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lundi 12 juin 2023

Une histoire de la Bretagne depuis le XIXème siècle

 

 

A voir pour appréhender la multiplicité des traumatismes bretons depuis le XIXème siècle et l'interdiction de parler la langue, qui s'est souvent manifestée par des violences dont il n'est pas question dans ce documentaire. En effet, les enfants pouvaient être battus par des maîtres d'école violents, voire sadiques. Des gens de la génération de mes parents recevaient encore de grands coups de règle en bois sur les doigts lorsqu'ils avaient le malheur de prononcer un mot de breton en classe. Or, il s'agissait de leur langue maternelle et ils ne connaissaient pas tous le français avant d'être scolarisés. De plus, l'école de la République leur apprenait à se dénoncer entre eux...

Puis il y eut les grandes guerres où les Bretons se trouvaient toujours en première ligne pour le massacre ou la boucherie, ainsi que les déluges de bombes alliées tombées sur les ports militaires bretons en 1943 et 1944, particulièrement celui de Brest que les Etats-Unis ont bien détruit plus que de raison, avec l'intention de nous racheter le site, mais le Général de Gaulle a encore dit non. A la fin de la guerre, à Brest, seuls sept immeubles tenaient toujours debout, toute la ville avait été rasée par les bombardements et la reconstruction fut menée ici au moindre coût en raison d'un vrai mépris pour les Brestois dans les instances décisionnelles à Quimper tandis qu'en Haute-Bretagne, par exemple, Saint-Malo était reconstruite à l'identique.

Savez-vous d'où vient le qualificatif de "ploucs" pour nous désigner, nous, Bas-Bretons ayant longtemps conservé l'usage de la langue bretonne au quotidien et celui du latin pour la messe, ce qui nous faisait trilingues latin-français-breton parlant aussi couramment l'anglais avec nos cousins d'outre-Manche quand pour la plupart, les Français ne connaissaient qu'une langue, et même pas de manière académique ?

Tout simplement du nom de Ploeuc, celui d'une famille locale de haute extraction, comme on disait sous l'ancien régime. La célèbre Louise de Kéroual, comptant parmi les ancêtres de Lady Diana Spencer comme de Sarah Ferguson et Camilla Parker Bowles, mais aussi de Jane Birkin, en est issue, sa mère était une demoiselle de Ploeuc connue pour sa très grande beauté (voir ci-dessous).

De l'inversion des faits ou des valeurs pour dénigrer celle qui est jalousée, déjà... toujours en association à de vraies violences...

 

N.B. : Que ceux qui me connaissent ou m'ont connue jeune ne soient pas surpris de me reconnaître plus ou moins dans le portrait publié ci-dessous, c'est normal, nous avons bien des origines communes.



https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanvollon-22290/l-interdiction-de-parler-breton-l-ecole-une-histoire-5732093

L'interdiction de parler breton à l'école, une histoire

Fãnch Broudic a présenté l'époque  de l'interdiction du breton à l'école.
Fãnch Broudic a présenté l'époque de l'interdiction du breton à l'école. |
 

L'université du temps libre (UTL) proposait, lundi, une conférence sur le thème « Quand il était interdit de parler breton », présenté par Fãnch Broudic, journaliste et écrivain.

Entre 1830 et 1850, parler breton était non seulement interdit, mais aussi puni. Le conférencier a abordé une loi non écrite, laissée à l'appréciation des instituteurs qui a perduré pendant 130 ans en Bretagne. Le climat scolaire était délétère. La carotte, mais surtout, le bâton, était une pratique coercitive.

Un texte de 1833 préconisait l'attribution d'une pièce de bois accrochée à la boutonnière à tout élève surpris en train de parler Breton, que ce soit en classe ou à la récréation. Celui qui, à la fin de la journée ou de la semaine, a encore le « symbole » est tout simplement puni. Pour ne pas être puni, il fallait trouver à son tour un autre élève en flagrant délit de « bretonnitude »... et lui transmettre l'objet de la honte. Cette pratique s'éteindra d'elle-même faute d'enfants à punir.

« Aujourd'hui, c'est sous couvert de l'Éducation nationale que les enseignements en langue bretonne sont dispensés », a conclut le conférencier.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_de_Pl%C5%93uc

  1. Maison de Plœuc

    Maison de Plœuc
    Image illustrative de l’article Maison de Plœuc
    Armes de la famille.

    Blasonnement D'hermine aux trois chevrons de gueules
    Devise L'âme et l'honneur
    Période XIe siècle - XXe siècle
    Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
    Allégeance Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
    Drapeau du royaume de France Royaume de France
    Drapeau de la France République française

    La Maison de Plœuc est une famille noble d'extraction chevaleresque du duché de Bretagne, probablement issue des comtes de Poher.

    Alliances et personnages illustres

    NB: La liste n'est pas exhaustive. Seuls les membres de la famille ayant atteint une certaine notoriété et leurs ancêtres directs ont été indiqués.

    Les Plœuc se sont alliés notamment aux vicomtes de Léon, Kergorlay, Rohan, Rostrenen, Penhoët, Quelen, Rieux, Penancoët de Keroual, Maillé, Ango de La Motte-Ango de Flers, Conen de Saint-Luc. Jehanne de Plœuc, héritière de la branche ainée épousa en 1292 Tanguy de Kergorlay, seigneur du Tymeur en Poullaouen à condition de relever le nom et les armes de Plœuc, ce que fit leur fils Vincent né vers 1293.1 

    Notes et références


  2. Réformation des Fouages de 1426, Diocèse ou évêché de Cornouaille, Texte etabli par Hervé et Yann Torchet, Préface par Jean Kerhervé, Ed. de La Pérenne, p.229

  3. Réformation des fouages de 1426, Diocèse ou évêché de Cornouaille, Texte établi par Hervé et Yann Torchet, Préface par Jean Kerhervé, Ed. de La Pérenne, p.204

  4. « Le manoir et la seigneurie de Poulguidou en Mahalon (Bretagne) » [archive], sur infobretagne.com (consulté le ).

  5. "Fouesnant, une importante seigneurie d'autrefois", consultable http://fr.slideshare.net/fouesnant/chateau-seigneriefouesnantphp-uhcxb3 [archive]

  6. Comte Conen de Saint-Luc, Mahalon, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2077163/f160.image.r=Mahalon [archive]

 

 http://www.infobretagne.com/famille-ploeuc.htm

 LA FAMILLE DE PLOEUC.

La famille de Ploeuc est une maison considérable de l'évêché de Cornouaille reconnue noble et d'ancienne extraction chevaleresque à la réformation de 1671.— Sans remonter à son antique origine, elle compte parmi ses membres : Messire Guillaume de Ploeuc, chevalier, seigneur du Tymeur, marié à noble demoiselle Marguerite du Chastel ; — Haut et puissant Guillaume de Ploeuc, chevalier, seigneur du Tymeur, fils du précédent, vivant en 1444, marié à Jeanne du Juc'h, dame de Kerguegant ; — Haut et puissant Charles de Ploeuc, chevalier, seigneur du Tymeur, fils de Guillaume, marié à Marie de Saint-Gouesnou ; — Messire Jean de Ploeuc, seigneur du Brignou, commissaire de l'arrière-ban de Cornouaille, marié en 1598 à Anne de Tyvarlen, dame de Kerharo ; — Messire Nicolas de Ploeuc, seigneur de Kerharo et de Guilguiffin, son fils, marié à demoiselle Christophette, dite Suzanne de Courtalvert, dont : messire de Ploeuc, seigneur de Kerharo, marié à demoiselle N. Gourio, sans postérité ; — René, marquis de Ploeuc, chevalier, seigneur du Val, marié à demoiselle Marie Gourain, (figure comme marraine) ; — Demoiselle N. de Ploeuc, religieuse du Calvaire, et Marie de Ploeuc, mariée en 1652 à Claude de Kerlec'h du Chastel, seigneur de Langalla ; — Nicolas-Joseph, chevalier, marquis de Ploeuc, sgr de Kerharo, fils de René, marié à demoiselle N. Alain, fille du seigneur de la Marre ; — N... dit : l'abbé de Ploeuc, demoiselle N. de Ploeuc, fille, et demoiselle N. de Ploeuc, mariée : 1° au seigneur de Lesmo, 2° à N. de Visdelou, seigneur du Hilguy. — René de Ploeuc, chevalier, marquis dudit lieu, seigneur de Kerharo, demeurait à son manoir de Guilguiffin, paroisse de Landudec, évêché de Cornouaille. — La terre du Tymeur, près de Carhaix, évêché de Cornouaille fut érigée en marquisat en 1616, en faveur de messire de Ploeuc.

Armes : Chevronné d'hermines et de gueules ; alias : Ecartelé : au 1 et au 4 de Bretagne à 3 chevrons de gueules, aux 2 et 3 : vairé d'or et de gueules, et enfin : D'hermines à trois chevrons de gueules : Devise : L'âme et l'honneur ce sont les biens les plus précieux.

(P. A-Grancière).

 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Ren%C3%A9e_de_Penanco%C3%ABt_de_Keroual

 

Louise de Kéroual par Sir Peter Lely (1671).

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-louise-de-keroual-duchesse-aux-6-000-descendants-6961858

Née à Guilers (Finistère), près de Brest, cette duchesse devint la maîtresse du roi d’Angleterre et joua un rôle majeur dans les relations diplomatiques entre la France et la Grande-Bretagne. On estime aujourd’hui à 6 000 le nombre de ses descendants, parmi lesquels Jane Birkin, l’Aga Khan mais aussi Lady Di, Sarah Ferguson ou Camilla Parker Bowles.

 

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