Les témoignages des amis, voisins et collègues de Laurent
Dejean nous en apprennent sur sa personnalité et sa situation au moment
des faits.
Retenons d’abord qu’il n’a pas digéré sa séparation d’avec son ex-amie, ce qui peut lui conférer quelques affinités avec les masculinistes haïsseurs de femmes de la bande de « déconnologues » du malade mental extrêmement dangereux pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Par ailleurs, il a beaucoup d’amis. Eux aussi.
Et tout comme eux, il est aussi consommateur de drogues : cannabis, cocaïne. Et par voie de conséquence – à moins qu’il ne s’agisse d’une cause à effet -, il est aussi caractériel.
Cependant, quelques jours avant les faits, il s’est brouillé avec son ami d’enfance qui rapporte qu’il devenait de plus en plus violent pour de simples cigarettes qu’il venait lui taxer même de nuit, à 5 heures du matin (heure de fin des discussions publiques sur les blogs Luraghi).
Il avait pourtant un emploi et se faisait aussi de l’argent en achetant et revendant des voitures, certaines au poids de ferraille après les avoir découpées chez lui (Mohamed Merah bricole aussi des voitures dans le même secteur).
Or, alors que dans ces conditions, quelques jours avant les faits il semble tellement à court d’argent qu’il ne peut plus acheter lui-même ses cigarettes, quelques temps après il décide d’arrêter de travailler. Il n’aurait donc plus besoin de son salaire.
En conséquence, j’émets l’hypothèse qu’il aurait touché comme un pactole dans l’intervalle. Lequel ? Sa rémunération pour sa participation à l’assassinat de Patricia Bouchon ?
Je rappelle ici que le commanditaire de ce crime, le psychopathe et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui a toujours été payé pour toutes ses exactions à mon encontre, avait reçu en 2011 des sommes tellement considérables à cet effet qu’au mois de mai il décidait lui aussi d’arrêter de travailler, et de manière définitive, estimant qu’il avait désormais assez d’argent pour s’en dispenser jusqu’à la fin de ses jours.
De même, dès le début de ses harcèlements à mon encontre, en 2010, son complice Jean-Marc Donnadieu de Béziers avait vu sa situation matérielle s’améliorer nettement.
Voir ici :
http://petitcoucou.unblog.fr/2018/04/15/interdit-de-harceler-jean-marc-donnadieu-veut-se-battre/
A supposer que Laurent Dejean soit l’assassin de Patricia Bouchon, celui-là même qui vient plaisanter du crime avec ses nouveaux amis sur les blogs Luraghi à compter du 25 février 2011, il est clair qu’il s’enfonce dès lors dans la « déconnologie », cette manière de vivre du crime organisé et d’en jouir haut et fort aux dépens des « bourgeois » à la marge de notre société « capitaliste ».
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-portrait-laurent-dejean-ses-collegues-voisins-1641398.html
Mardi 19 mars 2019, 4ème jour d’audience dans le procès de Laurent Dejean pour le meurtre de Patricia Bouchon, les collègues et voisins du prévenu sont venus à la barre pour tenter de décrire sa personnalité et ses comportements au moment des faits.
Par Marie Martin Publié le 19/03/2019 à 20:14 Mis à jour le 20/03/2019 à 08:39
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-ces-amis-qui-accablent-laurent-dejean-1641716.html
Ce mercredi 20 mars 2019, 5ème jour du procès devant la cour d’assises de Haute-Garonne de Laurent Dejean, poursuivi pour le meurtre de Patricia Bouchon en 2011, les proches du prévenu sont appelés à la barre. Parmi eux, des amis qui attestent qu’il possédait une Clio blanche au moment des faits.
Par Marie Martin Publié le 20/03/2019 à 11:56 Mis à jour le 20/03/2019 à 12:29
Retenons d’abord qu’il n’a pas digéré sa séparation d’avec son ex-amie, ce qui peut lui conférer quelques affinités avec les masculinistes haïsseurs de femmes de la bande de « déconnologues » du malade mental extrêmement dangereux pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Par ailleurs, il a beaucoup d’amis. Eux aussi.
Et tout comme eux, il est aussi consommateur de drogues : cannabis, cocaïne. Et par voie de conséquence – à moins qu’il ne s’agisse d’une cause à effet -, il est aussi caractériel.
Cependant, quelques jours avant les faits, il s’est brouillé avec son ami d’enfance qui rapporte qu’il devenait de plus en plus violent pour de simples cigarettes qu’il venait lui taxer même de nuit, à 5 heures du matin (heure de fin des discussions publiques sur les blogs Luraghi).
Il avait pourtant un emploi et se faisait aussi de l’argent en achetant et revendant des voitures, certaines au poids de ferraille après les avoir découpées chez lui (Mohamed Merah bricole aussi des voitures dans le même secteur).
Or, alors que dans ces conditions, quelques jours avant les faits il semble tellement à court d’argent qu’il ne peut plus acheter lui-même ses cigarettes, quelques temps après il décide d’arrêter de travailler. Il n’aurait donc plus besoin de son salaire.
En conséquence, j’émets l’hypothèse qu’il aurait touché comme un pactole dans l’intervalle. Lequel ? Sa rémunération pour sa participation à l’assassinat de Patricia Bouchon ?
Je rappelle ici que le commanditaire de ce crime, le psychopathe et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui a toujours été payé pour toutes ses exactions à mon encontre, avait reçu en 2011 des sommes tellement considérables à cet effet qu’au mois de mai il décidait lui aussi d’arrêter de travailler, et de manière définitive, estimant qu’il avait désormais assez d’argent pour s’en dispenser jusqu’à la fin de ses jours.
De même, dès le début de ses harcèlements à mon encontre, en 2010, son complice Jean-Marc Donnadieu de Béziers avait vu sa situation matérielle s’améliorer nettement.
Voir ici :
http://petitcoucou.unblog.fr/2018/04/15/interdit-de-harceler-jean-marc-donnadieu-veut-se-battre/
A supposer que Laurent Dejean soit l’assassin de Patricia Bouchon, celui-là même qui vient plaisanter du crime avec ses nouveaux amis sur les blogs Luraghi à compter du 25 février 2011, il est clair qu’il s’enfonce dès lors dans la « déconnologie », cette manière de vivre du crime organisé et d’en jouir haut et fort aux dépens des « bourgeois » à la marge de notre société « capitaliste ».
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-portrait-laurent-dejean-ses-collegues-voisins-1641398.html
Procès du meurtrier présumé de Patricia Bouchon : le portrait de Laurent Dejean par ses collègues et voisins
Mardi 19 mars 2019, 4ème jour d’audience dans le procès de Laurent Dejean pour le meurtre de Patricia Bouchon, les collègues et voisins du prévenu sont venus à la barre pour tenter de décrire sa personnalité et ses comportements au moment des faits.
Ils n’en ont pas tous le même souvenir mais un élément ressort de
chacun des témoignages des anciens collègues de Laurent Dejean, c’est
son caractère instable.
Le jeune homme, plutôt solitaire et discret, peut se comporter de
manière « normale », polie et dans la minute qui suit, se mettre en
colère, crier, serrer les poings et claquer des portes.
Une « bombe à retardement« , « une cocotte-minute« , décrit un de ses anciens collègues. En 2009, il est embauché sur un chantier de réinsertion. Laurent Dejean y travaille et le « coache » durant une semaine. « Au fil du temps, je me suis aperçu qu’il était impulsif. On ne pouvait pas lui dire comment travailler, il ne supportait pas les réflexions. Un jour, ça allait. Le lendemain, il faisait la gueule, on ne pouvait pas lui adresser la parole. Il lui arrivait de menacer des gens. Et parfois, après, il s’excusait« , explique ce témoin à la barre du tribunal.
Au moment de la disparition de Patricia Bouchon, Laurent Dejean travaille dans une entreprise spécialisée de la région de Bouloc. Quelques jours après les faits, il est arrêté par un médecin. Puis il est placé en unité psychiatrique. Avant de solliciter son licenciement.
A son patron qui témoigne à la barre ce mardi, il explique : « J’ai entendu dire qu’il allait y avoir des tests ADN, je ne veux pas te créer d’ennuis« .
La secrétaire de cette même enteprise témoigne elle aussi. « Il m’a dit qu’il voulait partir pour oublier« . Elle décrit un homme « perturbé, mal à l’aise, inquiétant« . Et reconnaît dans le portrait-robot établi suite au témoignage-clé de Nicolas Gelis des troublantes similitudes avec Laurent Dejean.
Même trouble pour l’une de ses voisines, qui réside dans l’immeuble où Laurent Dejean vit à Bouloc et a tissé des liens amicaux avec lui. Le portrait-robot est très ressemblant, dit-elle. Avant d’expliquer les changements de comportement de Laurent Dejean, dans le courant de l’année 2011. Il a des crises, l’accuse de pratiquer la sorcellerie contre lui. Il lui fait peur et elle prend ses distances.
Au président de la cour d’assises de Haute-Garonne qui l’interroge, elle répond : « Oui, j’ai pensé à lui au moment des faits. Je lui ai même demandé pour plaisanter mais pas seulement s’il avait quelque chose à voir avec la disparition de Patricia Bouchon. Il m’a dit : « Arrête tes conneries !« .
Madame Nathalie P., masseur-kinésithérapeute, n’a quant à elle pas tellement envie de rire quand elle évoque sa seule et unique rencontre avec le prévenu. A l’époque, elle soigne la mère de Laurent Dejean au domicile familial, en vue d’une prochaine opération. Elle raconte qu’elle l’a vu rentrer dans la maison « râlant, invectivant sa mère, claquant des portes« . Sa patiente lui dit de ne pas s’inquiéter : « N’ayez pas peur« . Avant de lui raconter que c’est un fait habituel, et que son fills l’a déjà menacé physiquement.
Voisins, anciens collègues : les témoignages se succèdent, aucun ne plaide en faveur de l’accusé. Les détails, de plus, se répètent, troublants. Ainsi ces remarques sur la façon de conduire de Laurent Dejean : « Il conduisait comme un fou« , « Il aimait faire crisser les pneus« , « Il arrivait en faisant des dérapages« .
Comme un écho au témoignage-clé de Nicolas Gelis, ce matin…
* Le procès de Laurent Dejean devant la cour d’assises de Haute-Garonne se tient jusqu’au 29 mars.
14 février 2011 : disparition de Patricia Bouchon alors qu’elle fait un footing à Bouloc, vers 4h du matin.
15 février 2011 : découverte d’effets personnels de Patricia Bouchon et d’une importante trace de sang dans une impasse de Bouloc ; lancement d’un avis de recherches.
19 février 2011 : déposition de Nicolas Gelis qui a croisé Patricia Bouchon et une voiture suspecte le 14 février. Etablissement d’un portrait-robot.
28 février 2011 : ouverture d’une information judiciaire contre X pour homicide volontaire.
29 mars : découverte par un chasseur du corps de Patricia Bouchon à Villematier, à dix kilomètres de Bouloc.
15 octobre 2013 : à la demande de la famille, diffusion du portrait-robot établi d’après la déposition de Nicolas Gelis le 19 février 2011.
9 février 2015 : mise en examen de Laurent Dejean (après trois gardes à vue, entre 2012 et 2015).
18 janvier 2018 : saisi par Laurent Dejean qui clame son innocence et fait appel de son renvoi devant une cour d’assises, le parquet requiert un non-lieu, en l’absence de preuve formelle.
16 février 2018 : la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse va à l’encontre de ce réquisitoire et ordonne le renvoi de Laurent Dejean devant la cour d’assises de Haute-Garonne.
14 mars 2019 : début du procès de Laurent Dejean, jugé pour meurtre.
Une « bombe à retardement« , « une cocotte-minute« , décrit un de ses anciens collègues. En 2009, il est embauché sur un chantier de réinsertion. Laurent Dejean y travaille et le « coache » durant une semaine. « Au fil du temps, je me suis aperçu qu’il était impulsif. On ne pouvait pas lui dire comment travailler, il ne supportait pas les réflexions. Un jour, ça allait. Le lendemain, il faisait la gueule, on ne pouvait pas lui adresser la parole. Il lui arrivait de menacer des gens. Et parfois, après, il s’excusait« , explique ce témoin à la barre du tribunal.
Au moment de la disparition de Patricia Bouchon, Laurent Dejean travaille dans une entreprise spécialisée de la région de Bouloc. Quelques jours après les faits, il est arrêté par un médecin. Puis il est placé en unité psychiatrique. Avant de solliciter son licenciement.
A son patron qui témoigne à la barre ce mardi, il explique : « J’ai entendu dire qu’il allait y avoir des tests ADN, je ne veux pas te créer d’ennuis« .
La secrétaire de cette même enteprise témoigne elle aussi. « Il m’a dit qu’il voulait partir pour oublier« . Elle décrit un homme « perturbé, mal à l’aise, inquiétant« . Et reconnaît dans le portrait-robot établi suite au témoignage-clé de Nicolas Gelis des troublantes similitudes avec Laurent Dejean.
Même trouble pour l’une de ses voisines, qui réside dans l’immeuble où Laurent Dejean vit à Bouloc et a tissé des liens amicaux avec lui. Le portrait-robot est très ressemblant, dit-elle. Avant d’expliquer les changements de comportement de Laurent Dejean, dans le courant de l’année 2011. Il a des crises, l’accuse de pratiquer la sorcellerie contre lui. Il lui fait peur et elle prend ses distances.
Au président de la cour d’assises de Haute-Garonne qui l’interroge, elle répond : « Oui, j’ai pensé à lui au moment des faits. Je lui ai même demandé pour plaisanter mais pas seulement s’il avait quelque chose à voir avec la disparition de Patricia Bouchon. Il m’a dit : « Arrête tes conneries !« .
Madame Nathalie P., masseur-kinésithérapeute, n’a quant à elle pas tellement envie de rire quand elle évoque sa seule et unique rencontre avec le prévenu. A l’époque, elle soigne la mère de Laurent Dejean au domicile familial, en vue d’une prochaine opération. Elle raconte qu’elle l’a vu rentrer dans la maison « râlant, invectivant sa mère, claquant des portes« . Sa patiente lui dit de ne pas s’inquiéter : « N’ayez pas peur« . Avant de lui raconter que c’est un fait habituel, et que son fills l’a déjà menacé physiquement.
Voisins, anciens collègues : les témoignages se succèdent, aucun ne plaide en faveur de l’accusé. Les détails, de plus, se répètent, troublants. Ainsi ces remarques sur la façon de conduire de Laurent Dejean : « Il conduisait comme un fou« , « Il aimait faire crisser les pneus« , « Il arrivait en faisant des dérapages« .
Comme un écho au témoignage-clé de Nicolas Gelis, ce matin…
* Le procès de Laurent Dejean devant la cour d’assises de Haute-Garonne se tient jusqu’au 29 mars.
Les grandes dates de l’affaire Patricia Bouchon
14 février 2011 : disparition de Patricia Bouchon alors qu’elle fait un footing à Bouloc, vers 4h du matin.
15 février 2011 : découverte d’effets personnels de Patricia Bouchon et d’une importante trace de sang dans une impasse de Bouloc ; lancement d’un avis de recherches.
19 février 2011 : déposition de Nicolas Gelis qui a croisé Patricia Bouchon et une voiture suspecte le 14 février. Etablissement d’un portrait-robot.
28 février 2011 : ouverture d’une information judiciaire contre X pour homicide volontaire.
29 mars : découverte par un chasseur du corps de Patricia Bouchon à Villematier, à dix kilomètres de Bouloc.
15 octobre 2013 : à la demande de la famille, diffusion du portrait-robot établi d’après la déposition de Nicolas Gelis le 19 février 2011.
9 février 2015 : mise en examen de Laurent Dejean (après trois gardes à vue, entre 2012 et 2015).
18 janvier 2018 : saisi par Laurent Dejean qui clame son innocence et fait appel de son renvoi devant une cour d’assises, le parquet requiert un non-lieu, en l’absence de preuve formelle.
16 février 2018 : la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse va à l’encontre de ce réquisitoire et ordonne le renvoi de Laurent Dejean devant la cour d’assises de Haute-Garonne.
14 mars 2019 : début du procès de Laurent Dejean, jugé pour meurtre.
A lire aussi
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/proces-du-meurtrier-presume-patricia-bouchon-ces-amis-qui-accablent-laurent-dejean-1641716.html
Procès du meurtrier présumé de Patricia Bouchon : ces amis qui accablent Laurent Dejean
Ce mercredi 20 mars 2019, 5ème jour du procès devant la cour d’assises de Haute-Garonne de Laurent Dejean, poursuivi pour le meurtre de Patricia Bouchon en 2011, les proches du prévenu sont appelés à la barre. Parmi eux, des amis qui attestent qu’il possédait une Clio blanche au moment des faits.
Il appelle Laurent Dejean son « collègue ». Mais en réalité,
Jean-Luc de Biasi est un ami d’enfance du prévenu. Né en 1979, il allait
à l’école à Fronton avec lui.
Leur amitié a duré jusqu’au moment des faits, en 2011. « On faisait plein de choses ensemble« , explique ce témoin particulier, le premier entendu dans ce procès à être proche de l’accusé.
« On allait se balader partout, on allait à la pêche, aux champignons« . Les deux hommes consomment ensemble cannabis et cocaïne. Selon Jean-Luc de Biasi, Laurent Dejean avait beaucoup d’amis mais il ne lui connaît pas de compagne, depuis sa séparation d’avec son ex-amie, séparation que le prévenu n’aurait pas « digéré ».
Quelques jours avant la disparition de Patricia Bouchon, les deux hommes se fâchent. « On s’est embrouillé« , explique Jean-Luc de Biasi. « Il était parti dans un délire. Il était venu chez moi à 5 heures du matin pour me taxer des cigarettes. Il a pété les plombs. Il était violent, agressif, il m’a insulté. Je ne l’avais jamais vu comme ça« . Les amis se quittent et ne se reverront pas avant longtemps.
Fin 2013, le portrait-robot établi grâce au témoignage de Nicolas Gelis est diffusé. Jean-Luc de Biasi est très clair : « J’ai vu le portrait, j’ai vu Laurent« . L’ami de Laurent Dejean réfléchit quelques jours, en parle à sa mère. Et décide de se rendre à la gendarmerie de Fronton. Son témoignage est d’abord recueilli anonymement, puis les enquêteurs viennent le chercher pour l’entendre. Il n’a aucune envie d’enfoncer son ami mais se soumet volontiers aux questions.
Il évoque notamment la Clio blanche que possédait Laurent Dejean à l’époque. Il est formel : il l’a vue plusieurs fois, il est même monté dedans. Confronté au suspect, à deux reprises, il ne comprend pas son ami qui dit ne pas se souvenir d’avoir possédé un tel véhicule. « Il ne peut pas avoir oublié« , explique-t-il à la barre.
Fait plus troublant encore : cette habitude qu’avait Laurent Dejean d’acheter et de revendre des voitures, voire de les découper pour les emmener dans une entreprise de ferraille à Fronton où on le payait au poids. « Il découpait les voitures chez lui« , détaille Jean-Luc de Biasi. « Je l’ai même fait une ou deux fois avec lui. Il les découpait à la hache ou à la débardeuse. Ensuite, on mettait la ferraille dans la Clio, dont les sièges arrières étaient baissés« .
Il pense que Laurent Dejean s’est débarrasé de la Clio dans l’année 2011 mais ne sait plus à quel moment.
Interrogé par la cour sur la connaissance des environs de Bouloc par Laurent Dejean, Jean-Luc de Biasi répond que Laurent Dejean connaissait les lieux comme sa poche, « il est né et a grandi ici« . Le lieu où le corps de Patricia Bouchon a été retrouvé, un mois après sa disparition, une buse en contrebas de la « route des vins » à Villematier, « il pouvait le connaître« .
Un autre ami d’enfance, non présent ce jour mais dont les dépositions sont lues par le président, est plus formel. « C’est sûr qu’il connaissait bien le secteur car on allait en boîte de nuit pas loin et on passait en mobylette sur cette route« .
Cyril G. est entendu une première fois en 2013. Ses déclarations vont dans le même sens que les autres : Laurent Dejean était « un brave type, pas bête mais une bombe à retardement« .
Il lui connaît de nombreuses voitures, dont une Clio blanche de type commercial, sans sièges arrières.
Laurent Dejean, dans une de ses crises, a agressé verbalement la mère de Cyril, pour lui réclamer des cigarettes.
Confronté au portrait-robot, le jeune homme est catégorique : « Cela lui ressemble tout à fait« . Etait-il du genre à pleurer et à s’excuser après ces emportements* : « C’est tout Laurent« …
Dans le box des accusés, Laurent Dejean se tient les bras croisés et paraît renfrogné. Il réagit très peu, à peine quelques signes d’exaspération parfois.
Sur le banc réservé aux proches du prévenu, il n’y a personne, depuis le début du procès…
* Cette question revient régulièrement car deux témoins ont entendu un homme pleurer et dire : »Excuse-moi, excuse-moi« , le matin de la disparition de Patricia Bouchon , dans l’impasse où on a retrouvé des effets personnels de la joggeuse et une importante trace de sang.
« On allait se balader partout, on allait à la pêche, aux champignons« . Les deux hommes consomment ensemble cannabis et cocaïne. Selon Jean-Luc de Biasi, Laurent Dejean avait beaucoup d’amis mais il ne lui connaît pas de compagne, depuis sa séparation d’avec son ex-amie, séparation que le prévenu n’aurait pas « digéré ».
Quelques jours avant la disparition de Patricia Bouchon, les deux hommes se fâchent. « On s’est embrouillé« , explique Jean-Luc de Biasi. « Il était parti dans un délire. Il était venu chez moi à 5 heures du matin pour me taxer des cigarettes. Il a pété les plombs. Il était violent, agressif, il m’a insulté. Je ne l’avais jamais vu comme ça« . Les amis se quittent et ne se reverront pas avant longtemps.
Fin 2013, le portrait-robot établi grâce au témoignage de Nicolas Gelis est diffusé. Jean-Luc de Biasi est très clair : « J’ai vu le portrait, j’ai vu Laurent« . L’ami de Laurent Dejean réfléchit quelques jours, en parle à sa mère. Et décide de se rendre à la gendarmerie de Fronton. Son témoignage est d’abord recueilli anonymement, puis les enquêteurs viennent le chercher pour l’entendre. Il n’a aucune envie d’enfoncer son ami mais se soumet volontiers aux questions.
Il évoque notamment la Clio blanche que possédait Laurent Dejean à l’époque. Il est formel : il l’a vue plusieurs fois, il est même monté dedans. Confronté au suspect, à deux reprises, il ne comprend pas son ami qui dit ne pas se souvenir d’avoir possédé un tel véhicule. « Il ne peut pas avoir oublié« , explique-t-il à la barre.
Fait plus troublant encore : cette habitude qu’avait Laurent Dejean d’acheter et de revendre des voitures, voire de les découper pour les emmener dans une entreprise de ferraille à Fronton où on le payait au poids. « Il découpait les voitures chez lui« , détaille Jean-Luc de Biasi. « Je l’ai même fait une ou deux fois avec lui. Il les découpait à la hache ou à la débardeuse. Ensuite, on mettait la ferraille dans la Clio, dont les sièges arrières étaient baissés« .
Il pense que Laurent Dejean s’est débarrasé de la Clio dans l’année 2011 mais ne sait plus à quel moment.
Interrogé par la cour sur la connaissance des environs de Bouloc par Laurent Dejean, Jean-Luc de Biasi répond que Laurent Dejean connaissait les lieux comme sa poche, « il est né et a grandi ici« . Le lieu où le corps de Patricia Bouchon a été retrouvé, un mois après sa disparition, une buse en contrebas de la « route des vins » à Villematier, « il pouvait le connaître« .
Un autre ami d’enfance, non présent ce jour mais dont les dépositions sont lues par le président, est plus formel. « C’est sûr qu’il connaissait bien le secteur car on allait en boîte de nuit pas loin et on passait en mobylette sur cette route« .
Cyril G. est entendu une première fois en 2013. Ses déclarations vont dans le même sens que les autres : Laurent Dejean était « un brave type, pas bête mais une bombe à retardement« .
Il lui connaît de nombreuses voitures, dont une Clio blanche de type commercial, sans sièges arrières.
Laurent Dejean, dans une de ses crises, a agressé verbalement la mère de Cyril, pour lui réclamer des cigarettes.
Confronté au portrait-robot, le jeune homme est catégorique : « Cela lui ressemble tout à fait« . Etait-il du genre à pleurer et à s’excuser après ces emportements* : « C’est tout Laurent« …
Dans le box des accusés, Laurent Dejean se tient les bras croisés et paraît renfrogné. Il réagit très peu, à peine quelques signes d’exaspération parfois.
Sur le banc réservé aux proches du prévenu, il n’y a personne, depuis le début du procès…
* Cette question revient régulièrement car deux témoins ont entendu un homme pleurer et dire : »Excuse-moi, excuse-moi« , le matin de la disparition de Patricia Bouchon , dans l’impasse où on a retrouvé des effets personnels de la joggeuse et une importante trace de sang.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire