Il est vraisemblablement l’homme aperçu dans une Clio de couleur claire sur les lieux du crime, tous les témoignages recueillis à ce sujet par les enquêteurs sont concordants, et dès le début du procès, il l’a lui-même enfin reconnu.
Cependant, ceux qui le connaissent ne le croient pas coupable du crime, en dépit de comportements devenus violents à l’époque des faits.
Son ADN n’a pas été retrouvé sur le corps de la victime, ce sont d’autres ADN qui sont mis en évidence par les analyses.
Il n’y a pas plus de preuves dans le dossier pourtant très volumineux de l’information judiciaire, ce qui est totalement incompréhensible : les preuves formelles se trouvent chez le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, il n’était pas compliqué d’aller les y chercher.
Je relève ici que l’amie de Laurent Dejean se prénomme Emmanuelle.
C’est bien la « déconnologue » pseudonymée « Manue » (dont le vrai prénom est aussi Emmanuelle) qui amène le futur assassin de Patricia Bouchon dans le groupe de ses amis et complices « déconnologues » lors de leur réunion organisée du côté de Toulouse les 13 et 14 février 2011, probablement à L’Union, commune voisine de Bouloc.
Je ne suis pas du tout sûre de son patronyme, qui pourrait être Thomas, s’il ne s’agit pas d’une confusion avec une autre Emmanuelle de la bande.
En tous les cas, elle n’était pas dans la région de Toulouse depuis très longtemps, elle y est arrivée courant 2010 en provenance de Strasbourg.
Il est possible d’envisager que Laurent Dejean ait fait le guet à proximité du domicile de Patricia Bouchon en sachant qu’elle allait sortir à 4h30 pour son jogging habituel, tandis qu’un certain nombre de ses potes « déconnologues » l’attendaient en embuscade dans l’impasse non éclairée.
J’ai été habituée à ce genre de choses quand j’avais constamment la milice sur les talons : dès que je sortais de chez moi j’étais prise en chasse par au moins un individu qui m’attendait, et j’en trouvais régulièrement en embuscade un peu plus loin.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-desinvolture-temoins-perturbe-audience-1642788.html
Procès du meurtrier présumé de Patricia Bouchon : la désinvolture des témoins perturbe l’audience
Depuis le début du procès de Laurent Dejean, jugé pour le meurtre de Patricia Bouchon en 2011, les débats sont perturbés par l’absence à la barre de plusieurs témoins cités par les parties. Ce vendredi 22 mars 2019, l’audience a carrément été suspendue à 10 heures.
77 témoins sont cités dans le procès du meurtrier présumé de Patricia Bouchon et certains ne se présentent purement et simplement pas à la barre, malgré leur convocation.
Cette désinvolture contraint le président de la cour d’assises de Haute-Garonne à modifier les ordres du jour et ce vendredi 22 mars 2019, 7ème jour du procès, l’audience a été suspendue au bout d’une heure, du fait de l’absence de plusieurs témoins, principalement des habitants de Bouloc, des proches de Laurent Dejean. Et ce , le temps que la gendarmerie puisse aller les chercher pour les emmener au tribunal.
Le président a plusieurs fois regretté cet état de fait. Maître Guy Debuisson, avocat de Laurent Dejean, l’a quant à lui dénoncé, évoquant une attitude irresponsable, « que l’on n’aurait jamais vue il y a encore quelques années« . Les témoins se sentent désormais libres de venir ou non, explique-t-il, et ce n’est pas notre conception de la justice.
Le président, ce matin, a signé plusieurs mandats d’amener, en espérant « toucher » au plus vite ces témoins dilettantes. Sans doute agacé, il a commis un lapsus : « Je signe trois mandats d’arrêt« …
La famille de Patricia Bouchon qui assiste aux débat depuis le 14 mars 2019 est atterrée par la situation.
L’audience devrait reprendre à 11 heures.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-clio-blanche-au-coeur-debats-1643190.html
Procès du meurtrier présumé de Patricia Bouchon : la Clio blanche au cœur des débats
Vendredi 22 mars 2019, il a (encore) beaucoup été question de la Clio blanche aperçue par le témoin-clé, le matin du meurtre de la joggeuse de Bouloc et à proximité des lieux du crime. Alors que l’accusé a toujours nié en avoir possédé une, 31 personnes assurent le contraire.
Une Clio blanche, 1ère génération. Au moment des faits, en 2011, on
en dénombre 60 000 dans les seuls départements de la Haute-Garonne, du
Tarn et du Tarn-et-Garonne.
Celle qui intéresse aujourd’hui la cour d’assises est un élément-clé de l’affaire Patricia Bouchon, tuée le 14 février 2011. Et ce, pour trois raisons : elle est aperçue le jour et à proximité du lieu du meurtre, des proches assurent que Laurent Dejean en possédait une alors que lui l’a toujours nié, on ne l’a jamais retrouvée.
Nicolas Gelis l’a confirmé mardi 19 mars 2019, lors du 4ème jour du procès de Laurent Dejean : à 4h30, ce matin du 14 février 2011, il croise Patricia Bouchon, puis un peu plus loin une Clio blanche ou gris clair, 1ère génération, aux feux éteints et qui « mord » sur la voie de circulation sur laquelle roule le témoin. La vitre du conducteur est baissée, il a le temps de voir que les sièges arrières sont rabattus et d’apercevoir le visage du conducteur, dont il fera plus tard une description précise qui permettra la réalisation d’un portrait-robot.
Naturellement, dès que les enquêteurs commencent à s’intéresser à Laurent Dejean (qu’un de ses amis reconnaît d’après le portrait-robot), l’une des premières questions est : « Possédez-vous une Clio blanche ? » Non, répond invariablement celui qui est aujourd’hui jugé pour le meurtre de Patricia Bouchon.
Des dénégations d’autant plus surprenantes que dans ce dossier, 31 personnes attestent que le jeune homme en possédait une à cette époque. Des voisins mais aussi des proches qui sont persuadés de son innocence mais ne peuvent passer sous silence cette appartenance.
Et leurs témoignages sont très précis. Laurent avait une vieille Clio blanche. Il en rabattait toujours les sièges arrières, voire les retirait complètement, pour transporter tout un tas de matériel. Sur la vingtaine de personnes venue déposer à la barre depuis sept jours, plusieurs sont même montés dans sa voiture. Le doute n’est plus permis.
Qu’a-t-il fait de cette voiture ? Là encore, ses proches ont une hypothèse. Emmanuelle B., par exemple, qui est son amie et le croit innocent, dit aussi : « Laurent était capable de démonter une voiture en une 1/2 journée. Je l’ai vu en débarder une en une matinée. Après, il amenait la ferraille à la casse« .
Christian G. ne dit pas autre chose : « Il démontait des voitures dans une casse « sauvage ». Cette casse a d’ailleurs été incendiée en 2013. Il a été demandé au propriétaire du terrain d’évacuer les carcasses« . Il dit aussi – et il est formel – que la vitre côté conducteur était cassée, qu’il fallait la remonter à la main et la coincer au niveau souhaité. « J’ai vu Laurent remonter la vitre de cette façon« .
Le matin du 14 février 2011, Nicolas Gelis note justement une vitre baissée.
A l’ouverture du procès, jeudi 14 mars 2019, Laurent Dejean a dit rapidement : « La Clio, c’est vrai, c’est moi« . Après l’avoir nié durant de nombreuses années. La cour l’entendra à ce sujet – entre autres – mardi 26 mars.
Celle qui intéresse aujourd’hui la cour d’assises est un élément-clé de l’affaire Patricia Bouchon, tuée le 14 février 2011. Et ce, pour trois raisons : elle est aperçue le jour et à proximité du lieu du meurtre, des proches assurent que Laurent Dejean en possédait une alors que lui l’a toujours nié, on ne l’a jamais retrouvée.
Nicolas Gelis l’a confirmé mardi 19 mars 2019, lors du 4ème jour du procès de Laurent Dejean : à 4h30, ce matin du 14 février 2011, il croise Patricia Bouchon, puis un peu plus loin une Clio blanche ou gris clair, 1ère génération, aux feux éteints et qui « mord » sur la voie de circulation sur laquelle roule le témoin. La vitre du conducteur est baissée, il a le temps de voir que les sièges arrières sont rabattus et d’apercevoir le visage du conducteur, dont il fera plus tard une description précise qui permettra la réalisation d’un portrait-robot.
Naturellement, dès que les enquêteurs commencent à s’intéresser à Laurent Dejean (qu’un de ses amis reconnaît d’après le portrait-robot), l’une des premières questions est : « Possédez-vous une Clio blanche ? » Non, répond invariablement celui qui est aujourd’hui jugé pour le meurtre de Patricia Bouchon.
Des dénégations d’autant plus surprenantes que dans ce dossier, 31 personnes attestent que le jeune homme en possédait une à cette époque. Des voisins mais aussi des proches qui sont persuadés de son innocence mais ne peuvent passer sous silence cette appartenance.
Et leurs témoignages sont très précis. Laurent avait une vieille Clio blanche. Il en rabattait toujours les sièges arrières, voire les retirait complètement, pour transporter tout un tas de matériel. Sur la vingtaine de personnes venue déposer à la barre depuis sept jours, plusieurs sont même montés dans sa voiture. Le doute n’est plus permis.
Qu’a-t-il fait de cette voiture ? Là encore, ses proches ont une hypothèse. Emmanuelle B., par exemple, qui est son amie et le croit innocent, dit aussi : « Laurent était capable de démonter une voiture en une 1/2 journée. Je l’ai vu en débarder une en une matinée. Après, il amenait la ferraille à la casse« .
Christian G. ne dit pas autre chose : « Il démontait des voitures dans une casse « sauvage ». Cette casse a d’ailleurs été incendiée en 2013. Il a été demandé au propriétaire du terrain d’évacuer les carcasses« . Il dit aussi – et il est formel – que la vitre côté conducteur était cassée, qu’il fallait la remonter à la main et la coincer au niveau souhaité. « J’ai vu Laurent remonter la vitre de cette façon« .
Le matin du 14 février 2011, Nicolas Gelis note justement une vitre baissée.
A l’ouverture du procès, jeudi 14 mars 2019, Laurent Dejean a dit rapidement : « La Clio, c’est vrai, c’est moi« . Après l’avoir nié durant de nombreuses années. La cour l’entendra à ce sujet – entre autres – mardi 26 mars.
https://www.ladepeche.fr/2019/03/22/meurtre-de-la-joggeuse-de-bouloc-les-temoins-ont-defile-a-la-barre,8084959.php
Meurtre de la joggeuse de Bouloc : les témoins ont défilé à la barre
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Le procès de Laurent Dejean s’est poursuivi ce vendredi devant la cour d’assises de la Haute-Garonne DDM-MICHEL VIALA
Publié le 22/03/2019 à 19:47
l’essentiel
Le procès de Laurent Dejean s’est poursuivi ce vendredi devant la cour d’assises de la Haute-Garonne. Il est accusé du meurtre de Patricia Bouchon le 14 février à Bouloc.
Le procès de Laurent Dejean s’est poursuivi ce vendredi devant la cour d’assises de la Haute-Garonne. Il est accusé du meurtre de Patricia Bouchon le 14 février à Bouloc.
Le procès de Laurent Dejean, 39 ans, se poursuit devant la cour
d’assises de la Haute-Garonne à Toulouse. Il est accusé d’avoir tué, le
14 février 2011, Patricia Bouchon, une mère de famille qui faisait son
jogging en pleine nuit à Bouloc. Ce vendredi, à la fin de l’audience, en
son absence, le président Roussel a lu les déclarations d’un ami du
suspect, formulées devant les enquêteurs. « Laurent disait qu’on était
en deuil » après le meurtre de Patricia Bouchon. « Il disait aussi que
c’est un sale type qui a tué cette femme, poursuit le témoin. Il
n’arrêtait pas de m’en parler. Cette affaire l’a bouleversé car il est
sensible ».
À l’issue de l’audience, les avocats de Laurent Dejean, Mes Guy et Pierre Debuisson, sont revenus sur cette question du deuil pour compléter : « En garde à vue aussi, il a parlé de deuil en disant qu’à l’époque, tous les jours il pensait à cette affaire et se demandait qui était le meurtrier mais que désormais il n’y pensait plus ».
Ce témoin absent est aussi celui qui a conduit Laurent Dejean en urgence chez une psychiatre à Toulouse, neuf jours après le meurtre de Patricia Bouchon. « Il parlait très vite, il était très nerveux, il disait qu’il voulait arrêter de fumer du shit. Il était pas bien par rapport à la drogue, il entendait des voix, il voulait un arrêt de travail ».
Le comportement de l’accusé, après le meurtre de la mère de famille, a « choqué » une femme qui l’a pourtant connu tout jeune. « Un matin, en attendant le bus à 6 heures à Fronton, un jeune nous a agressés, explique le témoin. C’était quinze jours ou un mois après la disparition. Il s’est arrêté en voiture, il a baissé sa vitre et a agressé une jeune fille pour une cigarette. Je me suis approchée pour lui dire de se calmer. Il était shooté. J’ai eu peur pour la jeune fille. Il la traitait de tous les noms. Quand il a vu mon fils, il est parti en trombe ». Elle ne met pas immédiatement un nom sur le visage de l’automobiliste. « C’est mon fils qui l’a reconnu. Je me suis dit « Il a bien changé, il m’a déçue ».
Des témoins, dont certains sous mandat d’amener, ont défilé à la barre. Ils ont tous confirmé que Laurent Dejean possédait une Clio blanche première génération. Ils ont aussi parlé d’un garçon « accessible, agréable, avenant ». « C’était un bon gars, un bon vivant, décrit l’un d’eux. Mais il n’était pas bien fin 2010 ».
À l’issue de l’audience, les avocats de Laurent Dejean, Mes Guy et Pierre Debuisson, sont revenus sur cette question du deuil pour compléter : « En garde à vue aussi, il a parlé de deuil en disant qu’à l’époque, tous les jours il pensait à cette affaire et se demandait qui était le meurtrier mais que désormais il n’y pensait plus ».
Ce témoin absent est aussi celui qui a conduit Laurent Dejean en urgence chez une psychiatre à Toulouse, neuf jours après le meurtre de Patricia Bouchon. « Il parlait très vite, il était très nerveux, il disait qu’il voulait arrêter de fumer du shit. Il était pas bien par rapport à la drogue, il entendait des voix, il voulait un arrêt de travail ».
« C’était un bon gars, un bon vivant »
Le comportement de l’accusé, après le meurtre de la mère de famille, a « choqué » une femme qui l’a pourtant connu tout jeune. « Un matin, en attendant le bus à 6 heures à Fronton, un jeune nous a agressés, explique le témoin. C’était quinze jours ou un mois après la disparition. Il s’est arrêté en voiture, il a baissé sa vitre et a agressé une jeune fille pour une cigarette. Je me suis approchée pour lui dire de se calmer. Il était shooté. J’ai eu peur pour la jeune fille. Il la traitait de tous les noms. Quand il a vu mon fils, il est parti en trombe ». Elle ne met pas immédiatement un nom sur le visage de l’automobiliste. « C’est mon fils qui l’a reconnu. Je me suis dit « Il a bien changé, il m’a déçue ».
Des témoins, dont certains sous mandat d’amener, ont défilé à la barre. Ils ont tous confirmé que Laurent Dejean possédait une Clio blanche première génération. Ils ont aussi parlé d’un garçon « accessible, agréable, avenant ». « C’était un bon gars, un bon vivant, décrit l’un d’eux. Mais il n’était pas bien fin 2010 ».
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