Extrait de l'article ci-dessous :
14h54.Fiché S, mais suivi mis en sommeil
La fiche S de Radouane Lakdim était valide jusqu'en mai 2019, mais son suivi avait été mis en sommeil en janvier 2018. Une note de renseignement de 2014 indiquait la rumeur d'un départ en Syrie, et Lakdim était par ailleurs surnommé "le djihadiste".
14h50."Envie de mourir"
Radouane Lakdim voulait "qu'Allah fasse de lui un martyr" et il aurait choisi le 23 mars, car "Mohamed Merah est mort un 23 mars" (ce qui est faux NDLR)
14h44.Grenouille et Kalash
Il s'agit des surnoms de Radouane Lakdim par ses proches. L'enquête détermine qu'il avait arrêté ses études à l'âge de 15 ans. A 18 ans il avait essayé d'intégrer l'armée de Terre, sans succès.
Eh bien voilà, j'avais bien dit qu'ils avaient programmé ça pour le 22 mars, c'était tellement évident...
C'est Josette Brenterch qui a décidé du changement de date après avoir lu illégalement par piratage informatique mon avertissement des autorités à ce sujet. Si ce n'est elle, c'est Jean-Luc Mélenchon, et ça revient au même.
Autre extrait intéressant :
15h53.Le témoin X, un 8e mis en cause
Une 8e personne a été entendue au cours de l'instruction. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un informateur qui s'était rapproché de Lakdim et qu'il avait signalé un changement de comportement 3 mois avant les attentats. Signalement qui était resté sans suite. Il avait finalement bénéficié d'un non-lieu.
15h43.Une vidéo de son "meilleur ami"
Baghdad Haddaoui diffuse une vidéo où il se présente comme le meilleur ami de Radouane Lakdim où il explique notamment qu'il est "une personne bien". Son nom apparaît dans des notes déclassifiées qui concernaient surtout Lakdim. Il avait exprimé son souhait "de le venger". Une autre note rend compte d'un entretien administratif lors duquel il explique être son seul confident. Lakdim aurait voué une haine à l'encontre des forces de l'ordre. Un mois et demi avant les faits, Haddaoui aurait reçu les confidences de Lakdim qui a indiqué avoir récupéré une arme auprès d'un militaire. Baghdad Haddaoui doit répondre de non-dénonciation de crime.
L'attentat est donc projeté dès décembre 2017. Nous avions bien la date d'audience de début mars 2018 depuis le mois de novembre 2017. La date approximative de la décision de la Cour d'Appel de Paris était dès lors prévisible.
Auprès de quel militaire Lakdim a-t-il récupéré une arme ?
Un rapport avec Abdelilah Himich,
surnommé Abdel le légionnaire ?
REPLAY. Procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes : le parcours de Lakdim et l'absence d'un des accusés pour cette première journée d'audience
Près de six ans après le 23 mars 2018, le procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes s'ouvre ce lundi 22 janvier 2024 devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ce 23 mars 2018, le terroriste Radouane Lakdim a tué quatre personnes : Jean Mazières, un retraité ; Christian Medvès, un employé du Super U de Trèbes ; Hervé Sosna, un client du supermarché et le colonel Arnaud Beltrame. Le terroriste, lui, a été abattu lors de l'assaut mené par le GIGN. Ce sont sept proches ou connaissances de Radouane Lakdim qui seront dans le box des accusés.
Du 22 janvier au 23 février, le procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes se déroule à Paris devant la cour d'assises spéciale, dit la salle des "grands procès" qui a accueilli les procès des attentats du 13 novembre 2015, de Nice et du scandale du Médiator.
- L'audience a débuté à 10 heures ce lundi matin.
- Le procès a lieu dans la cour d'assises spéciale à Paris, dite la salle des "grands procès" où a eu lieu celui des attentats des du 13 novembre 2015, de Nice et du Mediator.
- Sept accusés sont jugés notamment pour association de malfaiteurs terroriste et de délits connexes. L'auteur des attentats, lui, est décédé lors de l'assaut du GIGN le 23 mars 2018 dans le Super U de Trèbes.
- L'un des accusés, Baghdad Haddaoui, était absent ce lundi. Il ne s'est pas rendu à sa convocation.
- Quatre hommes sont décédés lors des attentats de Carcassonne et de Trèbes : Jean Mazières, Christian Medvès, Hervé Sosna et le colonel Arnaud Beltrame.
- Marielle Beltrame, la femme d'Arnaud Beltrame, le militaire qui s'était substitué à une otage du Super U, a annoncé qu'elle n'assisterait pas au procès. "De l’ordre du trop traumatisant à revivre" a-t-elle indiqué à nos confrères de Midi Libre.
- La mère du militaire sera, elle présente. "Je ne sais pas quoi en attendre. Lundi, je serai sur place et après, je verrai au fil des jours", a-t-elle annoncé à RTL.
- Ce premier jour était particulièrement consacré au rappel des faits et à l'enquête, qui a été développée par la sous-direction antiterroriste.
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Ce qu'il faut retenir de la première journée d'audience
L'audience est suspendue
L'audience est suspendue. Elle reprendra à 9h30 ce mardi 23 janvier. Merci d'avoir suivi cette première journée de procès avec lindependant.fr
Son entourage a eu le sentiment qu'il s'agissait de Lakdim
"Sa radicalisation patente, sa fascination pour les armes, sa haine de la police sont des éléments qui étaient connus de son entourage. Au point que quand elles ont entendu parler de la prise d'otage, certaines personnes ont eu le sentiment, avant d'en avoir la confirmation, qu'il s'agissait de Radouane Lakdim", a conclu l'enquêteur, mais il n'y "aucun doute sur le caractère solitaire de l'exécution de l'attentat.
"Un père de substitution"
Lors de leurs investigations, les enquêteurs découvrent une personne qui aurait pu avoir fourni l'arme à Radouane Lakdim. Ancien militaire, ce "Monsieur X" est entendu librement d'abord, avant de faire l'objet d'une garde à vue. Il est aussi qualifié de "père de substitution" de Radouane Lakdim.
Deux couteaux dans la chambre des parents
Lors de la perquisition au domicile des parents, les enquêteurs trouvent deux couteaux dans la chambre des parents, un sabre dans la chambre d'une des soeurs, et une boîte de munitions vide dans la cuisine. Pour autant, ces éléments ne peuvent pas être reliés à l'attentat terroriste.
Les relations féminines de Lakdim
Plusieurs jeunes femmes ont fréquenté Lakdim. L'une d'elle, "radicalisée", a échangé avec lui, mais a cessé quand elle a su qu'il buvait de l'alcool. Une autre est "devenue plus radicale" à son contact, il voulait l'emmener en Turquie pour un mariage religieux, elle avait refusé, craignant de se retrouver avec lui en Syrie, indique encore l'enquêteur. Une troisième, convertie à l'islam au contact de Lakdim, l'a décrit comme "très pratiquant". Une autre amie l'a décrit comme "dur", "possessif" et "diffusant du contenu radical sur Snapchat". Cette dernière avait exprimé des craintes de passage à l'acte auprès de Samir Manaa. Elle a également dévoilé son homophobie et sa haine des policiers.
Une attitude "ferme" à la maison
D'après l'enquête, Radouane Lakdim accusait sa soeur de porter trop de maquillage, de s'habiller trop court. Selon une voisine il "devenait fou" quand il estimait que son père n'était pas suffisamment pieu.
Elle crie Allah Akbar au moment de son interpellation
Marine Pequignot, petite amie de Radouane Lakdim est interpellée le 23 mars 2018 en fin d'après-midi. A ce moment là elle crie plusieurs fois Allah Akbar. L'enquête montre également qu'elle a été plusieurs fois en contact avec des individus, prenant renseignement pour partir faire le djihad armé.
Ordinateurs, tablettes et téléphone saisis
Les enquêteurs découvrent de nombreuses recherches sur les armes, et l'Etat islamique dans le matériel informatique saisi.
Allégeance et testament
Dans son "testament", Lakdim se définit comme un "soldat", "agent secret", de la "brigade martyre". Il indique également qu'il a une dette de 200 euros envers son cousin.
Plantu rend hommage à Arnaud Beltrame
En ce premier jour du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, le dessinateur Plantu rend hommage au colonel Arnaud Beltrame
Comment identifier l'auteur ?
Son identification est rendue possible par un appel à 12h30 de Radouane Lakdim à sa mère, où il lui explique être l'auteur des faits. Il revendique les attentats, et quatre scènes : le jet de grenades artisanales sur les militaires du 3e RPIMa, les tirs sur les CRS, les tirs sur Jean Mazières et Renato de Sousa, qu'il estimait être homosexuels, et l'attaque du Super U. Il revendique son appartenance à l'Etat islamique .
Des négociations
Des négociations s'ensuivent entre le GIGN et Arnaud Lakdim. A 14h24, Arnaud Beltrame demande l'assaut, s'ensuivent des cris, une lutte. Son corps sérieusement blessé est pris en charge et transféré au centre hospitalier.
Les premiers gendarmes dans le magasin à 11h21
De nombreux gendarmes sont envoyés sur place : les PSIG de Carcassonne, Narbonne, Castelnaudary, le peloton motorisé à proximité, le GIGN, la brigade territoriale de Trèbes. Des GIGN venus de Versailles en hélicoptère sont acheminés sur place. A 11h21, le PSIG de Carcassonne entre dans le magasin, ainsi que le colonel Arnaud Beltrame.
"Tiens, voilà mon otage"
Derrière l'accueil, il trouve Julie Grand, qu'il prend en otage et à qui il demande de contacter les forces de l'ordre.
Deux assassinats en quelques secondes
Radouane Lakdim se rend au Super U. En quelques secondes, il abat à bout touchant le boucher du magasin, Christian Medves, et un client qui pose ses courses sur le tapis de caisse, Hervé Sosna.
6 tirs sur des CRS
Après avoir volé l'Opel de Jean Mazières, Lakdim se rend à la caserne du 3e RPIMa où il aurait jeté une grenade, selon ses dires à l'otage Julie Grand. "Rien n'a permis de vérifier cette information", indique l'enquêteur. Plus tard, sur l'avenue Leclerc, il tire sur des CRS. 6 douilles sont retrouvées par les enquêteurs de la SDAT avant de partir à Trèbes.
Renato de Sousa rencontre Lakdim aux Aigles de la cité
Lors de son audition, Renato de Sousa explique qu'il est allé chez Pôle emploi, puis aux aigles de la cité où il va fumer une cigarette en se promenant. En revenant sur le parking, il voit Radouane Lakdim et derrière un homme qu'il a déjà vu mais ne connaît "pas plus que ça", Jean Mazières. Il perd connaissance, et a son réveil voit le corps de Jean Mazières au sol.
3 scènes de crime
Le fonctionnaire de police reprend les éléments de l'enquête, notamment les scènes de crime, la première aux Aigles de la cité, puis sur l'avenue Leclerc et enfin au Super U.
Des éléments de contexte sur les attentats en 2018
En 2018, le commissaire de police qui témoigne ce lundi 22 janvier était chef d'une brigade d'enquête à la SDAT, brigade qui a mené les investigations sur les attentats du 23 mars 2018. A l'époque, l'organisation Etat islamique qui avait la capacité de créer une propagande. A l'époque toujours, on est dans une dynamique d'attentats commis sur le sol français, projetés par l'organisation Etat islamique.
L'audience est reprise
Après le résumé du président, c'est un fonctionnaire de police au sein de la sous direction anti-terroriste à l'époque des faits qui va témoigner à la barre
L'audience est suspendue
Le témoin X, un 8e mis en cause
Une 8e personne a été entendue au cours de l'instruction. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un informateur qui s'était rapproché de Lakdim et qu'il avait signalé un changement de comportement 3 mois avant les attentats. Signalement qui était resté sans suite. Il avait finalement bénéficié d'un non-lieu.
Une vidéo de son "meilleur ami"
Baghdad Haddaoui diffuse une vidéo où il se présente comme le meilleur ami de Radouane Lakdim où il explique notamment qu'il est "une personne bien". Son nom apparaît dans des notes déclassifiées qui concernaient surtout Lakdim. Il avait exprimé son souhait "de le venger". Une autre note rend compte d'un entretien administratif lors duquel il explique être son seul confident. Lakdim aurait voué une haine à l'encontre des forces de l'ordre. Un mois et demi avant les faits, Haddaoui aurait reçu les confidences de Lakdim qui a indiqué avoir récupéré une arme auprès d'un militaire. Baghdad Haddaoui doit répondre de non-dénonciation de crime.
Des échanges sur les réseaux sociaux
Sofiane Boudebbouza était inscrit sur le même groupe d'échanges que Radouane Lakdim, sur lequel les deux échangeaient des vidéos et rappels sur l'islam. Sur des téléphones découverts chez Boudebbouza, des publications relatives au groupe Etat islamique sont découvertes. Il conteste avoir eu connaissance du projet de Lakdim. Il explique avoir été choqué par les attentats, admet s'intéresser à la propagande de l'Etat islamique. Il est toutefois renvoyé devant la cour d'assises puisqu'ayant renforcé la détermination de Radouane Lakdim à passer à l'action.
Le beau-frère de Radouane Lakdim soupçonné
Un renseignement de Samir Manaa désigne Ahmed Arfaoui comme ayant été vu sortant de chez les Lakdim avec un grand sac noir rempli, alors que la prise d'otage est en cours. Le contenu du sac n'est pas connu. Une photo de Radouane Lakdim est trouvée sur son compte Snapchat avec l'inscription "seul dieu peut juger". Son ordinateur a été réinitialisé. Il conteste toute implication. Il décrit son beau-frère comme un fanatique. Il déclare n'avoir vu aucun changement dans son comportement pouvant indiquer une radicalisation.
Un trafiquant de drogue désigné comme fournisseur d'arme
Reda El Yacoubi présenté comme un trafiquant de drogue de la cité Ozanam est désigné comme "ayant la possibilité d'avoir des armes", et donc "d'en fournir à son entourage". Il a contesté sa connaissance du projet de Radouane Lakdim, et nié lui avoir fourni armes et argent pour commettre son attentat.
Marine Pequignot, la petite amie du terroriste convertie à l'islam sous son influence
Radouane Lakdim l'avait informée de sa possession d'armes, et lui avait montré comment fabriquer des explosifs. Malgré avoir dit qu'elle ne le fréquentait plus, elle a reçu des vidéos et messages la veille des attentats. Elle aurait également échangé avec des individus appartenant à des groupes terroristes, entre janvier et mars 2018. Elle a toujours soutenu n'être pas au courant des projets de son compagnon. Elle encourt aussi 30 ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs terroriste.
Des armes sans lien
Sofiane Manaa, le frère de Samir est également soupçonné car des armes et munitions sont retrouvées à son domicile. Toutefois, si elles ont été à un moment entre les mains de Lakdim, il n'est pas avéré qu'elles aient un lien avec les attentats.
Les proches visés par l'enquête
Les enquêteurs s'intéressent à Samir Manaa, un ami de Lakdim. Il confirme avoir entendu des propos pouvant indiquer une radicalisation. Une ex-petite amie de Lakdim s'inquiète auprès de lui de sa volonté de "tuer des mécréants". En outre, c'est lui qui l'accompagne lors de l'achat du couteau qui servira à tuer Arnaud Beltrame. Il est soupçonné d'avoir fourni l'arme à feu utilisée par Lakdim, sans pour autant que les investigations ne puissent confirmer les soupçons. Samir Manaa est mis en accusation devant la cour d'assises pour des faits d'association de malfaiteurs terroriste, connaissant l'idéologie et la détermination de Lakdim de partir en Syrie, accompagnant celui ci dans une armurerie pour l'achat du poignard qui a tué Arnaud Beltrame. Il encourt une peine de 30 ans de prison.
Fiché S, mais suivi mis en sommeil
La fiche S de Radouane Lakdim était valide jusqu'en mai 2019, mais son suivi avait été mis en sommeil en janvier 2018. Une note de renseignement de 2014 indiquait la rumeur d'un départ en Syrie, et Lakdim était par ailleurs surnommé "le djihadiste".
"Envie de mourir"
Radouane Lakdim voulait "qu'Allah fasse de lui un martyr" et il aurait choisi le 23 mars, car "Mohamed Merah est mort un 23 mars" (ce qui est faux NDLR)
Grenouille et Kalash
Il s'agit des surnoms de Radouane Lakdim par ses proches. L'enquête détermine qu'il avait arrêté ses études à l'âge de 15 ans. A 18 ans il avait essayé d'intégrer l'armée de Terre, sans succès.
Arnaud Beltrame lourdement blessé
Le colonel Beltrame porte de nombreuses plaies : au bras gauche et au pied, il s'agit de blessures par balles. Il porte également de nombreuses lacérations au visage, au cou et au dos.
Lakdim avait consommé des stupéfiants
Lors de l'autopsie, il est déterminé que Radouane Lakdim avait consommé du cannabis récemment.
Des armes retrouvées
Quatre engins explosifs, un couteau, de nombreuses munitions et des armes à feu retrouvés par les enquêteurs.
Les victimes atteintes au visage
D'après les investigations, Radouane Lakdim a tiré à bout touchant au niveau du visage de toutes ses victimes : Renato de Sousa, au niveau de l'oeil gauche, Jean Mazières dans le crâne, Christian Medvès, visé une première fois à l'arrière de la tête, sans que le coup ne parte, puis dans le visage quand il se retourne, et Hervé Sosna sur lequel il a tiré à bout touchant à l'arrière du crâne alors que sa cible initiale, un autre client, se jetait au sol.
Radouane Lakdim utilise le téléphone d'Arnaud Beltrame
Radouane Lakdim a utilisé le portable d'Arnaud Beltrame pour appeler sa mère, qui se rend vers 13 heures sur les lieux, accompagnée par Ahmed Arfaoui.
L'emploi du temps de Radouane Lakdim le jour des faits
A 6h30, Radouane Lakdim se lève pour faire sa prière, se recouche, se relève pour déposer sa petite soeur à l'école à 8h30. Il repasse à la maison avant de repartir.
Des attaques revendiquées
A 16 heures, l'Etat islamique revendique l'attaque, une revendication jugée comme opportuniste par la DGSI.
Le tête à tête mortel
A 14h24, Arnaud Beltrame demande l'assaut. Le GIGN intervient et abat Radouane Lakdim. Le gendarme est pris en charge mais succombe à ses blessures.
Arnaud Beltrame se substitue à l'otage
Contact est pris avec le terroriste par les forces de l'ordre. Arnaud Beltrame, gendarme, prend la place de Julie. Les autres personnes dans le magasin sont exfiltrés.
Le Super U et la prise d'otage
Radouane Lakdim se rend à Trèbes, au Super U, où il tue Christian Medves, le boucher et Hervé Sosna, un client. Il prend en otage Julie Grand, une caissière.
Les tirs sur des CRS
Au volant du véhicule, il se rend avenue Leclerc où il vise 4 personnes, des CRS qui faisaient leur jogging.
Les premiers faits
Il est 10h15 quand Renato de Sousa est retrouvé blessé par balles à la tête. A quelques mètres Jean Mazières, git sans vie. L'auteur des coups de feu, identifié comme Radouane Lakdim vole le véhicule de Renato.
Le président expose les faits
Le président de la cour d'assises spéciale Laurent Raviot va d'abord rappeler les faits qui sont reprochés aux sept accusés.
L'audience est reprise
Il est 14h, l'audience vient de reprendre. Cet après-midi, un fonctionnaire de police doit venir à la barre développer l'enquête qui a été menée après les attentats du 23 mars 2018.
"Arnaud, c'est un battant"
Nicolle Beltrame, la mère d'Arnaud Beltrame, et ses frères, Cédric et Damien, sont ce lundi présent à l'ouverture des attentats de Carcassonne et de Trèbes.
Le point à la mi-journée
Léo Couffin, journaliste à L'Indépendant, fait le point à la mi-journée sur ce premier jour d'audience.
L'audience est suspendue
L'audience est suspendue et reprendra à 14 heures
Les témoignages des parties civiles attendus dès ce vendredi 26 janvier
Une soeur de Lakdim entendue le 30 janvier
Nassima Arfaoui, soeur de Radouane Lakdim, également épouse d'un accusé, Ahmed Arfaoui, sera entendue le 30 janvier prochain par la cour spéciale. Son autre soeur et sa mère seront également présentes physiquement pour être entendues.
Autoriser les visioconférences ?
Plusieurs témoins, amis ou proches des accusés devraient témoigner dans les jours à venir. S'agissant de personnes sans moyens et vivant à Carcassonne pour la plupart, le président Laurent Raviot pourrait autoriser les visioconférences.
Un débat en chambre du conseil
Le 24 janvier à 9 heures, le président du tribunal et les avocats de toutes les parties se réuniront. Ils entendront un témoin qui souhaite s'exprimer anonymement. Sa demande sera étudiée à ce moment là.
Les investigations réalisées exposées cet après-midi
Ce lundi après-midi, un fonctionnaire de police viendra pour développer les investigations menées.
Le mandat d'amener devrait être exécuté dans la journée
Pour éviter de trop perturber les débats, le mandat d'amener décerné à l'encontre de Baghdad Haddaoui , absent de l'audience, devrait être exécuté dans la journée. Si ce n'est pas le cas, le tribunal devrait décider s'il faut disjoindre et juger Haddaoui ultérieurement ou le juger en son absence.
Thibault de Montbrial, pour la famille Beltrame
Nicolle, Cédric et Damien Beltrame, la mère et les deux frères d'Arnaud Beltrame sont représentés par Me Thibault de Montbrial.
Me Henri de Beauregard, avocat de Julie Grand
Me Henri de Beauregard représente Julie Grand, la caissière du Super U. Elle est absente aujourd'hui mais devrait se présenter dans les jours à venir, notamment le jour de son audition. Il précise qu'elle souhaiterait "autant que faire se peut préserver son image".
Me Franck Alberti, avocat carcassonnais détaille les parties civiles qu'il représente
Me Alberti représente de nombreuses parties civiles, dont la famille de Christian Medves, le boucher du Super U tué par Radouane Lakdim, mais également Renato, le jeune conducteur visé aux Aigles de la cité par le terroriste, et sa famille. Il représente également une employée du supermarché qui ne travaillait pas ce jour-là, mais est allée y faire ses courses.
Les débats ouverts
Les débats sont désormais ouverts, les parties civiles vont se présenter.
Un mandat d'amener décerné à l'encontre de Baghdad Haddaoui
Le président a décidé de faire amener l'accusé par la force.
L'audience est suspendue
Me Boccara, l'avocat d'Haddaoui demande la disjonction. L'audience est suspendue le temps que le tribunal prenne sa décision.
Faire venir Baghdad Haddaoui par la force
Baghdad Haddaoui "s'est illustré par son non respect des procédures judiciaires, puisqu'il ne s'est pas présenté à l'interrogatoire préalable", souligne l'avocate générale. Quelles possibilités judiciaires ? Acter l'absence et juger quand même, disjoindre et juger l'accusé ultérieurement, aller faire chercher Baghdad Haddaoui par les forces de l'ordre. C'est cette dernière option que demande l'avocate générale.
Un des accusés est absent de l'audience
Baghdad Haddaoui, 7e accusé qui devait comparaître aujourd'hui, n'est pas à l'audience. Il n'habiterait plus à sa dernière adresse connue, et la citation à comparaitre n'aurait pas pu lui être délivrée.
L'audience est ouverte
L'audience commence ce lundi 22 janvier 2024. Laurent Raviot, président de la cour d'appel de Paris préside le procès de la cour d'assises spéciale. Il procède à l'appel des accusés, en commençant par les détenus, Samir Manaa et Ahmed Arfaoui, le beau-frère de Radouane Lakdim.
Thibault de Montbrial, avocat de la famille Beltrame
"Arnaud Beltrame ne s'est pas sacrifié. Il a pris la place de Julie Grand car il pensait pouvoir maîtriser le terroriste", a expliqué Thibault de Montbrial, avocat de la famille Beltrame, au côté de Nicolle, la mère du gendarme.
Dominique Schelcher, directeur général de Système U
Le directeur général de Système U, Dominique Schelcher est venu au palais de justice ce lundi 22 janvier pour l'ouverture du procès : "Ces cinq semaines vont être extrêmement importantes. Je suis venu apporter tout mon soutien aux victimes", a-t-il expliqué accompagné de l'avocat Jean Reinhart.
Henri de Beauregard, avocat de Julie Grand
L’avocat de Julie Grand, la caissière otage de Lakdim avec qui Arnaud Beltrame a échangé sa place au Super U de Trèbes le 23 mars 2018, Henri de Beauregard explique avant le procès : « Cette audience elle l’attend, mais en réalité elle n’en attend pas grand chose »
Ce lundi, l'audience débute à 10 heures
Les premiers journalistes arrivent dans le tribunal.
Les enjeux de ce procès
Les avocats des accusés contestent la qualification d’association de malfaiteurs terroriste tandis que les avocats des parties civiles attendent que justice passe.
"On a le sentiment que la justice doit faire en aval ce que l'État n'a pas réussi en amont. D'un côté, on a la DGSI qui ne détecte pas ces terroristes parce qu'ils sont des loups solitaires, et de l'autre, on renvoie devant la cour d'assises tous ceux qui vont se situer à proximité de ces personnes", a expliqué à L'indépendant Me Emmanuelle Franck, avocate d'un des accusés .
Jean Reinhart, avocat de parties civiles, est un habitué de cette salle des "grands procès". Lors du procès dit V13, celui des attentats du 13 novembre 2015, il avait accompagné 126 parties civiles. À L'Indépendant, il détaillait les particularités de cette cour d'assises spéciale . "Il y a trois particularités. D'abord, ce sont des procès qui concernent le terrorisme. On appelle ça des cours d'assises spécialement composées, c’est-à-dire qu'il n'y a pas de jurés populaires, seulement des magistrats qui composent la cour. Le deuxième élément, qui est toujours très fort et très lourd, c'est qu'il y a beaucoup de parties civiles (90 en tout pour le procès à venir des attentats de Carcassonne et Trèbes NDLR). Et ce sont des procès au long cours sur plusieurs semaines voire des mois. Ces trois données montrent que nous sommes dans une situation où nous veillons à accompagner de façon très personnelle les parties civiles. Elles vont revivre, à l'occasion de ce procès, quelque chose de très douloureux. "
Sept accusés
Sept personnes sont dans le box des accusés. Ils seront jugés pour "association de malfaiteurs terroriste" et pour des délits connexe. L'auteur des attentats, Radouane Lakdim, a été tué lors de l'assaut du GIGN dans le Super U de Trèbes.
A lire aussi : Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : ce que l'on sait des sept accusés jugés par la cour spéciale de Paris
À suivre en direct
Bonjour à tous. Tout au long du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne (du 22 janvier au 23 février), nous vous donnons rendez-vous sur lindependant.fr pour suivre les moments importants de l'audience.
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