Neuilly : deux têtes de porc devant la résidence de l’ambassadeur du Maroc
Les têtes de cochon ont été découvertes par le personnel de
sécurité. L’ambassadeur, Chakib Benmoussa, était présent. Une plainte
contre X a été déposée.
Source AFP
Publié le 31/03/2016 à 15:11 | Le Point.fr
Deux têtes de porc ont été découvertes jeudi matin sur la grille de la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France,
Chakib Benmoussa, située à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a-t-on
appris de source policière. « Les têtes de cochon ont été découvertes
par le personnel de sécurité, jeudi, à 9 heures. L’ambassadeur était
présent », a indiqué une source policière, et l’ambassade a précisé
avoir déposé une plainte contre X. Les têtes ont été retirées par le
personnel dans la matinée, a précisé la source policière. La résidence
est située au centre-ville de Neuilly, en lisière du bois de Boulogne,
dans la banlieue ouest de Paris.
« Nous ne voulons pas donner d’interprétation à ce geste, c’est aux
autorités de faire leur enquête », a expliqué l’ambassade. Anouar
Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et du
Rassemblement des musulmans de France (RMF), fédération de mosquées liée
au Maroc, a dénoncé « une ambiance malsaine, où les musulmans font
l’objet d’actes de stigmatisation ». « Le fait de s’en prendre à la
résidence de l’ambassadeur démontre qu’une étape supplémentaire dans la
provocation a été franchie. Cette nouvelle profanation vise la
représentation diplomatique d’un pays ami de la France, engagé au même
titre dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre le
terrorisme », a-t-il commenté, en exprimant « son soutien à
l’ambassadeur à la suite de cette provocation insupportable ». Plusieurs
mosquées ont fait l’objet de profanations à la tête de porc ces
dernières années, notamment à Montauban, Besançon, Liévin ou dans la
banlieue de Dijon.
Lorsqu’en 2010 ont commencé ses campagnes de calomnies publiques
nominatives à mon encontre, je pensais que pour une fois le juge Raymond
André du Tribunal de Grande Instance de Brest allait s’empresser de
faire le nécessaire pour me satisfaire, vu qu’il n’était dans l’intérêt
de personne et surtout pas le sien que mes anciennes connaissances
puissent apprendre de manière aussi brutale, désordonnée et incontrôlée
ce que j’étais devenue, et pour un grand nombre, notamment mes anciens
collègues de travail, constater que j’étais toujours en butte aux mêmes
saloperies depuis vingt ans et qu’elles n’avaient cessé d’empirer au fil
du temps, en raison de la CORRUPTION de magistrats.
Hélas, il a opté pour l’escalade criminelle.
Depuis 2010, les témoins de mon passé comme des diverses exactions
dont je suis toujours victime sont activement recherchés pour être
éliminés. Beaucoup sont morts.
Pour les identifier, le psychopathe et cyberdélinquant Pascal Edouard
Cyprien Luraghi utilise autant ses publications nominatives me
concernant que les piratages informatiques et autres écoutes illégales
dont les juges brestois savent bien qu’il use également.
Les faire tous disparaître est le préalable indispensable pour qu’il
puisse ensuite très tranquillement publier sa version de ma
« biographie », presque entièrement fausse, outrageuse pour bien du
monde.
Pour enrayer l’hécatombe, il faut d’abord que tout le monde soit
prévenu. Se font toujours avoir les premiers ou le plus facilement ceux
qui ne le sont pas ou ne se méfient pas. Les « déconnologues » eux-mêmes
devraient savoir qu’ils seront eux-mêmes visés après avoir servi, comme
bien d’autres avant eux.
L’indignation journalistique unanime ? Et où on peut savoir ? On lit
plus des Eolas tirer sur l’ambulance que des confrères défendre
Hartmann. Mais ça fait plaisir aux commentateurs qui peuvent se
masturber à propos du corporatisme des journaleux, qui est surtout le
fait de ceux qui sont aux ordres.
Le rançongiciel Locky et le botnet Dridex respecteront-ils la trêve de Pâques ?
samedi 26 mars 2016
Le rançonlogiciel Locky devrait ralentir sa distribution d’e-mail
d’hameçonnage pendant le weekend de Pâques. Il pourrait en effet bien se
voir poser un lapin – mais rien à voir avec la chasse aux œufs !
Les analystes spécialistes des logiciels malveillants d’Avira pensent
que le botnet disséminant le rançongiciel Locky pourrait bien en effet
marquer une pause et ne pas envoyer d’e-mails d’hameçonnage en Europe le
lundi de Pâques, jour férié qui tombe ce 28 mars.
Si cela se produit, l’étendue du ralentissement observé témoignera de
la capacité des opérateurs du botnet à ajuster le rayonnement de leurs
actions en fonction des jours fériés régionaux. Le lundi 28 mars sera
férié dans la plupart des pays européens et donc chômé par la
quasi-totalité des entreprises et administrations. Ce n’est cependant
pas un jour férié aux États-Unis.
La stratégie opérationnelle du rançongiciel Locky consiste à déployer
de nouveaux vecteurs d’attaque et de nouvelles variantes au début de
chaque semaine. De cette manière, les e-mails d’hameçonnage gagnent les
entreprises au retour du week-end, lorsque les employés tentent d’écumer
rapidement leurs e-mails et avant que les informations relatives aux
dernières attaques ne soient divulguées par les médias. Ainsi, l’analyse
des tentatives d’hameçonnage interceptées pour la semaine du 7 mars met
en évidence le point de départ d’une vague de distribution de Locky le
lundi 7 précisément.
« Nous nous attendons à un nombre réduit de tentatives
d’hameçonnage par Locky ce lundi, avec une forte hausse dès le
lendemain, mardi 29. L’écart observé nous permettra de déterminer
précisément la capacité du botnet à adapter sa stratégie de propagation », précise Oscar Anduiza, analyste en logiciel malveillant chez Avira. « Mais
même si la propagation ralentit, nous ne nous attendons pas à ce que
les ténors du logiciel malveillant prennent congé le week-end – nous
devrions découvrir leurs nouvelles tromperies 24 heures plus tard, le
mardi. Quoi qu’il en soit, Avira reste sur le pied de guerre. Et les
utilisateurs doivent se garder de cliquer sur des e-mails étranges juste
parce qu’ils sont en week-end. »
Le rançongiciel Locky a fait irruption au début de l’année. Il a
généralement ciblé des entreprises et organisations, envoyant des
e-mails imitant des factures d’entreprises légitimes, la plupart du
temps à grand renfort d’informations bien renseignées. Après ouverture
de cette pièce jointe, les fichiers personnels de l’ordinateur cible
sont chiffrés et leurs extensions changées en « locky ». La rançon
exigée pour le déchiffrement des fichiers s’est jusqu’à présent élevée
de 0,5 bitcoins (175 euros) à 15 000 euros pour un hôpital aux
États-Unis.
Locky est distribué par le biais du botnet Dridex. Bien que ce
dernier ait jusqu’alors principalement été mis en cause dans la
distribution de chevaux de Troie bancaires, il semble désormais cibler
le secteur plus lucratif des rançongiciels.
En fait, le cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’est
toujours montré obsédé par mes factures depuis juin 2010, mais tout
particulièrement celles qui selon lui garantissent ma liberté
d’expression depuis que je dois faire appel à des avocats pour me
défendre contre toutes ses agressions, internétiques et autres.
Reçu le 21 juillet 2015 à 13h40 le message suivant :
« Bonjour,
Suite à votre fax, vous trouverez ci-joint le duplicata de notre facture,
Cordialement,
Ken Lee
SAS PACHA »
Adresse e-mail d’envoi :
KenLeekzz@survival.fi
Adresses IP d’envoi :
154.121.251.254
Es wurde leider kein passender Ort gefunden.
Tomsk (en russe : Томск, en altaï : Tom-Tura) est une ville de Russie, en Sibérie occidentale, et le centre administratif de l’oblast de Tomsk. Sa population s’élevait à 547 989 habitants en 2013.
Tomsk est située sur la rive droite de la rivière Tom, à 2 880 km à l’est de Moscou, à 163 km au nord-ouest de Kemerovo et à 223 km au nord-est de Novossibirsk.
Histoire
Aux XIVe et XVe siècles, la Sibérie était peuplée de différentes tribus. Sur ce territoire vivaient les Selcoups, les Kets, les Tatars. Ces peuples étaient souvent attaqués par des tribus nomades. En 1603, le prince Toïan s’est alors adressé au tsar pour solliciter son aide.
Le tsar Boris Godounov ordonna la construction d’une forteresse pour protéger la colonie russe contre les attaques des nomades. En 1604, une colline située sur la rive droite du Tom, à l’embouchure de l’Ouchaïka, fut choisie pour implanter la forteresse. Sa construction s’acheva le 27 septembre1604. Cette date est depuis lors considérée comme celle de la fondation de la ville.
Tomsk fut d’abord peuplée par les militaires. Vers la fin du XVIIe siècle, Tomsk cessa de jouer un rôle stratégique et militaire.
Au XVIIe siècle, la grande route de Sibérie, reliant la Chine à Moscou, qui passait par Tomsk, a contribué au développement commercial de la ville. Elle devient au XIXe siècle la capitale du gouvernement de Tomsk.
La ville abrite aujourd’hui un site de traitement du combustible nucléaire usé et de stockage de déchets radioactifs1 qui relève de la firme Tenex.
Tomsk est la première ville universitaire de Sibérie pour le nombre
d’étudiants par rapport à la population (83 600 étudiants pour 500 000
habitants). En 1888 a été ouverte à Tomsk la première université russe à l’est de l’Oural. Aujourd’hui la ville compte sept universités :
Ivan Klein, maire de Tomsk depuis le 17 oct. 2013 (Russie unie)
Climat
Le climat de Tomsk est continental. En hiver il y règne un froid
sibérien avec des températures minimales pouvant descendre en dessous de
−40 °C, voire −50 °C.
L’été (période durant laquelle la température journalière est >
+15 °C) ne dure que trois mois. La neige recouvre le sol en moyenne 180
jours par an de la fin octobre à début avril. La hauteur de neige est en
moyenne de 57 cm à la fin de l’hiver mais peut atteindre 125 cm.
Température record la plus froide : −55,0 °C (janvier 1931)
Température record la plus chaude : 35,1 °C (juillet 1975)
Nombre moyen de jours avec de la neige dans l’année : 132
Nombre moyen de jours de pluie dans l’année : 98
Nombre moyen de jours avec de l’orage dans l’année : 24
Nombre moyen de jours avec du blizzard dans l’année : 26
Source : Le climat à Tomsk (en °C et mm, moyennes mensuelles et records)Pogoda.ru.net
Transports
Tomsk est reliée au chemin de fer Transsibérien par une voie secondaire à partir de la gare de Taïga (79 km de Tomsk). Quant à la desserte routière, la ville forme le terminus de la bretelle nord de la route fédérale M53 reliant Novossibirsk à Irkoutsk.
Sports
Le FC Tom Tomsk est le meilleur club de football de la ville. Il joue en première ligue russe.
Santé
Plusieurs cas de grippe aviaire à virus H5N1 hautement pathogène chez des oiseaux y ont été signalés, dont deux foyers en 2006, dont l’un chez des pigeons, selon l’OIE (rapport du 4 août 2006).
Une énorme explosion, 72 morts dont une trentaine d’enfants, plus de
300 blessés… L’attentat-suicide commis près d’une aire de jeux pour
enfants, à l’entrée d’un parc municipal bondé, dimanche soir, à Lahore, à
l’est du Pakistan, est l’un des pires de ces dernières années. Il
visait des chrétiens, en ce jour de Pâques, mais la majorité des
victimes sont musulmanes : principalement des femmes et des enfants venu
pique-niquer dans le parc, près des balançoires et des
auto-tamponneuses.
Le mouvement a été revendiqué par Jamaat-ul-Ahrar, groupe issu du
mouvement des Taliban du Pakistan. « La cible était les chrétiens », a indiqué son porte-parole Ehsanullah
Ehsan, précisant qu’il s’agissait « d’envoyer le message au premier
ministre Nawaz Sharif que nous sommes entrés dans Lahore », capitale de
la région du Penjab et fief dudit premier ministre. Le porte-parole a exprimé un regret étonnant compte tenu du choix de la cible : « Nous ne voulions pas tuer des femmes et des enfants, mais des membres mâles de la communauté chrétienne ».
1. D’où vient Jamaat-ul-Ahrar ?
Jamaat-ul-Ahrar est né des tensions au sein du Mouvement des Taliban
du Pakistan : en août 2014, plusieurs dirigeants ont décidé de prendre
leurs distances avec ce mouvement qui multiplie les attentats au
Pakistan depuis 2007. Ces tensions s’inscrivaient dans le contexte d’une
guerre de succession au sein du mouvement, après la mort de son chef
Hakimullah Mehsud, tué par un drone américain en 2013.
Le puissant Omar Khalid Khorasani, ancien journaliste, chef des
tribus de la région de Mohmand, proche du chef d’Al Qaeda Ayman al
Zawahiri (il lui aurait donné asile par le passé), était candidat au
poste de commandant suprême. Mais c’est le maulana
(« maître ») Fazlullah, né Fazal Hayat, qui a hérité du poste.
Omar Khalid Khorasani a alors pris la tête de la ligne dure du
mouvement, fomentant des complots contre Fazlullah. On le soupçonne même
d’avoir organisé en février 2014 un attentat
à Islamabad pour faire dérailler des discussions entre les talibans et
le gouvernement. Il a fondé en août Jamaat-ul-Ahrar, qui signifie
« Congrégation des hommes libres ».
Fazlullah a officiellement exclu Omar Khalid Khorasani en septembre
2014. Ce dernier a entrainé avec lui, dans Jamaat-ul-Ahrar, plusieurs
représentants de territoires du nord-est du Pakistan
(Mohmand, Bajaur, Khyber, Arakzai) et des militants de villes de la
région, Peshawar, Charsadda ou Swat. Dans une vidéo, il a expliqué que
le MTP était devenu trop « indiscipliné » et que sa gouvernance
chaotique le conduisait les Taliban au désastre.
Omar Khalid Khorasani a confié la direction opérationnelle de son bras droit Qasim Khorasani. Le nouveau groupe a multiplié les attaques suicides contre divers objectifs. Puis certaines sources
ont annoncé que Jamaat-ul-Ahrar, déçu par le faible soutien apporté par
Al Qaeda, avait fait allégeance à l’Etat islamique, information qui n’a
pas été confirmée.
Finalement, en mars 2015, le porte parole Ehsanullah Ehsana a annoncé
que Jamaat-ul-Ahrar était revenu dans le giron du Mouvement des
Taliban.
2. Qui dirige aujourd’hui ce mouvement ?
Il est assez difficile d’y voir clair dans la gouvernance
de Jamaat-ul-Ahrar. Quelques jours après l’annonce de son retour au
sein des Taliban, en mars 2015, son porte parole a indiqué que Omar
Khalid Khorasani et Qasim Khorasani avaient quitté volontairement la
Choura (conseil exécutif) du groupe. Il a présenté ces départs comme
des renouvellements de routine, conformes aux statuts. Visiblement
cependant, des tiraillements ont eu lieu et des rumeurs ont même donné les deux hommes pour morts.
Le nouveau chef s’appelle Asad Afridi. Il dirigeait précédemment le
sous-groupe représentant la région de Khyber. Il était, avant la
scission, membre du conseil central du MPT.
3. Quel est l’objectif poursuivi par Jamaat-ul-Ahrar ?
L’objectif de Jamaat-ul-Ahrar est exactement le même que celui du
mouvement souche : renverser le gouvernement pakistanais, imposer un
état islamique, reprendre le contrôle de l’arme nucléaire et poursuivre
le djihad au niveau mondial, juqu’à ce que le Califat règne en tout
lieu…
Ce n’est pas la première fois que le groupe frappe les chrétiens de
Lahore : l’année dernière, à Pâques, ils avaient attaqué deux églises
catholiques, faisant 20 morts. Dans l’ensemble du pays, les chrétiens
représentent seulement 2% de la population, composée principalement de
musulmans sunnites.
Lahore est une cible privilégiée des Taliban : c’est une des villes
les moins conservatrices et les plus riches du pays. Certains
commentateurs ont relié les attentats
au débat portant sur un projet de loi sur l’égalité hommes-femmes. Une
trentaine de groupes religieux, hostiles au projet, avaient en effet
donné au gouvernement régional jusqu’au 27 avril pour le retirer…
Attentat de Karachi : le témoignage qui révèle les mensonges de la DST
Le Monde.fr | 13.11.2015 à 06h52 • Mis à jour le 13.11.2015 à 13h10 | Par Soren Seelow
Personne ne connaît son nom. Dans le dossier d’instruction de
l’attentat de Karachi, qui a fait quinze morts dont onze employés
français de la Direction des constructions navales (DCN) le 8 mai 2002
au Pakistan,
il apparaît sous son seul alias : « Verger ». Verger est un ancien
agent de la Direction de surveillance du territoire (DST), l’ancêtre de
la DGSI. Il n’avait encore jamais été entendu par la justice. C’est désormais chose faite. A la faveur d’un tour de passe-passe inédit, les magistrats instructeurs sont parvenus à contourner le secret-défense qui leur est opposé depuis le début de cette enquête.
DEPUIS 2009, LE JUGE MARC TRÉVIDIC CHERCHE À SAVOIR SI LE MOBILE POLITICO-FINANCIER A ÉTÉ VOLONTAIREMENT ÉTOUFFÉ AU PROFIT DE LA PISTE ISLAMISTE
Le témoignage de Verger, que Le Monde a pu consulter, a été déclassifié par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, le 23 octobre. Il vient confirmer
des informations longtemps tues par les responsables des services de
renseignement : la DST, chargée en 2002 de l’enquête sur l’attentat,
avait bel et bien travaillé dès les années 1990 sur un certain Ali Ben
Moussalem, aujourd’hui considéré comme un personnage clé de l’affaire.
Depuis 2009, le juge Marc Trévidic – chargé de l’enquête jusqu’à son départ du pôle antiterroriste en août 2015 – cherche à savoir
si la DST a enquêté sur cet homme et le lui a caché. En d’autres termes
si le mobile politico-financier a été volontairement étouffé au profit
de la piste islamiste. Les anciens responsables des services qu’il a
auditionnés sur ce sujet se sont systématiquement retranchés derrière le
secret-défense. Et ses innombrables requêtes en déclassification
concernant Ali Ben Moussalem se sont jusqu’ici heurtées à la même
réponse : la DGSI, qui a succédé à la DST, ne retrouve aucune trace de
ce travail dans ses armoires.
Ce cheikh saoudien était à la tête d’un réseau d’intermédiaires – dont faisait partie Ziad Takieddine –imposé
par le gouvernement Balladur dans plusieurs marchés d’armement
en 1994 : la vente des sous-marins français Agosta au Pakistan et des
frégates Sawari II à l’Arabie saoudite.
Il est le pivot de la thèse selon laquelle l’attentat serait une mesure
de rétorsion après l’interruption des commissions prévues par ces
contrats. Quelques mois après son accession à la présidence de la
République en 1995, Jacques Chirac avait décidé de mettre
fin aux versements, qu’il soupçonnait d’avoir financé la campagne de
l’ancien premier ministre devenu son rival dans la course à l’Elysée.
Ali Ben Moussalem – qui est mort en 2004 – est considéré comme la
principale victime de cette décision, avec un préjudice estimé à
120 millions d’euros. Ses connexions avec les services secrets
pakistanais et la mouvance terroriste en font, pour les tenants de la
thèse politico-financière, un suspect potentiel.
Le témoignage de Verger ne suffit pas à étayer
le mobile financier de l’attentat. Il confirme en revanche que le
renseignement intérieur a bien observé des transactions entre Ben
Moussalem et des membres du gouvernement Balladur dans les années 90. La
scène qu’il relate a été immortalisée par des « sous-marins » de la
DST, des véhicules placés devant la boutique Arije – qui occupait le
rez-de-chaussée de la permanence de campagne de Balladur à Paris – en face de l’hôtel Prince de Galles, propriété de Ben Moussalem :
« En 1994-1995, je me suis intéressé aux activités de
cheikh Ali Ben Moussalem et de son bras droit, Ziad Takieddine. Gérard
Willing [le correspondant de la DST dont Verger était l’officier traitant] m’avait indiqué que la boutique Arije était une plaque tournante de trafics en tout genre
et d’armes en particulier. La DST a placé cette boutique sous
surveillance. A notre grande surprise, la campagne électorale étant
lancée, nous avons observé que des membres du parti républicain de François Léotard [ministre de la défense du gouvernement Balladur] se rendaient dans l’immeuble abritant Arije. (…) Donnedieu de Vabres [chargé de mission auprès de François Léotard]
aurait rencontré Ben Moussalem à l’hôtel Prince de Galles. Ce dernier
lui aurait remis deux valises, pleines, selon Gérard Willing, d’argent.
Donnedieu de Vabres aurait alors remercié Ben Moussalem en lui disant : “Merci pour la France, elle vous le rendra.” »
Aucune trace de cette surveillance n’a été retrouvée dans les
archives de la DGSI. Ce témoignage tend ainsi à confirmer les soupçons
des parties civiles, convaincues depuis des années que l’appareil d’Etat
leur cache la vérité. « Soit la DGSI ment à la justice et à son
ministre de tutelle, soit les souvenirs de cet épisode peu reluisant de
la rivalité entre Chirac et Balladur ont été détruits », explique Me Marie Dosé, avocate de plusieurs parties civiles.
Durant les sept premières années de l’instruction, une seule piste a
été creusée par la DST : celle d’un attentat perpétré par la nébuleuse Al-Qaida. Il faudra attendre
2008 – et la divulgation par la presse d’un rapport confidentiel
commandé par la DCN dès septembre 2002, le rapport « Nautilus » – pour
que la piste d’une vengeance liée à l’arrêt des commissions s’impose
comme une alternative.
Pendant six ans, le juge Marc Trévidic se heurtera au secret-défense
opposé par les témoins qu’il auditionne. Faisant suite à de multiples
demandes d’actes déposées par Me Dosé, il requiert en 2012, 2013 et 2014
la déclassification des notes de la DST sur Ben Moussalem. Il
n’obtiendra qu’un seul document : l’analyse d’un article du quotidien suisseLe Temps, copieusement caviardée et ne présentant aucun intérêt pour l’enquête.
Les déclarations de Verger confirment – pour partie – celles du seul
acteur de ce dossier à s’être montré prolixe sur le travail réalisé par
la DST durant cette période : Gérard Willing. Cet « honorable
correspondant » de la DST a affirmé dans le bureau du juge, le
28 janvier 2013, avoir enquêté sur Ben Moussalem dès 1994 et en avoir rendu compte à Verger, son officier traitant. Il précisait encore avoir transmis une note étayant la piste politico-financière cinq jours après l’attentat.
« Non – Non plus – Non plus – Non »
Son témoignage a depuis été régulièrement contesté – voire discrédité
– par plusieurs anciens responsables de la DST. Aucune trace de son
travail n’a jamais été retrouvée. Afin de vérifier ses assertions, le juge Trévidic a envoyé le 6 mai des questionnaires à remettre à cinq témoins qu’il n’avait pu entendre
ou qui s’étaient retranchés derrière le secret-défense. Les réponses à
ces formulaires ont été envoyées directement au ministre de l’intérieur –
sans passer par le cabinet du juge – afin que le secret-défense ne puisse lui être opposé. A charge ensuite pour le ministre de les classifier, pour les déclassifier dans la foulée, ce qui est chose faite depuis le 23 octobre.
Les destinataires de ces questionnaires étaient : Jean-Louis Gergorin
(ancien directeur de la stratégie du groupe Matra), Raymond Nart
(ancien directeur adjoint de la DST), Eric Bellemin-Comte (ancien chef
du service de la DST chargé des contacts avec Gérard Willing),
Jean-Jacques Pascal (ancien directeur de la DST) et le fameux Verger. Le
seul à avoir fait état dans ses réponses d’un travail sur Ben Moussalem
est celui dont l’identité demeure à ce jour un mystère. Interrogé sur
l’existence de cet agent, l’ancien directeur adjoint de la DST, Raymond
Nart, affirme pourtant que l’alias « Verger » ne lui évoque « aucun souvenir ».
Eric Bellemin-Comte – aujourd’hui conseiller auprès du coordinateur national du renseignement à l’Elysée – continue lui aussi d’assurer que, « de mémoire »,
aucun travail n’a été effectué sur Ben Moussalem par son service. Quant
à Jean-Jacques Pascal, ses réponses sont une succession de variations
lapidaires sur le thème de la négation :
« J’ignore tout de Monsieur Gérard Willing – Non –
Non plus – Non plus – Non – J’en ignore tout – Je ne connais pas le
Cheikh Ali Ben Moussalem – Rien – Non. »
Treize ans après les faits, cet ancien patron de la DST continue de se dire convaincu, « à tort ou à raison », que l’attentat est le fait de « la mouvance taliban ».
En 2002, l’attentat de Karachi
tuait 15 personnes, dont 11 ouvriers français de la Direction des
constructions navales. Une des thèses est celle de la piste islamiste,
mais une autre étudie le mobile politico-financier. A savoir une attaque
ourdie en représailles à une décision de mettre un terme au versement
des commissions, prise par Jacques Chirac, adversaire politique d’Edouard Balladur.
Or, parmi les témoignages d’ex-agents de la direction de la
Surveillance du territoire (DST) qui viennent d’être déclassifiés, l’un
fournit des éléments susceptibles de corroborer cette dernière thèse, indique « Le Monde », vendredi 13 novembre.
Le témoignage d’un certain « Verger », que le quotidien a pu
consulter, « vient confirmer des informations longtemps tues par les
responsables des services de renseignement : la DST, chargée en 2002 de
l’enquête sur l’attentat,
avait bel et bien travaillé dès les années 1990 sur un certain Ali Ben
Moussalem, aujourd’hui considéré comme un personnage clé de l’affaire. »
Ben Moussalem, un cheick saoudien à la tête d’un réseau d’intermédiaires
Qui est cet Ali Ben Moussalem ? « Le Monde » le présente comme un
« cheikh saoudien [...] à la tête d’un réseau d’intermédiaires - dont
faisait partie Ziad Takieddine. « Ses connexions avec les services
secrets pakistanais et la mouvance terroriste en font, pour les tenants
de la thèse politico-financière, un suspect potentiel », selon le
journal qui précise que Ben Moussalem est mort en 2004.
En planque devant la boutique Arije à Paris, « Verdier »
assure avoir « observé que des membres du parti républicain de François
Léotard [ministre de la défense du gouvernement Balladur] se rendaient
dans l’immeuble ».
Citant son supérieur, Gérard Willing, « Verdier »
évoque même la remise de valises pleines par Ben Moussalem à Donnedieu
de Vabres [alors chargé de mission auprès de François Léotard].
Donnedieu de Vabres aurait alors remercié Ben Moussalem en lui disant : « Merci pour la France, elle vous le rendra », déclare Verdier, comme le rapporte »Le Monde ».
« Verger » n’est pas le vrai nom de l’agent, mais son alias, précise
« Le Monde », qui rappelle les difficultés rencontrées par le juge Marc
Trévidic - chargé de l’enquête jusqu’à son départ du pôle antiterroriste
en août 2015 - pour que soient déclassifiés les souvenirs d’anciens
agents de l’ex-Direction de la surveillance du territoire.
E.H. (avec AFP)
Nota : Verdier
est en vérité le nom de la juge excessivement haineuse du Tribunal de
Grande Instance de Brest qui entre 2012 et 2014 a catégoriquement refusé
de m’entendre sur tout un tas de choses et sérieusement indigné mon
avocate en raison de la manière tout à fait scandaleuse dont elle m’a
traitée…
Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, retour sur l’un
des dossiers les plus épineux de la Ve République, et non encore
élucidé : l’attentat de Karachi, surveni le 8 mai 2002. Ce dossier fait
encore peser de lourds soupçons sur certains de nos responsables
politiques.
Ouvrir le « dossier Karachi », c’est « tenter de se glisser dans les
failles d’un immense mur du silence ». Ou par analogie encore, c’est
essayer d’ouvrir un coffre-fort enfoui dans les sous-sols de l’État.
Cette affaire, c’est aussi un immense puzzle politique, diplomatique,
industriel, militaire et financier… Un puzzle dont les pièces ont été
disséminées aux quatre coins du globe, dispersées dans plusieurs
dossiers judiciaires, mises à l’abri dans des coffres blindés ou encore
sous la tutelle du secret défense, un cadenas dont beaucoup de
journalistes et enquêteurs essaient toujours de trouver la combinaison.
Ici, dans les arcanes de la République, la morale et la vertu cèdent la place à l’opacité et au secret.
Ce qu’on a compris, malgré tout, c’est qu’il y a deux affaires dans l’Affaire : chacune avec ses propres questions mais avec le sentiment que toutes les deux sont liées.
Pour en parler, nous avons invité le journaliste de Médiapart, Fabrice Arfi. Il est l’auteur, avec Fabrice Lhomme, du livreLe sens des affaires, et d’un documentaire sur l’histoire de l’attentat de Karachi intitulé L’argent, le sang et la démocratie édité en 2013.
A l’initiative de l’AFP, plusieurs journaux rappellent aujourd’hui
l’épopée du gang de Roubaix en 1996 et la coolitude particulière à son
égard du ministre de l’Intérieur de l’époque, Jean-Louis Debré, dont je
n’oublie pas les « voeux chaleureux » à Ségolène Royal pour mon
anniversaire en 2006, et l’humour tout aussi désopilant le 27 mars 2012
lorsqu’il décorait de la Légion d’honneur un professeur de droit de
Rennes qui n’est autre que la soeur de mon ancien médecin de famille
curieusement retrouvé suicidé dans son cabinet médical en 1996 alors que
Josette Brenterch et ses amis du crime organisé harcelaient déjà tous
mes médecins à mon sujet, y compris ceux de mon enfance.
Rappelons également que les négociations en 1994 du contrat Agosta
par le désormais fameux réseau K provoquaient déjà bien des remous dont
le public ne saura jamais rien avant le printemps 2009.
Roubaix (AFP) –
Il est 6 heures, le 29 mars 1996, dans le quartier de l’Alma à Roubaix,
lorsque le Raid donne l’assaut contre le « Gang de Roubaix », un bande
d’ »islamo-braqueurs » dont le parcours trouve résonance aujourd’hui
après les attentats jihadistes en France et en Belgique.
Vingt ans plus tard, au 59, rue Henri Carette, dans ce quartier populaire, à forte population issue de l’immigration,
on ne trouve que quelques places de parking. Difficile d’imaginer que
ce fut-là le théâtre d’une action sanglante du Raid, se soldant par la
mort de quatre des dix membres du gang.
« J’allais au travail et je voyais des policiers partout, je me
demandais ce qui se passait », se remémore Pierre, un riverain,
expliquant que les maisons défoncées sont restées plusieurs années à
l’abandon avant la construction du parking en 2011.
Du 27 janvier au 8 février, plusieurs hold-up et braquages
ultra-violents avec armes de guerre ont lieu dans la métropole
lilloise, une fusillade faisant un mort à Roubaix. Mais « après le 8
février, ça s’arrête net. On le saura après: deux à trois sont repartis
en Bosnie, avec leur maigre butin pour acheter de l’armement lourd et
faire quelque chose d’encore plus sérieux », se souvient Romuald Muller,
ancien chef de la brigade criminelle de Lille.
Le 25 mars, un fourgon de la Brinks est ainsi attaqué à Leers au lance-roquettes, à la Kalachnikov
et à la grenade. Le 27, les enquêteurs réalisent que des membres du
gang ont fait un aller-retour à Molenbeek, aujourd’hui fief présumé du
djihadisme en Europe. Le 28 mars, la violence monte encore d’un cran: un attentat
à la voiture piégée, garée devant l’ancien commissariat, est évité de
justesse, à quelques jours d’une réunion du G7 dans la capitale des
Flandres.
Cette tentative manquée précipite l’assaut du Raid. Quatre des
malfaiteurs, tous issus de la jeunesse roubaisienne immigrée du Maghreb
et de Turquie, meurent dans l’effondrement et l’incendie de la maison provoqué par des grenades qu’ils avaient lancées.
Le jour de la fusillade, Jean-Louis Debré, alors ministre de
l’Intérieur, explique pourtant que cette affaire relève du « grand
banditisme » et nullement « du terrorisme » ou de « l’islamisme ». Les
spécialistes de la lutte antiterroriste,
eux, sont dépités d’être tenus à l’écart de l’enquête, persuadés qu’il
ne s’agissait pas de simples délinquants de droit commun, mais bien des
partisans d’un islam radical.
- Des convertis dans le gang -
Parmi les dix membres de la bande, figurent en effet deux convertis,
surnommés parfois « les ch’tis d’Allah », nés dans des familles
catholiques ouvrières: Lionel Dumont et Christophe Caze, tué le
lendemain en Belgique lors de sa fuite et considéré comme le « cerveau » du groupe.
« C’est une des premières fois que la question des convertis se pose,
alors qu’aujourd’hui elle est importante vu le nombre de départs de
Français vers des terrains de combat », argue Antoine Mégie, maître de
conférence en sciencespolitique à l’université de Rouen et spécialiste de la lutte contre le terrorisme.
La route du « gang de Roubaix »
épouse en effet celle de la Bosnie, où plusieurs membres ont combattu
dans les rangs des moudjahidine de Zenica en 1994 et 1995, des soldats
de l’islam venus combattre les Serbes aux côtés de l’armée bosniaque.
Le politologue Gilles Kepel, dans son ouvrage « Passion française » (Gallimard), rappelle, lui, « qu’après les accords de Dayton de décembre 1995 (mettant fin à la guerre en Bosnie, ndlr), Caze et Dumont s’étaient recyclés dans le djihad sur le territoire français ».
« Au confluent entre grand banditisme
et terrorisme islamiste, ils prolongeaient à leur manière frustre
l’épopée meurtrière de Khaled Kelkal, abattu quelques mois auparavant le
29 septembre 1995 dans la banlieue lyonnaise ». Selon le chercheur, ils
« anticipaient l’affaire Merah » en 2012, « après seize années qui avaient marqué une longue pause du terrorisme jihadiste dans l’Hexagone ».
Sur les dix membres du « gang », quatre sont tués lors de l’assaut,
un est tué le lendemain, deux sont incarcérés, deux ont été libérés au
début des années 2010 et un n’a jamais été retrouvé.
Jean-Louis Debré ne désarme pas. Dans une interview au JDD hier, le très chiraquien président de l’Assemblée accuse Nicolas Sarkozy de manquer à la solidarité gouvernementale. « Attention à ceux qui sèment le vent, ils pourraient récolter la tempête », prévient-il. « Dénigrer,
contester, critiquer la politique d’un gouvernement dont on est membre
est non seulement une erreur, mais une faute politique. » Au risque d’irriter l’UMP, Debré adresse ses « voeux chaleureux à Ségolène Royal. Elle aussi a dû apprendre à se méfier de ses propres amis. A juste titre. » Réponse du sarkozyste Christian Estrosi : Debré « aspire à devenir mécanicien en chef de la machine à perdre ».PH. G.
Légion d’honneur. J.-Louis Debré décore Anne-Marie Le Pourhiet
31 mars 2012
Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel a remis, mardi dernier, la Croix de chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur à Anne-Marie Le Pourhiet,
professeur agrégé de Droit public à l’Université de Rennes-1,
vice-présidente de l’Association française de droit constitutionnel.
Jean-Louis Debré rappelait, à cette occasion, que cette Bretonne
originaire de Ploudalmézeau «se méfie de la pensée unique», n’est pas
«une fanatique de l’Europe et du fédéralisme européen», pas plus que de
la décentralisation dont elle dénonce régulièrement «le grand bazar».
Lors de cette cérémonie, à laquelle assistaient plusieurs membres du
Conseil constitutionnel, parmi lesquels Michel Charasse et Renaud
Denoix-de-Saint-Marc mais aussi Jean-Pierre Chevènement, Anne-Marie Le Pourhiet
a rappelé que sa mère était si profondément attachée au Général de
Gaulle qu’elle s’était demandé si elle n’avait pas été une gaulliste «in
utero». Décidément très en verve, elle a rappelé avoir obtenu le prix
de l’humour politique pour cette phrase: «Je préfère la Constitution de
mon père à celle de ma mère». Auparavant, le président Debré, rappelant
son attachement à la Bretagne et au respect de l’environnement, s’était
demandé si l’association «Des amis de Carantec», qu’elle a longtemps
animée, ne vaudrait pas un jour à l’institution qu’il préside une QPC
«question prioritaire de constitutionnalité» (1). En ouverture de son
discours, la récipiendaire avait évoqué le «syndrome de la madeleine de
Proust» (2).
1. Laquelle permet à n’importe quel justiciable de saisir le
Conseil. 2. Dans «À la recherche du temps perdu», le narrateur mange une
madeleine et revit une scène de son enfance où il en faisait de même.
L’expression désigne un acte apparemment négligeable qui porte une
charge émotionnelle du passé.
Cliquer sur les images suivantes pour les agrandir et lire ces textes
publiés sur mon ancien blog « Un petit coucou à la recherche d’une
liberté perdue » chez OverBlog entre les 18 et 31 mars 2012, à propos de
l’affaire Merah :