Mes aventures récentes avec la Cène de Léonard de Vinci, soit quelques réflexions et conclusions originales qui auraient pu disparaître à peine publiées, mon harceleur d'habitude depuis 2008 au moins ayant sitôt demandé la suppression de cet article, comme je viens de le montrer, me rappellent ma participation à la réalisation d'une fresque en cours de dessin, en 6ème.
En fait, toutes mes tentatives d'en dessiner un petit morceau provoquaient les coups de gomme systématiques d'une camarade de classe qui ne supportait pas que j'aie toujours les meilleures notes partout et profitait de l'aspect collectif de ce travail pour m'empêcher d'y participer, exactement comme pour les sports collectifs où je subissais aussi l'ostracisme de mes camarades de classe qui m'ignoraient totalement, sauf en handball quand j'allais piquer le ballon au camp adverse, seul moyen pour moi de participer au jeu.
La prof de dessin, ancienne soixante-huitarde, en était très contente.
Ce qui était finalement mon absence totale de participation à la réalisation de cette fresque lui avait permis de dresser de moi un portrait très négatif, correspondant à tout le mal qu'elle pensait des bons ou très bons élèves, mais pas du tout à ma personnalité réelle, ni bien sûr à ce qui s'était passé.
Elle m'avait prise en grippe dès le début de l'année alors que je me révélais excellente en tout, ayant toujours les meilleures notes partout, et de loin, sauf en sport, et en dessin avec elle.
Puis elle avait tenté d'entraîner d'autres profs dans ses délires haineux à mon encontre, avec un certain succès auprès de certains ou certaines, notamment la prof de français qui était sa copine, ce qui néanmoins n'empêchait pas cette dernière de m'attribuer toujours les meilleures notes, comme quasiment tous ses collègues.
L'année suivante, nous avions changé de prof de dessin.
Nous avions désormais une vraie professionnelle, avec qui j'ai toujours eu les meilleures notes en dessin et peinture, comme dans toutes les autres matières à la seule exception du sport. Celle-là m'aimait bien, j'étais douée. Et mai 68, elle s'en foutait...
En français aussi, nous avions changé de prof.
Avec la nouvelle prof de français, les débuts furent un peu difficiles. Pour le tout premier devoir de l'année, elle m'avait fait cette réflexion très désagréable en me rendant ma copie : "Tu diras à maman que je lui ai mis 14 !" Contrairement à ce premier devoir, le second était fait en classe, et en rendant les copies, elle m'avait fait des excuses pour sa vacherie de la fois précédente. Là, elle ne m'avait pas mis 14 mais 17, et par la suite, comme tous les autres, elle m'a toujours attribué de très bonnes notes, les meilleures. Et j'étais très bien vue avec elle, mai 68 n'était pas sa tasse de thé...
P.S. : Je rappelle n'avoir jamais connu de problèmes similaires dans mes activités extrascolaires, où j'étais partout normalement intégrée et considérée, ou même plus que la moyenne, car jugée douée (musique, gym, danse). Pour moi, le harcèlement scolaire avait commencé en CM2, du jour où un camarade de classe avait demandé à l'institutrice qui était le meilleur de la classe. Elle avait répondu : "C'est [Petitcoucou], et de loin". J'ai dès lors commencé à me prendre des coups de règle en bois sur la tête et plus personne ne m'acceptait dans les jeux auxquels je participais habituellement à la récré (élastique, corde à sauter). J'ai dû faire le pied de grue en attendant que ça se passe deux ou trois fois, puis ce fut terminé, je ne suis plus jamais descendue en récré, je restais seule en classe avec un bouquin. Cela ne s'était pas du tout arrangé en 6ème avec l'arrivée des notes. Avant les premiers devoirs, toutefois, si : j'avais de nouvelles copines venant d'autres horizons que ma classe de CM2, en particulier une redoublante qui m'avait quasiment sauté dessus dès le tout premier jour de classe, elle me trouvait super sympa et pensait qu'on allait pouvoir être copines et bien rigoler ensemble durant toute l'année... parce qu'elle savait qu'elle ne ferait pas beaucoup mieux que l'année précédente et qu'elle était sûre que je n'étais pas non plus une très bonne élève, n'en ayant pas l'allure... jusqu'à l'arrivée des premières notes... Là, elle m'a fait la gueule, manifestement elle se sentait trahie, nous n'étions pas tout à fait du même monde et je ne l'avais pas dit... Ensuite elle a toujours fait partie de celles qui me harcelaient plus ou moins, pas forcément avec hargne et méchanceté la concernant - en fait elle restait attachée et m'en voulait toujours. Je l'ai revue une fois au début de l'âge adulte, elle était très contente de me rencontrer et de pouvoir me raconter sa vie. Autre cas tout à fait similaire plus tard au lycée, sans harcèlement après la grosse déception des premières notes... qui peuvent faire très peur, en fait... Sauf quelques exceptions, le harcèlement des bons élèves est quand même toujours le problème de la jalousie : de ceux qui veulent tous être premiers à la place du premier, parce qu'ils sont arrivistes ou que leurs parents attendent d'eux qu'ils soient les meilleurs, ou de ceux qui détestent les bons élèves parce qu'ils n'en sont pas du tout (cas du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi).
Lire ou relire :
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/la-cene-de-leonard-de-vinci-une-oeuvre.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/satanistique-visites-et-demandes-de.html
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