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lundi 25 mars 2019
L'assassin de Patricia Bouchon n'est pas un psychotique mais un "déconnologue"
Je suis entièrement d’accord avec les comportementalistes de la
gendarmerie qui sont venus ce matin livrer à la barre les résultats de
leur expertise : l’auteur du crime ne souffre pas de troubles mentaux
sévères, son profil psychologique est sensiblement le même que celui de
ses camarades de jeux de la bande du malade mental extrêmement dangereux
Pascal Edouard Cyprien Luraghi, c’est-à-dire que c’est un pervers, un
psychopathe et un criminel d’un cynisme effrayant, qui comme tous ses
complices ment éhontément, joue la comédie, manipule son monde.
Sans connaître leur avis qui vient d’être révélé au public pour la
première fois aujourd’hui, je l’avais d’ailleurs déjà dit dans cet
article de la semaine dernière :
Si Laurent Dejean est bien l’auteur des faits, alors il a simulé la
folie depuis leur commission, dans le but, dans l’éventualité où il
viendrait à être identifié, d’obtenir une sérieuse atténuation de sa
peine.
Restent quand même de nombreux mystères…
Aucun des deux ADN retrouvés sur le corps de la victime ne lui correspond.
Les témoins allemands qui étaient aujourd’hui à la barre n’ont pas reconnu sa voix, celle qu’ils ont entendue était plus grave.
Il est aujourd’hui précisé qu’ayant entendu un cri de femme, ils
avaient ouvert leurs volets, mais n’avaient rien vu dans l’impasse, et
plus rien entendu durant au moins cinq minutes avant d’entendre cet
homme, puis à nouveau plus rien. Ils avaient pensé à une dispute de
couple, imaginant même qu’il s’agissait de leurs voisins, puis entendu
une voiture passer en trombe dans l’impasse, mais sans avoir perçu aucun
bruit de moteur au préalable.
J’imagine que les enquêteurs ont vérifié ce qu’il était possible de
voir ou non à partir de leur fenêtre, dans cette impasse non éclairée, à
4h30, au mois de février, quatre jours avant la pleine lune.
On aimerait connaître toutes les vérifications effectuées par les
gendarmes, ainsi que le nom du cabinet d’avocats où travaillait Patricia
Bouchon, lequel, à ma connaissance, n’a jamais été publié nulle part.
La cour d’assises de Haute-Garonne, qui juge Laurent Dejean pour le
meurtre de la joggeuse de Bouloc, a entendu lundi 25 mars 2019 deux
enquêteurs chargés d’établir le profil de l’auteur du crime.
Par Marie Martin Publié le 25/03/2019 à 14:36
Ils sont saisis le 16 février 2011, deux jours après la disparition
de Patricia Bouchon et la découverte d’effets personnels et d’une
importante trace de sang dans une impasse de Bouloc.
La scène de crime « parle » et permet aux enquêteurs spécialisés dans
l’analyse comportementale de décrire un profil du tueur et la
motivation du crime.
Le témoignage de deux riverains, qui ont entendu les cris d’une femme puis un homme en pleurs répétant « Excuse-moi, excuse-moi… » leur permet de proposer une première hypothèse : l’auteur du crime n’a peut-être pas eu comme intention première de tuer.
Ce qui est décisif dans leur analyse, expliquent-ils ce lundi 25 mars 2019 à la cour d’assises de Haute-Garonne, c’est la découverte du corps de Patricia Bouchon, le 29 mars 2011. Elle provoque un second rapport des enquêteurs, en septembre 2011.
Pour eux, la motivation serait une agression à motivation sexuelle.
L’agresseur cherche un contact mais surpris par la résistance de sa
victime, se laisse « déborder » et l’agression se transforme en
meurtre, sans qu’il y ait d’atteintes sexuelles. Les propos d’excuses
seraient l’expression de remords. « Il y a eu une escalade dans ce crime« , explique Marc Mazère, chef d’escadron de gendarmerie et co-auteur du rapport. « Il a été plus loin que ce qu’il voulait commettre« . Même si les blessures attestent d’une agression « longue et violente, qui traduit une certaine détermination« .
Peu après, « l’intelligence pratique » de l’auteur des faits lui permet de se « remobiliser » et d’organiser le transport du corps de sa victime.
Les deux gendarmes comportementalistes vont plus loin : ces actes
laissent à penser que leur auteur n’est pas asocial, complètement isolé,
mais est parfois « socialement inadéquat« , éprouvant des
difficultés de relations avec les autres, se faisant remarquer pour
cela. Sans doute impulsif et colérique. Mais ne souffrant pas de
troubles mentaux sévères qui se seraient traduits sur la scène de crime.
En conclusion de ces deux dépositions effectuées en vidéo-conférence,
maître Guy Debuisson, avocat de Laurent Dejean, rappelle la prudence de
rigueur : « même si ça m’intéresse qu’on dise que ce tueur serait
exempt de troubles mentaux sévères, attention, certains de ces
« profils » se révèlent complètement faux, je l’ai encore vu il y a peu
de temps dans un procès« .
Lundi 25 mars 2019, l’avocat de Laurent Dejean a distribué à la cour
une photographie « de très près » de son client, pour prouver que ce
dernier est totalement imberbe des joues et ne peut donc correspondre
aux descriptions de certains témoins.
Par Marie Martin Publié le 25/03/2019 à 15:00 Mis à jour le 25/03/2019 à 15:34
« Toujours mal rasé » ou au contraire « Toujours bien rasé« , « Barbe de trois jours« , « Moustache et petit bouc »
: on a beaucoup parlé, depuis le 14 mars 2019, premier jour du procès
devant la cour d’assises de la Haute-Garonne de Laurent Dejean, du caractère, de l’aspect physique mais aussi de la pilosité faciale de ce dernier.
Or, vendredi 22 mars, son avocat, maître Guy Debuisson, a fait une
révélation : Laurent Dejean ne peut avoir de barbe, il est complètement
imberbe des joues. Tout au plus, peut-il « produire » une fine moustache
et un petit bouc.
Pour étayer sa déclaration, l’avocat toulousain a demandé à Laurent
Dejean de ne pas se raser pendant le week-end et ce lundi 25 mars 2019, à
la reprise de l’audience, il a distribué à la cour une photo prise de
très près du visage de son client, tirée et agrandie à plusieurs
exemplaires.
Maître Debuisson a en outre proposé au président de la cour d’assises de Haute-Garonne de permettre aux jurés de rencontrer « de près » l’accusé afin de vérifier de visu cette particularité.
Ce devrait être fait avant la fin du procès, vendredi 29 mars. Les débats judicaires prennent parfois d’étranges tournures…
Dans l’affaire du meurtre de Patricia Bouchon, l’ADN n’a pas
« parlé » autant que l’auraient souhaité les enquêteurs. Malgré de très
nombreuses analyses.
Par Marie Martin Publié le 25/03/2019 à 18:02 Mis à jour le 25/03/2019 à 22:54
1 600 prélèvements, 200 profils génétiques maniés. Et au final, une
grande « frustration », de l’aveu même du président de la cour d’assises
de Haute-Garonne.
Le biologiste chargé des analyses, Christian Doutremepuich, a soutenu
ses conclusions, durant plus de deux heures, ce lundi 25 mars 2019. Il a
analysé des prélèvements effectués sur le corps et les vêtements de
Patricia Bouchon, sur la scène de crime. Et plus tard, sur de nombreux
vêtements et chaussures de l’accusé, Laurent Dejean.
On trouve sur la victime de nombreuses traces de sang, son ADN et
deux traces différentes d’ADN masculin partiel, l’une sur son tee-shirt,
le second sur le bonnet de son soutien-gorge.
Ces traces ne correspondent pas à l’ADN de l’accusé mais envoyées au
FNAEG (fichier national automatisé des empreintes digitales), elles ne
donnent rien.
Sur les effets de Laurent Dejean saisis trois ans après le meurtre, on ne retrouve aucune trace de Patricia Bouchon.
« Des preuves peuvent disparaître, bien sûr« , explique Christian Doutremepuich. « De plus, par contact, des personnes peuvent déposer des cellules et d’autres, aucune« . Par exemple, on n’a retrouvé aucune trace d’ADN de Christian Bouchon, son mari, sur le corps de la victime.
Cette science comporte encore une part de mystère. Et l’avocat de la défense de conclure : « Nous sommes ici pour trouver des preuves, pas des hypothèses« .
Un couple d’habitants de Bouloc, la commune où vivait et a été tuée
Patricia Bouchon, est venu témoigner à la barre, lundi 25 mars 2019.
L’homme et la femme ont entendu des cris et les pleurs d’un homme, ce
lundi 14 février 2011.
Par Marie Martin Publié le 25/03/2019 à 18:21 Mis à jour le 25/03/2019 à 22:07
Ils vivent dans cette impasse de Bouloc où Patricia Bouchon a été tuée, le 14 février 2011.
Lui est ingénieur chez Airbus, elle est infirmière et ce matin de février, ils dorment, fenêtres ouvertes mais volets fermés.
A 4h30 environ, ils sont tous deux réveillés par un bruit. Elle croit entendre un cri de chats, « comme quand ils se battent, vous savez« , explique-t-elle au président.
Lui précise qu’il pense s’agir d’un cri de femme. Ouvrant les volets, ils ne voient rien. Et surtout n’entendent plus rien.
Bien réveillés, ils discutent puis quelques minutes plus tard, cinq
peut-être, ils entendent un homme sangloter. Fort. Et dire plusieurs
fois : « Excuse-moi, excuse-moi…« . Puis plus rien, à nouveau.
Les Schnedler pensent à une dispute de couple. Et ainsi qu’ils le
disent à la barre, ils pensent même qu’il pourrait s’agir de leurs
voisins.
Le temps d’envisager de prendre un café, ils entendent une voiture
passer en trombe dans l’impasse. Mais sans avoir perçu de bruit de
moteur au préalable.
Ce n’est que plus tard dans la journée du lundi que l’on retrouvera dans
l’impasse un chouchou, des piercings et une boucle d’oreille de
Patricia Bouchon, dont la disparition a été signalée par son mari tôt le
matin.
Le témoignage des Schnedler est important : depuis l’ouverture du
procès de Laurent Dejean, jugé pour le meurtre de Patricia Bouchon, de nombreux témoins sont venus dire que quand l’accusé s’emportait, il finissait très souvent par s’excuser. En répétant ses mots d’excuse…
Après cette journée d’audience particulièrement éprouvante pour la
famille de Patricia Bouchon, le président a fait projeter des photos de
la victime, à la demande du mari de cette dernière. Des clichés heureux,
du couple mais aussi de la famille. Des bribes d’une vie passée,
différentes de ces deux photos de Patricia Bouchon qui ont marqué
l’affaire et que l’on a retrouvé partout, tout le temps, dans l’avis de
recherche, dans les marches blanches, dans les articles de presse.
Un temps silencieux pour ne pas oublier que l’on parle ici de la mort violente d’une femme.
Demain, mardi 26 mars 2019, l’accusé sera pour la première fois de ce
procès entendu – longuement. Sur tous les faits évoqués depuis le 14
mars. Une journée capitale…
“L’Hypothèse sombre” privilégiée dans la disparition de la joggeuse
La découverte d’effets personnels appartenant à Patricia Bouchon, une
joggeuse de 49 ans disparue lundi matin, ne laisse que peu d’espoir de
la retrouver vivante.
Publié : 17/02/11 – 07h47
Mis à jour : 17/02/11 – 07h50
L’espoir s’amincit, trois jours après la disparition de PatriciaSIPA
« Ce matin (mercredi, NDLR), tout a changé. Avant il y avait
l’inquiétude, mais encore de l’espoir. Désormais, dans toute la ville,
c’est l’angoisse », déplore Christian Faurie, maire de Bouloc. Dans
la nuit de mardi à mercredi, la découverte d’une boucle d’oreille, d’un
chouchou et de sang dans une impasse de la ville a fait basculer la
disparition de Patricia Bouchon, une joggeuse de 49 ans, vers
l’hypothèse la plus sombre. « L’enquête, menée par les gendarmes
depuis lundi matin pour une disparition inquiétante, a basculé dans un
cadre criminel pour enlèvement, séquestration et violence volontaire », a indiqué hier Michel Valet, procureur de Toulouse.
« Ils ne se faisaient jamais remarquer »
Gendarmes, policiers et experts scientifiques ont envahi la petite
ville tranquille qu’était Bouloc jusqu’à lundi dernier, alimentant les
discussions des habitants. Ici, tout le monde ou presque sait qui est
Patricia, mais personne ne la connaît vraiment. « Le couple Bouchon est très discret »,
s’accordent à dire tous leurs voisins proches. Pas de fréquentations
villageoises, pas de participation aux activités associatives ni à la
vie du village en général, Patricia et son mari Christian « ne se font pas remarquer ».
C’est le moins que l’on puisse dire. Quelques-unes des 4.000 âmes de la
ville ont même découvert son visage et son nom sur les affiches
placardées aux frontons des commerces de la ville. Installés depuis
quelques années dans une jolie maison un peu excentrée, route de
Vallaudric, les Bouchon « sont très sympathiques, mais pas très liants », témoigne une de leurs voisines dont la villa fait face à celle du couple. « On
se dit bonjour, quelques mots quand on se croise, mais sans plus. Ils
sont toujours tous les deux, ce sont des sportifs qui aiment la nature.
Souvent, le week-end, ils se promènent ou jardinent, alors on se fait
coucou de derrière la haie », poursuit-elle. Christian, qui
travaille comme chef de projet et directeur de magasin chez Weldom, est
souvent absent. Patricia, employée comme secrétaire dans un cabinet
d’avocats de Toulouse, a un emploi du temps bien réglé. Chaque matin,
vers 4 h 30, elle part courir pendant 30 ou 45 minutes, rentre chez elle
pour se changer. Puis elle se rend à pied jusqu’au centre du village, à
un bon quart d’heure de marche de chez elle, pour prendre le bus de
6 h 45 pour Toulouse. « Elle adore marcher », confirme une jeune voisine. « Mon père lui propose de la raccompagner lorsqu’il la croise sur la route. Elle refuse toujours. »
Lundi matin, des cris
Il y a quelque temps, Patricia avait d’ailleurs fait une demande à la
mairie pour qu’une partie du chemin pédestre reliant le stade au
centre-ville soit aménagée. « J’imagine qu’elle devait l’emprunter le matin et que cela n’était pas pratique de marcher sur les graviers en chaussures de ville », explique le maire. La semaine dernière, Patricia « était certainement en congés »
et avait passé un peu plus de temps chez elle. Le temps de confier à
une autre de ses voisines qu’elle venait d’installer un éclairage sur le
petit chemin reliant sa maison à la route. « C’était plus pratique, parce qu’il faisait nuit noire quand elle partait courir. »
Lundi dernier, jour de sa disparition, Patricia venait juste de
reprendre son rythme habituel. Partie de chez elle à 4 h 30, elle a été
aperçue sur la route par le boulanger du village un quart d’heure plus
tard. Depuis, plus aucune nouvelle. Ce n’est qu’en apprenant sa
disparition le lendemain que des habitants du village vont signaler des
éléments importants. De l’autre côté du village, dans une impasse sur la
route de Fronton, un couple de retraité va remarquer des traces de
pneus devant sa maison, signifiant qu’une voiture a roulé de manière
assez étrange très près de leur mur d’enceinte, brisant même une dalle.
Les Schnedler, leurs voisins directs, auraient déclaré aux enquêteurs
avoir entendu des cris lundi matin très tôt. C’est dans cette impasse
qu’ont été retrouvés les effets de Patricia et des traces de sang dont
les analyses devraient révéler rapidement s’il s’agit du sien.
De notre envoyée spéciale à Toulouse, Kael Serreri
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