imminent à l’arme blanche. Il avait l’intention d’attaquer des personnes
au hasard dans la rue.
Par Le Parisien avec AFP
Le 25 mai 2022 à 16h48, modifié le 25 mai 2022 à 19h08
Un jeune homme de 18 ans, soupçonné de vouloir commettre un acte terroriste
imminent à l’arme blanche, a été interpellé dans la Drôme et mis en
examen mardi à Paris, a-t-on appris mercredi auprès de sources
judiciaire et proche du dossier.
Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur a précisé que cet homme
projetait de passer à l’acte « ce week-end ». « Merci aux agents de la
DGSI qui ont permis l’interpellation d’un individu qui projetait de
commettre un attentat islamiste ce week-end », a écrit Gérald Darmanin.
Merci aux agents de la DGSI qui ont permis
l’interpellation d’un individu qui projetait de commettre un attentat
islamiste ce week-end.https://t.co/4I9CRhf2eM
Les premières investigations, confirmées par ses déclarations en
garde à vue, ont démontré qu’il projetait un acte terroriste « au nom de
l’organisation de l’Etat islamique à laquelle il avait prêté allégeance
», a-t-on ajouté de source judiciaire. Une vidéo d’allégeance a été
découverte en sa possession, a-t-on précisé de source proche du dossier.
Interpellé vendredi par la DGSI
Le jeune homme avait attiré très récemment l’attention sur lui, au
point d’être considéré comme porteur d’une menace, a-t-on expliqué à
l’AFP de même source.
Devant l’imminence d’un projet d’attaque de sa part, une enquête
préliminaire a été ouverte par le Parquet national antiterroriste (PNAT)
le 19 mai pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la
préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ». Il a
été interpellé vendredi dans la Drôme par des enquêteurs de la Direction
générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-on ajouté de source
judiciaire. Il a été mis en examen mardi et placé en détention
provisoire.
Issu d’une famille de confession musulmane, le suspect s’était
radicalisé, mais les conditions de celle-ci n’ont pas été précisées.
Selon des premiers éléments, il avait l’intention d’attaquer des
personnes au hasard dans la rue.
Ah ben voilà, RTL a vendu la mèche, c’est encore le duo Ferrand / Bayrou qui traite les femmes comme des objets…
Et pourquoi l’une plutôt que l’autre ?
Elisabeth Borne est ingénieure et l’autre non, c’est toute la
différence, elle est de taille et devient même très symbolique au retour
du voyage aux Emirat arabes unis – c’est comme un écho au voyage en
Arabie saoudite du 8 janvier 1994… Le ministre de l’Intérieur de
l’époque, feu M. Charles Pasqua, savait depuis le 6 janvier au soir que
le contrat Sawari II ne serait pas signé ce jour-là et avait préféré se
rendre au Maroc y proposer à ses hôtes des chèvres corses plutôt que
d’accompagner ses collègues du gouvernement à Riyad. Et François Léotard
de s’esclaffer avec des histoires de moutons lors de son procès l’année
dernière… On ne voit toujours pas le rapport ? Non ? Vraiment ?
En attendant, le choix d’une femme, et plus spécialement celui d’une
femme ingénieur comme premier ministre pour traverser la période de très
grosses turbulences qui s’annonce après cinq ans de macronisme prouve
bien une chose : comme très souvent en ce cas, les rats ont bien quitté
le navire et décidé d’y laisser seule à la barre pour se débrouiller
avec leur merde… une femme… Cela se fait souvent en entreprise, ils
m’avaient bien fait le coup en 1993 et 1994, et pas seulement pour cette
mission particulière, pour d’autres aussi, et même chose pour d’autres
femmes…
Il vaut donc mieux qu’elle soit ingénieure, elle s’en sortira moins
mal qu’une simple communiquante, et il sera tout aussi facile de
l’accuser d’incompétence, d’imbécillité ou de folie qu’une autre quand
tout ira à vau-l’eau, puisque ce n’est toujours qu’une femme. Mieux
encore : on va pouvoir accuser la femme ingénieure… qui n’a même pas
l’intelligence d’une femme des quartiers populaires, comme dit la
criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest…
Ainsi le sacro-saint « honneur » des machistes qui nous gouvernent et
nous mènent à la perte depuis déjà un bon paquet d’années sera-t-il
encore tout à fait sauf…
Matignon : pourquoi Emmanuel Macron a finalement préféré Élisabeth Borne à Catherine Vautrin
Nommée lundi à Matignon, Élisabeth Borne a doublé sur le fil la
présidente du Grand Reims Catherine Vautrin, à qui le poste semblait
promis.
Elisabeth Borne le 16 mai 2022
Crédit : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Matignon : pourquoi Emmanuel Macron a finalement préféré Élisabeth Borne à Catherine Vautrin
02:55
Matignon : pourquoi Emmanuel Macron a finalement préféré Élisabeth Borne à Catherine Vautrin
02:55
Coeurs sensibles s’abstenir. Ce lundi, Élisabeth Borne tombe de sa
chaise. La raison ? Emmanuel Macron lui annonce qu’elle entre à
Matignon. Elle-même n’y croyait plus. Et pour cause, comme beaucoup, elle pense que le poste est réservé à la présidente du grand Reims, Catherine Vautrin.
Mais Catherine Vautrin, c’était vraiment le choix de Macron.
Et ça n’a rien d’une tentative de diversion. Ce qu’ils lui ont fait,
« c’est violent, ultra violent », confie un de ses proches. On
rembobine.
Jeudi dernier, Catherine Vautrin déjeune à l’Élysée en compagnie du
Président et de Birigitte Macron. Pas un simple déjeuner express. Non,
plus de 3h à table. L’ancienne ministre de Jacques Chirac quitte le
Palais avec une conviction. Ce sera elle. Et elle doit
déjà préparer son équipe de choc : 15 ministres. Elle passe les jours à
empiler des noms. Samedi, elle rencontre même Jean Castex qui la
soutient pour lui succéder.
Son sort s’est joué au retour des Émirats arabes unis
Son sort s’est finalement joué au-dessus des nuages, dans l’avion
présidentiel, dimanche. Emmanuel Macron rentre des Émirats arabes unis.
Pendant le trajet, il s’entretient avec des proches, très remontés
contre ce choix.
À l’atterrissage, il appelle Catherine Vautrin et lui explique en
substance que sa nomination est plus compliquée que prévue. Le lendemain
matin, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler est chargé du
sale boulot. Lui annoncer que ce ne sera pas elle. Emmanuel Macron la
rappelle un peu plus tard pour s’expliquer.
Catherine Vautrin peut encore intégrer le gouvernement
Et si l’on en croit plusieurs proches dans la confidence, c’est
notamment Richard Ferrand, Francois Bayrou ou Christophe Castaner qui
ont Convaincu le chef de l’État qu’elle n’était pas le bon choix.
Catherine Vautrin peut encore entrer au gouvernement avec tout ça. Selon un de ses proches, « un ministère régalien », ça ne se refuse pas. Un conseiller du palais espère lui qu’elle intègrera quand même l’équipe d’Élisabeth Borne. D’autant que Catherine Vautrin a été bonne joueuse et l’a félicitée immédiatement sur les réseaux sociaux.
Catherine Vautrin est titulaire d’une maîtrise de droit des affaires. De 1986 à 1999, elle est cadre chez Cigna Europe où elle gravit les échelons : de cheffe de produit jusqu’à directrice marketing & communication pour l’Europe. En 1999, elle décide de démissionner du secteur privé pour rejoindre le conseil régional de Champagne-Ardenne, où elle est directrice générale adjointe des services de 2000 à 2002.
Vie privée
Son époux, Jean-Loup Pennaforte, est chef du service de médecine interne au CHU de Reims. Ils ont une fille née en 2002.
Parcours politique
Dès l’âge de 20 ans, elle rejoint le RPR. En 1983, à la demande de Jean Falala, elle devient conseillère municipale à la mairie de Reims. Elle est la plus jeune de l’équipe. En 1999, elle quitte son emploi dans le secteur privé afin de rejoindre le Conseil régional de Champagne-Ardenne où elle exerce les fonctions de directrice générale adjointe, chargée des directions et des services opérationnels.
membre de la commission sur l’avenir aéroportuaire français ;
première vice-présidente de la mission d’évaluation des conséquences économiques et sociales de la législation sur le temps de travail ;
rapporteuse pour avis au nom de la commission des affaires
économiques sur le budget de l’économie, des finances et de l’industrie
(poste et télécommunications) ;
rapporteuse du projet de loi sur l’initiative économique.
Le 31 mars 2004, elle est nommée secrétaire d’État à l’Intégration et
à l’Égalité des Chances puis le 28 octobre secrétaire d’État aux
Personnes âgées et enfin la 2 juin 2005, ministre déléguée à la Cohésion
sociale et à la Parité. En avril 2006, elle est élue présidente de la
fédération marnaise de l’UMP. Catherine Vautrin est nommée présidente de
Dialogue et Initiative Marne, club de Jean-Pierre Raffarin dont elle membre du bureau national.
Le 17 juin 2007, elle est réélue députée avec 56,93 % des suffrages. À l’Assemblée nationale,
elle a été élue vice-présidente de la Commission des affaires
économiques. Elle est membre du bureau de l’UMP à l’Assemblée nationale.
Le 6 juillet 2007, elle annonce officiellement sa candidature à la mairie de Reims, dans le cadre des élections municipales françaises de 2008.
À l’issue du premier tour, le 9 mars, elle obtient 25,19 % des
suffrages. Elle s’incline au second tour face à la candidate d’union de
la gauche Adeline Hazan, obtenant 43,93 % des voix malgré l’investiture UMP (accordée au premier tour à Renaud Dutreil) et est élue conseillère municipale d’opposition.
Le 25 juin 2008, Catherine Vautrin est désignée, par les députés du
groupe UMP, pour devenir, à compter d’octobre 2008, vice-présidente de
l’Assemblée nationale en remplacement de Marc-Philippe Daubresse dont les pairs n’ont pas renouvelé le mandat2.
Elle accède à la 1re vice-présidence de l’Assemblée lorsque Marc Laffineur
est nommé au gouvernement, en juin 2011. Réélue députée de la Marne le
17 juin 2012 avec 53,04 % des voix, elle est également réélue
vice-présidente de l’Assemblée en septembre, comme chaque année depuis
2008. En 2012, à la suite du basculement à gauche de l’Assemblée nationale, Laurence Dumont lui succède à la première vice-présidence et elle descend à la cinquième vice-présidence.
Lors du congrès de l’UMP d’automne 2012, elle soutient la motion « Le gaullisme, une voie d’avenir pour la France ». En décembre 2012, à la suite de la démission de Dominique Dord, elle est nommée trésorière nationale de l’UMP par Jean-François Copé, président de l’UMP. Dans ce cadre, elle est mise en examen
fin 2014 pour « abus de confiance » dans le cadre du paiement de
l’amende de Nicolas Sarkozy, infligée après la campagne présidentielle
de 2012. Elle bénéficie d’un non-lieu pour cette affaire en septembre
20153.
En 2013, elle vote contre la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe et participe à la Manif pour tous4,5.
Elle défend cependant « une alliance civile pour deux personnes du même
sexe avec des droits patrimoniaux », proposition qui n’est pas retenue67.
Élue en mars 2014 sur la liste d’Arnaud Robinet à la mairie de Reims, elle accède le 14 avril 2014 à la présidence de l’agglomération de Reims Métropole. Le 17 juin 2014, elle est élue présidente de l’Association des villes universitaires de France (AVUF)8 pour un mandat de 3 ans.
Le 13 septembre 2016, Catherine Vautrin apparaît dans le magazine d’investigation de France 2 Cash Investigation « Industries agro-alimentaires : business contre santé »9 en compagnie de plusieurs parlementaires, dont Michel Raison, lors d’une soirée organisée par le lobby de l’agro-alimentaire l’ANIA10. Catherine Vautrin y assiste à la création de « la Communauté du bien manger »11, qui met en avant la consommation de produits français12.
Le 9 janvier 2017, Catherine Vautrin est élue présidente de la
communauté urbaine du Grand Reims, regroupant 143 communes marnaises et
298 000 habitants13.
Le 1er mars 2017, dans le cadre de l’affaire Fillon, elle renonce à soutenir le candidat LR François Fillon
à la présidentielle, souhaitant qu’il soit remplacé par un autre
candidat et qu’il puisse défendre son honneur face à la justice14. Candidate à un nouveau mandat de députée de la 2e circonscription de la Marne à l’occasion des élections législatives de 201715, elle est battue au second tour par Aina Kuric, soutenue par La République en marche.
Le 10 juillet 2020, Catherine Vautrin est réélue présidente de la communauté urbaine du Grand Reims avec 196 voix sur 208 conseillers communautaires16.
Le 5 novembre 2020, elle est élue au sein du conseil d’administration d’Intercommunalités de France, et devient vice-présidente de l’association, en charge de l’Enseignement supérieur17.
La magazine Marianne indique qu’elle a été sollicitée par Emmanuel Macron pour occuper la fonction de Premier ministre. Le président lui préféra cependant au dernier moment Élisabeth Borne, au profil plus technocrate19.
Détail des mandats et fonctions
Au Gouvernement
Secrétaire d’État chargée de l’Intégration et de l’Égalité des
chances, auprès du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion
sociale du gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3) (du 31 mars au 28 octobre 2004)
Secrétaire d’État aux Personnes âgées, auprès du ministre de l’emploi, du Travail et de la Cohésion sociale du gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3) (du 28 octobre 2004 au 31 mai 2005)
AFP, AP, Reuters Agences et lefigaro.fr, « La justice prononce un non-lieu dans l’affaire des frais de campagne de Sarkozy », Le Figaro, 9 septembre 2015 (ISSN0182-5852, lire en ligne [archive], consulté le 28 septembre 2016)
Clément Conte, « Catherine Vautrin élue présidente du Grand Reims », France Bleu, 9 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 26 janvier 2017)
« Législatives : Catherine Vautrin annonce sa candidature et renonce à la présidence du Grand Reims », France Bleu, 11 mai 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 19 mai 2017)
Aurélie Jacquand, « Catherine Vautrin réélue Présidente du Grand Reims », France Bleu, 10 juillet 2020 (lire en ligne [archive])
Mairie de Reims et Mairie de Reims, « Accueil » [archive], sur Reims Métropole (consulté le 19 novembre 2015)
« Catherine Vautrin élue présidente du Grand Reims – France 3 Champagne-Ardenne », France 3 Champagne-Ardenne, 9 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 19 janvier 2017).
Après un passage chez Sonacotra (renommée Adoma en 2007) en tant que directrice technique, elle rejoint en 1997 le cabinet Lionel Jospin à l’hôtel de Matignon comme conseillère technique chargée des transports pendant cinq ans28.
De 2014 à 2015, elle est directrice du cabinet de Ségolène Royal au ministère de l’Écologie32,33. À ce poste, elle mène, conjointement avec Alexis Kohler, alors directeur de cabinet d’Emmanuel Macron
au ministère de l’Économie, les discussions d’un groupe de travail
parlementaire sur les autoroutes faisant suite à plusieurs rapports de
la Cour des comptes, du Sénat, de l’Assemblée nationale et de l’Autorité de la concurrence critiquant « la rentabilité exceptionnelle » des autoroutes « assimilable à une rente » ; selon Radio France,
Élisabeth Borne et Alexis Kohler « font passer un message assez clair :
d’après eux, la marge de manœuvre de l’État avec les sociétés
d’autoroutes est très mince »34. Dans le même temps, Élisabeth Borne et Alexis Kohler négocient le protocole d’accord signé en avril 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes
dont le contenu n’est rendu public que quelques années plus tard, qui
allonge jusqu’à six ans les concessions accordées aux groupes privés et
élabore un rattrapage tarifaire qui se traduit par un surcoût de
500 millions d’euros pour les usagers, selon les calculs de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER)34,35.
En 2019, le cabinet d’Élisabeth Borne affirme que l’annonce, en
décembre 2014, par Ségolène Royal, d’un gel des tarifs des péages,
contrairement aux accords prévus avec les sociétés d’autoroutes, a
« introduit une dernière ligne droite de négociations très dures et une
position très défavorable pour l’État », mais considère que l’accord est
« sans conteste positif puisqu’il a permis d’éviter à l’État des
procédures de litiges qui lui auraient immanquablement été
défavorables » et de « rééquilibrer [les] relations contractuelles [de
l'État] avec les sociétés concessionnaires »34.
En juillet 2017, elle annonce vouloir donner la « priorité aux
déplacements de la vie quotidienne », estimant que « l’argent doit
prioritairement aller à l’entretien et à la modernisation » des réseaux
existants40. Dans cette logique, elle s’engage le 13 décembre 2017 pour un « plan national vélo » interministériel41.
Élisabeth Borne alors ministre chargée des Transports en septembre 2017.
Début 2018, elle conduit une réforme de la SNCF consistant en l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire, la transformation du statut de l’entreprise et l’arrêt du recrutement au statut de ses agents à partir du 1er janvier 2020, ainsi que la reprise progressive par l’État de 35 milliards d’euros de la dette de l’entreprise publique42,43.
Confrontée à la plus longue grève de la SNCF44 depuis plusieurs décennies, elle fait tout de même voter cette réforme à une large majorité45.
Cette réforme lui attire l’hostilité d’une partie importante du monde
cheminot et de la gauche radicale, qui l’accusent d’affaiblir le secteur
ferroviaire, en particulier les petites lignes et le fret, en la tenant
pour responsable de la fin du train de fruits et légumes
Perpignan-Rungis46.
Elle présente le 26 novembre 2018 en Conseil des ministres le projet de loi d’orientation des mobilités47,
qui traduit la volonté du Gouvernement de donner la priorité aux
transports du quotidien, et qu’elle présente comme « un antidote aux
fractures sociales et territoriales »48.
En juillet 2019, elle annonce la mise en place d’une « écotaxe » d’un
montant de 1,50 à 18 euros sur les billets d’avion à partir de 2020
pour tous les vols au départ d’aéroports français, sauf pour les vols en
correspondance et ceux vers la Corse ou les territoires français d’outre-mer :
celle-ci doit rapporter 182 millions d’euros à partir de 2020, destinés
à des investissements pour des infrastructures de transports plus
écologiques, notamment le ferroviaire. Elle est votée en octobre 2019
par l’Assemblée nationale et intégrée à la taxe de solidarité sur les billets d’avion créée en 200549,50. Selon Les Décodeurs du Monde,
« rapportée au montant d’un billet pour se rendre à l’autre bout de
l’Europe ou du monde, cette taxe représente une faible contribution » et
« un montant trop faible pour avoir un effet »51.
En juin-juillet 2019, alors que s’achève l’examen du projet de loi
d’orientation des mobilités à l’Assemblée, trois de ses huit conseillers
quittent son cabinet, dont Julien Dehornoy52,
directeur de cabinet par intérim depuis la nomination en février 2019
de son premier directeur de cabinet, Marc Papinutti, comme directeur
général des Infrastructures, des Transports et de la Mer53.
Ministre de la Transition écologique et solidaire
Le 16 juillet 2019, quelques heures après la démission de François de Rugy, Élisabeth Borne est nommée ministre de la Transition écologique et solidaire54. Elle n’est pas ministre d’État, contrairement à ses deux prédécesseurs Nicolas Hulot et François de Rugy, et conserve dans un premier temps le plein exercice de ses attributions sur le portefeuille des Transports55. Le 3 septembre 2019, celles-ci sont finalement déléguées à Jean-Baptiste Djebbari, nommé secrétaire d’État auprès d’elle56,57.
Le quotidien L’Opinion
indique qu’elle « est largement reconnue, dans ses rangs comme en
dehors, comme une ministre qui maîtrise ses dossiers et sait les mener à
terme », mais relève « son manque de poids politique »58. En raison de précédentes déclarations jugées peu favorables à l’environnement, notamment au sujet de la taxation des carburants maritimes ou du kérosène dans l’aviation, certaines personnalités et associations se montrent sceptiques quant à la réussite de sa mission59. BFM TV
estime qu’en tant que ministre des Transports, elle ne s’est « jamais
départie d’une grande prudence au moment d’aborder les chapitres
environnementaux de la politique nationale60. » Selon un sondage BVA
mené peu après son entrée en fonction, 60 % des Français interrogés ne
lui font pas confiance pour faire de la cause environnementale une
priorité de son action dans les prochains mois61.
En réponse aux critiques à son égard, elle déclare ne pas avoir « de
leçons à recevoir sur l’écologie » et se définit comme « une écologiste
de terrain »62.
Alors que, depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron,
les ministres peuvent disposer au maximum de dix collaborateurs au sein
de leurs cabinets, elle en obtient quinze. Elle emmène avec elle la
quasi-intégralité de son cabinet au ministère des Transports, et
conserve Cyril Forget, jusqu’alors directeur adjoint de cabinet de
François de Rugy, ainsi que trois conseillers du pôle « transition
écologique » de François de Rugy. Jack Azoulay et Baptiste
Perrissin-Fabert, les deux directeurs de cabinet d’Emmanuelle Wargon et Brune Poirson, sont également directeurs de cabinet adjoints d’Élisabeth Borne63.
Élisabeth Borne en 2019.
Elle entame l’exercice de sa fonction avec la défense au Parlement du projet de loi Énergie Climat, commencée par François de Rugy46.
Celle-ci déclare « l’urgence écologique et climatique » et actualise
notamment les objectifs de la politique énergétique de la France, en
prévoyant d’atteindre la neutralité carbone
à l’horizon 2050, une baisse de 40 % de la consommation d’énergies
fossiles d’ici à 2030 (contre 30 % précédemment), et la fermeture des
dernières centrales à charbon
en 2022. Elle décale également de 2025 à 2035 la réduction à 50 % de la
part du nucléaire dans la production électrique. Elle est
définitivement adoptée par le Parlement le 26 septembre 2019, et
promulguée le 9 novembre 201964.
En septembre 2019, Élisabeth Borne et Bruno Le Maire envoient une lettre à Jean-Bernard Lévy, président d’Électricité de France
(EDF), en lui donnant une feuille de route précise pour « être en
mesure de répondre à l’exécution d’un programme de construction de trois
paires de réacteurs sur trois sites distincts »65. Alors que Jean-Bernard Lévy annonce, le mois suivant, la prochaine construction de six nouveaux réacteurs EPR,
la ministre de la Transition écologique assure que rien n’a été
« tranché », qu’il s’agit d’un « scénario parmi d’autres », et qu’aucune
décision ne sera prise avant la mise en service de l’EPR de Flamanville66.
Elle appelle également EDF à « réfléchir » à son rôle au cas où un
scénario « 100 % énergies renouvelables » serait retenu à terme pour la
fourniture d’énergie en France, aux dépens de nouvelles centrales nucléaires67.
En juin 2020, elle déclare être confortée « dans l’idée qu’il faut
avoir un mix électrique diversifié », et estime que « dépendre d’une
source d’électricité à 70 % [à savoir le nucléaire] n’est pas la façon
d’être le plus résilient »68. Elle mène à terme la mise à l’arrêt définitive, fin juin 2020, de la centrale nucléaire de Fessenheim69.
En novembre 2019, elle annonce l’abandon du projet EuropaCity, tout en maintenant le projet d’urbanisation du Triangle de Gonesse et celui de la gare le desservant70. Selon Le Monde, alors que l’exécutif hésitait avec un sursis de quelques mois, Élisabeth Borne plaidait pour l’arrêt immédiat du projet70.
En novembre 2019, alors que l’Assemblée nationale vote, après un avis favorable du gouvernement — de fait, de Gérald Darmanin, seul ministre présent au moment du vote —, un amendement reportant de 2020 à 2026 l’effacement de l’huile de palme de la liste des biocarburants qui bénéficient de la minoration de la taxe générale sur les activités polluantes,
Élisabeth Borne fait part de son « incompréhension » tant « sur le fond
de l’amendement que sur la forme, avec une absence de débat »71,72. Le Premier ministre Édouard Philippe demande qu’un nouveau vote se tienne à l’Assemblée72.
Selon l’agence Reuters qui cite « plusieurs sources », « le premier vote sur ce sujet sensible s’est fait dans le dos
d’Élisabeth Borne, qui a œuvré pour obtenir une deuxième délibération
aboutissant finalement au maintien de l’huile de palme sur la liste des
biocarburants taxés à partir du 1er janvier 2020, au grand dam de Total qui avait milité pour un sursis jusqu’en 2026 » afin d’alimenter la plateforme de la Mède73.
Reuters ajoute que cet épisode « témoigne des tiraillements entre deux
ministères essentiels de la galaxie Emmanuel Macron, écartelée entre ses
promesses vertes et son souci d’encourager l’activité économique73. »
En décembre 2019, la Direction générale des Douanes et Droits indirects
publie une note qui maintient l’exonération fiscale pour un
sous-produit de l’huile de palme (les « acides gras de palme », dits
PFAD), malgré la suppression du principe de cet avantage par le
Parlement. Le cabinet d’Élisabeth Borne réagit en affirmant qu’« il n’y
aura pas de décision en catimini sur les critères de durabilité des
PFAD », et qu’« une concertation large et transparente se tiendra début
janvier avec les acteurs économiques comme avec les associations
environnementales »74,75.
Lors du Black Friday
de 2019, qui suscite la polémique en raison de ses conséquences
environnementales, Élisabeth Borne met en cause ce qui, selon elle,
« est d’abord une énorme opération commerciale des grandes plateformes
en ligne », « dont [elle] ne pense pas qu’elles soient les amies des
petits commerçants ». Elle dénonce également le fait que cet événement
engendre « des milliers de colis en France avec tout ce que ça pose
comme problèmes d’embouteillages, de pollution, d’émissions de gaz à effet de serre76. »
En janvier 2020, elle est accusée par le magazine Marianne d’avoir omis de déclarer un poste détenu en 2015-2016 dans le formulaire qu’elle a déposé auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
(HATVP). Le cabinet de la ministre répond qu’elle n’était pas obligée
de déclarer cette fonction dans sa déclaration d’intérêts et que cette
interprétation a été validée par la Haute Autorité précitée77. En juin 2020, la HATVP demande à Élisabeth Borne de modifier sa déclaration d’intérêts78,
tout en considérant que les règles applicables étaient sujettes à
interprétation et que les omissions en cause n’étaient pas « de nature à
caractériser un risque de conflit d’intérêt » avec la fonction de
ministre de la Transition écologique et solidaire79.
Élisabeth Borne en 2020 avec un masque contre le coronavirus.
En mai 2020, lors du déconfinement consécutif à la pandémie de Covid-19 en France,
elle lance la création d’un plan destiné à favoriser la réparation des
vélos. Ce plan, dit « coup de pouce vélo » et accompagné du déploiement
temporaire de pistes cyclables, aurait permis, mi-juin 2020, de procéder
à la remise en état d’environ 170 000 vélos80.
En juin, elle annonce le triplement du budget alloué à ce plan, pour
viser « le million de vélos remis en état d’ici à la fin de l’année »69.
Peu avant le terme des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, elle se dit favorable, « à titre personnel », à l’organisation d’un référendum
sur les mesures proposées par celle-ci, estimant que « des questions
multiples permettraient de faire partager les travaux de [la Convention]
avec tous les Français »81,82. Elle se dit également favorable, « à titre personnel », à l’abaissement de la limite de vitesse sur autoroute à 110 km/h, proposée par la Convention83. Le 21 juin 2020, elle reçoit au nom de l’exécutif les propositions de la Convention citoyenne pour le climat84. Comme Emmanuel Macron, elle assure que les 146 propositions retenues par le président de la République (sur 149) « seront mises en œuvre »69.
Lors de son départ du ministère, Le Monde, Libération et La Croix
estiment qu’elle n’a pas réussi « à mettre la protection de
l’environnement au cœur des décisions du gouvernement », faute de marges
de manœuvre conséquentes, dans la lignée de ses prédécesseurs85,69,86. Elle a mené à terme trois chantiers législatifs : la loi énergie-climat, la loi d’orientation des mobilités et la loi sur l’économie circulaire85.
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Lors d’une Conférence ministérielle : « Nouvelle génération
Erasmus : développer la mobilité européenne des apprentis » en janvier
2022.
Peu après, elle annonce, à la suite du Premier ministre Jean Castex,
que la priorité pour la rentrée de septembre 2020 doit être donnée à
l’emploi, notamment à celui des jeunes, et que la mise en place de la réforme des retraites et de l’assurance chômage est par conséquent reportée au 1er janvier 202189.
Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, elle annonce, à la suite de discussions avec les partenaires sociaux, la généralisation à partir du 1er septembre 2020 du caractère obligatoire du port du masque en entreprise dans les espaces fermés90. Elle évoque toutefois la possibilité d’adapter cette règle aux situations spécifiques91.
Hostile à la première version de la réforme de l’assurance chômage portée par Muriel Pénicaud, notamment en raison du fait qu’elle puisse aboutir à distribuer tous les mois un montant moins élevé que celui du revenu de solidarité active à un chômeur ayant précédemment travaillé au SMIC à temps plein, elle fait passer une seconde version, selon Mediapart
« pourtant à peine moins sévère pour bon nombre de demandeurs
d’emploi », mais plutôt soutenue dans l’opinion de l’avis même des
confédérations syndicales, y compris parmi une partie de l’électorat de
gauche. Le même site indique qu’elle peut « se targuer d’une nette
baisse du nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi,
malgré la crise sanitaire du Covid, et même si ces bons chiffres
s’expliquent très largement par un financement quasi intégral de
l’apprentissage de la part du gouvernement, qui a permis l’explosion du
nombre d’apprentis, de 480 000 contrats fin 2019 à au moins 900 000 deux
ans plus tard »94.
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT,
la juge « rugueu[se], parfois, dans la confrontation » quand la plupart
des responsables syndicaux l’estime ouverte à la discussion96.
Le député sortant Alain Tourret (LREM) affaibli par la maladie de Parkinson, l’élu de la majorité présidentielle met un terme définitif à sa carrière politique à l’été 2022102.
Décorations
Le 12 juillet 2013, elle est nommée au grade de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur au titre de « préfète de la région Poitou-Charentes, préfète de la Vienne ; 27 ans de services »103.
Le 30 janvier 2008, elle est nommée au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite
au titre de « ancienne directrice à la SNCF, directrice dans un groupe
de travaux publics ; 21 ans de services civils, militaires et
d’activités professionnelles »104, décorée le 6 novembre 2008105 puis promue au grade d’officier le 14 novembre 2016 au titre de « présidente d’une société de transports en commun »105.
Julien Lausson, « 530 modifications en 48h : que s’est-il passé sur la page Wikipédia d’Élisabeth Borne ? », Numerama, 19 mai 2022 (lire en ligne [archive])
Notes et références
Notes
Le magazine Femme actuelle publie l’information qu’Olivier Allix serait ingénieur. Il n’en a toutefois pas le diplôme18,19.
Références
[PDF], Liste des personnes dont le nom commence par la lettre « B », décorées de l’ordre du Mérite maritime, publiée en 2022 par la Fédération nationale du mérite maritime et de la médaille d’honneur des marins, [lire en ligne [archive]].
Le grand-père paternel d’Élisabeth Borne, Zelig Bornstein est né à Łuków5, ville de Pologne faisant partie du royaume du Congrès — sous tutelle de l’Empire russe — avant sa conquête par l’Empire allemand en 1915 et la restauration de la Pologne comme État souverain en 19186.
Zelig Bornstein et sa femme Odette immigrent en Belgique en 1920. Après
la mort d’Odette en 1939, Zelig Bornstein et ses quatre fils, Léon,
Isaac, Joseph et Albert, se réfugient en France en mai 1940.7,8. Joseph Bornstein, le père d’Élisabeth Borne, est arrêté une première fois à Nîmes avec son frère Isaac par la police française le 21 août 1942. Ils sont internés au camp de Rivesaltes d’où ils s’évadent3. Il reprennent leurs activités de résistance au sein du Mouvement de la jeunesse sioniste (MJS) où Joseph est chargé de convoyer des jeunes à Grenoble vers le maquis de Biques9. Léon est arrêté en 1942 et déporté par le convoi 51 en 1943. Zelig et ses trois fils Albert, Joseph et Isaac sont arrêtés par la Gestapo le 25 décembre 1943 à la suite d’une dénonciation10,8. Ils sont alors transférés au camp de Drancy puis déportés au camp de concentration et centre d’extermination d’Auschwitz par le convoi no 66 du 20 janvier 194411,12. Zelig et son fils Albert âgé de 13 ans, sont tous deux gazés dès leur arrivée dans le camp8. Après la marche de la mort, Joseph arrive au camp de Buchenwald9. Seuls Joseph et Isaac échappent à la mort et reviennent en France le 11 avril 1945 après la libération du camp nazi par l’armée américaine8,13.
Les faux papiers des Borne, au moment de leur arrestation, portaient comme lieu de naissance Hazebrouck,
information que reprennent les premières éditions du Mémorial Klarsfeld
et les pages dérivées, comme celle établie par Anne-Marie Borne, sœur
d’Élisabeth Borne, « Zelig BORNE » [archive], sur le site du Mémorial de la Shoah (consulté le 18 mai 2022).
« Joseph Bornstein dit Borne » [archive], sur le site « Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France », 17 mai 2022 (consulté le 17 mai 2022).
« Réforme de la SNCF : Ce que contient le projet de loi » [archive], sur quotidiendutourisme.com, 14 mars 2018 (consulté le 4 avril 2018) : « Élisabeth Borne, ministre chargée des transports, a présenté le projet de loi pour un nouveau pacte ferroviaire ».
[PDF]Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat 16 mai 2018, audition de Mme.
Nathalie Segaunes, « Clément Beaune rejoint les macronistes de gauche » [archive], sur le site du quotidien L’Opinion, 20 novembre 2020 (consulté le 12 mai 2022) :
« Territoires de progrès […] avait déjà enregistré les adhésions de
Florence Parly, d’Elisabeth Borne, de Jean-Baptiste Djebbari,… ».