http://forum.doctissimo.fr/medicaments/antidepresseurs-anxiolytiques/deroxat-effexor-drogues-sujet_159469_1.htm
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Deroxat, Effexor LP et autres drogues! |
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Comme je la comprends !
Il en va de même pour tous les attentats : un, passe encore, on en reste profondément sonné sans être irrémédiablement désabusé, mais deux… PLUS JAMAIS ÇA !!!
C’est ainsi qu’à compter de l’année 2006 j’ai dû me résoudre à ne plus jamais sortir de chez moi pour ne plus jamais être exposée aux agressions criminelles de complices de Josette Brenterch du NPA de Brest, c’est-à-dire de messieurs qu’elle persuade que je serais une prostituée débile mentale et malade mentale avec qui ils peuvent « jouer » autant qu’ils veulent sans jamais craindre de poursuites judiciaires, vu qu’elle obtient toujours ce qu’elle veut de ses complices magistrats, tous ultra CORROMPUS.
Je rappelle qu’elle a commencé à me haïr dans les années 1970 en raison de mes excellents résultats scolaires, lesquels avaient conduit à une suspicion de surdon qui sera confirmée en classe de 3ème par un test de QI dont je n’avais plus entendu parler depuis cette époque avant de faire sa connaissance en 2004 dans l’association AC ! Brest où elle mettait ses sbires en garde contre mon intelligence.
Revenons-en aux énormes problèmes de santé publique que génèrent la nécessité pour les firmes pharmaceutiques de sans cesse développer leurs chiffres d’affaires, et par voie de conséquence, leurs pratiques commerciales plus que douteuses, comprenant la corruption de nombreux professionnels du secteur de la santé, des médecins, des universitaires, des hospitaliers et bien d’autres fonctionnaires, des problèmes faisant partie de tous les sujets de préoccupation des militants d’AC ! Brest à propos desquels en 2005 Josette Brenterch du NPA de Brest avait pris des dispositions pour me faire taire de manière définitive.
Le témoignage de « myx0mat0sis » à propos des effets secondaires des antidépresseurs, moins détaillé que celui de Soyen, est également intéressant :
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Alors que proposes tu ?? Il faut prendre ou faire quoi quand on fait une depression ou des problemes psychiatriques qui font qu’on ne guerira jamais seul ?? |
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Mais non voyons quand le cerveau ne fonctionne pas comme il faut malheureusmeent il faut des medicaments on n’a pas le choix !! Oui ils peuvent donner des effets secondaires, oui il faut faire attention quand on les arrete, oui il faut faire attention aux interactions, non ce n’est pas inoffensif, mais non je ne ne crois pas un seul instant que ta vie puisse etre detruite parce que tu as pris des antidepresseurs !! Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ta vie mais le noeud du probleme est là .. Tu n’as pas rencontré les bonnes personnes et tu t’es enferme dans tes certitudes et ta colere . Tu dois reagir en consultant d’autres psychiatres, je suis sure que tu peux atre aidé .. |
Profil : Doctinaute d’argent |
Pourquoi ne pas essayer le SEROPLEX ?
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Profil : Doctinaute d’argent |
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Et le témoignage de l’internaute « alchimix » est tout à fait clair :
Bonjour,
Ceci est juste un témoignage pour dire que, helas oui, chez certaines personnes, les antidépresseurs peuvent induire de graves problèmes de santé et des idées suicidaires. Je ne le savais pas, j’ai fais confiance à mon médecin et cela a ruiné 5 ans de ma vie. Au départ, une déprime suite à une perte d’emploi, un divorce qui s’est très mal passé, une situation financière précaire pendant des mois… je m’adresse à un psy car j’avais besoin de soutient. J’avais des crises d’angoisse et de l’insomnie. Je me retrouve avec du Deroxat, de l’alaprazolam et un neuroleptique à faible dose. Au début je n’ai rien senti comme amélioration de mon état général avec l’anti-dépresseur mais l’alaprazolam agissait bien sur mes angoisses, c’était déjà cela. Par contre le neuroleptique m’a plongé dans une apathie plus que profonde. Je n’avais plus envie de rien. Je ne dirigeais plus rien. Je n »était plus ni mal ni bien… juste là. Je me disais que cet état allait passer. Je retrouve un boulot, la vie reprend…monotone et ennuyeuse…mais bon je me dis que cela va passer aussi… Au fil des mois j’ai développé d’intenses douleurs musculaires, surtout au dos et à la nuque… Je consulte un spécialiste du dos : j’ai une petite hernie discale mais qui s’est résorbée… en gros, cela n’explique pas les douleurs… Je me retrouve avec des myorelaxants à rajouter au reste, et de la kiné… Sauf que les douleurs ne passent pas. Je reste presque un an en incapacité de travail : me tenir assise sur une chaise plus de 30 minutes était une vraie galère. Le seul endroit où je pouvais gérer mes douleurs c’était couchée dans mon lit ou par terre. Je me sens très dévalorisée, n’étant plus capable d’assurer mon travail, et aussi je ne comprends rien à ce qu’il m’arrive. Je dois de surcroit abandonner mes hobbys : escrime et violon. La tête va mieux (parait-il), le psy supprime les neuroleptiques mais change mes anti-dépresseurs : je passe de la paroxétine à la venlafaxine…mes douleurs musculaires s’amoindrissent en l’espace de quelques mois… mais je ne sais pas encore dans quel enfer je vais tomber durant 3 ans… Je passe à peu près 2 à 3 nuits sans dormir chaque semaine. J’entre dans un cycle de burn out dont je ne sors plus. Problème au travail : aux yeux de mon employeur, je suis juste une grosse paresseuse et je « joue avec les congés de maladie quand j’ai pas envie de venir travailler »… cela fait toujours plaisir à entendre… Je suis les conseils du psy : me forcer à sortir prendre l’air, voir des gens, reprendre des hobbies… Bref, au cours d’un de ces x-ième burnout, je consulte un autre psy car mes crises d’angoisses sont revenues à tel point que je n’ose plus prendre les transports en commun… donc re-alprazolam (qui fonctionne bien) et un deuxième anti-dépresseurs avec effet sédatif à prendre le soir… et là, une vraie galère qui dure 3 mois : douleurs musculaires qui réapparaissent, importantes raideurs (nuque, dos, jambes), prise de poids (7 kg en 3 mois). Une prise de sang révèle que je suis en hyperglycémie à jeûn (alors que je n’avais aucun problème de diabète). Au repos mon rythme cardiaque est passé de 90 à 110 pulses par minutes… mon corps me fait souffrir… je ne me sens plus capable d’affronter la moindre journée. Je développe alors des pensées suicidaires et une addiction à l’alcool, je culpabilise de surcroît de n’etre plus qu’une épave. J’essaie de me dégouter de la mort en regardant des photos de cadavres sur internet et en lisant des cours de médecine légale…çà ne marche pas, je deviens fascinée par la mort qui apparaît comme la seule solution à mes problèmes… Je finis pas me jeter dans un cours d’eau pour en finir. Bon, un type me repêche et je me retrouve à l’hosto ou mon traitement est changé. Autre antidépresseur : je ne dors… plus du tout… on me rajoute alors des hypnotiques… avec le maximum autorisé, j’arrive à dormir 4 heures par nuit…Bref, je reste 3 semaines hospitalisée car « j’ai besoin de repos »…Je comprends que je dois être docile pour sortir de là le plus vite possible. Mon salut : me débarasser des médocs car je prends conscience que tous mes problèmes sont liés à cela. De retour chez moi (et donc de nouveau en incapacité de travail), je décide d’en savoir un peu plus sur toutes ces molécules dont on m’a gavée depuis 5 ans). Mes études de biochimie (master chimie + doctorat biologie moléculaire) me permettent de comprendre pas mal de choses… Je me procure des cours de neuro-pharmacologie, des cours de psychiatrie et je fais des recherches d’articles scientifique sur Medline… Horreur. Je constate que tous mes problèmes sont dus aux médicaments… Je me retrouve avec l’impression que l’on m’a littéralement empoisonnée à mon insu. Je me sens littéralement trahie! Je décide d’arrêter toutes ces merdes… Evidemment, on n’arrête pas du jour au lendemain. Je demande à mon psy de m’aider, je lui explique pourquoi je veux arrêter. Elle n’est pas d’accord mais accepte de supprimer l’un des deux anti-dépresseurs (le plus récent). Les symptomes de sevrage sont tellement violents que je passe 7 jours au lit : tremblements, sueurs, vomissements, diarrhée, grosses crises d’angoisses…je perds 2 kg en une semaine (efficace !)…. Pas drôle mais je me sens mieux dans ma tête ET toutes mes raideurs musculaires s’en vont… Je peux remarcher et faire du shopping sans commencer à boiter après 1 h Je poursuis sur cette lancée… je lui dis que je veux arrêter l’autre anti-dépresseur car je pense qu’il est responsable de mes insomnies… Bien sûr, elle n’est pas d’accord mais me propose de réduire la dose de moitié. De nouveau, symptômes de sevrages assez violents, les mêmes que précédemment, avec des gziiit en plus derrière les yeux (comme si j’avais des décharges électriques dans le cerveau,juste derrière les yeux). Bref, pas drôle… mais je tiens et cela passe au bout de 10 jours… Moralement, je ne note aucune différence. Par contre, j’ai des « trous de mémoire »… Je décide de me débarasser complètement de ce médoc avec l’aide du psy. Elle accepte. L’étape suivante est de diminuer la dose de moitié puis de supprimer le médicament. Oui, sauf que je dois reprendre le travail car cela fait 3 mois que je paie mon loyer à crédit… et que ce n’est pas possible de continuer le sevrage si les symptomes sont aussi violents que les fois précédentes… Je lui demande si on peut faire cela en plus « doux »… Non… il n’existe pas d’autres dosages pour ces gélules… Je replonge le nez dans des données pharmaceutiques ; je démonte une gélule et voit qu’elle est bourrée de petites billes. Comme le médicament agit sur 24h, je me dis que le principe de libération prolongée est contenu dans les billes elles-mêmes. Je compte combien de billes il y a dans 10 capsules, fait une moyenne et en déduit le nombre de billes pour 5 mg du médoc… Je vais chez mon pharmacien et lui pose plein de questions (il ne sait pas tout mais téléphone à la firme pour avoir les infos). Grâce à lui, je peux continuer mon sevrage en le gérant moi-même. Je diminue de 5 mg la dose initiale, par paliers de 4 semaines. Cela se passe bien et aujourd’hui, quand je vais chez la psy, c’est elle qui prend des notes… Actuellement je suis toujours en sevrage (je prends toujours 20 mg de venlafaxine) 1) mes douleurs musculaires ont totalement disparus mais les raideurs sont toujours là : le violon, c’est terminé pour moi 2) mes insomnies ont disparus ! Quel bonheur de pouvoir dormir au moins 5 heures par nuit chaque nuit ! 3) j’ai beaucoup plus d’énergie en journée (forcément puisque je dors !) 4) je me sens beaucoup mieux dans ma tête également, à part ces trous de mémoire… 5) ma glycémie est redevenue normale. 6) j’ai retrouvé mon poids normal. 7) mon rythme cardiaque est redevenu normal (75 pulses par minute au repos… au lieu de 100-115 !) 8) je ne fais plus de rétention urinaire (mais j’ai plein de calcifications dans les reins et la vessie, c que je n’avais pas avant le traitement… mon uro dit que, hélas, çà ne partira pas) 9) je ne chope plus le moindre microbe qui passe (j’étais souvent enrhumée), mon immunité est meilleure 10) ma libido est revenue (parce que c’était mort mort hein) yes ! A mettre aussi sur le compte des médicaments certaines incommodités qui sont apparus en cours de traitement et qui s’arrangent maintenant : - sécheresse de la peau (j’ai développé de l’eczéma) - sécheresse occulaire (il me fallait des larmes artificielles dans les yeux plusieurs fois par jour ; quant au port des lentilles de contact, j’ai du tout simplement abandonner, c’était devenu impossible) - moins de problèmes dentaires (je n’ai jamais eu autant de problème dentaire qu’en l’espace de 4 ans de traitement : dents qui cassent en mangeant, caries… j’ai lu après que cela pouvait être due aux médicaments) Bref, franchement… OUI je peux dire que le neuroleptiques et ces anti-dépresseurs m’ont fait vivre un vrai enfer et m’ont pourri la vie. . OUI on peut se suicider à cause des antidépresseurs. OUI certains effets sont irréversibles… NON je n’aurais jamais pris ces horreurs si on m’avait expliqué les conséquences que cela pouvait avoir OUI j’aurais arrêté bien plutôt si j’avais su que mes douleurs musculaires et tout le reste pouvaient être liées aux médicaments et je regrette vraiment de ne pas avoir compris plus tôt… Je ne dis pas que les antidépresseurs sont à bannir… mais je pense que les médecins prescrivent sans doute trop vite des traitements qui ne sont pas justifiés pour tout le monde…y compris à des très jeunes patients ! Je pense aussi que le suivi n’est pas toujours fait correctement… Je pense aussi que les patients auraient droit à être mis au courant de certaines choses comme les effets secondaires par exemple… le patient pourrait être alors plus vigilant… |
En complément, je vous invite tous à aller voir sur le site Wikipédia ce que sont et font les deux antidépresseurs cités dans ces témoignages, à savoir le Deroxat (paroxétine) et Effexor (venlafaxine) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Parox%C3%A9tine
http://fr.wikipedia.org/wiki/Venlafaxine
La dangerosité de ces médicaments est bien connue du corps médical, ce qui n’empêche pas certains psychiatres de continuer à nous bassiner avec des arguments aussi fallacieux que la plupart de ceux qui se retrouvent exposés dans l’article suivant, exclusivement consacré à la défense de l’industrie psychiatrique, si avantageuse et rentable pour tellement de monde :
http://www.huffingtonpost.fr/elise-soli/dangers-antidepresseurs-prescription-medecins_b_1854653.html
Médecin psychiatre et psychothérapeute
Antidépresseurs: la guerre médiatique continue!
Publication: 05/09/2012 07h14 CEST Mis à jour: 04/11/2012 11h12 CET
Les antidépresseurs, classe de médicaments traitant spécifiquement la dépression d’intensité moyenne à sévère, est en train de devenir championne toutes catégories de publications et statistiques hâtives, scientifiquement contestables, généralement récusées dans un deuxième temps, mais susceptibles de réapparaitre quelques années plus tard.
Une conséquence en est sûre : les patients présentant une dépression sont de plus en plus hésitants à accepter un traitement, convaincus par ce qu’ils ont lu, ou entendu (sur internet notamment).
Récemment, une étude INSERM- ANSM (Agence Nationale de Surveillance du Médicament) « commettait » un article expliquant une découverte : dans les premiers jours, voire le premier jour de prise de traitement, le risque d’accident de la route était augmenté (par rapport à la population générale). L’étude précisait toutefois que ce risque n’était noté que dans les premiers jours de prise du médicament. Quelle surprise pour les prescripteurs, qui expliquent que les premières prises peuvent rendre somnolents (ce qui s’efface ensuite), et recommandent à leur patient de commencer le traitement un week-end, ou durant des congés, sauf en cas de grande urgence (où l’utilisation de la voiture est exclue de fait, pour cause d’arrêt de travail indispensable).
Etrange rigueur scientifique que de comparer le risque d’accidents sous antidépresseur tout juste commencé à la population générale, au lieu de le comparer au risque d’accident chez des patients déprimés non traités! En effet, la dépression en elle-même entraine manque de concentration, lenteur, angoisse, irritabilité, insomnie, voire idées suicidaires (pour ne citer que quelques symptômes) susceptibles d’entrainer une fréquence accrue d’accidents! Il n’est d’ailleurs pas rare que des patients consultent en ayant remarqué que leur comportement au volant avait changé, en s’en inquiètent..
L’étude se termine par une étrange déclaration de Mr Lagarde:
« Ce serait une catastrophe que les patients abandonnent leur traitement parce qu’ils pensent qu’ils ne peuvent pas conduire ! »C’est pourtant bien ce qui va arriver : il n’est pas facile d’accepter et de prendre un traitement, et ne sont retenus d’articles de ce type, en général que ce qui fait peur : « je ne veux pas prendre d’antidépresseurs parce que je dois conduire ».
Des articles « décourageants » de ce type, il y en a eu de nombreux dans le passé.
Citons « l’affaire du Prozac » (Fluoxétine), apparu dans les années 80, chef de file d’une nouvelle famille d’antidépresseurs, accusé de provoquer des suicides, voire des meurtres (affaire plaidées au pénal aux Etats Unis, et reprises en France quelques années plus tard, même si le laboratoire n’a pu être incriminé dans aucune des plaintes).
Le rapport »ZARIFIAN », demandé en 96 par le ministère de la Santé, soulignait une surconsommation de psychotropes, amalgamant antidépresseurs, anxiolytiques et somnifères (qui posent des problèmes d’addiction, à la différence des antidépresseurs). Il opposait aussi traitement par antidépresseur et psychothérapie, alors que les deux approches sont tout à fait complémentaires, que l’urgence est d’améliorer l’humeur, et d’ensuite comprendre quel est le problème dont la dépression est un signal d’alarme.
C’est en 2003 au tour du Deroxat (Paroxétine) d’être accusé de « syndrôme de sevrage » (confondant la mauvaise tolérance à une diminution brusque du traitement, et les sevrages facteurs d’accidents – crise d’épilepsie par exemple, différés dans le temps – tels qu’on peut les voir avec les anxiolytiques ou somnifères). On sait qu’aucun antidépresseur n’entraine ni dépendance ni accoutumance. Il n’y d’ailleurs pas eu de toxicomanie aux antidépresseurs vrais répertoriée au monde. C’est pourtant devenu une croyance ancrée chez la plupart des patients…
Le Zoloft (ou sertraline), ayant fait l’objet d’études spécifiques portant sur les moins de quinze ans, a été rendu responsable d’idées suicidaires (2004 puis 2007), voire de suicides chez des jeunes gens (déprimés!), alors qu’on sait cela depuis les premiers antidépresseurs mis au point dans les années 60 : tout antidépresseur peut lever une inhibition avant d’avoir un effet antidépresseur quinze jours après environ. Les idées suicidaires existent à des degrés divers dans les dépressions moyennes à sévères. Les prescripteurs savent être très vigilants, voire hospitaliser quand les idées suicidaires sont très importantes avant tout traitement.
En 2008, un journal anglais respecté pointait l’inefficacité des antidépresseurs dans les dépressions mineures (ce que tous les prescripteurs aguerris savaient depuis longtemps). L’intensité d’une dépression s’évalue sur des critères objectifs !
Voilà maintenant que les antidépresseurs, les premiers jours où ils sont prescrits (voire, dans l’étude, le premier jour !) provoquent des accidents de la route… quid des somnifères, des antalgiques codéinés (ixprim, efferalgan codeiné etc..), infiniment plus redoutables ?
Le manque de sérieux scientifique, et l’idéologie sous tendant ces attaques sont préoccupantes, quand on sait qu’on peut estimer qu’il y aurait 7% de dépressions sévères sur un an dans la population en Europe (chiffre très probablement sous-estimé). Il existe en effet également des dépressions « masquées », avec plaintes somatiques, sans cause organique.
Les conséquences d’une dépression non traitée sont catastrophiques sur le plan professionnel, social, privé, avec des complications connues (absentéisme , chômage, désinsertion sociale, alcoolisme, conséquences sur les enfants…). La survenue, et/ou l’aggravation de nombre de maladies organiques semble favorisée par la dépression Bien évidemment, la complication la plus grave est le suicide.
A l’heure actuelle, il faut une heure de consultation ou plus pour convaincre un patient de se traiter. Avec d’autres publications du type « vous allez voir un accident », on atteindra bientôt une heure et demie, consacrée pour partie à répondre à tout ce qui a été écrit (et lu par les patients) sur le sujet. Je ne vois pas quel médecin généraliste (prescripteurs en grande majorité des psychotropes) peut consacrer un tel temps à la mise en place d’un traitement.
Aucun antidépresseur n’est une pilule miracle, il est souvent nécessaire d’associer dans un deuxième temps un accompagnement psychothérapique, ce sont des médicaments, qui, comme tous, ont éventuellement des effets secondaires. Mais ils sont efficaces, dans une très grande majorité de cas.
Le Pr Henri Loo estimait il y a plusieurs années, que seuls 5% des dépressions majeures étaient correctement traitées : en effet, seuls un tiers des patients déprimés consultent, parmi ceux-ci un tiers se voit prescrire un antidépresseur adapté. Et seuls la moitié le prennent !
Continuez à faire les antidépresseurs une cible : cette proportion chutera encore, on déplorera des suicides, véritable gâchis dans une maladie qui se soigne bien. Mais un but très discutable aura été atteint : on prescrira moins (et on n’aura donc pas à rembourser) les antidépresseurs, quel que soit le coût humain.
Il semble que la psychiatrie ne soit pas « rentable ».
Après tout, les patients pourront toujours se tourner vers les médecines parallèles, inefficaces sur la dépression.
Et non remboursées !
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