Il semblerait qu'il s'agisse d'un cas de figure classique de harcèlement moral d'ingénieur.
Sa mère parle de "génération Kleenex", celle des ingénieurs qu'on embauche pour un travail particulier puis qu'on jette sans ménagement quand il est terminé, nécessairement avec des accusations mensongères pour justifier le licenciement. C'est ce qui se fait aussi pour les ingénieurs informaticiens en SSII, ces sociétés étant précisément spécialisées dans ce type de "gestion de carrière" extrêmement brutal pour les informaticiens, à la place des sociétés qui ont recours à leurs services au lieu d'embaucher directement pour un temps déterminé qui n'est quasiment jamais connu par avance.
Les écoutes téléphoniques illégales sont alors pratiquées, autant pour tenter d'obtenir des éléments d'information sur la vie privée du salarié qui permettent de le faire chanter ou plutôt, en l'occurrence, de le faire taire sur son licenciement illégal ou tout autre abus dont il aurait à se plaindre que, de toute façon, et dans tous les cas, pour commettre à son encontre des viols massifs dont le but est de le conduire au suicide assez rapidement pour éteindre définitivement tout conflit lié à l'exécution de son contrat de travail.
Concrètement, tous les éléments d'information sur l'intimité de la vie privée du salarié qui sont recueillis au moyen des écoutes illégales sont largement diffusés dans son entourage professionnel. Cela tue raide les victimes de ce type de viol que l'on peut voir assez rapidement se jeter par la fenêtre ou sous un train. Et dans le cas où elles sont assez solides pour résister, elles n'auront de toute façon plus aucune vie privée, celle-ci étant toujours profondément transformée, détruite en conséquence des viols, qui le cas échéant peuvent aussi fournir tous les éléments d'information nécessaires pour organiser des agressions physiques, des tentatives d'assassinat, ou diverses autres malveillances.
Cela fait partie des différentes saloperies que j'ai subies dans le travail dans la décennie des années 1990, et ensuite partout ailleurs, y compris sur la toile avec le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter de l'année 2008.
Les auteurs de tels faits recherchent bien la mort de leurs cibles par tous les moyens et finissent généralement par l'obtenir.
Mais Gabriel Fortin, lui, avant d'en arriver là, a décidé de tuer trois personnes et en a raté une quatrième.
Parmi ceux qui peuvent savoir s'il a effectivement été harcelé a minima au moyen d'écoutes téléphoniques illégales, il y a évidemment les auteurs desdites écoutes téléphoniques qui sont toujours des techniciens de France Télécom ou Orange qui arrondissent leurs fins de mois en travaillant de la sorte pour des chefs d'entreprise et assurent leur protection par une adhésion à la CGT ou à Sud PTT parfois doublée par une adhésion au NPA ou à LFI.
Haïssant les ingénieurs, ils éprouvent un vrai plaisir à se faire du fric en les massacrant.
C'est pareil pour les magistrats, et si mon hypothèse est la bonne, ils vont tous continuer à nier la réalité en traitant de "paranoïaque" ou de "complotiste" celui qui avant de tuer a probablement été effectivement victime de faits graves.
Au procès de Gabriel Fortin, le délire de persécution face aux supplications d'une mère
Par Mathilde Vinceneux
Au premier jour de son procès, devant les assises de la Drôme, Gabriel Fortin s'est présenté en victime persécutée, insensible face à sa mère qui l'implorait de s'expliquer. Celui que l’on surnomme le "tueur de DRH" est jugé pour trois assassinats et une tentative d’assassinat en janvier 2021.
Dans le box, Gabriel Fortin apparait le crâne rasé, imposant dans sa chemise bleue claire. L'ancien ingénieur est accusé d'avoir assassiné en moins de 48h, deux DRH qui l’avaient licencié, dans le Haut-Rhin et en Ardèche, et une conseillère Pôle Emploi dans la Drôme, lors d’un périple meurtrier minutieusement préparé en janvier 2021. Jusqu’ici, il avait toujours refusé de répondre aux questions des enquêteurs. A l'ouverture de son procès, il sort de son silence.
"J'ai été victime de nombreuses atteintes à ma vie privée"
L'homme de 48 ans n’exprime aucun regret. Dans une salle d’audience comble où se serrent la trentaine de parties civiles, familles ou anciens collègues des victimes, il se contente de lire un texte avec véhémence. "J’ai été victime de nombreuses atteintes à ma vie privée (…) j’ai déposé des plaintes", dit-il. Gabriel Fortin accuse les autres, pêle-mêle, procureurs, député ou même ministre. "Ce sont eux les responsables de la situation", lâche-t-il.
Il reste de marbre quand sa mère s'avance à la barre. Une dame de 78 ans, laborantine retraitée, qui marche en s'appuyant difficilement sur une béquille. C’est la première fois qu’elle revoit son fils depuis son interpellation. Quand elle croise son regard, elle s’effondre, secouée par les pleurs.
"Je t'en prie, répond aux questions" répète sa mère
"Il a fichu en l'air sa vie et celle des autres", pleure la mère en parlant de ce fils "discret" qu’elle a élevé sans père et qu’elle a "surprotégé". Elle évoque "un travailleur consciencieux", enchaînant les licenciements à cause "d’une génération kleenex". "Je ne suis pas la seule responsable, la société ne l’a pas aidé non plus", souffle-t-elle.
La mère de l’accusé le supplie de s’expliquer. "Gabriel, je ne sais pas ce que les gens t’ont fait mais ils ont besoin de savoir, de faire leur deuil. Je t’en prie, répond aux questions. Dis pourquoi", répète-elle. Mais Gabriel Fortin se contente de marteler encore son texte, de plus en plus fort, pointant du doigt le procureur, interpellant le président, comme enfermé dans sa paranoïa, alors que sa mère quitte la salle d’audience en larmes.
«Beaucoup de mensonges » : la dérive complotiste de Gabriel Fortin, surnommé « le tueur de DRH »
Le procès de Gabriel Fortin s’est ouvert ce mardi 13 juin, devant la cour d’assises de la Drôme. Il est accusé de trois assassinats, de deux DRH et d’une conseillère Pôle Emploi, ainsi que d’une tentative d’assassinat d’un DRH.
L’huissier de la cour d’assises de la Drôme a proposé une chaise à la femme de 78 ans, ce mardi en début d’après-midi. Elle est la mère de Gabriel Fortin, et son audition à la barre est une épreuve. Son fils cadet, ingénieur au chômage de 48 ans, est accusé de trois assassinats et d’une tentative d’assassinat, en janvier 2021. La presse l’a surnommé « le tueur de DRH ». Le président Yves De França lui demande : « Aujourd’hui, c’est la première fois que vous revoyez votre fils depuis les faits ? » La septuagénaire hésite : « Je ne l’ai pas vraiment revu. » « Il est là, Madame », lui répond un peu sèchement le magistrat. « Où ça ? »
Le président lui désigne d’un mouvement de tête le box des accusés. La femme s’effondre, pose sa tête sur ses bras. Ses pleurs traversent la salle pendant de longues secondes. Gabriel Fortin la regarde, attentif comme depuis l’ouverture de l’audience, il ne cille pas. Sa mère reprend le micro : « Pourquoi tu ne m’as pas parlé, Gabriel ? Explique aux familles le pourquoi de ton geste. Ils ont besoin de savoir, pour faire leur deuil, tu sais. Réponds bien, je t’en prie. »
L’accusé dénonce « beaucoup de mensonges »
Quelques minutes auparavant, après la lecture de l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises par le président, celui-ci a demandé à Gabriel Fortin s’il voulait réagir. « Ah bah oui. À la lecture de ce que vous avez dit, il y a beaucoup de mensonges dans la continuité des faits dont j’ai été victime. » Tout cela a eu « beaucoup de répercussion sur ma vie personnelle, sur ma vie intime », ajoute-t-il, lisant une déclaration écrite qu’il a préparée. Le quadragénaire fait la liste : il a alerté des députés, plusieurs ministres de la justice, le défenseur des droits, le Conseil supérieur de la magistrature, des juges d’instruction, des avocats, et d’autres encore. « Les procureurs de Chartres, de Valence et de Nancy sont responsables de la situation », parce qu’ils n’ont rien fait pour protéger Gabriel Fortin, estime-t-il.
« Gabriel s’investissait beaucoup quand il entrait dans une entreprise »
Sa mère raconte le père de ses enfants, un Gabonais retourné au pays avant la naissance de Gabriel, reconnaissant son fils aîné mais pas son plus jeune. Elle raconte le silence autour de ce départ entre elle et ses enfants : « Pour moi, c’était le passé. » Elle explique comment elle a tenté de « compenser » l’absence paternelle par la présence de « gens respectables », comme des entraîneurs dans des clubs de sports. Elle raconte les discriminations racistes dont aurait été victime Gabriel à l’école à Nancy. Elle décrit cette « génération Kleenex », celle que les employeurs prennent, selon elle, pour travailler, puis qu’ils jettent. « Gabriel s’investissait beaucoup quand il entrait dans une entreprise. Il faisait son travail correctement, et puis après il était viré », dit cette mère, portant haut la valeur travail, tout en admettant que son fils ne lui parlait pas beaucoup de sa vie professionnelle comme de sa vie personnelle.
Elle dit la période où il a été le plus heureux, quand il travaillait en Allemagne, dans un bureau d’études. Et puis au milieu, son propos devient complotiste : elle explique qu’elle-même avait été harcelée à Nancy, que des gens la suivaient « sans arrêt », que son téléphone avait été piraté.
« On était dans Raoult »
Son fils aîné, enseignant chercheur, remarquait cette dérive maternelle. « Quand elle avait ses délires paranoïaques, je disais à notre mère “Gabriel a fait ses conneries avec tout ça, tu ne vas pas t’y mettre toi aussi !”.» La vie familiale ne semblait pas être un havre d’affection pour ce garçon à qui tout réussissait, à l’inverse de Gabriel. Il ne savait pas que son frère était inscrit dans un club de tir depuis 2012 : « Pour moi, c’est le signe d’un grand problème. » Il poursuit : « Je ne savais rien de sa vie professionnelle. Je me doutais qu’il n’avait pas de travail depuis une conversation que nous avions eu au restaurant au printemps 2020, après le confinement. Il m’avait dit : “Je suis toujours en télétravail”. Pour moi, c’était une confirmation qu’il ne travaillait pas. » À cette période, « on était dans Raoult ». Son frère avait été emporté dans la vague du complotisme.
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