Evidemment qu’il s’agissait bien d’une attaque terroriste : voir à
cet égard les différentes annonces publiques du malade mental
extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis le 26 juin
dernier, et particulièrement le jour de l’attaque, 9 août 2017, un
rappel de son article intitulé « T’as peur, tu meurs » du 11 septembre
2008, toujours public aujourd’hui, contrairement à un autre billet de
blog de la même époque qu’il avait consacré à l’engagement militaire
français en Afghanistan, contre lequel il s’insurgeait tout en faisant
ouvertement l’apologie des terroristes du 11 septembre 2001.
Les enquêteurs confirment le caractère terroriste de l’attaque contre des militaires à Levallois
Une information judiciaire des chefs de tentative d’assassinat en
relation avec une entreprise à caractère terroriste a été ouverte.
L’enquête a été confiée à un juge d’instruction.
LE MONDE | 23.08.2017 à 16h29 • Mis à jour le 23.08.2017 à 16h55
Deux semaines après qu’un homme a foncé sur des militaires à
Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, les enquêteurs ont confirmé
le caractère terroriste de l’attaque, a annoncé mercredi 23 août le
procureur de la République de Paris, François Molins.
« Les investigations viennent (…) étayer le caractère prémédité de l’attaque, et le caractère terroriste », a fait savoir M. Molins au cours d’une conférence de presse, citant notamment des recherches effectuées sur Internet liées à la Turquie et à la Syrie. « Un téléphone saisi à son domicile comporte une douzaine d’images reliées à l’[organisation] Etat islamique », a ajouté le procureur de la République de Paris.
L’enquête a également permis de confirmer le caractère intentionnel de l’attaque. En effet, le véhicule qui a servi à blesser les militaires « se
trouvait place de Verdun à Levallois le 6 août (…) autour de 9 heures,
puis après 15 heures, roulant à faible allure entre les véhicules
stationnés de l’opération “Sentinelle”. » Des déplacements que les enquêteurs ont analysés comme « des repérages préalables. »
Une information judiciaire des chefs de tentative d’assassinat en
relation avec une entreprise à caractère terroriste a été ouverte.
L’enquête a été confiée à un juge d’instruction.
Le mercredi 9 août, Hamou B., un Algérien de 36 ans, fonce au petit
matin sur des militaires de l’opération Sentinelle au pied d’un immeuble
HLM de Levallois-Perret, faisant six blessés dont trois graves.
Le conducteur était inconnu des services de renseignement et n’avait
été signalé qu’à deux reprises pour des faits de droit commun. Blessé de
cinq balles alors qu’il tentait d’échapper à une interpellation dans le
Pas-de-Calais deux jours après l’attaque, il avait été transféré dans un hôpital parisien.
Entre 2013 et 2014, Hamou B. a participé à une « campagne de propagande » pour un mouvement de l’islam
rigoriste, a déclaré François Molins mercredi. Plusieurs recherches
effectuées au cours des derniers mois sur Internet témoignent, selon les
enquêteurs, « d’une éventuelle velléité de départ pour la Syrie. »
Je rappelle ici que durant les premières années de ses
harcèlements, exactions et menaces en tous genres à mon encontre, le
malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi se
vantait publiquement d’être conseillé pour ces faits par un ami policier
en activité, un autre qui était gendarme en retraite, ainsi que, selon
ses dires, au moins deux avocats.
Mais sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et
tous ses collègues assassins d’ingénieurs ont eux-mêmes toujours
bénéficié de la complicité des magistrats brestois pour tous leurs
crimes et délits.
Toute la question est aujourd’hui de savoir si ces assassins resteront tous à jamais impunis.
Deux enquêtes vont être diligentées par le ministre de l’Intérieur
pour éclairer le comportement des deux fonctionnaires. Ils auraient
protégé un de leurs amis qui harcelait une ex-compagne et qui allait
plus tard assassiner une autre jeune femme.
C’était il y a quatre ans, jour pour jour. Le 14 août 2013, entre 16 heures et 18 heures, Didier Grosjean, 53 ans, assassinait son ex-compagne, Aurélia Varlet,
une pétillante jeune femme de 32 ans. Harcelée par le quinquagénaire,
Aurélia avait consenti ce jour-là à le rencontrer et fait le déplacement
jusqu’à son domicile de La Rivière-Drugeon, non loin de Pontarlier
(Doubs). Sur la table du salon, Grosjean avait préalablement disposé des
photos de leur couple et étendu l’une des robes d’Aurélia sur le lit
conjugal. Dans la foulée, il l’abattait de deux coups de fusil à canon
scié, l’un dans le dos alors qu’elle tentait de s’enfuir, le second à
bout portant, puis retournait l’arme contre lui.
La chronique d’un drame passionnel ? Plutôt celle d’une mort
annoncée, comme vient de le reconnaître le ministre de l’Intérieur,
Gérard Collomb, dans une lettre adressée à Patrick Varlet, le père de la
victime. Déjà, en 2014, Christiane Taubira, alors garde des Sceaux,
avait reçu la famille Varlet Place Vendôme pour lui présenter des
excuses officielles, ouvrant la voie à une indemnisation.
C’est que la mort d’Aurélia est consécutive à une longue série de
dysfonctionnements, voire de compromissions. Elles devraient être mises
en lumière par deux enquêtes administratives, confiées respectivement à
l’inspection de la gendarmerie nationale pour l’une, et à l’IGPN, côté
police, pour l’autre, Gérard Collomb ayant demandé « un examen approprié
» du dossier aux directeurs des deux institutions.
A l’époque, le policier Laurent G. était en poste à l’antenne de
Pontarlier des renseignements généraux. Il a été condamné en 2015 à un
an de prison avec sursis pour corruption dans le cadre d’une autre
affaire. Comme Serge V., ancien responsable de la brigade de gendarmerie
de Frasne, il est soupçonné d’avoir couvert Didier Grosjean. Car, avant
de jeter son dévolu sur Aurélia, ce dernier avait vécu huit ans durant
avec Agathe*, une autre jeune femme. Lorsque celle-ci a trouvé la force
de le quitter, après avoir vécu l’enfer, son calvaire a empiré. Comme
l’avait révélé « l’Est républicain », Didier Grosjean l’a une première
fois kidnappée, séquestrée puis libérée. Quelques semaines plus tard, il
percutait son véhicule et la jetait dans le fossé.
Une perquisition et une audition jamais réalisées
Quatre plaintes sont alors déposées par Agathe à Pontarlier, toutes
classées. « C’est ce policier qui l’a rendu possible, en biaisant
l’information fournie au parquet », pointe du doigt Me Randall
Schwerdorffer, avocat de la famille Varlet, et désormais d’Agathe, dont
le récent témoignage éclaire d’un jour nouveau les relations entre
Didier Grosjean et ses protecteurs.
Figure locale, addict au culturisme et ancien employé de la boîte de
nuit du secteur, il partageait avec Laurent G. et Serge V. le goût de la
chasse ou du ski nautique. En mars 2012, « il m’a dit qu’il me tuerait,
que je finirais dans une mare de sang. Il avait un fusil », a révélé
Agathe. Trois fusils plus exactement, tous détenus illégalement.
« Si la justice ne fait rien, un drame se produira », prophétise la
jeune femme, terrorisée, dans plusieurs courriers adressés aux
autorités, restés sans réponse. Le parquet mandate pourtant les
gendarmes pour une audition et une perquisition, mais elles ne seront
jamais réalisées. Grosjean semble intouchable. Agathe n’a d’autre choix
que de s’exiler en Suisse. « S’ils avaient fait leur boulot, Aurélia
serait aujourd’hui avec nous », soupire Patrick Varlet.
Le père d’Aurélia entend pointer du doigt ceux qu’il juge en partie
responsables de la mort de sa fille. « Pas par vengeance, mais pour
obtenir justice, et qu’un tel crime ne se reproduise pas. » « Il y a un
lien évident entre l’absence de réaction des forces de l’ordre et le
passage à l’acte », appuie Me Schwerdorffer, qui dit avoir reçu de l’Intérieur « l’assurance que le nécessaire serait fait ».
Hum… La question n’est pas là… il a de bons copains et
c’est tout ce qui compte en politique, du moins en France où des tas
d’incompétents « entrent » en politique comme d’autres en religion,
précisément pour assurer leurs carrières, se sachant par ailleurs
totalement nuls.
Bien évidemment, ces gens-là ont tous la haine des ingénieurs qui eux n’ont pas besoin de ça pour être ce qu’ils sont.
Même s’il me manque encore quelques pièces de puzzle, voyez-vous, je
sais depuis longtemps à qui j’ai affaire, et pourquoi et comment.
Je n'ai de toute façon jamais eu de problèmes avec des gens sérieux, compétents, honnêtes.
Depuis plusieurs semaines, l’ancien ministre de la Cohésion des
territoires est sous le feu des critiques de sa majorité : pas assez
investi, absent des débats, autoritaire, de nombreux députés LREM ont
brisé en off la discipline de groupe pour critiquer les méthodes du Breton d’adoption.
« Il y avait deux personnes LR que nous devions élire pour les questures et
il n’y a pas eu de préparation avant. Nous avions le choix entre Ciotti
et Solère. Et là, nous n’avons pas pris le temps de parler
politiquement de ce qui allait se passer si nous ne votions pas pour un
Républicain. Pour moi, c’était Solère automatiquement. Mais je n’ai pas
eu l’analyse politique. Et là, Richard Ferrand ne nous a pas réunis. »
« Catastrophe » et « caca boudin »
Toujours au micro de RMC, la députée en remet une couche : « Il était
présent à l’Assemblée. Mais nous n’avons pas eu du tout de réunion. Il y
a eu un ‘caca boudin’ des Républicains quand Solère a été élu. Là,
Ferrand n’a absolument pas été la hauteur. On s’est tous retrouvés dans
les couloirs en se demandant ce qu’il fallait faire. Nous nous sommes
réunis dans une salle, certains étaient déjà au bar. C’était une
catastrophe. Dans les deux mois, ça a été mieux. Mais tous les crashs
qu’il y a eu, c’était pendant cette journée-là. Richard Ferrand n’a pas
su tenir le groupe à ce moment-là ».
Claire O’Petit, députée LREM: « Richard Ferrand a été extrêmement défaillant »
15/08/2017 à 12h54
Ancienne Grande Gueule de RMC, la députée Claire O’Petit est revenue ce mardi sur ses débuts à l’Assemblée nationale.
Elle était GG, elle est devenue députée. A l’occasion des 100 jours d’Emmanuel Macron à l’Elysée, Claire O’Petit est revenue sur ses débuts à l’Assemblée nationale.
L’ancienne GG a admis que certains moments avaient été compliqués
pour les députés novices. Elle est notamment revenue sur le couac lors
de l’élection des questeurs à l’Assemblée: « Il y avait deux personnes
LR que nous devions élire pour les questures
et il n’y a pas eu de préparation avant. Nous avions le choix entre
Ciotti et Solère. Et là, nous n’avons pas pris le temps de parler
politiquement de ce qui allait se passer si nous ne votions pas pour un
Républicain. Pour moi, c’était Solère automatiquement. Mais je n’ai pas
eu l’analyse politique. Et là, Richard Ferrand ne nous a pas réunis ». « Il a été extrêmement défaillant », a-t-elle aussi taclé.
« C’était une catastrophe »
Et de détailler: « Il était présent à l’Assemblée. Mais nous n’avons pas eu du tout de réunion. Là, il y a eu un ‘caca boudin’ des Républicains quand Solère a été élu. Là, Ferrand
n’a absolument pas été la hauteur. On s’est tous retrouvés dans les
couloirs en se demandant ce qu’il fallait faire. Nous nous sommes réunis
dans une salle, certains étaient déjà au bar. C’était une catastrophe.
Dans les deux mois, ça a été mieux. Mais tous les crashs qu’il y a eu,
c’était pendant cette journée-là. Richard Ferrand n’a pas su tenir le
groupe à ce moment-là ».
P.B.
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À l’Assemblée, début de fronde contre Richard Ferrand
POLITIQUE – C’était un retour remarqué sur les bancs de l’Assemblée. Constamment moqué pour ses absences répétés, Richard Ferrand a refait surface ce mercredi 9 août dans l’hémicycle pour poser sa première question au gouvernement.
Et les députés de l’opposition ont su l’accueillir, comme le montre la vidéo en tête de l’article.
« Il est là, il est revenu », ont-ils crié alors que l’ex-ministre
prenait la parole, et ce, malgré les rappels à l’ordre du président
François de Rugy.
Devenu président du groupe LREM au mois de juin, Richard Ferrand
n’apparaît que rarement à l’Assemblée, ce qui vaut à ses collègues de
l’opposition d’ironiser sur ce point, notamment sur les réseaux sociaux.
« Chacun son style ! [...] Que l’on me pardonne de n’avoir ni
l’expérience ni les talents des présidents Jacob ou Mélenchon, pour ne
citer que les extrémités de l’hémicycle », se défend-il ce vendredi 11
août dans une interview accordée à « l’Obs ».
Espoirs déçus
Paradoxe : Richard Ferrand, un « meneur d’hommes né » selon un vieux
briscard du Parlement, a multiplié les coups de force pour imposer une
discipline de fer au sein de « son » groupe mais a laissé les jeunes
députés LREM naviguer à vue. Maladresses sur les statuts d’En Marche ! et lors de la distribution des postes à l’Assemblée, absentéisme remarqué au cours des débats, les débuts de l’ancien ministre comme patron de la majorité ont été laborieux.
Entre se planquer en se faisant accuser de légèreté ou prendre les
devants mais prêter le flanc aux attaques sur la moralisation,
l’équilibre est précaire. D’autant que les jeunes loups de la macronie
affûtent leurs crocs à coups de « off » assassins : « On ne sait pas ce
qu’il fait de ses journées » (« le Monde », 27 juillet), « Comme ça l’ennuie d’être là, c’était du ‘démerdez-vous’ » (« l’Express« , 26 juillet). Son nouveau surnom : « Richard Fillon », le « forcené », détaille même « le Point ».
Le Breton d’adoption connaît pourtant parfaitement l’âpreté du jeu
parlementaire et les chinoiseries du Palais Bourbon, pour y avoir
ferraillé des mois durant au côté d’Emmanuel Macron quand il était
rapporteur général de sa loi éponyme. Une époque qui a laissé à l’ancien
ministre de l’Economie et à son bras droit un goût amer – la faute à Manuel Valls et son 49.3 – mais qui a soudé les deux hommes. Et permit à Richard Ferrand de revoir ses ambitions à la hausse à mesure qu’Emmanuel Macron dévoilait les siennes.
Mais le jeu de chaises musicales et l’affaire des Mutuelles de Bretagne ont compliqué la donne. Un député de la majorité : « Ferrand avait tout après avoir été nommé secrétaire général d’En Marche ! [octobre 2016, NDLR]
Il pouvait prétendre à Beauvau, à Matignon mais s’est pris un retour de
manivelle colossal. » D’abord en ne décrochant pas les postes qu’il
visait, puis en se faisant exfiltrer à l’Assemblée nationale. Avec en prime une affaire comme carte de visite en plein débat sur la moralisation.
« Un moment d’incertitude »
« Difficile pour lui de tout gérer en même temps », résume-t-on sur
les bancs de l’hémicycle où son manque d’enthousiasme pour le poste au
moment de sa nomination est un secret de polichinelle. Une séquence
« difficile », « cruelle » même, avec le début de fronde qui a agité la
majorité, notent certains députés, plus indulgents :
« Ce que ces jeunes élus qui l’accusent d’être absent ne peuvent pas
comprendre, c’est que Richard Ferrand est dans un moment d’incertitude [en raison de sa mise en cause dans le cadre de l’affaire des Mutuelles de Bretagne, NDLR]. Il
y a un manque d’empathie très important de la part de ces élus qui
n’ont aucun égard pour la situation personnelle très compliquée du
président de groupe. »
En privé seulement, Richard Ferrand
le reconnaît, le démarrage est compliqué. Sa situation personnelle ?
Une manœuvre destinée à « entacher » le début du quinquennat, selon son
entourage. Tout comme il regrette comment la longue série de couacs
observés lors des premiers pas de la majorité a parfois relégué au
second plan l’adoption de textes majeurs : « On a tout eu, des
accusations de ‘caporalisme’ à celles de ‘bordel’ ! »
Mais il l’assure, le temps des hésitations et des déceptions est
derrière lui. « J’ai la conviction qu’à l’heure du bilan, dans cinq ans,
ces échos seront parfaitement anecdotiques », insiste-il ce vendredi 11
août dans « l’Obs ». Soit. D’ailleurs dans « Paris Match » cette semaine, le président de groupe se fend de messages subliminaux à l’attention de ses détracteurs. Sa chanson du moment ? « Don’t Look Back In Anger » (Ne regarde pas le passé avec colère) d’Oasis plutôt que « Should I Stay or Should I Go ? »
(« Dois-je rester ou dois-je partir ?) des Clash. Un titre qui lui a
« trotté dans la tête », reconnaît-il néanmoins. Personne n’aurait pu
croire, une seule seconde, le contraire.
Richard Ferrand, député du Finistère, président du groupe LREM à l’Assemblée, livre à Paris Match son «jardin très secret».
Paris Match. A quelle série êtes-vous drogué? Richard Ferrand. Drogué? À aucune! Mais j’ai apprécié «Braquo»,
série policière noire, dérangeante avec des personnages complexes,
tourmentés, justes, cyniques… humains.
Quelle est votre chanson fétiche?
Aucune. La chanson «Should I stay or should I go» des Clash m’a trotté
dans la tête. Maintenant c’est plutôt Oasis, «Don’t look back in anger».
Mais Julien Clerc («Utile») a une place particulière.
Quel livre venez-vous de terminer et quel sera le prochain?
Je viens de relire « L’Honneur perdu de Katharina Blum » de Heinrich
Böll. J’ai bien avancé «Une histoire buissonnière de la France» de
Graham Robb. J’aimerais les offrir à tous!
La dernière fois où vous avez pleuré?
Lors de l’hommage rendu à l’Assemblée nationale à mon amie et collègue
Corinne Ehrel, députée des Côtes d’Armor, brutalement décédée alors
qu’elle s’exprimait en réunion publique deux jours avant le second tour
de l’élection présidentielle.
Avec qui aimeriez-vous ne pas être fâché?
Avec les Françaises et les Français, les Bretonnes et les Bretons et les
Marcheuses et Marcheurs au terme du quinquennat. Je travaille pour
faire réussir notre pays.
Votre fou rire de l’année?
C’était il y a quelques temps, avec le président de la République. Les raisons de ce fou rire nous appartiennent.
Quelle est votre peur irrationnelle?
Je n’en ai pas. Mes peurs sont terre à terre : elles concernent la santé
de mes proches, le bon déroulement du travail, l’avancée des dossiers.
Il ne regrette pas de ne plus être journaliste
Quel métier rêviez-vous de faire enfant?
Journaliste. J’ai d’ailleurs eu la chance d’exercer ce métier durant quelques années. Je ne regrette pas d’en avoir changé.
De quoi n’êtes-vous jamais rassasié?
D’apprendre. De lectures, de rencontres et de discussions, des plus
complexes au plus simples. Mais aussi de rire des cuistres… Plaisir
inépuisable.
Quelle est votre plus grande fierté?
Celle que j’espère avoir au terme de ma vie vis-à-vis de toutes celles et de tous ceux qui m’auront connu.
Si vous deviez aller aux JO, dans quel sport aimeriez-vous vous présenter?
Le rugby, que j’ai un peu pratiqué durant ma jeunesse, pour ses mêlées franches et ses troisièmes mi-temps conviviales.
A quelle époque auriez-vous aimé vivre?
La nôtre me convient, avec ses complexités, ses cruautés et ses espérances. Je ne suis ni nostalgique ni amateur de prophéties.
Son dernier achat coup de coeur : un stylo plume
Quel parfum portez-vous?
Sauvage de Dior : c’est un choix de ma compagne.
Quel est votre dernier achat coup de cœur?
Un stylo plume.
Comment gérez-vous le trac?
Par un surcroît de travail qui me rassure et parfois un verre de vin qui me détend.
Quel est votre objet fétiche, votre talisman?
Un couteau de Laguiole de la Maison Calmels.
Où allez-vous passer vos vacances?
Comme tous les ans en Bretagne, où j’habite, quelques jours sur le
bassin d’Arcachon puis en Aveyron où vivent ma famille et mes amis de
jeunesse.
Où serez-vous dans dix ans?
Là où mes choix m’auront conduit. Mais je suis surtout concentré sur le travail d’aujourd’hui.
Qu’y a-t-il sur votre table de chevet?
Les œuvres complètes de Pierre Desproges, antidotes à la sottise qui
permettent de se réconcilier en riant avec tous les travers de
l’humanité et de s’endormir paisiblement.
Quelle est votre activité préférée avec vos enfants ou petits-enfants en vacances?
Une promenade le long du canal de Nantes à Brest, chez moi à Motreff.
Mais partager du temps avec eux fait mon bonheur, peu importe
l’activité.
Quelle est la dernière application que vous avez téléchargée sur votre téléphone?
L’application du «Télégramme», le quotidien breton. C’est un moyen pour
moi de rester au contact de l’actualité bretonne, même quand je suis
retenu à l’Assemblée nationale.
Quel est pour vous le plus beau mot de la langue française?
Respect. Même si ce qu’il porte n’est pas toujours le plus répandu.