Cette fois-ci, c’est la victime qui est crue sur parole
et le présumé violeur a été placé en détention provisoire, en dépit de
possibles très fortes pressions s’exerçant sur les magistrats brestois.
C’est nouveau.
D’habitude, c’est le contraire : les violeurs sont tous crus sur
parole et leurs victimes enfermées chez les fous, même sans aucune forme
de pression sur qui que ce soit, hors le poids des habitudes locales.
Lire l’article du Télégramme entre les lignes : les Brestois sont
désormais sous surveillance de féministes, ils ne font plus ce qu’ils
veulent chez eux. D’ailleurs, c’est la publication du Parisien qui a
obligé le journal local à fournir quelques explications à ses fidèles
lecteurs…
À Brest, un officier saoudien en détention provisoire depuis sa mise en examen pour viol
Lecture : 3 minutes.
Mis en examen pour viol, depuis le 23 février dernier, un élève
ingénieur saoudien de 25 ans, en école militaire à Brest, est maintenu
en détention provisoire.
Une femme, qui était restée dormir chez lui, après une soirée
arrosée, l’accuse de viol. Le jeune officier de marine achevait sa
formation dans une école d’ingénieurs brestoise habituée à former
les élèves étrangers dans le cadre de programmes de coopérations
militaires. Selon le Parisien
qui rapporte les circonstances de cette affaire, il ne lui restait que
quelques mois d’études à effectuer à Brest. Le jeune homme, promu
officier de la marine saoudienne en France au cours de sa formation
entamée depuis 2014, aurait commencé par nier les faits, avant de
reconnaître « une relation sexuelle consentie » devant le juge
d’instruction.
Le risque de ne plus jamais le revoir
Toujours selon le Parisien, pour justifier ce revirement, il explique
avoir paniqué, en expliquant qu’il était marié en Arabie Saoudite. De
son côté, la plaignante a maintenu sa version des faits, en expliquant
avoir été violée durant son sommeil.
Le jeune homme a été placé en détention provisoire depuis sa mise en
examen, – il présenterait trop de risques de se soustraire à ses
obligations judiciaires, selon le parquet. En fin de cursus en France,
avec un risque imminent de retour au pays, il pourrait aussitôt
disparaître dans la nature. Cette affaire intervient alors que la
problématique des violences faites aux femmes fait l’objet d’une
attention renforcée auprès des tribunaux français.
Puissants contrats d’armement
Le type de coopération entre des écoles françaises et des militaires
étrangers, dont bénéficiait le jeune homme, s’appuie sur d’importants
contrats d’armement et de puissants intérêts supranationaux. « Ce type
d’affaire suscite une certaine agitation diplomatique et des demandes
qui peuvent provenir de très haut », commente un avocat brestois, qui
rappelle le poids financier de ces juteuses coopérations militaires.
Le statut de ces élèves-ingénieurs provenant des riches états arabes
leur permet parfois de passer au travers des rouages judiciaires
français, notamment pour des délits routiers. Cela a d’ailleurs déjà été
dénoncé par les forces de l’ordre à Brest. Cette affaire semble
néanmoins différente.
Détenu lambda ?
Mais ce détenu saoudien dispose-t-il de conditions de détention
particulières ? Le jeune homme est-il encore soutenu par son pays
d’origine et son ambassade après ce genre d’accusation ?
« Il n’existe, a priori, pas de quartier VIP dans les maisons
d’arrêt », commente un autre avocat brestois. On peut tout de même
penser que, puisqu’il s’agit d’un officier de marine étranger, une
attention particulière est assurée par les directions d’établissements
pénitentiaires. « Qui peuvent recevoir des instructions de très haut »
assure-t-il, en toute connaissance du fonctionnement des prisons. « Il y
a de bonnes chances qu’il soit placé à l’étage ou dans le quartier des
« pointeurs », si on ne lui a pas trouvé, en fonction de l’intensité des
pressions, une cellule individuelle dans un pénible contexte de
surpopulation carcérale ».
Finistère : un officier saoudien suspecté de viol à Brest
Le militaire de 25 ans, élève ingénieur dans un établissement
brestois, est en France depuis 2014 dans le cadre d’un programme de
coopération entre les armées françaises et saoudiennes. Il a été mis en
examen pour viol et placé en détention provisoire.
Par Carole André, à Rennes (llle-et-Vilaine)
Le 26 août 2021 à 15h34
Au début du mois de février 2021, une jeune fille vient porter
plainte au commissariat de Brest (Finistère). Elle décrit aux policiers
un viol pendant son sommeil. La jeune femme avait passé la soirée de la
veille avec des amis, chez l’un d’entre eux, un jeune officier saoudien
faisant ses études en France. Les jeunes ont fait la fête toute la nuit
et la jeune femme, trop fatiguée pour rentrer seule, décide de rester
dormir chez son ami lorsque les autres s’en vont à 6 heures du matin.
«Il se servait de sa notoriété» : à Brest, la chute du brillant chorégraphe suspecté de viols
Herwann Asseh, réputé dans le milieu de la danse, est soupçonné
d’avoir abusé d’au moins neuf jeunes filles qui étaient ses élèves,
entre 2008 et 2020, et qui ont porté plainte. Il a été mis en examen.
Par Nora Moreau, Correspondante à Brest (Finistère)
Le 25 août 2021 à 17h57
Début août, le communiqué du Planning familial de Brest (Finistère)
a retenti comme un coup de tonnerre dans la cité du Ponant. Herwann
Asseh, 46 ans, danseur, chorégraphe et professeur de danse, l’un de ses
artistes phares, de renommée nationale, apprécié de tous, était mis en
examen pour des faits graves : viols et agressions sexuelles commis sur
mineur par personne ayant autorité, viols et agressions sexuelles par
personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction et corruption
de mineur. Face à lui, neuf victimes, aujourd’hui âgées de 18 à 26 ans,
pour des faits commis entre 2008 et décembre 2020. La plupart étaient
mineures au moment des faits. Des grossesses non désirées en auraient
résulté.
Un détenu de la prison de Brest, dans le Finistère, a été mis en examen pour meurtre mardi soir après la mort de son codétenu, décédé dans sa cellule dans la nuit de lundi à mardi, a rapporté mercredi 25 août France Bleu Breizh Izel.
Un second compagnon de cellule de la victime avait également été
placé en garde à vue mais cette dernière a été levée. Il apparaît être
témoin plutôt que suspect, a indiqué le procureur de Brest Camille
Miansoni.
L’un des codétenus s’accuse de l’homicide
Le corps de la victime, un homme de 34 ans, a été découvert dans sa
cellule entre 3h30 et 3h45 dans la nuit de lundi à mardi par des
surveillants. Dès leur arrivée, un des codétenus s’est accusé de
l’homicide. Il s’agit d’un homme de 25 ans, purgeant une peine de 9 mois
de prison pour outrage, menaces de mort et violences sur personne
dépositaire de l’autorité publique.
Selon le syndicat pénitentiaire UFAP-UNSa, il souffre de troubles
psychiatriques et avait été pris en charge par un médecin quelques
heures plus tôt. Le principal suspect a fait valoir son droit au silence
tout au long de sa garde à vue.
L’autopsie réalisée par le médecin légiste sur le corps de la victime
a mis en évidence de nombreuses traces de coups à la tête, sur le cou
et sur l’ensemble du corps. Une enquête est en cours.
la théorie du « fou dans
la Cité » et les délires du mouvement antipsychiatrique des sixties ont
fait énormément de mal. Au cabanon, les cinglés toxiques ! Délivrez-nous
de ces tarés !
Marseille : trois morts cette nuit dans des probables règlements de comptes
Par L.D’A. (avec R.C)
Nouvelle nuit d’horreur à Marseille. Selon nos informations, trois
hommes ont été exécutés à l’arme de guerre dans deux quartiers
différents dans des probables règlements de comptes sur fond de trafic
de stupéfiants.
La première scène s’est déroulée à la Marine Bleue (14e), vers 00h40.
Deux voitures ont déboulé dans la cité et plusieurs occupants ont
arrosé à la kalachnikov et au 9 mm deux individus en train de discuter
sur un muret. Âgés d’une vingtaine et d’une trentaine d’années, les
victimes sont décédées malgré l’intervention des marins-pompiers.
Un peu plus tard dans la nuit, les forces de l’ordre ont été avisées
de l’enlèvement d’un homme de 27 ans, du côté des Chartreux (4e) cette
fois. Il a été retrouvé dans le coffre d’une voiture en feu dans le 13
ème arrondissement de Marseille, exécuté lui aussi d’une rafale de
kalachnikov. « Toutes les victimes étaient connues de nos services pour des faits en rapport avec le trafic de drogue« , confie une source policière.
Depuis le début de l’année, douze personnes sont officiellement mortes dans des règlements de comptes entre bandes rivales.
Non seulement on y trouve encore des avocats ou des
avocates qui ne goûtent pas du tout à l’enseignement brestois de la
« libération sexuelle » comme remède à tous les maux (cf. affaire du
danseur de rue Herwann Asseh), ou des « viols thérapeutiques » prônés et
pratiqués par tout le corpus des psychiatres locaux dont Serge Rodallec
jusqu’à sa chute en 2005 (il n’aurait pas dû toucher aux garçons, les
policiers en étaient choqués et la magistrature avait bien dû les
suivre… à reculons comme d’habitude…), mais ses juges continuent à
interdire en référé la parution de certains ouvrages pour « atteinte à
la vie privée » lorsqu’ils sont saisis de requêtes en ce sens par les
victimes.
Je rappelle ici que le pervers polymorphe Pascal Edouard Cyprien
Luraghi, fort du soutien actif qu’il recevait de la magistrature
brestoise depuis le début de ses exactions à mon encontre, laquelle
l’assurait notamment de son « droit d’auteur » à violer l’intimité de ma
vie privée et celle de mes proches autant qu’il le voulait, s’était
piqué en 2016 de saisir à mon encontre le juge des référés du Tribunal
de Grande Instance de Paris en vue d’en obtenir… mon interdiction
absolue et définitive de toute critique de sa version totalement
délirante de ma propre « biographie », afin qu’il puisse enfin la
publier intégralement en toute quiétude… ce en quoi il s’était vu
débouter de toutes ses demandes en première instance au mois de janvier
2017, puis en appel au mois d’avril 2018, la Cour d’Appel de Paris ayant
alors sanctionné son détournement de procédure par une annulation de
toute sa procédure, à peu près comme le 2 décembre 2015 la Cour d’Appel de Rennes avait
aussi annulé toute la procédure délibérément viciée que sa complice
Josette Brenterch du NPA de Brest avait engagée à mon encontre au mois
d’août 2011…
La justice interdit la parution d’un roman aux Éditions Bouquins pour «atteinte à la vie privée»
Le dernier roman de Pascal Herlem, intitulé Fatum raconte comment son frère aîné a été victime de «faits d’attouchements sexuels».
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 20:34, Mis à jour il y a 4 heures
La justice a interdit aux Éditions Bouquins de publier le roman Fatum de Pascal Herlem, accédant à la demande d’une partie de la famille de l’auteur qui dénonçait une «atteinte à sa vie privée»,
a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Dans cet ouvrage, à
paraître le 19 août, Pascal Herlem, un psychanalyste, retrace la vie de
son frère aîné en relatant notamment des «faits d’attouchements sexuels dont il a été victime de la part de sa grande sœur lors de son enfance»,
selon l’ordonnance de référé du tribunal de Paris rendue le 9 août, et
révélée par le site d’information littéraire ActuaLitté.
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L’ex-épouse du frère de l’auteur et ses enfants ont saisi la justice,
considérant que le livre portait atteinte à l’intimité de leur vie
privée. Selon les juges, «il résulte que des pans entiers de la vie
privée et familiale (du frère de l’auteur) et des demandeurs, clairement
identifiables, sont évoqués dans les moindres détails» et qu’«un tel récit est de nature à porter atteinte» à sa vie privée et familiale. La divulgation de tels détails créerait un «dommage irréparable», ajoute l’ordonnance, selon laquelle l’ouvrage Fatum constitue un «abus de liberté d’expression et de création».
À VOIR AUSSI – Ce qui a conduit Mohammed Aïssaoui à écrire «Les Funambules»
Le parquet de Brest avait demandé son placement en détention
provisoire mais les juges ont préféré le laisser libre et l’inciter à
prendre le large en lui interdisant de paraître dans le Finistère.
Sans doute attendent-ils qu’il se fasse la malle comme Serge Rodallec en 2005… vu que les jeunes femmes qui l’ont dénoncé « réclament
aujourd’hui que justice soit rendue à l’encontre [de l’intéressé] mais
également des personnes ayant fermé les yeux ou minimisé leur parole et
leur vécu »...
Apprécier au passage l’ « ironie » des pervers qui osent m'accuser, moi, de moralité douteuse…
Un chorégraphe et professeur de danse a été mis en examen ce
vendredi pour viols et agressions sexuelles sur des mineures. Neuf
victimes ont été recensées, les faits se seraient produits entre 2008 et
2020.
Le parquet de Brest (Finistère) a annoncé dans un communiqué qu’un
homme de 46 ans avait été mis en examen ce vendredi pour « viols et
agressions sexuelles commis sur mineur par personne ayant autorité ». Le
suspect est un professeur de danse. Il est accusé d’avoir fait pas
moins de neuf victimes « entre 2008 et décembre 2020 ». Certaines d’entre elles sont depuis devenues majeures précise Ouest France.
Le quadragénaire né à Libreville au Gabon a emménagé dans le
Finistère à l’âge de 7 ans avec sa mère. Il a découvert la danse à 18
ans puis est devenu champion du monde de street danse en 1999. L’homme
intervient auprès de différents publics, dans des écoles, collèges,
lycées, universités, structures de suivi judiciaire, structures
spécialisées pour les personnes handicapées et centres socio-culturels,
notamment détaillent nos confrères.
Des grossesses non désirées
L’homme aurait abusé de son rôle de professeur, se présentant comme
un grand maître. Il aurait convaincu les victimes qu’elles étaient « uniques » et qu’elles deviendraient de « grandes danseuses professionnelles », avec comme objectif de les convaincre d’assumer une totale liberté physique et sexuelle.
Certains viols et agressions « auraient eu pour conséquence plusieurs grossesses non désirées », a indiqué le Planning familial, « qui a assisté les victimes tout au long de la procédure ». « Ces
jeunes femmes réclament aujourd’hui que justice soit rendue à
l’encontre [de l’intéressé] mais également des personnes ayant fermé les
yeux ou minimisé leur parole et leur vécu », ajoute l’organisme.
Le parquet avait requis le placement en détention provisoire du suspect mais celui-ci a finalement « été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention » avec «
notamment l’interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer
toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs ».
Né en 1975 à Libreville, au Gabon, il est à peine âgé de sept ans
lorsqu’il emménage avec sa mère et sa fratrie, dans le Finistère.
Pratiquant l’athlétisme de haut niveau, puis la danse, la carrière
professionnelle d’Herwann Asseh débute en 1993 lorsqu’il rencontre la
jeune chorégraphe Kim Hoan, qui lui fait découvrir la Street Dance,
discipline dont il est sacré champion du monde en 1999, au Mexique.
En 1994, il rencontre Grande De Bahia qui lui transmet son art de la
capoeira de rue. Mais la rencontre déterminante d’Herwann est celle de
Bernardo Montet, chorégraphe et danseur contemporain, en 1999. Il le
plonge en effet dans son univers chorégraphique et lui propose
d’intégrer sa compagnie, la compagnie Mawguerite. Sur les conseils
avisés de Bernardo Montet, Herwann crée sa propre compagnie,
la compagnie Moral Soul en 1999.
Intéressé par le travail de ce jeune chorégraphe, Le Quartz
– la Scène nationale de Brest dirigée alors par Jacques Blanc, décide
de soutenir ses projets artistiques et la professionnalisation de sa
compagnie.
En 1999, la première création d’Herwann Asseh, « Maman regarde !« ,
est placée sous le signe des danses urbaines et exprime ses douleurs
face à ses racines, ses souvenirs d’une enfance restée au Gabon. Grandi
par ses différentes rencontres, Herwann Asseh présente « Les Emigrants »
en 2000, qui sera pour lui l’occasion de montrer au public que le Hip
Hop ne se cantonne pas aux stéréotypes et surprend les spectateurs par
sa « chorégraphie dynamique, intelligente et pleine d’humanité » (Ouest
France – 24/25 Février 2001).
Depuis le début, son parcours est jalonné de rencontres déterminantes
qui l’accompagnent dans sa recherche artistique et dans la réalisation
de ses spectacles. Herwann Asseh n’aura de cesse de créer de nouveaux
spectacles mêlant diverses disciplines toujours à la recherche de
nouvelles expériences.
En parallèle à sa carrière artistique, cet artiste est intervenu pendant
plus de vingt ans auprès de différents publics, en partenariat avec
tous types de structures : écoles, collèges, lycées, universités,
instituts médico-sociaux, maisons d’arrêt, structures de suivi
judiciaire, structures spécialisées pour les personnes en situation de
handicap, centres socioculturels ou encore des EHPAD. Il prône la force
de la danse comme lien social et pédagogique.
Herwann Asseh était bien sponsorisé par le PS avec… nos sous…
notamment via des subventions des municipalités socialistes de Brest et
du Relecq-Kerhuon.
C’est tellement habituel chez les socialistes que l’idée de le préciser m’échappe parfois…
Bien évidemment, les victimes, assistées par le Planning Familial de
Brest, ne sont en l’occurrence pas représentées par un avocat du Barreau
de Brest, lequel ne compte, en réalité, et malheureusement pour la
population locale, pas un seul avocat, mais uniquement des auxiliaires
de « justice », ou plutôt d’injustice, tous assujettis à la magistrature
locale.
Noter pour finir qu’elles souhaitent « pointer du doigt la
glamourisation des relations abusives, notamment commises par des
personnes influentes, ainsi que la normalisation des violences sexuelles
dans le milieu artistique. »
Le chorégraphe brestois Herwann Asseh mis en examen pour viols sur mineures
Réservé aux abonnés
Lecture : 3 minutes.
Coup de tonnerre dans le milieu culturel brestois : suite à neuf
plaintes de jeunes femmes, le chorégraphe Herwann Asseh, artiste à
l’envergure nationale, a été mis en examen pour corruption de mineures,
agressions sexuelles et viols. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
L’information est parvenue via un communiqué du Planning familial de
Brest. Elle est confirmée par le parquet de Brest : suite à une enquête
préliminaire, Herwann Asseh, 46 ans, a été placé en garde à vue
mercredi, avant d’être déféré au parquet ce vendredi. Ce dernier a
ordonné sa mise en examen des chefs de viols et agressions sexuelles
commis sur mineur par personne ayant autorité, viols et agressions
sexuelles par personne abusant de l’autorité que lui confère sa
fonction, mais aussi corruption de mineur. Le ministère public a requis
un placement en détention provisoire. Il a finalement été placé sous
contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, avec
interdiction de paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité
impliquant un contact avec des mineurs.
Des faits allant de 2008 à 2020
Selon les informations du Planning familial, les faits reprochés à
Herwann Asseh s’étaleraient sur une longue période allant de 2008 à fin
2020, alors que les plaignantes étaient mineures. Toutes étaient alors
des élèves qui suivaient les cours de danse du chorégraphe. Les faits
auraient eu lieu dans la voiture d’Herwann Asseh, à son domicile, dans
les résidences lors des déplacements, mais aussi dans le studio de sa
compagnie Moral Soul « La Gare », mis à disposition par la ville du
Relecq-Kerhuon depuis l’automne 2015 via une convention. « Ces actes
auraient eu pour conséquence plusieurs grossesses non désirées »,
indique le Planning familial. Selon nos informations, deux jeunes femmes
seraient tombées enceintes.
L’enquête, menée par la gendarmerie, a débuté au mois d’avril. Une
jeune femme, qui aurait été victime, et très marquée par ce qu’elle
avait vécu, s’en est ouverte à deux de ses amies. « Elles ont réalisé
avoir vécu la même chose », explique une source proche de l’enquête. Les
langues ont commencé à se délier. Le trio s’en est ouvert à une élue de
la municipalité de Brest. Au même moment, Laurent Péron, le maire du
Relecq-Kerhuon, a été dépositaire d’informations faisant état des
agissements d’Herwann Asseh. Il a aussitôt fait un signalement au
procureur de la République de Brest. « Nous avons fait savoir à
l’association dont Herwann Asseh était salarié que nous arrêtions toute
collaboration avec lui. Puis en juin, nous avons résilié la convention
d’occupation des locaux », indique Laurent Péron, qui annonce que la
commune se portera partie civile dans cette affaire, « dès que la
procédure le permettra ».
D’autres victimes ?
Dix jeunes femmes ont été entendues. Neuf ont confirmé les faits
d’agression sexuelle ou de viol devant les enquêteurs. Toutes étaient
mineures, la plus jeune avait 15 ans au moment des faits. Toutes
résident dans la métropole brestoise. Elles ont été « repérées » lors de
stage dans un lycée, ou d’ateliers de découverte du « Parkour ».
Herwann Asseh les joignait ensuite en les conviant à rejoindre l’équipe
artistique de sa compagnie. « Il allait les chercher en voiture, il les
isolait de leurs amies, de leur entourage en leur promettant un avenir
dans la danse, en les encensant… », témoigne une source proche de
l’enquête.
Lorsque les faits sont parvenus aux oreilles des élus du
Relecq-Kerhuon et de Brest, les deux collectivités ont coupé les vivres à
la compagnie. C’est à cette époque qu’Herwann Asseh quitte « Moral
Soul », en mettant son départ sur le compte du contexte sanitaire. Il
avait émis l’idée de remonter une autre compagnie. Mercredi, les
gendarmes l’ont interpellé à Nantes, où il suivait un stage, en vue de
préparer une reconversion professionnelle. L’instruction ouverte ce
vendredi débute. D‘autres auditions sont prévues la semaine prochaine.
Les faits révélés s’étalent sur onze années mais il pourrait y avoir
d’autres victimes.
Herwann Asseh, contacté par nos soins ce vendredi, n’a pas répondu à nos appels.
Brest. Le chorégraphe Herwann Asseh mis en examen pour agressions sexuelles et viols sur mineurs
Neuf jeunes femmes ont déposé plainte pour détournement de mineur,
agressions sexuelles et viols contre le chorégraphe Herwann Asseh. Les
faits auraient été commis entre 2008 et 2021. Le chorégraphe a été mis
en examen pour corruption de mineurs, agressions sexuelles et viols,
confirme le parquet.
Publié le 06/08/2021 à 20h36 • Mis à jour le 07/08/2021 à 17h44
Les faits se seraient déroulés entre 2008 et décembre 2020.
Le chorégraphe Herwann Asseh a été mis en examen pour corruption,
aggressions sexuelles et viols sur mineurs, a annoncé le parquet de
Brest (Finistère), ce vendredi 6 août.
Une mise en examen qui intervient après le dépôt de plainte de neuf
jeunes femmes à l’encontre du chorégraphe, confirme le procureur de la
République de Brest.
Le planning familial de Brest, qui a révélé les plaintes, précise que les faits se sont déroulés « alorsqu’elles
étaient mineures et auraient eu lieu dans la voiture de M. Asseh, à son
domicile, dans des résidences lors de déplacements, dans des lieux
publics tels que des plages de la région mais aussi dans son studio, La
Gare, au Relecq-Kerhuon, près de Brest. Entraînant plusieurs grossesses non désirées. »
« Elles ont pris conscience qu’elles n’étaient pas seules »
« Leur décision d’entreprendre une démarche juridique est
notamment motivée par le souhait d’empêcher le chorégraphe de continuer à
encadrer des jeunes femmes mineures, notamment par le biais de sa
nouvelle compagnie, Fenikkusu », poursuit le communiqué du planning familial de Brest qui a suivi les jeunes femmes.
Me Emilie Bruézière, avocate spécialisée dans les
violences sexuelles, représente huit des plaignantes. Elle confirme la
volonté de ses plaignantes « de mettre un terme aux agissements de
M. Asseh. Elles ont pris conscience qu’elles n’étaient pas seules. Elles
ne se rendaient pas compte qu’il y avait d’autres victimes. »
« Il se servait de sa réputation locale et de l’aura qu’il a sur
la scène brestoise pour arriver à ses fins sur des adolescentes de 14 à
18 ans. Des jeunes filles qui étaient fragiles de par leur situation
personnelle. »
Placé sous contrôle judiciaire, Herwann Asseh a l’interdiction de
paraître dans le Finistère et d’exercer toute activité impliquant un
contact habituel avec des mineurs.
Huit plaintes déposées à l’encontre du chorégraphe Herwann Asseh
L’association du planning familial de Brest souhaite vous informer
que huit jeunes femmes ont déposé plainte contre le chorégraphe Herwann
Asseh pour des faits de corruptions de mineur, agressions sexuelles et
viols. Les faits auraient été commis entre 2009 et 2021, alors qu’elles
étaient mineures et auraient eu lieu dans la voiture de Mr Asseh, à son
domicile, dans des résidences lors de déplacements, dans des lieux
publics tels que des plages de la région mais aussi dans son studio :
« La Gare » au Relecq-Kerhuon. Ces actes auraient eu pour conséquence
plusieurs grossesses non désirées.
Leur décision d’entreprendre une démarche juridique est notamment
motivée par le souhait d’empêcher le chorégraphe de continuer à encadrer
des jeunes femmes mineures, notamment par le biais de sa nouvelle
compagnie, Fenikkusu.
Ces jeunes femmes, que j’accompagne depuis plusieurs mois, réclament
aujourd’hui que justice soit rendue à l’encontre d’Herwann Asseh mais
également des personnes ayant fermé les yeux ou minimisé leur parole et
leur vécu. À travers leur démarche, elles souhaitent, en outre, pointer
du doigt la glamourisation des relations abusives, notamment commises
par des personnes influentes, ainsi que la normalisation des violences
sexuelles dans le milieu artistique.
Elles sont représentées par Maître Bruézière, avocate spécialisée
dans les violences sexuelles et membre de l’antenne des mineurs du
barreau de Paris.
Une dizaine de personnes ont été auditionnées durant l’enquête
préliminaire et ce mercredi, Herwann Asseh a été placé en garde à vue
avant d’être présenté au magistrat ce jour. Monsieur Asseh a été placé
sous contrôle judiciaire avec interdiction de rester dans le
département. Un juge d’instruction a été saisi et une commission
rogatoire ouverte.
Si vous souhaitez transmettre des informations, ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.
Contact Presse et Référente situation
Joana Martins Fernandes Ramos
joana.martinsfr@gmail.com
Planning Familial de Brest
Brest, le 6 août 2021