On ne l’aime pas, il est infecte avec les victimes et
tient aussi des propos inadmissibles à l’égard de fonctionnaires de
l’ordre judiciaire, même si d’autres qui lui sont reprochés sont
peut-être justifiés, ce que l’on ignore – on connaît par exemple bien
des magistrats qui effectivement mentent, « trichent », affabulent ou
inventent absolument n’importe quoi, ce sont notamment les Dupond et
Dupont du Tribunal de Grande Instance de Brest.
Néanmoins, on lui souhaite de sortir de là entier.
Il nous plairait qu’il puisse ensuite conter par le menu sa mésaventure psychiatrique qui pour l’heure n’est pas bien méchante, puisqu’il n’est pas traité mais seulement privé de sa liberté.
Ces avocats qui envoient régulièrement des victimes se faire achever en psychiatrie pourraient enfin commencer à s’intéresser à ce qui s’y passe.
D’un point de vue strictement médical, relevons que l’excès de tension ayant conduit à son hospitalisation est compatible avec un « pétage de plombs », un brusque accès délirant ou un état d’agitation susceptibles de justifier une prise en charge psychiatrique, alors qu’au contraire une tension trop basse écarte l’hypothèse d’un trouble psychiatrique nécessitant une hospitalisation en psychiatrie, laquelle est même formellement contre-indiquée dans ce cas en raison des risques inhérents aux traitements psychiatriques médicamenteux.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/l-avocat-bernard-ripert-en-garde-vue-grenoble-1003931.html
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/05/23/l-avocat-bernard-ripert-interpelle-ce-matin-et-place-en-garde-a-vue
18 h 30 : l’avocat Bernard Ripert vient d’être interné en hôpital psychiatrique, apprend le Dauphiné Libéré de source judiciaire. Selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, l’expertise psychiatrique pratiquée sur Bernard Ripert à la demande du parquet a « conclu à la nécessité d’une hospitalisation sous contrainte ». « L’expert psychiatre a estimé qu’il s’agissait d’une personne présentant des troubles mentaux nécessitant son hospitalisation sous contrainte en structure psychiatrique », a complété Jean-Yves Coquillat.
17 h 30 : Bernard Ripert se trouve actuellement à l’hôpital Michallon dans le cadre de sa garde à vue, apprend le Dauphiné Libéré de sources concordantes. Selon nos informations, le médecin qui l’a examiné ce matin dans les locaux de l’hôtel de police a estimé que la garde à vue devait être effectuée en milieu hospitalier, Me Ripert souffrant d’une tension élevée. Par ailleurs, on apprend que Bernard Ripert doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique, à la demande du parquet.
10 h 21 : l’avocat grenoblois Bernard Ripert a été interpellé ce lundi matin à l’aube à son domicile dans la région de La Rochette (Savoie) et a été placé en garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police de Grenoble, apprend le Dauphiné Libéré de sources concordantes.
Selon le parquet de Grenoble, cette interpellation effectuée dans le cadre de la flagrance concerne une procédure ouverte pour des « menaces ou actes d’intimidation commis envers un magistrat en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions ».
Selon la même source, Bernard Ripert est suspecté d’avoir, le vendredi 13 mai, adopté « une attitude menaçante » devant un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur un dossier de sanction disciplinaire le concernant. Bien que relaxé par le conseil de discipline, Bernard Ripert fait actuellement l’objet d’une suspension pour « manquements à la déontologie » , le parquet général ayant fait appel de cette relaxe et ayant demandé la prolongation de cette suspension provisoire jusqu’au 30 juin. Une audience sur le fond doit intervenir début juin. Selon nos informations, Bernard Ripert était convoqué vendredi à l’hôtel de police de Grenoble pour être entendu dans le cadre de la procédure ouverte pour « menaces ou actes d’intimidation », mais il ne s’est pas présenté.
Par D.M., B.B. et F.M. | Publié le 23/05/2016 à 18:34
http://www.leprogres.fr/france-monde/2016/05/23/grenoble-le-tenor-du-barreau-bernard-ripert-en-garde-a-vue
L’avocat Bernard Ripert a été interné lundi d’office en psychiatrie, quelques heures après avoir été placé en garde à Grenoble (Isère) dans le cadre d’une procédure ouverte à la suite d’un incident avec un magistrat. «Le psychiatre estime que son état justifie une hospitalisation sous contrainte», a justifié Jean-Yves Coquillat, procureur de Grenoble, qui a décidé de lever la garde à vue.
«Ça dépasse tout ce qu’on peut imaginer», a réagi son épouse Rose-Marie, se disant révoltée: «Ce n’est pas vrai qu’il souffre de troubles psychiatriques. Je suis infirmière et je sais parfaitement qu’il est en bon état mental», a-t-elle ajouté. «C’est horrible, c’est de la folie. C’est insupportable qu’on puisse faire ça à un homme, à un avocat de surcroît», a lancé son conseil Me Ronard Gallo, parlant d’un «avocat qu’ils vont assassiner».
Bernard Ripert doit être transféré en hôpital psychiatrique à Bassens (Savoie), où il sera examiné par deux nouveaux médecins.
Cette figure du barreau grenoblois, coutumière des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, avait été interpellée à son domicile près de Chambéry (Savoie), selon nos confrères du Dauphiné libéré. Conduit à l’hôtel de police de Grenoble, il avait été placé en garde à vue dans la matinée.
L’avocat est poursuivi dans une affaire d’entrave à l’exercice de la justice, pour «menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions», un délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Me Ripert n’avait pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue initialement vendredi, ce qui avait conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Avocat historique d’Action directe ou encore en décembre de deux accusés au procès de la rixe mortelle d’Échirolles (Isère), Me Ripert «a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé», a déclaré à l’AFP son épouse Rose-Marie Ripert. «Ça ne s’est pas bien passé. C’est inquiétant cette façon de procéder. Il a été menotté, a-t-elle complété. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat».
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert avait été suspendu d’exercice, en février, pour quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques.
Bernard Ripert est suspecté d’avoir, le 13 mai, adopté «une attitude menaçante» devant un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet. Il avait été relaxé la veille par le conseil de discipline de l’ordre des avocats et la cour d’appel a fixé au 2 juin une nouvelle audience pour décider d’une éventuelle radiation.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de «roquet» et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait «triché» et «menti».
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/l-avocat-bernard-ripert-interne-d-office-en-psychiatrie-grenoble-1004701.html
Cette figure du barreau grenoblois, coutumier des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, avait été interpellé à son domicile en Savoie ce matin puis conduit à l’hôtel de police de Grenoble où il avait été placé en garde à vue.
Poursuivi pour « intimidation envers un magistrat », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, Me Ripert n’avait pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
L’avocat a été hospitalisé dans la journée en raison d’une tension élevée. C’est à cette occasion qu’un examen psychiatrique a été ordonné.
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert a été suspendu d’exercice pendant quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques. Il lui est en outre reproché « un acte d’intimidation » envers un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet.
« Aucun acte n’est de nature à constituer un acte d’intimidation. Si acte d’intimidation il y a, c’est plutôt de la part de l’institution judiciaire grenobloise », a estimé Me Ronald Gallo, qui le défend.
Me Ripert a été relaxé mi-mai par le conseil régional de discipline qui statuait sur des manquements déontologiques présumés. Le procureur général a fait appel de cette décision et la cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond de cette affaire.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-avocat-bernard-rippert-interne-en-psychiatrie-1464097497
Par Xavier Demagny, France Bleu Isère mardi 24 mai 2016 à 15:44
Bernard Ripert, avocat au barreau de Grenoble, placé en garde à vue, a été interné d’office en psychiatrie, à la suite d’un examen mené à l’hôpital de Bassens, en Savoie.
L’avocat Bernard Ripert a été placé en garde à vue lundi matin à Grenoble dans le cadre d’une procédure ouverte à la suite d’un incident survenu avec un magistrat. Cette figure du barreau grenoblois, coutumier des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, a été interpellé à son domicile en Savoie puis conduit à l’hôtel de police de Grenoble où il a été placé en garde à vue, a indiqué le parquet.
Poursuivi pour « intimidation envers un magistrat », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, Bernard Ripert n’a pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Avocat historique d’Action directe, Bernard Ripert « a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé » confie son épouse Rose-Marie Ripert. « Ça ne s’est pas bien passé. Il a été menotté. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat« , a-t-elle ajouté. »Si la force a dû être employée, c’est parce que Bernard Ripert ne voulait pas suivre les policiers« , a indiqué le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
L’avocat a été hospitalisé dans la journée en raison d’une tension élevée, a-t-on appris de sources concordantes. Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte« , selon le parquet. Bernard Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant qu’un transfert à Bassens (Savoie) soit envisagé.
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert a été suspendu d’exercice pendant quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques. Il lui est reproché « un acte d’intimidation » envers un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet.
« Aucun acte n’est de nature à constituer un acte d’intimidation. Si acte d’intimidation il y a, c’est plutôt de la part de l’institution judiciaire grenobloise« , a estimé Ronald Gallo, qui le défend. « Certaines personnes mal intentionnées disent que Bernard Ripert est malade et s’emparent de cette rumeur dans le but de lui faire ce qu’on est entrain de lui faire. » L’épouse de Bernard Ripert se dit « impuissante, révoltée et anéantie aussi » : « Mon époux est saint d’esprit ! »
Bernard Ripert a été relaxé mi-mai par le conseil régional de discipline qui statuait sur des manquements déontologiques présumés. Le procureur général a fait appel de cette décision et la cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond de cette affaire. Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Bernard Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti« .
Avec AFP
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/les-avocats-grenoblois-protestent-contre-les-conditions-de-l-interpellation-de-leur-collegue-bernard-ripert-1464098479
Par Xavier Demagny et Véronique Pueyo, France Bleu Isère mardi 24 mai 2016 à 17:52
Une centaine d’avocats s’est rassemblée mardi midi à Grenoble pour protester contre les conditions d’interpellation de Bernard Ripert, l’un de leurs collègues, interné d’office en psychiatrie lundi soir.
« Les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu indignent l’ensemble de notre barreau« , a lancé au cours du rassemblement Me Wilfried Samba-Sambeligue, bâtonnier du barreau de Grenoble.
Bernard Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant un probable transfert à Bassens (Savoie). Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche Action Directe (AD), Bernard Ripert a été interpellé lundi matin à son domicile et placé en garde à vue, pour des faits d’ »intimidation envers un magistrat ». Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte », selon le parquet.
Les avocats ont crié « Libérez Ripert ! » devant le palais de justice de Grenoble. « Toucher à Bernard Ripert c’est toucher à l’histoire de notre barreau, c’est de l’élimination physique. J’ai peur pour la santé (de mon confrère, ndlr) » estime Patrick Martin, avocat à Grenoble.
« Nous sommes sidérés, choqués, par les conditions dans
lesquelles l’interpellation a eu lieu. (…) Bernard Ripert est un avocat
et un auxiliaire de justice, cela pose problème à la profession
indépendamment des questions de fond de ce qu’on peut lui reprocher« estime Wifried Samba-Sambeligue, interrogé par France Bleu.
« La forme nous préoccupe au delà du fond. Un certain nombre de
confrères sont réunis, qui sont de sensibilité différente et qui n’ont
peut-être pas toujours soutenu Maître Ripert lors d’autres poursuites
disciplinaires. Mais là il y a une atteinte à la fonction d’avocat. La
façon de procéder, la garde à vue, une expertise psychiatrique et cette
décision qui nous surprend tous » souligne Julien Durand, l’un de ses confrères qui l’a assisté pendant sa garde à vue.
Lundi, « rien ne laissait présager un internement« , selon Julien Durand. « Quand on commence à interner les avocats qui dérangent, ça pose question sur le système judiciaire« , a-t-il ajouté au micro de France Bleu Isère.
Le bâtonnier a appelé à « être extrêmement prudent » car « il y a des éléments que nous n’avons pas« . Quant au conseil de l’ordre, il se dit particulièrement vigilant sur la suite des événements car cette mesure « nuit à l’image d’un confrère« .
Coutumier des coups d’éclat, Bernard Ripert a déjà été condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires. Il avait été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
Il fait actuellement l’objet d’une suspension provisoire dans le cadre de poursuites disciplinaires. Le procureur général et le bâtonnier ont fait appel de sa relaxe par le conseil régional de discipline dans cette affaire. La cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond.
Avec AFP.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/05/24/les-avocats-se-reunissent-en-soutien-a-me-ripert
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/l-avocat-me-bernard-ripert-interne-en-psychiatrie-se-defend-1005335.html
Quelque 120 avocats se sont rassemblés ce mardi 24 mai à Grenoble pour protester contre les conditions d’interpellation de Me Bernard Ripert, interné d’office en psychiatrie lundi soir.
Un deuxième expert psychiatrique a confirmé l’hospitalisation d’office de l’avocat.
« Les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu indignent l’ensemble de notre barreau », a lancé au cours du rassemblement Me Wilfried Samba-Sambeligue, bâtonnier du barreau de Grenoble, qui compte 560 avocats. Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche Action Directe (AD), Bernard Ripert a été interpellé lundi matin à son domicile et placé en garde à vue, pour des faits d’ »intimidation envers un magistrat ». Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte », selon le parquet.
Me Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant un transfert à Bassens (Savoie), qui devrait avoir lieu en fin de journée, ce mardi 24 mai, selon nos informations.
« Le conseil de l’ordre a décidé d’être particulièrement vigilant sur la suite des événements car la mesure (d’internement) nuit à l’image de notre confrère », a ajouté Me Samba-Sambeligue. Alors que quelques avocats criaient « libérez Ripert! », le bâtonnier a appelé à « être extrêmement prudent » car « il y a des éléments que nous n’avons pas ».
Coutumier des coups d’éclat, Me Ripert a déjà été condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires. Il avait été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ». Il fait actuellement l’objet d’une suspension provisoire dans le cadre de poursuites disciplinaires. Le procureur général et le bâtonnier ont fait appel de sa relaxe par le conseil régional de discipline dans cette affaire. La cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond.
Ecoutez l’interview de Me Julien Durand, avocat de Grenoble qui l’a assisté pendant sa garde à vue, au micro de Jean-Claude Surex et Dominique Bourget :
De son côté, la femme de l’avocat, Marie-Rose Ripert, s’est rendu au centre de psychiatrie de Bassens pour savoir ce qu’il va se passer pour son mari. Elle s’est confiée à notre équipe : elle se dit très inquiète pour lui et pour sa santé, après l’avoir eu au téléphone.
Le reportage de Nathalie Rapuc, Dominique Bourget, Jean-Pierre Rivet et François Hubaud :
Avec : Rose-Marie Ripert; Me Julien Durand, avocat au barreau de Grenoble.
http://www.ledauphine.com/savoie/2016/05/25/l-avocat-bernard-ripert-toujours-hospitalise-en-psychiatrie
Me Bernard Ripert, l’avocat du barreau de Grenoble, qui a été interné d’office, c’est-à-dire d’autorité, lundi soir, à l’issue d’une garde à vue est toujours hospitalisé au centre hospitalier spécialisé de Bassens, en Savoie, son département de résidence. C’est ce que confirment des proches qui ont pu lui rendre visite. Il n’a été soumis à aucun traitement médicamenteux neurologique. Son seul traitement est celui qu’il prend habituellement pour son diabète. Sa situation doit être maintenant réexaminée par le préfet de la Savoie dans le délai légal de 72 heures après la première hospitalisation d’office. Il lèvera la mesure ou la confirmera. Dans ce dernier cas, Me Ripert peut faire un recours, judiciaire, devant le juge des libertés et de la détention du tribunal dont dépend le lieu d’hospitalisation, c’est-à-dire le tribunal de grande instance de Chambéry.
http://www.lextimes.fr/actualites/grenoble/juges-offenses-ou-juges-de-loffense
Par Jon Helland | Lextimes.fr | 25 mai 2016 14:19
Le syndicat des avocats de France (SAF) dénonce la garde à vue, l’hospitalisation d’office et la suspension provisoire dont fait l’objet l’avocat grenoblois Bernard Ripert, avocat historique d’Action directe.
Néanmoins, on lui souhaite de sortir de là entier.
Il nous plairait qu’il puisse ensuite conter par le menu sa mésaventure psychiatrique qui pour l’heure n’est pas bien méchante, puisqu’il n’est pas traité mais seulement privé de sa liberté.
Ces avocats qui envoient régulièrement des victimes se faire achever en psychiatrie pourraient enfin commencer à s’intéresser à ce qui s’y passe.
D’un point de vue strictement médical, relevons que l’excès de tension ayant conduit à son hospitalisation est compatible avec un « pétage de plombs », un brusque accès délirant ou un état d’agitation susceptibles de justifier une prise en charge psychiatrique, alors qu’au contraire une tension trop basse écarte l’hypothèse d’un trouble psychiatrique nécessitant une hospitalisation en psychiatrie, laquelle est même formellement contre-indiquée dans ce cas en raison des risques inhérents aux traitements psychiatriques médicamenteux.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/l-avocat-bernard-ripert-en-garde-vue-grenoble-1003931.html
L’avocat Bernard Ripert en garde à vue à Grenoble
Le célèbre avocat grenoblois a été interpellé, ce lundi 23 mai au
matin, à son domicile, avant d’être transporté à l’Hôtel de police de
Grenoble. La procédure porte sur des menaces et intimidation envers un
magistrat.
- Par Renaud Gardette
- Publié le 23 mai 2016 à 10:51, mis à jour le 25 mai 2016 à 11:28
© France 3 Alpes
C’est le dernier rebondissement : le célèbre avocat est en
garde-à-vue, depuis ce matin, à Grenoble. La procédure concerne des
menaces ou acte d’intimidation envers un magistrat.
Le 13 mai dernier, Bernard Ripert aurait menacé un magistrat de la cour d’appel de Grenoble, chargé du dossier de sanction le concernant. Il est poursuivi dans une affaire d’entrave à l’exercice de la justice, pour « menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat (…) en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Me Ripert n’a pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue initialement ce vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Me Ripert « a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé », a déclaré à l’AFP son épouse Rose-Marie Ripert. « Ça ne s’est pas bien passé. C’est inquiétant cette façon de procéder. Il a été menotté, a-t-elle complété. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat ».
Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche « Action Directe », Me Ripert, 65 ans, était déjà suspendu d’exercice après une décision de la même cour d’appel pour des manquements déontologiques. Il n’entendait pas en rester là. Cette première affaire remonte à plusieurs mois, à la suite d’une remarque du parquet général quant au comportement du défenseur. Le Bâtonnier de Grenoble avait saisi le Conseil de l’Ordre d’une requête en suspension provisoire. Finalement, le Conseil a attendu avant de prendre une décision, l’avocat ayant présenté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) auprès de la Cour de cassation. Ce délai a permis au pénaliste de plaider dans l’affaire de la rixe d’Échirolles.
Le barreau de Grenoble a ensuite fait appel. Et malgré une demande de renvoi, en raison de l’absence pendant deux mois de Me Ripert, il a été suspendu. Une audience sur le fond de cette affaire doit avoir lieu début juin.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
Sa garde-à-vue peut durer 24 h, et être renouvellée une fois.
Le 13 mai dernier, Bernard Ripert aurait menacé un magistrat de la cour d’appel de Grenoble, chargé du dossier de sanction le concernant. Il est poursuivi dans une affaire d’entrave à l’exercice de la justice, pour « menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat (…) en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.
Me Ripert n’a pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue initialement ce vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Me Ripert « a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé », a déclaré à l’AFP son épouse Rose-Marie Ripert. « Ça ne s’est pas bien passé. C’est inquiétant cette façon de procéder. Il a été menotté, a-t-elle complété. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat ».
Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche « Action Directe », Me Ripert, 65 ans, était déjà suspendu d’exercice après une décision de la même cour d’appel pour des manquements déontologiques. Il n’entendait pas en rester là. Cette première affaire remonte à plusieurs mois, à la suite d’une remarque du parquet général quant au comportement du défenseur. Le Bâtonnier de Grenoble avait saisi le Conseil de l’Ordre d’une requête en suspension provisoire. Finalement, le Conseil a attendu avant de prendre une décision, l’avocat ayant présenté une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) auprès de la Cour de cassation. Ce délai a permis au pénaliste de plaider dans l’affaire de la rixe d’Échirolles.
Le barreau de Grenoble a ensuite fait appel. Et malgré une demande de renvoi, en raison de l’absence pendant deux mois de Me Ripert, il a été suspendu. Une audience sur le fond de cette affaire doit avoir lieu début juin.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
Sa garde-à-vue peut durer 24 h, et être renouvellée une fois.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/05/23/l-avocat-bernard-ripert-interpelle-ce-matin-et-place-en-garde-a-vue
GRENOBLE/SAVOIE L’avocat Bernard Ripert interné en structure psychiatrique
18 h 30 : l’avocat Bernard Ripert vient d’être interné en hôpital psychiatrique, apprend le Dauphiné Libéré de source judiciaire. Selon Jean-Yves Coquillat, procureur de la République de Grenoble, l’expertise psychiatrique pratiquée sur Bernard Ripert à la demande du parquet a « conclu à la nécessité d’une hospitalisation sous contrainte ». « L’expert psychiatre a estimé qu’il s’agissait d’une personne présentant des troubles mentaux nécessitant son hospitalisation sous contrainte en structure psychiatrique », a complété Jean-Yves Coquillat.
17 h 30 : Bernard Ripert se trouve actuellement à l’hôpital Michallon dans le cadre de sa garde à vue, apprend le Dauphiné Libéré de sources concordantes. Selon nos informations, le médecin qui l’a examiné ce matin dans les locaux de l’hôtel de police a estimé que la garde à vue devait être effectuée en milieu hospitalier, Me Ripert souffrant d’une tension élevée. Par ailleurs, on apprend que Bernard Ripert doit faire l’objet d’une expertise psychiatrique, à la demande du parquet.
10 h 21 : l’avocat grenoblois Bernard Ripert a été interpellé ce lundi matin à l’aube à son domicile dans la région de La Rochette (Savoie) et a été placé en garde à vue dans les locaux de l’hôtel de police de Grenoble, apprend le Dauphiné Libéré de sources concordantes.
Selon le parquet de Grenoble, cette interpellation effectuée dans le cadre de la flagrance concerne une procédure ouverte pour des « menaces ou actes d’intimidation commis envers un magistrat en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions ».
Selon la même source, Bernard Ripert est suspecté d’avoir, le vendredi 13 mai, adopté « une attitude menaçante » devant un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur un dossier de sanction disciplinaire le concernant. Bien que relaxé par le conseil de discipline, Bernard Ripert fait actuellement l’objet d’une suspension pour « manquements à la déontologie » , le parquet général ayant fait appel de cette relaxe et ayant demandé la prolongation de cette suspension provisoire jusqu’au 30 juin. Une audience sur le fond doit intervenir début juin. Selon nos informations, Bernard Ripert était convoqué vendredi à l’hôtel de police de Grenoble pour être entendu dans le cadre de la procédure ouverte pour « menaces ou actes d’intimidation », mais il ne s’est pas présenté.
http://www.leprogres.fr/france-monde/2016/05/23/grenoble-le-tenor-du-barreau-bernard-ripert-en-garde-a-vue
Grenoble: le ténor du barreau Bernard Ripert interné d’office
Il fut l’avocat d’Action directe, ou encore de deux accusés lors du procès des meurtres de Kevin et Sofiane, à Échirolles: placée lundi matin en garde à vue, la figure du barreau a été internée d’office en psychiatrie. Son épouse et son avocat se disent scandalisés.
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- Le 23/05/2016 à 18:43
- mis à jour à 20:18
L’avocat Bernard Ripert a été interné lundi d’office en psychiatrie, quelques heures après avoir été placé en garde à Grenoble (Isère) dans le cadre d’une procédure ouverte à la suite d’un incident avec un magistrat. «Le psychiatre estime que son état justifie une hospitalisation sous contrainte», a justifié Jean-Yves Coquillat, procureur de Grenoble, qui a décidé de lever la garde à vue.
«Ça dépasse tout ce qu’on peut imaginer», a réagi son épouse Rose-Marie, se disant révoltée: «Ce n’est pas vrai qu’il souffre de troubles psychiatriques. Je suis infirmière et je sais parfaitement qu’il est en bon état mental», a-t-elle ajouté. «C’est horrible, c’est de la folie. C’est insupportable qu’on puisse faire ça à un homme, à un avocat de surcroît», a lancé son conseil Me Ronard Gallo, parlant d’un «avocat qu’ils vont assassiner».
Bernard Ripert doit être transféré en hôpital psychiatrique à Bassens (Savoie), où il sera examiné par deux nouveaux médecins.
«Ça ne s’est pas bien passé»
Cette figure du barreau grenoblois, coutumière des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, avait été interpellée à son domicile près de Chambéry (Savoie), selon nos confrères du Dauphiné libéré. Conduit à l’hôtel de police de Grenoble, il avait été placé en garde à vue dans la matinée.
L’avocat est poursuivi dans une affaire d’entrave à l’exercice de la justice, pour «menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions», un délit passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Me Ripert n’avait pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue initialement vendredi, ce qui avait conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Avocat historique d’Action directe ou encore en décembre de deux accusés au procès de la rixe mortelle d’Échirolles (Isère), Me Ripert «a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé», a déclaré à l’AFP son épouse Rose-Marie Ripert. «Ça ne s’est pas bien passé. C’est inquiétant cette façon de procéder. Il a été menotté, a-t-elle complété. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat».
Un avocat sanguin
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert avait été suspendu d’exercice, en février, pour quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques.
Bernard Ripert est suspecté d’avoir, le 13 mai, adopté «une attitude menaçante» devant un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet. Il avait été relaxé la veille par le conseil de discipline de l’ordre des avocats et la cour d’appel a fixé au 2 juin une nouvelle audience pour décider d’une éventuelle radiation.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de «roquet» et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait «triché» et «menti».
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/l-avocat-bernard-ripert-interne-d-office-en-psychiatrie-grenoble-1004701.html
L’avocat Bernard Ripert interné d’office en psychiatrie à Grenoble
L’avocat historique de l’organisation armée d’extrême gauche Action
Directe avait été interpellé ce lundi 23 mai 2016 au matin, à son
domicile, pour être placé en garde à vue. La procédure portait sur de
nouvelles menaces et intimidations envers un magistrat.
- AFP
- Publié le 23 mai 2016 à 19:08, mis à jour le 23 mai 2016 à 22:03
© France 3 Alpes
« Le psychiatre estime que son état justifie une hospitalisation sous contrainte »C’est avec ces mots que le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat a justifié la levée de la garde à vue. Maitre Ripert devait ainsi être transféré en hôpital psychiatrique pour être examiné par deux nouveaux médecins.
Cette figure du barreau grenoblois, coutumier des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, avait été interpellé à son domicile en Savoie ce matin puis conduit à l’hôtel de police de Grenoble où il avait été placé en garde à vue.
Poursuivi pour « intimidation envers un magistrat », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, Me Ripert n’avait pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
Il a été traité comme un terroristeL’avocat historique d’Action directe, Me Ripert « a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé », a déclaré son épouse Rose-Marie Ripert. « Ça ne s’est pas bien passé. Il a été menotté. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat », a-t-elle ajouté. Le procureur de Grenoble justifie de son côté l’emploie de la force : »Si la force a dû être employée, c’est parce que Me Ripert ne voulait pas suivre les policiers »
L’avocat a été hospitalisé dans la journée en raison d’une tension élevée. C’est à cette occasion qu’un examen psychiatrique a été ordonné.
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert a été suspendu d’exercice pendant quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques. Il lui est en outre reproché « un acte d’intimidation » envers un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet.
« Aucun acte n’est de nature à constituer un acte d’intimidation. Si acte d’intimidation il y a, c’est plutôt de la part de l’institution judiciaire grenobloise », a estimé Me Ronald Gallo, qui le défend.
Me Ripert a été relaxé mi-mai par le conseil régional de discipline qui statuait sur des manquements déontologiques présumés. Le procureur général a fait appel de cette décision et la cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond de cette affaire.
Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Me Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-avocat-bernard-rippert-interne-en-psychiatrie-1464097497
L’avocat Bernard Ripert interné en hôpital psychiatrique
Par Xavier Demagny, France Bleu Isère mardi 24 mai 2016 à 15:44
Bernard Ripert, avocat au barreau de Grenoble, placé en garde à vue, a été interné d’office en psychiatrie, à la suite d’un examen mené à l’hôpital de Bassens, en Savoie.
L’avocat Bernard Ripert a été placé en garde à vue lundi matin à Grenoble dans le cadre d’une procédure ouverte à la suite d’un incident survenu avec un magistrat. Cette figure du barreau grenoblois, coutumier des coups d’éclat dans et en dehors des prétoires, a été interpellé à son domicile en Savoie puis conduit à l’hôtel de police de Grenoble où il a été placé en garde à vue, a indiqué le parquet.
Poursuivi pour « intimidation envers un magistrat », un délit passible de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende, Bernard Ripert n’a pas honoré une convocation à l’hôtel de police prévue vendredi, ce qui a conduit l’autorité judiciaire à utiliser la force publique pour le contraindre à se présenter.
« Mon mari a été interpellé de manière violente. Il ne représentait pas de danger. J’avais l’impression que ce genre d’interpellation était réservé aux djihadistes. » – Rose-Marie Ripert, épouse de Bernard Ripert
Avocat historique d’Action directe, Bernard Ripert « a été interpellé comme un terroriste alors que c’est lui qui est terrorisé » confie son épouse Rose-Marie Ripert. « Ça ne s’est pas bien passé. Il a été menotté. Ces méthodes démontrent bien la justesse de son combat« , a-t-elle ajouté. »Si la force a dû être employée, c’est parce que Bernard Ripert ne voulait pas suivre les policiers« , a indiqué le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
Hospitalisé et placé en hôpital psychiatrique d’office
L’avocat a été hospitalisé dans la journée en raison d’une tension élevée, a-t-on appris de sources concordantes. Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte« , selon le parquet. Bernard Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant qu’un transfert à Bassens (Savoie) soit envisagé.
Âgé de 65 ans, Bernard Ripert a été suspendu d’exercice pendant quatre mois par la cour d’appel de Grenoble pour des manquements déontologiques. Il lui est reproché « un acte d’intimidation » envers un magistrat de la cour d’appel de Grenoble qui avait statué sur le dossier de sanction disciplinaire dont il fait l’objet.
« Bernard Ripert a l’habitude des métaphores excessives. Mais là, on est où ? En Union soviétique ? À Cuba ? Ce que l’on est en train de faire, à un homme avant de parler d’un avocat, c’est une forme d’assassinat ! – Ronald Gallo, avocat de Bernard Ripert
« Aucun acte n’est de nature à constituer un acte d’intimidation. Si acte d’intimidation il y a, c’est plutôt de la part de l’institution judiciaire grenobloise« , a estimé Ronald Gallo, qui le défend. « Certaines personnes mal intentionnées disent que Bernard Ripert est malade et s’emparent de cette rumeur dans le but de lui faire ce qu’on est entrain de lui faire. » L’épouse de Bernard Ripert se dit « impuissante, révoltée et anéantie aussi » : « Mon époux est saint d’esprit ! »
Bernard Ripert a été relaxé mi-mai par le conseil régional de discipline qui statuait sur des manquements déontologiques présumés. Le procureur général a fait appel de cette décision et la cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond de cette affaire. Condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires, Bernard Ripert avait déjà été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti« .
Avec AFP
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/les-avocats-grenoblois-protestent-contre-les-conditions-de-l-interpellation-de-leur-collegue-bernard-ripert-1464098479
Les avocats grenoblois protestent contre les conditions de l’interpellation de leur collègue Bernard Ripert
Par Xavier Demagny et Véronique Pueyo, France Bleu Isère mardi 24 mai 2016 à 17:52
Une centaine d’avocats s’est rassemblée mardi midi à Grenoble pour protester contre les conditions d’interpellation de Bernard Ripert, l’un de leurs collègues, interné d’office en psychiatrie lundi soir.
« Les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu indignent l’ensemble de notre barreau« , a lancé au cours du rassemblement Me Wilfried Samba-Sambeligue, bâtonnier du barreau de Grenoble.
Bernard Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant un probable transfert à Bassens (Savoie). Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche Action Directe (AD), Bernard Ripert a été interpellé lundi matin à son domicile et placé en garde à vue, pour des faits d’ »intimidation envers un magistrat ». Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte », selon le parquet.
« Toucher à Bernard Ripert c’est toucher à l’histoire de notre barreau » – Patrick Martin, avocat à Grenoble
Les avocats ont crié « Libérez Ripert ! » devant le palais de justice de Grenoble. « Toucher à Bernard Ripert c’est toucher à l’histoire de notre barreau, c’est de l’élimination physique. J’ai peur pour la santé (de mon confrère, ndlr) » estime Patrick Martin, avocat à Grenoble.
ECOUTER | Maitre Patrick Martin, au micro de Véronique Pueyo
ECOUTER | Maitre Wilfried Samba-Sambeligue, au micro de Véronique Pueyo
ECOUTER | Maitre Julien Durand, au micro de Véronique Pueyo
Le bâtonnier a appelé à « être extrêmement prudent » car « il y a des éléments que nous n’avons pas« . Quant au conseil de l’ordre, il se dit particulièrement vigilant sur la suite des événements car cette mesure « nuit à l’image d’un confrère« .
Un avocat connu pour ses coups d’éclat
Coutumier des coups d’éclat, Bernard Ripert a déjà été condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires. Il avait été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ».
Il fait actuellement l’objet d’une suspension provisoire dans le cadre de poursuites disciplinaires. Le procureur général et le bâtonnier ont fait appel de sa relaxe par le conseil régional de discipline dans cette affaire. La cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond.
Avec AFP.
http://www.ledauphine.com/isere-sud/2016/05/24/les-avocats-se-reunissent-en-soutien-a-me-ripert
GRENOBLE L’hospitalisation de Bernard Ripert validée par un second psychiatre
18 h 15 : Une seconde expertise psychiatrique a été
pratiquée aujourd’hui sur Bernard Ripert, qui a confirmé son
hospitalisation sous contrainte, apprend-on de source fiable.
17 h 30 : le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, revenant sur le déroulement de la journée de lundi, a indiqué que « la décision d’hospitaliser Me Ripert sous contrainte est une décision administrative et non judiciaire » (c’est-à-dire prise par la préfecture). « Il ne s’agit pas d’une procédure unique réservée à Me Ripert (…) Il ressort des éléments du dossier qu’il peut potentiellement être dangereux pour lui-même ou pour autrui et qu’un psychiatre a estimé que son état justifiait son hospitalisation. Un avocat n’est ni au-dessus des maladies ni au-dessus des lois », a également affirmé le procureur Coquillat. Toutes nos informations sur cette affaire dans les éditions iséroises du Dauphiné Libéré du mercredi 25 mai.
12 h 30 : à l’initiative du conseil de l’ordre des avocats de Grenoble, plus d’une centaine d’avocats sont réunis devant la maison de l’avocat à Grenoble, ce mardi à midi après le placement en garde à vue et l’internement de Me Ripert, lundi. Le bâtonnier Samba-Sambeligue a pris la parole : « Nous resterons vigilants sur ce dossier. Quoi que l’on pense de Bernard Ripert, il reste un avocat et un auxiliaire de justice », a-t-il déclaré avant de lire la motion prise lundi soir par le conseil de l’ordre. Cette motion déplore notamment « les moyens judiciaires exceptionnels et disproportionnés mis en œuvre avec célérité dans une volonté manifeste d’anéantissement personnel et professionnel d’un avocat, constate que cet événement s’inscrit dans un contexte de dégradation massive des relations entre l’institution judiciaire grenobloise et les avocats et appelle de ses vœux la mise en place d’une commission interprofessionnelle nécessaire au rétablissement d’un dialogue ».
Toutes nos informations sur cette affaire dans les éditions iséroises du Dauphiné Libéré du mercredi 25 mai.
Publié le 24/05/2016 à 18:2717 h 30 : le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, revenant sur le déroulement de la journée de lundi, a indiqué que « la décision d’hospitaliser Me Ripert sous contrainte est une décision administrative et non judiciaire » (c’est-à-dire prise par la préfecture). « Il ne s’agit pas d’une procédure unique réservée à Me Ripert (…) Il ressort des éléments du dossier qu’il peut potentiellement être dangereux pour lui-même ou pour autrui et qu’un psychiatre a estimé que son état justifiait son hospitalisation. Un avocat n’est ni au-dessus des maladies ni au-dessus des lois », a également affirmé le procureur Coquillat. Toutes nos informations sur cette affaire dans les éditions iséroises du Dauphiné Libéré du mercredi 25 mai.
12 h 30 : à l’initiative du conseil de l’ordre des avocats de Grenoble, plus d’une centaine d’avocats sont réunis devant la maison de l’avocat à Grenoble, ce mardi à midi après le placement en garde à vue et l’internement de Me Ripert, lundi. Le bâtonnier Samba-Sambeligue a pris la parole : « Nous resterons vigilants sur ce dossier. Quoi que l’on pense de Bernard Ripert, il reste un avocat et un auxiliaire de justice », a-t-il déclaré avant de lire la motion prise lundi soir par le conseil de l’ordre. Cette motion déplore notamment « les moyens judiciaires exceptionnels et disproportionnés mis en œuvre avec célérité dans une volonté manifeste d’anéantissement personnel et professionnel d’un avocat, constate que cet événement s’inscrit dans un contexte de dégradation massive des relations entre l’institution judiciaire grenobloise et les avocats et appelle de ses vœux la mise en place d’une commission interprofessionnelle nécessaire au rétablissement d’un dialogue ».
Toutes nos informations sur cette affaire dans les éditions iséroises du Dauphiné Libéré du mercredi 25 mai.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/isere/grenoble/l-avocat-me-bernard-ripert-interne-en-psychiatrie-se-defend-1005335.html
La défense de Me Bernard Ripert, interné en psychiatrie, se prépare
Quelque 120 avocats se sont rassemblés ce mardi 24 mai à Grenoble pour protester contre les conditions d’interpellation de Me Bernard Ripert, interné d’office en psychiatrie lundi soir.
Un deuxième expert psychiatrique a confirmé l’hospitalisation d’office de l’avocat.
« Les conditions dans lesquelles l’interpellation a eu lieu indignent l’ensemble de notre barreau », a lancé au cours du rassemblement Me Wilfried Samba-Sambeligue, bâtonnier du barreau de Grenoble, qui compte 560 avocats. Avocat « historique » de l’organisation armée d’extrême gauche Action Directe (AD), Bernard Ripert a été interpellé lundi matin à son domicile et placé en garde à vue, pour des faits d’ »intimidation envers un magistrat ». Une expertise psychiatrique a été menée durant sa garde à vue et le médecin a estimé que son état justifiait « une hospitalisation sous contrainte », selon le parquet.
Me Ripert a été envoyé à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), avant un transfert à Bassens (Savoie), qui devrait avoir lieu en fin de journée, ce mardi 24 mai, selon nos informations.
« Le conseil de l’ordre a décidé d’être particulièrement vigilant sur la suite des événements car la mesure (d’internement) nuit à l’image de notre confrère », a ajouté Me Samba-Sambeligue. Alors que quelques avocats criaient « libérez Ripert! », le bâtonnier a appelé à « être extrêmement prudent » car « il y a des éléments que nous n’avons pas ».
Coutumier des coups d’éclat, Me Ripert a déjà été condamné à trois reprises à des sanctions disciplinaires. Il avait été suspendu pendant un an en 2013 pour avoir qualifié une avocate de « roquet » et dit d’un président de cour d’assises qu’il avait « triché » et « menti ». Il fait actuellement l’objet d’une suspension provisoire dans le cadre de poursuites disciplinaires. Le procureur général et le bâtonnier ont fait appel de sa relaxe par le conseil régional de discipline dans cette affaire. La cour d’appel a fixé au 2 juin une audience sur le fond.
Ecoutez l’interview de Me Julien Durand, avocat de Grenoble qui l’a assisté pendant sa garde à vue, au micro de Jean-Claude Surex et Dominique Bourget :
L’interview de Me Julien Durand
De son côté, la femme de l’avocat, Marie-Rose Ripert, s’est rendu au centre de psychiatrie de Bassens pour savoir ce qu’il va se passer pour son mari. Elle s’est confiée à notre équipe : elle se dit très inquiète pour lui et pour sa santé, après l’avoir eu au téléphone.
Le reportage de Nathalie Rapuc, Dominique Bourget, Jean-Pierre Rivet et François Hubaud :
Me Ripert interné en psychiatrie
Avec : Rose-Marie Ripert; Me Julien Durand, avocat au barreau de Grenoble.
http://www.ledauphine.com/savoie/2016/05/25/l-avocat-bernard-ripert-toujours-hospitalise-en-psychiatrie
BASSENS L’avocat Bernard Ripert toujours hospitalisé en psychiatrie
Me Bernard Ripert, l’avocat du barreau de Grenoble, qui a été interné d’office, c’est-à-dire d’autorité, lundi soir, à l’issue d’une garde à vue est toujours hospitalisé au centre hospitalier spécialisé de Bassens, en Savoie, son département de résidence. C’est ce que confirment des proches qui ont pu lui rendre visite. Il n’a été soumis à aucun traitement médicamenteux neurologique. Son seul traitement est celui qu’il prend habituellement pour son diabète. Sa situation doit être maintenant réexaminée par le préfet de la Savoie dans le délai légal de 72 heures après la première hospitalisation d’office. Il lèvera la mesure ou la confirmera. Dans ce dernier cas, Me Ripert peut faire un recours, judiciaire, devant le juge des libertés et de la détention du tribunal dont dépend le lieu d’hospitalisation, c’est-à-dire le tribunal de grande instance de Chambéry.
http://www.lextimes.fr/actualites/grenoble/juges-offenses-ou-juges-de-loffense
Grenoble : Juges offensés ou juges de l’offense ?
Bernard Ripert.
Le syndicat des avocats de France (SAF) dénonce la garde à vue, l’hospitalisation d’office et la suspension provisoire dont fait l’objet l’avocat grenoblois Bernard Ripert, avocat historique d’Action directe.
Au-delà de la personne de Bernard Ripert auquel il apporte tout son « soutien », le syndicat dit vouloir dénoncer « les conditions de plus en plus inacceptables dans lesquelles la défense doit s’exercer » et estime « inacceptable » qu’un
procureur de la République puisse à la fois se comporter en plaignant,
en autorité de poursuite et jeter en pâture à la presse l’honneur et la
dignité d’un avocat.
Pour le SAF, c’est en violation « des principes les plus élémentaires d’impartialité élevés au rang de principe général » que les avocats se retrouvent poursuivis et jugés « par ceux-là mêmes qui se posent en victime d’une défense libre et offensive » et il appelle de ses vœux « une réforme radicale de la procédure disciplinaire et des conditions dans lesquelles des poursuites peuvent être engagées à l’encontre d’un avocat » car il y aurait une « intensification récente des poursuites engagées contre les avocats » alors que sans le concours d’un avocat libre et indépendant, les décisions de justice, explique-t-il, n’ont aucune autorité et ne sont guère respectables.
Ces procédures démontreraient la défiance croissante de l’institution judiciaire à l’égard des avocats, selon le syndicat qui considère qu’elles sont encouragées par des législations d’exception qui marginalisent la défense et par des législations de contournement du débat judiciaire.
Les avocats n’ont pas vocation à faire de la figuration ou à assurer simplement une présence pour le confort du juge, s’insurge le SAF qui « exige » que les poursuites disciplinaires en cause d’appel relèvent de la compétence d’une juridiction impartiale composée de magistrats et d’avocats et hors le ressort de la cour d’appel où exerce l’avocat poursuivi et hors le ressort de la juridiction concernée par la faute disciplinaire reprochée.
Pour le SAF, c’est en violation « des principes les plus élémentaires d’impartialité élevés au rang de principe général » que les avocats se retrouvent poursuivis et jugés « par ceux-là mêmes qui se posent en victime d’une défense libre et offensive » et il appelle de ses vœux « une réforme radicale de la procédure disciplinaire et des conditions dans lesquelles des poursuites peuvent être engagées à l’encontre d’un avocat » car il y aurait une « intensification récente des poursuites engagées contre les avocats » alors que sans le concours d’un avocat libre et indépendant, les décisions de justice, explique-t-il, n’ont aucune autorité et ne sont guère respectables.
Ces procédures démontreraient la défiance croissante de l’institution judiciaire à l’égard des avocats, selon le syndicat qui considère qu’elles sont encouragées par des législations d’exception qui marginalisent la défense et par des législations de contournement du débat judiciaire.
Les avocats n’ont pas vocation à faire de la figuration ou à assurer simplement une présence pour le confort du juge, s’insurge le SAF qui « exige » que les poursuites disciplinaires en cause d’appel relèvent de la compétence d’une juridiction impartiale composée de magistrats et d’avocats et hors le ressort de la cour d’appel où exerce l’avocat poursuivi et hors le ressort de la juridiction concernée par la faute disciplinaire reprochée.
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