On apprend également que les journalistes de Mediapart et
France Inter ont refusé de réaliser une interview de l’élu écologiste
qu’ils avaient réussi à décrocher pour samedi en raison des conditions
fixées par son avocat pour lui éviter que ses propos sur les femmes qui
l’accusent ne se retournent contre lui comme constituant atteintes à
l’intimité de leurs vies privées.
Il est inutile que quiconque fournisse des précisions à ce sujet, on devine sans aucun mal que les « éléments » qu’il pourrait donner sur ces femmes ressemblent à s’y méprendre à toutes les inventions calomnieuses que la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest a fait publier à mon sujet par son complice le psychopathe et mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter du mois de juin 2010 en les présentant mensongèrement à tous comme autant d’éléments de ma « vraie vie ». En résumé, donc : ce sont toutes des prostituées très très très méchantes et folles à lier qui ne racontent que des mensonges.
Pour ma part, je réagis à leurs accusations d’agressions et harcèlements sexuels comme beaucoup de monde, me semble-t-il, hors les gaulois et gauloises du NPA ou d’autres formations « politiques », bien entendu, c’est-à-dire que je vois mal pourquoi elles affabuleraient toutes, surtout lorsque les faits sont matérialisés par des SMS ou d’autres messages écrits.
Cela dit, dans la mesure où elles se plaignent toutes d’actes parfois uniques du même homme, je rappelle qu’en ce qui me concerne, j’ai été et suis toujours victime de faits de même nature de la part de nombreux hommes tous poussés à me harceler ou m’agresser sexuellement par les mêmes proxénètes. Ces derniers les avaient au préalable convaincus que j’étais une prostituée débile mentale ou malade mentale ou très très très méchante comme l’affirme publiquement Josette Brenterch du NPA de Brest depuis juin 2010 afin de provoquer de nouvelles agressions ou exactions à mon encontre et contre tous mes proches, amis ou soutiens.
Bien évidemment, mes harceleurs ou agresseurs sont quasiment tous des habitués de la chose. Quand tout à coup on leur désigne une femme qu’ils pourraient harceler ou agresser sans craindre de devoir rendre des comptes devant le juge, pour eux c’est une aubaine, ils se lâchent complètement.
Mais il y en eut aussi du genre qui habituellement sait très bien se tenir et ne seraient jamais passés à l’acte, ou au moins, certainement pas avec moi dans les conditions où ils l’ont fait, s’ils n’y avaient été incités par Josette Brenterch du NPA de Brest et/ou ses amis proxénètes.
Les inventions calomnieuses de ces gens à mon sujet, les mots qu’ils utilisent, ont pour effet de lever bien des inhibitions, y compris parmi les personnes censées veiller au respect de chacun et de l’application des lois, dont les réactions ne sont dès lors plus rationnelles et confinent très souvent à l’hystérie.
C’est leur objectif, il est atteint, il n’y a aucune justice pour les victimes de ces proxénètes, parmi lesquels je suis obligée de ranger un certain nombre de magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest, étant donné tout ce qu’ils ont fait en toute connaissance de cause, puisqu’ils ont toujours su, notamment, quel était mon parcours professionnel réel.
A l’évidence, suivant en cela les proxénètes qui me harcelaient, ils se sont toujours acharnés sur moi dans le but de me contraindre à la prostitution pour pouvoir survivre et payer des sommes astronomiques injustement ou artificiellement mises à ma charge, parfois par eux-mêmes comme depuis l’année 2010, alors que dans le même temps ils faisaient tout pour m’empêcher de travailler et de percevoir le moindre revenu de substitution.
M’interpellent encore dans l’affaire Baupin ces propos d’une victime présumée que rapporte la presse :
« Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”». »
De mes agresseurs de l’année 1994 soutenaient aux aussi qu’il s’agissait de « faire sortir le loup du bois » (sic). Ils auraient ainsi multiplié les agressions violentes à mon encontre, notamment tous les jours dans tous mes déplacements durant cinq mois, de début mai à fin septembre 1994, afin de pousser un présumé compagnon, ami ou protecteur, à réagir à ces violences, pour pouvoir l’identifier.
Deux ans plus tard, une avocate que j’avais consultée et qui, comme tous les autres à cette époque, avait été « briefée » à mon sujet avant même notre tout premier entretien, avait alors tenté de soumettre l’intervention que j’attendais d’elle pour la défense de mes intérêts à la condition qu’au préalable je lui eusse révélé l’identité de mon ami ou compagnon.
Fâchée que je refuse de répondre à ses questions à ce sujet, elle me l’avait fait savoir sans ménagement et nous ne nous sommes jamais revues.
« Vous n’avez qu’à reprendre votre dossier », m’avait-elle dit en le jetant dans ma direction et surjouant la colère et l’indignation, comme si ses questions et conditions eussent été normales et mon refus d’y répondre susceptible de l’outrager à ce point…
Par ailleurs, je subissais toujours des harcèlements du même genre de Brestois dont certains, en guise de réponse à mes demandes d’explications à la suite de leurs questions et propos extrêmement choquants, m’avaient dit que je n’avais qu’à m’expliquer avec le tribunal, laissant entendre qu’ils obéissaient à des magistrats brestois lorsqu’ils me questionnaient à propos de mes relations ou de personnes de mon entourage dont je ne leur avais jamais parlé, ou tentaient de me convaincre que je devais cesser toutes mes démarches en vue d’un retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme l’exigeaient les proxénètes qui me harcelaient depuis plusieurs années.
« Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait ainsi soutenu mon propre médecin, encore une femme sans aucun scrupule, une vraie mère maquerelle que je n’ai bien évidemment plus jamais consultée par la suite.
Ses réactions à mes légitimes demandes d’explications avaient été aussi délicates que celles de l’avocate, c’est-à-dire d’une grossièreté incroyable : on ose tout et n’importe quoi avec moi, et on en rajoute encore une couche en s’énervant si je ne suis pas « compliante » et me permets de poser des questions, forcément dérangeantes.
Josette Brenterch évoque-t-elle de ses copines proxénètes quand elle prétend que je m’attaquerais à des femmes ?
En tous les cas, après notre dernière entrevue, celle-là avait bien reçu sa lettre recommandée avec accusé de réception, comme d’autres auparavant, hommes ou femmes.
Pour en finir avec ces questions, je rappelle que la mère maquerelle et ses complices, notamment ceux du TGI de Brest, en sont toujours au même stade vingt ans plus tard, puisqu’ils utilisent le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et tous les billets de blog qu’ils continuent à lui faire publier à mon sujet pour provoquer mes anciennes relations ou mes amis et les attirer dans ses filets, afin de les identifier puis de les éliminer.
Ils n’ont semble-t-il jamais digéré d’avoir été quelque peu contrariés dans leurs divers projets criminels à mon encontre.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/05/30/01016-20160530ARTFIG00084-harcelement-sexuel-les-temoignages-contre-denis-baupin-s-accumulent.php
VIDÉO – Cinq nouvelles femmes ont décidé de briser le silence ce lundi. Elles racontent, auprès de Mediapart et de France Inter, des faits pouvant relever du harcèlement ou d’agressions sexuels. Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui viennent accabler le député écologiste.
Il est inutile que quiconque fournisse des précisions à ce sujet, on devine sans aucun mal que les « éléments » qu’il pourrait donner sur ces femmes ressemblent à s’y méprendre à toutes les inventions calomnieuses que la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest a fait publier à mon sujet par son complice le psychopathe et mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter du mois de juin 2010 en les présentant mensongèrement à tous comme autant d’éléments de ma « vraie vie ». En résumé, donc : ce sont toutes des prostituées très très très méchantes et folles à lier qui ne racontent que des mensonges.
Pour ma part, je réagis à leurs accusations d’agressions et harcèlements sexuels comme beaucoup de monde, me semble-t-il, hors les gaulois et gauloises du NPA ou d’autres formations « politiques », bien entendu, c’est-à-dire que je vois mal pourquoi elles affabuleraient toutes, surtout lorsque les faits sont matérialisés par des SMS ou d’autres messages écrits.
Cela dit, dans la mesure où elles se plaignent toutes d’actes parfois uniques du même homme, je rappelle qu’en ce qui me concerne, j’ai été et suis toujours victime de faits de même nature de la part de nombreux hommes tous poussés à me harceler ou m’agresser sexuellement par les mêmes proxénètes. Ces derniers les avaient au préalable convaincus que j’étais une prostituée débile mentale ou malade mentale ou très très très méchante comme l’affirme publiquement Josette Brenterch du NPA de Brest depuis juin 2010 afin de provoquer de nouvelles agressions ou exactions à mon encontre et contre tous mes proches, amis ou soutiens.
Bien évidemment, mes harceleurs ou agresseurs sont quasiment tous des habitués de la chose. Quand tout à coup on leur désigne une femme qu’ils pourraient harceler ou agresser sans craindre de devoir rendre des comptes devant le juge, pour eux c’est une aubaine, ils se lâchent complètement.
Mais il y en eut aussi du genre qui habituellement sait très bien se tenir et ne seraient jamais passés à l’acte, ou au moins, certainement pas avec moi dans les conditions où ils l’ont fait, s’ils n’y avaient été incités par Josette Brenterch du NPA de Brest et/ou ses amis proxénètes.
Les inventions calomnieuses de ces gens à mon sujet, les mots qu’ils utilisent, ont pour effet de lever bien des inhibitions, y compris parmi les personnes censées veiller au respect de chacun et de l’application des lois, dont les réactions ne sont dès lors plus rationnelles et confinent très souvent à l’hystérie.
C’est leur objectif, il est atteint, il n’y a aucune justice pour les victimes de ces proxénètes, parmi lesquels je suis obligée de ranger un certain nombre de magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest, étant donné tout ce qu’ils ont fait en toute connaissance de cause, puisqu’ils ont toujours su, notamment, quel était mon parcours professionnel réel.
A l’évidence, suivant en cela les proxénètes qui me harcelaient, ils se sont toujours acharnés sur moi dans le but de me contraindre à la prostitution pour pouvoir survivre et payer des sommes astronomiques injustement ou artificiellement mises à ma charge, parfois par eux-mêmes comme depuis l’année 2010, alors que dans le même temps ils faisaient tout pour m’empêcher de travailler et de percevoir le moindre revenu de substitution.
M’interpellent encore dans l’affaire Baupin ces propos d’une victime présumée que rapporte la presse :
« Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”». »
De mes agresseurs de l’année 1994 soutenaient aux aussi qu’il s’agissait de « faire sortir le loup du bois » (sic). Ils auraient ainsi multiplié les agressions violentes à mon encontre, notamment tous les jours dans tous mes déplacements durant cinq mois, de début mai à fin septembre 1994, afin de pousser un présumé compagnon, ami ou protecteur, à réagir à ces violences, pour pouvoir l’identifier.
Deux ans plus tard, une avocate que j’avais consultée et qui, comme tous les autres à cette époque, avait été « briefée » à mon sujet avant même notre tout premier entretien, avait alors tenté de soumettre l’intervention que j’attendais d’elle pour la défense de mes intérêts à la condition qu’au préalable je lui eusse révélé l’identité de mon ami ou compagnon.
Fâchée que je refuse de répondre à ses questions à ce sujet, elle me l’avait fait savoir sans ménagement et nous ne nous sommes jamais revues.
« Vous n’avez qu’à reprendre votre dossier », m’avait-elle dit en le jetant dans ma direction et surjouant la colère et l’indignation, comme si ses questions et conditions eussent été normales et mon refus d’y répondre susceptible de l’outrager à ce point…
Par ailleurs, je subissais toujours des harcèlements du même genre de Brestois dont certains, en guise de réponse à mes demandes d’explications à la suite de leurs questions et propos extrêmement choquants, m’avaient dit que je n’avais qu’à m’expliquer avec le tribunal, laissant entendre qu’ils obéissaient à des magistrats brestois lorsqu’ils me questionnaient à propos de mes relations ou de personnes de mon entourage dont je ne leur avais jamais parlé, ou tentaient de me convaincre que je devais cesser toutes mes démarches en vue d’un retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme l’exigeaient les proxénètes qui me harcelaient depuis plusieurs années.
« Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait ainsi soutenu mon propre médecin, encore une femme sans aucun scrupule, une vraie mère maquerelle que je n’ai bien évidemment plus jamais consultée par la suite.
Ses réactions à mes légitimes demandes d’explications avaient été aussi délicates que celles de l’avocate, c’est-à-dire d’une grossièreté incroyable : on ose tout et n’importe quoi avec moi, et on en rajoute encore une couche en s’énervant si je ne suis pas « compliante » et me permets de poser des questions, forcément dérangeantes.
Josette Brenterch évoque-t-elle de ses copines proxénètes quand elle prétend que je m’attaquerais à des femmes ?
En tous les cas, après notre dernière entrevue, celle-là avait bien reçu sa lettre recommandée avec accusé de réception, comme d’autres auparavant, hommes ou femmes.
Pour en finir avec ces questions, je rappelle que la mère maquerelle et ses complices, notamment ceux du TGI de Brest, en sont toujours au même stade vingt ans plus tard, puisqu’ils utilisent le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et tous les billets de blog qu’ils continuent à lui faire publier à mon sujet pour provoquer mes anciennes relations ou mes amis et les attirer dans ses filets, afin de les identifier puis de les éliminer.
Ils n’ont semble-t-il jamais digéré d’avoir été quelque peu contrariés dans leurs divers projets criminels à mon encontre.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/05/30/01016-20160530ARTFIG00084-harcelement-sexuel-les-temoignages-contre-denis-baupin-s-accumulent.php
Harcèlement sexuel : les témoignages contre Denis Baupin s’accumulent
-
- Par lefigaro.fr
- Mis à jour le 30/05/2016 à 11:53
- Publié le 30/05/2016 à 11:17
VIDÉO – Cinq nouvelles femmes ont décidé de briser le silence ce lundi. Elles racontent, auprès de Mediapart et de France Inter, des faits pouvant relever du harcèlement ou d’agressions sexuels. Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui viennent accabler le député écologiste.
Trois semaines après les premières accusations portées à l’encontre de Denis Baupin,
cinq nouveaux témoignages viennent accabler le député écologiste. Cinq
femmes, dont deux à visage découvert, ont décidé de sortir du silence et
de raconter des faits pouvant relever du harcèlement ou d’agressions
sexuels, rapportent Mediapart et France Inter ce
lundi. Les faits se seraient déroulés entre 1997 et 2014. Aucune
d’entre elles n’a porté plainte mais toutes vont témoigner devant la
Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), en
charge de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris au lendemain des premières accusations.
Geneviève Zdrojewski a travaillé au ministère de l’Environnement dans les années 1990. En 1997, cette fonctionnaire se retrouve chef du bureau du cabinet de Dominique Voynet, alors ministre de l’Environnement. Un de ses proches conseillers s’appelle Denis Baupin. Aujourd’hui à la retraite, Geneviève Zdrojewski se souvient de deux agressions physiques. «La première fois, M. Baupin est entré dans mon bureau rapidement, de façon tout à fait inattendue, et il s’est jeté sur moi. Je me suis mise à crier. Il m’a dit: ‘Arrête de crier, ta secrétaire va nous entendre.’ Moi j’ai dit: “Mais c’est insupportable. Stop, arrête.” J’étais furax. Donc il est sorti.» La deuxième fois, la scène se déroule dans les toilettes. «Là, il m’a plaquée contre le mur, avec les mains sur mes seins, et pour essayer de m’embrasser. Les deux fois, c’était brutal et sexuel.»
La fonctionnaire n’en a jamais parlé au ministère. Seulement à des amis. «Parce que j’étais traumatisée quand même. C’est très humiliant… Cette situation était très inconfortable. C’était vraiment une violence.» Ce sont les premiers témoignages parus le 9 mai dernier qui l’ont convaincue de parler.
Sous couvert d’anonymat, une autre femme raconte un repas entre dirigeants des Verts, quelques mois avant les élections européennes de 1999. Elle est alors une jeune militante du parti. «Denis Baupin s’est assis en face de moi. Il me faisait du pied ; il a même enlevé sa chaussure pour atteindre mon entrejambe», raconte-t-elle dans Mediapart. Sorti de table, Denis Baupin lui aurait demandé de la suivre dans son bureau, prétextant l’arrivée d’un fax. Elle n’ose pas refuser. «À peine entrée dans son bureau, c’est une pieuvre qui m’a sauté dessus. Il a essayé de m’embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue… Et bien sûr, il n’y avait pas de fax…»
Dans la foulée, plusieurs cadres du parti l’ont croisé. «On l’a vue arriver affolée, un peu en pleurs, en disant: “Protégez-moi.” Elle a dit qu’elle venait de subir les assauts de Denis Baupin», se remémore Jean-Claude Biau, ancien membre du collège exécutif (l’instance de direction des Verts), présent à l’époque. Ils la raccompagnent à l’hôtel et n’ont plus jamais reparlé de l’incident.
Au début des années 2000, c’est une collaboratrice de Denis Baupin qui subit les gestes et SMS déplacés de l’écologiste, élu maire adjoint à Paris en 2001. Laurence Mermet, qui travaille directement sous ses ordres, participe à une réunion politique des Verts. «J’étais assise confortablement dans un fauteuil (…). Denis Baupin est venu s’asseoir juste derrière moi. Puis il s’est approché très près et a commencé à me caresser la nuque avec insistance, sans aucune ambiguïté (…). Estomaquée, je lui ai alors fait comprendre fermement que je n’étais pas intéressée par cela avec lui et l’ai repoussé fermement. Il n’a plus jamais tenté quoi que ce soit avec moi par la suite.» Il y a aussi eu des «SMS aux allusions là aussi sans équivoque». Elle est aujourd’hui convaincue que cet épisode l’a en partie pousser à démissionner de son poste qu’elle a quitté quelques mois plus tard.
Des SMS, une jeune journaliste de radio en a aussi reçus. La jeune femme est chargée d’appeler et d’accueillir les invités. Parmi eux, Denis Baupin. À l’issue de l’émission, un premier texto, puis un autre et un autre. «Ce n’étaient pas des messages sexuels mais du type: ‘Vous travaillez jusqu’à quelle heure?’ ‘Ah mais vous travaillez tard…’» Z se souvient des 30 et 31 décembre 2014. «Jusqu’à 21 heures ou 22 heures, le 31 décembre, cela n’arrêtait pas. J’ai fini par dire que j’étais en famille, que cela n’avait pas lieu d’être et que je travaillais dans les médias… Il s’est arrêté». Aujourd’hui, la jeune femme ne veut plus avoir affaire à lui.
Campagnes des législatives de 2012 à Paris. Denis Baupin est candidat dans le VIIIe arrondissement. À l’occasion d’une conférence de presse, une jeune militante EELV croise le candidat. «Denis est arrivé. Il m’a fait la bise en appliquant sa main gauche sous mon sein droit», raconte-t-elle aujourd’hui, sous couvert d’anonymat. Un «geste déplacé», dit-elle, pouvant relever d’une agression sexuelle. Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”».
Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui accusent l’écologiste. Peu après la publication des premières accusations, ce dernier avait démissionné de son poste de vice-président de l’Assemblée national tout en rejetant en bloc les huit premiers témoignages. Qualifiant ces accusations de «mensongères», le député avait alors annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation contre France Inter et Mediapart.
Contacté par Le Figaro, son avocat Emmanuel Pierrat n’a pas souhaité réagir après la publication de ces nouveaux témoignages.
Alors que Denis Baupin avait jusqu’ici refusé de s’exprimer, Mediapart et France Inter avaient réussi à décrocher une interview avec l’élu écologiste. Rendez-vous est pris samedi 28 mai. Son avocat Emmanuel Pierrat fixe pour condition l’enregistrement de l’entretien. Puis le jour J, précise qu’il ne pourra être diffusé sur les ondes. Il demande enfin que des propos tenus par son client restent «off». C’est-à-dire qu’ils ne soient pas retranscrits. L’explication: Denis Baupin pourrait donner des éléments sur les témoins qui pourraient se retourner contre lui et lui valoir une plainte pour «atteinte à la vie privée». Les journalistes refusent et l’avocat annule l’entretien.
«Arrête de crier, ta secrétaire va nous entendre»
Geneviève Zdrojewski a travaillé au ministère de l’Environnement dans les années 1990. En 1997, cette fonctionnaire se retrouve chef du bureau du cabinet de Dominique Voynet, alors ministre de l’Environnement. Un de ses proches conseillers s’appelle Denis Baupin. Aujourd’hui à la retraite, Geneviève Zdrojewski se souvient de deux agressions physiques. «La première fois, M. Baupin est entré dans mon bureau rapidement, de façon tout à fait inattendue, et il s’est jeté sur moi. Je me suis mise à crier. Il m’a dit: ‘Arrête de crier, ta secrétaire va nous entendre.’ Moi j’ai dit: “Mais c’est insupportable. Stop, arrête.” J’étais furax. Donc il est sorti.» La deuxième fois, la scène se déroule dans les toilettes. «Là, il m’a plaquée contre le mur, avec les mains sur mes seins, et pour essayer de m’embrasser. Les deux fois, c’était brutal et sexuel.»
La fonctionnaire n’en a jamais parlé au ministère. Seulement à des amis. «Parce que j’étais traumatisée quand même. C’est très humiliant… Cette situation était très inconfortable. C’était vraiment une violence.» Ce sont les premiers témoignages parus le 9 mai dernier qui l’ont convaincue de parler.
«Une pieuvre qui m’a sauté dessus»
Sous couvert d’anonymat, une autre femme raconte un repas entre dirigeants des Verts, quelques mois avant les élections européennes de 1999. Elle est alors une jeune militante du parti. «Denis Baupin s’est assis en face de moi. Il me faisait du pied ; il a même enlevé sa chaussure pour atteindre mon entrejambe», raconte-t-elle dans Mediapart. Sorti de table, Denis Baupin lui aurait demandé de la suivre dans son bureau, prétextant l’arrivée d’un fax. Elle n’ose pas refuser. «À peine entrée dans son bureau, c’est une pieuvre qui m’a sauté dessus. Il a essayé de m’embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue… Et bien sûr, il n’y avait pas de fax…»
Dans la foulée, plusieurs cadres du parti l’ont croisé. «On l’a vue arriver affolée, un peu en pleurs, en disant: “Protégez-moi.” Elle a dit qu’elle venait de subir les assauts de Denis Baupin», se remémore Jean-Claude Biau, ancien membre du collège exécutif (l’instance de direction des Verts), présent à l’époque. Ils la raccompagnent à l’hôtel et n’ont plus jamais reparlé de l’incident.
Caresses dans la nuque
Au début des années 2000, c’est une collaboratrice de Denis Baupin qui subit les gestes et SMS déplacés de l’écologiste, élu maire adjoint à Paris en 2001. Laurence Mermet, qui travaille directement sous ses ordres, participe à une réunion politique des Verts. «J’étais assise confortablement dans un fauteuil (…). Denis Baupin est venu s’asseoir juste derrière moi. Puis il s’est approché très près et a commencé à me caresser la nuque avec insistance, sans aucune ambiguïté (…). Estomaquée, je lui ai alors fait comprendre fermement que je n’étais pas intéressée par cela avec lui et l’ai repoussé fermement. Il n’a plus jamais tenté quoi que ce soit avec moi par la suite.» Il y a aussi eu des «SMS aux allusions là aussi sans équivoque». Elle est aujourd’hui convaincue que cet épisode l’a en partie pousser à démissionner de son poste qu’elle a quitté quelques mois plus tard.
«Vous travaillez jusqu’à quelle heure?»
Des SMS, une jeune journaliste de radio en a aussi reçus. La jeune femme est chargée d’appeler et d’accueillir les invités. Parmi eux, Denis Baupin. À l’issue de l’émission, un premier texto, puis un autre et un autre. «Ce n’étaient pas des messages sexuels mais du type: ‘Vous travaillez jusqu’à quelle heure?’ ‘Ah mais vous travaillez tard…’» Z se souvient des 30 et 31 décembre 2014. «Jusqu’à 21 heures ou 22 heures, le 31 décembre, cela n’arrêtait pas. J’ai fini par dire que j’étais en famille, que cela n’avait pas lieu d’être et que je travaillais dans les médias… Il s’est arrêté». Aujourd’hui, la jeune femme ne veut plus avoir affaire à lui.
«Ça va pas Denis?»
Campagnes des législatives de 2012 à Paris. Denis Baupin est candidat dans le VIIIe arrondissement. À l’occasion d’une conférence de presse, une jeune militante EELV croise le candidat. «Denis est arrivé. Il m’a fait la bise en appliquant sa main gauche sous mon sein droit», raconte-t-elle aujourd’hui, sous couvert d’anonymat. Un «geste déplacé», dit-elle, pouvant relever d’une agression sexuelle. Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”».
Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui accusent l’écologiste. Peu après la publication des premières accusations, ce dernier avait démissionné de son poste de vice-président de l’Assemblée national tout en rejetant en bloc les huit premiers témoignages. Qualifiant ces accusations de «mensongères», le député avait alors annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation contre France Inter et Mediapart.
Contacté par Le Figaro, son avocat Emmanuel Pierrat n’a pas souhaité réagir après la publication de ces nouveaux témoignages.
Un entretien sous conditions
Alors que Denis Baupin avait jusqu’ici refusé de s’exprimer, Mediapart et France Inter avaient réussi à décrocher une interview avec l’élu écologiste. Rendez-vous est pris samedi 28 mai. Son avocat Emmanuel Pierrat fixe pour condition l’enregistrement de l’entretien. Puis le jour J, précise qu’il ne pourra être diffusé sur les ondes. Il demande enfin que des propos tenus par son client restent «off». C’est-à-dire qu’ils ne soient pas retranscrits. L’explication: Denis Baupin pourrait donner des éléments sur les témoins qui pourraient se retourner contre lui et lui valoir une plainte pour «atteinte à la vie privée». Les journalistes refusent et l’avocat annule l’entretien.
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