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dimanche 28 janvier 2024

De l'ultra-gauche à Rennes ?

Arrêtez de délirer, c'est le NPA, c'est tout - ou LFI, c'est la même maison : quand l'étiquette NPA n'est plus porteuse, les plus opportunistes vont à LFI, mais ce sont bien toujours les mêmes.

Les extrême-gauchistes les plus violents sont toujours ces militants-là.

L'ultra-gauche n'existe pas.

Et le NPA/LFI ou l'ancienne LCR ont effectivement toujours été bien plus forts en Bretagne qu'ailleurs - raison pour laquelle les collectifs de chômeurs, précaires ou exclus indépendants de ces partis s'y sont toujours fait rétamer très rapidement dans l'ultra-violence et n'y ont finalement aucune existence...


https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/terroristes-connivence-de-rennes-2-apres-la-casse-le-prefet-sort-la-sulfateuse-6513477.php

« Terroristes », « connivence de Rennes 2 » : après la casse, le préfet sort la sulfateuse

Par Dimitri Rouchon-Borie

« Des terroristes », « une ultragauche soutenue par Rennes 2 ». Le préfet d’Ille-et-Vilaine et de Région, Philippe Gustin, n’a pas mâché ses mots, ce vendredi 26 janvier 2024, au lendemain d’une manifestation sauvage dans le centre-ville de Rennes.

Philippe Gustin, préfet, à droite : « les polémiques ne servent à rien, on doit travailler ensemble ».
Philippe Gustin, préfet, à droite : « les polémiques ne servent à rien, on doit travailler ensemble ». (Le Télégramme/Claire Staes)

Philippe Gustin, préfet d‘Ille-et-Vilaine et de Bretagne, a délaissé les éléments de langage feutrés des habitudes préfectorales, ce vendredi 26 janvier 2024, au lendemain d’une manifestation sauvage qui a abîmé le centre-ville de Rennes.

Mis en cause par la maire de Rennes, Nathalie Appéré, qui a déploré l’absence d’intervention des forces de l’ordre pour ramener le calme dans la nuit, le représentant de l’État a d’abord appelé à cesser les « polémiques stupides ». « Chacun doit travailler dans son couloir de nage, et nous n’arriverons à rien si nous ne le faisons pas ensemble, Ville, État, et partenaires. Moi, je ne demande pas où était la police municipale hier au soir ».

« On recrute »

Cela étant dit, et comme une journaliste l’interroge sur cette question des décisions en matière de maintien de l’ordre, le préfet oublie la dentelle : « Chacun son métier, si vous voulez vous engager dans la réserve opérationnelle, on recrute. Assurer du maintien de l’ordre dans une ville comme Rennes, avec des rues coupe-gorge et des gens sans foi ni loi en face, ça ne se fait pas n’importe comment. Surtout, ce soir-là, les policiers ont protégé la mairie, le Parlement, la préfecture, qui allaient faire l’objet d’attaque. On a évité ça. Cela fait longtemps que je suis préfet, je ne me permettrais jamais de donner des leçons sur une question qui est technique et difficile ». Le préfet n’a pas manqué de souligner, par ailleurs, que « la vidéosurveillance, pas au niveau », n’a guère aidé.

Réunion mardi 30 janvier

La manifestation sauvage, elle, « au plus fort, a rassemblé 150 à 200 militants de l’ultra gauche », et laissé 18 vitrines brisées, deux intrusions dans des commerces et un pillage. Pour le commerce pillé, c’est la troisième fois. » Le préfet annonce une réunion, mardi 30 janvier, en préfecture, autour de cette question commerciale. « Il y a la problématique des assurances, mais aussi celle de savoir comment on peut protéger les commerçants pour que ça ne se reproduise pas ».

Une ultragauche complètement fanatisée, avec des gens engagés pour détruire.

« Connu de longue date »

Pour le préfet, quoi qu’il en soit, l’adversaire n’est pas bien mystérieux. « Il est connu de longue date, c’est une ultragauche complètement fanatisée, avec des gens engagés pour détruire. Ce n’est pas vraiment la loi Immigration qui les intéresse. Ces gens-là sont des terroristes. Des gens qui cachent leur visage, et qui sèment la terreur, comment voulez-vous les appeler ? »

Philippe Gustin a une analyse complémentaire sur le sujet : « Il y a d’ailleurs quand même un petit problème avec l’Université ici, ça fait des années que ça dure. L’ultra gauche gangrène cette ville avec la connivence et le soutien de Rennes 2. La majeure partie des manifestants vient de cette université. ».

L’ultra gauche gangrène cette ville avec la connivence et le soutien de Rennes 2

« On aurait pu éviter… »

L’affaire vaut au représentant de l’État quelques regrets : « Nous savions, pour cette manifestation. Alors nous avons fait des propositions au président de Rennes 2, qui les a refusées. Le président de Rennes 2, c’est une des premières personnes que j’ai voulu rencontrer quand je suis arrivé. Je veux bien qu’on essaie de protéger des étudiants mais on dépasse les bornes. Quand arrive à ces extrémités chacun doit agir. Je reste convaincu qu’on peut un peu mieux gérer ce qui se passe dans cette université. On aurait pu faire en sorte que ça ne soit pas aussi violent. »

Quand au collectif « La défense collective », qui était menacée de dissolution par le ministère de l’Intérieur, le préfet assure que « c’est toujours en discussion ».

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/qu-est-ce-que-defense-collective-ce-collectif-rennais-d-ultragauche-que-gerald-darmanin-souhaite-dissoudre-20230403

Qu'est-ce que Défense Collective, ce collectif rennais d'ultragauche que Gérald Darmanin souhaite dissoudre ?

 

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