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jeudi 22 février 2018
Policiers tués à Magnanville : un nouveau suspect en examen
Les indices s’accumulent contre ce nouveau suspect, et
encore une fois s’éloigne la thèse de l’agresseur isolé… mais l’on
savait déjà que cet attentat de juin 2016 avait probablement été ordonné
par le dijhadiste français Rachid Kassim, ancien animateur social de la
ville de Roanne, dans la Loire.
Ce dernier, qui aurait été tué le 8 février 2017 en Irak près de
Mossoul, était également soupçonné d’être le donneur d’ordre de
l’attaque du 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray et de la
tentative d’attentat aux bonbonnes de gaz de Notre-Dame-de-Paris de
début septembre 2016.
Synthétisons toutes les informations à notre disposition :
- les victimes de Magnanville, dont l’une au moins était originaire
de Pézenas dans l’Hérault, fréquentaient régulièrement dans ce
département les mêmes lieux que l’escroc et cybercriminel Jean-Marc
Donnadieu de Béziers, mais pas forcément du même côté de la barrière…
- les complices brestoises de ce dernier, dont Julie Le Goïc, étaient
manifestement bien au courant de la préparation de l’attentat de
Saint-Etienne-du-Rouvray, dont je répète que selon moi il aurait dû se
produire, non pas le 26 juillet, mais le 24 juillet, date fétiche du
malade mental au clavier – son « arme » -, qui de surcroît correspond à
un dimanche, comme pour les autres tentatives d’attentat ayant visé des
lieux de culte (Villejuif le 19 avril 2015, Notre-Dame-de-Paris le 4
septembre 2016);
- comme l’a publié le même malade à plusieurs reprises en fin d’année
2016, et en détail le 2 avril 2017, cet été-là, il est « monté à
Paris » dans l’espoir d’obtenir des décisions de justice délirantes à
l’encontre de ses victimes habituelles; il y croyait ferme; et comme
d’habitude en ce cas (voir par exemple son attaque de la plateforme de
blogs OverBlog le 13 juillet 2011 alors qu’avec ses complices il
peaufinait plusieurs tentatives d’escroqueries au jugement contre son
propriétaire), ses victimes auraient dû essuyer une ou plusieurs
attaques préalables annonciatrices de sa victoire finale; or, l’une
d’elles fréquente régulièrement la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, et
c’est bien au Tribunal de Grande Instance de Paris, sur l’île de la
Cité, que cette année-là il avait prévu de les frapper de manière
radicale et définitive – d’où découlent bien entendu tous les projets
d’attentats avortés ou déjoués de cette fin d’année 2016 à Paris;
- le crédo terroriste de Rachid Kassim, rapporté dans l’un des
articles collés ci-dessous, était exactement le même que celui
régulièrement exprimé par le malade mental au clavier depuis l’été 2008.
Une question mérite dès lors d’être posée : de qui ce djihadiste français fut-il donc la marionnette ?
Policiers tués à Magnanville: pourquoi les enquêteurs croient tenir un « deuxième homme »
Samedi 03/02/2018 à 14H37
Un officier de police tient le 20 juin 2016 à Pézénas dans
l’Hérault une photographie de Jessica Schneider et Jean-Baptiste
Salvaing, victimes d’un assassinat jihadiste à Magnanville, le 13 juin
2016 Photo – AFP/Archives – SYLVAIN THOMAS
Une capture d’écran d’une vidéo publiée par l’agence Amaq,
affiliée au groupe jihadiste Etat islamique, montre Larossi Aballa,
tueur d’un couple de policiers à Magnanville, le 13 juin 2016 Photo –
AMAQ NEWS AGENCY/AFP/Archives – HO
Par Benjamin LEGENDRE et Nathalie ALONSO
Paris (AFP) – Son ADN sur les lieux, un rôle de « mentor religieux »
et désormais le récit troublant du fils des victimes : soupçonné d’avoir
participé au double assassinat jihadiste de policiers à Magnanville en
2016, Mohamed Aberouz nie toute implication malgré les indices qui
s’accumulent.
Sa mise en examen le 11 décembre pour « complicité d’assassinats
terroristes » a bouleversé ce dossier, jusqu’ici présenté comme celui
d’un attentat solitaire : le 13 juin 2016, Larossi Abballa, 25 ans,
assassinait au nom du groupe Etat islamique (EI) un policier et sa
compagne dans leur pavillon des Yvelines, sous les yeux de leur fils de 3
ans et demi.
Deux suspects radicalisés avaient rapidement été mis en examen :
Charaf Din Aberouz, 32 ans – grand frère de Mohamed – et un autre homme,
tous deux condamnés en 2013 aux côtés d’Abballa dans une filière
afghano-pakistanaise de recrutement au jihad. Mais les enquêteurs ne
retenaient pas leur complicité directe dans l’attaque, conduisant les
juges à lever leur détention provisoire.
En revanche, le cadet des frères Aberouz est devenu à leurs yeux un
« mentor religieux » de Larossi Abballa et « co-auteur et inspirateur »
de l’attaque, selon une synthèse de la Sous-direction antiterroriste
(Sdat) dont l’AFP a eu connaissance.
Entendu en avril en garde à vue, Mohamed Aberouz, 24 ans, était
ressorti libre, faute de preuves. Mais à la fin de l’été, les policiers
ont fait un rapprochement entre son profil génétique et l’ADN retrouvé
« sur le repose-poignet droit de l’ordinateur » du couple de policiers.
Le soir du crime, Abballa s’était servi de cet ordinateur pour diffuser sa revendication, en direct, sur les réseaux sociaux.
L’appareil avait été allumé à 19H13, une dizaine de minutes après
l’heure probable où Jessica Schneider, 36 ans, avait été égorgée. Une
heure plus tard, à 20H20, son compagnon Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans,
commissaire adjoint aux Mureaux, était assassiné à son tour à coups de
couteau devant chez lui.
Retranché dans la maison avec le bambin, l’assassin avait été abattu
vers minuit dans l’assaut du Raid. Mais aucune trace d’un deuxième
homme. Aurait-il pu s’échapper?
- L’enfant, seul témoin -
Mohamed Aberouz « est catégorique sur le fait qu’il n’était pas
présent et qu’il a encore moins participé à un attentat d’une rare
atrocité qu’il condamne fermement », répondent à l’AFP ses avocats. « La
preuve ADN n’est pas infaillible », estiment Mes Vincent Brengarth et
Bruno Vinay, qui comptent demander une nouvelle expertise.
Selon les enquêteurs, Mohamed Aberouz a assuré que ce jour-là « il
n’avait quitté son domicile que pour se rendre à la mosquée aux heures
de prière », en plein Ramadan.
Entre 17H57 et 20H46, son téléphone borne près de son domicile des
Mureaux, à 20 km de Magnanville, mais les enquêteurs ne relèvent aucun
signe d’activité d’un utilisateur jusqu’à 20H02 et font l’hypothèse
qu’il a pu laisser chez lui l’appareil, souvent mis à disposition de sa
fratrie.
Les policiers, citant des écoutes et la documentation jihadiste
retrouvée chez les deux amis d’enfance, estiment avoir établi qu’ils
« adhéraient aux thèses de l’EI ». Par ailleurs, ils ont relevé
plusieurs similitudes entre la revendication vidéo d’Abballa et un texte
découvert au domicile des Aberouz.
Les deux amis ont eu successivement la même promise : Sarah Hervouët,
mise en examen pour une tentative d’attentat aux bonbonnes de gaz en
2016 à Paris, où Mohamed Aberouz est poursuivi pour
« non-dénonciation ».
Si le jeune homme a fini par reconnaître sa grande proximité avec
Abballa, ce dernier « avait dissimulé sa radicalisation à son entourage
et n’a prêté allégeance à l’EI que très peu de temps avant les faits »,
selon les avocats.
Autre élément troublant, révélé par Le Parisien: au cours de jeux
devant une psychologue, l’enfant a, depuis début 2017, plusieurs fois
mis en scène deux figurines de « méchants ». Mais si l’un finissait
toujours tué, le garçonnet ne faisait pas mourir l’autre, car selon lui
« les gentils ne pouvaient ni l’interpeller ni le tuer », rapporte la
spécialiste.
C’est « le rôle de l’autorité judiciaire que de prendre le maximum de
précautions avec le témoignage de mineurs », insistent les avocats de
la défense, « surtout lorsqu’ils ont vécu l’horreur, et bien sûr
d’éviter toute orientation, même pas nécessairement volontaire, des
questions ».
Le djihadiste français Rachid Kassim « probablement » tué en Irak
Soupçonné d’être l’instigateur de plusieurs attentats en
France et de recruter de jeunes djihadistes, le Français Rachid Kassim a
été visé par une frappe dans le nord de l’Irak. Plusieurs sources
indiquent à l’AFP qu’il serait probablement mort.
C’est un ancien employé de la ville de Roanne (Loire) devenu l’une
des principales figures françaises de Daech. Rachid Kassim a été visé au
cours de « ces dernières 72 heures » par une frappe de la coalition
dans le nord de l’Irak, près de Mossoul, ont annoncé vendredi les
Etats-Unis. D’après des informations du groupe TF1, l’information a été transmise par la CIA aux services secrets français, qui cherchent à la vérifier.
Impliqué dans les attentats contre le prêtre et les policiers
Des sources des deux côtés de l’Atlantique - un responsable militaire
américain et un haut responsable de la lutte anti-terroriste en France
- ont toutefois indiqué à l’AFP qu’il était « probablement »
mort. »Nous n’avons pas de confirmation absolue, mais une probable
certitude », a déclaré cette seconde source.
Une quinzaine d’individus en contact avec lui arrêtée depuis cet été
Rachid Kassim, Français d’origine algérienne âgé d’une trentaine
d’années, était en contact avec de jeunes personnes, souvent mineures,
via la messagerie cryptée Telegram. A distance, ils tentaient de les
convaincre de passer à l’acte sur le sol français. Son nom est ainsi
revenu dans le projet d’attentat déjoué aux bonbonnes de gaz à Paris.
Depuis cet été, une quinzaine individus avec qui il était en relation
ont été interpellées et inculpées. Au cours d’une enquête au long cours
diffusée la semaine dernière, des journalistes de l’émission télévisée
française Envoyé Spécial se faisaient notamment passer pour des
jeunes filles radicalisées et avaient réussi à contacter Rachid
Kassim. »Au niveau des actions que tu voudrais faire, il y en a deux »,
leur a-t-il lancé dans un message audio : « Soit tu essaies de venir
ici, soit tu fais un truc de ouf là-bas, si tu vois ce que je veux
dire. »
Sa chaîne de discussions sur Telegram était notamment suivie par plus
de 300 abonnés. Lui était dans la zone irako-syrienne depuis 2012,
qu’il avait rejointe avec femme et enfants.
Arnaud Focraud (avec AFP) – leJDD.fr
vendredi 10 février 2017
Publié le samedi 11 février 2017 à 17:24 par La Rédaction
Terrorisme l’information selon laquelle Rachid Kassim serait mort tend à se confirmer (vidéo)
Selon Jean-Charles Brisard, du Centre d’analyse du terrorisme, des
messages appelant à prier pour le jihadiste français de l’État islamique
laisse penser qu’il a bien été abattu.
Rachid Kassim aurait trouvé la mort mercredi 8
février 2017, près de Mossoul en Irak au cours d’une frappe de la
coalition. Si le ministère américain de la Défense n’a pas encore
confirmé sa mort, le Pentagone a révélé que le jihadistes français, a
été bien été visé lors d’un bombardement contre le groupe État
islamique.
Le président du Centre d’analyse du terrorisme, interrogé ce samedi matin par France Info a expliqué que, sur l’application Telegram, « ces
dernières 36 heures, plusieurs messages appellent à prier pour Rachid
Kassim et sa famille. Ce qui est sans doute le signe de sa mort, qui
devrait être confirmée. » Pour Jean-Charles Brisard , si elle est avérée, la mort de l’un des terroristes français les plus recherchés du monde est un « coup dur pour l’État islamique
». Daech perdant ainsi un recruteur très actif sur le territoire
français. Le roannais est considéré comme l’inspirateur de plusieurs
attentats en France, dont ceux perpétrés à Magnanville et à St Etienne du Rouvray durant l’été 2016.
Achraf Ben Brahim, auteur du livre « L’emprise, enquête au coeur de la djihadosphère », indiquait en décembre dernier au Figaro avoir conversé avec celui qui lançait d’incessants appels au meurtre sur Télégram. «
Rachid Kassim ne se considère pas comme un mentor. Il dit encourager
les « vocations», «inciter les croyants comme cela est prescrit par
l’islam». Il affirme ainsi avoir « sublimé» Larossi Aballa, le meurtrier des policiers. » Selon l’auteur, les Français qui ont rejoint Kassim en Irak ne viennent pas ou peu des banlieues. « Il y a beaucoup de commerçants, d’ingénieurs et même un pharmacien », précisait-il.
Pour Jean-Charles Brisard, la mort du jihadiste déstabiliserait l’organisation terroriste « Surtout
sur la capacité de Daech à perpétrer des attentats sur le territoire,
dans la mesure où l’on désorganise la chaîne opérationnelle des
recruteurs et instigateurs. (…) Je rappelle juste que Rachid Kassim est
l’un des recruteurs français les plus actifs pour le groupe État
islamique. C’est lui qui est en contact direct avec les individus
radicalisés. »
Publié le lundi 12 septembre 2016 à 15:31 par Marine GIRARD
Terrorisme Qui est Rachid Kassim, le djihadiste qui menace la France ?
Son nom revient dans plusieurs affaires terroristes. Et pour cause,
ce Français parti faire le djihad en zone irako-syrienne est un des
piliers de la propagande de Daech.
Rachid Kassim alias Ibn Qassim, un Français de 29 ans originaire de
Roanne est bien connu des services antiterroristes qui l’ont dans le
collimateur, selon Le Parisien. Son
nom apparaît ainsi dans quatre récentes affaires de terrorisme
récentes : l’assassinat du couple de policiers à Magnanville,
l’assassinat du père Jacques Hammel à Saint-Etienne-du-Rouvray,
l’attentat déjoué aux bonbonnes de gaz à Paris et l’arrestation d’un
mineur qui projetait de commettre des attentats dans le 12e
arrondissement de la capitale.
Rachid Kassim semble également avoir encouragé la jeune majeure
écrouée, le 10 août, à Clermont-Ferrand pour avoir posté sur les
réseaux sociaux des messages inquiétants laissant craindre un possible
passage à l’acte.
En 2009, l’homme originaire de Roanne, dans la Loire, est animateur
social. Rappeur amateur, il enregistre un album dont l’un des titres
s’intitule « Terroriste » : « Je suis un terroriste »,
répète-t-il à plusieurs reprises dans la chanson. La situation bascule
en 2011, au retour d’un voyage du jeune homme en Algérie. Il se
radicalise et les fidèles de la mosquée qu’il fréquentait jusque là,
s’inquiètent. En 2012, il rejoint la Syrie avec sa femme et ses trois
enfants, en passant par l’Egypte, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Instiller »la peur chez les mécréants »
« Il recherchait à enrôler les jeunes en évoquant la question du paradis et en parlant du djihad », se rappelle le responsable de ce lieu de culte, fréquenté par de très nombreux étudiants, interrogé par France Info. Dans L’Express, un autre se souvient avoir tenté de le remettre dans le droit chemin : « A
l’époque, des frères se sont mobilisés dès qu’ils ont senti une
dérive dans ses paroles. Ils l’ont emmené à des séminaires. Il a
prétendu qu’il était repenti et avait compris ses erreurs ».
Aujourd’hui, il est connu par sa chaîne Télégram, qui regroupe 200 à
300 abonnés et sur laquelle il publie quotidiennement des messages
et des infographies prosélytes d’une extrême violence. Il appelle
également « les musulmans » à attaquer en France avec une insistance
morbide.
Dans une vidéo de propagande de Daech datée du 20 juillet, il
apparaît face caméra et revendique l’attentat, avant d’égorger un
prisonnier. Rachid Kassim préconise par ailleurs de « des attaques au
camion » ou encore d’utiliser « des armes en plastique ou de fausses
ceintures explosives » pour les candidats au djihad ayant peu de
moyens. L’objectif est, dit-il, d’instiller « la peur chez les mécréants ».
La tentative d’attentat de la cathédrale Notre-Dame de Paris est un projet d’attentat terroriste non abouti en septembre 2016, ayant pour cible les abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris, au moyen d’une voiture piégée par un commando de femmes djihadistes1,2,3,4.
Entre le 2 et le 28 août 20165,
Ornella Gilligmann, 29 ans, mère de trois enfants, originaire du Loiret
et fichée S pour radicalisme islamiste échange 4037 messages avec son
amant virtuel rencontré sur Periscope, un certain Abou Omar qui n’est
qu’Inès Madani6 une jeune fille de 19 ans, fichée S
comme radicalisée. Fin août 2016, Abou Omar ordonne à Ornella
Gilligmann d’aller en région parisienne pour rencontrer une « sœur »,
Oum Seyfullah alias Inès Madani.
Ornella Gilligmann loue un 4×47 pour déposer les bonbonnes de gaz à 50 €
qu’Inès Madani a acheté avec son argent de poche dans des supérettes
dans le 93 et à Sarcelles (Val-d’Oise). Inès Madani subtilise la voiture
de son père Patrick Madani, une Peugeot 607 grise, intérieur cuir8. Bien qu’elle n’ait pas le permis de conduire, elle sait manœuvrer la voiture car c’est une boite automatique9. Les deux femmes chargent les bonbonnes de gaz dans la Peugeot 607 dans le garage de leur complice Amel Sakaou.
La nuit du 3 au 4 septembre 2016, Inès Madani et Ornella Gilligmann
roulent à bord la Peugeot 607 dans Paris et font d’abord une halte près
de la tour Eiffel10.
Mais, face à l’impossibilité de s’approcher de l’édifice en voiture,
elles continuent de rouler jusqu’à trouver le lieu pour commettre leur
méfait.
Tentative d’attentat
Le dimanche 4 septembre 2016, à 3 h 33 du matin, Ornella Gilligmann (29 ans) et Inès Madani (19 ans) abandonnent la Peugeot 607 contenant six bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gazole, à l’angle des rues de la Bûcherie et du Petit-Pont, dans le 5e arrondissement
de Paris, près de Notre-Dame de Paris et essayent de la faire exploser
en déclenchant un départ de feu à l’aide d’une cigarette et d’un textile imbibé d’hydrocarbure11,12,13,14. Cette tentative d’attentat à la voiture piégée
échoue car la cigarette s’éteint après le départ des terroristes. Mais
les deux djihadistes seraient revenues pour essayer de faire exploser le
véhicule mais « elles ont finalement quitté les lieux avant d’avoir pu
recommencer parce qu’elles ont cru apercevoir des policiers en civil
s’approcher de leur voiture »9.
Un employé d’un bar signale à la police la présence d’une bouteille
de gaz sur un siège du véhicule, warnings allumés et sans plaque
d’immatriculation. Les policiers pensent tout de suite à une attaque
terroriste et se lancent à la poursuites des djihadistes15.
Dernier projet d’attentat
Ornella Gilligmann et Inès Madani étaient résolues de commettre un attentat kamikaze à la gare de Lyon16,
mais leur plan change et se rabattent pour une gare de l’Essonne, à
cause de la traque policière qui avait engagé une « véritable course
contre la montre »17. Un message d’alerte a été diffusé au policiers sur les risques d’un attentat dans les gares parisiennes et d’Essonne.
D’après BFM TV, le RER D aurait été bouclé jeudi 8 septembre 2016 à cause d’une menace imminente d’attentat18.
Enquête
Arrestations
L’enquête s’oriente tout de suite vers la fille du propriétaire de la Peugeot 607, Inès Madani, 19 ans, fichée S pour avoir voulu se rendre en Syrie.
Ornella Gilligmann, dont l’empreinte a été retrouvée sur la Peugeot 607, et son compagnon sont arrêtés le 6septembre par le GIGN17, près d’Orange, en voulant quitter la France13.
Le 7 septembre 2016, Sarah Hervouët quitte le Var pour prendre le
train à Saint-Raphaël pour aller à Paris rejoindre Amel Sakaou et Inès
Madani19.
Grâce à des interceptions téléphoniques et des géolocalisations, les enquêteurs trouvent Inès Madani le 8septembre à Boussy-Saint-Antoine en compagnie d’Amel Sakaou (39 ans) et de Sarah Hervouët (23 ans), au cours d’une opération anti-terroriste où cette dernière blesse un agent à l’aide d’un couteau de cuisine et est blessée par balle en retour12. Inès Madani tentent aussi de poignarder un policier20, mais elle est neutralisée par un tir à la jambe.
Toutes les quatre étaient fichées S14 avant les faits. Leur audition révèle des projets d’attentats dirigés depuis la Syrie12 (peut-être par Rachid Kassim), visant entre autres à venger la mort du chef djihadiste syrien Abou Mohammed al-Adnani, quelques jours plus tôt. Sarah Hervouët est de plus l’ancienne « promise » des terroristes français Larossi Aballa et Adel Kermiche12,14.
Mohamed Lamine Aberouz (23 ans) est arrêté le 8 septembre 201617
et incarcéré de septembre 2016 à janvier 2017, soupconné d’être un
complice de sa « fiancée virtuelle » Sarah Hervouët dans les tentatives
d’attentat de septembre 2016, mais sans preuve établie. Sa détention
provisoire étant venue à expiration au bout de quatre mois, il est remis
en liberté en janvier 2017 au terme d’une procédure rocambolesque22.
Le 7mars2017, Molly B, une Belge radicalisée de 24 ans originaire de Mons a été arrêté pour complicité23.
Réseau
Inès Madani était en contact avec Rachid Kassim via l’application Telegram24.
Inès Madani a été vue en compagnie25 de la filière djihadiste dite « de Jumet »26 avec qui elle était en relation avec l’application Telegram sous le pseudonyme Suleyman27.
Dans un rapport de l’office de police Europol,
le groupe État islamique pourrait recourir aux attentats à la voiture
piégée pour atteindre ses cibles sur le continent européen. Selon le Laboratoire central de la préfecture de police
(LCCP) l’explosion d’une seule bouteille de gaz provoquent « la ruine
totale du véhicule et de sa carrosserie. Des débris, comme des morceaux
de l’enveloppe de la bouteille, pourront être projetés à plus de 100
m. » Sans compter les effets thermiques de la « boule de feu »
potentiellement ressentis au-delà des 50m »8.
Autres suspects
Samia C, 23 ans est la cinquième suspecte. Elle était en contact sur
les réseaux sociaux avec un djihadiste de retour de Syrie, Abou Junayd,
qui n’était en fait que Inès Madani. La SDAT évoque une jeune fille
« influençable » et « attirée par les vidéos macabres de décapitations »29. Samia C a été de nombreuses fois en contact, avec Inès Madani, entre le 4 septembre et 8 septembre30 pour l’aider à trouver une planque29. Samia C est arrêtée le 13 décembre 2016 à Mantes-la-Jolie et le parquet de Paris a requis sa mise en examen et son placement en détention provisoire.
↑ (en) Henry Samuel, « Gas tanks and Arabic documents found in unmarked car by Paris’ Notre Dame cathedral spark terror fears », Daily Telegraph, 8 septembre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ (en) Thomas Adamson, AP, « Prosecutor: Failed Paris car bomb plotted by IS-guided women », Washington Post, 9 septembre 2016 (lire en ligne [archive])
↑ « Ines Madani, la djihadiste qui se faisait passer pour un homme », Le Monde.fr, 7 novembre 2016 (lire en ligne [archive])
Tentative d’attentat près de Notre-Dame de Paris : une nouvelle suspecte mise en examen et écrouée
Attentat manqué aux bonbonnes de gaz à Paris
ARRESTATION – Elle est le 5e visage féminin du commando. Une nouvelle
suspecte a été interpellée mardi dans l’enquête sur la tentative
d’attentat à la voiture aux bonbonnes de gaz en septembre près de la
cathédrale Notre-Dame de Paris et sur des tentatives d’assassinat de
policiers de la DGSI. Elle a été mise en examen et écrouée vendredi
soir.
16 déc. 2016 23:00Georges BRENIER
Une cinquième persone a été interpellée dans l’enquête sur la
tentative d’attentat à la voiture aux bonbonnes de gaz en septembre
dernier près de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sur des tentatives
d’assassinat de policiers de la DGSI à Boussy-Saint-Antoine (Essonne).
Il s’agit d’une jeune Française âgée de 23 ans. Elle a été arrêtée mardi
13 décembre 2016 à l’aube à Mantes-la-Jolie (Yvelines) par la section
anti-terroriste de la Brigade criminelle du 36, quai des Orfèvres et par
la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire. La
jeune femme a été mise en examen pour association de malfaiteurs en vue
d’une entreprise terroriste et écrouée vendredi soir.
Elle est soupçonnée d’avoir été en contact téléphonique assidu avec
l’une des principales protagonistes du dossier, Inès Madani, une
islamiste radicale de 19 ans. De très nombreux appels ont en effet été
répertoriées entre les deux femmes entre la découverte de la Peugeot 506
remplie de 5 bonbonnes de gaz dans le Vème arrondissement de Paris
dimanche 4 septembre, et l’arrestation mouvementée du commando féminin
en banlieue parisienne cinq jours plus tard par la Direction générale de
la sécurité intérieure (DGSI).
Forte attirance pour la propagande de Daech
Cette suspecte est inconnue des services de renseignement français.
Mais l’étude de son téléphone portable et de son ordinateur saisis en
perquisition à son domicile démontrent toutefois une forte attirance
pour la propagande de Daesh.
Depuis le début de sa garde-à-vue, elle jure aux enquêteurs être
étrangère au projet terroriste des 4 femmes, aujourd’hui encore
incarcérées. Elle, tout comme le reste de l’équipe, avait été
télé-guidée depuis la zone irako-syrienne par le djihadiste français
Rachid Kassim via la messagerie cryptée Telegram afin de commettre des
attentats dans l’hexagone.
Après 3 jours de garde-à-vue, elle doit être présentée d’ici ce
vendredi soir à un juge d’instruction anti-terroriste en vue de sa mise
en examen
Molly B., âgée de 24 ans et originaire de Wevelgem, a été arrêtée
mardi soir dans le cadre d’une enquête pour terrorisme par le procureur
fédéral. Elle est suspectée d’être complice pour une tentative d’attaque
terroriste à Paris.
Montoise d’origine, la jeune femme est « suspectée d’avoir
apporté son aide à des personnes qui avaient l’intention de commettre un
attentat en Europe ».Elle est soupçonnée d’avoir aidé Amel Sakaou,
Sarah Hervouet et Ines Madani. Ce trio de femmes aurait tenté en
septembre dernier de faire exploser une voiture avec des bouteilles de
gaz près de Notre-Dame de Paris. Originaire de Mons, elle a vécu au cours des dernières années dans la
Flandre occidentale et à Wevelgem. Elle serait maintenant partie vivre
en Flandre orientale.
Molly B. aurait été radicalisée il y a quelques années. Elle aurait
également versé de l’argent à une cellule djihadiste. A son domicile, la
police n’a cependant pas trouvé d’armes ou d’explosifs.
Sur son profil Facebook, Molly B. ne donne en tout cas pas l’image
d’une membre de l’Etat islamique. Sur ses inonmbrables selfies, la jeune
femme n’est pas voilée et elle affiche même ses tatouages et piercings.
Elle est aussi très engagée dans la cause syrienne et la défense des
réfugiés.
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