Pour commencer, il attend d’être aussi gros – les plus petits ne le font pas.
Ensuite, il ouvre une gueule énorme…
Gros rhino ne connaît que les rapports de force, c’est tout ce qu’il peut comprendre.
Autant que possible, il faut aussi lui parler son langage et répondre
à ses attaques dans le même registre que le sien, sinon il ne comprend
pas et poursuit toutes ses saloperies.
La seule « force » qu’il peut comprendre est celle qu’il déploie lui-même contre ses cibles.
En 2010, mon commentateur « Sir Percy » nous avait ainsi grandement
aidées à obtenir la fermeture du blog Tique Toc avec sa chronique
estivale en réplique à toutes les ordures de Pascal Edouard Cyprien
Luraghi qui avec sa bande de cybercriminels dits « déconnologues » et
principalement ses deux nouvelles recrues du mois de juin 2010,
l’échangiste adepte de BDSM Jean-Marc Donnadieu et la mère maquerelle
Josette Brenterch du NPA de Brest, nous attaquait quotidiennement en
dessous de la ceinture.
Bien entendu, quand c’est possible, il vaut toujours mieux fuir de tels malades.
Mais ceux-là nous piratent et nous écoutent illégalement précisément pour nous empêcher de leur échapper.
Calais : une jeune Dunkerquoise séquestrée, humiliée, battue et violée durant deux mois
Deux hommes et une femme devraient être mis en examen ce vendredi
pour viols, enlèvement et séquestration avec actes de torture et de
barbarie sur une jeune femme de 18 ans. Des faits commis depuis début
octobre à Calais. Ils devraient également être poursuivis pour tentative
d’extorsion.
Par TM Publié le 30/11/2018 à 12:48 Mis à jour le 30/11/2018 à 18:05
Le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) va ouvrir ce vendredi après-midi une information judiciaire pour viols avec actes de torture et de barbarie, arrestation enlèvement séquestration ou détention arbitraire avec actes de torture et de barbarie, et tentative d’extorsion par violences, menaces ou contrainte, dans le cadre d’une affaire extrêmement sordide, révélée par La Voix du Nord.
Trois personnes, deux hommes d’une vingtaine
d’années et une femme d’une quarantaine d’années, devraient être mis en
examen par un juge d’instruction.
Un calvaire
Début octobre, une jeune dunkerquoise de 18 ans fuit le domicile familial après une dispute avec son père, avec qui elle vit. Elle demande à de « vagues relations d’amitié » de l’héberger. Ces trois « amis« , des Dunkerquois installés depuis peu à Calais, vont devenir durant près de deux mois les bourreaux de la jeune majeure qui était un peu « à la dérive », selon le parquet.
Alors que cette dernière se trouve dans cette petite maison du quartier des Fontinettes à Calais, la situation va rapidement dégénérer. La quadragénaire qui occupe les lieux est en couple
avec l’un des deux jeunes hommes avec qui elle partage le gîte, et
craint que la nouvelle « invitée » ne marche sur ses plates-bandes. Puis
commence à la punir. « Ça a d’abord été des coups, puis des humiliations et des scènes de viols sordides« , explique le procureur de la république de Boulogne Pascal Marconville, qui précise que les trois individus ont reconnu l’intégralité des faits.
La jeune femme a été frappée à coups de poing, mais aussi avec des objets. Elle a été brûlée au briquet sur l’intégralité du corps jusqu’à ses cheveux, partis en fumée à l’aide d’un aérosol. Elle a été violée à plusieurs reprises par les trois suspects, et avec des objets. Ils lui ont également fait manger les excréments du chat et boire de l’urine, entre autres nombreux actes de torture.
Chantage
La jeune dunkerquoise avait également pour obligation d’aller ramasser des mégots
dans la rue, pour les manger ensuite. C’est à cette occasion qu’elle
avait d’ailleurs été aperçue, en piteux état, dans le quartier.
Les trois bourreaux, « qui vivent des minimas sociaux et qui n’ont pour seules occupations que la télévision et l’alcool » selon le parquet, ont ensuite tenté de faire chanter le père de la victime, en lui réclamant de l’argent en échange de la libération de sa fille.
Selon les premiers éléments de l’enquête, ces trois individus qui
n’étaient pas ou peu connus des services de police, ne sortaient que
très peu de leur nouvelle habitation et personne ne les voyait vraiment
dans le quartier.
Enfuie par une fenêtre
Mercredi 28 novembre, la jeune femme a réussi à s’enfuir par une fenêtre du rez-de-chaussée, mettant un terme à près de deux mois de calvaire. Un riverain l’a conduite dans une pharmacie et l’alerte a pu être donnée.
La victime, qui avait « le crâne rasé, brûlée de partout et couvertes d’hématomes » a été hospitalisée, en état de choc. Le nombre de jours d’incapacité n’a pas encore été déterminé par la médecine légale.
Les trois suspects, identifiés, ont pu être interpellés
tout de suite par la police, et ont donc reconnu l’intégralité des
faits en garde à vue, se rejetant pour deux d’entre eux une
responsabilité sur l’initiative de ces sévices. Mais « tous les faits sont établis« , affirme le parquet de Boulogne, qui va requérir leur placement en détention.
Depuis trois jours, je me suis remise à parler d’animaux
préhistoriques ou quasi pour décrire Pascal Edouard Cyprien Luraghi,
parce que ce sont bien ces images-là qui s’imposent en l’occurrence,
comme je l’avais déjà fait fin août 2010 avec une belle série de vidéos
sur le tyrannosaure rex (cliquer sur les images pour les agrandir et
lire les textes, qui s’ils ne sont pas très propres, vu que nous
luttions contre un animal particulièrement primaire et vulgaire en vue
de le faire reculer, ont quand même pour énorme avantage de témoigner de
la réalité de nos échanges publics à cette époque) :
Du coup, son supporter Jean-Luc Mélenchon accuse Libération de
l’avoir traité de « diplodocus » il y a 32 ans… à la manière dont
Cyprien Luraghi et avant lui son complice Georges Cortez m’ont tous deux
mensongèrement accusée de les avoir traités de « pédophiles » à compter
de l’année 2009 : je ne l’ai en réalité jamais fait, ce sont eux-mêmes
qui se vantaient d’en être dans leurs écrits publics…
Avec ça, son délire victimaire à l’égard des « classes
prétentieuses » est aussi, très exactement, celui de mes agresseurs
depuis le début ou presque, dans les années 1990. Il fut clairement
exprimé par le proxénète B.I. dans une attestation qu’il s’était faite
pour lui-même contre moi… ainsi que par sa complice la mère maquerelle
Josette Brenterch du NPA de Brest à de multiples reprises dans ses
propos publics me concernant, à compter de l’été 2010.
Histoire de remettre les pendules à l’heure, je rappelle que ces
gens, qui multiplient crimes et délits en tous genres depuis des
lustres, ont tenté de m’assassiner à de multiples reprises à compter des
années 1990 et bel et bien assassiné des ingénieurs de mon entourage et
bien d’autres personnes… en toute impunité jusqu’à ce jour.
Dans un billet hier soir sur son blog, le leader de la France insoumise a de nouveau attaqué les médias.
Sans le savoir, il s’attaque… à lui-même. Hier soir, Jean-Luc Mélenchon a signé un billet sur son blog afin de répondre à ses « détracteurs » qui critiquent les « conditions de la composition de la liste pour les élections européennes »
de la France insoumise. Il y a quelques jours, trois personnes ont
quitté le mouvement avec fracas critiquant le fait d’être « mal placées sur la liste« ,
précise le leader de gauche. Ainsi, le député des Bouches-du-Rhône a
vilipendé les médias, qui, selon lui, ne cherchent qu’à nuire à la
France insoumise en relayant notamment la parole de ces anciens membres
de son mouvement.
« Un bashing permanent qui cherche à nous dénigrer »
« Le parti médiatique continue son pilonnage de commande : un
bashing permanent depuis des mois où pas une semaine, pas un jour ne
passent sans un article, un son ou une image qui cherche à nous
dénigrer. J’en prends la large part comme on le sait« , écrit Jean-Luc Mélenchon, ajoutant : « Cela
me vaut une incroyable ferveur dans le milieu populaire qui déteste
tout ce que ces gens de média aiment (…) Et cela me vaut un dédain
confirmé des classes prétentieuses. »
Le leader de la France insoumise cible ensuite un article de « Libération » datant de près de 30 ans. « Je
vis avec (les classes prétentieuses, ndlr) depuis trente ans au moins,
lorsque élu pour le première fois, je fus qualifié le lendemain dans
‘Libération’ de ‘dernier dinosaure marxiste’« , lance Jean-Luc Mélenchon. Avant de conclure : « J’ai eu le temps d’en prendre mon parti. Je prends doucement l’habitude de vivre entouré d’une telle haine de caste. »
« Je suis le dernier diplodocus du Parti socialiste »
Ce matin, « Chez Pol« ,
la newsletter de « Libération » sur l’actualité politique française, a
tenu à répondre aux accusations du député LFI. Tout d’abord, le
quotidien reconnaît que le 30 septembre 1986, il y a 32 ans, deux jours
après l’élection de Jean-Luc Mélenchon au Sénat, « il était bien question de dinosaure » dans un article consacré à l’homme politique alors âgé de 35 ans. « Sauf
que cette métaphore n’est pas faite par notre quotidien mais par…
Jean-Luc Mélenchon lui-même. Qui déclare donc : ‘Je suis le dernier
diplodocus du Parti socialiste’« , précise « Libération » avec une photo de l’article à l’appui.
« Le leader de la France insoumise accuse donc ‘Libé’ de l’avoir
dénigré dès son premier jour de mandat alors que c’est lui-même qui
s’est comparé à un dinosaure« , souligne le journal, ajoutant qu’il s’était également défini lui-même comme « marxiste »
dans l’article. Par ailleurs, le journaliste Guy Benhamou, qui avait
rédigé l’article en 1986, avait aussi relativisé l’expression de
Jean-Luc Mélenchon : « Mais s’il revendique 140 millions d’années, il sera quand même le plus jeune sénateur de France, avec tout juste 35 ans. »
Dans son dernier billet de blog, Jean-Luc Mélenchon accuse
«Libération» de l’avoir qualifié, dès 1986 et sa première élection, de
«dernier dinosaure marxiste». Sauf que c’est lui-même qui se qualifie de
la sorte.
La confusion préhistorique de Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon l’a dit, en février dernier : «Nous n’avons pas d’autre adversaire concret que le « parti médiatique ».» Aussi, lorsque son mouvement La France insoumise est en proie à de grosses tensions internes
et que la presse, toute dingo qu’elle est, s’en fait l’écho, le député
des Bouches-du-Rhône voit rouge. Et s’en prend logiquement aux médias.
Hier, dans une nouvelle note de blog, Jean-Luc Mélenchon bourrine sans retenue contre ce qu’il présente comme «un
bashing permanent depuis des mois où pas une semaine, pas un jour ne
passent sans un article, un son ou une image qui cherche à dénigrer» LFI.
Il estime, comme on le lit dans la capture d’écran ci-dessous, qu’il
subit un tel bashing depuis 1986 et son premier jour d’élu : «Cela
me vaut un dédain confirmé des classes prétentieuses. Je vis avec depuis
trente ans au moins lorsque élu pour la première fois, je fus qualifié
le lendemain dans Libération de « dernier dinosaure marxiste ». J’avais trente-cinq ans.»
«Le plus jeune des diplodocus»
Effectivement, le 30 septembre 1986, Libération avait bien consacré un article à «Jean-Luc Mélenchon
(sic)», élu deux jours plus tôt au Sénat dont il devenait le benjamin.
Il est bien question de dinosaures dans cet article. Sauf que cette
métaphore n’est pas faite par notre quotidien mais par… Jean-Luc
Mélenchon lui-même. Qui déclare donc : «Je suis le dernier diplodocus du Parti socialiste.» Le leader de La France insoumise accuse donc Libé de
l’avoir dénigré dès son premier jour de mandat alors que c’est lui-même
qui s’est comparé à un dinosaure. C’est aussi Jean-Luc Mélenchon qui se
définissait, tout seul comme un grand, comme «marxiste».
Le journaliste faisait les sous-titres : il s’agissait pour le nouvel élu «d’affirmer
qu’il a pour lui la durée, thème cher aux mitterrandistes». «Mais s’il
revendique 140 millions d’années, il sera quand même le plus jeune
sénateur de France, avec tout juste 35 ans», écrivait Guy Benhamou.
Une jeunesse remise en avant à la toute fin de l’article, lorsque
Jean-Luc Mélenchon faisait preuve de son côté provoc’. «Un vrai diplodocus, il l’avait bien dit. Mais le plus jeune des diplodocus», concluait le journaliste.
Quel effet cela vous fait-il, MM. Richard Ferrand et autres qui vous êtes toujours tant moqués des plus démunis ?
Leur colère ne va pas s’éteindre comme par enchantement.
On veut la tête du Luraghi, non pas au bout d’une pique, mais dans le
journal avec la liste de tous les crimes et délits pour lesquels il doit être poursuivi et condamné.
« Gilets jaunes » : « Le gouvernement a perdu la bataille de l’opinion », selon Duhamel
ÉDITO – Le discours d’Emmanuel Macron censé calmer la colère des
Français n’a pas eu l’effet escompté. L’impopularité du président
entraîne avec lui tout le gouvernement.
Les résultats du sondage OpinionWay pour RTL-LCI-Le Figaro
sont sans appels : malgré le discours d’Emmanuel Macron mardi 27
novembre, les Français ne décolèrent pas. « Le mécontentement non
seulement il ne recule pas, mais il se consolide. Même, il progresse. On
voit très bien que les deux tiers des Français soutiennent le mouvement
(des ‘gilets jaunes’ NDLR) », appuie Alain Duhamel.
« Le gouvernement pourrait dire : ‘Mais on n’a pas encore annoncé les mesures‘. Mais rien ne prouve qu’elles satisferaient », prévient l’éditorialiste de RTL.
Le départ d’un proche de Mélenchon provoque une crise à LFI
18h22, le 28 novembre 2018, modifié à 18h54, le 28 novembre 2018
Des dissensions s’accumulaient en interne depuis six mois, mais le
départ de Djordje Kuzmanovic, un proche de Jean-Luc Mélenchon, fait
éclater les tensions au sein de LFI.
Le départ d’un proche de Jean-Luc Mélenchon, Djordje Kuzmanovic, assorti d’un grand déballage sur le « manque profond de démocratie » dans une France insoumise « aux mains d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks », fait éclater au grand jour les tensions qui agitent le mouvement.
Une seconde crise violente. Les dissensions s’accumulaient en
interne depuis six mois, et une première vague de départs avait eu lieu à
l’été. Mais une seconde crise, plus violente, a éclaté mercredi avec la
tribune abrasive dans Marianne par laquelle Djordje Kuzmanovic, qui a
co-rédigé le programme de LFI en matière internationale, annonce et
justifie pourquoi il quitte le camp mélenchoniste.
« Ras-le-bol des médias ». »Ras-le-bol des médias qui nous
grillent la moitié de notre temps de parole à nous faire commenter les
déclarations personnelles de tel ou tel des 500.000 insoumis », s’est
borné à commenter Jean-Luc Mélenchon sur Twitter. Djordje Kuzmanovic
connaît pourtant Jean-Luc Mélenchon depuis 2005. Il est le tenant d’une
ligne associant « souverainisme », défens »e stricte de la laïcité et
héritage social de Jean Jaurès. Sa volonté d’ »assécher les flux
migratoires » avait provoqué la controverse à gauche en septembre. La
goutte d’eau, pour lui, a été son éviction signifiée en début de semaine
de la liste LFI pour les élections européennes de mai, a-t-il expliqué.
Un « manque profond de démocratie ». Plusieurs avant lui, tels
l’économiste Liêm Hoang-Ngoc et le Collectif des insoumis démocrates
(CID), avaient pointé la mainmise d’un cercle autour de Jean-Luc
Mélenchon. Mais c’est en réalité « la vaste majorité des militants et
des responsables régionaux », selon Djordje Kuzmanovic, qui regrette le
« manque profond de démocratie » au sein de LFI. »La forme horizontale
et gazeuse du mouvement, censée reposer sur les initiatives du terrain,
recouvre, comme souvent, l’extrême concentration du pouvoir aux mains
d’un petit groupe de nouveaux apparatchiks », écrit Djordje Kuzmanovic.
« La critique interne (…) est vécue comme une attaque ». La
critique interne, même bienveillante, est vécue comme une attaque, le
pas de côté comme une trahison », a raconté dimanche sur Facebook
Corinne Morel Darleux, conseillère régionale d’Auvergne Rhône-Alpes, en
actant son départ de la direction du Parti de gauche, composante
fondatrice de LFI. Elle dénonçait, elle, « les signifiants vides du
populisme », montrant que la critique sur l’organisation provient de
diverses tendances idéologiques. LFI justifie sur son site: « Le comité
électoral a décidé de retirer Djordje Kuzmanovic de la liste, après
qu’il a publiquement réitéré des propos considérant comme secondaires
les luttes féministes et LGBT », et après « des remarques sexistes ».
« C’est la question de la mort de LFI qui est en question ». Alors
que LFI vient d’être sèchement battue, dimanche dans une partielle de
l’Essonne, et que la cote de popularité de Jean-Luc Mélenchon s’est
affaissée dans divers sondages, un cadre du mouvement confie le climat
délétère qui règne en son sein : « Il y a quelque chose dans l’air,
entre les affaires, le pilotage sectaire et l’effondrement personnel de
Mélenchon suite aux perquisitions. C’est la question de la mort de LFI
qui est en question ».
A Genève, un rapport officiel confirme sa conduite inappropriée avec
d’anciennes élèves tandis qu’à Doha, un ancien proche demande aux
musulmans de ne plus le soutenir à cause de sa double vie avérée.
Affaire Ramadan : en Suisse et au Qatar, de gros revers pour le théologien
Sorti de détention provisoire il y a deux semaines, le théologien
Tariq Ramadan, mis en examen pour trois viols en France et en Suisse,
n’en a pas fini avec les soucis. A Genève, un rapport officiel remis aux
autorités politiques du canton le 31 octobre, et qui devrait être
prochainement rendu public, confirme les conduites inappropriées de
Ramadan à l’égard d’élèves dans les années 80 et 90, révélées en
novembre 2017 par le quotidien la Tribune de Genève.
«Tariq Ramadan a eu des attouchements, des propositions à
connotation sexuelle avec au moins trois de ses élèves mineures dans les
années 1986, 87, 89», lit-on dans ce rapport que Libération
a pu consulter. Professeur très charismatique de français de 1984
à 2004 dans divers établissements scolaires de Genève, il avait
l’habitude d’inviter au restaurant des élèves qu’il raccompagnait en
voiture. Lors de leur audition en septembre par les auteurs du rapport,
cinq d’entre elles ont rapporté des faits similaires.
Polémique
Après avoir dîné avec lui au restaurant, l’une d’elles raconte «qu’il s’était arrêté sur un parking isolé, l’avait embrassé et avait eu des attouchements sexuels à son égard». Selon
le rapport, Ramadan aurait aussi entretenu une liaison avec une
ancienne élève, âgée de 18 ans. Son petit ami a prévenu la responsable
de l’établissement scolaire où il exerçait sans qu’il y ait de suites.
En revanche, selon le rapport, le petit ami aurait été menacé de
représailles par le théologien.
La révélation par la Tribune de Genève du comportement de
Tariq Ramadan à l’égard de certaines de ses élèves a provoqué une
polémique politique à Genève. Au printemps 2018, le Grand Conseil (le
Parlement cantonal) a ainsi demandé un rapport sur les abus sexuels dans
les établissements scolaires.
«Tromperie»
Mais pour Tariq Ramadan, les ennuis ne se limitent pas à la Suisse.
Un autre coup est venu du Qatar, le principal bailleur de fonds du
théologien qui finance sa chaire à l’université d’Oxford et qui lui
verse aussi de très généreux émoluments pour diriger le CILE, centre de
recherches sur l’éthique islamique rattaché à l’université de Doha.
Mohamed el-Moctar el-Shinqiti, analyste politique et intervenant très
écouté sur la chaîne Al Jazeera, a publié mercredi sur son blog un texte
appelant les musulmans à ne plus soutenir Tariq Ramadan, «accro au sexe avec un mépris des personnes abusées et usant de tromperie envers les musulmans».
Réputé proche des autorités politiques du Qatar, El-Shinqiti avait
pris, à l’automne 2017, la défense de Ramadan lorsque les
premières plaintes pour viol avaient été déposées en France. Sans
trancher dans le volet judiciaire, il condamne maintenant fermement le
mode de vie du théologien, qualifié de «construction illusoire». Il «menait une vie parallèle éloignée de la morale islamique et de ses valeurs.» Ce n’était pas, ajoute El-Shingiti, «une tentation» ou une «faiblesse» mais un «choix conscient».
«Résilience»
Depuis le déclenchement de l’affaire Ramadan, c’est la première
condamnation publique émanant de milieux musulmans au sujet de la double
vie du théologien. Cependant, les révélations sur ses conquêtes et ses
pratiques sexuelles violentes l’ont déjà privé, au fil des mois, de ses
principaux soutiens.
Le texte d’El-Shinqiti a provoqué, selon un de ses proches, «un tremblement de terre à Doha»
où le prédicateur dispose encore de soutiens. Sa version française
commence à circuler dans les milieux musulmans francophones. La
stratégie de reconquête lancée par Tariq Ramadan qui affirmait, dès la
semaine dernière, avoir été détenu en France pour des «raisons politiques»
risque fort d’être contrariée. Usant d’une tonalité très spirituelle,
il a publié mardi soir, sur Twitter, un texte où il reconnaît «ses erreurs» et «ses fautes», ajoutant que Dieu lui «a offert la purification et la résilience, intérieurement et intimement.» A la manière de prédicateurs évangéliques faisant repentance après des scandales sexuels, il affirme être sorti «grandi»
de l’épreuve et demande, très à demi-mot, pardon à ses anciens
soutiens. Pour nombre d’entre eux, cela ne sera pas suffisant pour
effacer l’ardoise.
Finistère. Le maire de Brest, François Cuillandre, se sent trahi
François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole,
s’est expliqué sur l’affaire des indemnités des élus de la majorité qui
a contraint deux hommes à démissionner.
Publié le 27 Nov 18 à 21:04
Si je me sens trahi par Alain Masson ? Oui !
La réponse de François Cuillandre est sans équivoque. Lundi 26
novembre 2018, dans une salle de réunion du quatrième étage de l’hôtel
de ville, le maire de Brest et président de la métropole, avait convié les media pour s’expliquer sur la démission (contrainte) de deux de ses adjoints à la Ville, et par ailleurs vice-présidents métropolitains, la semaine dernière.
«Ce n’est pas acceptable»
Alain Masson, premier vice-président de Brest métropole et deuxième adjoint au maire, avait avoué, dans une enquête visant les indemnités des élus socialistes,
percevoir 4400 euros mensuels net, qu’il ne reversait pas au pot commun
géré par l’association Vivre à Brest, dont il recevait, pourtant, un
chèque de 3470 euros, soit une indemnité supplémentaire, non déclarée.
«Cette indemnité supplémentaire est illégale, et cela n’est pas
acceptable, a poursuivi le maire de Brest. Je suis stupéfait et je
comprends l’émoi que chacun ressent.»
François Cuillandre l’a affirmé sans détour :
On me dit : « Mais vous étiez au courant ! » Vous vous
doutez bien que si j’avais su, je n’aurais pas été assez naïf pour être
aux côtés d’Alain Masson pour répondre, il y a huit mois, à l’accusation
de détournements de fonds publics qui mettait en cause la collectivité.
L’enquête est en cours et la presse de ces derniers jours a confirmé
qu’il n’y a pas d’infraction pénale sur ce point.
Un système mutualiste
Il certifie avoir appris, par la presse, mercredi 21 novembre,
qu’Alain Masson s’octroyait ladite indemnité supplémentaire. «J’étais au
congrès des maires, à Paris. Je l’ai appelé et lui ai demandé de
démissionner. Ce qu’il a fait. Depuis, je ne l’ai pas revu.»
Le maire de Brest et président de Brest métropole a précisé que, pour
sa part, il percevait son indemnité de premier magistrat de la Ville
directement, depuis son élection en 2001, sans lien avec l’association
Vivre à Brest présidée par Alain Masson et dont le trésorier était
Jean-Luc Polard.
Et est revenu sur le système de versement des indemnités des élus
socialistes à l’association. «Système qui n’a plus cours depuis janvier
dernier. Un système mutualiste (et j’insiste sur ce terme qui, pour moi,
est fort) qui existait depuis longtemps à Brest et ailleurs. Il
permettait une redistribution des indemnités à des conseillers
municipaux pour compenser leur perte de rémunération due à leur
investissement dans la vie publique.»
«Ce sont les élus socialistes qui ont été lésés»
François Cuillandre l’a martelé : «Les délibérations concernant la
fixation des indemnités sont conformes aux lois et règlements. Elles ont
été soumises au contrôle de légalité. La Chambre régionale des comptes,
qui nous contrôle depuis quelques mois, a reconnu que nous n’avons pas
été au maximum de l’enveloppe globale, compte tenu de certaines
majorations possibles.
Les indemnités versées ont été soumises aux cotisations sociales et à
l’impôt sur le revenu pour la quasi-totalité des élus qui étaient au
prélèvement à la source spécifique élus.
Depuis près de 40 ans, aucun trésorier municipal (agent du ministère des
Finances) chargé du paiement et responsable de celui-ci, n’a fait
d’observations.»
Et il va plus loin. «Cette affaire, ce n’est pas l’affaire du parti
socialiste mais l’affaire Masson. Ce sont les élus socialistes qui ont
été lésés ! Nos deux collectivités n’ont pas été financièrement
pénalisées, les sommes dont on parle correspondant aux indemnités
versées aux élues. Les contribuables brestois non plus, et j’insiste sur
ce point : aucun euro n’a été détourné au détriment des Brestoises et
des Brestois. Les impôts et cotisations sociales ont été payés par les
élus destinataires des cotisations.»
Manque de vigilance
Le maire de Brest et président de Brest métropole a également évoqué
Jean-Luc Polard. «Pour moi, sa position était différente. Il a
certainement manqué de vigilance, d’attention dans ses responsabilités.
Sa démission était, dès lors, inévitable. Dans un communiqué (lire,
ci-dessous, Jean-Luc Polard démissionne à son tour, NDLR), il a
d’ailleurs déclaré qu’il percevait bien moins que le montant des
indemnités prévues par la loi.»
François Cuillandre se dit habité par «un sentiment d’amertume. Tout
ceci m’attriste profondément. Oui, une telle affaire nous fragilise,
bien entendu. Si je disais le contraire, ce serait mentir effrontément.»
Rentré précipitamment du congrès des maires, il a réuni les élus de la majorité à plusieurs reprises.
Malgré la tempête, l’unité n’est pas remise en cause. Les
élus sont tous au travail, même si le contexte est un peu plus
compliqué.
Remise à plat des délégations
La suite ? «Concernant le conseil municipal, les deux suivants de la liste majoritaire pourraient être appelés à siéger (Marie-Josée Yao et Fragan Lemeni, NDLR).
Les deux élus qui ont démissionné vont être remplacés par Hosny
Trabelsi et Yann Guével au conseil de métropole. Un conseil municipal
extraordinaire sera convoqué dans les délais les plus brefs et, tant à
la Ville qu’à la Métropole, j’engagerai une mise à plat de l’ensemble
des délégations. J’ai profité de dimanche dernier pour avancer sur tout
cela.»
François Cuillandre n’en dira pas plus. «Hormis le fait que
Bernadette Abiven occupera les fonctions de première vice-présidente de
Brest métropole et que le poste de premier adjoint à la Ville sera
occupé par quelqu’un d’autre. Et qu’à la demande de certains élus, nous
engagerons une réflexion sur la manière d’assurer plus de transparence.»
Tant qu'à sautiller, autant le faire en groupe et en pleine lumière avec la musique adéquate, c'est quand même plus sympa que les réunions de comploteurs à la nuit tombée...
On me rappelle que mon grand-père, aussi facétieux qu’acrobate, était
aussi un fameux danseur et un pro du Charleston, une danse qui se
pratique toujours avec beaucoup de plaisir, en France comme
outre-Atlantique.
J’ai beaucoup dansé moi aussi. De tout.
Voilà, pas trop de raideurs chez nous, de la créativité et un dynamisme certain.
Du coup, nous sommes obligés de supporter le gros rhino Pascal
Edouard Cyprien Luraghi dans le salon, la salle à manger, la cuisine,
les chambres, etc… Il est toujours là à tout capter avec ses grandes
oreilles et regrette sûrement de ne pas pouvoir nous « renifler » et
nous « péter au nez » – encore des mots qui reviennent souvent dans ses
écrits, il adore ça…
Il est très excité par les lions, qu’il charge sans raison… car ce ne sont pas des hyènes…
Au début, c’est très surprenant, on se demande ce qu’il veut.
Est-il en rut ou totalement parano ?
Evidemment, on l’évite, mais il revient à la charge, sans cesse…
Extraits de sa fiche Wikipédia (voir ci-dessous) :
« Leurs cris sont un barrissement, un grognement, un halètement. »
Oui, c’est ça, il le dit lui-même assez souvent dans ses écrits
publics, chez lui on se « grogne au museau », on pousse des « cris
cois », etc, etc… et on « s’encule » aussi beaucoup…
« Le mot rhinocéros vient du grec rhinos, nez, et keras, corne,
car il porte une ou deux cornes sur le nez, et non sur le front comme
les autres mammifères cornus. »
Leur peau plissée « donne l’impression d’un blindage ».
C’est bien ce qu’il dit lui-même pour ses paupières.
« Les rhinocéros ont une faible capacité visuelle mais un odorat développé et une très bonne audition. »
Effectivement, ses petits yeux de myope ne voient pas grand-chose,
mais il a un grand nez et de grandes oreilles… trop, beaucoup trop… On
se demande d’ailleurs ce qu’attendent encore les autorités pour les
ramener à des dimensions normales…
« Malgré leur apparence, les rhinocéros sont dotés d’une
musculature impressionnante qui leur permet de courir très vite si
nécessaire mais sur une courte distance, jusqu’à 50 km/h pour les plus rapides. Très agiles, ils peuvent aussi faire volte-face en pleine course12,13. »
Oui, je l’ai bien vu le 13 septembre 2016.
« Les mâles ne possèdent pas de scrotum : les testicules se trouvent à l’intérieur du corps. »
Les rhinocéros sont les mammifèrespérissodactyles appartenant à la famille des rhinocérotidés (Rhinocerotidae). Toutes les espèces de rhinocéros sont actuellement en voie de disparition.
Les rhinocéros font localement l’objet d’une protection et de projets de réintroduction. Ils sont très utiles pour fertiliser le sol. Ils peuvent mesurer 4 m de longueur pour 1,50 à 2 m de hauteur au garrot, et une masse pouvant avoisiner les 3 tonnes. Ce sont les plus gros mammifères terrestres actuels après l’éléphant.
Les rhinocéros sont du même ordre que les chevaux et les tapirs, et non
celui des éléphants. Leurs cris sont un barrissement, un grognement, un
halètement. Le mot rhinocéros vient du grec rhinos, nez, et keras, corne, car il porte une ou deux cornes sur le nez, et non sur le front comme les autres mammifères cornus. On décrit quatre genres et cinq espèces encore en vie :
Le rhinocéros possède un statut particulier dans l’imaginaire
européen puisque sa connaissance et ses descriptions ont longtemps vécu
en parallèle avec la composante mythique véhiculée par la licorne.
L’animal indien décrit sous le nom de monoceros ou unicornis par Ctésias, Pline l’Ancien, Strabon et d’autres auteurs anciens, qui est probablement un mélange de l’onagre, l’antilope du Tibet et du rhinocéros indien,
entretient cette confusion. Pourtant, ils connaissent le rhinocéros
puisque ces animaux exotiques sont importés pour être utilisés dans les combats d’animaux dans les arènes.
Cependant, certains auteurs antiques distinguent déjà le rhinocéros de la licorne. Diodore de Sicile mentionne l’animal sous son nom de « rhinocéros » dans sa description de l’Éthiopie1.
Selon lui, l’animal aiguise sa corne contre des rochers et est « ennemi
de l’éléphant », dont il ne manque pas une occasion d’essayer de percer
le ventre avec sa corne. Cette croyance en une hostilité naturelle
farouche entre rhinocéros et éléphants apparaît aussi chez Claude Élien2. Au IIIe siècle, Oppien de Syrie, dans ses Cynégétiques,
affirme que l’animal peut même percer une roche avec sa corne ; il
affirme aussi que les rhinocéros sont tous mâles et que, de ce fait, la
façon dont ils se reproduisent reste mystérieuse3.
Le Devisement du monde écrit en 1298 par Marco Polo mentionne les éléphants et licornes (c’est-à-dire des rhinocéros indiens)4. L’animal n’est distingué de la licorne qu’au XVIe siècle lorsqu’il est redécouvert en Europe avec le rhinocéros de Dürer. Mais Dürer
n’a pas vu le mammifère et dessine un rhinocéros chimérique, et c’est
cette gravure qui reste l’image du rhinocéros pendant plus de deux
siècles : ni la présence d’un nouveau rhinocéros indien pendant huit
années à Madrid de 1579 à 1587, représenté par une gravure de Philippe Galle en 1586 à Anvers et qui a pourtant inspiré certains artistes au XVIIe siècle, ni l’exposition d’un rhinocéros vivant à Londres
en 1684-1686 et d’un deuxième en 1739 n’ont empêché le rhinocéros de
Dürer de rester pour la plupart des gens l’image vraie d’un rhinocéros5. Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle, avec l’arrivée de rhinocéros célèbres en Europe que l’image réaliste de ce dernier animal se substitue à celle de Dürer dans l’iconographie européenne6. Le rhinocéros de Versailles(en)7 et surtout la tournée européenne de Clara
déclenchent une véritable rhinomania, cette dernière faisant vendre
estampes, gravures, brochures et inventer rubans, harnais, bonnets,
perruques et même coiffures « à la rhino »8.
Description
Généralités
La principale caractéristique visible des rhinocéros est la corne sur
leur nez. Selon l’espèce il y en a une ou deux. Chez les rhinocéros
fossiles, on trouve aussi des espèces dépourvues de corne. La corne
avant pousse sur l’os nasal, la corne arrière (quand elle existe) sur
l’avant du crâne. Malgré leur dureté, les cornes ne se composent pas
d’une substance osseuse. Techniquement ce n’est pas une corne, c’est une
protubérance de la peau composée de kératine
agglutinée, une protéine fibrillaire comme nos cheveux et nos ongles.
Les vraies cornes (vaches, buffles) poussent à partir du crâne. La corne
du rhinocéros pousse environ de 7 cm par an. Elle repousse comme l’ongle. La plus grande corne connue mesurait 1,58 m.
Le nom de cet animal en langue indienne est relié à la mythologie de
la Licorne (uni corne). Dressée vers le ciel, la corne est une grande
protection et un symbole de puissance.
Dans certaines cultures de l’Asie
orientale, les rhinocéros sont tués uniquement pour leurs cornes car
elles sont utilisées pour faire des sculptures, des coupes libatoires9 notamment. Les supposés effets thérapeutiques et aphrodisiaques attribués à la corne broyée et la mode des poignards en corne de rhinocéros dans les classes supérieures du Yémen,
comme marque de standing et symbole de virilité, ont favorisé leur
trafic sur le marché noir et le braconnage d’espèces pourtant en voie de
disparition10. Des tests faits en laboratoire n’ont trouvé aucune des propriétés prétendues : « Médicalement c’est comme se ronger les ongles » RAJ AMIN (Société Zoologique de Londres)11.
On distingue la corne de rhinocéros des autres cornes grâce à
l’existence de poils sur la corne, d’un intérieur qui est plein
contrairement à l’ivoire qui est creux. Les cornes de rhinocéros
possèdent une couleur généralement sombre qui peut virer au marron clair
selon les cornes. À sa base cette crête est rugueuse au toucher.
Les rhinocéros ont un corps massif et des jambes grosses et courtes.
Leurs pattes ressemblent à celles du tapir mais chaque pied a trois
doigts se terminant chacun par un gros ongle comme 3 sabots miniatures,
d’où l’empreinte caractéristique en feuille de trèfle. La peau est
épaisse et de couleur grise ou brune. La peau du rhinocéros est douce
près de sa bouche.
Chez les espèces asiatiques, la peau au début du cou et des jambes est si plissée qu’elle donne l’impression d’un blindage.
Les rhinocéros ont une faible capacité visuelle mais un odorat développé et une très bonne audition.
Malgré leur apparence, les rhinocéros sont dotés d’une musculature
impressionnante qui leur permet de courir très vite si nécessaire mais
sur une courte distance, jusqu’à 50 km/h pour les plus rapides. Très agiles, ils peuvent aussi faire volte-face en pleine course12,13.
Les mâles ne possèdent pas de scrotum : les testicules se trouvent à l’intérieur du corps.
40L’espèce ne subsiste plus que dans le Parc national d’Ujung Kulon à l’ouest de Java, Les sous-espèces indo-birmanes et vietnamiennes ont disparu en 1925 et 2010 respectivement.
En 1800, il y avait 1 000 000 de rhinocéros dans la nature22.
En 2005, il ne restait plus que 18 000 rhinocéros dans la nature et
1 159 en captivité. En 2016, leur population est estimée à 29 500, 70 %
vivant en Afrique du Sud23.
Biologie et comportement
Les rhinocéros vivent normalement en solitaires mais, dans la savane,
on peut parfois voir de petits troupeaux. Leur communication est
essentiellement olfactive.
La boue est la plus grande protection des rhinocéros, et non leur
carapace visuelle. La boue est essentielle pour les rafraichir, les
protéger des insectes, adoucir et protéger leur peau du soleil. Dans la
journée les rhinocéros dorment, ils sont surtout actifs au crépuscule et
la nuit. Exclusivement herbivores, ils sont essentiellement phyllophages.
Les rhinocéros adaptent leur régime alimentaire en fonction du milieu :
le rhinocéros noir, dont la lèvre supérieure est préhensile, se nourrit
de feuilles d’acacias ou autres broussailles épineuses ; le rhinocéros
blanc, à la bouche large et aux lèvres carrées, broute l’herbe ; les
rhinocéros asiatiques sont plus éclectiques et consomment toute
végétation à leur portée (branchages, bourgeons, graminées). Ces
méga-herbivores digèrent les végétaux par une fermentation qui a lieu
dans le colon. Contrairement aux ruminants, ils sont monogastriques ;
aussi les rhinocéros adultes qui pèsent plus d’une tonne doivent
consommer 50 kg de végétaux par jour, jusqu’à 100 kg parfois24.
La peau épaisse sert de carapace lors des combats qui s’établissent pour la dominance.
La peau des rhinocéros indiens formée de plaques a de grands plis
richement vascularisés qui augmentent la surface d’échange et favorisent
la régulation thermique transférant la chaleur aux plaques de peau les plus larges qui agissent comme des refroidisseurs25.
Ces animaux évitent les hommes et chargent lorsqu’ils se sentent
menacés, essentiellement pour protéger les jeunes rhinocéros. Très
rares, ces attaques peuvent parfois occasionner de graves blessures en
raison de la puissance de l’animal et du danger que représente leur
corne.
Des rhinocéros sont souvent accompagnés par des oiseaux pique-bœufs
ou mainates qui se perchent sur leur peau et les nettoient des parasites
ou hérons garde-bœufs qui chassent les insectes dérangés au sol par le
passage de l’animal. Dans des cas assez rares, les jeunes rhinocéros
peuvent être une proie d’opportunité pour de grands félins comme le
lion. En revanche, les rhinocéros adultes n’ont aucun ennemi si ce n’est
l’homme.
La plupart du temps le rhinocéros menace son adversaire mais ne le combat pas réellement.
Ils sont à la fois polygynes et polyandres : mâles et femelles ont plusieurs partenaires.
Si une femelle est en chaleur, les mâles peuvent en venir à se
battre. Le vainqueur fait sa cour à la femelle de façon curieuse : il
marque son territoire avec son urine et ses déjections, faisant tourner
sa queue à la manière d’un ventilateur pour épandre sur une plus grande
surface ; en outre, les deux partenaires se pourchassent et se battent
l’un contre l’autre avant l’accouplement.
Après une gestation de 15 à 18 mois naît un petit qui peut rester
deux ans et demi avec la mère. Il suit sa mère comme son ombre. Celle-ci
est alors spécialement agressive pour défendre son bébé même contre les
membres de son espèce. L’allaitement dure un an minimum. Huit ans est
l’âge adulte d’un jeune rhinocéros. La mère repousse son enfant à la
naissance du suivant. La femelle peut avoir 10 bébés au cours de ses 45
ans de vie minimum.
Systématique
Espèces actuelles
Avec sa fourrure et sa petite taille, le Rhinocéros de Sumatra est l’espèce actuelle la plus éloignée des autres, apparenté aux rhinocéros laineux de la Préhistoire.
Les deux principaux rhinocéros d’Asie sont apparentés entre eux et se
seraient séparés il y a environ 26 millions d’années des rhinocéros
d’Afrique.
Asie : Le rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis), en grand danger d’extinction, est l’unique survivant du groupe le plus ancien, les Dicerorhinina. Avec son duvet noir, le rhinocéros de Sumatra est le plus proche de son ancien cousin, l’ancien rhinocéros laineux
vivant à l’aire glaciaire et exterminé par l’homme de l’âge de pierre.
Des fossiles ont été retrouvés et selon les fouilles archéologiques,
certains rhinocéros laineux vivaient en Angleterre il y a entre 500 000
et 30 000 ans.
Avec sa cuirasse, le rhinocéros indien a une allure préhistorique.
Ces deux genres se seraient séparés l’un de l’autre il y a environ 10 millions d’années.
Ils vivent dans les forêts pluviales d’Asie du Sud ; la déforestation et le braconnage portent un coup fatal à la population.
Afrique : Les deux genres africains, le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) et le rhinocéros noir (Diceros bicornis), se sont séparés l’un de l’autre il y a environ 5 millions d’années.
Ils se distinguent l’un de l’autre, entre autres, par leur façon de s’alimenter. Tandis que le rhinocéros blanc broute les herbes, le rhinocéros noir
se nourrit de feuilles et de branchages. Il a besoin d’une végétation
dense alors que le rhinocéros blanc vit dans la savane ouverte. Il est
capable de tirer dans sa gueule l’extrémité des branches grâce à sa
lèvre supérieure qui pointe en avant.
Les petits rhinocéros blancs marchent devant leur mère, alors que les
petits rhinocéros noirs marchent derrière leur mère. On dit, en
Afrique, qu’ils font comme les femmes blanches qui poussent leurs
enfants devant elles dans une poussette et les femmes noires qui portent
les leurs dans le dos.
En réalité, les rhinocéros blanc et noir sont tous les deux…gris !
L’appellation vient en fait d’une vieille erreur de traduction de
l’Afrikaans « wijde » (« large » pour rhinocéros à bouche large, qui
broute de l’herbe). Lorsque les Anglais colonisèrent l’Afrique australe,
ils traduisirent le « wijde » en « white » (« blanc »). L’allemand a
préservé la traduction correcte.[réf. nécessaire]
Histoire évolutive
Les Paraceratherium, groupe frère des rhinocéros, furent les plus grands mammifères terrestres de tous les temps.
La famille des rhinocérotidés, apparue à l’Éocène, a connu un certain succès évolutif durant le Cénozoïque,
avec plusieurs dizaines d’espèces réparties sur presque tous les
continents, marquées par une grande diversité de formes dont les cinq
espèces restantes ne donnent qu’une idée très limitée.
Les premiers parents connus des rhinocéros sont des fossiles de l’Éocène supérieur. Ces Amynodontidae
étaient déjà aussi grands que les rhinocéros actuels, mais n’avaient
pas de corne et se nourrissaient probablement de plantes aquatiques
(d’où leur nom allemand « Wassernashörner » littéralement : rhinocéros d’eau). Trois groupes frères apparaissent à cette époque au sein des périssodactyles (formant selon certains auteurs la super-famille des Rhinocerotoidea) : les Hyracodontidae, Amynodontidae et Rhinocerotidae.
Les rhinocéros géants (Hyracodontidae) ont été avec Paraceratherium (connu également sous le nom de Baluchitherium et d’Indricotherium)
les plus grands mammifères terrestres connus de tous les temps. Ils
avaient un long cou, étaient dépourvus de corne et vivaient pendant l’Oligocène (-30 millions d’années).
Les véritables rhinocéros (Rhinocerotidae) apparaissent à la toute
fin de l’Eocène en Eurasie ; ce sont tout d’abord de petits animaux
vivant en troupeaux, et rapidement très diversifiés (on connaît au moins
26 genres différents entre l’Eurasie et l’Amérique du nord, avant un
phénomène d’extinction important à l’oligocène médian). Parmi les espèces survivantes à cette extinction, on note les Menoceras (pourvus de cornes latérales disposées à la manière des défenses des phacochères) et les Teleoceras
(qui rappellent morphologiquement des hippopotames). C’est aussi à
l’oligocène que les trois branches actuelles de rhinocéros se séparent :
les Dicerorhinina (dont le rhinocéros de Sumatra et les rhinocéros
laineux), les Dicerotina (rhinocéros africains) et les Rhinocerotina
(rhinocéros indiens). La famille s’éteint définitivement sur le
continent américain au Pliocène, il y a environ cinq millions d’années.
À la dernière période glaciaire, la famille comptait encore le groupe
des rhinocéros laineux, les Elasmotheriinae, dont le genre le plus
connu Elasmotherium se distinguait par une corne immense au milieu de la tête, longue de 2 m ;
ils étaient très nombreux en Europe voilà 200 000 ans, et se sont
éteints il y a environ 26 000 ans. Les hommes préhistoriques de l’Ouest
européen ont côtoyé jusqu’à il y a à peine 10 000 ans au moins 4 espèces
de rhinocéros (notamment le rhinocéros laineux Coelodonta antiquitatis
disparu vers 8000 av. J.-C) qui avaient survécu à trois glaciations,
mais qu’elles ont sans doute contribué à faire disparaître.
Le rhinocéros laineux de l’ère glaciaire est rangé parmi les Dicerorhinini : il est donc apparenté aux rhinocéros de Sumatra, qui présentent eux aussi de longs poils.
A la Renaissance, où les Européens prennent progressivement des distances critiques d’avec les bestiaires
médiévaux souvent fantaisistes, le doute s’installe autour de la
véracité de l’existence de ces rhinocéros. Mais en 1515, un spécimen de rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis)
est ramené par bateau au Portugal. Cette première fait grand bruit dans
toute l’Europe car elle confirme la description laissée par Pline dans son Histoire naturelle. Dürer en fera une gravure, appelée « Rhinocéros de Dürer », aujourd’hui au British Museum, sur la seule base des descriptions faites de l’animal.
Corne de rhinocéros, broyée, certains lui attribuent des vertus aphrodisiaques. La boîte contient du bézoard prélevé dans l’estomac des animaux ruminants.
Le comportement sexuel de ces animaux les a beaucoup desservis. En
effet, contrairement à un grand nombre d’espèces, l’accouplement peut
durer plus d’une demi-heure chez le rhinocéros. C’est sans doute
pourquoi certains attribuent, sans fondement, des effets thérapeutiques
et aphrodisiaques à la corne de rhinocéros broyée, alors que celle-ci est constituée essentiellement de kératine, une substance banale retrouvée dans les ongles, les cheveux et les sabots27.
Tenue pour aphrodisiaque par les Chinois,
qui la prennent notamment en infusion, la corne de rhinocéros n’a
aucune vertu médicinale mais, à cause de cette croyance, beaucoup de
rhinocéros sont tués. D’autres pays d’Asie sont concernés, notamment le Vietnam ; au Japon
cependant, autrefois grand importateur d’ivoire, une régulation stricte
et la récession économique ont permis d’enrayer la demande. En Chine,
le kilogramme de poudre de corne de rhinocéros se vendait 50 000 USD en 201128.
La demande chinoise, combinée à la baisse des populations d’animaux
sauvages, contribue à faire monter les prix de l’ivoire ; d’après le Washington Post, une corne de rhinocéros peut se négocier 300 000 dollars sur le marché noir.29 Entre 1980 et 1984, le nombre des rhinocéros noirs, autrefois très répandus, a diminué de moitié, probablement à cause de leurs cornes[réf. nécessaire]. En 1970, il y avait 70 000 rhinocéros noirs en Afrique, 15 000 en 1981 et seulement 4 200 en 2011, principalement en Afrique du Sud, Namibie, Zimbabwe et Kenya28. Mais la population progresse enfin et l’Union internationale pour la conservation de la nature
(UICN) considère l’espèce comme sauvée. Le rhinocéros blanc se porte
mieux avec 18 000 individus, dans le sud de l’Afrique. Pour réduire la
chasse, la International Rhino Foundation30 a mis en place des patrouilles antibraconnage[réf. nécessaire]. En 2008, 83 rhinocéros noirs ont été braconnés rien qu’en Afrique du Sud. En 2011, ce chiffre est de 448. En 2012, 66831,32. Cette fondation a aussi entrepris de déplacer des animaux vers des zones très surveillées au Kenya (Parc national de Tsavo East) et au Zimbabwe (à Hwange et à Lemco).
↑ Élien, De la nature des animaux, XVIII, 44. Cité dans Timothée de Gaza, On Animals. Fragments of a Byzantine Paraphrase of an Animal-Book of the 5nd Century A.D., traduction, commentaire et introduction par F.S. Bodenheimer et A. Rabinowitz, Paris-Leiden, Brill, 1950, p. 44,
note 4. L’apparat critique du texte indique que Timothée de Gaza a
repris beaucoup d’informations à des auteurs antérieurs sans citer ses
sources, pratique courante à l’époque.
↑ Oppien, Cynégétiques, II, 555 (la corne aiguisée) et 560 (le sexe des rhinocéris). Passages référencés dans Timothée de Gaza, On Animals. Fragments of a Byzantine Paraphrase of an Animal-Book of the 5nd Century A.D., traduction, commentaire et introduction par F.S. Bodenheimer et A. Rabinowitz, Paris-Leiden, Brill, 1950, p. 44,
note 4. L’apparat critique du texte indique que Timothée de Gaza a
repris beaucoup d’informations à des auteurs antérieurs sans citer ses
sources, pratique courante à l’époque.
↑ Sudel Fuma, Regards sur l’Afrique et l’océan Indien, Publieur, 2005, p. 110
↑ (en)Jan van der Made, René Grube, « The rhinoceroses from Neumark-Nord and their nutrition », in Harald Meller (éds), Elefantenreich – Eine Fossilwelt in Europa, Halle/Saale 2010, p. 382–394.
↑ (en) D.B. Allbrook, A.M. Harthoorn, C.P. Luck, P.G Wright, « Temperature regulation in the white rhinoceros », Journal of Physiology, no 143, 1958, p. 51-52